Culture Générale
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Les salariés américains tuent le temps au travail
A défaut d’avoir des vacances (entre dix et quinze jours par an), les salariés américains ne se privent pas pour faire autre chose ou rester oisifs au travail. Selon une étude publiée jeudi par le site Salary.com, il y passent même 20% de leur temps.
D’après cette enquête réalisée auprès de plus de 2.057 salariés, six employés sur dix reconnaissent gaspiller 1,7 heure en moyenne sur une journée typique de 8,5 heures. Plus d'un tiers d'entre eux (34,7%) passent du temps sur l'Internet, 20,3% discutent avec leurs collègues, 17% font leurs propres affaires et 6,5% passent des coups de fils personnels. Un peu moins de 6% en profitent pour prendre de longues pauses.
Pourquoi ce gaspillage ? Tout d'abord parce que les salariés disent s'ennuyer (17%) et parce qu'ils «trouvent les heures trop longues» (13,9%) mais aussi parce qu'ils se trouvent mal payés (11,8%). Et encore, la situation s’est améliorée par rapport à 2005. Les employés gaspillaient 2,09 heures par jour.
A défaut d’avoir des vacances (entre dix et quinze jours par an), les salariés américains ne se privent pas pour faire autre chose ou rester oisifs au travail. Selon une étude publiée jeudi par le site Salary.com, il y passent même 20% de leur temps.
D’après cette enquête réalisée auprès de plus de 2.057 salariés, six employés sur dix reconnaissent gaspiller 1,7 heure en moyenne sur une journée typique de 8,5 heures. Plus d'un tiers d'entre eux (34,7%) passent du temps sur l'Internet, 20,3% discutent avec leurs collègues, 17% font leurs propres affaires et 6,5% passent des coups de fils personnels. Un peu moins de 6% en profitent pour prendre de longues pauses.
Pourquoi ce gaspillage ? Tout d'abord parce que les salariés disent s'ennuyer (17%) et parce qu'ils «trouvent les heures trop longues» (13,9%) mais aussi parce qu'ils se trouvent mal payés (11,8%). Et encore, la situation s’est améliorée par rapport à 2005. Les employés gaspillaient 2,09 heures par jour.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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La télé-réalité dérape à nouveau aux Pays-Bas
LE MONDE | 27.07.07 | 16h06 • Mis à jour le 27.07.07 | 16h06
BRUXELLES CORRESPONDANT
Après "Le Grand Show du donneur", une émission de la société de production hollandaise Endemol ("Big Brother") qui, en juin, avait joué avec le thème du don d'organes sous forme d'un canular douteux, un autre programme de télé-réalité fait scandale aux Pays-Bas. "La Cage dorée" - "De Gouden Kooi" - est diffusée par la chaîne commerciale Tien-Talpa, que John De Mol a revendue au groupe RTL.
Des scènes violentes ou à caractère sexuel, des échanges d'insultes et des rumeurs de viol ont ému une partie de l'opinion et des dirigeants politiques. Une bagarre entre les locataires de ce nouveau "Loft" a même dégénéré, la semaine dernière, lorsqu'une partie d'entre eux a voulu déshabiller une jeune femme avant de la jeter dans un étang. Des téléspectateurs ont composé le numéro de la police pour réclamer son intervention.
En quatre jours, un site Internet réclamant la fin de l'émission a recueilli 23 000 signatures. Les partisans de ce nouvel avatar de la télé-réalité se sont à leur tour mobilisés et ont créé un autre site pour réclamer son maintien à l'antenne.
C'est en octobre 2006 que les dix candidats, jeunes et peu fortunés pour la plupart, ont été installés dans une luxueuse villa avec jardin et piscine dans le nord des Pays-Bas. Enfermés en permanence, ils n'ont que des contacts très réduits avec le monde extérieur. Le groupe a à sa disposition une somme de 6 millions d'euros. Chaque mois, les participants peuvent voter pour expulser l'un d'entre eux. Deux locataires sont partis après des incidents, un autre s'en est allé volontairement. Le dernier occupant des lieux gagnera la villa. Quelque 500 000 personnes regardent chaque jour "La Cage dorée" et 100 000 autres se connectent sur Internet pour suivre sa version intégrale, ce qui assure à l'émission de rester à l'antenne au moins jusqu'en 2008.
Le 17 juillet, le public a pu découvrir comment l'un des participants, Jaap, dit "la terreur", était utilisé par la production pour rendre l'émission "plus spectaculaire". En pleurant, ce colosse de 24 ans affirmait participer à "un complot". La direction de Talpa se défend toutefois d'entretenir l'agitation dans la villa. Elle admet seulement organiser, "de temps en temps, une fête ou un événement du même genre" pour éviter les images de gens "allongés huit heures par jour sur un matelas et sirotant des cocktails".
La pression de l'opinion a déjà entraîné le retrait de deux parrains commerciaux, dont une très populaire chaîne de magasins. Les services sociaux ont de leur côté enquêté sur la situation de deux enfants dont la mère vit depuis neuf mois dans la villa. Des députés, de gauche comme de droite, en appellent au boycott. Une partie du public continue cependant de défendre l'émission : "Elle permet de se dire que notre vie est compliquée mais que, pour d'autres, elle est bien plus ennuyeuse encore", a expliqué une mère de famille au quotidien NRC-Handelsblad.
"Au XVIIe siècle, on pouvait aller contempler les prostituées au Spinhuis d'Amsterdam, aujourd'hui on regarde "La Cage dorée"", explique l'ethnologue Stijn Reijnders. Pour lui, l'émission prolonge "les formes historiques d'un amusement populaire". En février, la chaîne américaine ABC a racheté le concept de l'émission pour une prochaine adaptation outre-atlantique.
LE MONDE | 27.07.07 | 16h06 • Mis à jour le 27.07.07 | 16h06
BRUXELLES CORRESPONDANT
Après "Le Grand Show du donneur", une émission de la société de production hollandaise Endemol ("Big Brother") qui, en juin, avait joué avec le thème du don d'organes sous forme d'un canular douteux, un autre programme de télé-réalité fait scandale aux Pays-Bas. "La Cage dorée" - "De Gouden Kooi" - est diffusée par la chaîne commerciale Tien-Talpa, que John De Mol a revendue au groupe RTL.
Des scènes violentes ou à caractère sexuel, des échanges d'insultes et des rumeurs de viol ont ému une partie de l'opinion et des dirigeants politiques. Une bagarre entre les locataires de ce nouveau "Loft" a même dégénéré, la semaine dernière, lorsqu'une partie d'entre eux a voulu déshabiller une jeune femme avant de la jeter dans un étang. Des téléspectateurs ont composé le numéro de la police pour réclamer son intervention.
En quatre jours, un site Internet réclamant la fin de l'émission a recueilli 23 000 signatures. Les partisans de ce nouvel avatar de la télé-réalité se sont à leur tour mobilisés et ont créé un autre site pour réclamer son maintien à l'antenne.
C'est en octobre 2006 que les dix candidats, jeunes et peu fortunés pour la plupart, ont été installés dans une luxueuse villa avec jardin et piscine dans le nord des Pays-Bas. Enfermés en permanence, ils n'ont que des contacts très réduits avec le monde extérieur. Le groupe a à sa disposition une somme de 6 millions d'euros. Chaque mois, les participants peuvent voter pour expulser l'un d'entre eux. Deux locataires sont partis après des incidents, un autre s'en est allé volontairement. Le dernier occupant des lieux gagnera la villa. Quelque 500 000 personnes regardent chaque jour "La Cage dorée" et 100 000 autres se connectent sur Internet pour suivre sa version intégrale, ce qui assure à l'émission de rester à l'antenne au moins jusqu'en 2008.
Le 17 juillet, le public a pu découvrir comment l'un des participants, Jaap, dit "la terreur", était utilisé par la production pour rendre l'émission "plus spectaculaire". En pleurant, ce colosse de 24 ans affirmait participer à "un complot". La direction de Talpa se défend toutefois d'entretenir l'agitation dans la villa. Elle admet seulement organiser, "de temps en temps, une fête ou un événement du même genre" pour éviter les images de gens "allongés huit heures par jour sur un matelas et sirotant des cocktails".
La pression de l'opinion a déjà entraîné le retrait de deux parrains commerciaux, dont une très populaire chaîne de magasins. Les services sociaux ont de leur côté enquêté sur la situation de deux enfants dont la mère vit depuis neuf mois dans la villa. Des députés, de gauche comme de droite, en appellent au boycott. Une partie du public continue cependant de défendre l'émission : "Elle permet de se dire que notre vie est compliquée mais que, pour d'autres, elle est bien plus ennuyeuse encore", a expliqué une mère de famille au quotidien NRC-Handelsblad.
"Au XVIIe siècle, on pouvait aller contempler les prostituées au Spinhuis d'Amsterdam, aujourd'hui on regarde "La Cage dorée"", explique l'ethnologue Stijn Reijnders. Pour lui, l'émission prolonge "les formes historiques d'un amusement populaire". En février, la chaîne américaine ABC a racheté le concept de l'émission pour une prochaine adaptation outre-atlantique.
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Héraclite d'Ephèse
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Le cannabis dangereux pour la santé mentale
La consommation de cannabis augmenterait de plus de 40% les risques de développer plus tard dans la vie une maladie mentale.
Les risques de schizophrénie sont, eux, beaucoup plus faibles.
