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LOTUS07
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Hôpital de Saint-Affrique: "interruption" de l'activité de chirurgie lourde

PARIS (AFP) - La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a demandé, vendredi, "l'interruption de l'activité de chirurgie lourde" de l'hôpital de Saint-Affrique (Aveyron) à l'issue d'une enquête menée par l'Igas qui "met en évidence des problèmes de sécurité dans la prise en charge".

La maternité et une activité chirurgicale sont maintenues, mais la chirurgie est recentrée sur une "prise en charge programmée, ambulatoire ou de courte durée -jusqu'à 48 heures d'hospitalisation", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) "a fait le bilan d'un an de fonctionnement de l'unité expérimentale de chirurgie" de l'établissement, explique le ministère.

Le ministère de la Santé avait décidé, le 19 juillet, "d'accélérer" cette enquête après que Le Parisien/Aujourd'hui en France eut fait état de "décès en série" dans cette unité expérimentale de l'établissement, qui avait reçu le soutien massif de la population locale alors qu'il était menacé de fermeture en 2003.

Le rapport, remis à Mme Bachelot, "met en évidence des problèmes de sécurité dans la prise en charge des patients opérés en chirurgie lourde", indique le ministère sans évoquer d'éventuels décès suspects ni donner d'exemple de dysfonctionnement au sein de l'établissement.

Selon lui, "ces problèmes sont liés à la structure même de cet hôpital de proximité, dont l'isolement des praticiens et le faible nombre d'actes réalisés ne permettent pas de garantir les bonnes pratiques en chirurgie lourde".

Mme Bachelot "a donc décidé d'interrompre l'activité de chirurgie lourde", relancée en 2005, pour deux ans et "sous conditions d'expérimentation".

"La fermeture totale de l'unité (de chirurgie) compromettrait la maternité, dont le bon fonctionnement nécessite une couverture chirurgicale", relève le ministère de la Santé.

L'activité chirurgicale sur le site est maintenue "à la condition qu'elle soit entourée de toutes les assurances nécessaires en matière de qualité et de sécurité vis-à-vis des patients pris en charge", poursuit le ministère.

Selon le ministère, l'hôpital va "renforcer son rôle d'établissement de proximité, en développant des activités chirurgicales de spécialité (ORL, stomatologie, ophtalmologie, chirurgie vasculaire)", ce qui devrait permettre de "couvrir 60 à 70% des besoins chirurgicaux de la population du bassin".

Le ministère ajoute que "des conventions seront passées entre l'hôpital de Saint-Affrique et les établissements partenaires, au premier rang desquels le CHU de Montpellier, de façon à lever l'isolement des équipes et permettre à toute la population du bassin d'avoir, dans des conditions de qualité et de sécurité confortées, la réponse à tous ses besoins sanitaires".
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Les Etats-Unis annoncent avoir éradiqué la rage canine

WASHINGTON (AFP) - Les Etats-Unis sont parvenus à éradiquer la rage canine après plusieurs décennies de vaccinations et de contrôles, ont indiqué vendredi les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

"L'élimination de la rage canine aux Etats-Unis représente l'un des grands succès de santé publique des 50 dernières années", a souligné le Dr Charles Rupprecht, le responsable du programme contre la rage aux CDC.

"Mais il reste encore beaucoup à faire pour prévenir et contrôler la rage dans le monde", a-t-il ajouté dans un communiqué publié sur le site des CDC, qui rappelle que la rage chez les humains, facilement évitable, provoque encore au moins 55.000 décès annuels dans le monde.

L'éradication de la rage canine aux Etats-Unis a pu été réalisée grâce à une campagne systématique de vaccination des chiens et de contrôles.

"Nous espérons que cette déclaration officielle d'éradication de la rage canine pourra s'étendre à l'ensemble des Amériques et ailleurs", a également dit le Dr Rupprecht.

Toutefois l'adoption de chiens dans des pays où la rage n'est pas contrôlée montre la fragilité de la situation aux Etats-Unis et la nécessité de mettre en place des campagnes mondiales de vaccination et de surveillance, a-t-il insisté.

"L'élimination de la rage canine ne signifie pas qu'il faut arrêter de vacciner les chiens aux Etats-Unis car la rage est très présente dans la nature et peut être transmise à des chiens par nombre d'animaux sauvages", a insisté le Dr Rupprecht.
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La radiothérapie, un compromis fragile entre efficacité et risques

PARIS (AFP) - La radiothérapie, qui concerne deux patients sur trois atteints d'un cancer, repose sur un compromis entre souci d'efficacité contre les cellules cancéreuses et nécessité de respecter les tissus sains, expliquent des spécialistes.

"Lorsque la tumeur nécessite une forte dose, et est très proche de tissus sains qui ne supportent pas la même dose, on a un conflit et un risque de complications", déclare Françoise Mornex, secrétaire générale de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO). Des risques normalement maîtrisés.

Comme d'autres spécialistes interrogés par l'AFP, le Pr Mornex insiste sur le fait que la radiothérapie reste, malgré les problèmes identifiés récemment, notamment à Epinal, "un traitement totalement justifié pour certains cancers".

