Culture Générale
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Les seniors accros aux somnifères ! 13/07/2007 13:14 (Par Salim A. Bourras)
Les seniors accros aux somnifères !
Au Canada, les personnes âgées deviennent accros aux somnifères prescrits lors de leur séjour à l’hôpital. C’est ce que révèle une nouvelle étude réalisée par l’équipe du docteur Chaim Bell, de l'Institut de recherche en services de santé (IRSS) de Toronto (Canada) et publiée dans le Journal of General Internal Medicine. Selon elle, les somnifères de la classe benzodiazépines, prescrits chez les seniors peuvent entraîner une dépendance s’ils sont utilisés à long terme. Aussi, près de la moitié des personnes âgées à qui on a prescrit un somnifère lors d'un séjour à l'hôpital continuent à le prendre six mois après la fin du traitement.
Ces somnifères, des marques comme Valium et Ativan, peuvent entraîner d’autre effets secondaires à part la dépendance comme la somnolence de jour, des problèmes cognitifs, des blessures dues à des chutes et des accidents de voiture, hypotonie des muscles de la gorge pouvant entraîner une gène de la respiration, dépression respiratoire lorsqu'ils sont administrés par voie intraveineuse et à fortes doses, troubles de la mémoire, confusion, etc [1].
Prés de 400 000 patients ont été hospitalisés en Ontario entre 1992 et 2005 et ont été concernés par l’étude. Aucun d'entre eux ne prenait de benzodiazépines avant d'entrer à l'hôpital, mais 3% en ont reçu durant le séjour et après, pour faciliter la convalescence [2]. Les résultats montraient que, six mois après le congé des patients traités, 50% d’entre ceux ayant reçu des benzodiazépines en sont devenus dépendants et les prenaient de façon régulière. Autres détail important, le risque de dépendance est plus élevé chez les personnes âgées entre 66 et 69 ans contrairement aux personnes de plus de 85 ans. Par ailleurs, le risque est beaucoup plus élevé chez les femmes et les personnes admises aux soins intensifs.
Les benzodiazépines sont une classe de médicaments aux propriétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes. Les benzodiazépines sont souvent utilisées pour soulager à court-terme l'anxiété, l'insomnie sévère ou incapacitante. Elles agissent sur le GABAA, récepteur des GABA dont l'activation tempère l'activité des neurones. Elles sont apparues dans les années 1960 et 1970. Leur utilisation est délicate du fait des risques de dépendance et tolérance. Les benzodiazépines, même en présentent toutes les caractéristiques de produit à dépendance psychique, n'engendrent pas de pathologie organique ou sociale à l'instar par exemple du tabac, de l'alcool ou de l'héroïne [3].
La France détient le record mondial de prescriptions d’anxiolytiques, trois fois plus que les britanniques, ou que les allemands. Les benzodiazépines étant les produits les plus prescrits, elles ont remplacé les barbituriques et les carbamates du fait de leur grande efficacité contre l’anxiété et les troubles du sommeil [4]. Les benzodiazépines sont, par ailleurs détournées de leur usage à des fins toxicomaniaques comme par exemple le flunitrazépam, appelé aussi « drogue du violeur » et qui peut provoquer une amnésie antérograde [5].
Les seniors accros aux somnifères !
Au Canada, les personnes âgées deviennent accros aux somnifères prescrits lors de leur séjour à l’hôpital. C’est ce que révèle une nouvelle étude réalisée par l’équipe du docteur Chaim Bell, de l'Institut de recherche en services de santé (IRSS) de Toronto (Canada) et publiée dans le Journal of General Internal Medicine. Selon elle, les somnifères de la classe benzodiazépines, prescrits chez les seniors peuvent entraîner une dépendance s’ils sont utilisés à long terme. Aussi, près de la moitié des personnes âgées à qui on a prescrit un somnifère lors d'un séjour à l'hôpital continuent à le prendre six mois après la fin du traitement.
Ces somnifères, des marques comme Valium et Ativan, peuvent entraîner d’autre effets secondaires à part la dépendance comme la somnolence de jour, des problèmes cognitifs, des blessures dues à des chutes et des accidents de voiture, hypotonie des muscles de la gorge pouvant entraîner une gène de la respiration, dépression respiratoire lorsqu'ils sont administrés par voie intraveineuse et à fortes doses, troubles de la mémoire, confusion, etc [1].
Prés de 400 000 patients ont été hospitalisés en Ontario entre 1992 et 2005 et ont été concernés par l’étude. Aucun d'entre eux ne prenait de benzodiazépines avant d'entrer à l'hôpital, mais 3% en ont reçu durant le séjour et après, pour faciliter la convalescence [2]. Les résultats montraient que, six mois après le congé des patients traités, 50% d’entre ceux ayant reçu des benzodiazépines en sont devenus dépendants et les prenaient de façon régulière. Autres détail important, le risque de dépendance est plus élevé chez les personnes âgées entre 66 et 69 ans contrairement aux personnes de plus de 85 ans. Par ailleurs, le risque est beaucoup plus élevé chez les femmes et les personnes admises aux soins intensifs.
Les benzodiazépines sont une classe de médicaments aux propriétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes. Les benzodiazépines sont souvent utilisées pour soulager à court-terme l'anxiété, l'insomnie sévère ou incapacitante. Elles agissent sur le GABAA, récepteur des GABA dont l'activation tempère l'activité des neurones. Elles sont apparues dans les années 1960 et 1970. Leur utilisation est délicate du fait des risques de dépendance et tolérance. Les benzodiazépines, même en présentent toutes les caractéristiques de produit à dépendance psychique, n'engendrent pas de pathologie organique ou sociale à l'instar par exemple du tabac, de l'alcool ou de l'héroïne [3].
La France détient le record mondial de prescriptions d’anxiolytiques, trois fois plus que les britanniques, ou que les allemands. Les benzodiazépines étant les produits les plus prescrits, elles ont remplacé les barbituriques et les carbamates du fait de leur grande efficacité contre l’anxiété et les troubles du sommeil [4]. Les benzodiazépines sont, par ailleurs détournées de leur usage à des fins toxicomaniaques comme par exemple le flunitrazépam, appelé aussi « drogue du violeur » et qui peut provoquer une amnésie antérograde [5].
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Henri Mondor, vivement la rentré
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Huit passagers poursuivent un voyageur américain atteint de tuberculose
MONTREAL (PC) - Huit passagers d'un avion ont intenté formellement jeudi une poursuite de 1,4 million $ contre un avocat américain qui a ignoré les mises en garde et inquiété les autorités sanitaires en montant à bord d'un avion alors qu'il se savait atteint d'une puissante forme de tuberculose.
En tout, neuf personnes, incluant deux passagers tchèques et le frère d'un passager canadien, ont déposé la poursuite contre Andrew Speaker, le résidant américain infecté par une forme de tuberculose résistante aux traitements.
