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Pollution et cancers : un « effet frontière » comme pour Tchernobyl ?
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 40 minutes
« Une synthèse consternante » ! Le parti écologiste Cap 21 s'étonne des conclusions du rapport sur les causes du cancer, rendu public la semaine dernière par les académies de médecine et des sciences, et le CIRC. Conclusions selon lesquelles le rôle « du facteur pollution (dans la genèse des cancers) ne serait qu'anecdotique »…
D'après ce rapport en effet, on ne trouverait de causes environnementales qu'à 0,5% des cancers. « Le lien entre cancer et environnement n'aurait (ainsi) pas de fondement scientifique établi. Les Français peuvent être rassurés » ironisent les responsables du parti présidé par l'ancien ministre Corinne Lepage. Une ironie qui n'est pas dénuée de tout fondement. N'est-ce pas l'OMS elle-même, structure de tutelle du CIRC, qui estime à 200 000 par an dans le monde, le nombre de décès par cancers provoqués par l'environnement du seul lieu de travail ?
Pour Cap 21, « Il existe aujourd'hui un faisceau suffisant de présomptions au travers de publications scientifiques pour demander l'application stricte du principe de précaution et de REACH. A ce titre Cap 21 espère que les décisions qui seront prises à l'issue du Grenelle de l'Environnement marqueront la rupture avec l'inertie et l'aveuglement de ces dernières décennies ».
Source : Cap 21, 18 septembre 2007
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 2 heures 40 minutes
« Une synthèse consternante » ! Le parti écologiste Cap 21 s'étonne des conclusions du rapport sur les causes du cancer, rendu public la semaine dernière par les académies de médecine et des sciences, et le CIRC. Conclusions selon lesquelles le rôle « du facteur pollution (dans la genèse des cancers) ne serait qu'anecdotique »…
D'après ce rapport en effet, on ne trouverait de causes environnementales qu'à 0,5% des cancers. « Le lien entre cancer et environnement n'aurait (ainsi) pas de fondement scientifique établi. Les Français peuvent être rassurés » ironisent les responsables du parti présidé par l'ancien ministre Corinne Lepage. Une ironie qui n'est pas dénuée de tout fondement. N'est-ce pas l'OMS elle-même, structure de tutelle du CIRC, qui estime à 200 000 par an dans le monde, le nombre de décès par cancers provoqués par l'environnement du seul lieu de travail ?
Pour Cap 21, « Il existe aujourd'hui un faisceau suffisant de présomptions au travers de publications scientifiques pour demander l'application stricte du principe de précaution et de REACH. A ce titre Cap 21 espère que les décisions qui seront prises à l'issue du Grenelle de l'Environnement marqueront la rupture avec l'inertie et l'aveuglement de ces dernières décennies ».
Source : Cap 21, 18 septembre 2007
- Dimezell92
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Une étude donne des clés pour lutter contre l'obésité des jeunes
Reuters - il y a 1 heure 37 minutesSTRASBOURG (Reuters)
- La pratique régulière d'une activité physique permet de réduire les risques d'obésité et de maladies cardio-vasculaires chez les adolescents de manière significative, conclut une étude scientifique présentée mercredi à Strasbourg.
Pour des enfants affichant un indice de masse corporelle normal à l'entrée en 6e, le risque d'être en surpoids à la sortie du collège est ainsi réduit de plus de 50%.
L'activité physique permet par ailleurs d'augmenter de 6% le HDL-cholestérol dans le sang, encore appelé le "bon cholestérol" puisqu'il réduit les risques de maladies cardio-vasculaires.
"On en avait de fortes présomptions, mais on n'avait jamais montré jusqu'à présent qu'on pouvait renverser la vapeur", a déclaré mercredi le professeur Chantal Simon, en présentant les résultats de l'étude.
Un millier de collégiens répartis dans huit établissements du Bas-Rhin ont été observés durant quatre ans dans le cadre de ce programme mené par une unité de recherche que le Pr Simon dirige au sein de l'Université Louis Pasteur.
La moitié, ceux des collèges "action", se sont vu proposer des activités physiques au sein de l'établissement, durant les pauses, et en dehors. "Le plaisir de participer et le jeu" ont été mis en avant plutôt que la notion de compétition.
Quatre ans plus tard, 79% des adolescents de ces collèges pratiquaient des activités physiques extra-scolaires auxquelles ils consacraient 54 minutes de plus par semaine. Ils passaient 20 minutes de moins chaque jour devant la télévision.
Au sein du "groupe témoin" constitué par l'autre moitié des élèves, la proportion de jeunes pratiquant des activités physiques est passée de 65% à 47%, conformément à ce que l'on a pu observer chez les adolescents français et européens.
A la fin de leur 3e, 4,4% des élèves des collèges "action" qui affichaient un poids normal au départ étaient passés en situation de surpoids contre 9,8% des élèves des collèges "témoins. L'excès de poids concerne actuellement 15 à 20% des adolescents français.
L'étude note, par ailleurs, qu'à la fin de l'étude, 25,7% des mères des adolescents concernés disaient avoir une activité physique régulière contre 15,7% des mères de jeunes des collèges "témoins".
Reuters - il y a 1 heure 37 minutesSTRASBOURG (Reuters)
- La pratique régulière d'une activité physique permet de réduire les risques d'obésité et de maladies cardio-vasculaires chez les adolescents de manière significative, conclut une étude scientifique présentée mercredi à Strasbourg.
Pour des enfants affichant un indice de masse corporelle normal à l'entrée en 6e, le risque d'être en surpoids à la sortie du collège est ainsi réduit de plus de 50%.
L'activité physique permet par ailleurs d'augmenter de 6% le HDL-cholestérol dans le sang, encore appelé le "bon cholestérol" puisqu'il réduit les risques de maladies cardio-vasculaires.
"On en avait de fortes présomptions, mais on n'avait jamais montré jusqu'à présent qu'on pouvait renverser la vapeur", a déclaré mercredi le professeur Chantal Simon, en présentant les résultats de l'étude.
Un millier de collégiens répartis dans huit établissements du Bas-Rhin ont été observés durant quatre ans dans le cadre de ce programme mené par une unité de recherche que le Pr Simon dirige au sein de l'Université Louis Pasteur.
La moitié, ceux des collèges "action", se sont vu proposer des activités physiques au sein de l'établissement, durant les pauses, et en dehors. "Le plaisir de participer et le jeu" ont été mis en avant plutôt que la notion de compétition.
Quatre ans plus tard, 79% des adolescents de ces collèges pratiquaient des activités physiques extra-scolaires auxquelles ils consacraient 54 minutes de plus par semaine. Ils passaient 20 minutes de moins chaque jour devant la télévision.
Au sein du "groupe témoin" constitué par l'autre moitié des élèves, la proportion de jeunes pratiquant des activités physiques est passée de 65% à 47%, conformément à ce que l'on a pu observer chez les adolescents français et européens.
A la fin de leur 3e, 4,4% des élèves des collèges "action" qui affichaient un poids normal au départ étaient passés en situation de surpoids contre 9,8% des élèves des collèges "témoins. L'excès de poids concerne actuellement 15 à 20% des adolescents français.
L'étude note, par ailleurs, qu'à la fin de l'étude, 25,7% des mères des adolescents concernés disaient avoir une activité physique régulière contre 15,7% des mères de jeunes des collèges "témoins".
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Tomate et concombre efficaces contre l’asthme
Tomate et concombre efficaces contre l’asthme
Poisson et légumes diminueraient l’inflammation associée à l’asthme
Paris, le 19/09/07.
Pour diminuer le risque d’asthme et d’allergies de vos enfants, habituez-les, dès leur plus jeune âge, à manger des légumes « fruits » comme la tomate, le concombre, les haricots verts, les courgettes ou les aubergines, ainsi que des poissons gras, riches en oméga-3 comme les sardines, le saumon ou le maquereau.
Une étude menée durant 6 ans sur 460 enfants espagnols vivant sur l’île de Majorque a mis en évidence que ceux qui mangeaient plus de 40 g de ces légumes « fruits » tout comme ceux qui mangeaient plus de 60 g de poisson gras chaque jour avaient moins de problèmes d’asthme et d’allergie durant leur enfance par rapport aux autres.
Ce n’est pas la première fois qu’un régime riche en ce type de légume est associé à une moindre fréquence de problèmes respiratoires type asthme, bronchite chronique et nez encombré. Cette dernière étude est cependant plus probante. « Nous avons suivi les enfants depuis la gestation jusqu’à l’enfance, nous avons donc pu intégrer un grand nombre de paramètres dans notre analyse, notamment des habitudes alimentaires des mères durant leur grossesse, l’allaitement, le tabagisme, les antécédents de maladie de la mère, le niveau d’éducation et la classe sociale » explique Leda Chatzi, la responsable de l’étude, chercheuse à l’université de Crète (Grèce).
