sommes nous formés pour le travail en psychiatrie? (tutorat)
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- T'choupi
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Pour en revenir au tutorat (et oui me revoilà j'ai le temps je suis de nuit pour 2 semaines)
Donc pour le tutorat je disais que dans mon hosto, on est 4 jeunes De a etre arrivé en décembre et dès janvier on était tous les 4 "tutorés", chacun par un ou une isp soit du service d'enface soit des cmp...
Moi je rencontre mon tuteur tous les 2/3 semaines pour lui poser des questions, lui demander des ocnseils ou analyser une situation ou même simplement pour causer de la vie à coté (ben oui dès fois le privé prend de la place
).
Et grâce à ce tutorat, nous 4 (les jeunes DE) et 3 autres ide arrivé entre 1 et 2 ans avons pu bénéficier d'une formation payée par l'ARH sur les entretiens infirmiers, en septembre on remet le couvert avec une formation gestion de l'aggressivité/violence et décembre sur la sémio...
Sinon tous ça pour dire que je trouve ce concept vraiment intéréssant, moi ça me donne des repères et je me sens pas largué donc bien à l'aise

Donc pour le tutorat je disais que dans mon hosto, on est 4 jeunes De a etre arrivé en décembre et dès janvier on était tous les 4 "tutorés", chacun par un ou une isp soit du service d'enface soit des cmp...
Moi je rencontre mon tuteur tous les 2/3 semaines pour lui poser des questions, lui demander des ocnseils ou analyser une situation ou même simplement pour causer de la vie à coté (ben oui dès fois le privé prend de la place

Et grâce à ce tutorat, nous 4 (les jeunes DE) et 3 autres ide arrivé entre 1 et 2 ans avons pu bénéficier d'une formation payée par l'ARH sur les entretiens infirmiers, en septembre on remet le couvert avec une formation gestion de l'aggressivité/violence et décembre sur la sémio...
Sinon tous ça pour dire que je trouve ce concept vraiment intéréssant, moi ça me donne des repères et je me sens pas largué donc bien à l'aise