M. Speaker avait ignoré les avertissements des autorités sanitaires et s'était embarqué en mai à bord d'un vol de Prague à Montréal.
Dans des documents déposés jeudi à la Cour supérieure du Québec, les passagers canadiens ont décrit les craintes exprimées par leurs proches et les dérangements occasionnés par l'incident dans l'exercice de leur travail.
Un homme de 72 ans affirme qu'il doit maintenant vivre dans une pièce à part, séparé de sa femme, pour éviter toute possibilité de contagion. Ses enfants refusent de le voir et ne laissent pas ses petits-enfants s'en approcher.
Selon l'avocat de l'homme, Anlac Nguyen, ce passager est aujourd'hui atteint de tuberculose, mais il n'est toujours pas clair si son cas est attribuable à sa présence à bord de l'avion.
L'étudiant universitaire Nassim Tabri était assis dans la rangée devant celle d'Andew Speaker sur le vol du 24 mai. Depuis son retour, l'Université Colombia, où il fait une maîtrise en sciences sociales, lui a demandé de rester à la maison. Il a aussi dû annuler un voyage à son pays natal, le Liban.
"Qu'est-ce qui lui est passé par la tête? a déclaré M. Tabri à propos du voyageur contagieux. C'est vraiment imprudent, égoïste et absolument non nécessaire. Il doit être puni pour cela."
Nassim Tabri réclame 142 000 $ en dommages, la plus importante somme parmi les plaignants. Son frère, Rami Tabri, avec qui il habite, s'est joint à la poursuite parce qu'il a peur d'être contaminé.
Le père et partenaire de droit d'Andrew Speaker, Ted Speaker, a affirmé jeudi ne pas avoir entendu parler d'une poursuite et n'a pas commenté davantage.
Dans un message affiché la semaine dernière sur son blog, Andrew Speaker espérait que des nouvelles précisions à propos de son diagnostic - qui est passé de tuberculose résistante aux antibiotiques de façon extensive à tuberculose résistante à plusieurs antibiotiques - calmerait un peu les gens.
"Je ne peux qu'espérer que cette nouvelle aide à calmer les craintes des personnes qui étaient sur le vol avec moi", a-t-il écrit.
Andrew Speaker affirme qu'il ne croyait pas représenter un danger pendant ses déplacements. Il se sentait bien et avait fait du jogging une semaine avant son voyage.
Selon lui, les instructions initiales des autorités sanitaires américaines n'étaient pas claires. Il avait reçu un diagnostic de tuberculose avant son voyage en Europe mais il n'a découvert qu'une fois là-bas que sa maladie résistait à plusieurs médicaments.
La poursuite allègue que M. Speaker a ignoré les instructions des autorités américaines, qui lui ont demandé de se rapporter aux autorités italiennes.
Selon la poursuite, il n'a même pas pris la précaution de porter un masque lors du vol.
Me Nguyen affirme que ses clients devront longtemps vivre avec l'incertitude parce que la tuberculose est particulièrement lente à se manifester chez les personnes qui en sont atteintes.
"Personne ne peut dire qu'ils n'auront pas la tuberculose", a estimé Me Nguyen. "Ils ne le sauront pas maintenant, ni l'an prochain, ni avant plusieurs années. La douleur et la souffrance sont réelles."
Andrew Speaker a été placé en quarantaine à son retour aux Etats-Unis, une première dans ce pays depuis 1963.
MONTREAL (PC) - Huit passagers d'un avion ont intenté formellement jeudi une poursuite de 1,4 million $ contre un avocat américain qui a ignoré les mises en garde et inquiété les autorités sanitaires en montant à bord d'un avion alors qu'il se savait atteint d'une puissante forme de tuberculose.
En tout, neuf personnes, incluant deux passagers tchèques et le frère d'un passager canadien, ont déposé la poursuite contre Andrew Speaker, le résidant américain infecté par une forme de tuberculose résistante aux traitements.
M. Speaker avait ignoré les avertissements des autorités sanitaires et s'était embarqué en mai à bord d'un vol de Prague à Montréal.
Dans des documents déposés jeudi à la Cour supérieure du Québec, les passagers canadiens ont décrit les craintes exprimées par leurs proches et les dérangements occasionnés par l'incident dans l'exercice de leur travail.
Un homme de 72 ans affirme qu'il doit maintenant vivre dans une pièce à part, séparé de sa femme, pour éviter toute possibilité de contagion. Ses enfants refusent de le voir et ne laissent pas ses petits-enfants s'en approcher.
Selon l'avocat de l'homme, Anlac Nguyen, ce passager est aujourd'hui atteint de tuberculose, mais il n'est toujours pas clair si son cas est attribuable à sa présence à bord de l'avion.
L'étudiant universitaire Nassim Tabri était assis dans la rangée devant celle d'Andew Speaker sur le vol du 24 mai. Depuis son retour, l'Université Colombia, où il fait une maîtrise en sciences sociales, lui a demandé de rester à la maison. Il a aussi dû annuler un voyage à son pays natal, le Liban.
"Qu'est-ce qui lui est passé par la tête? a déclaré M. Tabri à propos du voyageur contagieux. C'est vraiment imprudent, égoïste et absolument non nécessaire. Il doit être puni pour cela."
Nassim Tabri réclame 142 000 $ en dommages, la plus importante somme parmi les plaignants. Son frère, Rami Tabri, avec qui il habite, s'est joint à la poursuite parce qu'il a peur d'être contaminé.
Le père et partenaire de droit d'Andrew Speaker, Ted Speaker, a affirmé jeudi ne pas avoir entendu parler d'une poursuite et n'a pas commenté davantage.
Dans un message affiché la semaine dernière sur son blog, Andrew Speaker espérait que des nouvelles précisions à propos de son diagnostic - qui est passé de tuberculose résistante aux antibiotiques de façon extensive à tuberculose résistante à plusieurs antibiotiques - calmerait un peu les gens.
"Je ne peux qu'espérer que cette nouvelle aide à calmer les craintes des personnes qui étaient sur le vol avec moi", a-t-il écrit.
Andrew Speaker affirme qu'il ne croyait pas représenter un danger pendant ses déplacements. Il se sentait bien et avait fait du jogging une semaine avant son voyage.
Selon lui, les instructions initiales des autorités sanitaires américaines n'étaient pas claires. Il avait reçu un diagnostic de tuberculose avant son voyage en Europe mais il n'a découvert qu'une fois là-bas que sa maladie résistait à plusieurs médicaments.
La poursuite allègue que M. Speaker a ignoré les instructions des autorités américaines, qui lui ont demandé de se rapporter aux autorités italiennes.
Selon la poursuite, il n'a même pas pris la précaution de porter un masque lors du vol.
Me Nguyen affirme que ses clients devront longtemps vivre avec l'incertitude parce que la tuberculose est particulièrement lente à se manifester chez les personnes qui en sont atteintes.
