Culture Générale
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LOTUS07 a écrit :Bonne idée, mais il faudrait la participation d'un peu plus de monde (pas toujours les mêmes qui postent)!!!![]()
Ca c'est bien vrai, j'ai meme laissé tombé moi meme ce post pendant quelques temps......



De nouvelles personnes ce serait cool, s'il y a des futurs interessés qu'ils se manisfestent !
De plus si vous avez des questions n'hesitez pas

En mode reconversion totale PDT_028
Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
[b]Pénurie, vous avez dit pénurie d'infirmières ?[/
On recommence...
Article très interrresant (long mais) à lire absolument de Liberation.fr
Carnet d'une infirmière de nuit. Anne Perraut Soliveres prend la parole
pour s'indigner ou apaiser.
Pénurie, vous avez dit pénurie d'infirmières ?— Faut-il inscrire les infirmières au patrimoine de l’humanité ?
— Q’est-ce que tu veux dire ?
— Il va bientôt falloir cloner les infirmières si l’on veut faire face à la pénurie.
— Quelle pénurie ?
— On nous dit qu’il manque vingt mille infirmières en France pour faire tourner les hôpitaux. Cela oblige à fermer des services entiers et pas seulement pendant les vacances... Il paraît qu’ils ferment des salles d’opération... et même des hôpitaux.
— Je croyais qu’il y en avait cinquante mille en âge de travailler et qui ont abandonné le métier ?
— Exact, il a d’ailleurs été question de les faire revenir... Mais c’est comme l’Arlésienne, on les attend toujours... Les Espagnoles aussi... elles sont venues faire un petit tour, ont appris un peu le français... elles n’ont pas fait long feu...
— Mais pourquoi elles ne restent pas ?
— On peut certes fantasmer sur les motivations les plus nobles, comme l’élevage des enfants, mais en ces temps de chômage massif des femmes il y a fort à parier que cela concerne une minorité d’entre elles. Alors ? Pourquoi un si beau métier (là je suis sérieuse, ce serait sûrement le plus noble si les conditions étaient meilleures) attire-t-il si peu la foule des sans travail, sans espoir, sans avenir ? Un si beau métier avec une garantie d’emploi, qui ne s’est quasiment jamais démentie depuis les presque quarante ans que je le fréquente assidûment, ne fait toujours pas le plein !
— C’est vrai, d’autant que tout le monde aime les infirmières... Alors où est le problème ?
— Devine... Tu connais beaucoup de gens qui accepteraient de travailler dans ces conditions ? On est payées au lance-pierres, on aligne des douze heures de boulot sans arrêt pour pallier les insuffisances de personnel, on nous annule nos repos de plus en plus souvent et on nous rappelle même pendant nos congés... Comble du cynisme, on se fait engueuler parce qu’on dépasse notre quota d’heures et on nous colle en récupération sans tenir compte de nos besoins, ce qui fait qu’on travaille de plus en plus souvent seules et qu’on est lessivées. Cherchez l’erreur... C’est ce qu’ils appellent le «management»... Si tu ajoutes à cela le fait que les infirmières ont une sainte horreur du conflit, elles préfèrent s’en aller que se battre. Résultat, les effets de la pénurie génèrent de la pénurie, c’est pas plus compliqué que ça. Bien sûr il y a une multitude d’autres problèmes, mais celui-là est particulièrement «efficace».
— Mais je croyais qu’ils avaient ouvert de nouvelles places dans les écoles ?
— Ah oui, parlons-en ! Cela fait partie de leurs effets d’annonce. Je me souviens d’un certain Mattei Jean-François, ministre de la Maladie, je crois, qui avait osé déclarer lors du salon infirmier que, si la baisse démographique des médecins l’inquiétait vraiment, il ne se faisait pas de souci pour la pénurie d’infirmières, qu’il suffirait d’ouvrir quelques places supplémentaires dans les écoles et que le tour serait joué !
— Et alors ? ça a marché ?
— Pas vraiment, ça se saurait... Là encore nous cultivons l’art du paradoxe... Plus ça va, plus les conditions d’accès sont sélectives. Sous prétexte d’élever le niveau scolaire, de plus en plus de personnes motivées restent à la porte. On ne fait pas le plein dans les écoles, loin de là, et quasiment la moitié de ceux qui ont réussi à passer le barrage ne vont pas au bout des études. C’est un gâchis considérable. Rien d’étonnant dans ces conditions que les «oies blanches» qui constituent traditionnellement le cheptel de ces écoles professionnelles, bien que d’une extrême bonne volonté, soient de plus en plus difficile à «gaver». Elles se révèlent nettement moins malléables, taillables et corvéables que leurs aînées, mais surtout elles ne supportent pas du tout la frustration. Si j’en crois ma déjà longue fréquentation de ce métier, ô combien riche soit dit en passant, tout concourt à vider, à mesure qu’on le remplit, ce tonneau des Danaïdes.
— C’est plutôt inquiétant pour la relève...