Substance illégale la plus consommée dans la plupart des pays, le cannabis est bien dangereux pour la santé. Sa consommation augmenterait ainsi de plus de 40% les risques de développer une maladie mentale tels des symptômes psychotiques passagers et de troubles de l'humeur. C'est la conclusion qu'apportent une trentaine d'études publiées dans la revue britannique The Lancet.
Dans leur analyse de 35 études réalisées ces dernières années (jusqu'à 2006), Moore et Zammit se sont intéressés au lien entre cannabis et des troubles psychiatriques chroniques, indépendamment de l'épisode d'intoxication cannabique. En passant en revue les études à long terme sur la consommation du cannabis, "nous avons trouvé une augmentation importante des cas de psychose chez les personnes ayant fait usage de cette substance", indiquent-ils. Les personnes qui ont consommé du cannabis dans le passé auraient 41% plus de risques de psychose que ceux qui n'ont jamais fait usage de cette drogue. Le risque augmenterait avec l'intensité de la consommation, les plus gros consommateurs ayant deux fois plus de risque d'un trouble psychotique.
En 1995, le cannabis n'était pas considéré comme nuisible
Moore et Zammit estiment en revanche que le lien entre consommation de cannabis et troubles dépressifs et anxieux est moins prononcé. En outre, ils soulignent que le risque de développer des troubles psychotiques chroniques tels que la schizophrénie, y compris chez des consommateurs réguliers de cannabis, reste assez faible.
The Lancet rappelle qu'en 1995, un de ses éditoriaux commençait par ces mots: "Fumer du cannabis, même à long terme, n'est pas nuisible à la santé". Les travaux publiés depuis "nous conduisent à conclure que le cannabis accroît le risque de maladie psychotique", indique The Lancet dans l'éditorial de son dernier numéro. "Les gouvernements devraient investir dans des campagnes d'éducation prolongées et efficaces sur les risques du cannabis pour la santé", conclut la revue.
lci
La consommation de cannabis augmenterait de plus de 40% les risques de développer plus tard dans la vie une maladie mentale.
Les risques de schizophrénie sont, eux, beaucoup plus faibles.
Substance illégale la plus consommée dans la plupart des pays, le cannabis est bien dangereux pour la santé. Sa consommation augmenterait ainsi de plus de 40% les risques de développer une maladie mentale tels des symptômes psychotiques passagers et de troubles de l'humeur. C'est la conclusion qu'apportent une trentaine d'études publiées dans la revue britannique The Lancet.
Dans leur analyse de 35 études réalisées ces dernières années (jusqu'à 2006), Moore et Zammit se sont intéressés au lien entre cannabis et des troubles psychiatriques chroniques, indépendamment de l'épisode d'intoxication cannabique. En passant en revue les études à long terme sur la consommation du cannabis, "nous avons trouvé une augmentation importante des cas de psychose chez les personnes ayant fait usage de cette substance", indiquent-ils. Les personnes qui ont consommé du cannabis dans le passé auraient 41% plus de risques de psychose que ceux qui n'ont jamais fait usage de cette drogue. Le risque augmenterait avec l'intensité de la consommation, les plus gros consommateurs ayant deux fois plus de risque d'un trouble psychotique.
En 1995, le cannabis n'était pas considéré comme nuisible
Moore et Zammit estiment en revanche que le lien entre consommation de cannabis et troubles dépressifs et anxieux est moins prononcé. En outre, ils soulignent que le risque de développer des troubles psychotiques chroniques tels que la schizophrénie, y compris chez des consommateurs réguliers de cannabis, reste assez faible.
The Lancet rappelle qu'en 1995, un de ses éditoriaux commençait par ces mots: "Fumer du cannabis, même à long terme, n'est pas nuisible à la santé". Les travaux publiés depuis "nous conduisent à conclure que le cannabis accroît le risque de maladie psychotique", indique The Lancet dans l'éditorial de son dernier numéro. "Les gouvernements devraient investir dans des campagnes d'éducation prolongées et efficaces sur les risques du cannabis pour la santé", conclut la revue.
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Le dimanche, Plan de Campagne reste ouvert
ALIETTE DE BROQUA. Publié le 28 juillet 2007
Jusqu'à 1 000 emplois et 300 euros de prime par salarié étaient en jeu en cas de fermeture.
« TRAVAILLER plus pour gagner plus. » Le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy fait des émules. À commencer par le nouveau préfet des Bouches-du-Rhône, Michel Sappin. Il vient de renouveler les dérogations d'ouverture dominicale très contestées des commerces de Plan de Campagne, une des plus importantes zones commerciales d'Europe, située entre Marseille et Aix-en-Provence. Celle-ci a prospéré depuis sa création il y a quarante ans grâce à un régime d'exception, les préfets successifs accordant chaque année des dérogations à l'obligation de repos dominical des salariés. Mais la CFDT et la CGT se battent depuis des mois pour un retour au droit commun. Les deux syndicats ont obtenu l'annulation des dérogations et dernièrement des astreintes de 5 000 euros par salarié et par infraction.
Visiblement peu impressionné, le préfet a annoncé hier : « J'ai déjà signé 45 dérogations qui prennent leur effet aujourd'hui. Nous allons en prendre des dizaines d'autres dans les prochains jours. » « Toute autre décision serait catastrophique pour la zone », a-t-il ajouté.
Les commerçants et une grande partie des 6 000 salariés de la zone militent depuis des mois pour qu'on les laisse travailler le dimanche. Une centaine de salariés ont manifesté la semaine dernière pour s'insurger contre une possible fermeture de la zone le septième jour. De 600 à 1 000 emplois sont en jeu et pour les autres, une prime de dimanche de 300 euros. Ce jour-là, les salariés sont payés double. Déjà 54 emplois ont été supprimés depuis le début de l'année parce que les ventes se sont effondrées, les clients ne sachant plus si la zone était toujours ouverte le dimanche.
En attendant la loi
Les nouvelles dérogations sont d'une durée de onze mois. Ce nouveau délai devrait, estime le préfet, permettre aux partenaires sociaux et aux élus de trouver un accord pour revenir au droit commun. Dans l'intervalle, comme l'a rappelé le représentant de l'État, une loi aura vraisemblablement été votée. On ne peut donc pas dire quel sera ce droit commun au 30 juin 2008.
« Nous allons attaquer ces nouvelles dérogations. Le préfet nous a invités à le faire en nous prévenant que ses arrêtés avaient été mieux préparés que les précédents et permettrait au tribunal administratif de revoir sa position », commente Avelino Carvalho, de la CGT. Selon ce dernier, le préfet est favorable au travail le dimanche et accordera de façon automatique de nouvelles dérogations à Plan de Campagne même si la loi en préparation ne généralise pas le travail dominical. Michel Sappin avait en effet accordé dans son précédent poste les mêmes autorisations au centre commercial Domus dans la région parisienne.
Les commerçants de Plan de Campagne respiraient mieux hier. « Le maire d'Aix-en-Provence demande au préfet de coordonner les différents intervenants. Ce serait une bonne chose », plaide Thomas Chavane, président de Terres de commerce, l'association des commerçants du département.
ALIETTE DE BROQUA. Publié le 28 juillet 2007
Jusqu'à 1 000 emplois et 300 euros de prime par salarié étaient en jeu en cas de fermeture.
« TRAVAILLER plus pour gagner plus. » Le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy fait des émules. À commencer par le nouveau préfet des Bouches-du-Rhône, Michel Sappin. Il vient de renouveler les dérogations d'ouverture dominicale très contestées des commerces de Plan de Campagne, une des plus importantes zones commerciales d'Europe, située entre Marseille et Aix-en-Provence. Celle-ci a prospéré depuis sa création il y a quarante ans grâce à un régime d'exception, les préfets successifs accordant chaque année des dérogations à l'obligation de repos dominical des salariés. Mais la CFDT et la CGT se battent depuis des mois pour un retour au droit commun. Les deux syndicats ont obtenu l'annulation des dérogations et dernièrement des astreintes de 5 000 euros par salarié et par infraction.
Visiblement peu impressionné, le préfet a annoncé hier : « J'ai déjà signé 45 dérogations qui prennent leur effet aujourd'hui. Nous allons en prendre des dizaines d'autres dans les prochains jours. » « Toute autre décision serait catastrophique pour la zone », a-t-il ajouté.
Les commerçants et une grande partie des 6 000 salariés de la zone militent depuis des mois pour qu'on les laisse travailler le dimanche. Une centaine de salariés ont manifesté la semaine dernière pour s'insurger contre une possible fermeture de la zone le septième jour. De 600 à 1 000 emplois sont en jeu et pour les autres, une prime de dimanche de 300 euros. Ce jour-là, les salariés sont payés double. Déjà 54 emplois ont été supprimés depuis le début de l'année parce que les ventes se sont effondrées, les clients ne sachant plus si la zone était toujours ouverte le dimanche.
En attendant la loi
Les nouvelles dérogations sont d'une durée de onze mois. Ce nouveau délai devrait, estime le préfet, permettre aux partenaires sociaux et aux élus de trouver un accord pour revenir au droit commun. Dans l'intervalle, comme l'a rappelé le représentant de l'État, une loi aura vraisemblablement été votée. On ne peut donc pas dire quel sera ce droit commun au 30 juin 2008.
« Nous allons attaquer ces nouvelles dérogations. Le préfet nous a invités à le faire en nous prévenant que ses arrêtés avaient été mieux préparés que les précédents et permettrait au tribunal administratif de revoir sa position », commente Avelino Carvalho, de la CGT. Selon ce dernier, le préfet est favorable au travail le dimanche et accordera de façon automatique de nouvelles dérogations à Plan de Campagne même si la loi en préparation ne généralise pas le travail dominical. Michel Sappin avait en effet accordé dans son précédent poste les mêmes autorisations au centre commercial Domus dans la région parisienne.