"Personne ne peut dire qu'ils n'auront pas la tuberculose", a estimé Me Nguyen. "Ils ne le sauront pas maintenant, ni l'an prochain, ni avant plusieurs années. La douleur et la souffrance sont réelles."
Andrew Speaker a été placé en quarantaine à son retour aux Etats-Unis, une première dans ce pays depuis 1963.
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Côte d'Ivoire: Amélioration de la qualité des soins des PVVIH
12 Juillet 2007
Publié sur le web le 12 Juillet 2007
L'amélioration de la qualité des soins des personnes vivant avec le VIH/Sida PVVIH est une priorité pour le programme franco-ivoirien de recherche sur le VIH/Sida en Côte d'Ivoire (PAC-CI). Le programme a restitué les résultats de deux recherches, lors des journées scientifiques, tenues récemment à l'Institut national de la Santé publique (INSP) d'Adjamé.
Le TRIVACAN Evaluation des stratégies d'interruption de traitement antirétroviraux et le DITRAM Plus (Diminution de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant) sont les deux projets qui ont fait l'objet de recherches. La coordonnatrice du Programme PAC-CI, Sud, le Pr. Thérèse N'Dri Yoman a expliqué que le « TRICAVAN » avait pour but de répondre à la question : « Si l'on interrompt une personne qui est sous traitement ARV depuis plusieurs mois, est ce que cela aggrave la maladie ? ». Pour étudier cette question, 840 volontaires ont été traités et suivis pendant plus de trois ans au service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Treichville, à l'USAC, au CIRBA, au centre de suivi des donneurs du CNTS et au centre du CEPREF de l'Association Arcada à Yopougon-Attié. Certains de ces patients ont suivi le traitement antirétroviral sans jamais l'arrêter.
D'autres l'ont arrêté pendant deux mois tous les six mois. Et d'autres l'ont arrêté quand leur chiffre CD4 était au-dessus de 350, l'ont repris quand leur CD4 descendait en dessous de 250. Les principaux résultats de cette étude sont clairs, selon le Pr Yoman : les interruptions de traitement ont eu tendance à entraîner plus d'inconvénients que de bénéfices. L'augmentation du risque de maladies sévères pour le groupe interruption guidées sur les CD4 et l'augmentation du risque de résistance virologiques avec l'EFV pour le groupe (qui a interrompu le traitement) deux mois tous les six mois.
« Ces stratégies d'interruption programmées ne peuvent dont pas être recommandées en Côte d'Ivoire », a précisé Pr. Thérèse N'Dri Yoman. Avant d'ajouter que l'étude sur le « TRIVACAN » a permis d'augmenter les connaissances des médecins sur de nombreux aspects des traitements antirétroviraux. Quant à la recherche sur le « Ditrame Plus », elle porte sur la diminution de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant.
12 Juillet 2007
Publié sur le web le 12 Juillet 2007
L'amélioration de la qualité des soins des personnes vivant avec le VIH/Sida PVVIH est une priorité pour le programme franco-ivoirien de recherche sur le VIH/Sida en Côte d'Ivoire (PAC-CI). Le programme a restitué les résultats de deux recherches, lors des journées scientifiques, tenues récemment à l'Institut national de la Santé publique (INSP) d'Adjamé.
Le TRIVACAN Evaluation des stratégies d'interruption de traitement antirétroviraux et le DITRAM Plus (Diminution de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant) sont les deux projets qui ont fait l'objet de recherches. La coordonnatrice du Programme PAC-CI, Sud, le Pr. Thérèse N'Dri Yoman a expliqué que le « TRICAVAN » avait pour but de répondre à la question : « Si l'on interrompt une personne qui est sous traitement ARV depuis plusieurs mois, est ce que cela aggrave la maladie ? ». Pour étudier cette question, 840 volontaires ont été traités et suivis pendant plus de trois ans au service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Treichville, à l'USAC, au CIRBA, au centre de suivi des donneurs du CNTS et au centre du CEPREF de l'Association Arcada à Yopougon-Attié. Certains de ces patients ont suivi le traitement antirétroviral sans jamais l'arrêter.
D'autres l'ont arrêté pendant deux mois tous les six mois. Et d'autres l'ont arrêté quand leur chiffre CD4 était au-dessus de 350, l'ont repris quand leur CD4 descendait en dessous de 250. Les principaux résultats de cette étude sont clairs, selon le Pr Yoman : les interruptions de traitement ont eu tendance à entraîner plus d'inconvénients que de bénéfices. L'augmentation du risque de maladies sévères pour le groupe interruption guidées sur les CD4 et l'augmentation du risque de résistance virologiques avec l'EFV pour le groupe (qui a interrompu le traitement) deux mois tous les six mois.
« Ces stratégies d'interruption programmées ne peuvent dont pas être recommandées en Côte d'Ivoire », a précisé Pr. Thérèse N'Dri Yoman. Avant d'ajouter que l'étude sur le « TRIVACAN » a permis d'augmenter les connaissances des médecins sur de nombreux aspects des traitements antirétroviraux. Quant à la recherche sur le « Ditrame Plus », elle porte sur la diminution de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant.
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Salut!
Tu sais moi j' ai fait une prépa cette année j' ai réussi mes concours, mais sincèrment mes cours ne m' ont pas servi beaucoup! Ce n' est pas parce que la prépa n' était pas bien, mais parce que les sujets qui peuvent tomber sont tellement vastes!
Moi je te conseille de plancher surtout sur quelques loies sanitaires et sociales car çà fait toujours bien dans une copie (exemple tout bête: retient une ou deux dates par thème _ Handicaps: 1993 (égalité des chances avec les personnes valides ), 1997( non discrimmination envers les personnes handicappées )...
Ensuite apprends quelques définitions clés ( savoir définir handicap, maltraitance, solidarité, greffe, euthanasie, soins palliatifs, douleur, souffrance) bref...
Puis fait attention à la syntaxe qui peut t' enlever des points bêtement ( orthographe, tournure des phrases, registre assez soutenu...), utilise des connecteurs logiques car ils aiment biens ( premièrement, puis, d' autre part, par suite, de plus, en conclusion...)
N' oublies pas de faire un plan (même si sur 15 ou 20 lignes c' est pas toujours évident ! ), pour lequel tu reviens à la ligne pour chaque partie
1) Introduction: définir le thème du sujet, annoncer le plan
2) plan avec 4 ou 5 idées, cela dépend de ton sujet
3) conclusion: petit résumé avec une ouverture si tu peux
Enfin, tiens toi bien au courant de l' actualité sanitaire et sociale ( mon prof nous conseillait de lire le Monde!)
Voilà, si tu as des questions...