Marlène IDE en Psy depuis 2 ans en Normandie et piêtre bientôt en Charente-Maritime !!!
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Chez nous ils ont optés pour un "tuteur" d'un service opposé pour justement évité l'implication dans les situations...
Moi je sais pas ce qui est le mieux mais j'ai comme "tuteur" l'isp des activités qui sont situées dans mon service donc elle connait les patients et assistent bien souvent aux situations...
maintenant mon collègue qui a son "tuteur" sur le cmp dit que ca le dérange pas qu'elle ne connaisse pas les patients...
Moi je sais pas ce qui est le mieux mais j'ai comme "tuteur" l'isp des activités qui sont situées dans mon service donc elle connait les patients et assistent bien souvent aux situations...
maintenant mon collègue qui a son "tuteur" sur le cmp dit que ca le dérange pas qu'elle ne connaisse pas les patients...
Marlène IDE en Psy depuis 2 ans en Normandie et piêtre bientôt en Charente-Maritime !!!
je suis une isp depuis 84 j ai donc fait beneficie d'une formation en psy le probleme que vous vous posez maintenant des competences que vous avez pour excercer en psy avec votre formation moi je l'ai connue dans le sens inverse pour deja effectuer des stages en soins generaux car on en avait pas beaucoup on etait pas tres bien accueillie par les ide on avait aussi pas assez de connaissances .en94 jai effectue 3mois de stages pour avoir le DE il a fallu que je m'accroche. JE pense que lorsqu'on debute dans n'importe quel service on ne peut pas tout savoir c'est apres plusieurs annees que l'on a de l'experience en faisant des formations en travaillant dans plusieurs services meme maintenant j'apprends encore des choses
moi aussi quand je suis sortie avec mon diplome isp malgre la formation que j 'avais je n"avais pas toutes les reponses a certaines situations vous pouvez aussi amener un souffle nouveau pour les patients avec un regard neuf changer aussi des comportements tellement chroniques dans certains services de soignants s'appuyer sur de la theorie il en faut mais le patient est aussi un etre humain avec beaucoup de souffrance savoir ecouter et comprendre ne s'apprend pas forcement dans un livre et'au fur a mesure de vos experiences vous allez enrichir votre savoir etre et faire la psy ce n'est pas comme un soin d'escarres vous avez en face de vous quelqu'un qui a peut etre une pathologie mentale mais meme avec une fiche detaillantl la patho il aura peut etre une reaction differente d'un autre patient ayant la meme c'est en le connaissant que vous adapterez votre reponse tout n'est pas previsible et ecrit courage a vous tous
moi aussi quand je suis sortie avec mon diplome isp malgre la formation que j 'avais je n"avais pas toutes les reponses a certaines situations vous pouvez aussi amener un souffle nouveau pour les patients avec un regard neuf changer aussi des comportements tellement chroniques dans certains services de soignants s'appuyer sur de la theorie il en faut mais le patient est aussi un etre humain avec beaucoup de souffrance savoir ecouter et comprendre ne s'apprend pas forcement dans un livre et'au fur a mesure de vos experiences vous allez enrichir votre savoir etre et faire la psy ce n'est pas comme un soin d'escarres vous avez en face de vous quelqu'un qui a peut etre une pathologie mentale mais meme avec une fiche detaillantl la patho il aura peut etre une reaction differente d'un autre patient ayant la meme c'est en le connaissant que vous adapterez votre reponse tout n'est pas previsible et ecrit courage a vous tous
cedr1c a écrit :l'idéal reste un tuteur du même service pour pouvoir analyser les situations vécues.
ben moi j'suis pas d'accord avec ça. je m'explique: j'ai fait comme huit infirmiers dans mon hôpital, la formation pour pouvoir asumer la fonction de tuteur des nouveaux arrivants dans l'établissement (d'ailleurs pas toujours de nouveaux diplomés) et il me semble très compliqué à gérer (en tout cas de mon point de vue) un tutorat digne de ce nom si l'on travaille dans le même service. Pourquoi ?? parce que l'on ne peut pas être à la fois un tuteur "neutre" et un collègue qui partage les mêmes difficultés (angoisses, frustrations, insatisfactions...) dans le boulot.
Il faut faire la différence entre le tutorat ( dans une logique de quasi régulation individuelle) et l'accompagnement de proximité , cad l'aide que le cadre et les collègues peuvent apporter au quotidien.
J'ai moi même du "tutorer" des collègues de mon service par la force des choses et malgré mes réticences, croit moi les problèmes soulevés font qu'après il est parfois difficile de rester dans la même ambiance relationnelle.
De plus et ce n'est pas le moins important, il reste un problème dans le cas de figure où l'on tutore un collègue: le dérapage évaluateur professionnel bis (le premier devant être le cadre..) malgré nous. mon cadre est même venue me demander ce que je pensait des collègues que je tutore (je lui ai répondu qu'au titre de tuteur je n'avais rien à lui dire..)
Avec un collègue qui travaille dans un autre service , le positionnement du tuteur est beaucoup plus clair et les échanges bien plus riches.
Voilà pour ma réaction que j'espère personne ne trouvera agressive.
NICODUCAC infirmier psy en centre d'acceuil et de crise / urgence psychiatrique.
Dans le désert, éteind ta lumière tu y verras plus clair...
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C'est vrai que vu comme ça: en fait, le risque de tomber dans une évaluation n'existe pas dans mon CHS (privé), puisque celles ci n'existent pas, et que la période d'essais est d'un mois, soit quand le processus tutoral n'est pas encore engagé.
Le travail dans une même unité, mais donc de "contre équipe" (ça n'existe plus) serait l'idéal pour un bon tutorat.
Le critère retenu par mon établissement est "même type de service". Premier hic: aucun tuteur n'avait été formé au niveau des CMP (du fait de l'expérience demandée pour y travailler). Mais un CMP exentré attirant peu de monde (géographiquement) a dû embaucher une nouvelle en psy (expérience en libéral avant), et il n'y a donc personne qui rempli les critères pour la tutorer.
Le travail dans une même unité, mais donc de "contre équipe" (ça n'existe plus) serait l'idéal pour un bon tutorat.
Le critère retenu par mon établissement est "même type de service". Premier hic: aucun tuteur n'avait été formé au niveau des CMP (du fait de l'expérience demandée pour y travailler). Mais un CMP exentré attirant peu de monde (géographiquement) a dû embaucher une nouvelle en psy (expérience en libéral avant), et il n'y a donc personne qui rempli les critères pour la tutorer.
ben moi, le tutorat m'a été présenté de façon bien différente: sur le principe, je devrai pouvoir assurer le tutorat de collègues qui officient même dans un service dont je n'ai absolument auccune expérience, puisque le principe n'est pas de donner des recettes mais bien d'accompagner le professionel dans un processus d'autonomisation. Autrement dit, dès que le tutoré est capable de "s'occuper de lui-même" et d'aller rechercher les connaissances pratiques et théoriques par lui même sans avoir de problème majeur, alors le tutorat peut prendre fin.
L'autonomie est aussi une notion qui concerne le positionnement professionnel et personnel, mais la plupart du temps les tuteur renvoient leurs tutorés vers les compétences qu'ils ignorent et qui se trouvent dans la majorité des cas dans leur propre service.
onc moi qui n'ai absolument auccune pratique de la pédo psychiatrie par exemple, je devrai théoriquemet être capable d'assurer un tutorat de quelqu'un qui commence à travailler dans cet univers. L'objectif, outre l'autonomisation professionnelle, est d'accompagner le nouveau pro dans la prise de recul sur sa pratique afin qu'il ne se laisse pas parasiter par les "angoisses" des débuts ou ses éventuelles désillusion (phénomène de + en + fréquent pour les nouveaux diplomés qui aspirent à devenir de "super soignants" et qui déchantent lorsqu'ils sont confrontés à la réalité des conditions de travail).
Voilà en gros comment les choses m'ont été présentées pendant ma formation, après là aussi, il y a théorie et pratique..
L'autonomie est aussi une notion qui concerne le positionnement professionnel et personnel, mais la plupart du temps les tuteur renvoient leurs tutorés vers les compétences qu'ils ignorent et qui se trouvent dans la majorité des cas dans leur propre service.
onc moi qui n'ai absolument auccune pratique de la pédo psychiatrie par exemple, je devrai théoriquemet être capable d'assurer un tutorat de quelqu'un qui commence à travailler dans cet univers. L'objectif, outre l'autonomisation professionnelle, est d'accompagner le nouveau pro dans la prise de recul sur sa pratique afin qu'il ne se laisse pas parasiter par les "angoisses" des débuts ou ses éventuelles désillusion (phénomène de + en + fréquent pour les nouveaux diplomés qui aspirent à devenir de "super soignants" et qui déchantent lorsqu'ils sont confrontés à la réalité des conditions de travail).
Voilà en gros comment les choses m'ont été présentées pendant ma formation, après là aussi, il y a théorie et pratique..
NICODUCAC infirmier psy en centre d'acceuil et de crise / urgence psychiatrique.
Dans le désert, éteind ta lumière tu y verras plus clair...
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et les volontés d'établissements!
Le but n'est pas d'atteindre lagrande compétence, mais de mettre en place une autonomie, accèlerer les savoirs que l'on acquiert sur le terrain sans se casser les dents vraiment fort. (Personellement, je les ai acquis en collant les anciens du service, en les harcelant sur ma pratique).
Je te rejoins dans tes propos, on a eu la même présentation
Après, comme dit au début, chaque établissement peut pervertir le truc. A nous d'etre vigilants.
Le but n'est pas d'atteindre lagrande compétence, mais de mettre en place une autonomie, accèlerer les savoirs que l'on acquiert sur le terrain sans se casser les dents vraiment fort. (Personellement, je les ai acquis en collant les anciens du service, en les harcelant sur ma pratique).
Je te rejoins dans tes propos, on a eu la même présentation