Les commerçants de Plan de Campagne respiraient mieux hier. « Le maire d'Aix-en-Provence demande au préfet de coordonner les différents intervenants. Ce serait une bonne chose », plaide Thomas Chavane, président de Terres de commerce, l'association des commerçants du département.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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Les parents, premiers agresseurs des enseignants
MARIE-ESTELLE PECH. Publié le 28 juillet 2007
Pas moins de 1 260 dossiers de menaces et d'agressions de personnels de l'Éducation nationale ont été enregistrés en un an.
LE DIALOGUE entre les parents et les enseignants serait-il devenu impossible, au sein des établissements scolaires ? La Fédération autonome de solidarité (FAS) dénonce une « dégradation latente des rapports entre enseignants et parents d'élèves et entre professeurs et élèves » depuis une dizaine d'années.
Entre septembre 2006 et juin 2007, 1 260 dossiers de menaces et agressions de personnels de l'Éducation nationale lui ont encore été adressés contre 1 774 l'an dernier. Une décrue liée à un recours à la médiation de plus en plus utilisé, selon la FAS qui assure 600 000 personnels de l'Éducation nationale contre les « risques du métier ». Le plus surprenant, c'est que les auteurs des agressions sont en premier lieu les parents d'élèves, avec près de 45 % des cas. Viennent ensuite les élèves pour près de 35 % des faits.
Sans être la cage aux lions, la confrontation d'enseignants, de parents et d'élèves peut dépasser les bornes comme en témoignent parfois les professeurs. « J'ai assisté, cette année, à une altercation entre un père et une enseignante de primaire, raconte Élodée Lepage, professeur des écoles à Paris. Le père, très irascible, n'était pas d'accord avec les notes, trop faibles, selon lui, délivrées à son fils. Le ton a monté et une gifle est partie. » Certains parents, surtout en primaire, « sont extrêmement intrusifs, méfiants. Ils remettent en cause nos méthodes d'enseignement, les punitions délivrées aux élèves ». Les insultes et menaces sont les délits les plus représentés, selon la FAS, avec 511 cas. Viennent ensuite les agressions physiques, au nombre de 264.
Manque d'échanges
Le constat de 1 300 agressions dressé par la FAS reste à relativiser selon Faride Hamana, le représentant de la FCPE, principale fédération de parents, au regard des quelque 16 millions de parents d'élèves. Ce dernier admet l'existence de tensions mais aussi « une plus grande facilité à porter plainte de la part des enseignants comme des parents ».
Une analyse partagée par le médiateur de l'Éducation nationale qui enregistre les litiges entre l'administration et ses usagers. Dans son rapport annuel, le mois dernier, il remarquait, certes, qu'il arbitrait davantage de conflits. Mais que ces derniers étaient souvent liés à un manque d'échanges entre les familles et l'école.
Un dialogue plus soigné permettrait à chaque famille de reprendre « confiance » dans l'institution, estime-t-il. Les tensions sont ainsi vives quand il s'agit de punir un élève au comportement fautif. Dans le second degré, les enseignants sont sur la défensive, estimant que leur autorité est contestée. Du coup, le dialogue passe mal, ce qui explique les fréquents recours sur les conditions dans lesquelles sont prononcées les punitions ou les exclusions temporaires ou définitives. « L'information est parfois donnée de façon trop succincte et dans des délais trop brefs pour que les familles concernées puissent s'organiser. »
Les problèmes d'orientation et de l'inadéquation des voeux des familles avec les places offertes constituent aussi un objet de friction récurrent. Enfin, les conseils de classe fixés à des heures où les parents d'élèves exercent leur activité professionnelle demeurent une importante source de conflits.
MARIE-ESTELLE PECH. Publié le 28 juillet 2007
Pas moins de 1 260 dossiers de menaces et d'agressions de personnels de l'Éducation nationale ont été enregistrés en un an.
LE DIALOGUE entre les parents et les enseignants serait-il devenu impossible, au sein des établissements scolaires ? La Fédération autonome de solidarité (FAS) dénonce une « dégradation latente des rapports entre enseignants et parents d'élèves et entre professeurs et élèves » depuis une dizaine d'années.
Entre septembre 2006 et juin 2007, 1 260 dossiers de menaces et agressions de personnels de l'Éducation nationale lui ont encore été adressés contre 1 774 l'an dernier. Une décrue liée à un recours à la médiation de plus en plus utilisé, selon la FAS qui assure 600 000 personnels de l'Éducation nationale contre les « risques du métier ». Le plus surprenant, c'est que les auteurs des agressions sont en premier lieu les parents d'élèves, avec près de 45 % des cas. Viennent ensuite les élèves pour près de 35 % des faits.
Sans être la cage aux lions, la confrontation d'enseignants, de parents et d'élèves peut dépasser les bornes comme en témoignent parfois les professeurs. « J'ai assisté, cette année, à une altercation entre un père et une enseignante de primaire, raconte Élodée Lepage, professeur des écoles à Paris. Le père, très irascible, n'était pas d'accord avec les notes, trop faibles, selon lui, délivrées à son fils. Le ton a monté et une gifle est partie. » Certains parents, surtout en primaire, « sont extrêmement intrusifs, méfiants. Ils remettent en cause nos méthodes d'enseignement, les punitions délivrées aux élèves ». Les insultes et menaces sont les délits les plus représentés, selon la FAS, avec 511 cas. Viennent ensuite les agressions physiques, au nombre de 264.
Manque d'échanges
Le constat de 1 300 agressions dressé par la FAS reste à relativiser selon Faride Hamana, le représentant de la FCPE, principale fédération de parents, au regard des quelque 16 millions de parents d'élèves. Ce dernier admet l'existence de tensions mais aussi « une plus grande facilité à porter plainte de la part des enseignants comme des parents ».
Une analyse partagée par le médiateur de l'Éducation nationale qui enregistre les litiges entre l'administration et ses usagers. Dans son rapport annuel, le mois dernier, il remarquait, certes, qu'il arbitrait davantage de conflits. Mais que ces derniers étaient souvent liés à un manque d'échanges entre les familles et l'école.
Un dialogue plus soigné permettrait à chaque famille de reprendre « confiance » dans l'institution, estime-t-il. Les tensions sont ainsi vives quand il s'agit de punir un élève au comportement fautif. Dans le second degré, les enseignants sont sur la défensive, estimant que leur autorité est contestée. Du coup, le dialogue passe mal, ce qui explique les fréquents recours sur les conditions dans lesquelles sont prononcées les punitions ou les exclusions temporaires ou définitives. « L'information est parfois donnée de façon trop succincte et dans des délais trop brefs pour que les familles concernées puissent s'organiser. »
Les problèmes d'orientation et de l'inadéquation des voeux des familles avec les places offertes constituent aussi un objet de friction récurrent. Enfin, les conseils de classe fixés à des heures où les parents d'élèves exercent leur activité professionnelle demeurent une importante source de conflits.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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Oscar, le petit chat qui pressent la mort
MARTINE PEREZ. Publié le 28 juillet 2007
Recueilli par une unité pour malades d'Alzheimer aux États-Unis, il détecte les patients dont la mort est imminente et reste près d'eux pour un ultime réconfort.
« OSCAR arrive devant la chambre 313. La porte est ouverte, il entre. Mme K. est allongée paisiblement sur son lit et respire doucement. Autour d'elle, les photos de ses petits-enfants et une de son mariage. Malgré ces souvenirs, elle est seule. Oscar saute sur le lit, renifle l'air et marque une pause, histoire de considérer la situation. Sans plus hésiter, il fait alors deux tours sur lui-même pour se lover contre Mme K. Une heure passe. Oscar attend. Une infirmière entre, vérifie l'état de la malade et note la présence d'Oscar. Préoccupée, elle sort et commence à passer des coups de téléphone. La famille arrive, le prêtre est appelé pour les derniers sacrements. Le matou ne bouge toujours pas. Le petit-fils de Mme K. demande alors :»Mais que fait le chat ici ?* Sa mère, maîtrisant ses larmes, lui répond : »Il est là pour aider grand-mère à arriver au paradis... * Trente minutes plus tard, Mme K. pousse son dernier soupir. Oscar se lève, sort à pas de velours, sans que personne ne le remarque... »
Une fois n'est pas coutume, la prestigieuse revue médicale américaine The New England Journal of Medicine, dans son dernier numéro, loin de ses articles austères, a choisi de publier l'histoire vraie et touchante d'un petit chat pas comme les autres. Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island aux États-Unis, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente et de se blottir alors contre eux pour leur apporter un ultime réconfort. Il s'intéresse à chaque patient, mais ne s'installe sur leur lit que lorsque le moment fatal est arrivé. Le docteur David Dosa, gériatre à l'hôpital Rhode Island de Providence, travaillant dans cette unité, décrit avec précision dans le New England comment ce chat a transformé les pratiques de fin de vie, en prévoyant les décès, permettant d'organiser l'appel aux familles et les derniers offices religieux.
« Un indicateur quasi certain »
Quand les employés de cette maison de retraite de la ville de Providence ont recueilli le petit chat Oscar, ils étaient loin d'imaginer que ce dernier leur indiquerait, avec une fiabilité jamais démentie, le prochain patient qui passerait de vie à trépas. L'animal, âgé de deux ans, tigré et blanc, a été adopté par le personnel de l'unité de soins spécialisés dans la maladie d'Alzheimer situé au troisième étage. Selon David Dosa, Oscar fait des rondes régulières, observe les patients, les renifle avant de passer son chemin ou de s'installer pour un dernier câlin. Il lui est arrivé d'accompagner jusqu'à leur ultime demeure des mourants qui, faute de famille, seraient morts tout seul.