Il semblerait qu’une consommation relativement élevée de fruit (177g par jour) et de poisson (54g) associée à une consommation modérée de légume (60g) soit particulièrement bénéfique pour la santé respiratoire des enfants.
Selon Leda Chatzi, « le mécanisme biologique à l’origine de l’effet protecteur de ces aliments n’est pas encore vraiment compris mais nous pensons que les légumes fruits et le poisson réduisent l’inflammation associée à l’asthme et à l’allergie. »
Poisson et légumes diminueraient l’inflammation associée à l’asthme
Paris, le 19/09/07.
Pour diminuer le risque d’asthme et d’allergies de vos enfants, habituez-les, dès leur plus jeune âge, à manger des légumes « fruits » comme la tomate, le concombre, les haricots verts, les courgettes ou les aubergines, ainsi que des poissons gras, riches en oméga-3 comme les sardines, le saumon ou le maquereau.
Une étude menée durant 6 ans sur 460 enfants espagnols vivant sur l’île de Majorque a mis en évidence que ceux qui mangeaient plus de 40 g de ces légumes « fruits » tout comme ceux qui mangeaient plus de 60 g de poisson gras chaque jour avaient moins de problèmes d’asthme et d’allergie durant leur enfance par rapport aux autres.
Ce n’est pas la première fois qu’un régime riche en ce type de légume est associé à une moindre fréquence de problèmes respiratoires type asthme, bronchite chronique et nez encombré. Cette dernière étude est cependant plus probante. « Nous avons suivi les enfants depuis la gestation jusqu’à l’enfance, nous avons donc pu intégrer un grand nombre de paramètres dans notre analyse, notamment des habitudes alimentaires des mères durant leur grossesse, l’allaitement, le tabagisme, les antécédents de maladie de la mère, le niveau d’éducation et la classe sociale » explique Leda Chatzi, la responsable de l’étude, chercheuse à l’université de Crète (Grèce).
Il semblerait qu’une consommation relativement élevée de fruit (177g par jour) et de poisson (54g) associée à une consommation modérée de légume (60g) soit particulièrement bénéfique pour la santé respiratoire des enfants.
Selon Leda Chatzi, « le mécanisme biologique à l’origine de l’effet protecteur de ces aliments n’est pas encore vraiment compris mais nous pensons que les légumes fruits et le poisson réduisent l’inflammation associée à l’asthme et à l’allergie. »
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Et si on s'empoisonnait à coup de colorants ?
Et si on s'empoisonnait à coup de colorants ?
Il y a déjà longtemps que l'on suspecte certains colorants alimentaires et autres additifs d'avoir des effets nocifs, plus particulièrement sur le comportement des enfants, dont l'hyperactivité. Quelques-uns ont été retirés du marché, beaucoup d'autres perdurent.
Colorants alimentaires et hyperactivité : quelle relation ?
De quoi les accuse-t-on ? D'augmenter l'hyperactivité et l'impulsivité des enfants, de favoriser les troubles de leur attention. Autrement dit, tout ce qui fait qu'un enfant est particulièrement insupportable, ne tient pas en place, a des difficultés d'apprentissage, notamment pour la lecture, et donc des problèmes à l'école.
Cet état est souvent considéré comme un trouble comportemental. On le nomme TDHA, Trouble déficitaire de l'attention avec (ou sans) hyperactivité. Pour le moment, on en ignore encore les origines : psychologique, génétique, neurologique, les trois en même temps ? On se pose aussi la question de l'influence des colorants alimentaires.
Très médiatisée aux Etats-Unis, cette maladie est assez peu reconnue en France. On estime qu'elle atteindrait entre 3 et 6 % des enfants. Elle se soigne notamment avec un médicament, le méthylphénidate (Ritaline), substance inscrite sur la liste des stupéfiants. Et elle peut subsister chez les adultes.
La preuve par l'expérience
Les résultats d'une étude commandée par la Food Standard Agency britannique (l'équivalent de notre AFSSA, Agence française de sécurité sanitaire des aliments) viennent d'être publiés. Ils sont sans appel.
153 enfants âgés de 3 ans et 144 enfants de 8/9 ans de Southampton en ont été les cobayes. Choisis dans les garderies et les écoles, aucun d'eux ne souffrait du moindre TDHA.
A certains, on a administré des boissons contenant différents mélanges et doses (identiques à celles contenues dans deux à quatre paquets de 56 g de bonbons) de ces colorants : jaune orangé S (E 110), carmoisine (E 122), tartrazine (E 102), Ponceau 4 R (E 124), jaune de quinoléine (E 104), rouge allura (E 129) et du benzoate de sodium (E 211), un conservateur.
A d'autres, on a donné un jus de fruit placebo, complètement naturel, de façon à pouvoir faire des comparaisons.
On a mis en place en même temps toute une batterie de tests jugeant des degrés de l'hyperactivité, de l'impulsivité et des troubles de l'attention.
Résultats : chez les enfants qui avaient absorbé les boissons colorées assaisonnées de benzoate de sodium, le niveau d'hyperactivité a indiscutablement augmenté, et ce même s'ils n'avaient pas absorbé toute la boisson.
Est-ce les colorants uniquement ? Est-ce l'association de ceux-ci et du benzoate de sodium ? Pour le moment, on ne sait pas.
Il y a déjà longtemps que l'on suspecte certains colorants alimentaires et autres additifs d'avoir des effets nocifs, plus particulièrement sur le comportement des enfants, dont l'hyperactivité. Quelques-uns ont été retirés du marché, beaucoup d'autres perdurent.
Colorants alimentaires et hyperactivité : quelle relation ?
De quoi les accuse-t-on ? D'augmenter l'hyperactivité et l'impulsivité des enfants, de favoriser les troubles de leur attention. Autrement dit, tout ce qui fait qu'un enfant est particulièrement insupportable, ne tient pas en place, a des difficultés d'apprentissage, notamment pour la lecture, et donc des problèmes à l'école.
Cet état est souvent considéré comme un trouble comportemental. On le nomme TDHA, Trouble déficitaire de l'attention avec (ou sans) hyperactivité. Pour le moment, on en ignore encore les origines : psychologique, génétique, neurologique, les trois en même temps ? On se pose aussi la question de l'influence des colorants alimentaires.
Très médiatisée aux Etats-Unis, cette maladie est assez peu reconnue en France. On estime qu'elle atteindrait entre 3 et 6 % des enfants. Elle se soigne notamment avec un médicament, le méthylphénidate (Ritaline), substance inscrite sur la liste des stupéfiants. Et elle peut subsister chez les adultes.
La preuve par l'expérience
Les résultats d'une étude commandée par la Food Standard Agency britannique (l'équivalent de notre AFSSA, Agence française de sécurité sanitaire des aliments) viennent d'être publiés. Ils sont sans appel.
153 enfants âgés de 3 ans et 144 enfants de 8/9 ans de Southampton en ont été les cobayes. Choisis dans les garderies et les écoles, aucun d'eux ne souffrait du moindre TDHA.
A certains, on a administré des boissons contenant différents mélanges et doses (identiques à celles contenues dans deux à quatre paquets de 56 g de bonbons) de ces colorants : jaune orangé S (E 110), carmoisine (E 122), tartrazine (E 102), Ponceau 4 R (E 124), jaune de quinoléine (E 104), rouge allura (E 129) et du benzoate de sodium (E 211), un conservateur.
A d'autres, on a donné un jus de fruit placebo, complètement naturel, de façon à pouvoir faire des comparaisons.
On a mis en place en même temps toute une batterie de tests jugeant des degrés de l'hyperactivité, de l'impulsivité et des troubles de l'attention.
Résultats : chez les enfants qui avaient absorbé les boissons colorées assaisonnées de benzoate de sodium, le niveau d'hyperactivité a indiscutablement augmenté, et ce même s'ils n'avaient pas absorbé toute la boisson.
Est-ce les colorants uniquement ? Est-ce l'association de ceux-ci et du benzoate de sodium ? Pour le moment, on ne sait pas.
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Pollution et cancers : un « effet frontière » comme pour Tchernobyl ?
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 19 septembre, 12h03
« Une synthèse consternante » ! Le parti écologiste Cap 21 s'étonne des conclusions du rapport sur les causes du cancer, rendu public la semaine dernière par les académies de médecine et des sciences, et le CIRC. Conclusions selon lesquelles le rôle « du facteur pollution (dans la genèse des cancers) ne serait qu'anecdotique »…
D'après ce rapport en effet, on ne trouverait de causes environnementales qu'à 0,5% des cancers. « Le lien entre cancer et environnement n'aurait (ainsi) pas de fondement scientifique établi. Les Français peuvent être rassurés » ironisent les responsables du parti présidé par l'ancien ministre Corinne Lepage. Une ironie qui n'est pas dénuée de tout fondement. N'est-ce pas l'OMS elle-même, structure de tutelle du CIRC, qui estime à 200 000 par an dans le monde, le nombre de décès par cancers provoqués par l'environnement du seul lieu de travail ?