— En effet parce que la frustration n’est pas près d’être éradiquée des hôpitaux. C’est pire qu’une bactérie multi-résistante. De plus les «vieilles» professionnelles en ont ras le bol d’être jugées de moins en moins «rentables» par l’institution malgré une absence indécente de progression des salaires. Elles sont une exception dans le paysage puisque on attribue une durée de vie moyenne de cinq à huit ans aux infirmières selon la situation géographique. De plus, au fur et à mesure que passent les années, à l’inverse du pinard, elles sont de plus en plus périssables. Nos gestionnaires n’ont aucun respect pour leur expérience qui constitue pourtant la seule véritable compétence. Ils ne cessent de déplorer leur manque d’appétence pour les paperasses et pour la «traçabilité» de leurs actes, nouvelles et archi-chonophages «activités afférentes aux soins». Comment peuvent-ils imaginer qu’après tant d’années passées à soigner, lever, laver, retenir, soutenir, espérer, désespérer et malgré tout accompagner... comment peut-on leur demander de se transformer en gestionnaires des clients, en bouffeuses de protocoles, en bricoleuses de procédures.
— Alors si les jeunes ne jouent pas le jeu, et que les autres s’en vont, comment peut-on s’en sortir ?
— D’abord il faut protéger celles qui ont résisté et par conséquent ont su s’adapter au milieu.
— On dirait que tu parles d’une espèce en voie de disparition...
— C’est tout à fait cela. Si nous n’arrivons plus à reproduire le modèle c’est qu’il faut le changer.
— Et si on les payait davantage ?
— Ce serait un préalable, mais pas suffisant pour inverser la tendance à la fuite.
— Alors quoi ?
— Il faut les soutenir et les aider à progresser au lieu de sans cesse les évaluer. Il leur faut du temps et des moyens pour accomplir les petits miracles quotidiens qu’on attend d’elles.
— Mais le temps, c'est ce qui coûte le plus cher ?
— Certes, mais il faut savoir ce qu'on veut. Il suffirait en fait de donner aux infirmières la même attention que celle que l’on requiert d’elles... Tu vois, ce n'est pas sorcier à comprendre…
— Personne n'oserait soutenir le contraire ?
— Non, pourtant, c'est là que le bât blesse… Il n’y a pas de système qui puisse tenir avec un tel déficit de retour sur investissement.
— C'est sûr… Le don de soi appelle du retour pour se nourrir, sinon il meurt.
• Anne Perraut Soliveres •
Commentaires
Effectivement, bien souvent c'est un métier de chien. Ceci dit, j'ai quand même tendance à croire que la pénurie (même si elle n'est pas tout à fait organisée) arrange bien les finances publiques.
Ce qui ne gêne pas trop nos décideurs politiques ; eux, en cas de problème, ils ont le Val-de-Grâce où les conditions de travail sont sans doute bien meilleures pour le personnel...
Rédigé par: Didier Morisot | le 05/06/2007 à 10:20
Ma tante, presque de mon âge, était infi en psy. Plus exactement, surveillante de nuit. Elle est partie usée cinq ans avant la retraite, et maintenant malgré tout elle a du mal à rester sensée et calme : on sent qu'une frustration datant de beaucoup d'années ressurgit malgré ses efforts en agressivité envers ses proches. Quel gâchis! Là aussi, dans ce domaine particulier où ce n'est pas le corps qui est malade, mais l'esprit, des trésors de domination de soi sont dépensés au service du malade sans espoir de retour. T'en fais pas, Marie, même si tu as parfois un abord bizarre, on t'aime!
Rédigé par: Jean-Claude Cousin (Gotch) | le 05/06/2007 à 11:07
Pénurie d'infirmières peut-être, mais pénurie bien organisée. Citoyen français, je bosse aux USA. Malgrés multes demandes, je ne peux travailler en France car mes diplomes, obtenus hors CEE, n'y sont pas reconnus. Pourtant ces mêmes diplomes ont été reconnu en Grande Bretagne, au Luxembourg, et en Belgique. Nous sommes quelques milliers dans ce même cas. Alors quand on me parle de pénurie, je rigole un peu.
Rédigé par: Andreas Couraud, RN, MSN, NP-C | le 05/06/2007 à 13:49
J'ai l'impression de lire un article canadien... Il y a les mêmes problèmes, les mêmes constats au Canada.
Inscrire les infirmières au patrimoine de l’humanité n'est pas une mauvaise idée dans le fond
Rédigé par: Vincent | le 05/06/2007 à 14:25
Juste pour parler du métier d'infirmière, vu de l'extérieur, donc celui de mon épouse (infirmière française). Elle n'a que 30 ans!!! Je veux juste donner mon point de vue...et j'en aurais des choses à dire...La carrière d'une infirmière est d'environ en moyenne de nos jours 7 ans...la preuve, mon épouse cherche à changer de branche comme elle aime dire. Pourtant elle a la passion du métier ( elle travaille en oncologie..encore pas facile) mais rien à faire, trop de responsabilité. la charge de travaille, les horaires, des internes sans formation et qui font des diagnostics aberrant... Si il y a un problème...ce ne sera pas le diagnostic de médecin...mais les soins prodigués par l'infirmière que l'on jugera, malgré le suivi des procédures. De toute façon les patients maintenant sont considéré comme des clients...VÉRIDIQUE...il faut du fric pour faire tourner l'hôpital. Les salaires complètement désastreux, 1400 euros net, plus de 50 heures par semaine et avec TOUT les week-ends d'un mois travaillé. Et avec cela, vous voulez qu'elles restent motivées. Super.. Ils veulent pas aussi leur donner un pin's pour leur courage!!! Elles ne travaillent pas pour la gloire, loin de là, mais l'Etat se fiche éperdument de leur problème, jusqu'au jour ou elle ne viendront plus du tout travailler..et la pénurie sera là. Dite moi...les infirmières ont le droit AUSSI d'avoir une vie privée aussi. Les médecins, eux, quand ils partent en week end, ont les déranges point.