Ses prévisions se sont révélées jusqu'à présent si exactes que, dès qu'il se blottit contre un patient, les soignants contactent les proches. « Personne ne meurt au troisième étage sans avoir reçu la visite d'Oscar, écrit David Dosa. Sa seule présence au chevet d'un patient est perçue par les médecins et les soignants comme un indicateur quasi certain d'un décès imminent. »
Jusqu'ici, il a supervisé la mort de plus de 25 pensionnaires, selon David Dosa, qui a précisé de ne pas pouvoir fournir d'explication aux capacités divinatoires du chat. Oscar a-t-il des dons particuliers ? Cette histoire permet de méditer en tout cas sur l'impact des animaux de compagnie dans certaines structures destinées aux personnes âgées.
Les chats, animaux particulièrement affectueux, pourraient jouer un rôle de réconfort pour ces malades atteints d'Alzheimer que la démence éloigne du monde rationnel. L'agence d'hospitalisation locale, en tout cas, a pris la mesure du rôle d'Oscar puisqu'elle a fait graver ces quelques mots sur le mur du service : « Cette plaque récompense Oscar le chat pour ses soins dignement compassionnels. »
MARTINE PEREZ. Publié le 28 juillet 2007
Recueilli par une unité pour malades d'Alzheimer aux États-Unis, il détecte les patients dont la mort est imminente et reste près d'eux pour un ultime réconfort.
« OSCAR arrive devant la chambre 313. La porte est ouverte, il entre. Mme K. est allongée paisiblement sur son lit et respire doucement. Autour d'elle, les photos de ses petits-enfants et une de son mariage. Malgré ces souvenirs, elle est seule. Oscar saute sur le lit, renifle l'air et marque une pause, histoire de considérer la situation. Sans plus hésiter, il fait alors deux tours sur lui-même pour se lover contre Mme K. Une heure passe. Oscar attend. Une infirmière entre, vérifie l'état de la malade et note la présence d'Oscar. Préoccupée, elle sort et commence à passer des coups de téléphone. La famille arrive, le prêtre est appelé pour les derniers sacrements. Le matou ne bouge toujours pas. Le petit-fils de Mme K. demande alors :»Mais que fait le chat ici ?* Sa mère, maîtrisant ses larmes, lui répond : »Il est là pour aider grand-mère à arriver au paradis... * Trente minutes plus tard, Mme K. pousse son dernier soupir. Oscar se lève, sort à pas de velours, sans que personne ne le remarque... »
Une fois n'est pas coutume, la prestigieuse revue médicale américaine The New England Journal of Medicine, dans son dernier numéro, loin de ses articles austères, a choisi de publier l'histoire vraie et touchante d'un petit chat pas comme les autres. Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island aux États-Unis, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente et de se blottir alors contre eux pour leur apporter un ultime réconfort. Il s'intéresse à chaque patient, mais ne s'installe sur leur lit que lorsque le moment fatal est arrivé. Le docteur David Dosa, gériatre à l'hôpital Rhode Island de Providence, travaillant dans cette unité, décrit avec précision dans le New England comment ce chat a transformé les pratiques de fin de vie, en prévoyant les décès, permettant d'organiser l'appel aux familles et les derniers offices religieux.
« Un indicateur quasi certain »
Quand les employés de cette maison de retraite de la ville de Providence ont recueilli le petit chat Oscar, ils étaient loin d'imaginer que ce dernier leur indiquerait, avec une fiabilité jamais démentie, le prochain patient qui passerait de vie à trépas. L'animal, âgé de deux ans, tigré et blanc, a été adopté par le personnel de l'unité de soins spécialisés dans la maladie d'Alzheimer situé au troisième étage. Selon David Dosa, Oscar fait des rondes régulières, observe les patients, les renifle avant de passer son chemin ou de s'installer pour un dernier câlin. Il lui est arrivé d'accompagner jusqu'à leur ultime demeure des mourants qui, faute de famille, seraient morts tout seul.
Ses prévisions se sont révélées jusqu'à présent si exactes que, dès qu'il se blottit contre un patient, les soignants contactent les proches. « Personne ne meurt au troisième étage sans avoir reçu la visite d'Oscar, écrit David Dosa. Sa seule présence au chevet d'un patient est perçue par les médecins et les soignants comme un indicateur quasi certain d'un décès imminent. »
Jusqu'ici, il a supervisé la mort de plus de 25 pensionnaires, selon David Dosa, qui a précisé de ne pas pouvoir fournir d'explication aux capacités divinatoires du chat. Oscar a-t-il des dons particuliers ? Cette histoire permet de méditer en tout cas sur l'impact des animaux de compagnie dans certaines structures destinées aux personnes âgées.
Les chats, animaux particulièrement affectueux, pourraient jouer un rôle de réconfort pour ces malades atteints d'Alzheimer que la démence éloigne du monde rationnel. L'agence d'hospitalisation locale, en tout cas, a pris la mesure du rôle d'Oscar puisqu'elle a fait graver ces quelques mots sur le mur du service : « Cette plaque récompense Oscar le chat pour ses soins dignement compassionnels. »
Le soleil est nouveau tous les jours.
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Violences conjugales: le 3919 sature Isabelle Tallec
Depuis la simplification, en mars 2007, de son numéro d'appel, le service Violence conjugale info traite près de 80 appels par jour. Pour faire face à son "succès" grandissant, 8 antennes départementales vont être installées le 1er août. Si le 3919 a amélioré le dispositif d'écoute et d'information, les besoins en lieux d'accueil pour les victimes restent criants tandis que les procédures judiciaires demeurent opaques.
La violence conjugale n’est pas qu’une affaire de chiffres, mais ce sont les chiffres qui en parlent le mieux. Depuis la simplification, il y a quatre mois, de son numéro d’appel, le service Violences conjugales Info a enregistré 7446 appels, soit une moyenne de 80 appels par jour. Mais ce sont en réalité 200 appels qui parviennent quotidiennement au 3919 sans pouvoir être tous traités.
Lancé à grand renfort d’une campagne de communication télévisée le 14 mars, le numéro à quatre chiffres avait d’ailleurs été saturé dès le premier jour, avec plus de 800 appels. Un "succès" qui révèle l’ampleur d’un grave problème de société, sujet de polémique électorale après qu’aient été révélés les chiffres officiels pour 2006 de la violence conjugale: 168 personnes, dont 137 femmes, sont décédées cette année-là en France sous les coups de leur compagnon ou compagne, soit une femme tous les trois jours.
Faute de places, les listes d’attente s’allongent
Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, s’est rendu le 25 juillet avec la secrétaire d’Etat en charge de la Solidarité, Valérie Létard, dans les locaux du centre d’appel, à Paris, où il a rencontré la dizaine d’écoutantes du 3919. Conscient de l’insuffisance des moyens mis en œuvre, le ministre a annoncé l’installation de 8 antennes départementales* à partir du 1er août 2007, dont l’expérimentation fera l’objet d’une évaluation pour le début de l’année 2008.
L’occasion aussi de faire un bilan plus global de l’ensemble des besoins des associations qui assurent le suivi des femmes battues, ainsi que de la mise en place concrète de la loi du 4 avril 2006. Les principales mesures de cette loi visent en effet à mieux protéger les femmes des violences à leur encontre, notamment en élargissant le champ d’application de la circonstance aggravante, qui s’étend désormais à de nouveaux acteurs (pacsés, "ex") et à de nouvelles infractions (meurtres, viols, agressions sexuelles). La loi est également censée faciliter l’éloignement de l’auteur de l’infraction du domicile de la victime.
Car le 3919 n’est que le premier maillon d’une chaîne censée accompagner et protéger les femmes victimes de violences conjugales. Dispositif d’écoute anonyme et confidentiel, il permet d’informer les femmes de leurs droits et de les orienter vers les structures appropriées, qu’il s’agisse de lieux d’accueil et d’hébergement d’urgence ou de services judiciaires. Et c’est là que le bât blesse. En 2006, les associations regroupées au sein de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui, depuis près de 15 ans, assure une écoute téléphonique aux femmes victimes de violences et gère la nouvelle plate-forme téléphonique, ont assuré le suivi de 38 000 femmes, mais seules 4500 ont pu être hébergées. Faute de places, les listes d’attente s’allongent. Quant aux recours judiciaires, ils semblent inadaptés à la complexité des dossiers.
Victimes perdues dans un dédale de lois
"C’est une question de choix politique, affirme Marie Bellanger, responsable du service Violences conjugales info. Cela ne sert à rien de multiplier les lois. Ce qu’il faut, c’est tout remettre à plat, instaurer des passerelles entre les juridictions, former magistrats, avocats, médecins, à la problématique complexe de la violence conjugale". Elle déplore notamment "l’incohérence quotidienne entre les procédures civiles et les procédures pénales de sanction en cas de violence".
"Lorsqu’une femme battue porte plainte, explique-t-elle, l’affaire passe en correctionnelle et la justice prononce l’éloignement du conjoint. Le couple entame ensuite une procédure de divorce, et se retrouve devant le juge aux affaires familiales qui octroie un droit de visite au père, mettant donc à nouveau en danger la mère et les enfants. Chaque procédure en annule une autre et les victimes, elles, se perdent dans un dédale de lois!"