Bonnes chances
Tu sais moi j' ai fait une prépa cette année j' ai réussi mes concours, mais sincèrment mes cours ne m' ont pas servi beaucoup! Ce n' est pas parce que la prépa n' était pas bien, mais parce que les sujets qui peuvent tomber sont tellement vastes!
Moi je te conseille de plancher surtout sur quelques loies sanitaires et sociales car çà fait toujours bien dans une copie (exemple tout bête: retient une ou deux dates par thème _ Handicaps: 1993 (égalité des chances avec les personnes valides ), 1997( non discrimmination envers les personnes handicappées )...
Ensuite apprends quelques définitions clés ( savoir définir handicap, maltraitance, solidarité, greffe, euthanasie, soins palliatifs, douleur, souffrance) bref...
Puis fait attention à la syntaxe qui peut t' enlever des points bêtement ( orthographe, tournure des phrases, registre assez soutenu...), utilise des connecteurs logiques car ils aiment biens ( premièrement, puis, d' autre part, par suite, de plus, en conclusion...)
N' oublies pas de faire un plan (même si sur 15 ou 20 lignes c' est pas toujours évident ! ), pour lequel tu reviens à la ligne pour chaque partie
1) Introduction: définir le thème du sujet, annoncer le plan
2) plan avec 4 ou 5 idées, cela dépend de ton sujet
3) conclusion: petit résumé avec une ouverture si tu peux
Enfin, tiens toi bien au courant de l' actualité sanitaire et sociale ( mon prof nous conseillait de lire le Monde!)
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UNION EUROPENNE
La visite de Cécilia Sarkozy
aux infirmières bulgares agace Bruxelles
NOUVELOBS.COM | 13.07.2007 | 20:00
60 réactions
L'UE n'avait pas été informée à l'avance de la visite, jeudi, en Libye, de l'épouse du président français, qui a rencontré les cinq infirmières bulgares condamnées. Des diplomates ne cachent pas leur agacement.
Cécilia Sarkozy (Sipa)
L'Union européenne (UE) n'avait pas été informée à l'avance de la visite, jeudi, en Libye, de l'épouse de Nicolas Sarkozy, qui a rencontré les cinq infirmières bulgares condamnées, apprend-on vendredi 13 juillet de source européenne à Bruxelles. Ces infirmières ont été accusées d'avoir inoculé à des centaines d'enfants le virus du sida.
Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.
Travail de la commissaire européenne
"Nous avons seulement appris cette visite de Cécilia Sarkozy en recevant un appel téléphonique de Libye disant qu'elle était sur place", a-t-on précisé de source européenne. Cette source rappelle également que la Grande-Bretagne avait été, elle, largement associée aux longues discussions sur ce dossier.
La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, s'est rendue deux fois en Libye pour rencontrer les infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés, offrir à Tripoli une aide dans le domaine médical et s'entretenir avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Isolement de Sarkozy
Ce n'est pas la première fois que le nouveau président français, élu il y a deux mois, fait cavalier seul sans informer ses partenaires européens de ses initiatives diplomatiques.
Le mois dernier, il a ainsi proposé unilatéralement lors du sommet du G8 en Allemagne un délai de six mois avant de se prononcer sur le statut futur de la province sécessionniste serbe du Kosovo, un dossier actuellement en pleine négociation à l'Onu.
La visite de Cécilia Sarkozy
aux infirmières bulgares agace Bruxelles
NOUVELOBS.COM | 13.07.2007 | 20:00
60 réactions
L'UE n'avait pas été informée à l'avance de la visite, jeudi, en Libye, de l'épouse du président français, qui a rencontré les cinq infirmières bulgares condamnées. Des diplomates ne cachent pas leur agacement.
Cécilia Sarkozy (Sipa)
L'Union européenne (UE) n'avait pas été informée à l'avance de la visite, jeudi, en Libye, de l'épouse de Nicolas Sarkozy, qui a rencontré les cinq infirmières bulgares condamnées, apprend-on vendredi 13 juillet de source européenne à Bruxelles. Ces infirmières ont été accusées d'avoir inoculé à des centaines d'enfants le virus du sida.
Parlant sous couvert de l'anonymat, des responsables européens n'ont pas caché leur agacement face à ce que certains considèrent comme une tentative du vibrionnant président français de tirer la couverture à lui, à la dernière minute, dans l'éventualité d'un règlement de cette crise à laquelle l'UE travaille depuis des années.
Travail de la commissaire européenne
"Nous avons seulement appris cette visite de Cécilia Sarkozy en recevant un appel téléphonique de Libye disant qu'elle était sur place", a-t-on précisé de source européenne. Cette source rappelle également que la Grande-Bretagne avait été, elle, largement associée aux longues discussions sur ce dossier.
La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, s'est rendue deux fois en Libye pour rencontrer les infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés, offrir à Tripoli une aide dans le domaine médical et s'entretenir avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Isolement de Sarkozy
Ce n'est pas la première fois que le nouveau président français, élu il y a deux mois, fait cavalier seul sans informer ses partenaires européens de ses initiatives diplomatiques.
Le mois dernier, il a ainsi proposé unilatéralement lors du sommet du G8 en Allemagne un délai de six mois avant de se prononcer sur le statut futur de la province sécessionniste serbe du Kosovo, un dossier actuellement en pleine négociation à l'Onu.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Par ÉRIC FAVEREAU - QUOTIDIEN : vendredi 13 juillet 2007
Pour éradiquer la bilharziose, infection due à un ver, des millions d’Egyptiens ont été piqués à la chaîne dans les années 60-80. Aujourd’hui, 20 % de la population est atteinte de l’hépatite C. La plus grande contamination au monde.
Ils sont une petite dizaine dans un des pavillons de l’hôpital dit des fièvres, au Caire. Ils ne disent pas un mot. Visages de malades, peu de bruit, peu de monde. C’est là que sont regroupés les patients atteints d’hépatite C : les hommes d’un côté, les femmes ailleurs.
Ils sont pauvres - nous sommes dans un hôpital public -, et la fin du jour s’épuise. Savent-ils, ces patients anonymes, qu’ils sont au cœur d’une situation sans pareille ? Savent-ils qu’ils représentent la minuscule partie émergée d’un gigantesque problème de santé publique, comme l’histoire des maladies infectieuses en a rarement connu ? Savent-ils qu’ils sont, tous ou presque, victimes d’une pharaonique erreur médicale ? Elle tient en un chiffre : avec 15 millions de malades (soit près de 1 Egyptien sur 5), l’épidémie d’hépatite C bat, dans ce pays, tous les records du monde. Chez les plus de 40 ans, 1 habitant sur 2 est même touché dans certaines régions.