De toute façon, il n'y a qu'en France que l'on fait des exceptions...des diplomes d'infirmières étrangéres non reconnu alors que dans d'autres pays (GB,LU,B)..aucun souci..bref a force de jouer l'exception Française...ben mon épouse travaille sur Genève maintenant...et pourtant tout n'est pas rose, mais au moins elle a la satisfaction d'être écouté et aussi bien payer..Bref j'en aurais beaucoup à dire, mais la pénurie est là et bien là, et cela est et sera au détriments des patients, hélas.
A ce jour, en tout cas elle ne reviendra pas en France travaillé en tant qu'infirmière et c'est une certitude, car les hôpitaux français ne reconnaissent pas les années travaillées dans un hôpital, autre qu'en France. Donc toute son expérience acquise à l'étranger(environ 5 ans), ne sera jamais reconnu en France.
Rédigé par: Pascal | le 05/06/2007 à 14:31
Mon épouse a 33 ans, elle est infirmière et cassée physiquement pour 1.300e net par mois. Elle vient d'être malade: péricardyte + graves douleurs dans le bras droit:20 jours de congé de maladie et un C4 de son employeur pour "Force majeure" dit-il! Infirmière ... un métier SUPER !!!!
Rédigé par: Vincent | le 05/06/2007 à 15:23
Et j'ajouterai que malgré leur BAC+3, leur diplôme est très mal reconnu quand il s'agit de se recycler et de changer de job, et ce, malgré les innombrables qualités d'adaptation, de gentillesse et de dévouement dont elles font preuve. Et puis, il y a cette tradition: l'infirmière, à la base, était une nonne dévouée à la cause et, nombre d'hôpitaux catholiques ont gardé en eux cette notion de diponibilité absolue envers le grand despot.
Ce qui a comme corollaire que, malgré toutes les causes de sainteté, l'employeur hospitalier catholique est un des pires pour les conditions de travail de ces blouses blanches ... Un métier que je déconseillerai à mes enfants et à toutes mes connaissances, haut et fort, sans complaisance.
Rédigé par: Vincent | le 05/06/2007 à 15:50
infirmière depuis 15 ans, j'ai 34 ans, 3 enfants et un mari très patient. Mon dieu, je me fais l'effet d'un dinosaure dans mon service, les "nouvelles" ne tiennent pas 1 ans, il faut dire que la psy adulte c'est dur quand on est pas formées( disparition du diplome il y en 1995) et nous les "vieille" on rame. J'ai maintenant un bac + 5 (master), et pour quoi faire? tout ce qui interresse mon établissement, ce ne sont pas mes compétences, mais ma présence. les 3 huit, meme pas régulier parfois les trois horaires dans la meme semaine, ne pas pouvoir poser des congés, 40 patients souvent très lourds pour 3 soignant( 2 la nuit), pour le merveilleux salaire de 1700 euros par mois (primes incluses) et pourtant que de satisfactions dans ce métier auprès des patients( clients?) et des collègues médecins qui ont les meme difficultés que nous quoiqu'on en dise
J'y crois encore mais pour combien de temps avant d'etre totalement grillée?
Rédigé par: claire | le 05/06/2007 à 17:26
à la recherche du temps perdu...les 35heures devaient s'accompagner de "moyens modernes d'exploitation" (sic rapport Rochard 99)
de logiciels antagonistes les uns avec les autres, qui ne sont que boites vides à paramétrer à grand renfort d'heures de professionnels avec des montees en charge d'application dignes de la Nasa
de logiciels en centralisations des taches indirectes artisanales et laborieuses...les 35heures ne sont que: faire autant et plus vite
et mieux si c'est pas trop demander!!!!
mais le plus grand handicap est la non conscience politique des soignants, ou peu, coincés dans des contraintes qui ne laissent pas de temps au combat
et osons le dire: impossible de faire descendre les cadres dans la rue à leur cote...le management aspire!!!! et le temps cadre engouffre dans les 35 heures, pas remplacé
qui sait me réciter les ordo de 96, l'aboutissement, et les orientations de la politique de sante à ce jour...vous avez 5 minutes
Rédigé par: PARKER | le 05/06/2007 à 17:51
A l'attention de ceux qui pronent qu'aux USA ou l'Angleterre c'est l'eldorado de l'infirmière! il faudrait se réveiller. Si la pénurie à l'échelle nationale est organisée c'est pour tuer ni plus ni moins cette classe de femmes courageuses qui ont tout donnés d'elle-même dans un système politique encore social. Désormais nous allons sauter à pied joint dans le Sarkomonde, à l'Anglaise, ou le social n'existera que comme un mot devenu tabou, une archive à jeter...et surtout un terme propre au monde des femmes. Le Libéral est uniquement un monde économique et progressiste et n'a que faire d'un monde social et politique. Ce sont eux qui ont crée de toute pièce que les personnes âgées étaient des charges! alors que ce sont nos parents ou grands-parents, notre propre famille! Si cela vous plait tant d'aller à l'étranger courir après des illusions plutôt que de se battre sur une terre attaquée de l'extérieur, par l'ingérence du modèle anglo-saxon, libre à vous. Si vos diplomes sont reconnus en belgique, Angleterre et USA, tant mieux mais...hum, posez-vous aussi la question de savoir pourquoi les 30 autres pays ne le reconnaissent pas. Attention, je ne veux pas entretenir leurs guerres artificielles sur la reconnaissance des diplomes. Mais sans parler de niveau car là n'est pas le sujet, ouvrez-les yeux et mesdames les pro-angloUS et dites moi franchement dans le trou des yeux de quel service de santé vous parlez dans ces contrés ET pour combien de % de population cela concerne.
