La politique v.1
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Straogus, je ne connais que l'effet que j'ai vu dans la société où je travaillais, est ce transposable à la politique, si ce n'est pas biaisé pourquoi pas, presenté comme c'est par les medias, cela tiens du gadget effectivement alors que le principe d'audit interne pouvait se tenir.
En ce qui concerne le referendum si c'est pour nous refaire le coup du plombier polonais , du travailleur estonien et j'en passe, bof. Pour etre franc ayant voté "oui" je devrais me rejouir un peu, mais pas vraiment.
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En ce qui concerne le referendum si c'est pour nous refaire le coup du plombier polonais , du travailleur estonien et j'en passe, bof. Pour etre franc ayant voté "oui" je devrais me rejouir un peu, mais pas vraiment.
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En ce qui concerne le referendum si c'est pour nous refaire le coup du plombier polonais , du travailleur estonien et j'en passe, bof. Pour etre franc ayant voté "oui" je devrais me rejouir un peu, mais pas vraiment.
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On ne te parle pas de résultat, mais de respect de la démocratie.
Que tu votes oui, on s'en fout. Que tu ne votes pas, cela me gène beaucoup.

Nicolas Sarkozy détaille sa "politique de civilisation"
LEMONDE.FR | 08.01.08 | 11h19 • Mis à jour le 08.01.08 | 12h12
Donner du sens. C'est ce que le président de la République s'est appliqué à faire, en préambule de sa conférence de presse organisée mardi matin 8 janvier, à l'Elysée. Nicolas Sarkozy est ainsi revenu sur l'expression "politique de civilisation" qu'il avait eue lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2007. Pour lui, la politique de civilisation doit répondre aux questions : comment "remettre l'homme au cœur de la politique", "réhumaniser la société", "mettre le changement indispensable au service de l'homme" ?
Le président a ensuite décliné les réformes pour 2008 qui mettront en place cette "politique de civilisation" :
Institutions. "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possibles de véritables politiques d'intégration, pour répondre aux défis de la bioéthique."
Croissance. M. Sarkozy a déclaré qu'il souhaitait modifier les instruments de mesure de la croissance française. "Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de prendre en compte la qualité et pas seulement la quantité pour favoriser un autre type de croissance. Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance." Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.
Environnement. M. Sarkozy est prêt à "recourir à la clause de sauvegarde" sur les OGM, s'il y a des "doutes sérieux" sur ceux qui sont cultivés en France, a-t-il déclaré. "Si la haute autorité sur les OGM, qui se prononce demain, soulève des doutes sérieux sur les OGM actuellement cultivés en France, je suis disposé à recourir à la clause de sauvegarde, jusqu'à ce que la Commission européenne tranche le problème".
Education. Le président de la République a annoncé le lancement en 2008 de dix "projets de rénovation universitaire" pour lutter contre le "délabrement" des universités françaises. "Nous devons refaire des universités où on a envie d'étudier, où on a les moyens d'étudier, qui soient des lieux de convivialité et d'effervescence intellectuelle", a expliqué le chef de l'Etat, soucieux d'"offrir à nos étudiants un cadre et des conditions de vie à la hauteur de l'idée que nous nous faisons de la place du savoir dans notre civilisation".
Audiovisuel public. Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement d'une réflexion sur la suppression totale de la publicité sur les chaînes de télévision publiques. Ces chaînes publiques "pourraient être financées par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et une taxe infinitésimale sur les chiffres d'affaires des nouveaux moyens de communication comme l'accès à Internet ou la téléphonie mobile", a-t-il dit.
Travail et pouvoir d'achat. Le chef de l'Etat s'est prononcé pour un élargissement et une augmentation de la participation et de l'intéressement qui permettent aux salariés de toucher "la part qui leur revient dans le succès des entreprises". Il a souhaité que la participation et l'intéressement puissent s'étendre à toutes les entreprises, y compris celles qui comptent moins de 50 salariés. "Il n'est pas acceptable qu'une entreprise qui fait beaucoup de bénéfices ne récompense pas ses salariés. (...) Un doublement ou un triplement de la réserve de participation ne me choquerait pas."
35 heures. Prié de dire s'il souhaitait que cette année soit celle de la fin des 35 heures, il a répondu : "Pour dire les choses comme je les pense, oui."
