Culture Générale

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Répondre
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

« La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit ! »

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 3 minutes

Le 15 septembre, l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) lance une campagne d'information multimedia, invitant chaque femme à opter pour une contraception adaptée à sa vie quotidienne. L'objectif : réduire les grossesses non désirées encore trop nombreuses en France.

Un tiers des femmes affirment en effet que leur dernière grossesse n'était pas souhaitée… Plus préoccupant, près de deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif ! Et pour cause, parmi celles qui sont actuellement sous pilule, plus d'une sur cinq assure l'oublier au moins une fois par mois.

D'où la campagne de communication initiée par l'INPES, à la demande du ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Du 15 septembre au 6 octobre, un film sera ainsi diffusé sur les petits écrans, avec pour message central « Il y a plein de façons de s'aimer, il y a plein de moyens de contraception ». Une campagne radio est également programmée à partir du 24 septembre.

La presse écrite n'est pas en reste. Une brochure intitulée Choisir sa contraception sera encartée dans les journaux. Elle explique les différents moyens contraceptifs, leurs particularités, leurs avantages, leurs coûts et les moyens de les obtenir. Plusieurs « bannières web » sont également prévues.

Pour toute information supplémentaire, l'INPES met à votre disposition un numéro gratuit (depuis un poste fixe) : le 0 800 235 236. La plate forme est ouverte 7 jours sur 7 de 8h à minuit. Enfin par un simple clic sur www.choisirsacontraception.fr, vous aurez accès (à partir du 15 septembre) à de précieuses informations sur le sujet.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

Sécu: la réduction du déficit est "fragile et partielle", estime la Cour des comptes

PARIS (AFP) - La Cour des comptes a mis en lumière mercredi le caractère "fragile et partiel" de la réduction des déficits de la Sécurité sociale, soulignant "la nécessité de réformes structurelles préalables à des économies durables".

La Cour, dans son rapport annuel consacré à la "Sécu", estime que "les comptes de 2006 restent préoccupants dans la mesure où le niveau des déficits, bien qu'en diminution, est encore élevé malgré la hausse des cotisations et l'apport de recettes exceptionnelles" qui "auraient dû permettre une amélioration plus marquée".

"L'analyse des comptes pour 2006 (...) met en évidence le caractère fragile et partiel de la réduction des déficits", précise la Cour dans un communiqué, en soulignant "la nécessité de réformes structurelles, préalables à des économies durables".

Pour la Cour, "le retour à l'équilibre annuel des comptes sociaux doit constituer la priorité des pouvoirs publics".

Elle déplore au passage les exonérations de cotisations qui ne sont pas toujours compensés par l'Etat et "amputent" d'autant "les recettes de la Sécurité sociale".

Elle recommande en particulier de "réexaminer ou plafonner les exonérations de cotisations sociales appliquées à la plus-value d'acquisition des stock-options".

Elle examine également les comptes des hôpitaux et leurs achats de médicaments, estimant que "des améliorations substantielles sont à apporter" pour renforcer leur "fiabilité". La Cour propose d'"établir des référentiels nationaux représentatifs pour les coûts des différentes activités de l'hôpital".

Abordant également la question de la "nouvelle gouvernance" de l'assurance maladie, qui constitue "un aspect important de la réforme" de 2006, la Cour épingle l'extension du "champ des négociations conventionnelles" qu'elle juge "excessif". Elle suggère de "recentrer" sur leur "objectif initial de tarifs et de revenus les négociations entre l'assurance maladie et les syndicats de médecins, qui englobent actuellement jusqu'à "l'organisation des soins".

D'autre part, la Cour se penche sur la "répartition inadaptée des médecins sur le territoire (le sud étant mieux doté que le nord, les villes que la campagne, les centres villes que la périphérie)", proposant, entre autres, de "mettre en place des mécanismes de pénalisation financière complétant les dispositifs incitatifs existants afin de mieux répartir l'offre de soins sur le territoire".
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
Avatar de l’utilisateur
Dimezell92
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 06 juin 2007 12:56

Message par Dimezell92 »

Les mobiles ne seraient pas nocifs.. du moins à court terme
Reuters - il y a 44 minutesLONDRES (Reuters) -
Les téléphones mobiles ne posent pas de problèmes de santé à court terme, bien qu'il soit trop tôt pour dire s'ils peuvent être responsables de cancers du cerveau ou si les enfants sont plus exposés que les adultes, selon des scientifiques britanniques.

Un groupe de chercheurs a étudié pendant six ans les effets des téléphones portables sur le cerveau et n'a trouvé aucune preuve d'une conséquence sur les fonctions cérébrales ou de cancer induit par l'utilisation du mobile.