Vous avez votre réponse, Bien!
Rédigé par: tuxland | le 05/06/2007 à 20:17
IDE depuis 25ans, je suis cassée physiquement et moralement; l'année dernière j'ai entrepris un bilan de compétence pour un CIF de reconversion; le privé dépendant de la FEHAP a décidé de prendre l'unifaf pour gerer la formation professionnelle:résultat des courses 6 à 7ans d'attente!!!à 46ans, en arrêt depuis 4mois, je serais virée avant, alors que mon projet super cohérent, me permettrait de travailler encore 20 en ménageant mon corps.Sarkozy voulait de la réactivité, je suis heureuse de savoir qu'il ne sera plus président quand,enfin, peut etre je pourrais me recycler, à moins que je ne sois en invalidité dans un an ou deux! Je pense que mes arrêts de travail vont revenir plus cher à mon patron que la formation souhaitée.
Pour info les priorités de l'unifaf sont les formations sanitaires et sociales et non pas la reconversion pour des personnes devenues inaptes au travailtrop physique.
Rédigé par: nananax | le 06/06/2007 à 11:40
Je suis infiermier depuis 28 ans je fais partie des dinosaures qui resistent tant bien que mal au systeme qui je le reconnais devient de plus en plus deplorable. Depuis 20 ans les personnels de sante tirent la sonnette d'alarme sur les conditions de travail dans les hopitaux mais surtout sur les conditions d'accueil des patients. Depuis quelques années on assiste au demantellement du service public ou l'acce aux soins pour tous n'existera bientot plus. La nouvelle gouvernance des hopitaux publics est une forme de privatisation deguisée. J'aime ce metier de tout mon coeur, je respecte les patients que je suis amenée à soigner, mais il est vraie que depuis quelques temps je pense à changer de boulot. Nous avons herite du canada le management, les diagnostics infirmiers formidable outil pour la destruction d'un systeme que l'on accuse de tous les mots. Les soignants ne sont plus entendus , c'est une forme de prise de pouvoir de l'administratif sur le medical. De plus en plus nous travaillons dans des conditions qui ne sont pas acceptable pour assurer des soins de qualites aupres des patients, notre responsabilite est sans cesse mise en avant nous le savons, mais les conditions ne sont plus les memes personne ne nous soutient, nous sommes isoles et confrontés à des dilems economiques que nous comprenons, mais qui ne sont pas en accord avec notre deontologie, et nos consciences. Beaucoups d'infirmieres denoncent toutes ces derives mais ne sont pas ecoutés, il n'est plus possible de travailler ainsi, toutes les batailles que nous faisont sont surtout la pour proteger les patients dont nous avons la responsabilites, que ce soit dans le public ou dans le prive, nous sommes tous et toutes issue de la meme corporation celle de defense des patients et de l'acces aux soins pour tous. Je sais que les gens pensent que nous sommes des privilegies qui se plaignent pour rien, mais nous nous inquietons non pas pour nous mais pour les personnes qui auront demain besoin de soins.
Rédigé par: vesa | le 06/06/2007 à 13:40
Diplomée depuis nov 06 j'ai encore une regrad neuf sur la profession et bien sur encore bcp d'illusions.
J'ai commencé par l'interim et j'arret cette semaine car arriver dans un service avec 30 patientes sur le point d'accoucher et se retrouver seule avec 4 mois de dîplome dans les pattes c'est vraiment n'importe quoi sans même un medecin dans le service et même lorsque l'on l'appelle vous dit qu'il ne peut pas être là avant 1heure c'est vraiment flipant, j'ai eu vraiment peur (pour mes patientes, leurs bébés mais aussi pour moi parce que si il c'etait passé quelque chose c'etait tout pour ma pomme).
Je vais quand même donner une touche de rêve pour toutes les personnes qui n'en peuvent plus de leur boulot en france je part travailler debut 2008 en polinésie francaise, le boulot sera toujours le même sauf qu'en sortant au lieu de métro dodo ce sera plage cocotier puis dodo ce que j'imagine plus facil pour le fatigue morale et physique.
Malgré tout ca j'adore mon métier, je ne me vois pas faire autre chose. C'est vraiment le plus beau métier du monde selon moi. Sortir du boulot en se disant que tu as servi a quelque chose n'est ce pas la plus grande satisfaction????
Rédigé par: Noémie | le 06/06/2007 à 14:41
Manque d'infirmières en France? Elles viennent toutes (et tous
travailler en Suisse, il y en a plein nos hôpitaux/institutions! Et en Suisse on ne fait pas 35 heures mais 40 à 42!!! Ben pourquoi elles viennent???
Article très interrresant (long mais) à lire absolument de Liberation.fr
Carnet d'une infirmière de nuit. Anne Perraut Soliveres prend la parole
pour s'indigner ou apaiser.
Pénurie, vous avez dit pénurie d'infirmières ?— Faut-il inscrire les infirmières au patrimoine de l’humanité ?
— Q’est-ce que tu veux dire ?
— Il va bientôt falloir cloner les infirmières si l’on veut faire face à la pénurie.
— Quelle pénurie ?
— On nous dit qu’il manque vingt mille infirmières en France pour faire tourner les hôpitaux. Cela oblige à fermer des services entiers et pas seulement pendant les vacances... Il paraît qu’ils ferment des salles d’opération... et même des hôpitaux.