"La radiothérapie constitue au côté de la chirurgie et de la chimiothérapie un des trois piliers essentiels du traitement des cancers", martèle le professeur Claude Maylin, du service de cancérologie-radiothérapie de l'hôpital Saint-Louis (AP-HP) à Paris.

Chaque année en France, 180.000 patients, sur les 280.000 personnes qui développent un cancer, sont traités par radiothérapie (associée ou non à la chirurgie et/ou à une chimiothérapie). Au regard de ce nombre, souligne Jean-Luc Godet, de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cela reste "une activité qui a des bénéfices pour les patients".

"La radiothérapie, comme la chirurgie et la chimiothérapie sont des activités à risque", déclare M. Godet, soulignant que l'ASN, avec son système de déclaration obligatoire d'événement, "braque le projecteur sur cette activité alors qu'il n'y a pas les mêmes contraintes dans les autres disciplines".

Les spécialistes s'accordent pour constater que, grâce au développement de nouvelles technologies, plus performantes mais aussi plus complexes, la radiothérapie est aujourd'hui beaucoup plus précise qu'il y a 10 ans, avec l'objectif de cibler la tumeur au plus près pour permettre l'utilisation de doses plus élevées. Du coup, "on est un peu sur le fil du rasoir", relève M. Godet, "à la moindre erreur cela peut être catastrophique".

"Il faut rester dans une dose raisonnable, toujours avoir dans la mesure du possible une marge de sécurité et puis assurer la qualité du traitement en vérifiant au quotidien", souligne le Pr Mornex. "On a des moyens énormes", dit-elle, mais le corps humain impose ses limites.

Actuellement, les doses s'étalent de 30 grays environ pour guérir un séminome (type de cancer) du testicule à 70-75 grays pour certains cancers ORL, cancers de la prostate et cancers du poumon. "Des doses insuffisantes pour vaincre un certain nombre de cancers, d'où notre désir d'augmenter la dose au-delà de ces limites dans le cadre de la recherche clinique", indique-t-elle.

La radiothérapie en 3 dimensions permet en outre de cibler -et donc de réduire- l'irradiation, comme pour une "frappe chirurgicale", afin de ne rien irradier d'autre que les cellules cancéreuses.

"50% des cancers sont guéris avec le concours de la radiothérapie. Le prix à payer, c'est qu'une partie de la population soignée fait des complications", remarque le Pr Patrick Gourmelon, de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Mais "un taux trop élevé de complications n'est pas acceptable", ajoute-t-il, préconisant un renforcement du nombre de physiciens pour contrôler des "machines de plus en plus complexes" et "un suivi au long cours des patients".
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Accident de radiothérapie d'Epinal: 300 nouveaux cas identifiés (PAPIER GENERAL)

NANCY, 7 sept 2007 (AFP) - Trois cents nouveaux cas de surirradiation ont été identifiés à l'hôpital d'Epinal, où avaient déjà été répertoriés plus de 400 patients surirradiés durant un traitement du cancer de la prostate entre 2001 et novembre 2006, ont indiqué vendredi les autorités sanitaires.

La ministre Roselyne Bachelot a demandé à ce que 300 patients ayant subi une surirradiation de 7% entre juillet 1999 et juillet 2000 à l'hôpital Jean Monnet d'Epinal "soient tous individuellement contactés et se voient proposer une consultation et un suivi médical", a indiqué le ministère de la Santé vendredi dans un communiqué.

Mais ce sont au total 4.500 personnes traitées à l'hôpital d'Epinal pour différents cancers qui ont reçu des surdoses, pour l'essentiel comprises entre 3,5 et 5%, depuis le dysfonctionnement de l'appareil en 1989, a indiqué le directeur de l'ARH-Lorraine, Jean-Yves Grall.

"L'affaire d'Epinal est plus grave que prévu", a reconnu vendredi la ministre de la Santé.

"J'ai constaté une erreur systématique de paramétrage d'un logiciel maison à partir de 1989", a expliqué lors d'une conférence de presse de l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) de Lorraine à Nancy le radiophysicien Alain Noël, qui a servi d'expert dans cette affaire.

"On constate que cette erreur a pris fin en juillet 2000, sans rien qui permette d'expliquer ce qui a amené à en prendre conscience ou à la corriger", a poursuivi le radiophysicien.

Pour l'ensemble de ces nouveaux cas, cependant, "on est dans un niveau de doses très inférieur aux 24 patients très fortement sur-irradiés (dont cinq sont décédés, ndlr) et inférieur à la cohorte des 409 patients identifiés par la suite grâce au suivi", a estimé M. Grall.

Selon un bilan fourni en juillet par l'hôpital Jean Monnet d'Epinal, 409 patients ont été victimes d'une surirradiation de l'ordre de 8% entre 2000 et 2006 lors du traitement par radiothérapie de leur cancer de la prostate.

Vingt-quatre autres hommes, également traités pour un cancer de la prostate, avaient été victimes d'un surdosage bien plus fort, de l'ordre de 20%, entre mai 2004 et août 2005, parmi lesquels cinq sont décédés.