Pour Cap 21, « Il existe aujourd'hui un faisceau suffisant de présomptions au travers de publications scientifiques pour demander l'application stricte du principe de précaution et de REACH. A ce titre Cap 21 espère que les décisions qui seront prises à l'issue du Grenelle de l'Environnement marqueront la rupture avec l'inertie et l'aveuglement de ces dernières décennies ».
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 19 septembre, 12h03
« Une synthèse consternante » ! Le parti écologiste Cap 21 s'étonne des conclusions du rapport sur les causes du cancer, rendu public la semaine dernière par les académies de médecine et des sciences, et le CIRC. Conclusions selon lesquelles le rôle « du facteur pollution (dans la genèse des cancers) ne serait qu'anecdotique »…
D'après ce rapport en effet, on ne trouverait de causes environnementales qu'à 0,5% des cancers. « Le lien entre cancer et environnement n'aurait (ainsi) pas de fondement scientifique établi. Les Français peuvent être rassurés » ironisent les responsables du parti présidé par l'ancien ministre Corinne Lepage. Une ironie qui n'est pas dénuée de tout fondement. N'est-ce pas l'OMS elle-même, structure de tutelle du CIRC, qui estime à 200 000 par an dans le monde, le nombre de décès par cancers provoqués par l'environnement du seul lieu de travail ?
Pour Cap 21, « Il existe aujourd'hui un faisceau suffisant de présomptions au travers de publications scientifiques pour demander l'application stricte du principe de précaution et de REACH. A ce titre Cap 21 espère que les décisions qui seront prises à l'issue du Grenelle de l'Environnement marqueront la rupture avec l'inertie et l'aveuglement de ces dernières décennies ».
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A 50 ans, pensez au dépistage du cancer de la prostate
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 19 septembre, 15h02
« Ne jouez pas votre prostate à quitte ou double ». Le slogan de la 3ème Journée nationale de la prostate, qui se déroulera demain, interpelle les hommes. Sur l'affiche, c'est une femme qui les incite à réfléchir aux bénéfices qu'ils peuvent attendre de ce dépistage.
C'est en effet le cancer le plus fréquent, et la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme. Mais aussi la première, après 50 ans. Un homme sur huit sera, un jour, atteint d'un cancer de la prostate. Une maladie qui frappe 50 000 Français chaque année, et en tue près de 10 000.
A partir de 2010, le vieillissement de la population et le nombre croissant des plus de 65 ans mèneront à des chiffres encore plus impressionnants. Pourtant, une prise en charge précoce permettrait de guérir 95 % de ces cancers ! Voilà pourquoi l'Association française d'Urologie (AFU) recommande un dépistage annuel systématique entre 50 et 75 ans. Voire dès 45 ans lorsqu'il existe des antécédents familiaux de cancer prostatique. Le dépistage s'appuie sur deux outils : un dosage du PSA - le Prostate specific antigen ou antigène spécifique de la prostate - et le toucher rectal.
Un numéro Indigo est à la disposition du public. C'est le 0820 366 110 (0,099 euro HT/minute). Des urologues répondront gratuitement à toutes les questions sur la prostate et ses pathologies, les 19 et 20 septembre 2007, de 9 heures à 19 heures. Pour davantage d'informations consultez www.urofrance.org/.
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 19 septembre, 15h02
« Ne jouez pas votre prostate à quitte ou double ». Le slogan de la 3ème Journée nationale de la prostate, qui se déroulera demain, interpelle les hommes. Sur l'affiche, c'est une femme qui les incite à réfléchir aux bénéfices qu'ils peuvent attendre de ce dépistage.
C'est en effet le cancer le plus fréquent, et la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme. Mais aussi la première, après 50 ans. Un homme sur huit sera, un jour, atteint d'un cancer de la prostate. Une maladie qui frappe 50 000 Français chaque année, et en tue près de 10 000.
A partir de 2010, le vieillissement de la population et le nombre croissant des plus de 65 ans mèneront à des chiffres encore plus impressionnants. Pourtant, une prise en charge précoce permettrait de guérir 95 % de ces cancers ! Voilà pourquoi l'Association française d'Urologie (AFU) recommande un dépistage annuel systématique entre 50 et 75 ans. Voire dès 45 ans lorsqu'il existe des antécédents familiaux de cancer prostatique. Le dépistage s'appuie sur deux outils : un dosage du PSA - le Prostate specific antigen ou antigène spécifique de la prostate - et le toucher rectal.
Un numéro Indigo est à la disposition du public. C'est le 0820 366 110 (0,099 euro HT/minute). Des urologues répondront gratuitement à toutes les questions sur la prostate et ses pathologies, les 19 et 20 septembre 2007, de 9 heures à 19 heures. Pour davantage d'informations consultez www.urofrance.org/.
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A Lille, un site unique en Europe transforme des déchets en gaz pour les bus
Par Par Céline CORNU AFP - il y a 45 minutes
SEQUEDIN (AFP) - Un site unique en Europe, par sa capacité et ses équipements, a été ouvert par la Communauté urbaine de Lille (CUDL) à Sequedin (Nord) pour transformer les déchets de cuisine et de jardin en biogaz-carburant destiné à l'alimentation des bus de l'agglomération.
"Utiliser une ressource locale pour la flotte locale : en terme de développement durable, il n'y a pas d'exemple plus achevé que ça. La boucle est bouclée", s'est félicité mercredi le vice-président de la CUDL chargé des transports urbains, Eric Quiquet (Verts), lors d'une visite du site.
Le Centre de valorisation organique (CVO), construit sur un terrain de 55.000 m2, doit commencer à approvisionner les bus fin 2007 et être complètement opérationnel fin 2008.
Il transformera chaque année 108.600 tonnes de biodéchets - issus du tri domestique, de la restauration collective ou des déchetteries municipales - en 34.000 tonnes de compost et quatre millions de mètres cubes de biogaz-carburant, soit l'équivalent de quatre millions de litres de diesel et la consommation annuelle de 100 bus.
En face du centre de biométhanisation, un dépôt de 150 bus permettra leur approvisionnement direct en biogaz, et gaz naturel, pour un prix de revient kilométrique équivalent à celui du gasoil, beaucoup plus polluant.
Le CVO, qui emploie 40 salariés, a également été aménagé pour transférer les déchets incinérables par voie navigable vers le centre de valorisation énergétique d'Halluin (Nord), qui produit chaque année l'équivalent de la consommation en électricité de 30.000 foyers.
Seul site en France à produire du biogaz-carburant, le CVO est "une réalisation unique en Europe" par sa capacité de traitement et ses infrastructures conçues en Haute Qualité Environnementale (HQE), a souligné la Communauté urbaine présidée par l'ex-Premier ministre socialiste Pierre Mauroy qui doit inaugurer l'équipement jeudi.
Le projet, qui représente un investissement de 75 millions financé en grande partie par la CUDL, s'inscrit dans la politique de développement durable lancée il y a une quinzaine d'années par Lille Métropole.
Face à la croissance des ordures ménagères, la CUDL avait décidé en 1989 de modifier son approche pour atteindre "une valorisation maximale" des 700.000 tonnes de déchets collectés chaque année, en les considérant comme "une source d'énergie et de matière", a expliqué le vice-président de la CUDL chargé du traitement des résidus urbains, Paul Deffontaine.
Concernant le CVO, 650.000 habitants, sur les 1,1 million de Lille Métropole, sont invités à trier leurs biodéchets.
"Il s'agit des épluchures, des fleurs, mais aussi de l'essuie-tout, des papiers gras, des mouchoirs en papier", a précisé Pierre Hirtzberger, chef de projet du CVO, en soulignant sa "réalité palpable" pour les habitants, "la "finalité (étant) la production de carburant".
Par Par Céline CORNU AFP - il y a 45 minutes
SEQUEDIN (AFP) - Un site unique en Europe, par sa capacité et ses équipements, a été ouvert par la Communauté urbaine de Lille (CUDL) à Sequedin (Nord) pour transformer les déchets de cuisine et de jardin en biogaz-carburant destiné à l'alimentation des bus de l'agglomération.
"Utiliser une ressource locale pour la flotte locale : en terme de développement durable, il n'y a pas d'exemple plus achevé que ça. La boucle est bouclée", s'est félicité mercredi le vice-président de la CUDL chargé des transports urbains, Eric Quiquet (Verts), lors d'une visite du site.