Immigration. Nicolas Sarkozy a réclamé qu'en matière d'immigration, la France aille "jusqu'au bout d'une politique fondée sur des quotas". Le président de la République a également souhaité la création d'une juridiction spécialisée dans le droit des étrangers. Il a indiqué souhaiter "une juridiction qui s'occupe du droit des étrangers", alors qu'à l'heure actuelle le droit dans ce domaine relève de tribunaux ordinaires, non spécialisés, administratifs ou judiciaires, contrairement à d'autres domaines, comme le droit du travail, qui est appliqué par des juridictions spécialisées.
Ville. Nicolas Sarkozy a défendu à nouveau l'idée d'un "Grand Paris", promettant de ne pas "laisser (le) projet s'enliser", car "la situation de l'agglomération parisienne est devenue inacceptable". Cette question fait débat à quelque deux mois des municipales qui voient le maire PS Bertrand Delanoë briguer sa propre succession face à Françoise de Panafieu (UMP).
Santé. Nicolas Sarkozy a appelé à un "changement complet de gouvernance de l'hôpital, de fond en comble" en 2008 parce "que l'hôpital n'est plus gouverné". "Malgré le dévouement et la compétence des médecins et des équipes para-médicales, l'hôpital est en déshérence et les 35 heures lui ont porté le coup de grâce", a estimé le chef de l'Etat. Il a souligné qu'il fallait aussi transformer "les structures hospitalières sous-utilisées pour accueillir des personnes âgées qui ont du mal à trouver un hébergement adapté à leurs besoins". Au passage, M. Sarkozy a insisté "sur la nécessité de garantir à tous un égal accès à la qualité des soins, quels que soient les moyens de chacun, quel que soit le territoire et quel que soit le quartier. Il faut qu'un effort soit fait en faveur des services d'urgence, qu'on aide les jeunes médecins à s'installer dans les cantons ruraux, dans les banlieues".
Capitalisme. M. Sarkozy a déclaré que la France ne se laisserait pas faire "face à la montée en puissance des fonds spéculatifs extrêmement agressifs et des fonds souverains". Il a expliqué qu'il souhaitait faire de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) "un instrument de cette politique de défense et de promotion des intérêts économiques primordiaux de la nation". "La France assume le choix politique, le choix stratégique de protéger ses entreprises, de leur donner les moyens de se défendre et de se développer", a-t-il ajouté.
Vie privée. Au sujet de sa liaison avec Carla Bruni, M. Sarkozy a indiqué que c'était "du sérieux". A propos d'un mariage éventuel, il a répondu : "il y a de fortes chances pour que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait", précisant que "ce n'est pas le JDD [l'hebdomadaire à l'origine des rumeurs sur un mariage éventuel du président avec Carla Bruni] qui fixera la date".
Remaniement ministériel. Au sujet d'un éventuel remaniement du gouvernement, il a indiqué qu'il était "sûr qu'il y en aura un, mais pas maintenant".
Le Monde.fr
Pendant ce temps est discuté à l'assemblée nationale le projet de loi d'enfermement à vie...
Dangereuse dangerosité
LE MONDE | 08.01.08 | 14h04 • Mis à jour le 08.01.08 | 14h04
Dix jours après avoir promulgué une nouvelle loi sur la prévention de la récidive, Nicolas Sarkozy décidait, en plein mois d'août 2007, à la suite de l'émotion légitimement suscitée par le viol du petit Enis à Roubaix par un pédophile récidiviste, de durcir de nouveau la législation. C'est ainsi qu'est né, par réaction à un crime odieux, ce concept de "rétention de sûreté" qui est au coeur du projet de loi examiné, à partir du mardi 8 janvier, par l'Assemblée nationale. En clair, des pédophiles, des violeurs, des meurtriers de mineurs, ayant été condamnés à au moins quinze ans de prison, pourront se voir infliger par une commission pluridisciplinaire une deuxième peine qui conduira à leur enfermement dans une "prison-hôpital", pour une durée sans cesse renouvelable.
Au-delà de la confirmation d'une tendance préoccupante depuis une dizaine d'années, consistant à durcir sans cesse le droit pénal à la suite de faits divers particulièrement abominables - et il en est ainsi des crimes pédophiles -, l'invention de cette "rétention de sûreté" ouvre la voie à de multiples dérives. Va-t-on, avec cette double peine, réintroduire de fait les condamnations à perpétuité à l'encontre de personnes maintenues en détention en raison d'une "dangerosité sociale" supposée, non plus pour une infraction commise, mais pour une infraction éventuelle ? L'ancien garde des sceaux Pascal Clément a déjà mis en garde contre le risque d'inconstitutionnalité d'un tel texte.