Ces premières surirradiations ont été provoquées par des défaillances à répétition dans l'utilisation du matériel de radiothérapie, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

Les 4.500 surirradiés recensés vendredi relèvent d'un autre type d'erreur, qui n'a pas de lien avec la première affaire, selon Alain Noël.

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a été chargé de piloter une évaluation des conséquences cliniques possibles pour ces patients.

Depuis l'affaire d'Epinal, le plus grave accident de radiothérapie recensé en France, des mesures ont été prises pour sécuriser la pratique de cette discipline, "indispensable pour la prise en charge de nombreux cancers", dont "la mise en place de la dosimétrie in vivo", qui permet de mesurer en temps réel la dose reçue par les patients, selon le ministère.

Le nombre de radiophysiciens doit être doublé en cinq ans et une "échelle de gravité des accidents" a été mise en place.

Deux juges du pôle santé publique de Paris ont été récemment désignés pour enquêter sur les accidents de radiothérapie de l'hôpital d'Epinal.

Cinquante-six plaintes avec constitution de parties civiles ont été déposées, et sept en plus vendredi, a-t-on indiqué de source judiciaire. Une association de victimes a également été récemment créée.
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Soupçons de H5N1 en Bavière, abattage de 205.000 volailles

Reuters - Samedi 8 septembre, 15h52

BERLIN (Reuters) - Les autorités sanitaires allemandes ont entrepris l'abattage de 205.000 volailles dans deux exploitations bavaroises, à titre de précaution en raison d'une forte présomption de propagation de la souche H5N1 de la grippe aviaire.

L'opération doit s'échelonner sur plusieurs jours, jusqu'à la fin de la semaine à venir, et concerne les volailles de deux villes bavaroises, Trumling et Hofing.

Une souche a été identifiée en Allemagne, dans une autre ville de Bavière, le 25 août dernier, avec la découverte de plus de 400 canards morts porteurs du virus H5N1, hautement pathogène. La ferme où ces canards ont été retrouvés, à Wachenroth, a aussitôt été bouclée et les 160.000 volailles avaient été abattues.

Les deux exploitations à Trumling et Hofing étaient liées avec celle de Wachenroth. Des anticorps ont été découverts chez certaines volailles de ces deux fermes, laissant penser que le H5N1 y était déjà présent également, a déclaré Frank Pfeffer, porte-parole des autorités.
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Une charte pour améliorer l'accueil des étudiants handicapés à l'université

Le gouvernement a présenté et signé avec les présidents d'université, mercredi 5 septembre, une charte "université-handicap" dont le but est de "rétablir l'égalité des chances entre étudiants valides et handicapés en renforçant l'autonomie de ces derniers".
Lors de la signature du texte, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, a annoncé un objectif de 1 000 étudiants en situation de handicap de plus par an, alors que près de 9 000 jeunes handicapés ont étudié à la faculté en 2006-2007, soit une augmentation, de 840 en un an, selon le ministère.
La charte, signée entre Valérie Pécresse, le ministre de la Solidarité Xavier Bertrand, la secrétaire d'Etat chargée de la solidarité Valérie Létard et le président de la Conférence des présidents d'université (CPU) Jean-Pierre Finance, prévoit notamment la création dans chaque établissement d'une structure dédiée à l'accueil des handicapés. Celle-ci repèrera les futurs étudiants en lien avec les enseignants référents dans les lycées, les suivra tout au long de l'année universitaire et nouera des liens avec les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) pour mieux analyser leurs besoins.
Cette structure devra être située dans un lieu bien identifié et elle devra être animée par un "personnel compétent et formé".
Le texte, signé pour une durée de deux ans et renouvelable tacitement, prévoit aussi l'élaboration d'un projet de formation de l'étudiant handicapé, "ambitieux mais réaliste", qui s'accompagne d'un "bilan des acquis fonctionnels prenant en considération le cursus envisagé à l'entrée dans l'enseignement supérieur (maîtrise de la prise de notes en braille, de la déambulation, de l'utilisation de l'ordinateur avec ses outils adaptés, du français écrit...)".
Valérie Pécresse a par ailleurs évoqué la nécessité d'améliorer le passage entre secondaire et supérieur en permettant notamment au lycéen de conserver le matériel spécialisé fourni au lycée, et souligné le trop petit nombre de logements étudiants adaptés. Pour rappel, la loi du 11 février 2005 prévoit que les universités doivent être accessibles avant 2011, contre 2015 pour les autres locaux ouverts au public.
Environ quatre millions d'euros sont prévus dès la rentrée 2007 pour accompagner la mise en oeuvre de la charte, a déclaré Valérie Pécresse.
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Message par noëlla »

J'ai pris quelques heures de cours avec le GRETA et je n'ai jamais réussi à faire les 5 textes en 2 heures, sauf.......le jour des 2 concours que j'ai passés. Et j'ai eu 16 aux 2 épreuves. J'ai respecté à peu près le nombre de lignes demandés et j'ai fait très attention à l'orthographe en même temps que je rédigeais, car je n'ai eu que 2, 3 min à la fin pour relire.
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Forte hausse du nombre de nouvelles infections au sida

Message par aneso81 »

Forte hausse du nombre de nouvelles infections au sida en Chine

PEKIN (Reuters) - La Chine annonce 18.543 nouvelles infections au virus du sida au cours du premier semestre de l'année, soit presque le total de l'année 2006, rapportent les médias d'Etat.