A titre d’exemple, Marie Bellanger rappelle le cas de l’association dunkerquoise Sedire, assignée en justice pour avoir hébergé, à l’insu de son mari, une femme victime de violences conjugales et ses enfants. L’association, représentée par la FNSF, a été relaxée, mais la femme a été condamnée le 26 juillet à trois mois de prison avec sursis et 800 euros de dommages et intérêts pour "soustraction d’enfants".
* Les antennes seront localisées à Dunkerque, Saint-Etienne, Montpellier, Aix-en-Provence, Rennes, Angoulême, Verdun et Bastia.
Depuis la simplification, en mars 2007, de son numéro d'appel, le service Violence conjugale info traite près de 80 appels par jour. Pour faire face à son "succès" grandissant, 8 antennes départementales vont être installées le 1er août. Si le 3919 a amélioré le dispositif d'écoute et d'information, les besoins en lieux d'accueil pour les victimes restent criants tandis que les procédures judiciaires demeurent opaques.
La violence conjugale n’est pas qu’une affaire de chiffres, mais ce sont les chiffres qui en parlent le mieux. Depuis la simplification, il y a quatre mois, de son numéro d’appel, le service Violences conjugales Info a enregistré 7446 appels, soit une moyenne de 80 appels par jour. Mais ce sont en réalité 200 appels qui parviennent quotidiennement au 3919 sans pouvoir être tous traités.
Lancé à grand renfort d’une campagne de communication télévisée le 14 mars, le numéro à quatre chiffres avait d’ailleurs été saturé dès le premier jour, avec plus de 800 appels. Un "succès" qui révèle l’ampleur d’un grave problème de société, sujet de polémique électorale après qu’aient été révélés les chiffres officiels pour 2006 de la violence conjugale: 168 personnes, dont 137 femmes, sont décédées cette année-là en France sous les coups de leur compagnon ou compagne, soit une femme tous les trois jours.
Faute de places, les listes d’attente s’allongent
Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, s’est rendu le 25 juillet avec la secrétaire d’Etat en charge de la Solidarité, Valérie Létard, dans les locaux du centre d’appel, à Paris, où il a rencontré la dizaine d’écoutantes du 3919. Conscient de l’insuffisance des moyens mis en œuvre, le ministre a annoncé l’installation de 8 antennes départementales* à partir du 1er août 2007, dont l’expérimentation fera l’objet d’une évaluation pour le début de l’année 2008.
L’occasion aussi de faire un bilan plus global de l’ensemble des besoins des associations qui assurent le suivi des femmes battues, ainsi que de la mise en place concrète de la loi du 4 avril 2006. Les principales mesures de cette loi visent en effet à mieux protéger les femmes des violences à leur encontre, notamment en élargissant le champ d’application de la circonstance aggravante, qui s’étend désormais à de nouveaux acteurs (pacsés, "ex") et à de nouvelles infractions (meurtres, viols, agressions sexuelles). La loi est également censée faciliter l’éloignement de l’auteur de l’infraction du domicile de la victime.
Car le 3919 n’est que le premier maillon d’une chaîne censée accompagner et protéger les femmes victimes de violences conjugales. Dispositif d’écoute anonyme et confidentiel, il permet d’informer les femmes de leurs droits et de les orienter vers les structures appropriées, qu’il s’agisse de lieux d’accueil et d’hébergement d’urgence ou de services judiciaires. Et c’est là que le bât blesse. En 2006, les associations regroupées au sein de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui, depuis près de 15 ans, assure une écoute téléphonique aux femmes victimes de violences et gère la nouvelle plate-forme téléphonique, ont assuré le suivi de 38 000 femmes, mais seules 4500 ont pu être hébergées. Faute de places, les listes d’attente s’allongent. Quant aux recours judiciaires, ils semblent inadaptés à la complexité des dossiers.
Victimes perdues dans un dédale de lois
"C’est une question de choix politique, affirme Marie Bellanger, responsable du service Violences conjugales info. Cela ne sert à rien de multiplier les lois. Ce qu’il faut, c’est tout remettre à plat, instaurer des passerelles entre les juridictions, former magistrats, avocats, médecins, à la problématique complexe de la violence conjugale". Elle déplore notamment "l’incohérence quotidienne entre les procédures civiles et les procédures pénales de sanction en cas de violence".
"Lorsqu’une femme battue porte plainte, explique-t-elle, l’affaire passe en correctionnelle et la justice prononce l’éloignement du conjoint. Le couple entame ensuite une procédure de divorce, et se retrouve devant le juge aux affaires familiales qui octroie un droit de visite au père, mettant donc à nouveau en danger la mère et les enfants. Chaque procédure en annule une autre et les victimes, elles, se perdent dans un dédale de lois!"
A titre d’exemple, Marie Bellanger rappelle le cas de l’association dunkerquoise Sedire, assignée en justice pour avoir hébergé, à l’insu de son mari, une femme victime de violences conjugales et ses enfants. L’association, représentée par la FNSF, a été relaxée, mais la femme a été condamnée le 26 juillet à trois mois de prison avec sursis et 800 euros de dommages et intérêts pour "soustraction d’enfants".
* Les antennes seront localisées à Dunkerque, Saint-Etienne, Montpellier, Aix-en-Provence, Rennes, Angoulême, Verdun et Bastia.
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Un préservatif géant pour promouvoir les rapports sexuels protégés lors d'un concert de métal aux Pays-Bas
AMSTERDAM, Pays-Bas - En se rendant vendredi à leur concert, les festivaliers de la ville hollandaise de Lichtenvoorde ont assisté à un spectacle inhabituel: un préservatif géant de 38,7 mètres de haut dérivant paresseusement dans le ciel.
(Publicité)
Le ballon rose rempli d'air chaud, portait l'inscription "Vrij Veilig" -"rapports sexuels protégés" en hollandais. Il a été lancé par la sécurité sociale du district de Gelre-Ijssel, dans l'est du pays, près de la frontière avec l'Allemagne.
Le directeur de la sécurité sociale a jugé que le festival constituait une occasion idéale pour atteindre les jeunes. Plus de 80.000 d'entre eux devaient assister pendant trois jours à l'événement Zwarte Cross -une course de moto-cross combinée avec un concert de hard rock, avec le groupe hollandais de métal gothique "Within Temptation" en invité vedette.
"C'est un moyen amusant d'attirer l'attention sur le problème des maladies sexuellement transmissibles, VIH et SIDA", a observé Laurent de Vries.
Dans le cadre de cette campagne, des infirmières distribuaient également du matériel pédagogique et des préservatifs gratuits sur les lieux du concert.
Si trois mois ont été nécessaires à la conception et à la fabrication du préservatif géant à Bristol, en Angleterre, il n'a fallu que 10 à 15 minutes pour le remplir d'air chaud.
Les organisateurs de la manifestation ont annoncé leur intention de présenter le ballon rose au Livre Guinness des records pour concourir dans la catégorie du "Plus grand préservatif du monde". AP
AMSTERDAM, Pays-Bas - En se rendant vendredi à leur concert, les festivaliers de la ville hollandaise de Lichtenvoorde ont assisté à un spectacle inhabituel: un préservatif géant de 38,7 mètres de haut dérivant paresseusement dans le ciel.
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Le ballon rose rempli d'air chaud, portait l'inscription "Vrij Veilig" -"rapports sexuels protégés" en hollandais. Il a été lancé par la sécurité sociale du district de Gelre-Ijssel, dans l'est du pays, près de la frontière avec l'Allemagne.
Le directeur de la sécurité sociale a jugé que le festival constituait une occasion idéale pour atteindre les jeunes. Plus de 80.000 d'entre eux devaient assister pendant trois jours à l'événement Zwarte Cross -une course de moto-cross combinée avec un concert de hard rock, avec le groupe hollandais de métal gothique "Within Temptation" en invité vedette.
"C'est un moyen amusant d'attirer l'attention sur le problème des maladies sexuellement transmissibles, VIH et SIDA", a observé Laurent de Vries.
Dans le cadre de cette campagne, des infirmières distribuaient également du matériel pédagogique et des préservatifs gratuits sur les lieux du concert.
Si trois mois ont été nécessaires à la conception et à la fabrication du préservatif géant à Bristol, en Angleterre, il n'a fallu que 10 à 15 minutes pour le remplir d'air chaud.
Les organisateurs de la manifestation ont annoncé leur intention de présenter le ballon rose au Livre Guinness des records pour concourir dans la catégorie du "Plus grand préservatif du monde". AP
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Mise en garde contre des dentifrices présentant des risques pour la santé
AFP - Vendredi 27 juillet, 20h06
PARIS (AFP) - L'agence du médicament a lancé jeudi une mise en garde contre les dentifrices contenant du diéthylène glycol (DEG) ou contaminés par des bactéries qui peuvent être distribués gratuitement par des chaînes hôtelières, des compagnies aériennes ou vendus hors des circuits de distribution habituels.
(Publicité)
Différentes autorités sanitaires européennes (Espagne, Grande Bretagne) et américaines (Canada, Etats-Unis) ont signalé l’identification sur leur territoire de dentifrices contenant du DEG ou des entérobactéries, a indiqué l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) dans un communiqué.
"Ces dentifrices importés de pays tiers tels que la Chine ou l’Afrique du Sud sont considérés comme impropres à la consommation voire susceptibles de présenter un risque pour la santé", souligne l'Afssaps qui "appelle à la vigilance bien qu’aucun cas n’ait été détecté à ce jour sur le territoire français".