— Je croyais qu’il y en avait cinquante mille en âge de travailler et qui ont abandonné le métier ?
— Exact, il a d’ailleurs été question de les faire revenir... Mais c’est comme l’Arlésienne, on les attend toujours... Les Espagnoles aussi... elles sont venues faire un petit tour, ont appris un peu le français... elles n’ont pas fait long feu...
— Mais pourquoi elles ne restent pas ?
— On peut certes fantasmer sur les motivations les plus nobles, comme l’élevage des enfants, mais en ces temps de chômage massif des femmes il y a fort à parier que cela concerne une minorité d’entre elles. Alors ? Pourquoi un si beau métier (là je suis sérieuse, ce serait sûrement le plus noble si les conditions étaient meilleures) attire-t-il si peu la foule des sans travail, sans espoir, sans avenir ? Un si beau métier avec une garantie d’emploi, qui ne s’est quasiment jamais démentie depuis les presque quarante ans que je le fréquente assidûment, ne fait toujours pas le plein !
— C’est vrai, d’autant que tout le monde aime les infirmières... Alors où est le problème ?
— Devine... Tu connais beaucoup de gens qui accepteraient de travailler dans ces conditions ? On est payées au lance-pierres, on aligne des douze heures de boulot sans arrêt pour pallier les insuffisances de personnel, on nous annule nos repos de plus en plus souvent et on nous rappelle même pendant nos congés... Comble du cynisme, on se fait engueuler parce qu’on dépasse notre quota d’heures et on nous colle en récupération sans tenir compte de nos besoins, ce qui fait qu’on travaille de plus en plus souvent seules et qu’on est lessivées. Cherchez l’erreur... C’est ce qu’ils appellent le «management»... Si tu ajoutes à cela le fait que les infirmières ont une sainte horreur du conflit, elles préfèrent s’en aller que se battre. Résultat, les effets de la pénurie génèrent de la pénurie, c’est pas plus compliqué que ça. Bien sûr il y a une multitude d’autres problèmes, mais celui-là est particulièrement «efficace».
— Mais je croyais qu’ils avaient ouvert de nouvelles places dans les écoles ?
— Ah oui, parlons-en ! Cela fait partie de leurs effets d’annonce. Je me souviens d’un certain Mattei Jean-François, ministre de la Maladie, je crois, qui avait osé déclarer lors du salon infirmier que, si la baisse démographique des médecins l’inquiétait vraiment, il ne se faisait pas de souci pour la pénurie d’infirmières, qu’il suffirait d’ouvrir quelques places supplémentaires dans les écoles et que le tour serait joué !
— Et alors ? ça a marché ?
— Pas vraiment, ça se saurait... Là encore nous cultivons l’art du paradoxe... Plus ça va, plus les conditions d’accès sont sélectives. Sous prétexte d’élever le niveau scolaire, de plus en plus de personnes motivées restent à la porte. On ne fait pas le plein dans les écoles, loin de là, et quasiment la moitié de ceux qui ont réussi à passer le barrage ne vont pas au bout des études. C’est un gâchis considérable. Rien d’étonnant dans ces conditions que les «oies blanches» qui constituent traditionnellement le cheptel de ces écoles professionnelles, bien que d’une extrême bonne volonté, soient de plus en plus difficile à «gaver». Elles se révèlent nettement moins malléables, taillables et corvéables que leurs aînées, mais surtout elles ne supportent pas du tout la frustration. Si j’en crois ma déjà longue fréquentation de ce métier, ô combien riche soit dit en passant, tout concourt à vider, à mesure qu’on le remplit, ce tonneau des Danaïdes.
— C’est plutôt inquiétant pour la relève...
— En effet parce que la frustration n’est pas près d’être éradiquée des hôpitaux. C’est pire qu’une bactérie multi-résistante. De plus les «vieilles» professionnelles en ont ras le bol d’être jugées de moins en moins «rentables» par l’institution malgré une absence indécente de progression des salaires. Elles sont une exception dans le paysage puisque on attribue une durée de vie moyenne de cinq à huit ans aux infirmières selon la situation géographique. De plus, au fur et à mesure que passent les années, à l’inverse du pinard, elles sont de plus en plus périssables. Nos gestionnaires n’ont aucun respect pour leur expérience qui constitue pourtant la seule véritable compétence. Ils ne cessent de déplorer leur manque d’appétence pour les paperasses et pour la «traçabilité» de leurs actes, nouvelles et archi-chonophages «activités afférentes aux soins». Comment peuvent-ils imaginer qu’après tant d’années passées à soigner, lever, laver, retenir, soutenir, espérer, désespérer et malgré tout accompagner... comment peut-on leur demander de se transformer en gestionnaires des clients, en bouffeuses de protocoles, en bricoleuses de procédures.
— Alors si les jeunes ne jouent pas le jeu, et que les autres s’en vont, comment peut-on s’en sortir ?
— D’abord il faut protéger celles qui ont résisté et par conséquent ont su s’adapter au milieu.
— On dirait que tu parles d’une espèce en voie de disparition...
— C’est tout à fait cela. Si nous n’arrivons plus à reproduire le modèle c’est qu’il faut le changer.
— Et si on les payait davantage ?
— Ce serait un préalable, mais pas suffisant pour inverser la tendance à la fuite.
— Alors quoi ?
— Il faut les soutenir et les aider à progresser au lieu de sans cesse les évaluer. Il leur faut du temps et des moyens pour accomplir les petits miracles quotidiens qu’on attend d’elles.