Cette infection n’est pas un secret. Mais elle est restée confidentielle, affleurant à peine dans la sphère publique, juste connue de quelques cercles de spécialistes. Elle s’inscrit intimement dans l’histoire du pays, car en Egypte, on a toujours eu mal. au foie. De tout temps. Selon les époques, on a accusé l’eau, l’air, la pollution. Mais aussi de méchants parasites. Dans les années 60, en pleine euphorie nassérienne, la bilharziose est endémique dans les régions du delta du Nil et de haute Egypte. Due à un ver, hébergé par des mollusques d’eau douce, elle s’attrape en se baignant. Le ver s’insinue sous la peau et provoque des maladies graves qui frappent en particulier le foie.
«L’Egypte avait alors un système de santé publique plutôt performant, raconte Arnaud Fontanet, responsable de l’unité épidémiologie et maladie émergentes à l’Institut Pasteur. Et au début des années 70, il y avait un traitement à base de tartrate émétique.» Certes, ce traitement à base d’antimoine n’est pas simple : il faut faire des injections intraveineuses toutes les seize semaines. Mais l’Egypte de Nasser voit le bonheur du pays en grand. Non sans courage, les autorités décident de mettre le paquet pour éradiquer la bilharziose. Elles lancent des campagnes massives d’injection. Les récits de l’époque sont saisissants. Dans les villages au bord du Nil, on décrit des enfants qui font la queue, près d’une table où des aiguilles trempent dans une bassine. On pique à la chaîne. A peine quelques secondes, et au suivant. A partir des années 60 et jusqu’au milieu des années 80, ce sont 7 millions d’Egyptiens qui vont ainsi recevoir ce traitement. Résultat ? Un très beau succès sur le moment, car la prévalence de la bilharziose s’est effondrée. Mais dans les années 90, commencent à surgir des problèmes et des questions.
Chercheurs désemparés
Jusqu’à la fin des années 80, le virus de l’hépatite C (VHC) est inconnu, en Egypte comme ailleurs. On parle alors de l’hépatite A, souvent bénigne et due à la consommation de fruits et de légumes mal lavés. Il y a aussi l’hépatite B, baptisée «l’hépatite du baiser», car souvent liée aux premiers contacts sexuels. Mais les chercheurs sont désemparés, car ils notent l’existence d’autres hépatites. Faute de les identifier, ils les cataloguent «non A-non B». En 1989, le nouveau virus, enfin identifié, est baptisé de la lettre C. «Il y a un troisième virus que l’on a découvert récemment. Malheureusement, ce virus est très répandu chez nous, et surtout dans les zones rurales», relève, en 1991, un des grands spécialistes du pays, le professeur Abd al-Fattah, lors d’une conférence. Un autre se montre plus préoccupé: «Il est possible que l’hépatite C soit responsable de 70 % des atteintes du foie. Il faudrait faire une étude épidémiologique à l’échelle nationale.» Et lorsqu’en 1994 le professeur Abd al-Gahaffar déclare, lors d’un colloque en Arabie Saoudite, que «40 % à 60 % des Egyptiens sont atteints des hépatites B et C», ses propos ont un retentissement énorme, mais nul ne s’interroge sur les raisons du mal.
En 2000, un article paraît dans la revue médicale The Lancet qui dissèque le lien direct entre cette nouvelle catastrophe sanitaire et la campagne contre la bilharziose, déjà vieille de vingt ans. L’étude démontre «que l’utilisation de seringues réutilisables et d’aiguilles usagées a largement contribué à la contamination des habitants». Avec des collègues de la faculté de médecine du Caire, Christina Frank, une doctorante de l’université du Maryland, décortique des statistiques sur l’incidence du VHC dans quatre différentes régions d’Egypte, plus ou moins touchées par le ver parasite. Leur verdict est clair : «Il y a une association significative entre le degré d’exposition au traitement et le taux d’anticorps anti-VHC présents chez les individus testés.» En conclusion, «l’administration de tartrate émétique par voie intraveineuse a joué un rôle majeur dans la propagation du VHC en Egypte. Ceci a conduit à la formation d’un important réservoir de malades infectés parmi la population adulte qui explique la forte prévalence du VHC, et donc des risques de transmission élevés».
Un virus traître
L’Egypte est donc malade. Et à nouveau malade du foie. Ailleurs, les recherches avancent. Mais cette nouvelle hépatite est d’autant plus complexe que son incubation est extrêmement longue. Le VHC est un virus traître, dont on peut aussi bien guérir que mourir. Les voies de transmission ? Des doutes subsistent. Le virus se transmet surtout par le sang, très peu par voies sexuelles, et il y a quelques cas de contamination materno-fœtale, c’est-à-dire de la mère à l’enfant. Entre 20 % et 30 % des personnes infectées arrivent à se débarrasser naturellement du virus en quelques mois. Les autres deviennent porteurs chroniques, et une grande majorité d’entre eux développe une infection chronique, lente, qui abîme le foie et dégénère, des années plus tard, en cirrhose, voire en cancer.
Dans les pays riches, à la fin des années 90, des traitements arrivent, au départ à base d’interféron. Puis ils deviennent plus sophistiqués, sous forme de bithérapie - de l’interféron pégylé associé à un antiviral, la ribavirine. Un traitement long, pénible et cher. Il provoque de lourds effets secondaires, mais au bout d’un an, la plupart des patients traités guérissent. Dans les pays occidentaux, l’épidémie est donc sous contrôle.
Retour en Egypte. Non seulement le pays a la plus grande épidémie du monde, mais de nombreux indices montrent qu’elle progresse. De nouvelles études - menées en collaboration par des équipes égyptiennes et des épidémiologistes de l’Institut Pasteur, et financées en partie par l’Agence française de recherche sur le sida et les hépatites virales - ont été rendues publiques lors d’un colloque qui s’est tenu en juin au Caire. Dans un village du delta du Nil, un dépistage a été ainsi réalisé sur les 4 720 habitants, dont les plus âgés avaient bénéficié du traitement contre la bilharziose dans les années 60. «Or, explique son auteur principal, Arnaud Fontanet, de l’Institut Pasteur, on note clairement la persistance de l’infection dans le village.» Aucun facteur de risque n’a pu être identifié chez les enfants et pourtant, «il y a une tendance prononcée au regroupement intrafamilial des infections».
La découverte rend les chercheurs perplexes : des contaminations se sont manifestement produites au sein des familles, sans qu’on ait pu identifier, à ce jour, le mode de transmission du virus.
Taux de mortalité triplé
S’y ajoutent des risques qui sont, eux, bien connus, notamment liés à la transfusion, comme le rappelle douloureusement ce témoignage recueilli par Saadi Raidi (1) : «Mon fils a subi une opération chirurgicale. Il avait besoin de sang. On m’a demandé si un membre de la famille pouvait donner du sang. C’était urgent, j’ai dit : Moi, je le ferai, je suis son père. Quelque temps plus tard, j’ai appris que mon fils avait cette maudite maladie ; j’ai cherché ; j’ai voulu savoir comment mon fils avait eu ça. Je n’ai pas trouvé. Un jour, j’ai raconté au médecin que j’avais donné du sang à mon fils. Il m’a demandé de faire des analyses, et c’est là que j’ai découvert que j’avais ce virus et que c’était moi qui l’avais donné à mon propre fils. Depuis, je déprime, j’essaie tout pour sauver mon fils.»