Ce projet rend tout à fait illusoires les chances de réinsertion et l'idée même que la sanction pénale ait la moindre valeur rédemptrice. Les défenseurs du texte de Rachida Dati mettent en avant son caractère protecteur de la société mais aussi des victimes, face au danger de voir des criminels récidiver ; ils se félicitent de la fin du principe de l'automaticité des remises de peine ; ils soulignent enfin que l'enfermement pour dangerosité relèvera d'une décision collégiale, susceptible de recours. Mais c'est oublier que, si la détention est une punition, elle a aussi pour but la réinsertion du coupable. Avec la "rétention de sûreté", dont il serait menacé dès le prononcé de sa condamnation, le détenu sait que, même s'il se comporte bien en prison, il pourra y être maintenu pour sa "dangerosité".
M. Sarkozy fait de l'efficacité de son action un maître mot de sa politique, mais plutôt que de défaire ou de refaire sans cesse des lois encore faudrait-il commencer par appliquer celles qui existent. Sur la récidive, du suivi socio-judiciaire avec injonction de soins (1998) à la surveillance électronique par bracelet mobile (2005), les lois se sont multipliées. Mais les moyens n'ont pas suivi, et la psychiatrie souffre d'un manque criant de praticiens. Alors, sous le coup de l'émotion, on crée à la hâte de nouveaux outils. A risques.
Article paru dans l'édition du 09.01.08.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Je commence à me demander si ce type ne croit pas finalement en ce qu'il dit.
J'avais eu déja des sérieux doutes lors de l'interview avec Michel Onfray.
Ce qui voudrais dire qu'il ne réfléchis pas. Il réagis. Il ne pense pas, il agis sous le coup de l'émotion.
J'avais eu déja des sérieux doutes lors de l'interview avec Michel Onfray.
Ce qui voudrais dire qu'il ne réfléchis pas. Il réagis. Il ne pense pas, il agis sous le coup de l'émotion.
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
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Je n'ai pas ecris que je ne votais pas, c'est mal me connaitre mais pour un sujet aussi technique et detaillé, j'ai des doutes de l'utilité du referendum.
Pour la premiere edition, les gens ont voté sur le sujet certes mais bcp d'autres ont sanctionnés une politique interne, d'autre sur des fantasmes xenophobes (à droite et à gauche)
Pour un referendum, il faut un sujet simple, on vote oui ou non, le projet de constitution a x articles, j'ai voté pour un député ce sujet est de son ressort.
Hub
Pour la premiere edition, les gens ont voté sur le sujet certes mais bcp d'autres ont sanctionnés une politique interne, d'autre sur des fantasmes xenophobes (à droite et à gauche)
Pour un referendum, il faut un sujet simple, on vote oui ou non, le projet de constitution a x articles, j'ai voté pour un député ce sujet est de son ressort.
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J'ai deja parlé de mon vote, il est pour mais ce n'est pas que sur ce point que je l'ai choisi. Apres si c'est un referendum j'irais voté en fonction de la question, du sujet, de mon opinion personnelle. En fait je serais plus interessé par un referendum avec un oui/non pour chaque alinéa de ce projet de constitution... (fastidieux mais plus utile que le rejet ou l'adoption en bloc)
Hub
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Mais justement, la l'objet est de réclamer un référendum. Sinon tu acceptes volontiers l'option de ton député (et sénateur). Ce qui est ton droit d'ailleurs. Mais lorsque un réfrendum a déja eu lieu trouves tu normal (Sarko ou un autre) qu'un politicien fasse comme si il ne s'était rien passé?
Et décide finalement d'aller contre ce référendum...
A quoi servent ils alors? Pourquoi ne pas les supprimer?
Et décide finalement d'aller contre ce référendum...
A quoi servent ils alors? Pourquoi ne pas les supprimer?
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Argrath le Troll a écrit :Pour ceux qui ont votés "non" à la constitution Européenne et à ceux qui ont voté "oui", mais qui veulent que la démocratie soit respectée:
http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/index.php
107 parlementaires ont déja signés!
Merci Mr Argrath..
fait également et en lien sur mon blog!
Site super bien fait, ergonomique et effectivement le système de lettres aux députés est au top!
Cela me parait bien important à moi aussi!!
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.
Solidaire
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J'ai également signé la pétition: j'avais voté "Non" en 2005, et même si j'avais voté "Oui", j'aurai signé car c'est vraiment prendre les électeurs pour des c... que de ne pas tenir compte de ce référendum...
Dans ce cas là, on peut décider de réélire un nouveau président car celui qu'on a en ce moment n'a pas l'air de convenir...
Dans ce cas là, on peut décider de réélire un nouveau président car celui qu'on a en ce moment n'a pas l'air de convenir...