"Nous ne pouvons pas écarter à ce stade la possibilité qu'un cancer apparaisse dans les années à venir", a toutefois déclaré le professeur Lawrie Challis, directeur du programme Mobile Telecommunications and Health Research (MTHR) Programme, doté de 8,8 millions de livres (12,87 millions d'euros).

Il a ajouté lors d'une conférence de presse que peu d'études avaient jusqu'ici rassemblé un panel d'utilisateurs de plus de 10 ans, soulignant que "la plupart des cancers mettent dix ans à se signaler."

Challis a également souligné que les études menées au Royaume-Uni dans le cadre du programme MTHR ne s'étaient pas encore intéressées aux enfants. Les chercheurs britanniques étaient réticents au fait d'exposer des enfants aux fréquences radio pour des raisons d'éthique, a dit le professeur.

Il a cependant ajouté qu'il était possible que les enfants soient plus sensibles aux ondes radio que les adultes, mais s'est refusé à lancer un appel aux parents leur recommandant de pas permettre aux enfants d'utiliser un portable.

"J'ai bien peur que ce conseil relève de la responsabilité d'autres personnes", a-t-il dit.

Un deuxième programme MTHR, impliquant 200.000 personnes, est en cours au Danemark, en Finlande, en Suède et en Grande-Bretagne, a-t-il dit.

Le programme MTHR a été financé conjointement par le gouvernement et l'industrie des télécoms qui a "signé les chèques", précise Challis.

Des scientifiques du monde entier étudient les effets des ondes radio sur la santé depuis plus de 60 ans. Bien que les risques sanitaires aient été écartés, les craintes du grand public ne cessent de s'accroître dans un contexte où de plus en plus d'adultes et d'enfants sont confrontés tous les jours à la technologie mobile.
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

Ramadan : veillez à l'équilibre entre jeûne et santé

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 30 minutes

Avec le début du Ramadan, l'heure du jeûne va donc sonner pour les Musulmans. Du lever au coucher du soleil, vous allez vous abstenir de boire comme de manger. Mais le soir, place aux fêtes conviviales ! Pour bien vivre votre jeûne, ne vous jetez surtout pas sur la nourriture dès la tombée de la nuit. Juguler son apport alimentaire est en effet essentiel pour une rupture de jeûne sans maux de ventre. Pour y arriver, alimentez-vous par étapes. C'est important.

Commencez toujours le repas avec un sucre d'assimilation rapide. Une confiserie par exemple... Sinon, optez pour une tasse de thé bien sucré. Patientez alors un quart d'heure, puis mangez légèrement. Attendez de nouveau pour que la sensation de faim ait baissé, avant de vous mettre à table. L'heure du repas a véritablement sonné.

Ce qui ne signifie en aucun cas l'heure des excès ! Tout d'abord, manger beaucoup ne vous permettra pas de ne pas avoir faim le lendemain. Ensuite, l'absorption sur une courte période de grandes quantités d'aliments fatigue l'organisme. Alors pensez à vous nourrir avec votre tête, et pas avec le ventre...

Côté culinaire, les nutritionnistes mettent en garde contre une alimentation déséquilibrée. L'idéal serait de commencer par manger des protéines en quantités suffisantes, pour ensuite passer aux sucres lents. Ils sont présents notamment dans les pâtes, le blé et les légumes secs. Et enfin, ne vous privez pas d'une petite quantité d'acides gras essentiels sous forme d'huile de colza, de soja ou de noix.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

La pilule n'accroît pas le risque de cancer et pourrait même le réduire

AFP - il y a 31 minutes

PARIS (AFP) - La contraception orale ne serait "pas associée à un risque global accru de cancer" et pourrait même entraîner une réduction du risque allant de 3% à 12% pour les femmes ayant pris la pilule par rapport à celles ne l'ayant jamais avalée, selon une étude publiée mercredi en ligne par le British Medical Journal (BMJ).

Cependant, "tous types de cancers confondus, les femmes ayant utilisé des contraceptifs oraux pendant plus de huit ans avaient statistiquement un risque de cancer significativement accru", souligne le Pr Philip Hannaford (Université d'Aberdeen, Royaume Uni) qui a dirigé cette étude britannique.

Pour ces utilisatrices à long terme (8 ans et plus) de la pilule, les risques étaient surtout accrus pour les cancers du col de l'utérus, du système nerveux central et de l'hypophyse. Mais l'usage prolongé de la contraception orale était associé à une réduction significative du risque de cancer de l'ovaire.