Le diéthylène glycol (DEG), substance utilisée comme solvant ou comme antigel, a servi d'épaissant en remplacement de la glycérine dans les dentifrices identifiés, précise l'Afssaps.
Présentant un "risque minime" lors d'une utilisation normale du dentifrice que l'on n'avale pas, le DEG est toxique lorsqu'il est ingéré, ajoute l'Afssaps mettant en garde contre le risque d'une ingestion accidentelle par des jeunes enfants ou des personnes âgées.
L’utilisation de dentifrices contaminés par des bactéries peut également s'avérer nocive pour les enfants et les personnes immunodéficientes.
L'Afssaps invite à porter "une attention particulière aux dentifrices mentionnant une provenance de pays hors de l’Union européenne, et ayant un étiquetage contenant des fautes d’orthographe ou non rédigé en français" (pour les produits vendus en France), compte tenu notamment du risque de contrefaçons.
Parmi les produits à éviter figurent des dentifrices contrefaits de marque Colgate mentionnant une fabrication en Afrique du Sud avec des fautes de frappes en anglais ou de marque Sensodyne avec une origine chinoise.
Afssaps
AFP - Vendredi 27 juillet, 20h06
PARIS (AFP) - L'agence du médicament a lancé jeudi une mise en garde contre les dentifrices contenant du diéthylène glycol (DEG) ou contaminés par des bactéries qui peuvent être distribués gratuitement par des chaînes hôtelières, des compagnies aériennes ou vendus hors des circuits de distribution habituels.
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Différentes autorités sanitaires européennes (Espagne, Grande Bretagne) et américaines (Canada, Etats-Unis) ont signalé l’identification sur leur territoire de dentifrices contenant du DEG ou des entérobactéries, a indiqué l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) dans un communiqué.
"Ces dentifrices importés de pays tiers tels que la Chine ou l’Afrique du Sud sont considérés comme impropres à la consommation voire susceptibles de présenter un risque pour la santé", souligne l'Afssaps qui "appelle à la vigilance bien qu’aucun cas n’ait été détecté à ce jour sur le territoire français".
Le diéthylène glycol (DEG), substance utilisée comme solvant ou comme antigel, a servi d'épaissant en remplacement de la glycérine dans les dentifrices identifiés, précise l'Afssaps.
Présentant un "risque minime" lors d'une utilisation normale du dentifrice que l'on n'avale pas, le DEG est toxique lorsqu'il est ingéré, ajoute l'Afssaps mettant en garde contre le risque d'une ingestion accidentelle par des jeunes enfants ou des personnes âgées.
L’utilisation de dentifrices contaminés par des bactéries peut également s'avérer nocive pour les enfants et les personnes immunodéficientes.
L'Afssaps invite à porter "une attention particulière aux dentifrices mentionnant une provenance de pays hors de l’Union européenne, et ayant un étiquetage contenant des fautes d’orthographe ou non rédigé en français" (pour les produits vendus en France), compte tenu notamment du risque de contrefaçons.
Parmi les produits à éviter figurent des dentifrices contrefaits de marque Colgate mentionnant une fabrication en Afrique du Sud avec des fautes de frappes en anglais ou de marque Sensodyne avec une origine chinoise.
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Une corrélation entre usage du cannabis et psychoses
LE MONDE Article paru dans l'édition du 29.07.07.
Une nouvelle pièce est versée au dossier controversé de la nocivité du cannabis, la plus consommée de toutes les substances psychotropes illégales. L'usage régulier de cette substance augmenterait de 41 % les risques de développer ultérieurement une affection psychiatrique de nature psychotique, estiment Theresa Moore (université de Bristol) et Stanley Zammit (université de Cardiff) après analyse de 35 études menées sur ce thème.
Les chercheurs précisent, dans le dernier numéro du Lancet (daté du 28 juillet), que ce risque augmenterait en outre avec l'intensité et la durée de la consommation - de 50 % à 200 % pour les gros utilisateurs. Les liens avec des épisodes anxieux ou dépressifs ou avec les tendances suicidaires apparaissent moins marqués.
Les auteurs de ce travail se refusent à établir une relation directe de causalité entre la consommation de cannabis et les affections psychotiques. Ils soulignent aussi que s'ils observent bien une augmentation du risque, la fréquence de ces affections, notamment sous forme chronique comme pour la schizophrénie, demeure relativement faible chez les consommateurs réguliers.
Pour autant ces chercheurs estiment qu'il existe suffisamment de données statistiques pour mettre en garde ces derniers et pour informer l'opinion publique. Cette initiative est, selon eux, d'autant plus nécessaire que le nombre des adolescents et des jeunes adultes consommateurs de cannabis est en augmentation régulière dans les pays industrialisés (Le Monde du 11 juillet).
"Le cannabis a généralement été considéré comme une drogue plus ou moins inoffensive comparée à l'alcool, aux stimulants centraux et aux opiacés, écrivent les docteurs Merete Nordentoft et Carsten Hjorthoj (hôpital universitaire de Copenhague, Danemark) dans un commentaire accompagnant cette publication. Cependant, les effets potentiels à long terme concernant les risques de survenue d'affections psychotiques apparaissent tels aujourd'hui qu'il est nécessaire de mettre en garde le public sur ce danger et de mettre au point un traitement pour aider les jeunes fréquents consommateurs de cannabis." Ils ont calculé qu'en Grande-Bretagne l'arrêt de la consommation éviterait 800 cas de schizophrénie par an.
Pour le Lancet, qui n'a pas toujours défendu cette position, il est indispensable que les pouvoirs publics et les autorités sanitaires financent des campagnes d'éducation sur les risques de la consommation de cannabis pour la santé.
Jean-Yves Nau
Les mécanismes de l'addiction à la cocaïne sont réversibles
Un mécanisme moléculaire impliqué dans les phénomènes d'addiction à la cocaïne est décrit par une équipe dirigée par Christian Lüscher (université de Genève) dans la revue Science du 27 juillet. Portant sur la souris, ce travail pourrait ouvrir la voie à une nouvelle approche thérapeutique de la dépendance. On avait déjà observé que les modifications induites par la cocaïne au niveau des circuits cérébraux impliqués dans la perception de la "récompense" étaient réversibles. Les chercheurs démontrent qu'il est possible d'induire une redistribution rapide des récepteurs moléculaires situés à la jonction des neurones, et donc de rétablir une neurotransmission normale chez les souris. Saluant ces travaux, Jean-Pol Tassin (Inserm, Collège de France) note qu'"il reste encore à faire le lien avec les phénomènes de l'addiction à la morphine ou à l'alcool".
LE MONDE Article paru dans l'édition du 29.07.07.
Une nouvelle pièce est versée au dossier controversé de la nocivité du cannabis, la plus consommée de toutes les substances psychotropes illégales. L'usage régulier de cette substance augmenterait de 41 % les risques de développer ultérieurement une affection psychiatrique de nature psychotique, estiment Theresa Moore (université de Bristol) et Stanley Zammit (université de Cardiff) après analyse de 35 études menées sur ce thème.
Les chercheurs précisent, dans le dernier numéro du Lancet (daté du 28 juillet), que ce risque augmenterait en outre avec l'intensité et la durée de la consommation - de 50 % à 200 % pour les gros utilisateurs. Les liens avec des épisodes anxieux ou dépressifs ou avec les tendances suicidaires apparaissent moins marqués.
Les auteurs de ce travail se refusent à établir une relation directe de causalité entre la consommation de cannabis et les affections psychotiques. Ils soulignent aussi que s'ils observent bien une augmentation du risque, la fréquence de ces affections, notamment sous forme chronique comme pour la schizophrénie, demeure relativement faible chez les consommateurs réguliers.
Pour autant ces chercheurs estiment qu'il existe suffisamment de données statistiques pour mettre en garde ces derniers et pour informer l'opinion publique. Cette initiative est, selon eux, d'autant plus nécessaire que le nombre des adolescents et des jeunes adultes consommateurs de cannabis est en augmentation régulière dans les pays industrialisés (Le Monde du 11 juillet).
"Le cannabis a généralement été considéré comme une drogue plus ou moins inoffensive comparée à l'alcool, aux stimulants centraux et aux opiacés, écrivent les docteurs Merete Nordentoft et Carsten Hjorthoj (hôpital universitaire de Copenhague, Danemark) dans un commentaire accompagnant cette publication. Cependant, les effets potentiels à long terme concernant les risques de survenue d'affections psychotiques apparaissent tels aujourd'hui qu'il est nécessaire de mettre en garde le public sur ce danger et de mettre au point un traitement pour aider les jeunes fréquents consommateurs de cannabis." Ils ont calculé qu'en Grande-Bretagne l'arrêt de la consommation éviterait 800 cas de schizophrénie par an.
Pour le Lancet, qui n'a pas toujours défendu cette position, il est indispensable que les pouvoirs publics et les autorités sanitaires financent des campagnes d'éducation sur les risques de la consommation de cannabis pour la santé.
Jean-Yves Nau
Les mécanismes de l'addiction à la cocaïne sont réversibles
Un mécanisme moléculaire impliqué dans les phénomènes d'addiction à la cocaïne est décrit par une équipe dirigée par Christian Lüscher (université de Genève) dans la revue Science du 27 juillet. Portant sur la souris, ce travail pourrait ouvrir la voie à une nouvelle approche thérapeutique de la dépendance. On avait déjà observé que les modifications induites par la cocaïne au niveau des circuits cérébraux impliqués dans la perception de la "récompense" étaient réversibles. Les chercheurs démontrent qu'il est possible d'induire une redistribution rapide des récepteurs moléculaires situés à la jonction des neurones, et donc de rétablir une neurotransmission normale chez les souris. Saluant ces travaux, Jean-Pol Tassin (Inserm, Collège de France) note qu'"il reste encore à faire le lien avec les phénomènes de l'addiction à la morphine ou à l'alcool".
