opposants à l'ordre, exprimez vous
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
www.senspace.com/file/3syzix puis "regular download" puis "doc1CPRR" merciiii à ceux qui liront ce document inadmissible !!!! 

Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
sur la Dépêche du Midi : Des militants de Sud empêchent des élections de l'ordre infirmier
Un groupe d'infirmiers à l'appel du syndicat Sud santé sociaux a bloqué jeudi toute la matinée le bureau de vote régional de la chambre disciplinaire de l'ordre infirmier, contraignant les responsables régionaux à annuler le scrutin, a-t-on appris de source syndicale.
Les militants, une vingtaine selon la police et selon le syndicat, ont empêché les opérations de vote à partir de 07h30 et le président de l'ordre a dû interrompre le scrutin en fin de matinée, a déclaré à l'AFP Jean Bricaud, responsable de Sud Santé Sociaux en Haute-Garonne.
"On espère que cela va invalider le scrutin au niveau national", a ajouté M. Bricaud.
Les infirmiers refusent en bloc l'ordre infirmier qui, selon le syndicaliste, "s'immisce dans leur vie privée et s'attribue des pouvoirs de sanction". Il rappelle que les infirmiers ont manifesté de nombreuses fois pour la suppression de cet ordre créé en 2006.
Selon Jean Bricaud "l'adhésion est obligatoire mais nous on estime que 80% des infirmiers n'ont pas cotisé"
Efficaces les copains
!!! Quelles actions dans les autres régions ?
Un groupe d'infirmiers à l'appel du syndicat Sud santé sociaux a bloqué jeudi toute la matinée le bureau de vote régional de la chambre disciplinaire de l'ordre infirmier, contraignant les responsables régionaux à annuler le scrutin, a-t-on appris de source syndicale.
Les militants, une vingtaine selon la police et selon le syndicat, ont empêché les opérations de vote à partir de 07h30 et le président de l'ordre a dû interrompre le scrutin en fin de matinée, a déclaré à l'AFP Jean Bricaud, responsable de Sud Santé Sociaux en Haute-Garonne.
"On espère que cela va invalider le scrutin au niveau national", a ajouté M. Bricaud.
Les infirmiers refusent en bloc l'ordre infirmier qui, selon le syndicaliste, "s'immisce dans leur vie privée et s'attribue des pouvoirs de sanction". Il rappelle que les infirmiers ont manifesté de nombreuses fois pour la suppression de cet ordre créé en 2006.
Selon Jean Bricaud "l'adhésion est obligatoire mais nous on estime que 80% des infirmiers n'ont pas cotisé"
Efficaces les copains

je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
Les pro ordres désertent le navire oni:
mercredi 3 mars 2010
Lettre ouverte à Mme Dominique le boeuf, présidente de l'ordre des infirmiers
.
Mme la présidente,
Lorsque que le Parlement a voté la loi instituant la création d'un ordre des infirmiers français, j'y ai vu une occasion de valoriser la profession et d'augmenter la pression professionnelle vis-à-vis des pouvoirs publics.
Dès le premier tour de l'élection pour l'échelon régional, j'avais évoqué les limites de reconnaissance de cette institution au regard du faible pourcentage de participants aux élections départementales. Précisant dans ma profession de foi, relayée sur ce blog, qu'il serait important d'aller à la rencontre des infirmières et infirmiers, non pas pour leur « vendre l'ordre », mais pour écouter leurs attentes avant la mise en place de décision et d'action.
De même, dès ma candidature de départ, j'avais souhaité que le montant de la cotisation soit le plus minime possible. Le conseil national, que vous présidez, en a décidé autrement positionnant la cotisation « obligatoire » à 75 €.
Malgré, les réactions fortes à la fois d'un grand nombre d'élus ordinaux, d'organisations syndicales (y compris celles ayant soutenu la création de l'ordre), du ministère de la santé et maintenant de députés, vous avez choisi au nom de soi-disant indépendance, de maintenir ce tarif élevé au regard des faibles salaires de certains collègues.