On savait déjà que les contraceptifs oraux étaient associés à un risque accru de certains cancers et à une réduction du risque pour d'autres, mais il manquait un bilan global, résument les auteurs.

Au terme d'une étude entamée en 1968 sur 46.000 femmes britanniques alors âgées de 29 ans en moyenne, dont environ 23.000 ont pris des contraceptifs oraux pendant moins de quatre ans en moyenne (alors que les autres n'en ont jamais pris), ils estiment que la pilule "n'est pas associée à un risque global accru de cancer" et pourrait même entrainer "un bénéfice net en terme de santé publique".
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
Avatar de l’utilisateur
aneso81
Insatiable
Insatiable
Messages : 624
Inscription : 10 juil. 2007 14:10
Localisation : Dans les nuages!!!xD

RDC: le gouvernement se mobilise pour combattre l'épidémie

Message par aneso81 »

RDC: le gouvernement se mobilise pour combattre l'épidémie d'Ebola

AFP - il y a 7 minutes
KINSHASA (AFP) - Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et ses partenaires se mobilisent pour combattre la fièvre virale hémorragique Ebola qui a déjà fait plus de 160 morts au Kasaï occidental (centre) en plus de quatre mois.
Le foyer de cette maladie - qui n'a ni traitement spécifique ni vaccin - a été localisé à Kampungu, à près de 300 km à l'ouest de Kananga, chef-lieu du Kasaï occidental.

Le virus, identifié par plusieurs laboratoires internationaux, a fait en quatre mois dans la région 166 morts parmi les 372 personnes contaminées, selon le ministre congolais de la Santé.

Une délégation des autorités congolaises dirigée par le ministre de la Santé, Victor Makwenge Kaput, s'est rendue mercredi à Kananga. Elle était composée notamment d'une importante équipe médicale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi que d'épidémiologistes congolais.

Des médicaments et du matériel de protection donnés par l'OMS ont été remis aux autorités sanitaires de la région pour être acheminés dans les zones contaminées. D'autres ONG, comme Médecins sans frontières, sont sur place pour tenter de contenir l'épidémie.

"Nous avons fait avec les autorités une évaluation globale de la situation en vue d'établir les besoins", a déclaré à l'AFP le ministre provincial de la Santé du Kasaï occidental, Fortunat Ntumba Tshitoka.

La mise en quarantaine de la région est exclue et "seuls les malades sont isolés et le personnel soignant soumis à des règles strictes d'hygiène", a expliqué M. Ntumba, ajoutant que "seules des écoles des zones affectées par le virus ont été fermées".

La maladie a frappé le pays pour la première fois en 1976, dans une localité de la province de l'Equateur (nord-ouest). Sur les 318 personnes infectées, 200 sont mortes, selon les chiffres de l'OMS. Une deuxième épidémie, qui s'était déclarée en 1995 dans le Bandundu (sud-ouest), avait touché 315 personnes dont 250 sont décédées.

Le virus tient son nom d'une rivière du nord-ouest de la RDC où il a été repéré pour la première fois en 1976. Il avait tué près de 500 personnes de part et d'autre de la frontière entre le Soudan et l'ex-Zaïre (devenu depuis la RDC). Il a réémergé en 1979 au Soudan, puis à nouveau au Zaïre en 1995, où il avait fait 245 morts.

Dans l'ensemble de l'Afrique, la maladie a touché 1.850 personnes et fait 1.200 morts depuis 1976. Très virulent, le virus entre 60% à 90% des malades.

Le réservoir du virus serait constitué par des chauves-souris mangeuses de fruits, au contact desquelles se contamineraient les grands singes frugivores, selon une étude de l'Institut de recherche pour le Développement (IRD, France) publiée en 2005 dans la revue scientifique britannique Nature.

A Genève, l'OMS a confirmé mercredi la présence de la dysenterie infectieuse de Shigella dans le centre de la RDC, où sévit déjà une épidémie Ebola.

Des analyses en laboratoire ont confirmé la présence de la maladie de Shigella dysenteriae type 1 parmi les 372 cas suspects découverts dans la région du Kasaï occidental depuis quatre mois, a déclaré à l'AFP la porte-parole de l'OMS à Genève, Fadéla Chaïb.
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

USA: les médecins pas tenus d'appeler un embryon "un être humain"

WASHINGTON (AFP) - La cour suprême du New Jersey (est) a débouté mercredi à l'unanimité la plainte d'une femme qui reprochait à son gynécologue de ne pas l'avoir prévenue avant son avortement qu'elle portait en elle "un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable".

En avril 1996, Rosa Acuna, une femme mariée et déjà mère de deux fillettes, est venue consulter son gynécologue, Sheldon Turkish, pour des douleurs au ventre. Après examen, le médecin lui a annoncé qu'elle était enceinte d'environ sept semaines.

