suicides à l'hôpital de Roubaix
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- Norma Colle
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suicides à l'hôpital de Roubaix
http://metrofrance.com/fr/article/2007/ ... /index.xml
"""""""Suicides en série à l’hôpital de Roubaix
Quatre employés ont mis fin à leurs jours en 18 mois
Quatre employés du centre hospitalier de Roubaix ont mis fin à leurs jours en seulement dix-huit mois. Une série due à des problèmes personnels, mais également aux conditions de travail rendues plus difficiles par une réorganisation des services, dans un contexte budgétaire délicat.
Epuisement professionnel
Selon la CGT, ces quatre décès illustreraient la “détérioration de l’état de santé général du personnel” : “Il s’agit d’épuisement professionnel, indique le syndicat. Trois des personnes avaient des problèmes privés, mais elles sont passées à l’acte à cause du contexte professionnel. La quatrième n’a pas supporté la réorganisation des services.”
Du côté de la direction, on dénonce une “campagne de désinformation, à la veille d’élections professionelles”. “Si le contexte professionnel, comme le reste de la vie d’une personne, peut jouer, il n’a pas été établi de lien direct et majeur, indique François Maury, directeur du centre hospitalier. A aucun moment, les intéressés, leurs collègues ou leurs cadres n’ont averti la direction des ressources humaines.”
Avec quelque six millions de dettes et des dotations de l’Etat qui ne suivent pas l’augmentation d’activité, l’hôpital a dû enclencher une série de restructurations difficiles pour le personnel. “Les restructurations évoquées par les syndicats n’ont été annoncées que fin septembre, deux mois après la date du dernier suicide”, ajoute François Maury. En un an, deux suicides ont été signalés à Armentières et d’autres à Lille""""""".
"""""""Suicides en série à l’hôpital de Roubaix
Quatre employés ont mis fin à leurs jours en 18 mois
Quatre employés du centre hospitalier de Roubaix ont mis fin à leurs jours en seulement dix-huit mois. Une série due à des problèmes personnels, mais également aux conditions de travail rendues plus difficiles par une réorganisation des services, dans un contexte budgétaire délicat.
Epuisement professionnel
Selon la CGT, ces quatre décès illustreraient la “détérioration de l’état de santé général du personnel” : “Il s’agit d’épuisement professionnel, indique le syndicat. Trois des personnes avaient des problèmes privés, mais elles sont passées à l’acte à cause du contexte professionnel. La quatrième n’a pas supporté la réorganisation des services.”
Du côté de la direction, on dénonce une “campagne de désinformation, à la veille d’élections professionelles”. “Si le contexte professionnel, comme le reste de la vie d’une personne, peut jouer, il n’a pas été établi de lien direct et majeur, indique François Maury, directeur du centre hospitalier. A aucun moment, les intéressés, leurs collègues ou leurs cadres n’ont averti la direction des ressources humaines.”
Avec quelque six millions de dettes et des dotations de l’Etat qui ne suivent pas l’augmentation d’activité, l’hôpital a dû enclencher une série de restructurations difficiles pour le personnel. “Les restructurations évoquées par les syndicats n’ont été annoncées que fin septembre, deux mois après la date du dernier suicide”, ajoute François Maury. En un an, deux suicides ont été signalés à Armentières et d’autres à Lille""""""".
c'est la dure réalité dans les services. je bosse en gériatrie et plusieurs AS et IDe ont pété un cable ( ca m'est aussi arrivé) car on arrive plus à suivre. Le mari d'une AS qui s'est suicidée à Roubaix disait qu'elle se plaignait de travailler 3 jours de suite (matin puis AM) et elle bossait 2 week end par mois.
Chez nous c'est très fréquent. On bosse tous 2 voire parfois 3 week end par mois et combien de fois on a vu notre jour de congé sauté pour remplacer une collégue en arrêt. Avant de me retrouver en arrêt maladie, j'ai bossé 4 matin d'affilé ( je devais faire mon boulot, encadrer 3 ESi et surveiller[ et rattraper les bourdes]d'une IDE). La sage femme qui m'a fais l'écho après ces 4 jours de folie a été choquée.
Comment ne voulez vous pas éxploser une durite???
j'ai 1 an de DE et franchement je ne m'attendais pas à exercer ce métier que j'aime dans de telles conditions.
lors de la notation, la cadre me dit "on a l'impression que vous n'aimez pas ce que vous faites". Je lui ai répondu: "j'aime mon métier, les personnes âgées, mais travailler dans de telles conditions, se faire prendre pour un larbin par les médecins, m'imposer ce service à la sortie de l'IFSI ( qui ne correpondait pas à mon projet professionnel)... il faut pas vous étonnez de pas nous voir enthousiasme au boulot."
Chez nous c'est très fréquent. On bosse tous 2 voire parfois 3 week end par mois et combien de fois on a vu notre jour de congé sauté pour remplacer une collégue en arrêt. Avant de me retrouver en arrêt maladie, j'ai bossé 4 matin d'affilé ( je devais faire mon boulot, encadrer 3 ESi et surveiller[ et rattraper les bourdes]d'une IDE). La sage femme qui m'a fais l'écho après ces 4 jours de folie a été choquée.
Comment ne voulez vous pas éxploser une durite???
j'ai 1 an de DE et franchement je ne m'attendais pas à exercer ce métier que j'aime dans de telles conditions.
lors de la notation, la cadre me dit "on a l'impression que vous n'aimez pas ce que vous faites". Je lui ai répondu: "j'aime mon métier, les personnes âgées, mais travailler dans de telles conditions, se faire prendre pour un larbin par les médecins, m'imposer ce service à la sortie de l'IFSI ( qui ne correpondait pas à mon projet professionnel)... il faut pas vous étonnez de pas nous voir enthousiasme au boulot."