À plusieurs reprises, lors de divers conseils départementaux et régionaux, j'ai proposé de mettre en place une cotisation proportionnelle à l'échelon ou au quotient familial, de plus j'ai proposé un échelonnement des cotisations sur l'année, ce qui générait un impact le plus faible sur le pouvoir d'achat de nos collègues.
Au lieu de cela, vous avez annoncé que la levée de la prochaine cotisation serait réalisée en mai 2010, soit sept mois après la première, cette décision aura pour conséquence d'ôter en moyenne 10 % du salaire mensuel d'une infirmière. De plus, bien qu'annonçant qu'il n'y aurait aucune chasse aux sorcières, vous avez pris la décision de surtaxer les infirmiers n'ayant pas cotisé à la première demande de 25 € (a priori majoré d'une somme à chaque relance), alors même que vous affirmez (afin d'expliquer le faible nombre de réponses) qu'un grand nombre de courriers n'est pas arrivé.
Après deux ans de présence au sein des instances, j'ai pu constater que les sujets qui me semblaient majeurs, n'étaient pas abordés. Quid de la réforme LMD, Quid des transferts de compétences, Quid de la réforme des études d'infirmière, etc. etc.
Au lieu de cela, j'ai vu défiler des projets d'achat, de location et d'aménagement de locaux pour le fonctionnement d'une structure sans aucun moyen. Des budgets pharaoniques et des projets mégalomaniaques. Des projets de mise en place de chambre de disciplinaire.
En revanche, bien que membre conseil départemental du Calvados, du conseil régional de Basse-Normandie et membre suppléant du conseil national des infirmiers. Je n'ai réussi à me procurer le projet de code de déontologie que via un site Internet indépendant, de même, j'ai pu lire sur le site de l'assemblée nationale que Mme Dominique Le Boeuf avait été entendue par la commission des affaires sociales le 23 mars 2010.
J'ai pu observer qu'il y avait une véritable chape de plomb au niveau de l'échelon national et que peu d’information était relayée aux membres élus.
Pour ce qui concerne le code de déontologie, après une lecture fort rapide, j'ai pu constater que la majorité des articles concernés le monde libéral de notre profession. De plus, les articles concernant le secteur public, ne pourront en aucun cas être applicable.
Au regard de l'ensemble de ces données, et ne souhaitant pas soutenir un système en parfaite inadéquation avec les besoins de la profession, j'ai décidé d'apporter mon soutien au texte de loi proposant la création d'une structure d'organisation des professionnels libéraux de notre métier et supprimant l'ordre infirmier actuel.
Afin d'être en totale cohérence avec cette décision, madame la présidente, je vous présente donc ma démission du conseil départemental du Calvados, du conseil régional de Basse-Normandie et du conseil national de l'ordre des infirmiers.
J'invite l'ensemble de mes camarades élus du secteur public, ayant fait le même constat à démissionner afin de ne pas cautionner ce système.
Christophe guilard
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
Représentant de l'association "Contre Ordre Des Infirmiers" (CODI)
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
lorsqu'on n'a peur peur de dire des bêtises!
http://associdees.blogspot.com/2008/03/ ... egine.html
http://associdees.blogspot.com/2008/03/ ... egine.html
Certes le Québec, n'est pas l'Europe mais le Québec a un super grand ordre puissant! Quid des conditions de travail archi pourries des infirmiers obligés de faire jdes heures sup en pagaille, en pénurie ++++++ !!!!!!!!Imaginons qu’il existe un seul syndicat unissant la majorité des infirmières. L’Ordre est-il encore utile ?
Ordre et syndicats n’ont pas les mêmes missions. Elles ne sont pas opposées, mais complémentaires. Un exemple : l’Ordre, dans sa mission pour la formation infirmière, oeuvrera pour le système LMD ; mais on sait très bien que l’acquisition d’un diplôme universitaire doit être assortie d’une revalorisation salariale. Nous avons besoin des syndicats pour défendre cette dernière.