Quelques jours plus tard, Mme Acuna est revenue au cabinet du gynécologue pour mettre fin à la grossesse. Mais peu après, elle a déposé plainte devant un juge local, accusant notamment le médecin de ne pas l'avoir informée qu'un avortement consistait à tuer "un membre de la famille".

Après des années de procédures, l'affaire est remontée jusqu'à la cour suprême de l'Etat, qui a tranché en faveur du Dr Turkish.

La loi "impose seulement au médecin de fournir aux patientes demandant un avortement des informations médicales, notamment les étapes du développement de l'embryon ou les risques médicaux liés à la procédure", explique la décision.

Cette loi "ne permet pas d'imposer à un médecin qui pourrait avoir un point de vue scientifique, moral ou philosophique différent (...) de fournir à la plaignante l'information qu'elle réclame", ajoute la décision, relevant qu'il "n'existe pas l'ombre d'un consensus" dans le New Jersey pour déterminer le moment où un foetus peut être considéré comme une personne.

"Nous ne trouvons pas que la loi oblige un médecin à informer une patiente enceinte qu'un embryon est un être humain vivant et existant", concluent les juges.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

En France, les touristes seraient pris dans un nuage de fumée…

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 25 minutes

La France, pays le plus enfumé du monde ? C'est en tout cas l'avis de Tripadvisor, la « plus grande communauté de voyageurs au monde », qui vient de réaliser un sondage sur le sujet. Près de 1 400 voyageurs ont été consultés.

Un quart cite en effet l'Hexagone comme le « pays le plus enfumé » de la planète, devant les Etats-Unis et la Chine qui recueillent 7% des votes chacun. Ce travail montre également que pour 56% des voyageurs, la réglementation anti-tabac est un critère important lors du choix d'une destination.

Concernant la France, les sondés regrettent souvent le manque de clarté dans l'affichage des espaces « fumeurs » et « non fumeurs ». Quant aux reproches les plus formulés, ils concernent l'odeur de fumée qui règne dans certains lieux publics (bars-tabac, cafés, restaurants, casinos….) qui, contrairement à d'autres (entreprises, administrations, lieux d'enseignement), bénéficient d'un délai pour se mettre en conformité. Or ce sont précisément ces lieux « en sursis » qui sont fréquentés par nos chers touristes…

Pour Gérard Audureau, Président de l'Association Droits des non-fumeurs, « les problèmes rencontrés par les voyageurs devraient être résolus d'ici janvier prochain grâce à l'extension des mesures d'interdiction de fumer. Si les contrôles sont bien mis en place, il n'y aura aucune raison pour que les clients subissent encore, contre leur gré, la fumée de tabac ».
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

Tabac et alcool restent deux principales causes de cancer en France

AFP - il y a 2 heures 15 minutes

PARIS (AFP) - Le tabac et l'alcool sont à l'origine de 28% des cancers en France, selon un rapport présenté jeudi à l'Académie de médecine, qui minimise le rôle de la pollution (moins d'1%) dans les causes des cancers.

Le rapport confirme qu'en France, comme dans tous les pays industriels et la majorité des pays du tiers monde, le tabac reste la principale cause de cancer (29.000 décès, soit 33,5% des décès par cancer chez l'homme, 5.500 décès, soit 10% des décès par cancer chez la femme en 2000).

"Globalement, la mortalité par cancer a diminué d'environ 13% entre 1968 et 2002 et non pas augmenté comme on le croit souvent" précise le rapport, compte tenu de l'accroissement et du vieillissement de la population française.

Au total, le tabac est à l'origine de 18,2% des cancers en France, devant l'alcool (10,8% d'incidence chez les hommes et 4,5% chez les femmes).

Loin derrière, l'excès de poids et l'insuffisance d'exercice physique causent 2% de décès par cancer chez les hommes et 5,5% chez les femmes.

Les expositions professionnelles sont à l'origine de 3,7% des décès par cancer chez l'homme et 0,5% chez la femme, en diminution.

Les traitements hormonaux de la ménopause sont à l'origine de 2% environ des décès par cancer chez la femme, essentiellement par cancers du sein et de l'ovaire.

"Contrairement à certaines allégations, l'étude montre que 1% au plus des décès par cancer peuvent être attribués avec certitude à la pollution", indique le rapport.

On ne trouve d'origine spécifique que pour la moitié des cancers en France, souligne le rapport des académies (Sciences et médecine) rédigé notamment avec le Centre international de recherche sur les cancers (OMS, Lyon) et la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer.