Aujourd’hui, c’est-à-dire vingt à quarante ans après les traitements de masse, les adultes infectés commencent à développer la maladie. Près de 18 000 Egyptiens meurent chaque année de l’hépatite C. Et, à défaut de traitement, le taux de mortalité risque d’être multiplié par trois. Que faire ? Le coût est un frein puissant au traitement. En Europe, son prix tourne autour de 30 000 euros. Des discussions récentes entre les labos (Sherring Plough et Roche) et les autorités égyptiennes ont permis d’abaisser les tarifs autour de 3 000 euros. C’est encore énorme. «Nous avons lancé avec nos collègues égyptiens de nouveaux essais, en traitant beaucoup plus tôt, quelques mois après l’infection, lors de la phase aiguë. Les traitements sont plus simples et surtout beaucoup moins longs, quatre à six mois au lieu d’un an. Cela donne de très bons résultats», note Arnaud Fontanet. Encore faut-il avoir les moyens et les équipes pour mener ces tentatives à bien.
Dans le cas du sida, mais aussi de la tuberculose ou du paludisme, seule une forte mobilisation internationale a permis de ralentir l’épidémie, et de contraindre les labos à baisser les prix, voire à produire des génériques. Mais qui est prêt, aujourd’hui, à investir plusieurs centaines de millions d’euros pour combattre l’hépatite en Egypte ?
(1) Dans un article publié par le Centre d’études et de documentation juridiques du Caire : Scandales et mise en place d’une politique de prévention.

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LittleEmbryon a écrit ::fleche: Lancement d'une étude sur un "bouclier sanitaire"
Le Monde - 10.07.07 | 21h53
PARIS (Reuters) - Le gouvernement a confié une mission à deux experts sur les conditions de mise en oeuvre d'"un bouclier sanitaire" visant à réduire le déficit de l'assurance maladie et dont les premiers éléments de conclusion sont attendus fin août.[...]
hdenise a écrit :bouclier sanitaire
PARIS (Reuters) - Le gouvernement a confié une mission à deux experts sur les conditions de mise en oeuvre d'"un bouclier sanitaire"
visant à réduire le déficit de l'assurance maladie et dont les premiers éléments de conclusion sont attendus fin août.[...]
LittleEmbryon a écrit ::fleche: BCG : vers une suspension de la vaccination obligatoire
Le Figaro.fr - MARC MENNESSIER. Publié le 11 juillet 2007
Le vaccin contre cette maladie infectieuse qui touche neuf personnes sur 100 000 en France ne sera prescrit qu'aux sujets à risque. [...]
hdenise a écrit :BCG : vers une suspension de la vaccination obligatoire
MARC MENNESSIER.
Publié le 11 juillet 2007
Le vaccin contre cette maladie infectieuse qui touche neuf personnes sur 100 000 en France ne sera prescrit qu'aux sujets à risque.[...]
LittleEmbryon a écrit ::fleche: Cancer du col de l'utérus : le vaccin remboursé
Le Figaro.fr - MARTINE PEREZ. Publié le 12 juillet 2007
Ce vaccin destiné aux jeunes filles n'empêche pas la poursuite du dépistage par frottis. Par ailleurs, un plan de gestion des risques a été mis en place.[...]
hdenise a écrit :Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus remboursé
NOUVELOBS.COM | 11.07.2007 | 13:26
Le Gardasil, plus particulièrement destiné aux adolescentes et pré-adolescentes, sera remboursé à hauteur de 65% par la Sécurité sociale, selon un arrêté publié au Journal Officiel mercredi.[...]





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LCI.fr - D.H. (avec agence) - le 13/07/2007 - 21h58
- La fillette de 3 ans, disparue jeudi, était en périphérie de Bordeaux, chez une connaissance de Sophie, la jeune baby-sitter "en difficulté".
- Toutes deux seraient en bonne santé.
On ignore encore s'il s'agit d'une tentative d'enlèvement. La fillette de 3 ans et la jeune fille de 17 ans, qui en avait la garde, portées disparues depuis jeudi après-midi à Bordeaux, ont été retrouvées vendredi soir, vers 21h. Toutes deux seraient "a priori dans un bon état de santé", selon une source proche de l'enquête "mais cela doit encore être confirmé par des examens médicaux". Alyssa a été retrouvée dans un appartement situé à Bordeaux, dans un quartier périphérique au nord de la ville, chez une connaissance de Sophie, la jeune fille à qui ses parents l'avaient confiée jeudi après-midi. Avant d'être vues par un médecin, elles se trouvaient vendredi soir "dans les locaux de la sûreté départementale à l'hôtel de police de Bordeaux", a affirmé une source policière.
Elle avait disparu la veille à 15h avec sa baby-sitter. Les parents de la fillette, sans emploi, l'avaient confiée jeudi après-midi à Sophie, "une relation de la famille qui l'avait déjà gardée dans le passé". S'inquiétant de ne pas avoir de nouvelles dans la soirée de jeudi, la famille, qui habite dans le quartier Saint-Michel, dans le centre historique de Bordeaux, avait effectué elle-même des recherches. Le père et la mère d'Alyssa, agés de 29 et 26 ans et ayant deux autres enfants "un peu plus vieux que la fillette", avaient fini par se présenter au commissariat central vendredi à une heure du matin.
Le parquet de Bordeaux avait lancé un appel à témoins pour "disparitions inquiétantes" de deux mineures, estimant que la "fillette était en situation de danger", Sophie étant qualifiée "d'enfant en difficulté et qui n'a pas de domicile fixe pour l'instant". L'enquête était donc bien centrée autour de la jeune fille qui a connu récemment "quelques difficultés, notamment scolaires". Selon une source proche du dossier, Sophie avait "séjourné plusieurs mois dans un foyer d'accueil dans la région de Libourne" d'où elle aurait fait plusieurs fugues.

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Cherche des fiches pour la culture générale
Coucou,
Voilà moi j'ai un peu de mal au niveau de la culture générale surtout au niveau de la syntaxe g du mal à reformuler ce que j'ai en tête et c'est bête car ça me fait perdre des points.
Là cette année, je repasse les concours au printemps 2008 et je voudrais savoir si des personnes qui ont eu leur concours pourrez me donner ou envoyer vos fiches pour m'aider ça serait sympa.
Merci
Voilà moi j'ai un peu de mal au niveau de la culture générale surtout au niveau de la syntaxe g du mal à reformuler ce que j'ai en tête et c'est bête car ça me fait perdre des points.