En réalité, les données des autres pays européens montrent que lorsqu’un Ordre infirmier devient puissant, les syndicats le deviennent aussi.
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
http://associdees.blogspot.com/2008/03/ ... egine.html
et pour les IDE , quel délai est-il prévu??? Est-ce encore et toujours secret?????????A ce propos, la profession ne peut pas accepter que les étudiants en soins infirmiers puissent, aujourd’hui, obtenir leur diplôme avec 6 sur 20 de moyenne, redoubler trois fois et avoir la possibilité d’interrompre leurs études pendant cinq ans, puis de les reprendre au même niveau sans évaluation préalable. C’est brader notre profession et mettre en danger la qualité des soins. Ça n’est pas parce que nous manquons d’infirmières qu’il faut faire tout et n’importe quoi.
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
http://associdees.blogspot.com/2008/03/ ... egine.html
et Ici (Québec) l'ordre est crée, les infirmiers formés..... et pourtant, pourtant, pourtant ...............
http://www.ledevoir.com/societe/sante/2 ... dechantent
En effet, la nécessité d’une structure ordinale représentative de la profession nous est apparue au début des années 2000, au moment où on commençait à parler de pénurie médicale, où la moitié des écoles d’infirmières fermait et où on passait aux 35 heures avec les problèmes que cela a soulevé à l’hôpital. Le premier élément déclenchant de la réflexion a été les discussions sur le transfert des compétences (je préfère d’ailleurs parler de transfert de tâches). L’examen des expériences de transfert montrait qu’elles ne pouvaient pas être reproduites parce qu’elles s’appuyaient sur des individus : derrière, il n’y avait ni formation, ni reconnaissance de la compétence acquise, ni évolution salariale.
et Ici (Québec) l'ordre est crée, les infirmiers formés..... et pourtant, pourtant, pourtant ...............
http://www.ledevoir.com/societe/sante/2 ... dechantent
es superinfirmières déchantent
*
Les superinfirmières déchantent
Formées pour soulager le réseau de la santé, les infirmières spécialisées sont sous-utilisées
Louise-Maude Rioux Soucy 17 novembre 2009 Santé
Dans un réseau en manque constant de forces vives, les superinfirmières sont appelées à faire une grande différence au Québec. Pour peu que le réseau leur fasse une place, ce qui ne semble pas aussi aisé que prévu, selon des chercheuses de l'Université de Montréal.
Sur papier, elles peuvent assurer le suivi de patients diabétiques, prescrire des médicaments, agir comme premier répondant et accomplir une pléthore d'autres actes destinés à insuffler un peu d'énergie à notre réseau de santé sous perfusion. Sur le terrain, toutefois, ces «superinfirmières» sont trop souvent réduites à des tâches subalternes, révèle une étude québécoise rendue publique hier.
Au banc des accusés: le pouvoir médical, qui persiste à nuire au déploiement des superinfirmières au Québec, estime Danielle D'Amour, professeure titulaire à la faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal, qui cosigne cette étude avec Dominique Tremblay et Michelle Proulx. «On a mis beaucoup d'efforts dans le développement de ces nouveaux rôles en pensant qu'on allait mieux répondre aux besoins de la population et diminuer la pression sur le système de santé. Finalement, on s'aperçoit que leur déploiement est très ardu et qu'on n'utilise pas leur plein potentiel.»
L'entrée en piste des infirmières en groupe de médecine familiale (GMF), des infirmières praticiennes spécialisées (IPS) et des infirmières pivots en oncologie (IPO) était très attendue. Le Collège des médecins de même que les deux fédérations de médecins en ont chaudement fait la promotion. Mais «les beaux discours» se heurtent «à la réalité du terrain», qui est toute autre, raconte celle qui est aussi la directrice scientifique du Centre FERASI.