La principale cause de contamination est l'injection de drogue, a précisé un responsable de la lutte contre le sida cité par l'agence Chine nouvelle.

Le pays comptait officiellement 214.300 cas de VIH/sida à la fin juillet, soit une augmentation de 5% par rapport au chiffre d'avril.

Les Nations unies estiment que le pays compte quelque 650.000 cas.
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Message par LOTUS07 »

Un "plan climat" ambitieux pour Paris

PARIS (AFP) - Avec son futur "plan climat", qui doit être examiné par les élus parisiens début octobre, la Ville de Paris se fixe des objectifs ambitieux contre le réchauffement climatique et se veut "exemplaire sur son patrimoine".

Selon ce document, dont l'AFP a eu connaissance, sur son domaine de compétence directe, la Ville espère réduire en 2020 par rapport à 2004 de 30% les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique du parc municipal (véhicules, bâtiments publics, HLM, etc.).

Le plan vise aussi a atteindre 30% d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique du parc municipal.

Sur l'ensemble du territoire parisien (habitants et entreprises), l'objectif est fixé à 25% de réduction des émissions de gaz à effet de serre, engagement plus contraignant que les objectifs européens (20%).

Ce "plan parisien de lutte contre le dérèglement climatique", qui devait être débattu en juillet, sera finalement examiné les 1er et 2 octobre au Conseil de Paris, alors que le gouvernement tiendra son "Grenelle de l'environnement" fin octobre. Il s'inscrit dans le cadre d'un "plan climat" national, rendu public par l'Etat en 2004.

Yves Contassot, adjoint (Verts) à l'Environnement et cheville ouvrière de ce plan voulu par le maire Bertrand Delanoë, parle d'un "très fort consensus au sein de l'exécutif" à la mairie, même s'il y aura encore "des micro-ajustements à la marge". "Il n'y aura aucune surenchère, ce plan est très bien, il a été amélioré", estime-t-il.

La Ville réclame des marges de manoeuvre à l'Etat, notamment sur la limitation thermique des bâtiments de la Ville: toutes les constructions neuves devraient respecter une norme de 50 KWh par an au m2 pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire. Pour les bâtiments anciens à rénover, la norme serait de 80 KWh et une rénovation thermique des 3.000 équipements publics est prévue.

Alors que plus de 85% du bâti à Paris date d'avant 1975, le "plan climat" propose un "plan Marshall" du bâti ancien: rénover d'ici à 2020 un quart du parc social, soit 55.000 logements en commençant par les plus "énergivores", sur un total de 220.000 logements sociaux. Le gain serait de 220.000 tonnes équivalent CO2.

Pour les 100.000 immeubles privés qui devraient être réhabilités d'ici à 2050, il est proposé dans un premier temps de travailler sur 300 immeubles en 3 ans, avec des aides aux copropriétés pour un diagnostic énergétique et des travaux d'isolation subventionnés. Le recours au chauffage urbain et au gaz collectif est préconisé.

Côté transports, la Ville veut se doter massivement de véhicules hybrides et réduire de 10% en trois ans la flotte des automobiles municipales.

Le plan retient également un objectif de 15% en 2008, et 20% en 2010, de produits "bio" dans les cantines et restaurants administratifs, ainsi qu'une baisse de 15% en 2020 de la production de déchets.

La Ville souhaite que le gouvernement soit "moteur dans les négociations internationales pour intégrer le transport aérien dans le protocole post-Kyoto", et que ce mode de transport très polluant "soit soumis à une taxation". Par ailleurs, Paris développera un important programme de végétalisation.

Il est prévu qu'un bilan financier sera établi chaque année des investissements réalisés et des effets obtenus.

Ce texte sera envoyé dans les conseils d'arrondissement, avant d'être débattu en commission (majorité et opposition) et éventuellement amendé, puis soumis aux élus parisiens les 1er et 2 octobre.
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Message par LOTUS07 »

Un timbre pour traiter la maniaco-dépression

Le timbre de scopolamine, utilisé jusqu'ici contre le mal de mer et plus généralement le mal des transports, pourrait représenter une alternative au lithium, le seul traitement du trouble bipolaire ou maniaco-dépression, un trouble de l'humeur caractérisé par l'alternance d'épisodes de dépression profonde et de manie.

La maniaco-dépression peut détruire un couple, une carrière, conduire les malades au suicide... Elle est si complexe que les chercheurs n'ont pas pu mettre au point de médicament spécifique depuis l'avènement du lithium, il y a plus d'un demi-siècle.

Cette maladie peut prendre des formes différentes et de sévérité variable, et frappe un Américain adulte sur 25 à un moment ou un autre de sa vie, selon une étude publiée en mai. Et si les traitements apportent une aide, elle est souvent de courte durée.