j'ai été tuteur en réanimation (un expérience local de tutorat de tout nouveau arrivant dans le service)nous travaillons sur les memes malades que les tutorés et sur le meme roulement pdt deux mois.
je sais que ce n'est pas les memes pathologies mais le but est le meme former nos futures collègues.
je ne comprends pas le refus de se positionner face au cadre sur un tutoré. que tu refuse de dire s'il est con, si elle est bonne, si ça serait un bon coups où d'abonder dans le sens du cadre je le comprends. mais est ce la question??
non, je pense que ton demande d'évaluer ton collègue en tant que professionnel chargé du tutorat, aura t il besoin de plus de temps pour s'autonomiser? est ce un un très bon professionnel qui s'intègre bien dans le service? est une tare de chez tare, un danger pour les patient?
bref de te positionner en tant que tuteur.
je sais que ce n'est pas les memes pathologies mais le but est le meme former nos futures collègues.
je ne comprends pas le refus de se positionner face au cadre sur un tutoré. que tu refuse de dire s'il est con, si elle est bonne, si ça serait un bon coups où d'abonder dans le sens du cadre je le comprends. mais est ce la question??
non, je pense que ton demande d'évaluer ton collègue en tant que professionnel chargé du tutorat, aura t il besoin de plus de temps pour s'autonomiser? est ce un un très bon professionnel qui s'intègre bien dans le service? est une tare de chez tare, un danger pour les patient?
bref de te positionner en tant que tuteur.