Dans les GMF, ce sont les médecins qui déterminent la nature et l'étendue de la pratique des infirmières. Or, dans deux GMF sur cinq, il est apparu que les infirmières n'avaient pas eu la latitude nécessaire pour suivre des clientèles de façon autonome, comme le prévoit pourtant l'entente signée par les omnipraticiens et l'Ordre des infirmières. Ces professionnelles-là sont reléguées au rôle d'«infirmière-accélérateur» par les médecins, note Mme D'Amour. «Elles vont prendre les signes vitaux, faire l'histoire du patient, alors qu'il est expressément dit dans l'entente que l'infirmière ne devrait pas être prise pour faire ça.»
Autre terrain, mêmes problèmes. Les IPS ont été accueillies à bras ouverts par les médecins spécialistes, qui réclamaient leur introduction depuis longtemps. Mais tous n'ont pas la même interprétation de ce qu'elles peuvent faire pour eux et pour leurs patients. «C'est souvent le chef de service qui décide de l'organisation de la pratique des infirmières, rappelle Mme D'Amour. C'est lui qui va dire si elle va poursuivre de manière autonome un case load [un groupe de patients] ou si elle va agir comme simple consultante.» Malheureusement, plusieurs choisissent cette dernière option.
Le milieu hospitalier lui-même a du mal à faire de la place au sang neuf. Ainsi, il arrive que le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens décide de ne pas élaborer les protocoles nécessaires pour les infirmières praticiennes, faute de temps ou d'énergie. «Elles ne peuvent alors pas exercer pleinement leur métier», relève la chercheuse. Sans oublier les tensions entre les différentes professions, qui font qu'«on se passe d'une expertise recherchée à cause de petites batailles de terrain qui minent les milieux de soins».
En oncologie, l'arrivée des IPO a été plus aisée. Mais la pression de la charge de travail a eu raison de cette petite révolution. Les infirmières ont en effet délaissé partiellement certaines interventions pour colmater les failles du système. Elles sont maintenant souvent confinées à des activités qui n'ont rien à voir avec leur formation: prise de rendez-vous, renouvellement d'ordonnances, etc.
Dans ces trois milieux, plusieurs ont confié avoir été déçues par l'écart qui s'est créé entre leur fonction «imaginée» et leur fonction «réelle», écrivent les chercheuses. Et les choses sont peu susceptibles de changer, croit Mme D'Amour. «Il faut une volonté politique très ferme pour soutenir le déploiement de nouveaux rôles. Or, on le voit actuellement, le pouvoir politique préfère laisser beaucoup de marge de manoeuvre au pouvoir médical.»
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
http://associdees.blogspot.com/2008/03/ ... egine.html
L'ordre pourrait-il nous donner, puisqu'il a sûrement déjà étudié celà, le prix de l'adhésion à une structure européenne ou autre ? La représentation a un coût et en toute transparence celà concerne les IDE!
exemple: http://www.icn.ch/french.htm
Enfin, au niveau européen, de très nombreux dossiers concernant les infirmières n’ont pas pu être discutés avec les infirmières françaises, alors que nous sommes le pays où existe le plus grand nombre d’infirmières, parce qu’il n’y a aucune structure commune, aucun Ordre, pour nous représenter.
L'ordre pourrait-il nous donner, puisqu'il a sûrement déjà étudié celà, le prix de l'adhésion à une structure européenne ou autre ? La représentation a un coût et en toute transparence celà concerne les IDE!
exemple: http://www.icn.ch/french.htm
Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
"Quel sera le montant de la cotisation ?
Il ne faut pas, encore une fois, rester bloqué sur des faux problèmes. Cette cotisation, outre qu’elle sera la garantie de l’indépendance ordinale, reviendra à celles qui l’auront payée, au travers de la rétrocession à l’échelon départemental, pour ses actions locales, de l’essentiel de cette cotisation, comme le prouvent les exemples des principaux Ordres Infirmiers étrangers. Par ailleurs, l’importance du nombre des infirmières pourra permettre que le montant de cette cotisation soit minime, compris entre 20 et 40 euros."
pour moi ce n'est pas un faux problème...