Le Centre de valorisation organique (CVO), construit sur un terrain de 55.000 m2, doit commencer à approvisionner les bus fin 2007 et être complètement opérationnel fin 2008.
Il transformera chaque année 108.600 tonnes de biodéchets - issus du tri domestique, de la restauration collective ou des déchetteries municipales - en 34.000 tonnes de compost et quatre millions de mètres cubes de biogaz-carburant, soit l'équivalent de quatre millions de litres de diesel et la consommation annuelle de 100 bus.
En face du centre de biométhanisation, un dépôt de 150 bus permettra leur approvisionnement direct en biogaz, et gaz naturel, pour un prix de revient kilométrique équivalent à celui du gasoil, beaucoup plus polluant.
Le CVO, qui emploie 40 salariés, a également été aménagé pour transférer les déchets incinérables par voie navigable vers le centre de valorisation énergétique d'Halluin (Nord), qui produit chaque année l'équivalent de la consommation en électricité de 30.000 foyers.
Seul site en France à produire du biogaz-carburant, le CVO est "une réalisation unique en Europe" par sa capacité de traitement et ses infrastructures conçues en Haute Qualité Environnementale (HQE), a souligné la Communauté urbaine présidée par l'ex-Premier ministre socialiste Pierre Mauroy qui doit inaugurer l'équipement jeudi.
Le projet, qui représente un investissement de 75 millions financé en grande partie par la CUDL, s'inscrit dans la politique de développement durable lancée il y a une quinzaine d'années par Lille Métropole.
Face à la croissance des ordures ménagères, la CUDL avait décidé en 1989 de modifier son approche pour atteindre "une valorisation maximale" des 700.000 tonnes de déchets collectés chaque année, en les considérant comme "une source d'énergie et de matière", a expliqué le vice-président de la CUDL chargé du traitement des résidus urbains, Paul Deffontaine.
Concernant le CVO, 650.000 habitants, sur les 1,1 million de Lille Métropole, sont invités à trier leurs biodéchets.
"Il s'agit des épluchures, des fleurs, mais aussi de l'essuie-tout, des papiers gras, des mouchoirs en papier", a précisé Pierre Hirtzberger, chef de projet du CVO, en soulignant sa "réalité palpable" pour les habitants, "la "finalité (étant) la production de carburant".
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L'Europe cesse prématurément de pêcher le thon rouge, une espèce menacée
Par Par Yacine LE FORESTIER AFP - il y a 1 heure 40 minutes
BRUXELLES (AFP) - L'Union européenne a mis fin prématurément à la pêche au thon rouge pour 2007, alors que cette espèce très prisée des consommateurs avec la mode des "sushis" voit ses réserves s'amenuiser dangereusement.
"D'après les relevés de capture reçus à ce jour des Etats membres, le quota de 16.779,5 tonnes attribué à l'Union européenne pour 2007 est épuisé", a souligné la Commission européenne dans un communiqué. En conséquence, la pêche s'arrête "intégralement" en Méditerranée et dans l'Atlantique.
L'Italie et la France avaient d'elles-mêmes arrêté au cours de l'été, tandis que Malte a précisé avoir stoppé dès fin juin toute activité.
Sont donc concernés par la fermeture prématurée, l'Espagne, Chypre, la Grèce et le Portugal. La France, l'Espagne et l'Italie pêchent à elles seules environ 50% des captures mondiales déclarées.
L'Union européenne s'était vu attribuer un quota annuel de 16.779,5 tonnes pour 2007 par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), sur une quantité maximale de pêche fixée à 29.500 tonnes.
Le thon rouge faisant partie des espèces de poissons grands migrateurs, sa pêche est gérée dans le cadre d'une enceinte internationale. Mais, victime de son succès auprès des consommateurs, il reste menacé d'extinction par une pêche excessive et parfois illégale.
Depuis une quinzaine d'années, la demande de thon rouge de la Méditerranée ne cesse de croître en Asie, où les Japonais raffolent de sa chair. Ils absorbent à eux seuls un quart de la production mondiale.
Mais ils ne sont pas les seuls. La Chine, qui connaît une expansion économique spectaculaire, est devenue grande consommatrice. Les pays asiatiques ont été rejoints par les consommateurs occidentaux, sensibles à l'argument diététique de l'espèce et qui ont succombé à la mode du poisson cru en "sushi" et autres "sashimi" de la gastronomie nippone.
Du coup, les prix ne cessent d'enfler. Le kilo de thon rouge atteint aisément 25 ou 30 euros dans les poissonneries européennes. Et jusqu'à 100 dollars ou plus, selon les qualités, au Japon.
Face à cet engouement, les scientifiques mettent en garde depuis déjà plusieurs années contre l'effondrement des stocks mondiaux.
Les ministres européens de l'Agriculture et de la Pêche ont adopté en juin un plan de sauvegarde d'une durée de 15 ans, dans le cadre des efforts déployés par CICTA.
Les quotas de pêche ont été réduits de 10% dès cette année pour les Etats membres. Il a aussi été décidé de limiter les sorties en mer à six mois dans l'année et d'augmenter de 10 à 30 kg la taille minimale des prises, pour laisser aux thons le temps de se reproduire.
Et la Commission a indiqué mercredi vouloir renforcer ses inspections inopinées dans les ports de débarquement en raison de "manquements" dans la communication des chiffres de captures.
Des mesures jugées toutefois très insuffisantes par les associations de protection de la nature, comme le WWF, et par les scientifiques.
"Les prix sont très attractifs. On a une énorme surcapacité de pêche à environ 50.000 tonnes pour l'ensemble des pêcheries méditerranéennes alors que le taux de productivité naturelle de l'espèce est évalué à 15.000/16.000 tonnes aujourd'hui", déclarait récemment Jean-Marc Fromentin, spécialiste du thon rouge à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
Par Par Yacine LE FORESTIER AFP - il y a 1 heure 40 minutes
BRUXELLES (AFP) - L'Union européenne a mis fin prématurément à la pêche au thon rouge pour 2007, alors que cette espèce très prisée des consommateurs avec la mode des "sushis" voit ses réserves s'amenuiser dangereusement.
"D'après les relevés de capture reçus à ce jour des Etats membres, le quota de 16.779,5 tonnes attribué à l'Union européenne pour 2007 est épuisé", a souligné la Commission européenne dans un communiqué. En conséquence, la pêche s'arrête "intégralement" en Méditerranée et dans l'Atlantique.
L'Italie et la France avaient d'elles-mêmes arrêté au cours de l'été, tandis que Malte a précisé avoir stoppé dès fin juin toute activité.
Sont donc concernés par la fermeture prématurée, l'Espagne, Chypre, la Grèce et le Portugal. La France, l'Espagne et l'Italie pêchent à elles seules environ 50% des captures mondiales déclarées.
L'Union européenne s'était vu attribuer un quota annuel de 16.779,5 tonnes pour 2007 par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), sur une quantité maximale de pêche fixée à 29.500 tonnes.
Le thon rouge faisant partie des espèces de poissons grands migrateurs, sa pêche est gérée dans le cadre d'une enceinte internationale. Mais, victime de son succès auprès des consommateurs, il reste menacé d'extinction par une pêche excessive et parfois illégale.
Depuis une quinzaine d'années, la demande de thon rouge de la Méditerranée ne cesse de croître en Asie, où les Japonais raffolent de sa chair. Ils absorbent à eux seuls un quart de la production mondiale.
Mais ils ne sont pas les seuls. La Chine, qui connaît une expansion économique spectaculaire, est devenue grande consommatrice. Les pays asiatiques ont été rejoints par les consommateurs occidentaux, sensibles à l'argument diététique de l'espèce et qui ont succombé à la mode du poisson cru en "sushi" et autres "sashimi" de la gastronomie nippone.
Du coup, les prix ne cessent d'enfler. Le kilo de thon rouge atteint aisément 25 ou 30 euros dans les poissonneries européennes. Et jusqu'à 100 dollars ou plus, selon les qualités, au Japon.
Face à cet engouement, les scientifiques mettent en garde depuis déjà plusieurs années contre l'effondrement des stocks mondiaux.
Les ministres européens de l'Agriculture et de la Pêche ont adopté en juin un plan de sauvegarde d'une durée de 15 ans, dans le cadre des efforts déployés par CICTA.
Les quotas de pêche ont été réduits de 10% dès cette année pour les Etats membres. Il a aussi été décidé de limiter les sorties en mer à six mois dans l'année et d'augmenter de 10 à 30 kg la taille minimale des prises, pour laisser aux thons le temps de se reproduire.
Et la Commission a indiqué mercredi vouloir renforcer ses inspections inopinées dans les ports de débarquement en raison de "manquements" dans la communication des chiffres de captures.