Ca ne m'etonne pas du tout, je travaille en 12h dans un service qui cummule la sale ambiance et la prise de risque pro a cause du manque de personnel. En plus on a pas le droit a l'erreur car les cadres nous surveillent de pres du coup on a un peu l'impression d'avoir une epee de Damocles au dessus de la tete.
Bref j'ai pete un cable
j'ai voulu partir vite car je ne voulais pas finir arretee (je pensais que bloquer chez moi sans pouvoir sortir j'aurais trop deprimee) et je preferais attendre pour ne pas trop mettre le service dans la m..... J'etais prete a attendre 3 mois on m'a repondu pas avant 9! Si ca c'est ecouter la souffrance du personnel. En plus en me l'annoncant ma cadre sup m'a insulte et m'a accuse de faire plonger le service avec ce depart soudain, d'etre quelqu'un de fourbe et malhonnete et j'en passe.
Je vous l'avoue , en sortant j'etais en larmes bloquee dans un travail que je ne me sentais plus capable de faire et bien j'ai dis a ma collegue que je venais de comprendre comment certaines personnes en venait a se foutre en l'air a cause du boulot.
Je ne retravaillerai sans doute plus jamais a l'hopital, ce n'est pas la charge de travail qui me fais peur mais je ne suis ni un chien ni une m.... et je pretend donc a etre bien traitee.
Je suis horrifiee que la direction de l'hopital de Roubaix n'ai a aucun moment reconnu ses torts et admis que les conditions infirmieres etaient difficiles et que l'on devait se battre pour remedier a des denouements aussi dramatiques. Leur comportement est odieux.

Bref j'ai pete un cable

Je vous l'avoue , en sortant j'etais en larmes bloquee dans un travail que je ne me sentais plus capable de faire et bien j'ai dis a ma collegue que je venais de comprendre comment certaines personnes en venait a se foutre en l'air a cause du boulot.
Je ne retravaillerai sans doute plus jamais a l'hopital, ce n'est pas la charge de travail qui me fais peur mais je ne suis ni un chien ni une m.... et je pretend donc a etre bien traitee.
Je suis horrifiee que la direction de l'hopital de Roubaix n'ai a aucun moment reconnu ses torts et admis que les conditions infirmieres etaient difficiles et que l'on devait se battre pour remedier a des denouements aussi dramatiques. Leur comportement est odieux.