Il ne faut pas, encore une fois, rester bloqué sur des faux problèmes. Cette cotisation, outre qu’elle sera la garantie de l’indépendance ordinale, reviendra à celles qui l’auront payée, au travers de la rétrocession à l’échelon départemental, pour ses actions locales, de l’essentiel de cette cotisation, comme le prouvent les exemples des principaux Ordres Infirmiers étrangers. Par ailleurs, l’importance du nombre des infirmières pourra permettre que le montant de cette cotisation soit minime, compris entre 20 et 40 euros."
pour moi ce n'est pas un faux problème...
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
armanoide a écrit :"Quel sera le montant de la cotisation ?
Il ne faut pas, encore une fois, rester bloqué sur des faux problèmes. Cette cotisation, outre qu’elle sera la garantie de l’indépendance ordinale, reviendra à celles qui l’auront payée, au travers de la rétrocession à l’échelon départemental, pour ses actions locales, de l’essentiel de cette cotisation, comme le prouvent les exemples des principaux Ordres Infirmiers étrangers. Par ailleurs, l’importance du nombre des infirmières pourra permettre que le montant de cette cotisation soit minime, compris entre 20 et 40 euros."
pour moi ce n'est pas un faux problème...
c'est pour çà que les pro-ordres n'ont pas arrêté de dire ensuite, lorsque la cotisation, a été votée à 75€ que c'étaient les "ignorants" ou les syndicats opposés à l'ordre qui avaient prôné une cotisation basse!!!


Qui sont les menteurs ?
Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
j'avoue etre de plus en plus perplexe vis à vis de cette ordre auquel j'ai voulu donner sa chance pensant que les personnes ici du vote (ayant voté!)pourraient amener un nouvel elan pour la profession ; mais en lisant ceci, on ne peut que se poser des questions .si des pro ordres commencent serieuesement à douter et à demissionner c'est qu'il y a un gros soucis en haut.
http://christopheguilard.blogspot.com/
mercredi 3 mars 2010
Lettre ouverte à Mme Dominique le boeuf, présidente de l'ordre des infirmiers
.
Mme la présidente,
Lorsque que le Parlement a voté la loi instituant la création d'un ordre des infirmiers français, j'y ai vu une occasion de valoriser la profession et d'augmenter la pression professionnelle vis-à-vis des pouvoirs publics.
Dès le premier tour de l'élection pour l'échelon régional, j'avais évoqué les limites de reconnaissance de cette institution au regard du faible pourcentage de participants aux élections départementales. Précisant dans ma profession de foi, relayée sur ce blog, qu'il serait important d'aller à la rencontre des infirmières et infirmiers, non pas pour leur « vendre l'ordre », mais pour écouter leurs attentes avant la mise en place de décision et d'action.
De même, dès ma candidature de départ, j'avais souhaité que le montant de la cotisation soit le plus minime possible. Le conseil national, que vous présidez, en a décidé autrement positionnant la cotisation « obligatoire » à 75 €.
Malgré, les réactions fortes à la fois d'un grand nombre d'élus ordinaux, d'organisations syndicales (y compris celles ayant soutenu la création de l'ordre), du ministère de la santé et maintenant de députés, vous avez choisi au nom de soi-disant indépendance, de maintenir ce tarif élevé au regard des faibles salaires de certains collègues.
À plusieurs reprises, lors de divers conseils départementaux et régionaux, j'ai proposé de mettre en place une cotisation proportionnelle à l'échelon ou au quotient familial, de plus j'ai proposé un échelonnement des cotisations sur l'année, ce qui générait un impact le plus faible sur le pouvoir d'achat de nos collègues.