Des mesures jugées toutefois très insuffisantes par les associations de protection de la nature, comme le WWF, et par les scientifiques.
"Les prix sont très attractifs. On a une énorme surcapacité de pêche à environ 50.000 tonnes pour l'ensemble des pêcheries méditerranéennes alors que le taux de productivité naturelle de l'espèce est évalué à 15.000/16.000 tonnes aujourd'hui", déclarait récemment Jean-Marc Fromentin, spécialiste du thon rouge à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
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Le Comede vient de publier l'édition 2008 de son guide pratique
Le Comité médical pour les exilés (Comede) vient de publier l'édition 2008 de son guide pratique destiné aux professionnels de la santé, du champ social et des services administratifs, ainsi qu'aux associations de soutien aux étrangers, afin de les assister dans la prise en charge médico-psycho-sociale des migrants en situation précaire.
Réalisé par l'équipe du Comede à partir de son expérience quotidienne et de l'expertise de son équipe et de celles ses partenaires, cet ouvrage de 570 pages vise à "répondre aux différents problèmes médicaux, psychologiques, sociaux et administratifs rencontrés par les migrants/exilés en situation précaire".
Diffusé gratuitement, en partenariat avec l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), il doit aider les professionnels "à mieux appréhender la diversité des situations et à mieux comprendre la complexité des demandes auxquelles ils sont confrontés".
Cette nouvelle édition intègre ainsi, notamment dans la rubrique "Soins et prévention", de nouvelles informations sur la petite enfance, les conduites addictives, les violences et mutilations sexuelles, la drépanocytose, etc.
Et au répertoire des structures utiles en Ile-de-France, inséré depuis l'édition 2005, le guide 2008 ajoute désormais un recensement équivalent pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA).
Ce guide est disponible sur le site Internet du Comede, www.comede.fr, ainsi que sur celui de l'INPES, www.inpes.sante.fr.
Il peut aussi être demandé gratuitement auprès du service diffusion de l'INPES (formulaire à remplir sur son site Internet) :
- par courriel à l'adresse edif@inpes.sante.fr,
- par fax au 01 49 33 23 91,
- ou par courrier au 42, boulevard de la Libération
93203 Saint-Denis cedex.
Le Comité médical pour les exilés (Comede) vient de publier l'édition 2008 de son guide pratique destiné aux professionnels de la santé, du champ social et des services administratifs, ainsi qu'aux associations de soutien aux étrangers, afin de les assister dans la prise en charge médico-psycho-sociale des migrants en situation précaire.
Réalisé par l'équipe du Comede à partir de son expérience quotidienne et de l'expertise de son équipe et de celles ses partenaires, cet ouvrage de 570 pages vise à "répondre aux différents problèmes médicaux, psychologiques, sociaux et administratifs rencontrés par les migrants/exilés en situation précaire".
Diffusé gratuitement, en partenariat avec l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), il doit aider les professionnels "à mieux appréhender la diversité des situations et à mieux comprendre la complexité des demandes auxquelles ils sont confrontés".
Cette nouvelle édition intègre ainsi, notamment dans la rubrique "Soins et prévention", de nouvelles informations sur la petite enfance, les conduites addictives, les violences et mutilations sexuelles, la drépanocytose, etc.
Et au répertoire des structures utiles en Ile-de-France, inséré depuis l'édition 2005, le guide 2008 ajoute désormais un recensement équivalent pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA).
Ce guide est disponible sur le site Internet du Comede, www.comede.fr, ainsi que sur celui de l'INPES, www.inpes.sante.fr.
Il peut aussi être demandé gratuitement auprès du service diffusion de l'INPES (formulaire à remplir sur son site Internet) :
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Valérie Pécresse réorganise les aides financières aux étudiants
Avec la nouvelle "architecture pour le financement de la vie étudiante" proposée par Valérie Pécresse, un étudiant issu d'un milieu modeste pourrait donc toucher une bourse sur critères sociaux d'un montant pouvant aller jusqu'à 436 euros par mois, une aide au logement de 180 euros par mois, une exonération des droits d'inscription et de sécurité sociale de 40 euros par mois, soit un total de 220 à 656 euros par mois. Pourraient s'y ajouter, le cas échéant, une bourse au mérite de 200 euros par mois et/ou une bourse à la mobilité de 400 euros, ainsi que des aides facultatives versées par les collectivités locales.
Relever de 4,5 % le niveau des bourses versées aux 100 000 étudiants les plus défavorisés, c'est l'un des leviers que compte actionner la ministre de l'Enseignement supérieur pour rendre le dispositif des aides financières plus juste, a-t-elle indiqué au conseil des ministres, mercredi 19 septembre, en présentant sa stratégie pluriannuelle d'amélioration des conditions de vie étudiante.
Après les mesures prises à la rentrée 2007, avec notamment l'augmentation de 2,5 % du montant des bourses et une accélération du calendrier des premiers versements, le gouvernement lance une réforme de plus longue haleine dans le but de corriger "les injustices et les insuffisances du système actuel" et de permettre "une meilleure reconnaissance des efforts des étudiants".
Des promesses qui passent par "une nouvelle architecture des aides financières" en quatre volets, dont le premier vise à simplifier le système de financement des études en ramenant le nombre de dispositifs applicables d'une vingtaine à trois : un système de prêts garantis, remboursables à longue échéance après obtention du diplôme, des bourses sur critères sociaux "profondément réformées" et enfin un fonds national d'urgence de 45 milliosn d'euros pour faire face aux situations exceptionnelles, a poursuivi Valérie Pécresse devant ses pairs, selon le compte-rendu du conseil des ministres.
En ce qui concerne l'augmentation des bourses sociales, elle doit concerner tous les étudiants dont les familles perçoivent moins de 7 000 euros de revenus par an, et ferait ainsi passer la somme maximale versée de 3 753 euros par an en 2007 à 3 921 euros.
Le ministère souhaite aussi augmenter de 10 % le nombre total d'étudiants qui pourront en bénéficier, soit 50 000 jeunes supplémentaires, pour en faire profiter "les classes moyennes", a précisé ultérieurement la ministre, selon l'AFP.
Quelque 30 000 bourses au mérite et autant de bourses de mobilité internationale doivent par ailleurs être versées, soit le double du nombre de ce qui se fait aujourd'hui, en faveur de tous les étudiants dont les parents ne sont pas imposables sur le revenu.
Les conditions d'obtention des bourses au mérite doivent en effet être complètement modifiées pour permettre aux quelque 555 000 étudiants boursiers de les cumuler, ce qui n'est pas possible actuellement, et pour l'ouvrir aux étudiants arrivant en master après avoir fait leurs preuves en licence (et plus seulement aux bacheliers mention très bien).
Délivrées à 30 000 étudiants contre 15 000 aujourd'hui, leur montant doit en contrepartie baisser de 400 à 678 euros par mois à 200 euros dans le nouveau dispositif, confié aux CROUS. Les premières seront distribuées dès le 1er janvier 2008.
Quant aux bourses allouées aux étudiants allant passer un trimestre ou un semestre à l'étranger dans le cadre du système licence-master-doctorat (LMD), elles doivent s'élever à 400 euros pour tous, contre 95 à 389 euros par mois en 2007.
Le coût de l'opération, qui sera inscrite au budget 2008, est estimé à cent millions d'euros, selon le ministère.
D'autres mesures doivent venir compléter ultérieurement cette "stratégie pluriannuelle", notamment dans le domaine du logement et de la santé.
Avec la nouvelle "architecture pour le financement de la vie étudiante" proposée par Valérie Pécresse, un étudiant issu d'un milieu modeste pourrait donc toucher une bourse sur critères sociaux d'un montant pouvant aller jusqu'à 436 euros par mois, une aide au logement de 180 euros par mois, une exonération des droits d'inscription et de sécurité sociale de 40 euros par mois, soit un total de 220 à 656 euros par mois. Pourraient s'y ajouter, le cas échéant, une bourse au mérite de 200 euros par mois et/ou une bourse à la mobilité de 400 euros, ainsi que des aides facultatives versées par les collectivités locales.
Relever de 4,5 % le niveau des bourses versées aux 100 000 étudiants les plus défavorisés, c'est l'un des leviers que compte actionner la ministre de l'Enseignement supérieur pour rendre le dispositif des aides financières plus juste, a-t-elle indiqué au conseil des ministres, mercredi 19 septembre, en présentant sa stratégie pluriannuelle d'amélioration des conditions de vie étudiante.
Après les mesures prises à la rentrée 2007, avec notamment l'augmentation de 2,5 % du montant des bourses et une accélération du calendrier des premiers versements, le gouvernement lance une réforme de plus longue haleine dans le but de corriger "les injustices et les insuffisances du système actuel" et de permettre "une meilleure reconnaissance des efforts des étudiants".