— Mais le temps, c'est ce qui coûte le plus cher ?
— Certes, mais il faut savoir ce qu'on veut. Il suffirait en fait de donner aux infirmières la même attention que celle que l’on requiert d’elles... Tu vois, ce n'est pas sorcier à comprendre…
— Personne n'oserait soutenir le contraire ?
— Non, pourtant, c'est là que le bât blesse… Il n’y a pas de système qui puisse tenir avec un tel déficit de retour sur investissement.
— C'est sûr… Le don de soi appelle du retour pour se nourrir, sinon il meurt.
• Anne Perraut Soliveres •
Commentaires
Effectivement, bien souvent c'est un métier de chien. Ceci dit, j'ai quand même tendance à croire que la pénurie (même si elle n'est pas tout à fait organisée) arrange bien les finances publiques.
Ce qui ne gêne pas trop nos décideurs politiques ; eux, en cas de problème, ils ont le Val-de-Grâce où les conditions de travail sont sans doute bien meilleures pour le personnel...
Rédigé par: Didier Morisot | le 05/06/2007 à 10:20
Ma tante, presque de mon âge, était infi en psy. Plus exactement, surveillante de nuit. Elle est partie usée cinq ans avant la retraite, et maintenant malgré tout elle a du mal à rester sensée et calme : on sent qu'une frustration datant de beaucoup d'années ressurgit malgré ses efforts en agressivité envers ses proches. Quel gâchis! Là aussi, dans ce domaine particulier où ce n'est pas le corps qui est malade, mais l'esprit, des trésors de domination de soi sont dépensés au service du malade sans espoir de retour. T'en fais pas, Marie, même si tu as parfois un abord bizarre, on t'aime!
Rédigé par: Jean-Claude Cousin (Gotch) | le 05/06/2007 à 11:07
Pénurie d'infirmières peut-être, mais pénurie bien organisée. Citoyen français, je bosse aux USA. Malgrés multes demandes, je ne peux travailler en France car mes diplomes, obtenus hors CEE, n'y sont pas reconnus. Pourtant ces mêmes diplomes ont été reconnu en Grande Bretagne, au Luxembourg, et en Belgique. Nous sommes quelques milliers dans ce même cas. Alors quand on me parle de pénurie, je rigole un peu.
Rédigé par: Andreas Couraud, RN, MSN, NP-C | le 05/06/2007 à 13:49
J'ai l'impression de lire un article canadien... Il y a les mêmes problèmes, les mêmes constats au Canada.
Inscrire les infirmières au patrimoine de l’humanité n'est pas une mauvaise idée dans le fond

Rédigé par: Vincent | le 05/06/2007 à 14:25
Juste pour parler du métier d'infirmière, vu de l'extérieur, donc celui de mon épouse (infirmière française). Elle n'a que 30 ans!!! Je veux juste donner mon point de vue...et j'en aurais des choses à dire...La carrière d'une infirmière est d'environ en moyenne de nos jours 7 ans...la preuve, mon épouse cherche à changer de branche comme elle aime dire. Pourtant elle a la passion du métier ( elle travaille en oncologie..encore pas facile) mais rien à faire, trop de responsabilité. la charge de travaille, les horaires, des internes sans formation et qui font des diagnostics aberrant... Si il y a un problème...ce ne sera pas le diagnostic de médecin...mais les soins prodigués par l'infirmière que l'on jugera, malgré le suivi des procédures. De toute façon les patients maintenant sont considéré comme des clients...VÉRIDIQUE...il faut du fric pour faire tourner l'hôpital. Les salaires complètement désastreux, 1400 euros net, plus de 50 heures par semaine et avec TOUT les week-ends d'un mois travaillé. Et avec cela, vous voulez qu'elles restent motivées. Super.. Ils veulent pas aussi leur donner un pin's pour leur courage!!! Elles ne travaillent pas pour la gloire, loin de là, mais l'Etat se fiche éperdument de leur problème, jusqu'au jour ou elle ne viendront plus du tout travailler..et la pénurie sera là. Dite moi...les infirmières ont le droit AUSSI d'avoir une vie privée aussi. Les médecins, eux, quand ils partent en week end, ont les déranges point.
De toute façon, il n'y a qu'en France que l'on fait des exceptions...des diplomes d'infirmières étrangéres non reconnu alors que dans d'autres pays (GB,LU,B)..aucun souci..bref a force de jouer l'exception Française...ben mon épouse travaille sur Genève maintenant...et pourtant tout n'est pas rose, mais au moins elle a la satisfaction d'être écouté et aussi bien payer..Bref j'en aurais beaucoup à dire, mais la pénurie est là et bien là, et cela est et sera au détriments des patients, hélas.
A ce jour, en tout cas elle ne reviendra pas en France travaillé en tant qu'infirmière et c'est une certitude, car les hôpitaux français ne reconnaissent pas les années travaillées dans un hôpital, autre qu'en France. Donc toute son expérience acquise à l'étranger(environ 5 ans), ne sera jamais reconnu en France.
Rédigé par: Pascal | le 05/06/2007 à 14:31
Mon épouse a 33 ans, elle est infirmière et cassée physiquement pour 1.300e net par mois. Elle vient d'être malade: péricardyte + graves douleurs dans le bras droit:20 jours de congé de maladie et un C4 de son employeur pour "Force majeure" dit-il! Infirmière ... un métier SUPER !!!!