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Des détenus dansent sur une chanson de Michael Jackson
Nouveau carton sur YouTube. Une vidéo montrant des détenus d'une prison philippine qui dansent, en combinaison orange, sur «Thriller» de Michael Jackson, a déjà été vue plus de 2 millions de fois sur la plate-forme vidéo.
Tournée dans une prison de Cebu, une île du centre des Philippines, la séquence est impressionnante: des dizaines de détenus se livrent à une chorégraphie millimétrée dans la cour de promenade.
D'autres vidéos montrent les mêmes détenus virevoltant sur «YMCA» des Village People ou encore «Radio Gaga» des Queen.
L'engouement suscité par ces vidéos a surpris les prisonniers eux-mêmes, raconte Byron Garcia, conseiller à la sécurité qui a été à l'origine de la pratique. La plupart d'entre eux rechignaient à se joindre aux sempiternelles exercices de gymnastique proposées dans la cour de promenade, explique-t-il. Le conseiller a alors proposé aux 1.600 détenus de se remuner sur des tubes «YMCA» ou «In The Navy», également des Village People.
Banco! L'idée a aussitôt remporté l’adhésion des prisonniers, condamnés pour des crimes allant de trafic de drogue à meurtre.
Une discipline de fer
De fil en aiguille, les mouvements de gymnastique se sont transformés en pas de danse et les détenus sont devenus des amateurs hors pair.
«Nous nous sommes mis à des danses plus difficiles», raconte M. Garcia, qui a eu recours aux services d'un chorégraphe pour former ses troupes.
«Il aura fallu un mois d'efforts pour mettre au point "Thriller", indique M. Garcia. Peu lui importe le succès de la vidéo sur le Net. Ce qui l’intéresse, dit-il, c’est l'effet que la chorégraphie a eu sur les prisonniers. «Ne voyez-vous pas la discipline, la coordination, la synchronisation?»
AA avec APF
20Minutes.fr, éditions du 28/07/2007 - 11h34
Pour voir la vidéo :
http://www.20minutes.fr/article/172655/ ... ackson.php
Nouveau carton sur YouTube. Une vidéo montrant des détenus d'une prison philippine qui dansent, en combinaison orange, sur «Thriller» de Michael Jackson, a déjà été vue plus de 2 millions de fois sur la plate-forme vidéo.
Tournée dans une prison de Cebu, une île du centre des Philippines, la séquence est impressionnante: des dizaines de détenus se livrent à une chorégraphie millimétrée dans la cour de promenade.
D'autres vidéos montrent les mêmes détenus virevoltant sur «YMCA» des Village People ou encore «Radio Gaga» des Queen.
L'engouement suscité par ces vidéos a surpris les prisonniers eux-mêmes, raconte Byron Garcia, conseiller à la sécurité qui a été à l'origine de la pratique. La plupart d'entre eux rechignaient à se joindre aux sempiternelles exercices de gymnastique proposées dans la cour de promenade, explique-t-il. Le conseiller a alors proposé aux 1.600 détenus de se remuner sur des tubes «YMCA» ou «In The Navy», également des Village People.
Banco! L'idée a aussitôt remporté l’adhésion des prisonniers, condamnés pour des crimes allant de trafic de drogue à meurtre.
Une discipline de fer
De fil en aiguille, les mouvements de gymnastique se sont transformés en pas de danse et les détenus sont devenus des amateurs hors pair.
«Nous nous sommes mis à des danses plus difficiles», raconte M. Garcia, qui a eu recours aux services d'un chorégraphe pour former ses troupes.
«Il aura fallu un mois d'efforts pour mettre au point "Thriller", indique M. Garcia. Peu lui importe le succès de la vidéo sur le Net. Ce qui l’intéresse, dit-il, c’est l'effet que la chorégraphie a eu sur les prisonniers. «Ne voyez-vous pas la discipline, la coordination, la synchronisation?»
AA avec APF
20Minutes.fr, éditions du 28/07/2007 - 11h34
Pour voir la vidéo :
http://www.20minutes.fr/article/172655/ ... ackson.php
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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L'environnement tue 4 millions d'enfants par an, selon l'OMS
GENEVE (Reuters) - Quatre millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année en raison de dangers liés à l'environnement tels que la pollution de l'air et de l'eau ou l'exposition à des substances chimiques, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi.
(Publicité)
Intoxications, infections respiratoires aiguës, maladies intestinales et paludisme transmis par des moustiques évoluant dans des eaux sales sont responsables de l'essentiel de ce bilan, dit le rapport technique de l'OMS.
"C'est un fait dont nous avons toujours eu connaissance intuitivement, mais sans jamais y mettre de chiffre", a déclaré Jenny Pronczuk, spécialiste de l'OMS, lors d'un point de presse.
D'après le rapport, environ 30% des affections et des décès d'enfants dus aux maladies peuvent être attribués à des risques liés à l'environnement.
Les produits chimiques ont toutefois des effets très variables à mesure que l'enfant grandit, et les effets de l'exposition à des toxines dans le ventre de la mère peuvent n'émerger qu'à l'adolescence, note le rapport établi par 24 chercheurs.
"Si l'on prend l'exposition au plomb, l'effet sera différent si l'enfant a été exposé in utero parce que le plomb de la mère passe dans le sang de l'enfant", a dit Pronczuk.
L'Afrique est la partie du monde la plus touchée par les maladies liées à l'environnement, suivie de certaines régions d'Asie du Sud-Est, a-t-elle ajouté.
GENEVE (Reuters) - Quatre millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année en raison de dangers liés à l'environnement tels que la pollution de l'air et de l'eau ou l'exposition à des substances chimiques, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi.
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Intoxications, infections respiratoires aiguës, maladies intestinales et paludisme transmis par des moustiques évoluant dans des eaux sales sont responsables de l'essentiel de ce bilan, dit le rapport technique de l'OMS.
"C'est un fait dont nous avons toujours eu connaissance intuitivement, mais sans jamais y mettre de chiffre", a déclaré Jenny Pronczuk, spécialiste de l'OMS, lors d'un point de presse.
D'après le rapport, environ 30% des affections et des décès d'enfants dus aux maladies peuvent être attribués à des risques liés à l'environnement.
Les produits chimiques ont toutefois des effets très variables à mesure que l'enfant grandit, et les effets de l'exposition à des toxines dans le ventre de la mère peuvent n'émerger qu'à l'adolescence, note le rapport établi par 24 chercheurs.
"Si l'on prend l'exposition au plomb, l'effet sera différent si l'enfant a été exposé in utero parce que le plomb de la mère passe dans le sang de l'enfant", a dit Pronczuk.
L'Afrique est la partie du monde la plus touchée par les maladies liées à l'environnement, suivie de certaines régions d'Asie du Sud-Est, a-t-elle ajouté.
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Chiffres du chômage et service minimum domineront la semaine sociale
AFP - il y a 32 minutes
PARIS (AFP) - Les chiffres du chômage de juin et une journée d'action des syndicats de cheminots contre le projet de loi sur le service minimum dans les transports terrestres, examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale, domineront cette semaine sociale.
(publicité)
Lundi soir, le ministère de l'Emploi rendra public le taux de chômage pour le mois de juin. En mai, le nombre de demandeurs d'emploi avait baissé de 1,2% (-24.100 personnes) pour passer sous la barre des deux millions, ramenant selon le ministère de l'Emploi le taux au sens du BIT (bureau international du travail) à 8,1% de la population active.
L'office européen des statistiques Eurostat a néanmoins donné une estimation bien supérieure pour le mois de mai (8,7%), et en l'absence de publication de l'Enquête Emploi de l'Insee, reportée à l'automne, les chiffres du ministère sur le taux de chômage demeurent incertains.
La polémique a été relancée la semaine dernière par le constat dressé par plusieurs associations de chômeurs CGT-Chômeurs, MNCP, d'une augmentation des radiations - "abusives" selon eux - par l'ANPE. Pour mettre fin aux critiques sur la fiabilité des statistiques, le gouvernement Fillon a commandé un rapport à une mission conjointe de l'Inspection générale des finances et l'Inspection des affaires sociales.
Il faudra attendre septembre pour connaître les éventuelles évolutions qui seront suggérées pour améliorer la mesure du chômage et de la situation de l'emploi. Les députés ont déjà décidé une première modification, demandant d'intégrer dans les statistiques les quelque 220.000 chômeurs des collectivités d'Outre-mer. Le changement doit intervenir au plus tard au 31 décembre.
Mardi, quelque 70 rassemblements devraient avoir lieu, selon la CGT, à Paris et dans les régions, contre le projet de loi sur le service minimum dans les transports terrestres qui doit être examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale. En pleine période estivale, ces rassemblements devraient avant tout être "symboliques et militants", selon Solidaires.
Les syndicats estiment notamment que ce projet de loi, adopté au Sénat le 19 juillet, et qui prévoit notamment l'obligation pour les salariés de se déclarer grévistes 48 heures avant le début d'un conflit, est une atteinte au droit constitutionnel de grève.