Au lieu de cela, vous avez annoncé que la levée de la prochaine cotisation serait réalisée en mai 2010, soit sept mois après la première, cette décision aura pour conséquence d'ôter en moyenne 10 % du salaire mensuel d'une infirmière. De plus, bien qu'annonçant qu'il n'y aurait aucune chasse aux sorcières, vous avez pris la décision de surtaxer les infirmiers n'ayant pas cotisé à la première demande de 25 € (a priori majoré d'une somme à chaque relance), alors même que vous affirmez (afin d'expliquer le faible nombre de réponses) qu'un grand nombre de courriers n'est pas arrivé.
Après deux ans de présence au sein des instances, j'ai pu constater que les sujets qui me semblaient majeurs, n'étaient pas abordés. Quid de la réforme LMD, Quid des transferts de compétences, Quid de la réforme des études d'infirmière, etc. etc.
Au lieu de cela, j'ai vu défiler des projets d'achat, de location et d'aménagement de locaux pour le fonctionnement d'une structure sans aucun moyen. Des budgets pharaoniques et des projets mégalomaniaques. Des projets de mise en place de chambre de disciplinaire.
En revanche, bien que membre conseil départemental du Calvados, du conseil régional de Basse-Normandie et membre suppléant du conseil national des infirmiers. Je n'ai réussi à me procurer le projet de code de déontologie que via un site Internet indépendant, de même, j'ai pu lire sur le site de l'assemblée nationale que Mme Dominique Le Boeuf avait été entendue par la commission des affaires sociales le 23 mars 2010.
J'ai pu observer qu'il y avait une véritable chape de plomb au niveau de l'échelon national et que peu d’information était relayée aux membres élus.
Pour ce qui concerne le code de déontologie, après une lecture fort rapide, j'ai pu constater que la majorité des articles concernés le monde libéral de notre profession. De plus, les articles concernant le secteur public, ne pourront en aucun cas être applicable.
Au regard de l'ensemble de ces données, et ne souhaitant pas soutenir un système en parfaite inadéquation avec les besoins de la profession, j'ai décidé d'apporter mon soutien au texte de loi proposant la création d'une structure d'organisation des professionnels libéraux de notre métier et supprimant l'ordre infirmier actuel.
Afin d'être en totale cohérence avec cette décision, madame la présidente, je vous présente donc ma démission du conseil départemental du Calvados, du conseil régional de Basse-Normandie et du conseil national de l'ordre des infirmiers.
J'invite l'ensemble de mes camarades élus du secteur public, ayant fait le même constat à démissionner afin de ne pas cautionner ce système.
Christophe guilard
http://christopheguilard.blogspot.com/
mercredi 3 mars 2010
Lettre ouverte à Mme Dominique le boeuf, présidente de l'ordre des infirmiers
.
Mme la présidente,
Lorsque que le Parlement a voté la loi instituant la création d'un ordre des infirmiers français, j'y ai vu une occasion de valoriser la profession et d'augmenter la pression professionnelle vis-à-vis des pouvoirs publics.
Dès le premier tour de l'élection pour l'échelon régional, j'avais évoqué les limites de reconnaissance de cette institution au regard du faible pourcentage de participants aux élections départementales. Précisant dans ma profession de foi, relayée sur ce blog, qu'il serait important d'aller à la rencontre des infirmières et infirmiers, non pas pour leur « vendre l'ordre », mais pour écouter leurs attentes avant la mise en place de décision et d'action.
De même, dès ma candidature de départ, j'avais souhaité que le montant de la cotisation soit le plus minime possible. Le conseil national, que vous présidez, en a décidé autrement positionnant la cotisation « obligatoire » à 75 €.
Malgré, les réactions fortes à la fois d'un grand nombre d'élus ordinaux, d'organisations syndicales (y compris celles ayant soutenu la création de l'ordre), du ministère de la santé et maintenant de députés, vous avez choisi au nom de soi-disant indépendance, de maintenir ce tarif élevé au regard des faibles salaires de certains collègues.
À plusieurs reprises, lors de divers conseils départementaux et régionaux, j'ai proposé de mettre en place une cotisation proportionnelle à l'échelon ou au quotient familial, de plus j'ai proposé un échelonnement des cotisations sur l'année, ce qui générait un impact le plus faible sur le pouvoir d'achat de nos collègues.