Ils permettent certes de réduire les symptômes mais ne sont pas assez efficaces, selon le Dr Husseini Manji, de l'Institut national de santé mentale: «Mes patients sont soulagés, mais ils ne vont pas vraiment bien».

Pendant les phases maniaques, «vous avez beaucoup d'énergie, et tout un tas d'idées géniales», explique Tamara, 26 ans. «Vous avez l'impression d'avoir les idées claires, vous avez réponse à tout pour tout le monde. Vous avez besoin de téléphoner à tous vos amis. Vous avez du mal à dormir».

Mais la manie peut aussi entraîner une très grande irritabilité. «C'est comme si toutes vos émotions étaient amplifiées», ajoute Tamara. Elle s'est battue, a eu un comportement agressif au volant, a pris de mauvaises décisions, a plagié l'article d'un collègue et s'est comportée de façon légère.

On peut même souffrir d'hallucinations et de mégalomanie, symptômes que Tamara a éprouvés. «J'étais sûre de pouvoir lire dans les pensées», se souvient-elle. «Je croyais que les gens disaient du mal de moi».

L'autre versant du trouble bipolaire, les épisodes dépressifs, peuvent durer une semaine, voire plus. Tamara voyait alors tout en noir. «Rien ne m'intéressait. Tout m'ennuyait... J'ai dormi pendant des jours et des jours». Au cours de sa dernière année d'université, des idées suicidaires l'ont poussée à aller consulter.

Actuellement, les médecins traitent la maniaco-dépression avec différents médicaments, notamment du lithium, des anti-épileptiques capables de stabiliser l'humeur, et des neuroleptiques. La psychothérapie améliore l'efficacité des traitements.

Mais les épisodes maniaques et dépressifs proviennent d'un trouble neurologique chronique sous-jacent. «Nous ne comprenons pas vraiment ce qu'il y a derrière cette maladie», déclare le Dr Gary Sachs, directeur du centre de recherche sur le trouble bipolaire à l'hôpital général de Harvard (Massachusetts). Une complexité qui a découragé la recherche sur d'éventuels nouveaux médicaments, note le docteur Manji.

C'est donc par hasard que Maura Furey et le Wayne Drevets ont découvert les vertus de la scopolamine, ce traitement du mal de mer et des transports. Depuis quelques années, ils en étudiaient les effets sur la mémoire et l'attention des personnes déprimées. La molécule était injectée par voie intraveineuse, à la recherche de la dose efficace. Mais ils ont remarqué que les patients commençaient à se sentir moins déprimés la nuit qui suivait l'injection, phénomène remarquable quand on sait que les traitements anti-dépresseurs mettent des semaines à agir.

Certains patients disaient ne pas avoir passé d'aussi bonne nuit depuis des années, et avoir ressenti une amélioration de leur dépression dès le lendemain, explique Wayne Drevets. Amélioration qui a persisté des semaines, voire des mois.

Ils ont donc rapidement orienté leurs recherches vers l'efficacité de ce traitement sur la dépression. Et en octobre 2006, ils ont publié des résultats intéressants, bien que préliminaires, avec un petit groupe de patients déprimés, dont certains maniaco-dépressifs.

À l'heure actuelle, Furey teste l'éfficacité du timbre de scopolamine, le même que celui utilisé dans le mal des transports, pour traiter une dépression bipolaire au même titre qu'une dépression classique.

Autre découverte fruit du hasard: en 2001, des patients maniaco-dépressifs ayant subi des scanners cérébraux lors d'une étude de la chimie du cerveau se sont soudain sentis mieux. Intrigués, des scientifiques ont étudié le phénomène: selon eux, les champs électriques produits par les scanners étaient probablement à l'origine de l'amélioration.

Les pistes sont nombreuses: les chercheurs se sont également penchés sur le riluzole, utilisé dans le traitement de la sclérose latérale amyoptrophique. Quant au tamoxifène, utilisé dans le traitement du cancer du sein, il pourrait soulager la manie.

Mais pour les scientifiques, la vraie clé du mystère de la maladie se trouve dans l'étude de l'ADN. Ces derniers mois, les journaux scientifiques ont commencé à publier les premiers résultats d'une révolution en matière d'analyse de l'ADN: la possibilité de scanner des génomes entiers en détail à la recherche de variants génétiques prédisposant à des maladies particulières. Des douzaines de ces variants seraient impliqués dans le trouble bipolaire.

Ce travail pourrait aider à faire la lumière sur les raisons biologiques sous-jacentes à la maniaco-dépression, et à lever ainsi certains de ses mystères.
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La dépression est plus invalidante que l'asthme

Aussi fréquente que l'asthme mais moins que l'arthrite, la dépression s'avère la plus invalidante de cinq maladies chroniques non mortelles (y compris diabète et angine), selon une étude internationale publiée dans la revue médicale britannique The Lancet datée de samedi.

Selon des données collectées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) portant sur 245 404 adultes vivant dans 60 pays, en moyenne 3,2% des personnes interrogées avaient souffert de dépression nerveuse durant la dernière année écoulée, et 3,3% d'asthme. Le taux était plus élevé pour l'angine (4,5%) et l'arthrite (4,1%) et plus faible pour le diabète (2,0%).