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Destination Santé - 12 juillet 2007 - 14:04

Retenez bien ces chiffres : 2340 que vous devrez lire deux, trois, quatre, zéro. Ils correspondent aux différents seuils de consommation d’alcool considérés comme à moindre risque pour la santé. A partir du mois d’août, ils apparaîtront sur toutes les publicités en faveur de boissons alcoolisées ou alcooliques. Mais pas sur les bouteilles...
Cette nouvelle « règle » est en fait une initiative des alcooliers, qui s’engagent ainsi dans une responsabilisation des consommateurs. Leur objectif est de relayer « de manière permanente et visible » le message des pouvoirs publics et des organisations de santé publique sur les seuils de consommation d’alcool à ne pas dépasser.
Soit pas plus de 2 unités d’alcool par jour pour les femmes, 3 pour les hommes, 4 dans le cadre de consommations occasionnelles et festives, et 0 au moins un jour par semaine. Ces seuils ont été définis par l’Organisation mondiale de la Santé en 1980. Le logo www.2340.fr qui accompagnera toutes les publicités, renverra également vers un site internet d’information.
En revanche, aucune bouteille ne portera ce logo… Cette abstention est dénoncée par le Dr Alain Rigaud, président de l’Association nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA). « Il y a une bonne idée dans leur campagne, mais on peut déplorer que pour connaître les risques liés à la consommation d’alcool, il faille se rendre sur un site internet. Il serait souhaitable de mentionner les seuils à ne pas dépasser sur l’ensemble des bouteilles. C’est comme pour les limitations de vitesse en voiture, on ne se connecte pas sur Internet pour les connaître, les panneaux sont sur le bord de la route »…

Dernière modification par LittleFoetus le 15 juil. 2007 00:13, modifié 1 fois.
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Un gendarme «dépressif» abat un gradé, ses enfants, et se tue
Sarkozy et MAM se sont rendus à Malakoff, où se sont déroulés les faits.
«U n conflit d’ordre individuel» serait à l’origine de la tuerie perpétrée vendredi au fort de Vanves à Malakoff (Hauts-de-Seine), où un gendarme de 43 ans a tué son supérieur hiérarchique, un adjudant, également 43 ans, et deux de ses enfants avant de se suicider.
Le meurtrier, gendarme à l’escadron mobile de Malakoff, est décrit comme «dépressif» par la direction de la gendarmerie. Il faisait l’objet d’un «suivi psychologique» connu de ses supérieurs qui lui avaient retiré son arme de service en septembre 2006 et l’avait affecté à la gestion des espaces verts. Vendredi, il aurait utilisé une arme personnelle, un revolver, selon une source de l’enquête . Le conflit entre le gendarme et son supérieur décédé était également connu de leurs pairs mais «tout paraissait avoir été réglé récemment», a indiqué le général Gérard Rémy, commandant de la région gendarmerie Ile-de-France au cours d’une conférence de presse. Interrogée pour savoir si cette tuerie était révélatrice d’un éventuel malaise dans la gendarmerie, la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a estimé que «non». «Je crois qu’il s’agit de choses beaucoup plus personnelles», a-t-elle avancé. La piste sentimentale ne serait pas exclue.
Les faits se sont produits vers 12 h 15 dans le hall de l’immeuble où habitaient le gendarme meurtrier et l’adjudant. Il aurait tiré un premier coup de feu dans le hall de l’escalier sur son supérieur «qui est mort sur le coup». L’homme est ensuite monté à l’étage, et a ouvert le feu sur ses jumeaux, un garçon et une fille de onze ans avant de se donner la mort toujours avec son revolver. Les corps du père et des enfants ont été retrouvés dans l’entrebâillement de la porte de leur appartement, a indiqué le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye. «A ma connaissance, il y a eu des témoins du drame, au moins auditifs», a dit le général Rémy. Lors des faits, la compagne du meurtrier et mère des enfant était à son travail.
L’auteur des coups de feu était gendarme mobile depuis vingt-cinq ans. Il avait servi Outre-Mer et à l’étranger dans le cadre d’opérations extérieures. Il était affecté à Malakoff depuis 1996 où est stationné l’escadron 42/1. Il était père de trois enfants, le troisième étant né d’un premier mariage. Une cinquantaine de familles de gendarmes sont logées dans l’enceinte du fort de Vanves à Malakoff. Les militaires de l’escadron 42/1 ne sont pas affectés aux mission de maintien de l’ordre. Ils sont principalement chargés de la garde des édifices publics dans Paris.
Outre Michèle Alliot-Marie, le président Nicolas Sarkozy, accompagné du ministre de la Défense Hervé Morin, s’est rendu vendredi à Malakoff. La section de Recherches (SR) de la gendarmerie de Versailles a été chargée de l’enquête.
Sarkozy et MAM se sont rendus à Malakoff, où se sont déroulés les faits.
«U n conflit d’ordre individuel» serait à l’origine de la tuerie perpétrée vendredi au fort de Vanves à Malakoff (Hauts-de-Seine), où un gendarme de 43 ans a tué son supérieur hiérarchique, un adjudant, également 43 ans, et deux de ses enfants avant de se suicider.
Le meurtrier, gendarme à l’escadron mobile de Malakoff, est décrit comme «dépressif» par la direction de la gendarmerie. Il faisait l’objet d’un «suivi psychologique» connu de ses supérieurs qui lui avaient retiré son arme de service en septembre 2006 et l’avait affecté à la gestion des espaces verts. Vendredi, il aurait utilisé une arme personnelle, un revolver, selon une source de l’enquête . Le conflit entre le gendarme et son supérieur décédé était également connu de leurs pairs mais «tout paraissait avoir été réglé récemment», a indiqué le général Gérard Rémy, commandant de la région gendarmerie Ile-de-France au cours d’une conférence de presse. Interrogée pour savoir si cette tuerie était révélatrice d’un éventuel malaise dans la gendarmerie, la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a estimé que «non». «Je crois qu’il s’agit de choses beaucoup plus personnelles», a-t-elle avancé. La piste sentimentale ne serait pas exclue.
Les faits se sont produits vers 12 h 15 dans le hall de l’immeuble où habitaient le gendarme meurtrier et l’adjudant. Il aurait tiré un premier coup de feu dans le hall de l’escalier sur son supérieur «qui est mort sur le coup». L’homme est ensuite monté à l’étage, et a ouvert le feu sur ses jumeaux, un garçon et une fille de onze ans avant de se donner la mort toujours avec son revolver. Les corps du père et des enfants ont été retrouvés dans l’entrebâillement de la porte de leur appartement, a indiqué le procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye. «A ma connaissance, il y a eu des témoins du drame, au moins auditifs», a dit le général Rémy. Lors des faits, la compagne du meurtrier et mère des enfant était à son travail.