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
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mon refus est basé sur le positionnement suivant: le cadre a pour mission d'évaluer ses agents. Ce n'est pas la mission du tuteur au sens où on me l'a présenté. Le tuteur pour moi est uniquement là pour proposer aux agents arrivants (volontaires pour cette démarche) un soutien et une écoute qui doit permettre l'autonomisation, hors en psychiatrie, le parcours personnel influe beaucoup sur le mode de réaction face aux soignés ( on traaille avec ce que l'on est..).
En aucun cas les difficultées professionnelles ou personnelles qui peuvent m'être confiées ne doivent sortir de ce cadre privilégié où la confiance est le maître mot. mon objectif de tuteur n'est pas de "descendre" le collègue que je sent en difficultés mais de le soutenir. Et si je pensait l'un d'entre eux dangereux, je m'éfforcerai de lui conseiller une autre voie.. mais sans en référer au cadre ( je ne suis pas son "espion infiltré, désolé de le dire de façon aussi violente..).
Comment un agent contractuel pourrait-il me confier des difficultées parfois très perso si cette relation de confiance n'existe pas..
Je suis d'accord que le problème doit se poser en d'autres termes dans un milieu non psy .. en sachant que sur le principe, je ne devrai pas tutorer quelqu'un de mon service.. comme cela a été le cas pour toi. C'est différent: ce que tu as expérimenté, c'est de l'accompagnement de proximité, et cela, tout le monde le fait de façon plus ou moins organise en fonction des services il me semble.
Ne mélangeons donc pas ces deux missions bien différentes.
En aucun cas les difficultées professionnelles ou personnelles qui peuvent m'être confiées ne doivent sortir de ce cadre privilégié où la confiance est le maître mot. mon objectif de tuteur n'est pas de "descendre" le collègue que je sent en difficultés mais de le soutenir. Et si je pensait l'un d'entre eux dangereux, je m'éfforcerai de lui conseiller une autre voie.. mais sans en référer au cadre ( je ne suis pas son "espion infiltré, désolé de le dire de façon aussi violente..).
Comment un agent contractuel pourrait-il me confier des difficultées parfois très perso si cette relation de confiance n'existe pas..
Je suis d'accord que le problème doit se poser en d'autres termes dans un milieu non psy .. en sachant que sur le principe, je ne devrai pas tutorer quelqu'un de mon service.. comme cela a été le cas pour toi. C'est différent: ce que tu as expérimenté, c'est de l'accompagnement de proximité, et cela, tout le monde le fait de façon plus ou moins organise en fonction des services il me semble.
Ne mélangeons donc pas ces deux missions bien différentes.
NICODUCAC infirmier psy en centre d'acceuil et de crise / urgence psychiatrique.
Dans le désert, éteind ta lumière tu y verras plus clair...
Dans le désert, éteind ta lumière tu y verras plus clair...
c'est le problème avec le nom de "tuteur", il est mis à toutes les sauces.
Le notre est vraiment à prendre dans un sens différent, et je rejoins nicoducac dans ses propos, c'est la description qui nous a été faite au plan national, avec un certains controle mis en place pour éviter les dérives.
On est plus proche du compagnonnage que du rapport que tu décris haegen
Le notre est vraiment à prendre dans un sens différent, et je rejoins nicoducac dans ses propos, c'est la description qui nous a été faite au plan national, avec un certains controle mis en place pour éviter les dérives.
On est plus proche du compagnonnage que du rapport que tu décris haegen
je n'ai jamais dit de juger le tutoré sur un plan personnel, mais sur un plan professionnel.
la relation de confiance en le maitre et l'apprenti (pour rester dans le compagnonage
) implique que ce dernier puisse se construire sous les conseils et critiques (négatives mais aussi positives)de l'autre.
le but de la situation que j'ai décrite n'est pas non plus de descendre l'autre ou de faire le paon devant un professionnel moins expérimenté dans le domaine de soins mais de lui permettre d'évoluer et de s'adapter au service (pour un jour adapter le service à soi).
je ne vois pas non plus le problème du dialogue avec le cadre, qui peut etre aussi profitable au tutoré. sans etre un espion, comment voulez vous que le cadre s'aperçoit de la présence de fléau dans l'équipe si personne ne lui en parle??
sérieusement à moins qu'il passe 24 h derrière le cul de tout à chacun difficile pour lui de se prononcer sans éléments concrets.
etre professionnel ce n'est pas qu'avoir le beau role et laisser les saletés au cadre, c'est aussi se positionner par rapport à ses pairs

la relation de confiance en le maitre et l'apprenti (pour rester dans le compagnonage

le but de la situation que j'ai décrite n'est pas non plus de descendre l'autre ou de faire le paon devant un professionnel moins expérimenté dans le domaine de soins mais de lui permettre d'évoluer et de s'adapter au service (pour un jour adapter le service à soi).
je ne vois pas non plus le problème du dialogue avec le cadre, qui peut etre aussi profitable au tutoré. sans etre un espion, comment voulez vous que le cadre s'aperçoit de la présence de fléau dans l'équipe si personne ne lui en parle??