Contentons nous de faire réflechir n'essayons pas de convaincre...
[quote="Artefact"].
Chez nous c'est très fréquent. On bosse tous 2 voire parfois 3 week end par mois et combien de fois on a vu notre jour de congé sauté pour remplacer une collégue en arrêt. Avant de me retrouver en arrêt maladie, j'ai bossé 4 matin d'affilé ( je devais faire mon boulot, encadrer 3 ESi et surveiller[ et rattraper les bourdes]d'une IDE).quote]
dans notre service, c'est monnais courante de travailler quatre voir quatre matins ou soirs de suite
les week ends c'est deux voire trois par mois !!! sans compter qu'on nous fait tourner de nuit un peu n'importe comment pour combler le manque d'effectifs
Chez nous c'est très fréquent. On bosse tous 2 voire parfois 3 week end par mois et combien de fois on a vu notre jour de congé sauté pour remplacer une collégue en arrêt. Avant de me retrouver en arrêt maladie, j'ai bossé 4 matin d'affilé ( je devais faire mon boulot, encadrer 3 ESi et surveiller[ et rattraper les bourdes]d'une IDE).quote]
dans notre service, c'est monnais courante de travailler quatre voir quatre matins ou soirs de suite
les week ends c'est deux voire trois par mois !!! sans compter qu'on nous fait tourner de nuit un peu n'importe comment pour combler le manque d'effectifs
- Norma Colle
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Si j'ai mis ce post c'est n'est pas par hasard...Moi aussi j'ai subi cette souffrance au travail et dû m'arrêter plusieurs mois....Mais on ne se sort pas d'une dépression secondaire au travail comme çà: les traces restent profondes...De plus dans mon hosto , suicides il y a eu aussi et pas qu'un seul....mais pas de mot dans la presse: ces affaires-là s'étouffent.
- Bracciano-Galley
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oui Norma, ces affaires s'etouffent, parce que la grosse peur d'une mediatisation importante est l'effet "modéle"
...donc on en parle un tout petit peu, mais pas trop, histoire de ne pas donner l'idée à d'autres.
Ceci dit, il faut bien reconnaitre que chez certains soignants, et chez nous en particulier, il y a une omerta sur le sujet. Je me souviens d'avoir abordé le sujet du burn out chez les infirmières libérales il y a quelques années (après avoir vu pas mal de mes collègues en grande souffrance ), resultat, je me suis faite incendier par des presidences syndicales
, fallait pas en parler !
Imagine : que va penser la population si elle apprend que ceux qui sont sensés la soigner sont parfois plus malades qu'elle ? et quid de la magnifique image de la vaillante petite infirmière qui encaisse tout, supporte tout et surtout la souffrance des autres, qui se sacrifie à l'autre, etc, image qui fait tant de bien aux infirmières ? Une infirmière doit s'occuper des autres, pas d'elle ! c'est ça la vocation
... Et puis faut bien reconnaitre que ça a des avantages
Les médecins, une fois de plus , ont été un peu plus fins que les infirmières
Ils n'ont pas nié le problème pour leur profession et ont fait des enquêtes en interne grâce à leur grande organisation : URML et Ordre ( et les resultats sont éloquents !
) Ils ont mis en place un service d'aide : http://www.urml-idf.org/urml/actualite/aapml.htm... Bref ils se sont attaqués au pb, et même si ce n'est pas parfait , c'est déjà un début...
Mais bon ce n'est pas la même mentalité, et à la différence avec les infirmières et autres métiers para-médicaux, ils n'ont peut-être pas un ideal du moi qui les poussent à se sacrifier....

Ceci dit, il faut bien reconnaitre que chez certains soignants, et chez nous en particulier, il y a une omerta sur le sujet. Je me souviens d'avoir abordé le sujet du burn out chez les infirmières libérales il y a quelques années (après avoir vu pas mal de mes collègues en grande souffrance ), resultat, je me suis faite incendier par des presidences syndicales

Imagine : que va penser la population si elle apprend que ceux qui sont sensés la soigner sont parfois plus malades qu'elle ? et quid de la magnifique image de la vaillante petite infirmière qui encaisse tout, supporte tout et surtout la souffrance des autres, qui se sacrifie à l'autre, etc, image qui fait tant de bien aux infirmières ? Une infirmière doit s'occuper des autres, pas d'elle ! c'est ça la vocation