Invitées à mesurer leur qualité de vie selon une échelle allant de 1 à 100, les personnes dépressives ont obtenu un score de 72,1 tandis que celles souffrant d'une des quatre autres maladies ont obtenu un résultat situé autour de 80.

Le résultat approchait 91 pour celles ne souffrant d'aucun de ces maux, selon ces travaux dirigés par Saba Moussavi.

Cette étude, qui compare pour la première fois à une échelle mondiale ces cinq maladies chroniques, montre également que la dépression nerveuse est responsable d'une réduction des années de vie en bonne santé de 12%.

Les chercheurs appellent donc les médecins à être plus vigilants concernant le diagnostic et le traitement de cette maladie car, soulignent-ils, elle est assez simple à repérer et à soigner
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Au bas de l'échelle et au bout du rouleau

Quels travailleurs sont les plus à risque de développer des problèmes de santé mentale? Dans l'ordre les opératrices de machines à coudre, les manoeuvres, les cheminots, les journaliers, les salariés affectés à l'entretien des bâtiments et autres travailleurs manuels.

C'est ce qu'indique la recherche menée par Alain Marchand, de l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal, à partir d'un énorme échantillon de 77 377 travailleurs canadiens occupant 139 emplois différents dans 95 secteurs d'activité.

Les moins à risque sont les personnes qui exercent des fonctions de direction, les policiers et les pompiers, les optométristes, les chiropraticiens, les professeurs d'université, les professionnels en gestion des ressources humaines, etc. (voir tableaux).

L'étude, qui paraîtra bientôt dans le International Journal of Law and Psychiatry, réserve bien des surprises. En public, plusieurs enseignants, infirmières et policiers se plaignent de leurs conditions de travail, affirmant être sujets à des burn-out fréquents. En privé, ils sont plus nombreux que les autres à qualifier leur santé mentale d'excellente ou de très bonne.

Routine

Quant aux cadres supérieurs, la surprise est moins grande. D'autres recherches menées ailleurs dans le monde avaient déjà montré que les personnes qui occupent des postes de direction ont moins de problèmes de santé mentale, tandis que le risque est plus élevé chez les personnes qui sont au bas des hiérarchies.

La possibilité de prendre des décisions atténue la pression que subissent les dirigeants. À l'inverse, le fait de simplement obéir aux ordres et de faire un travail routinier, sans possibilité de prendre des initiatives, semble compromettre l'équilibre des exécutants et nuire à leur bien-être mental.

Il y a deux ans, Alain Marchand et des collègues avaient montré que 43% des travailleurs canadiens avaient connu un épisode de détresse psychologique entre 1994 et 2001; 19% avaient eu deux épisodes ou plus.

«Les problèmes de santé mentale coûtent plusieurs milliards de dollars chaque année aux compagnies et à l'ensemble de la société, car ils entraînent l'absentéisme, la perte de productivité, des dépenses pour remplacer les absents et des frais de soins de santé», souligne le chercheur.

santé mentale

D'où l'importance de savoir où sont les plus grands risques, afin de mieux cibler les interventions. Au cours des ans, plusieurs études ont démontré que l'organisation du travail peut avoir un effet, positif ou négatif, sur la santé mentale.

Pour en avoir le coeur net, Alain Marchand a utilisé la banque de données constituée par Statistique Canada à partir de son enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes menée en 2003.

Environ le quart des répondants ont dit avoir une «moins bonne» santé mentale, selon les termes utilisés dans l'enquête.

Cet état regroupe une large gamme de symptômes, comme la dépression, le burn-out et la détresse psychologique. Le chercheur a ensuite recoupé ces réponses avec le type d'emploi et le secteur d'activité, en utilisant les classifications faites elles aussi par Statistique Canada.

Ce sont les personnes occupant des fonctions de direction dans des bibliothèques, des musées, des galeries d'art, des maisons d'édition, des studios de cinéma et des organisations offrant des programmes de sports et de loisirs qui ont fait état d'une santé mentale laissant le moins à désirer, soit 8%.

À l'autre extrême, la proportion est de 43% chez les personnes qui travaillent sur des machines à coudre ou occupées à «couper des pièces pour fabriquer des vêtements, traiter des cuirs et des peaux et inspecter et trier des articles en tissu, en fourrure et en cuir».

Parmi les secteurs d'activité les moins risqués pour la santé mentale se trouvent le courtage du commerce de gros et l'administration publique du gouvernement fédéral. Les secteurs les plus risqués sont le transport par camion, le transport ferroviaire et la fabrication de vêtements.

En plus des occupations citées dans les tableaux ci-joints et compte tenu d'autres facteurs sexe, âge, éducation, statut matrimonial, revenu familial , les risques de souffrir de problèmes de santé mentale sont particulièrement bas chez les secrétaires, les vendeurs, les athlètes, les enseignants et les infirmières. Ils sont plus élevés parmi le personnel de soutien des services de santé, chez les caissiers et les caissières, les cuisiniers, aide-cuisiniers et serveuses, les débardeurs et les manutentionnaires.