sérieusement à moins qu'il passe 24 h derrière le cul de tout à chacun difficile pour lui de se prononcer sans éléments concrets.
etre professionnel ce n'est pas qu'avoir le beau role et laisser les saletés au cadre, c'est aussi se positionner par rapport à ses pairs

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
Haegen, le tutorat se fait une fois la pé&riode d'évaluation terminée.
En gros, tu ne le débutes pas avant plusieurs mois de présence du collègue dans l'unité. L'évaluation hierarchique est déjà terminée, on sait déjà que ce n'est pas un fleau.
En fait, la situation en psychiatrie est tellement spéciale depuis 1995 qu'il est peut être difficile pour les personnes qui y sont extérieures de comprendre nos manques.
En gros, t'arrives en réa, il te manque beaucoup de technique, d'organisation, de connaisances de protocoles et de pharmaco. On te montre tout ça, tu apprend pour connaitre. En psy, t'arrives, tu as toutes les connaissances sur les patho (enfin, on peut rever), la pharmaco, tout ça, mais il te manque quand même le plus important, ce que l'on apprend pas en IFSI: le premier outil de médiation, c'est soi. Donc tu peux te mettre en difficulté au niveau de la distance thérapeutique, au niveau d'une relation, de ton ressenti face à telle ou telle situation, tu peux par une attitude, une phrase mettre en danger l'équipe, flinguer une prise en charge.
Par le passé, on avait les vieux ISP pour nous guider. Hélas, ceux ci vont bientôt disparaitre et ceux qui restent ont été tellement négligés, voire pire, qu'ils ne supportent pas maintenant que l'on revienne les voir pour leur dire "tout compte fait, vous etes importants". Le but ce n'est pas d'acquérir des savoirs, mais d'etre guidé dans la manière de "penser" en psy, d'acquérir des savoirs liés à l'expérience, une fois cette démarche d'analyse de situations acquise, le plus gros de l'accompagnement est fait.
Le but n'est pas un niveau d'expertrise, mais juste être autonome, et ça, on ne l'est pas en psychiatrie en sortant du D.E actuel, il y a de grosses carences, liée à la manière d'appréhender la profession actuellement (-quoi, un symptome en psychiatrie a un sens?)
En gros, tu ne le débutes pas avant plusieurs mois de présence du collègue dans l'unité. L'évaluation hierarchique est déjà terminée, on sait déjà que ce n'est pas un fleau.
En fait, la situation en psychiatrie est tellement spéciale depuis 1995 qu'il est peut être difficile pour les personnes qui y sont extérieures de comprendre nos manques.
En gros, t'arrives en réa, il te manque beaucoup de technique, d'organisation, de connaisances de protocoles et de pharmaco. On te montre tout ça, tu apprend pour connaitre. En psy, t'arrives, tu as toutes les connaissances sur les patho (enfin, on peut rever), la pharmaco, tout ça, mais il te manque quand même le plus important, ce que l'on apprend pas en IFSI: le premier outil de médiation, c'est soi. Donc tu peux te mettre en difficulté au niveau de la distance thérapeutique, au niveau d'une relation, de ton ressenti face à telle ou telle situation, tu peux par une attitude, une phrase mettre en danger l'équipe, flinguer une prise en charge.
Par le passé, on avait les vieux ISP pour nous guider. Hélas, ceux ci vont bientôt disparaitre et ceux qui restent ont été tellement négligés, voire pire, qu'ils ne supportent pas maintenant que l'on revienne les voir pour leur dire "tout compte fait, vous etes importants". Le but ce n'est pas d'acquérir des savoirs, mais d'etre guidé dans la manière de "penser" en psy, d'acquérir des savoirs liés à l'expérience, une fois cette démarche d'analyse de situations acquise, le plus gros de l'accompagnement est fait.
Le but n'est pas un niveau d'expertrise, mais juste être autonome, et ça, on ne l'est pas en psychiatrie en sortant du D.E actuel, il y a de grosses carences, liée à la manière d'appréhender la profession actuellement (-quoi, un symptome en psychiatrie a un sens?)