Rédigé par: Vincent | le 05/06/2007 à 15:23
Et j'ajouterai que malgré leur BAC+3, leur diplôme est très mal reconnu quand il s'agit de se recycler et de changer de job, et ce, malgré les innombrables qualités d'adaptation, de gentillesse et de dévouement dont elles font preuve. Et puis, il y a cette tradition: l'infirmière, à la base, était une nonne dévouée à la cause et, nombre d'hôpitaux catholiques ont gardé en eux cette notion de diponibilité absolue envers le grand despot.
Ce qui a comme corollaire que, malgré toutes les causes de sainteté, l'employeur hospitalier catholique est un des pires pour les conditions de travail de ces blouses blanches ... Un métier que je déconseillerai à mes enfants et à toutes mes connaissances, haut et fort, sans complaisance.
Rédigé par: Vincent | le 05/06/2007 à 15:50
infirmière depuis 15 ans, j'ai 34 ans, 3 enfants et un mari très patient. Mon dieu, je me fais l'effet d'un dinosaure dans mon service, les "nouvelles" ne tiennent pas 1 ans, il faut dire que la psy adulte c'est dur quand on est pas formées( disparition du diplome il y en 1995) et nous les "vieille" on rame. J'ai maintenant un bac + 5 (master), et pour quoi faire? tout ce qui interresse mon établissement, ce ne sont pas mes compétences, mais ma présence. les 3 huit, meme pas régulier parfois les trois horaires dans la meme semaine, ne pas pouvoir poser des congés, 40 patients souvent très lourds pour 3 soignant( 2 la nuit), pour le merveilleux salaire de 1700 euros par mois (primes incluses) et pourtant que de satisfactions dans ce métier auprès des patients( clients?) et des collègues médecins qui ont les meme difficultés que nous quoiqu'on en dise
J'y crois encore mais pour combien de temps avant d'etre totalement grillée?
Rédigé par: claire | le 05/06/2007 à 17:26
à la recherche du temps perdu...les 35heures devaient s'accompagner de "moyens modernes d'exploitation" (sic rapport Rochard 99)
de logiciels antagonistes les uns avec les autres, qui ne sont que boites vides à paramétrer à grand renfort d'heures de professionnels avec des montees en charge d'application dignes de la Nasa
de logiciels en centralisations des taches indirectes artisanales et laborieuses...les 35heures ne sont que: faire autant et plus vite
et mieux si c'est pas trop demander!!!!
mais le plus grand handicap est la non conscience politique des soignants, ou peu, coincés dans des contraintes qui ne laissent pas de temps au combat
et osons le dire: impossible de faire descendre les cadres dans la rue à leur cote...le management aspire!!!! et le temps cadre engouffre dans les 35 heures, pas remplacé
qui sait me réciter les ordo de 96, l'aboutissement, et les orientations de la politique de sante à ce jour...vous avez 5 minutes
Rédigé par: PARKER | le 05/06/2007 à 17:51
A l'attention de ceux qui pronent qu'aux USA ou l'Angleterre c'est l'eldorado de l'infirmière! il faudrait se réveiller. Si la pénurie à l'échelle nationale est organisée c'est pour tuer ni plus ni moins cette classe de femmes courageuses qui ont tout donnés d'elle-même dans un système politique encore social. Désormais nous allons sauter à pied joint dans le Sarkomonde, à l'Anglaise, ou le social n'existera que comme un mot devenu tabou, une archive à jeter...et surtout un terme propre au monde des femmes. Le Libéral est uniquement un monde économique et progressiste et n'a que faire d'un monde social et politique. Ce sont eux qui ont crée de toute pièce que les personnes âgées étaient des charges! alors que ce sont nos parents ou grands-parents, notre propre famille! Si cela vous plait tant d'aller à l'étranger courir après des illusions plutôt que de se battre sur une terre attaquée de l'extérieur, par l'ingérence du modèle anglo-saxon, libre à vous. Si vos diplomes sont reconnus en belgique, Angleterre et USA, tant mieux mais...hum, posez-vous aussi la question de savoir pourquoi les 30 autres pays ne le reconnaissent pas. Attention, je ne veux pas entretenir leurs guerres artificielles sur la reconnaissance des diplomes. Mais sans parler de niveau car là n'est pas le sujet, ouvrez-les yeux et mesdames les pro-angloUS et dites moi franchement dans le trou des yeux de quel service de santé vous parlez dans ces contrés ET pour combien de % de population cela concerne.
Vous avez votre réponse, Bien!
Rédigé par: tuxland | le 05/06/2007 à 20:17
IDE depuis 25ans, je suis cassée physiquement et moralement; l'année dernière j'ai entrepris un bilan de compétence pour un CIF de reconversion; le privé dépendant de la FEHAP a décidé de prendre l'unifaf pour gerer la formation professionnelle:résultat des courses 6 à 7ans d'attente!!!à 46ans, en arrêt depuis 4mois, je serais virée avant, alors que mon projet super cohérent, me permettrait de travailler encore 20 en ménageant mon corps.Sarkozy voulait de la réactivité, je suis heureuse de savoir qu'il ne sera plus président quand,enfin, peut etre je pourrais me recycler, à moins que je ne sois en invalidité dans un an ou deux! Je pense que mes arrêts de travail vont revenir plus cher à mon patron que la formation souhaitée.
Pour info les priorités de l'unifaf sont les formations sanitaires et sociales et non pas la reconversion pour des personnes devenues inaptes au travailtrop physique.
