Le divan d'infirmier.com ou "racontez moi votre enfance

[skikinoune]

puis puis puis (enfin un smiley qui pousse un gros soupir de soulagement)

'tin, t'es une leçon de vie à toi toute seule.

C'est plutot un mélange de Santa barbara, les feux de l'amour avec une note de Melrose place.

[-marie-]

puis puis puis (enfin un smiley qui pousse un gros soupir de soulagement)

'tin, t'es une leçon de vie à toi toute seule.

C'est plutot un mélange de Santa barbara, les feux de l'amour avec une note de Melrose place.

n'empeche que tu vois, t'es en deuxième année d'IFSI ! félicitations m'dame, avec un bébé à 17ans et toutes les galères que tu as connues, et ben, moi, tu vois, j'incline

[-marie-]

je rejoins Emma dans ce qu'elle dit sur la frustration de notre métier. J'essaie d'être la soignante que je voulais, très 'relationnelle' mais parfois la charge de travail ne le rend pas possible. Cela dit je pense qu'avec une certaine sensibilité on parvient toujours à glisser des petites attentions. On peut faire passer son empathie en 5mn même si c'est frustrant c'est mieux que rien ça montre que l'on a une personne en face de soi et non un corps...

De toutes façons en pédiatrie le relationnel est OBLIGATOIRE sinon les enfants n'acceptent pas les soins

Hum. Comment dire. La pédiatrie dépasse, selon moi, et très largement, le cadre du soin. La pédiatrie, c'est savoir gérer des soins CERTES, mais aussi gérer la famille du petit patient, ses questionnements, ses incertitudes. Gérer le transfert, si soi-même on a des enfants, savoir gérer le fait qu''on ne peut pas forcément guérir mais juste soulager.
En fait, je dirai qu'en pédiatrie, c'est super lourd de conséquences, un acte de soin. C'est tout un travail sur soi-même d'ailleurs sans doute.

Perso, chapeau bas à vous les filles, moi je ne pourais pas.

la pédiatrie ne dépasse pas le cadre du soin, tout ce que tu cites fait partie de la prise en charge globale du patient. Dans les autres secteurs, nous devons aussi gérér la souffrance des familles, le fait de ne pas toujours pouvoir soulager certaines douleurs, la mort...peut importe l'endroit ou nous excerçons, nous sommes forcément confrontés à tout cela. un travail sur soi est à mon sens indispensable pour devenir un "bon" soignant .
Cela dit, pas sure que pourrais travailler en pédiatrie, trop chargé émotionnellement...

mais justement, c'est bien là où se situe le problème ! il y a un immense fossé entre la théorie de ce que je considère comment devant être la prise en charge globale du patient et la réalité !
Dans l'absolu, une infirmière libérale est aussi sensée devoir participer à des actions d'éducation par exemple... mais combien ont le temps de le faire ? mes questions sont de cet ordre en fait : on dit qu'on a un profil type pour faire ce métier plutôt qu'un autre. Ce fil en est la preuve. Et dans la réalité, combien sont déçu(e)s, voire frustrés ? Cela étant, tout job contient une part de bonheur et de frustration...


Dans la balance des choses frustrantes / non frustrantes, qu'est-ce qui vous botte le plus dans votre travail ? (on est sur le divan, n'oublions pas )

[MissPurple]

des fois je me le demande
Sérieusement ce que j'aime c'est le contact, rassurer, expliquer en fonction des personnalités que j'ai en face de moi et la satisfaction du sourire des sortants du jour ça veut dire qu'on a bien bossé

[Escargot Bleu]

Voilà, c'est ma petite vie.J'espere que ce n'est pas trop grave

petite vie bien remplie!!! et, non, j'pense pas que ce soit trop grave!!! surtout que vous avez agi avec intelligence apparement!!bonne vie à tous les deux!

[Escargot Bleu]

mes désillusions: justement la réalité du terrain, c à d le manque de temps à consacrer à chacun, le stress et souvent la pression, le manque de moyens parfois... Autre désillusion: je ne suis pas une soignante parfaite... et je ne pourrais jamais l'être.

je partage, malheureusement ce point de vue...

voilà un an et demi que je suis diplomée... out ce que je constate en dehors des joies que j'éprouve aux contact de certains patients, c'est que j' ai réalisé que ma patience , des fois, n'était pas si immense que je croyais, j'ai réalisé que m'occuper des gens, avoir à faire avec eux c'est fatiguant des fois... , qu'effectivement être responsable, avoir des responsabilités, c'est flippant... manipuler certains produits, c'est flippant aussi... être seule des fois... c'est décourageant, ça fait peur (pour soi et les autres), et qu'on est tous seul en tant qu'IDE...

à coté de cela, je remercie Dieu d'avoir des collègues avec qui je m'entends bien, une vie affective pleine de bonnes choses, et avoir réaliser combien c'était important...

[MissPurple]

je confirme qu'avoir une vie personnelle riche aide beaucoup quand on n'a que son boulot et ses collègues c'est dur

[emma29]

je confirme qu'avoir une vie personnelle riche aide beaucoup quand on n'a que son boulot et ses collègues c'est dur

+1

[invite584]

[tam]

:up2:

c'est pour moi
merci

[MissPurple]

pourquoi est ce que je culpabilise de m'arrêter alors que j'en peux plus que j'ai des contractions et que ça devrait être bébé d'abord?


Scrupules car je sais que c'est dur d'être remplacé mais c'est eux qui devraient avoir honte de ne pas remplacer les arrêts! Ce n'est pas de ma faute s'il y a une mauvaise gestion du remplacement quand même!!!

Allez ne culpabilisons pas et reposons nous!

[invite584]

:up2:

c'est pour moi
merci

Koikigna?

[tam]

j'ai une de mes soeurs qui sème sa terreur dans ma famille

et ça
je me demande comment on peut être aussi méchante, ingrate et j'en passe

[invite584]

Lui as tu dis?

[tam]

Lui as tu dis?

non
je ne suis pas concernée par sa destruction familiale
du moins pas directement

et il y a de fortes chances que si je me mèle de la situation
ma mère lui donne raison et se fâche avec moi