Au lieu de cela, vous avez annoncé que la levée de la prochaine cotisation serait réalisée en mai 2010, soit sept mois après la première, cette décision aura pour conséquence d'ôter en moyenne 10 % du salaire mensuel d'une infirmière. De plus, bien qu'annonçant qu'il n'y aurait aucune chasse aux sorcières, vous avez pris la décision de surtaxer les infirmiers n'ayant pas cotisé à la première demande de 25 € (a priori majoré d'une somme à chaque relance), alors même que vous affirmez (afin d'expliquer le faible nombre de réponses) qu'un grand nombre de courriers n'est pas arrivé.
Après deux ans de présence au sein des instances, j'ai pu constater que les sujets qui me semblaient majeurs, n'étaient pas abordés. Quid de la réforme LMD, Quid des transferts de compétences, Quid de la réforme des études d'infirmière, etc. etc.
Au lieu de cela, j'ai vu défiler des projets d'achat, de location et d'aménagement de locaux pour le fonctionnement d'une structure sans aucun moyen. Des budgets pharaoniques et des projets mégalomaniaques. Des projets de mise en place de chambre de disciplinaire.
En revanche, bien que membre conseil départemental du Calvados, du conseil régional de Basse-Normandie et membre suppléant du conseil national des infirmiers. Je n'ai réussi à me procurer le projet de code de déontologie que via un site Internet indépendant, de même, j'ai pu lire sur le site de l'assemblée nationale que Mme Dominique Le Boeuf avait été entendue par la commission des affaires sociales le 23 mars 2010.
J'ai pu observer qu'il y avait une véritable chape de plomb au niveau de l'échelon national et que peu d’information était relayée aux membres élus.
Pour ce qui concerne le code de déontologie, après une lecture fort rapide, j'ai pu constater que la majorité des articles concernés le monde libéral de notre profession. De plus, les articles concernant le secteur public, ne pourront en aucun cas être applicable.
Au regard de l'ensemble de ces données, et ne souhaitant pas soutenir un système en parfaite inadéquation avec les besoins de la profession, j'ai décidé d'apporter mon soutien au texte de loi proposant la création d'une structure d'organisation des professionnels libéraux de notre métier et supprimant l'ordre infirmier actuel.
Afin d'être en totale cohérence avec cette décision, madame la présidente, je vous présente donc ma démission du conseil départemental du Calvados, du conseil régional de Basse-Normandie et du conseil national de l'ordre des infirmiers.
J'invite l'ensemble de mes camarades élus du secteur public, ayant fait le même constat à démissionner afin de ne pas cautionner ce système.
Christophe guilard
Dernière modification par la mouche le 08 mars 2010 18:13, modifié 1 fois.
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
Et pour vous l'ordre infirmier doit disparaitre, ou voir sa cotisation diminuer?
http://cfdtchru-34.jimdo.com/?logout=1
http://cfdtchru-34.jimdo.com/?logout=1
- Norma Colle
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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
merci pour le lien! vote fait!Gui de Chauliac a écrit :Et pour vous l'ordre infirmier doit disparaitre, ou voir sa cotisation diminuer?
http://cfdtchru-34.jimdo.com/?logout=1
Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
A voté !
Au revoir, au revoir président(e)... 


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Re: opposants à l'ordre, exprimez vous
trouvé complètement par hasard en surfant à droite et à gauche!
http://npa29quimper.over-blog.fr/articl ... 16598.html (image humour noir contre l'ordre!)
et aussi .............
[img]43416598.htmlhttp://idata.over-blog.com/2/06/92/00/humour00.jpg[/img]
http://npa29quimper.over-blog.fr/articl ... 16598.html (image humour noir contre l'ordre!)
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Dernière modification par Norma Colle le 09 mars 2010 03:52, modifié 1 fois.