Les médecins, une fois de plus , ont été un peu plus fins que les infirmières


Mais bon ce n'est pas la même mentalité, et à la différence avec les infirmières et autres métiers para-médicaux, ils n'ont peut-être pas un ideal du moi qui les poussent à se sacrifier....
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Flog, il n'y a pas que les infirmier(e)s qui se suicident en ce Monde. Ton usage de l'idéal du moi n'est pas recevable puisqu'elle touche toute la population. Et là, je me retiens parce que tu y vas très fort. (je sais je ne suis pas un ange de calme non plus)
Suicides des ouvriers, des cadres, des personnes de la fonction publique ou privée, de soignants ou du technico commercial qui n'a pas fait son chiffre, etc.
La souffrance au travail commence a être admise (reconnue) et étudiée mais elle reste un sujet qu’on préfère éluder. Elle renvoie à tant de questions sur soi même et l’organisation du travail.
La différence du suicide au travail est que les personnes n’ont pas lancé d’appel au secours pour la plupart. Elles sont investies et très professionnelles , leur fonctionnement de travail est de toujours réguler la charge (soins, administrative..) que produit le système. Et à un moment, ça casse. Elles n'ont plus de marge de manoeuvre, de soutient, d'espace de discussion, de REPOS.
J'ai dans ma promo, une collègue de l'Hopital qUI cherche à se reconvertir, à fuir à l'age de 50 ans !! anormale situation
Après 25 ans d'alcoologie, on lui dit demain vous allez en réa, après chir gastro, etc. elle est encore sous médicament et voit un psy ; tout comme certaines de ses collègues. Il y en a une qui a fait une TS d'ailleurs et là c'est Tourcoing...
Pour ce qui est de la direction de l’Hôpital qui ne savait rien , tu m’étonnes John !!! L’employeur est dit responsable de la santé et de la sécurité de ses agents. L ‘EVRP du DU doit estimer les risques psychosociaux et des mesures doivent être prises pour prévenir chaque risque. D’ailleurs le CHSCT a une mission d’alerter s’il détecte un problème de souffrance au travail ; ainsi que le Médecin du Travail. Dans l’affaire de Roubaix, il semble qu’un syndicat ait diffusé des tracts à ce sujets. Le reste , je l’ignore.
Mais vous vous doutez bien, qu’un Hosto rendu responsable de suicides : c’est l’Etat qui est incriminé et en général il étouffe la chose
Suicides des ouvriers, des cadres, des personnes de la fonction publique ou privée, de soignants ou du technico commercial qui n'a pas fait son chiffre, etc.
La souffrance au travail commence a être admise (reconnue) et étudiée mais elle reste un sujet qu’on préfère éluder. Elle renvoie à tant de questions sur soi même et l’organisation du travail.
La différence du suicide au travail est que les personnes n’ont pas lancé d’appel au secours pour la plupart. Elles sont investies et très professionnelles , leur fonctionnement de travail est de toujours réguler la charge (soins, administrative..) que produit le système. Et à un moment, ça casse. Elles n'ont plus de marge de manoeuvre, de soutient, d'espace de discussion, de REPOS.
J'ai dans ma promo, une collègue de l'Hopital qUI cherche à se reconvertir, à fuir à l'age de 50 ans !! anormale situation
Après 25 ans d'alcoologie, on lui dit demain vous allez en réa, après chir gastro, etc. elle est encore sous médicament et voit un psy ; tout comme certaines de ses collègues. Il y en a une qui a fait une TS d'ailleurs et là c'est Tourcoing...
Pour ce qui est de la direction de l’Hôpital qui ne savait rien , tu m’étonnes John !!! L’employeur est dit responsable de la santé et de la sécurité de ses agents. L ‘EVRP du DU doit estimer les risques psychosociaux et des mesures doivent être prises pour prévenir chaque risque. D’ailleurs le CHSCT a une mission d’alerter s’il détecte un problème de souffrance au travail ; ainsi que le Médecin du Travail. Dans l’affaire de Roubaix, il semble qu’un syndicat ait diffusé des tracts à ce sujets. Le reste , je l’ignore.
Mais vous vous doutez bien, qu’un Hosto rendu responsable de suicides : c’est l’Etat qui est incriminé et en général il étouffe la chose
- Bracciano-Galley
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Stephan a écrit :Flog, il n'y a pas que les infirmier(e)s qui se suicident en ce Monde. Ton usage de l'idéal du moi n'est pas recevable puisqu'elle touche toute la population. Et là, je me retiens parce que tu y vas très fort. (je sais je ne suis pas un ange de calme non plus)