Les experts préconisent un renforcement des recherches pour explorer les origine de la moitié des cancers inexpliqués en France.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

Hausse du taux de malformations congénitales en Chine

Reuters - il y a 1 heure 31 minutes

PEKIN (Reuters) - Le nombre de bébés chinois naissant avec des malformations dues à la pollution, à des grossesses plus tardives et à des modes de vie défavorables pour la santé ne cesse de progresser, rapportent les médias chinois.

Environ un million de bébés chinois naissent chaque année avec des problèmes cardiaques, des palais fendus, des anomalies au niveau des membres et autres malformations congénitales, a déclaré le directeur du Centre national chinois pour la maternité et la santé infantile, Li Zhu, au journal China Daily.

Leur nombre est en hausse et le taux de malformations congénitales est actuellement de 60 pour 1.000 naissances, un chiffre trois fois plus élevé que dans les pays développés, a précisé Li.

Les parents chinois, notamment les couples qui habitent en ville, font des enfants plus tard, ce qui augmente le risque de malformations à la naissance, explique le China Daily selon lequel "l'exposition à des polluants dangereux et des modes de vie qui ne sont pas sains à long terme", sont également en cause.

Environ un tiers des bébés qui naissent avec de telles malformations décèdent peu de temps après la naissance, indique le quotidien chinois, qui cite des experts médicaux.

Le Financial Times a rapporté en juillet que les autorités chinoises avaient demandé à la Banque mondiale de réaliser une étude sur le nombre de décès prématurés en Chine directement imputables à la pollution. Le rapport de l'organisme international a conclu que 460.000 Chinois meurent chaque année prématurément pour avoir respiré de l'air pollué ou bu de l'eau souillée.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

Tabac et alcool restent les principales causes de cancer malgré une baisse du nombre de décès entre 1960 et 2002

AP - il y a 40 minutes

PARIS - Malgré une baisse du nombre de décès dus au cancer au cours des 40 dernières années, le tabac et l'alcool restent les grands responsables de ces décès, selon les résultats d'un rapport de l'Académie de médecine. A eux deux, tabac et alcool sont à l'origine de près de 45% des dècès par cancer chez l'homme et de 13% chez la femme.

Toutefois, souligne ce rapport, "la mortalité globale par cancer, elle, a diminué d'environ 13% entre 1960 et 2002 et non pas augmenté comme on le croit souvent".

Chez l'homme, 29.000 décès par cancer sont dus au tabac, soit 33% des décès par cancer, et 5.500 décès chez la femme, soit 10% des décès par cancer.

Quant à l'alcool, il est la cause d'environ 9,4% des décès par cancer chez l'homme et de 3% chez la femme.

L'excès de poids et l'insuffisance d'exercice physique (même en l'absence de surpoids) causent environ 2% des décès par cancer chez les hommes et 5,5% chez les femmes, notamment par cancer du colo-rectum et cancer de l'oesophage dans les deux sexes, du corps de l'utérus, ainsi que du sein après la ménopause chez la femme.

Les expositions professionnelles sont à l'origine de 3,7% des décès par cancer chez l'homme et de 0,5% chez la femme.

De leur côté, les traitements hormonaux de la ménopause sont à l'origine de 2% des décès par cancer chez les femmes, essentiellement par cancer du sein et de l'ovaire. Le soleil, enfin, cause environ 1% des décès par cancer.

Ce rapport ajoute que "l'accroissement de l'incidence de certains cancers depuis 1980 est dû, pour la plus grande part, au perfectionnement des méthodes diagnostiques et au dépistage". Ainsi en est-il des cancers de la prostate et de la thyroïde.

Ce travail a été entrepris en 2005 par le Centre International de recherche sur le cancer, l'académie nationale de médecine et l'Inserm, notamment. AP
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

L'historique des remboursements à la disposition des médecins

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 27 minutes

Depuis fin juillet 2007, l'historique des remboursements perçus par les patients sur les 12 derniers mois est accessible au médecin traitant. Un service qui jusqu'alors était expérimenté dans quatre départements (Alpes-Maritimes, Val-d'Oise, Seine-Saint-Denis, Yvelines).

Le médecin a donc accès, en accord avec son patient, aux informations concernant les arrêts de travail, les examens radiologiques et biologiques, les actes médicaux et les médicaments. A terme, les remboursements de transports sanitaires figureront sur cet historique.