«Chacune de ces occupations a ses propres conditions de travail qui peuvent expliquer la plus forte prévalence de problèmes de santé mentale, explique Alain Marchand. Par exemple, les horaires irréguliers et l'insécurité face à l'emploi peuvent influer sur la santé mentale des caissiers, alors que les exigences physiques influeront sur celle des débardeurs et des manutentionnaires.

«L'exposition à des substances neurotoxiques et des mouvements répétitifs peuvent aussi jouer un rôle chez les préposés au nettoyage ou dans certaines activités manufacturières. Nos résultats suggèrent que les tâches des cols bleus et des cols blancs qui présentent le plus de risques requièrent moins de qualifications, tout en étant plus stressantes. Les 10 occupations les plus risquées apparaissent plus bas dans la hiérarchie...

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Les 10 métiers ou la sante mentale est jugée la meilleure
Directeurs dans les arts, la culture et les sports
Directeurs dans les mines et les exploitations forestières
Policiers et pompiers
Optométristes et chiropraticiens
Cadres supérieurs dans la fonction publique
Directeurs de la fabrication et des services d'utilité publique
Professeurs d'université
Professionnels en gestion des ressources humaines
Agents de planification des programmes gouvernementaux
Surveillants dans les industries de transformation

Les 10 métiers ou la sante mentale est jugée la moins bonne
Opératrices de machines à coudre
Ouvriers dans les ateliers de meubles et autres usines
Opérateurs de machines dans les usines de textile
Grutiers, foreurs et dynamiteurs
Manoeuvres dans les travaux publics
Manoeuvres en usine
Cheminots
Bûcherons
Nettoyeurs
Journaliers en construction

Autres métiers ou la sante mentale est jugée très bonne
Superviseurs du travail de bureau
Enseignants au primaire et au secondaire
Infirmières et infirmières en chef
Secrétaires
Athlètes et entraîneurs
Représentants des ventes

Autres métiers ou la sante mentale est jugée moins bonne
Personnel de soutien des services de santé
Caissières
Mécaniciens
Débardeurs et manutentionnaires
Cuisiniers, aide s-cuisiniers et serveuses
Machinistes

Note: Les résultats proviennent d'une enquête menée par Statistique Canada. Les répondants devaient évaluer eux-mêmes leur santé mentale. Une moins bonne santé mentale peut ainsi comprendre des épisodes de burn-out, de dépression et de détresse psychologique. Ainsi, seulement 9,3% des directeurs dans les arts, la culture et les sports ont rapporté une moins bonne santé mentale. La proportion était de 9,8% chez les pompiers et les policiers, de 12,4% chez les professeurs d'université, mais de 32,7%chez les journaliers en construction et de 43,1% chez les opératrices de machines à coudre.
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Blépharospasme, quand les paupières lâchent

Message par aneso81 »

Blépharospasme, quand les paupières lâchent

Clignements des yeux, petits tressautements incontrôlés de la paupière, ce sont-là des signes que nous avons tous déjà ressentis, surtout après une longue journée de travail. Mais quand ils perdurent et qu'ils deviennent gênants, voire douloureux, ce n'est plus de la fatigue. Cela peut signifier que l'on est atteint de blépharospasme.

Le blépharospasme fait partie d'un groupe de maladies méconnues que l'on appelle les dystonies. Ce sont des troubles de la contraction qui touchent essentiellement les muscles orbiculaires, qui entourent l'œil. On les retrouves dans trois zones : au dessus de la paupière palpébrale, au coin de l'œil (lacrymale) et tout autour de l'orbite oculaire (orbitaire).

Quand on cligne des yeux ou que l'on fait un clin d'œil, ce sont les muscles de la paupière qui se contractent, alors que ce sont les muscles orbitaires qui sont concernés lors de la fermeture forcée de la paupière.

Mais pour que tous ces muscles se contractent et se relâchent au bon moment, il faut qu'ils puissent recevoir des messages du système nerveux. C'est le rôle du nerf facial, dont les différentes ramifications innervent chacune des parties des muscles orbiculaire.

Or, quand on est atteint de blépharospasme, le fonctionnement de ce nerf facial est perturbé. Les ramifications qui commande les muscles orbiculaires de l'œil passent par le front et se retrouvent parfois comprimées ou perturbées par les boucles artérielles.

D'autres signes peuvent s'ajouter à ces problèmes de contraction, notamment le syndrome sec : les muscles contrôlant le clignement des yeux ne fonctionnent plus correctement. Les larmes produites par les glandes lacrymales ne sont plus régulièrement réparties sur la surface de l'œil, qui se dessèche.

Les raisons de cette maladie neurologique ne sont pas connues, son diagnostic est très difficile, aucun signe n'apparaît au scanner et les traitements sont la plupart du temps symptomatiques, le médecin ne pouvant s'attaquer qu'aux symptômes et non aux causes de la maladie. Les injections de toxine botulique font actuellement partie des rares traitements proposés.

Malheureusement, il y a des cas où la maladie est beaucoup plus sévère. Les spasmes des muscles orbiculaires sont si forts que les deux yeux restent complètement fermés. Le blépharospasme est bilatéral et il peut s'accompagner de photophobie, c'est-à-dire que la lumière fait terriblement mal, même les yeux fermés.