L’auteur des coups de feu était gendarme mobile depuis vingt-cinq ans. Il avait servi Outre-Mer et à l’étranger dans le cadre d’opérations extérieures. Il était affecté à Malakoff depuis 1996 où est stationné l’escadron 42/1. Il était père de trois enfants, le troisième étant né d’un premier mariage. Une cinquantaine de familles de gendarmes sont logées dans l’enceinte du fort de Vanves à Malakoff. Les militaires de l’escadron 42/1 ne sont pas affectés aux mission de maintien de l’ordre. Ils sont principalement chargés de la garde des édifices publics dans Paris.
Outre Michèle Alliot-Marie, le président Nicolas Sarkozy, accompagné du ministre de la Défense Hervé Morin, s’est rendu vendredi à Malakoff. La section de Recherches (SR) de la gendarmerie de Versailles a été chargée de l’enquête.
Infirmière aux urgences 

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Par Rédaction Choc.fr, vendredi 13 juillet 2007 à 11:27
Après les crédits conso, voilà les crédits santé! Fin juin, l’assureur Swiss Life a lancé le premier crédit santé appelé "Swiss Crédit santé", en partenariat avec l’organisme de crédit Sofinco.
Le taux d’intérêt de ce fabuleux crédit renouvelable ? 5.9%, avec des mensualités de 20 euros par tranche de 500 euros empruntés. Et depuis son lancement, on ne compte plus ces "nouveaux crédits". AG2R et son "Flexeo Santé" vise les séniors, alors que Cetelem et son "Santé Bien être" vise les soins dentaires, optiques et esthétiques, et peut atteindre la somme astronomique de 40.000 euros.
Les associations de consommateurs crient à une "marchandisation" de la santé, remettant en cause les fondements de la sécurité sociale. Chez les assureurs santé, on s’en défend : "L’objectif n’est pas d’endetter nos clients, mais qu’ils puissent se soigner sans attendre", assure le chef de projet de Swiss Life.
Certains soins, tels que les soins dentaires ou les prothèses auditives restent effectivement excessivement chers. Pourtant, pour Le CISS (Association nationale des associations de santé), le problème "n’est pas que les assureurs ou les banques proposent ce genre de crédits", mais que "les restes à charge ne font qu’augmenter, même pour les gens qui ont des mutuelles".
Le surendettement, phénomène bien présent en France, n’avait toutefois peut-être pas besoin d’une tentation supplémentaire.
Audrey Kucinskas

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Rhones-AlpesSanté.com - Catherine Foulsham - 13/07/2007
Un accident grave de radiothérapie, une prise de conscience de la part des professionnels de l'importance de déclarer les événements même mineurs, la mise en œuvre d'une échelle de gravité... en Rhône-Alpes, le bilan de l'année 2006 en matière de sûreté nucléaire est « assez satisfaisant », selon l'Autorité de sûreté nucléaire.
L'Autorité de sûreté nucléaire surveille tout. Les centrales nucléaires, naturellement, mais aussi les installations nucléaires industrielles ou de recherche tout comme les activités médicales, de recherche et industrielles non spécifiquement nucléaires. Ces activités, regroupées sous le terme générique de «nucléaire de proximité» englobent entre autres les services de radiothérapies, de curiethérapie et de médecine nucléaire, les scanners ou encore la radiologie classique (dentistes, services d'urgence, cabinet de radiologie)...
Particulièrement denses en Rhône-Alpes, ces activités et leurs conditions d'exercice font l'objet d'une surveillance toute particulière de l'ASN. Attention motivée par les récents événements graves en radiothérapie survenus à Epinal, Toulouse ou Lyon l'an passé.
Des événements marquants
En Rhône-Alpes, l'année 2006 a été marquée par un accident de radiothérapie aux Hospices civils de Lyon et une erreur d'identification de patient à Saint-Etienne.
A Lyon, l'événement qui s'est soldé par la mort de la patiente, était lié à une erreur de communication entre les intervenant lors du réglage de l'appareil de radiothérapie. Un accident caractéristique des défaillances humaines et organisationnelles à l'origine de la plupart des accidents de radiothérapie survenus récemment.
Conséquence : l'ASN demande aux centres de radiothérapie d'améliorer leur organisation et en 2007, tous les services de la région (soit 16 services) seront inspectés.
Augmentation des déclarations d'incidents
L'ASN a également constaté une augmentation du nombre des déclarations d'incidents par les professionnels. Augmentation qui n'a rien d'alarmante et qui est même jugée tout à fait « positive » par l'ASN.
En effet, tout incident survenant dans un service de radiothérapie doit obligatoirement être déclaré. Cela explique en partie, l'impression actuelle d'une augmentation de ces incidents.
«La déclaration de tous les incidents, même mineurs, est un comportement responsable qui dénote une volonté de transparence et de progrès de la part des praticiens», analyse Charles-Antoine Louët, chef de la division de Lyon.
Pénurie de radiophysiciens
Enfin, l'ASN a mené une enquête sur les effectifs des radiophysiciens dans les centres de radiothérapie. Résultat, en Rhône-Alpes comme ailleurs, la radiothérapie manque de moyens humains.
En Rhône-Alpes, où il n'existe pas «de zone désertique en ce qui concerne la couverture en équipement de radiothérapie, le déficit en personnel est plus important que celui observé au plan national», note l'Agence régionale d'hospitalisation.
- Près de 2/3 des centres ne disposent pas suffisamment de radiothérapeutes (contre 1/3 au plan national).
- La quasi totalité des centres ont un déficit de radiophysiciens (contre 1 sur 2 au plan national).
Mise en place d'une échelle de gravité
L'augmentation du nombre de déclarations d'événements de radioprotection affectant des patients traités par radiothérapie a incité l'ASN à mettre en place un outil permettant de faciliter la perception de leur gravité.
Conçue en collaboration avec la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) cette échelle de gravité permet de classer les événements de radioprotection affectant des patients traités par radiothérapie selon 8 niveaux :
- Les niveaux supérieurs (4 à 7) correspondent aux événements qualifiés « d'accidents » ;
- Les niveaux inférieurs (1 à 3) correspondent aux événements qualifiés « d'incidents » ;
- Les événements sans aucune conséquence dosimétrique pour le patient sont classés au niveau 0 et qualifiés « d'écarts ».
Selon cette échelle, l'accident survenu à Lyon Sud est classé 5 et celui d'Epinal 6 (voir pdf joint).
Cette échelle est applicable à compter du 5 juillet 2007 pour une durée expérimentale de 12 mois.
Bon à savoir:
La région Rhône-Alpes compte 34 accélérateurs installés dans 16 services de radiothérapie. Les derniers appareils de cobaltothérapie sont peu à peu remplacés par des accélérateurs.
L'ASN a effectué au moins une visite dans chacun des centres depuis 2003, soit lors de la mise en service d'un nouvel accélérateur, soit lors d'une visite de radioprotection.

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