Selon l'Assurance-maladie « c'est un bon moyen d'éviter les examens redondants et les interactions médicamenteuses. » Et face à un nouveau patient, le médecin peut rapidement prendre connaissance des derniers remboursements et lui poser des questions ciblées sur les soins et les traitements reçus. Attention, ce service n'est accessible qu'avec la carte vitale.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
matt
Habitué
Habitué
Messages : 95
Inscription : 14 janv. 2004 19:21
Localisation : paris

Message par matt »

Un grand rapport national réaffirme que les principales causes du cancer résident dans notre mode de vie (tabac, hormones, obésité, exposition professionnelle) bien plus que dans l'environnement.


VOILÀ un rapport sur les causes du cancer qui risque de faire grand bruit. Rendue publique aujourd'hui, cette étude met en cause avant tout des comportements individuels, plus que des pollutions environnementales, pour expliquer l'apparition d'un nombre notable de cancers. Ce rapport a été réalisé au terme de deux ans de travail par l'Académie de médecine, celle des Sciences, le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), en association avec la Fédération des centres de lutte contre le cancer, l'Institut de veille sanitaire et l'Institut national du cancer.


Tout en reconnaissant que l'on est encore loin de tout comprendre (voir encadré) et que des travaux de recherche restent plus que jamais nécessaires pour appréhender l'origine de tous les cancers, pour mieux les prévenir. Ce rapport dense apparaît entre autres comme une réponse extrêmement documentée aux personnes estimant que la pollution chimique est très largement sous-estimée dans l'origine des cancers.


Pour finaliser ce rapport réalisé sous la coprésidence du professeur Maurice Tubiana (Académie des sciences) et de Peter Boyle (CIRC), les meilleurs experts ont examiné toute la littérature épidémiologique sur le cancer en France (nombre de cas de cancers, risque relatif associé aux cancérigènes connus, importance de l'exposition de la population à ces toxiques...) et estiment finalement que dans 45 % des cas pour les hommes et dans 30 % des cas pour la femme, les causes des cancers sont identifiables.


D'abord, pourquoi le nombre de cancers augmente-t-il, avec 278 000 nouveaux cas et 150 000 décès en France en 2002 ? Est-ce en raison des multiples produits chimiques qui nous imprègnent ? Apparemment pas. « Le nombre de décès par cancer a considérablement augmenté en France comme dans tous les pays industrialisés depuis le début du XXe siècle, mais de telles comparaisons n'ont de sens que si l'on ramène cette fréquence à un même nombre d'habitants, or la population française a beaucoup augmenté au XXe siècle », relève le rapport, qui met en avant également l'augmentation de l'espérance de vie dans cette croissance des décès par cancer. En réalité, selon ce rapport, rapportés à la population et à son âge, les décès par cancer auraient diminué de 13 % depuis 1968. Par ailleurs, l'augmentation du nombre global de cancers depuis 1980 tiendrait à un perfectionnement des méthodes diagnostics et au dépistage, qui permettent de déceler des petits cancers qui auraient pu rester méconnus, au niveau du sein, de la prostate et de la thyroïde. Cela posé, quelles sont les causes connues du cancer ?





Tabac. Cela pourra décevoir ceux qui espèrent des révélations, mais l'ennemi numéro un reste le tabac, encore aujourd'hui responsable de 27 % des cancers chez l'homme et de 33 % des décès. Pour la femme, 9,6 % de la mortalité lui serait attribuable. La fumée du tabac contient de nombreuses substances génotoxiques ou irritantes responsables de cancers dans les tissus avec lesquels elles entrent en contact : la bouche, le pharynx, l'oesophage, l'estomac, le nez, le larynx, les bronches, le rein et la vessie.


Alcool. La consommation de boissons alcoolisées augmente les risques de cancer (bouche, foie, oesophage, côlon). Malgré la baisse de la consommation, ce toxique serait directement responsable de 11 % des cas de cancer chez l'homme et de 4,5 % chez la femme.





Agents infectieux. Plusieurs infections augmentent le risque de cancer. Tout particulièrement le papillomavirus, transmissible sexuellement, pour le cancer du col de l'utérus et celui de la gorge, et les virus des hépatites B et C pour les cancers du foie. De nombreux lymphomes sont liés au virus d'Epstein-Barr. Environ 4,2 % des cancers seraient liés à une de ces infections.





Toxiques professionnels. L'exposition à l'amiante, mais aussi aux poussières de bois, aux peintures, au benzène, aux huiles minérales, aux rayonnements ionisants, serait à l'origine de 4 % des cancers chez l'homme et 0,5 % chez la femme.





Obésité et absence d'exercice physique. Le surpoids et le manque d'activité sont considérés comme des facteurs à part entière de cancer. Ils augmentent le risque de cancer de l'oesophage, du côlon, du rein, de l'utérus et du sein et sont en cause dans 3 % des cancers de l'homme et 5 % de ceux de la femme.