Au mot d'ordre de la CGT-cheminots se sont joints six autres fédérations du secteur (SUD Rail, CFDT, FO, CFTC, Unsa, Fgaac), quatre fédérations de transport (CGT, CFDT, FO et CFTC), Solidaires et la FSU.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, est annoncé à Bordeaux. Il n'y a pas d'appel à la grève.
"Même dans une période estivale peu propice aux mobilisations d'envergure nous ne pouvions laisser les débats se dérouler sans que les salariés concernés se fassent entendre", a déclaré à l'AFP Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots.
Enfin, lundi, le tribunal de grande instance de Toulouse doit rendre son jugement en référé sur l'action intentée par le comité d'établissement du centre d'appels toulousain de SFR, qui juge n'avoir pas reçu assez d'informations sur l'externalisations du site.
Mercredi, ce centre d'appels, ainsi que ceux de Lyon et Poitiers, employant 1.900 salariés au total, doivent être transférés à des sous-traitants, qui ont promis de garder le personnel "au moins trois ans", selon la direction de SFR. Sans rassurer vraiment syndicats et personnels...
AFP - il y a 32 minutes
PARIS (AFP) - Les chiffres du chômage de juin et une journée d'action des syndicats de cheminots contre le projet de loi sur le service minimum dans les transports terrestres, examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale, domineront cette semaine sociale.
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Lundi soir, le ministère de l'Emploi rendra public le taux de chômage pour le mois de juin. En mai, le nombre de demandeurs d'emploi avait baissé de 1,2% (-24.100 personnes) pour passer sous la barre des deux millions, ramenant selon le ministère de l'Emploi le taux au sens du BIT (bureau international du travail) à 8,1% de la population active.
L'office européen des statistiques Eurostat a néanmoins donné une estimation bien supérieure pour le mois de mai (8,7%), et en l'absence de publication de l'Enquête Emploi de l'Insee, reportée à l'automne, les chiffres du ministère sur le taux de chômage demeurent incertains.
La polémique a été relancée la semaine dernière par le constat dressé par plusieurs associations de chômeurs CGT-Chômeurs, MNCP, d'une augmentation des radiations - "abusives" selon eux - par l'ANPE. Pour mettre fin aux critiques sur la fiabilité des statistiques, le gouvernement Fillon a commandé un rapport à une mission conjointe de l'Inspection générale des finances et l'Inspection des affaires sociales.
Il faudra attendre septembre pour connaître les éventuelles évolutions qui seront suggérées pour améliorer la mesure du chômage et de la situation de l'emploi. Les députés ont déjà décidé une première modification, demandant d'intégrer dans les statistiques les quelque 220.000 chômeurs des collectivités d'Outre-mer. Le changement doit intervenir au plus tard au 31 décembre.
Mardi, quelque 70 rassemblements devraient avoir lieu, selon la CGT, à Paris et dans les régions, contre le projet de loi sur le service minimum dans les transports terrestres qui doit être examiné à partir de lundi à l'Assemblée nationale. En pleine période estivale, ces rassemblements devraient avant tout être "symboliques et militants", selon Solidaires.
Les syndicats estiment notamment que ce projet de loi, adopté au Sénat le 19 juillet, et qui prévoit notamment l'obligation pour les salariés de se déclarer grévistes 48 heures avant le début d'un conflit, est une atteinte au droit constitutionnel de grève.
Au mot d'ordre de la CGT-cheminots se sont joints six autres fédérations du secteur (SUD Rail, CFDT, FO, CFTC, Unsa, Fgaac), quatre fédérations de transport (CGT, CFDT, FO et CFTC), Solidaires et la FSU.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, est annoncé à Bordeaux. Il n'y a pas d'appel à la grève.
"Même dans une période estivale peu propice aux mobilisations d'envergure nous ne pouvions laisser les débats se dérouler sans que les salariés concernés se fassent entendre", a déclaré à l'AFP Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots.
Enfin, lundi, le tribunal de grande instance de Toulouse doit rendre son jugement en référé sur l'action intentée par le comité d'établissement du centre d'appels toulousain de SFR, qui juge n'avoir pas reçu assez d'informations sur l'externalisations du site.
Mercredi, ce centre d'appels, ainsi que ceux de Lyon et Poitiers, employant 1.900 salariés au total, doivent être transférés à des sous-traitants, qui ont promis de garder le personnel "au moins trois ans", selon la direction de SFR. Sans rassurer vraiment syndicats et personnels...
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Saisie de 90.000 faux cachets de Viagra en Chine
PEKIN (AFP) - Les autorités chinoises ont saisi cette semaine 90.000 pillules de Viagra contrefait et un nombre non précisé d'autres marques de médicaments contre l'impuissance, également contrefaits, a annoncé samedi l'agence Chine Nouvelle.
(publicité)
Des plaintes d'utilisateurs ont déclenché l'action de la police de Shenzhen, métropole du sud de la Chine, contre la Shenzhen Jinshuibao Biotech Firm jeudi.
Sur place les autorités ont aussi saisi de faux tampons officiels, dont un de l'Administration provinciale des médicaments et de l'alimentation et un autre du centre de prévention des maladies, a précisé Chine Nouvelle citant un responsable local de la sécurité publique.
Deux responsables de l'entreprise ont été arrêtés.
Le faux Viagra, médicament du laboratoire américain Pfizer, représentait à lui seul plus de 9 millions de yuans (1,19 million de dollars), selon la même source.
Selon le ministère de la Sécurité Publique, au cours des deux années écoulées les autorités ont saisi plus d'une tonne de faux médicaments contre l'impuissance, la grippe aviaire et la malaria
PEKIN (AFP) - Les autorités chinoises ont saisi cette semaine 90.000 pillules de Viagra contrefait et un nombre non précisé d'autres marques de médicaments contre l'impuissance, également contrefaits, a annoncé samedi l'agence Chine Nouvelle.
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Des plaintes d'utilisateurs ont déclenché l'action de la police de Shenzhen, métropole du sud de la Chine, contre la Shenzhen Jinshuibao Biotech Firm jeudi.
Sur place les autorités ont aussi saisi de faux tampons officiels, dont un de l'Administration provinciale des médicaments et de l'alimentation et un autre du centre de prévention des maladies, a précisé Chine Nouvelle citant un responsable local de la sécurité publique.
Deux responsables de l'entreprise ont été arrêtés.
Le faux Viagra, médicament du laboratoire américain Pfizer, représentait à lui seul plus de 9 millions de yuans (1,19 million de dollars), selon la même source.
Selon le ministère de la Sécurité Publique, au cours des deux années écoulées les autorités ont saisi plus d'une tonne de faux médicaments contre l'impuissance, la grippe aviaire et la malaria
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Intoxication dans le métro parisien
[b]35 personnes ont été intoxiquées dimanche matin sur la ligne 13 du métro parisien.[/b]
Un patin de freinage a pris feu peu avant 9h00 et déclenché un incendie dans un wagon entre les stations Varenne et Invalides, dégageant des émanations toxiques.
Parmi les victimes, 15 ont été évacuées vers de hôpitaux parisiens, dont une femme enceinte dans un état grave.
"Il y avait une centaine de personnes dans la rame. 35 personnes qui auraient été intoxiquées se sont signalées auprès des sapeurs pompiers qui sont partis sur place en moins de cinq minutes", a indiqué le porte-parole. "Après qu'elles aient été vues par des médecins des pompiers, il s'avère que 15 d'entre elles ont réellement été intoxiquées, 14 dans un état léger et une dans un état plus grave puisqu'il s'agissait d'une femme enceinte." "Par précaution, elle a été catégorisée 'état grave' et a été évacuée rapidement sur l'hôpital Cochin, alors que les autres victimes ont été évacuées sur d'autre hôpitaux parisiens", a ajouté le porte-parole.
"Un agent de la RATP a éteint l'incendie avec un extincteur" et le feu a été rapidement maîtrisé, a indiqué un porte-parole des pompiers.
Au total, 115 pompiers de 14 casernes ont été mobilisés pour ces opérations de secours qui ont pris fin vers 10H45, a-t-il ajouté.
Le trafic restait toutefois partiellement interrompu sur la ligne 13 (Châtillon-Montrouge- Saint Denis université ou Asnières-Aubervilliers).
Un patin de freinage a pris feu peu avant 9h00 et déclenché un incendie dans un wagon entre les stations Varenne et Invalides, dégageant des émanations toxiques.
Parmi les victimes, 15 ont été évacuées vers de hôpitaux parisiens, dont une femme enceinte dans un état grave.
"Il y avait une centaine de personnes dans la rame. 35 personnes qui auraient été intoxiquées se sont signalées auprès des sapeurs pompiers qui sont partis sur place en moins de cinq minutes", a indiqué le porte-parole. "Après qu'elles aient été vues par des médecins des pompiers, il s'avère que 15 d'entre elles ont réellement été intoxiquées, 14 dans un état léger et une dans un état plus grave puisqu'il s'agissait d'une femme enceinte." "Par précaution, elle a été catégorisée 'état grave' et a été évacuée rapidement sur l'hôpital Cochin, alors que les autres victimes ont été évacuées sur d'autre hôpitaux parisiens", a ajouté le porte-parole.
"Un agent de la RATP a éteint l'incendie avec un extincteur" et le feu a été rapidement maîtrisé, a indiqué un porte-parole des pompiers.
Au total, 115 pompiers de 14 casernes ont été mobilisés pour ces opérations de secours qui ont pris fin vers 10H45, a-t-il ajouté.
Le trafic restait toutefois partiellement interrompu sur la ligne 13 (Châtillon-Montrouge- Saint Denis université ou Asnières-Aubervilliers).
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
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