Des promesses qui passent par "une nouvelle architecture des aides financières" en quatre volets, dont le premier vise à simplifier le système de financement des études en ramenant le nombre de dispositifs applicables d'une vingtaine à trois : un système de prêts garantis, remboursables à longue échéance après obtention du diplôme, des bourses sur critères sociaux "profondément réformées" et enfin un fonds national d'urgence de 45 milliosn d'euros pour faire face aux situations exceptionnelles, a poursuivi Valérie Pécresse devant ses pairs, selon le compte-rendu du conseil des ministres.
En ce qui concerne l'augmentation des bourses sociales, elle doit concerner tous les étudiants dont les familles perçoivent moins de 7 000 euros de revenus par an, et ferait ainsi passer la somme maximale versée de 3 753 euros par an en 2007 à 3 921 euros.
Le ministère souhaite aussi augmenter de 10 % le nombre total d'étudiants qui pourront en bénéficier, soit 50 000 jeunes supplémentaires, pour en faire profiter "les classes moyennes", a précisé ultérieurement la ministre, selon l'AFP.
Quelque 30 000 bourses au mérite et autant de bourses de mobilité internationale doivent par ailleurs être versées, soit le double du nombre de ce qui se fait aujourd'hui, en faveur de tous les étudiants dont les parents ne sont pas imposables sur le revenu.
Les conditions d'obtention des bourses au mérite doivent en effet être complètement modifiées pour permettre aux quelque 555 000 étudiants boursiers de les cumuler, ce qui n'est pas possible actuellement, et pour l'ouvrir aux étudiants arrivant en master après avoir fait leurs preuves en licence (et plus seulement aux bacheliers mention très bien).
Délivrées à 30 000 étudiants contre 15 000 aujourd'hui, leur montant doit en contrepartie baisser de 400 à 678 euros par mois à 200 euros dans le nouveau dispositif, confié aux CROUS. Les premières seront distribuées dès le 1er janvier 2008.
Quant aux bourses allouées aux étudiants allant passer un trimestre ou un semestre à l'étranger dans le cadre du système licence-master-doctorat (LMD), elles doivent s'élever à 400 euros pour tous, contre 95 à 389 euros par mois en 2007.
Le coût de l'opération, qui sera inscrite au budget 2008, est estimé à cent millions d'euros, selon le ministère.
D'autres mesures doivent venir compléter ultérieurement cette "stratégie pluriannuelle", notamment dans le domaine du logement et de la santé.
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Sida: les nouvelles armes visent à interdire l'entrée des cellules au virus
Par Par Jean-Louis SANTINI AFP - il y a 2 heures 36 minutes
CHICAGO (AFP) - La recherche de nouvelles armes anti-sida se concentre désormais sur une nouvelle classe d'antirétroviraux prometteurs visant à empêcher le virus de pénétrer dans les cellules du système immunitaire, selon plusieurs études présentées cette semaine lors d'une conférence médicale à Chicago.
La cible est le récepteur CCR5, sorte de clé à la surface des cellules lymphocytaires, utilisée par le virus du Sida (VIH) pour s'amarrer à la surface des cellules avant de s'immiscer à l'intérieur afin de produire des copies de lui-même.
Dans la course au développement de cette nouvelle classe de molécule, le plus avancé des laboratoires est l'américain Pfizer avec le Selzentry (Maraviroc).
Les résultats des derniers essais cliniques dévoilés à la 47e conférence annuelle sur les agents anti-microbiens (ICAAC) qui se tient à Chicago (Illinois, nord) jusqu'à jeudi, confirment sur une période prolongée (48 semaines) "l'innocuité et l'efficacité du Selzentry", selon le Dr Jacob Lalezari, directeur de Quest Clinical Research et professeur de médecine à l'université de Californie (ouest) à San Francisco.
Ces résultats sur le long terme "sont rassurants car ce médicament est une nouvelle arme importante pour traiter le sida", a-t-il aussi déclaré.
Près de trois fois plus de patients traités avec Selzentry combiné aux thérapies traditionnelles avaient des charges virales indétectables, comparativement à un groupe témoin, a précisé ce médecin.
L'agence américaine des médicaments (FDA) avait en août donné son feu vert, au terme d'une procédure accélérée, à la commercialisation du Selzentry, le premier d'une nouvelle classe de médicaments anti-sida depuis plus de dix ans.
Une autre étude qui a porté pendant deux ans sur le vicriviroc du laboratoire Schering, le premier à se lancer dans la course à cette nouvelle molécule, dont les résultats ont aussi été dévoilés à l'ICAAC, montre que ce neutralisateur du récepteur CCR5 pris avec d'autres thérapies anti-rétrovirales standard, a eu "des effets anti-rétroviraux efficaces et durables", selon le Dr Roy Gulick, de la faculté de médecine Weill-Cornell à New York.
Le vicriviroc a subi des revers dans son développement comme la molécule concurrente aplaviroc du britannique GlaxoSmithKline. Ces deux laboratoires avaient mis fin à des essais cliniques de phase 2 en 2005 en raison de problèmes notamment de toxicité hépatique .
Une équipe de chercheurs du laboratoire Sangamo BioSciences à Richmond (Virginie, sud-est) a aussi annoncé à Chicago avoir créé en laboratoire des cellules immunitaires humaines capables potentiellement de neutraliser de façon permanente le récepteur CCR5.
Pour ce faire, ils sont parvenus à modifier le gène qui dans le récepteur CCR5 code une protéine à la surface de ces cellules permettant au virus VIH de s'y amarrer.
Sangamo prévoit de commencer prochainement des essais cliniques, une initiative approuvée en juin par les Instituts nationaux américains de la Santé (NIH).
Par ailleurs, le Dr Moira McMahon de la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est) a présenté une étude montrant que l'entecavir, un traitement puissant contre l'hépatite B, paraissait avoir dans un premier temps des effets anti-Sida et provoquer ensuite chez certains patients des variantes du virus VIH résistantes aux plus importants anti-rétroviraux.
Enfin, une étude de l'Université du Texas portant sur près de 100.000 personnes, dévoilée mercredi à l'ICAAC, montre que l'infection du Sida accroît de 60% le risque de développer certains cancers comme celui de l'anus, du foie et du poumons.
Par Par Jean-Louis SANTINI AFP - il y a 2 heures 36 minutes
CHICAGO (AFP) - La recherche de nouvelles armes anti-sida se concentre désormais sur une nouvelle classe d'antirétroviraux prometteurs visant à empêcher le virus de pénétrer dans les cellules du système immunitaire, selon plusieurs études présentées cette semaine lors d'une conférence médicale à Chicago.
La cible est le récepteur CCR5, sorte de clé à la surface des cellules lymphocytaires, utilisée par le virus du Sida (VIH) pour s'amarrer à la surface des cellules avant de s'immiscer à l'intérieur afin de produire des copies de lui-même.
Dans la course au développement de cette nouvelle classe de molécule, le plus avancé des laboratoires est l'américain Pfizer avec le Selzentry (Maraviroc).
Les résultats des derniers essais cliniques dévoilés à la 47e conférence annuelle sur les agents anti-microbiens (ICAAC) qui se tient à Chicago (Illinois, nord) jusqu'à jeudi, confirment sur une période prolongée (48 semaines) "l'innocuité et l'efficacité du Selzentry", selon le Dr Jacob Lalezari, directeur de Quest Clinical Research et professeur de médecine à l'université de Californie (ouest) à San Francisco.
Ces résultats sur le long terme "sont rassurants car ce médicament est une nouvelle arme importante pour traiter le sida", a-t-il aussi déclaré.
Près de trois fois plus de patients traités avec Selzentry combiné aux thérapies traditionnelles avaient des charges virales indétectables, comparativement à un groupe témoin, a précisé ce médecin.
L'agence américaine des médicaments (FDA) avait en août donné son feu vert, au terme d'une procédure accélérée, à la commercialisation du Selzentry, le premier d'une nouvelle classe de médicaments anti-sida depuis plus de dix ans.
Une autre étude qui a porté pendant deux ans sur le vicriviroc du laboratoire Schering, le premier à se lancer dans la course à cette nouvelle molécule, dont les résultats ont aussi été dévoilés à l'ICAAC, montre que ce neutralisateur du récepteur CCR5 pris avec d'autres thérapies anti-rétrovirales standard, a eu "des effets anti-rétroviraux efficaces et durables", selon le Dr Roy Gulick, de la faculté de médecine Weill-Cornell à New York.
Le vicriviroc a subi des revers dans son développement comme la molécule concurrente aplaviroc du britannique GlaxoSmithKline. Ces deux laboratoires avaient mis fin à des essais cliniques de phase 2 en 2005 en raison de problèmes notamment de toxicité hépatique .