Hormones de la ménopause, reproduction. Ces dernières années, plusieurs études ont mis en évidence de manière assez claire une augmentation du risque de cancer du sein due aux traitements hormonaux substitutifs de la ménopause. Ils seraient à l'origine de 2 % des décès par cancer. L'âge tardif du premier enfant, le faible nombre d'enfants ou encore l'absence d'allaitement sont des facteurs de risque de cancer du sein. Les auteurs estiment que l'on pourrait réduire de 15 % le nombre de cancers du sein en rajeunissant l'âge de la première naissance.





Pollution. « Contrairement à certaines allégations, estime le rapport, le nombre de cancers liés à la pollution est faible en France, de l'ordre de 0,5 %. Il pourrait atteindre 0,85 % si les effets de la pollution atmosphérique étaient confirmés. Les recherches doivent se poursuivre pour lutter contre la pollution, notamment atmosphérique, d'autant que celle-ci a par ailleurs des effets nocifs sur les systèmes respiratoire et cardio-vasculaire. »





L'alimentation. On considère que l'alimentation a une influence majeure sur le risque de cancer. Cependant, l'effet de facteurs nutritionnels (teneur en fibres, quantité de fruits et légumes...) n'a pas été confirmé par les dernières enquêtes épidémiologiques. La consommation de viande et de charcuterie n'augmenterait que modérément le risque de cancer du côlon. Cela ne remet pas en cause les conseils traditionnels, qui restent indispensables à la prévention cardio-vasculaire.


Selon les auteurs, en revanche, l'exposition aux pesticides, aux dioxines à faibles doses ou aux téléphones portables ne peut être considérée à ce jour comme un facteur favorisant le cancer.


Le tabac et l'alcool devraient jouer un rôle moindre dans le déclenchement de cancers, à cause de la baisse de leur consommation en France ; en revanche, l'obésité pourrait devenir un facteur plus important, si en la matière nos compatriotes continuent de suivre le mauvais exemple américain.


Le figaro
ESI 2008 -20011 AP-HP Tenon
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

L'Afsset chargée d'expertises sur pesticides, téléphone portable, Wifi

PARIS (AFP) - Pesticides, téléphone portable, Wi-Fi, fibres de substitution à l'amiante: l'Agence française de sécurité sanitaire et de l'environnement au travail traite des dossiers brûlants, mais les toxicologues expérimentés manquent et le budget reste limité, selon un bilan présenté jeudi.

Avec "94 postes et demi", à 80% des scientifiques, et un budget "tout petit" de 20 millions d'euros, l'Afsset a surtout une "mission d'impulsion et de coordination de travaux commandés à d'autres établissements", a résumé sa directrice générale Michèle Froment-Védrine lors d'une conférence de presse.

Et pour analyser, voire prouver des risques pour la santé, on manque en France de toxicologues "ayant du recul, avec dix ou quinze ans d'expérience", faute d'avoir pensé à temps à former de tels spécialistes, a-t-elle regretté, en présentant le rapport d'activité 2006.

Un observatoire des résidus de pesticides, avec un site internet (www.observatoire-pesticides.gouv.fr), a été mis en place et deux "études majeures" lancées, dans le cadre du plan d'actions 2006-2008, pour mesurer "l'imprégnation des populations" en résidus de pesticides d'une part et les "niveaux de contamination des aliments tels qu'ils sont consommés" d'autre part.

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) doit examiner la contamination des aliments après préparation (cuisson...) comme à la maison. Les premiers résultats sont attendus fin 2007.

L'Institut national de veille sanitaire (INVS) est chargé de la première étude -résultats prévus en 2008- visant à mesurer les résidus de pesticides ou leurs métabolites dans le sang, les urines, les cheveux.

"Mais imprégnation ne veut pas forcément dire danger", a souligné Mme Froment-Védrine, d'où la nécessité de "fabriquer des toxicologues" capables de l'analyser.

Jardin familial, chasse aux cafards, aux moustiques ou aux poux exposent aussi à des pesticides ou biocides. Une animation doit être mise en ligne la semaine prochaine sur le site internet de l'Afsset pour mettre en garde les consommateurs.

L'agence qui est aussi chargée d'évaluer la toxicité des "fibres courtes et fines d'amiante", a également formulé des recommandations concernant les fibres céramiques réfractaires classées comme "cancérogènes possibles".

Auteur de deux rapports contestés sur la téléphonie mobile publiés en 2003 et 2005, l'Afsset vient d'être invitée par les ministères de la Santé et de l'Ecologie à faire une nouvelle synthèse des connaissances sur les radiofréquences, et notamment la Wi-Fi. Il devrait être achevé fin 2008.