Rédigé par: nananax | le 06/06/2007 à 11:40
Je suis infiermier depuis 28 ans je fais partie des dinosaures qui resistent tant bien que mal au systeme qui je le reconnais devient de plus en plus deplorable. Depuis 20 ans les personnels de sante tirent la sonnette d'alarme sur les conditions de travail dans les hopitaux mais surtout sur les conditions d'accueil des patients. Depuis quelques années on assiste au demantellement du service public ou l'acce aux soins pour tous n'existera bientot plus. La nouvelle gouvernance des hopitaux publics est une forme de privatisation deguisée. J'aime ce metier de tout mon coeur, je respecte les patients que je suis amenée à soigner, mais il est vraie que depuis quelques temps je pense à changer de boulot. Nous avons herite du canada le management, les diagnostics infirmiers formidable outil pour la destruction d'un systeme que l'on accuse de tous les mots. Les soignants ne sont plus entendus , c'est une forme de prise de pouvoir de l'administratif sur le medical. De plus en plus nous travaillons dans des conditions qui ne sont pas acceptable pour assurer des soins de qualites aupres des patients, notre responsabilite est sans cesse mise en avant nous le savons, mais les conditions ne sont plus les memes personne ne nous soutient, nous sommes isoles et confrontés à des dilems economiques que nous comprenons, mais qui ne sont pas en accord avec notre deontologie, et nos consciences. Beaucoups d'infirmieres denoncent toutes ces derives mais ne sont pas ecoutés, il n'est plus possible de travailler ainsi, toutes les batailles que nous faisont sont surtout la pour proteger les patients dont nous avons la responsabilites, que ce soit dans le public ou dans le prive, nous sommes tous et toutes issue de la meme corporation celle de defense des patients et de l'acces aux soins pour tous. Je sais que les gens pensent que nous sommes des privilegies qui se plaignent pour rien, mais nous nous inquietons non pas pour nous mais pour les personnes qui auront demain besoin de soins.
Rédigé par: vesa | le 06/06/2007 à 13:40
Diplomée depuis nov 06 j'ai encore une regrad neuf sur la profession et bien sur encore bcp d'illusions.
J'ai commencé par l'interim et j'arret cette semaine car arriver dans un service avec 30 patientes sur le point d'accoucher et se retrouver seule avec 4 mois de dîplome dans les pattes c'est vraiment n'importe quoi sans même un medecin dans le service et même lorsque l'on l'appelle vous dit qu'il ne peut pas être là avant 1heure c'est vraiment flipant, j'ai eu vraiment peur (pour mes patientes, leurs bébés mais aussi pour moi parce que si il c'etait passé quelque chose c'etait tout pour ma pomme).
Je vais quand même donner une touche de rêve pour toutes les personnes qui n'en peuvent plus de leur boulot en france je part travailler debut 2008 en polinésie francaise, le boulot sera toujours le même sauf qu'en sortant au lieu de métro dodo ce sera plage cocotier puis dodo ce que j'imagine plus facil pour le fatigue morale et physique.
Malgré tout ca j'adore mon métier, je ne me vois pas faire autre chose. C'est vraiment le plus beau métier du monde selon moi. Sortir du boulot en se disant que tu as servi a quelque chose n'est ce pas la plus grande satisfaction????
Rédigé par: Noémie | le 06/06/2007 à 14:41
Manque d'infirmières en France? Elles viennent toutes (et tous

ESI 2007-2010
LIVRE POUR CULTURE GENERAL
j'aimerais avoir quel livre avez vous achetez pour la culture general car moi j'avais achetez un livre de chez vuibert mais il etait incomplet donc comme l'année prochaine je retente le concours j'aimerai savoir quel livre achetez
Oui les massons sont bien ! J'ai pris les "guide prépa"... En fet tu as toutes sorte de livre et souvent c'est la meme chose, mais les vuibert on tendance à etre superficiel.. meme pour les annales de bac par exemple, donc je pense que c'est une collection a éviter
IDE depuis le 02/12/2010...
Diplomée de Perray-Vaucluse
Diplomée de Perray-Vaucluse
celestineb a écrit :Oui je trouve aussi le Mega guide concours infirmier de chez Masson tres bien...
Sinon ils viennent aussi de sortir une toute nouvelle edition chez Masson concernant le concours et qui regroupe toutes les epreuves et il a l'air pas mal...
Tout est dit

Par contre, je rajouterais qu'il ya un livre qui s'appelle "mémo prépa ifsi" il y a tout dedans, c'est pour la CG, c'est petit et simple !!
ESI Pontoise : 11 ème / 500 Liste Principale
Promo 2007/2010 (passage en 2è année)
Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient.
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- Liviah
- Forcené
- Messages : 309
- Inscription : 13 déc. 2006 23:32
- Localisation : Somewhere over the Rainbow... et accesoirement à Paris..
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Encore 1 fois MASSON MASSON MASSON j'suis a fond chez eux moi loool bien que j'ai acheté le Méga livre de CG et je l'ai pratiquement pas lu et pourtant j'ai réussi a me débrouiller à l'écrit
Pour les tests psychotechniques toujours chez MASSON ils sont très bien fait pareil les exercices vont crescendo
J'crois que j'vais leur faire une lettre de remerciement tiens
Pour les tests psychotechniques toujours chez MASSON ils sont très bien fait pareil les exercices vont crescendo
J'crois que j'vais leur faire une lettre de remerciement tiens

OoO° ESI 2ème année à Bicetre °OoO