Une équipe de chercheurs du laboratoire Sangamo BioSciences à Richmond (Virginie, sud-est) a aussi annoncé à Chicago avoir créé en laboratoire des cellules immunitaires humaines capables potentiellement de neutraliser de façon permanente le récepteur CCR5.
Pour ce faire, ils sont parvenus à modifier le gène qui dans le récepteur CCR5 code une protéine à la surface de ces cellules permettant au virus VIH de s'y amarrer.
Sangamo prévoit de commencer prochainement des essais cliniques, une initiative approuvée en juin par les Instituts nationaux américains de la Santé (NIH).
Par ailleurs, le Dr Moira McMahon de la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est) a présenté une étude montrant que l'entecavir, un traitement puissant contre l'hépatite B, paraissait avoir dans un premier temps des effets anti-Sida et provoquer ensuite chez certains patients des variantes du virus VIH résistantes aux plus importants anti-rétroviraux.
Enfin, une étude de l'Université du Texas portant sur près de 100.000 personnes, dévoilée mercredi à l'ICAAC, montre que l'infection du Sida accroît de 60% le risque de développer certains cancers comme celui de l'anus, du foie et du poumons.
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Les cellules souches pourraient régénérer les poumons endommagés
LE MONDE | 19.09.07 | 15h17 • Mis à jour le 19.09.07 | 15h17
STOCKHOLM CORRESPONDANCE
Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à implanter dans des poumons de souris des cellules pulmonaires obtenues à partir de cellules souches embryonnaires, une réussite qui donne de l'espoir pour le traitement des maladies respiratoires chez les humains.
C'est une équipe de l'Imperial College de Londres qui a réalisé ce travail, présenté, mardi 18 septembre, à Stockholm, lors du congrès annuel de la Société européenne de pneumologie (ERS), un rassemblement de quelque 15 000 médecins cliniciens, chercheurs, physiothérapeutes et représentants de l'industrie pharmaceutique, venus d'une centaine de pays.
Après avoir cultivé des cellules souches embryonnaires de souris afin qu'elles se spécialisent en cellules pulmonaires, les chercheurs de l'Imperial College les ont injectées dans les veines de souris ayant reçu une substance toxique endommageant leurs poumons.
Deux jours plus tard, ils ont constaté que les cellules pulmonaires étaient venues se loger dans les poumons des rongeurs. Aucune de ces cellules "n'a été retrouvée dans les autres organes des souris, ce qui prouve le haut degré de spécialisation de ces cellules, qui ne se greffent que sur leur cible, le poumon", a souligné l'ERS dans un communiqué, estimant que cette réussite représentait un "immense espoir" pour l'homme.
De nombreuses maladies pulmonaires chroniques sont à l'heure actuelle incurables. Seules les greffes, opérations lourdes et coûteuses, peuvent y remédier. Si l'ingénierie tissulaire et la thérapie par cellules souches ont déjà obtenu des résultats encourageants dans plusieurs domaines, quoique essentiellement sur des modèles animaux, les maladies respiratoires n'ont jusqu'à présent pas bénéficié de ces nouvelles voies thérapeutiques. "Le poumon est une cible très difficile pour les chercheurs en ingénierie tissulaire", a expliqué Sile Lane, de l'équipe de l'Imperial College. Notamment parce que cet organe, hautement complexe, réunit une grande diversité de cellules, dont certaines ont un renouvellement très lent."
La possibilité de régénérer des poumons endommagés pourrait bénéficier à des dizaines de millions de personnes à travers le monde, estime l'ERS, qui précise que les maladies de l'appareil respiratoire constituent la première cause de mortalité à la surface du globe. Si l'on ne s'en tient qu'à l'Europe, elles coûtent à la collectivité près de 100 milliards d'euros chaque année. Les chercheurs britanniques soulignent cependant que si la voie des cellules souches est désormais ouverte en pneumologie, l'application de leurs travaux à la médecine humaine est encore lointaine. - (Intérim)
Article paru dans l'édition du 20.09.07.
LE MONDE | 19.09.07 | 15h17 • Mis à jour le 19.09.07 | 15h17
STOCKHOLM CORRESPONDANCE
Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à implanter dans des poumons de souris des cellules pulmonaires obtenues à partir de cellules souches embryonnaires, une réussite qui donne de l'espoir pour le traitement des maladies respiratoires chez les humains.
C'est une équipe de l'Imperial College de Londres qui a réalisé ce travail, présenté, mardi 18 septembre, à Stockholm, lors du congrès annuel de la Société européenne de pneumologie (ERS), un rassemblement de quelque 15 000 médecins cliniciens, chercheurs, physiothérapeutes et représentants de l'industrie pharmaceutique, venus d'une centaine de pays.
Après avoir cultivé des cellules souches embryonnaires de souris afin qu'elles se spécialisent en cellules pulmonaires, les chercheurs de l'Imperial College les ont injectées dans les veines de souris ayant reçu une substance toxique endommageant leurs poumons.
Deux jours plus tard, ils ont constaté que les cellules pulmonaires étaient venues se loger dans les poumons des rongeurs. Aucune de ces cellules "n'a été retrouvée dans les autres organes des souris, ce qui prouve le haut degré de spécialisation de ces cellules, qui ne se greffent que sur leur cible, le poumon", a souligné l'ERS dans un communiqué, estimant que cette réussite représentait un "immense espoir" pour l'homme.
De nombreuses maladies pulmonaires chroniques sont à l'heure actuelle incurables. Seules les greffes, opérations lourdes et coûteuses, peuvent y remédier. Si l'ingénierie tissulaire et la thérapie par cellules souches ont déjà obtenu des résultats encourageants dans plusieurs domaines, quoique essentiellement sur des modèles animaux, les maladies respiratoires n'ont jusqu'à présent pas bénéficié de ces nouvelles voies thérapeutiques. "Le poumon est une cible très difficile pour les chercheurs en ingénierie tissulaire", a expliqué Sile Lane, de l'équipe de l'Imperial College. Notamment parce que cet organe, hautement complexe, réunit une grande diversité de cellules, dont certaines ont un renouvellement très lent."
La possibilité de régénérer des poumons endommagés pourrait bénéficier à des dizaines de millions de personnes à travers le monde, estime l'ERS, qui précise que les maladies de l'appareil respiratoire constituent la première cause de mortalité à la surface du globe. Si l'on ne s'en tient qu'à l'Europe, elles coûtent à la collectivité près de 100 milliards d'euros chaque année. Les chercheurs britanniques soulignent cependant que si la voie des cellules souches est désormais ouverte en pneumologie, l'application de leurs travaux à la médecine humaine est encore lointaine. - (Intérim)
Article paru dans l'édition du 20.09.07.
IDE depuis le 31 mai 2012 !

Euthanasie : Maïa Simon dénonce l'"hypocrisie" française
NOUVELOBS.COM | 20.09.2007 | 11:05
Décédée mercredi, la comédienne, qui s'est rendue en Suisse pour "abréger ses souffrances", fustige les médecins 'réac' dans une interview réalisée avant sa mort, diffusée ce jeudi sur RTL.
L'actrice française Maïa Simon, morte en Suisse mercredi après avoir eu recours à un "suicide médicalement assisté", avait dénoncé "l'hypocrisie" en France sur l'euthanasie, dans un long entretien à RTL diffusé ce jeudi 20 septembre. A l'âge de 63 ans, elle a préféré "abréger ses souffrances" dues à un cancer.
Dans cet entretien bouleversant accordé à un reporter de la station avant sa mort programmée, l'actrice explique qu'elle "regrette l'hypocrisie en France et les tabous" sur ce sujet.
"Parce que si moi je pars, parce que ça me plaît d'accomplir ce voyage (en Suisse, NDLR), il y a aussi des gens qui préféreraient rester chez eux en famille et qui n'ont pas envie d'aller à l'étranger pour accomplir cette chose-là", estimait la comédienne, décédée mercredi.
Médecins un peu 'réac'
"Ils le font de toute façon, parce qu'ils trouvent toujours des gens qui peuvent les aider. Mais c'est absolument ignoble parce que les médecins ou les anesthésistes risquent d'être punis. C'est ridicule tous ces médecins qui sont un peu 'réac' ou tous ces gens qui sont trop religieux et qui veulent imposer leur vue à tout le monde", ajoutait-elle.
Atteinte d'un cancer, Maïa Simon a fait part de la "dégradation" de son corps et expliqué comment elle a organisé son "dernier voyage".
"Y'a pas seulement le poumon, y'a plein de petites choses qui se déglinguent et je sens que j'arrive à la limite, c'est-à-dire que je m'étouffe, que je peux plus beaucoup sortir et que y'a plein d'autres choses que se dégradent. Je pense que c'est le bon moment pour le faire", confiait-elle.