Et cela n'excuse pas, bien entendu, les conditions de travail

Mais je vais encore être dure

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

- patin couffin
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flog a écrit :Et cela n'excuse pas, bien entendu, les conditions de travail![]()
Mais je vais encore être dure: on a aussi les conditions de travail que l'on accepte....
+ 1
Je dirai même : "on a aussi les conditions de travail que l'on accepte de subir"
Je me suis toujours disputée avec des collègues tout au moins déprimées, ne supportant plus leur travail et leurs conditions de travail, mais qui sont là depuis des années !!!! Je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse rester dans un service, dans une structure quelle qu'elle soit, à râler, pleurer pendant 10 ans voire plus !!!!
Le burn out j'ai failli connaître, les moments de déprime j'ai connu mais de là à me suicider............ jamais, parce que percevant les limites de ce que je pouvais supporter, et après m'être battue contre des moulins à vent, souvent seule parce ce n'est pas fréquent de voir des gens râler dans leur coin prendre la parole lors des réunions importantes ..........
C'est là que je rejoins tout à fait ce que veut dire Flog.
Je suis toujours partie après avoir épuisé toutes les ressources en ma possession. Pas question pour moi d'aller bosser avec la boule au ventre.
Je ne le répèterai jamais assez, on a un métier qui ne connait pas de chômage, c'est l'un des rares privilèges que l'on a, alors profitez en !!! C'est l'une des seules armes que l'on a pour faire pression, alors utilisez la.
Il faut aussi miser sur la prévention : médecine du travail et CHSCT.
La prise en compte de la souffrance morale des agents, quelle que soit leur fonction(AS, IDE, ASH, cadres...) est pour moi primordiale.
Ceci commence par la liberté d'expression des personnels et de leurs souffrances.
A signaler que peu de soignants parlent ouvertement de leur souffrance, quelque uns le font auprès de leur collègues mais jamais auprès de leur cadre.
Je trouve cela dommage : on a quelque fois des "bruits de couloir" auxquels on ne peut se fier, et lorsqu'on rencontre la personne en entretien individuel : tout va bien la plupart du temps.
Il faut parfois "lire entre les lignes" mais ce n'est pas facile.
La prise en compte de la souffrance morale des agents, quelle que soit leur fonction(AS, IDE, ASH, cadres...) est pour moi primordiale.
Ceci commence par la liberté d'expression des personnels et de leurs souffrances.
A signaler que peu de soignants parlent ouvertement de leur souffrance, quelque uns le font auprès de leur collègues mais jamais auprès de leur cadre.
Je trouve cela dommage : on a quelque fois des "bruits de couloir" auxquels on ne peut se fier, et lorsqu'on rencontre la personne en entretien individuel : tout va bien la plupart du temps.
Il faut parfois "lire entre les lignes" mais ce n'est pas facile.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
patin couffin a écrit :
Je suis toujours partie après avoir épuisé toutes les ressources en ma possession. Pas question pour moi d'aller bosser avec la boule au ventre.
Je ne le répèterai jamais assez, on a un métier qui ne connait pas de chômage, c'est l'un des rares privilèges que l'on a, alors profitez en !!! C'est l'une des seules armes que l'on a pour faire pression, alors utilisez la.
Complétement d'accord avec toi!!!
Assez des gens qui s'usent eux mêmes en râlant!!! Qu'ils aillent voir ailleurs, nous ne sommes pas une profession à risque!
J'aime mon travail, j'aime mes patients, mes collègues, je suis heureuse d'aller travailler!
Vive les heureux au boulot

Ps: je m'en vais bosser à Tourcoing dans un mois

Infirmière libé...rée!!! 

- patin couffin
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