"C'est un sujet très controversé", avec "beaucoup de lanceurs d'alerte", et une "composante émotionnelle très forte, les ondes ont toujours provoqué des peurs depuis le téléphone", a relevé Mme Froment-Védrine, précisant que le comité d'experts spécialisés, très critiqué par les associations, est "en cours de renouvellement".

"Il faut une expertise plurielle, traçable", il "ne peut pas y avoir un expert qui va dicter sa loi dans un rapport", a-t-elle insisté, précisant que les experts doivent déclarer leurs "éventuels conflits d'intérêt".

Elle a aussi souligné la nécessité de mettre au point des appareils permettant de mesurer les rayonnements reçus. L'Afsset a déjà fait des recommandations "pour qu'il y ait des expositions le plus faible possibles" surtout pour les enfants par mesure de précaution", a-t-elle rappelé.

Les associations Priartèm et Agir pour l'environnement ont souhaité que le 3ème rapport soit "l'occasion d'afficher une véritable rupture avec les dysfonctionnements passés".
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
LOTUS07
Accro
Accro
Messages : 1196
Inscription : 08 janv. 2007 02:35
Localisation : ici, là et ailleurs
Contact :

Message par LOTUS07 »

Un rapport sur le cancer souligne l'importance de notre mode de vie

PARIS (AFP) - Un rapport sur les causes de cancer en France, présenté jeudi par l'Académie nationale de Médecine, bat en brèche des idées reçues en réaffirmant le rôle prépondérant des comportements individuels (tabac, alcool, surpoids, grossesse tardive...) et en jugeant grandement

"Contrairement à certaines allégations, l'étude montre que 1% au plus des décès par cancer peuvent être attribués avec certitude à la pollution", indique le rapport.

Il relève, entre autres, que "le lien putatif entre pesticides et cancer ne repose sur aucune donnée solide". De plus, "il est peu vraisemblable que l'exposition aux faibles doses de dioxines communément rencontrées dans nos régions ait un effet cancérogène".

"Cela ne veut pas dire qu'il faut relâcher l'effort contre la pollution" lance le Dr Paolo Boffetta (Circ) en citant son retentissement pour la santé respiratoire et cardiovasculaire (infarctus...) .

Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ/Irac-OMS, Lyon, France) est co-auteur du rapport des académies (Médecine et Sciences), rédigé notamment avec la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer.

Comme dans tous les pays industriels, le tabac reste la principale cause avérée de cancer (29.000 décès, soit 33,5% des décès par cancer chez l'homme, 5.500 décès, soit 10% des décès par cancer chez la femme en 2000).

"Globalement, la mortalité par cancer a diminué d'environ 13% entre 1968 et 2002 et non pas augmenté comme on le croit souvent", précise le rapport, compte tenu de l'accroissement de la population française et de son vieillissement.

L'alcool est à l'origine d'environ 9,4% des décès par cancer chez l'homme et de 3% chez la femme.

S'il confirme l'importance des comportements individuels, le rapport reconnaît la nécessité des recherches pour mieux appréhender les autres causes.

On ne trouve d'origine spécifique que pour la moitié des cancers en France, souligne en effet le rapport.

"Chez les personnes n'ayant jamais fumé, aucun facteur de risque lié au mode de vie ou à l'environnement n'a encore été scientifiquement établi pour 85% des cancers", ajoute-t-il.

Plusieurs explications possibles sont avancées (erreurs au cours de la synthèse d'ADN et de la division cellulaire, infections, richesse en calories de l'alimentation des enfants et des femmes enceintes, agents cancérogènes peu efficaces isolément mais qui pourraient avoir un effet conjugué à certains moments de la vie...).

L'excès de poids et l'insuffisance d'exercice physique causent 2% de décès par cancer chez les hommes et 5,5% chez les femmes.

Les expositions professionnelles, en diminution, sont encore à l'origine de 3,7% des décès par cancer chez l'homme et 0,5% chez la femme.

Les traitements hormonaux de la ménopause sont en cause pour 2% environ des décès chez la femme (essentiellement du sein et de l'ovaire).

L'âge tardif du premier enfant, le faible nombre d'enfant et l'absence d'allaitement sont des facteurs de risque. En agissant sur ces caractéristiques, la fréquence des cancers du sein pourrait être réduite de 15%, avancent les auteurs.

L'alimentation a une influence majeure, cependant l'effet de certains facteurs (teneur en fibres des aliments ou quantité de fruits et légumes ingérée..) n'est pas confirmée par les dernières enquêtes épidémiologiques.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
Répondre