"Parce que le problème c'est qu'avec cette maladie, vous pouvez passer des paliers et puis brusquement on vous hospitalise et alors là vous rentrez dans le cercle infernal des soins, même si vous refusez les chimio", ce qu'elle avait fait.
Refus de la déchéance
"Au lieu d'attendre la mort d'une manière passive, j'organise mon dernier voyage avec ma famille et mes amis. Comme nous n'avons pas la possibilité d'accomplir cette chose en France, je suis obligée de partir à l'étranger. Quelque part cette idée me séduit parce que ça me donne la possibilité d'une escapade (...). Et quand j'arriverai là-bas, ce sera le grand bond", ajoutait-elle.
"Au début ça n'a pas été facile de leur faire admettre ma décision. Et puis petit à petit ils ont quand même compris (...) que ce que je choisissais c'était essentiel pour moi. Donc ils sont passés au-delà de leurs a priori ou de leurs peurs", expliquait la comédienne.
"Une de mes grandes hantises c'était l'état de dépendance et la déchéance. J'ai accompagné ma mère qui est morte d'un cancer aussi (...). Quand vous êtes dans un centre de soins palliatifs, vous attendez la mort de manière passive, vous ne faites pratiquement plus rien, vous êtes un peu végétatif. Moi j'étais une nomade, toujours entre deux voyages. Si je n'ai plus la liberté d'aller caracoler à l'extérieur, c'est comme si on m'assasinait, comme si je m'étiolais comme un oiseau en cage", concluait-elle. L'actrice est morte à l'âge de 67 ans.
NOUVELOBS.COM | 20.09.2007 | 11:05
Décédée mercredi, la comédienne, qui s'est rendue en Suisse pour "abréger ses souffrances", fustige les médecins 'réac' dans une interview réalisée avant sa mort, diffusée ce jeudi sur RTL.
L'actrice française Maïa Simon, morte en Suisse mercredi après avoir eu recours à un "suicide médicalement assisté", avait dénoncé "l'hypocrisie" en France sur l'euthanasie, dans un long entretien à RTL diffusé ce jeudi 20 septembre. A l'âge de 63 ans, elle a préféré "abréger ses souffrances" dues à un cancer.
Dans cet entretien bouleversant accordé à un reporter de la station avant sa mort programmée, l'actrice explique qu'elle "regrette l'hypocrisie en France et les tabous" sur ce sujet.
"Parce que si moi je pars, parce que ça me plaît d'accomplir ce voyage (en Suisse, NDLR), il y a aussi des gens qui préféreraient rester chez eux en famille et qui n'ont pas envie d'aller à l'étranger pour accomplir cette chose-là", estimait la comédienne, décédée mercredi.
Médecins un peu 'réac'
"Ils le font de toute façon, parce qu'ils trouvent toujours des gens qui peuvent les aider. Mais c'est absolument ignoble parce que les médecins ou les anesthésistes risquent d'être punis. C'est ridicule tous ces médecins qui sont un peu 'réac' ou tous ces gens qui sont trop religieux et qui veulent imposer leur vue à tout le monde", ajoutait-elle.
Atteinte d'un cancer, Maïa Simon a fait part de la "dégradation" de son corps et expliqué comment elle a organisé son "dernier voyage".
"Y'a pas seulement le poumon, y'a plein de petites choses qui se déglinguent et je sens que j'arrive à la limite, c'est-à-dire que je m'étouffe, que je peux plus beaucoup sortir et que y'a plein d'autres choses que se dégradent. Je pense que c'est le bon moment pour le faire", confiait-elle.
"Parce que le problème c'est qu'avec cette maladie, vous pouvez passer des paliers et puis brusquement on vous hospitalise et alors là vous rentrez dans le cercle infernal des soins, même si vous refusez les chimio", ce qu'elle avait fait.
Refus de la déchéance
"Au lieu d'attendre la mort d'une manière passive, j'organise mon dernier voyage avec ma famille et mes amis. Comme nous n'avons pas la possibilité d'accomplir cette chose en France, je suis obligée de partir à l'étranger. Quelque part cette idée me séduit parce que ça me donne la possibilité d'une escapade (...). Et quand j'arriverai là-bas, ce sera le grand bond", ajoutait-elle.
"Au début ça n'a pas été facile de leur faire admettre ma décision. Et puis petit à petit ils ont quand même compris (...) que ce que je choisissais c'était essentiel pour moi. Donc ils sont passés au-delà de leurs a priori ou de leurs peurs", expliquait la comédienne.
"Une de mes grandes hantises c'était l'état de dépendance et la déchéance. J'ai accompagné ma mère qui est morte d'un cancer aussi (...). Quand vous êtes dans un centre de soins palliatifs, vous attendez la mort de manière passive, vous ne faites pratiquement plus rien, vous êtes un peu végétatif. Moi j'étais une nomade, toujours entre deux voyages. Si je n'ai plus la liberté d'aller caracoler à l'extérieur, c'est comme si on m'assasinait, comme si je m'étiolais comme un oiseau en cage", concluait-elle. L'actrice est morte à l'âge de 67 ans.
IDE depuis le 31 mai 2012 !

OBESITE
Favennec s'oppose aux distributeurs de frites
NOUVELOBS.COM | 20.09.2007 | 10:29
Le député UMP Yannick Favennec estime que l'installation de ces machines, "dans des lieux accessibles aux enfants", favorise l'obésité et vont à l'encontre des messages publicitaires de prévention.
Yannick Favennec, député UMP de la Mayenne, fustige l'installation de distributeurs automatiques de frites-mayonnaise dans plusieurs villes de France qu'il assimile à du "harcèlement alimentaire".
Auteur d'un rapport sur "l'implication des producteurs agricoles dans la qualité nutritionnelle des aliments", il a annoncé dans un communiqué qu'il allait écrire à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Il souhaite lui faire part de son "inquiétude face à l'installation de ces distributeurs dans des lieux accessibles aux enfants" alors que l'obésité "augmente de façon exponentielle dans notre pays".
Il estime qu'il ne faut pas tenter les enfants et que cette démarche entre en contradiction avec les messages publicitaires de prévention.
120 secondes de fabrication
Le député a expérimenté au printemps des distributeurs de produits frais, comme des pommes pré-découpées ou du lait, dans trois établissements scolaires à Laval et à Mayenne, qui ont selon lui remporté un franc succès.
Des distributeurs automatiques de frites chaudes ont fait récemment leur apparition dans plusieurs villes de France, notamment à Valenciennes, Cambrai et Anzin dans le Nord-Pas-de-Calais, après une première installation au Grau-du-Roi (Gard) en avril.
Le distributeur, fabriqué en Espagne et commercialisé en France par la société bretonne Prolave, sélectionne une dose de 150 grammes de frites qu'il fait cuire en 120 secondes dans une huile chauffée en continu. La barquette, qui coûte deux euros, est livrée avec de la mayonnaise et une serviette
Favennec s'oppose aux distributeurs de frites
NOUVELOBS.COM | 20.09.2007 | 10:29
Le député UMP Yannick Favennec estime que l'installation de ces machines, "dans des lieux accessibles aux enfants", favorise l'obésité et vont à l'encontre des messages publicitaires de prévention.
Yannick Favennec, député UMP de la Mayenne, fustige l'installation de distributeurs automatiques de frites-mayonnaise dans plusieurs villes de France qu'il assimile à du "harcèlement alimentaire".
Auteur d'un rapport sur "l'implication des producteurs agricoles dans la qualité nutritionnelle des aliments", il a annoncé dans un communiqué qu'il allait écrire à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Il souhaite lui faire part de son "inquiétude face à l'installation de ces distributeurs dans des lieux accessibles aux enfants" alors que l'obésité "augmente de façon exponentielle dans notre pays".
Il estime qu'il ne faut pas tenter les enfants et que cette démarche entre en contradiction avec les messages publicitaires de prévention.
120 secondes de fabrication
Le député a expérimenté au printemps des distributeurs de produits frais, comme des pommes pré-découpées ou du lait, dans trois établissements scolaires à Laval et à Mayenne, qui ont selon lui remporté un franc succès.
Des distributeurs automatiques de frites chaudes ont fait récemment leur apparition dans plusieurs villes de France, notamment à Valenciennes, Cambrai et Anzin dans le Nord-Pas-de-Calais, après une première installation au Grau-du-Roi (Gard) en avril.
Le distributeur, fabriqué en Espagne et commercialisé en France par la société bretonne Prolave, sélectionne une dose de 150 grammes de frites qu'il fait cuire en 120 secondes dans une huile chauffée en continu. La barquette, qui coûte deux euros, est livrée avec de la mayonnaise et une serviette
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