Pour ces patients, différentes opérations sont envisageable, dont notamment la suspension palpébrale, qui consiste à prélever un ligament de la cuisse pour en relier une extrémité au niveau de la paupière supérieure, l'autre extrémité passant sous le cuir chevelu, ce qui permet à l'œil de s'ouvrir. Malheureusement, il existe un inconvénient de taille à cette opération, puisque par la suite les patients restent en permanence les yeux ouverts, y compris pendant leur sommeil.
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Message par LOTUS07 »

Forte hausse du nombre de nouvelles infections au sida en Chine

PEKIN (Reuters) - La Chine annonce 18.543 nouvelles infections au virus du sida au cours du premier semestre de l'année, soit presque le total de l'année 2006, rapportent les médias d'Etat.

La principale cause de contamination est l'injection de drogue, a précisé un responsable de la lutte contre le sida cité par l'agence Chine nouvelle.

Le pays comptait officiellement 214.300 cas de VIH/sida à la fin juillet, soit une augmentation de 5% par rapport au chiffre d'avril.

Les Nations unies estiment que le pays compte quelque 650.000 cas.
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Message par LOTUS07 »

François Fillon opte pour une refonte de la protection sociale

PARIS (Reuters) - Le gouvernement n'enterre pas la "TVA sociale" mais entend évaluer cette option dans le cadre d'une réforme plus large du financement de la protection sociale dont François Fillon va confier l'élaboration au Conseil économique et social (CES).

Le secrétaire d'Etat à la prospective et à l'évaluation des politiques publiques, Eric Besson, doit remettre son rapport sur la "TVA sociale" en début de semaine au Premier ministre.

"Dès qu'Eric Besson m'aura remis son rapport, je vais saisir les partenaires sociaux, par l'intermédiaire du Conseil économique et social, en demandant au CES de travailler sur une réforme du financement de la protection sociale", a annoncé François Fillon sur Canal+.

"Il faut réfléchir à une assiette de la protection sociale plus large que le travail. Est-ce que c'est seulement la TVA ? Je ne le crois pas", a-t-il estimé, confirmant les réticences de l'exécutif sur la "TVA sociale".

"On ne va pas enterrer cette réforme, parce qu'on n'enterrera aucune bonne idée pour à la fois améliorer la compétitivité de l'économie française et en même temps financer la protection sociale", a assuré le chef du gouvernement, tout en indiquant que le rapport d'Eric Besson "aboutit à montrer que la question est plus large que celle de la TVA".

Piste lancée par Nicolas Sarkozy durant la campagne électorale, la "TVA sociale" est devenue le mistigri du nouvel exécutif depuis la polémique de l'entre-deux-tours des élections législatives, qui a amputé la majorité UMP de plusieurs sièges. La perspective des municipales et des cantonales de 2008 invite d'autant plus à la prudence.

Circonspects, le chef de l'Etat et le Premier ministre ont assuré qu'ils n'accepteraient pas d'obérer le pouvoir d'achat des Français, l'effet de la "TVA sociale" sur les prix portant à controverse. La crise sur les marchés financiers et les inquiétudes sur la croissance renforcent leurs interrogations.

"CE N'EST QUAND MÊME PAS RIEN"

Le mécanisme de "TVA sociale" consiste à basculer une partie du financement de la sécurité sociale des entreprises vers les ménages, via une baisse des cotisations patronales et une hausse simultanée de la taxe sur la valeur ajoutée.

Ses défenseurs, les entreprises en tête, y voient le moyen d'alléger le coût du travail et de taxer davantage les produits importés. Ses détracteurs, le Parti socialiste notamment, estiment que son application entraînera une augmentation des prix qui pénalisera les ménages les plus modestes.

"Cinq points de TVA, ce n'est quand même pas rien si on veut sauvegarder le pouvoir d'achat des Français", a déclaré dimanche le premier secrétaire du PS, François Hollande, sur Radio J.

Avocat inlassable de la "TVA sociale", Jean Arthuis, président UDF de la commission des Finances du Sénat, préconise une réforme-choc dès 2008 avec une hausse de cinq points de la TVA dans tous les secteurs d'activité dès 2008.

Selon l'ex-socialiste Eric Besson, qui se dit 'assez favorable" à la "TVA sociale", le succès d'une telle mesure dépendrait de trois conditions : que les entreprises "jouent le jeu" en répercutant dans leurs prix la baisse des cotisations sociales, que "les perspectives économiques internationales soient bonnes" et que l'accord ait fait l'objet d'un dialogue approfondi avec les partenaires sociaux.

Pour François Hollande, la saisine du CES annoncée dimanche par François Fillon s'apparente à une manoeuvre dilatoire du gouvernement, qui va "de rapport en rapport".

"La TVA sociale sera créée. (...) La mesure, elle est arrêtée", a-t-il affirmé. "On veut attendre les élections municipales, parce que ce serait tellement impopulaire d'en faire la déclaration avant le scrutin et on essaie de différer".
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