La politique v.1
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- revenge of anesthesith
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Jo a écrit :et redites-moi que l'assassin mérite un traitement "humain", que c'est une personne...alors qu'il s'est comporté comme un animal
Peut-être s'est-il comporté comme un humain, tout simplement. Pourquoi rabaisser systématiquement tout comportement déviant à celui des animaux ?

souvenez-vous des tortures qui leur étaient infligées au moyen âge...
Je ne m'en souviens pas, j'étais trop jeune à l'époque !
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
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cedr1c a écrit ::fleche: La diffréence, c'est qu'un coupable doit purger sa peine, mais le fait de ne pas oublier qu'il s'agit aussi d'un Homme fait qu'il a des droits.
Me mettre à la place des familles? Je ne peux pas, déjà. Ensuite, on ne peut pas demander aux familles d'avoir un raisonnement objectif sur cela, et c'est normal. Alors se mettre à la place de la famille pour raisonner, je trouve cela bien étrange.
Actuellement, les peines sont humaines, mais là, c'est un durcissement des peines qui est demandé.




Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
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malou70 a écrit :cedr1c a écrit ::fleche: La diffréence, c'est qu'un coupable doit purger sa peine, mais le fait de ne pas oublier qu'il s'agit aussi d'un Homme fait qu'il a des droits.
Me mettre à la place des familles? Je ne peux pas, déjà. Ensuite, on ne peut pas demander aux familles d'avoir un raisonnement objectif sur cela, et c'est normal. Alors se mettre à la place de la famille pour raisonner, je trouve cela bien étrange.
Actuellement, les peines sont humaines, mais là, c'est un durcissement des peines qui est demandé.
+ 1 !
Il va falloir construire beaucoup de nouvelles structures de rétention en France en alourdissant les peines .Le criminel ou la personne qui a commis un crime, comme tu préferera perds une partie de ses droits dès la reconnaissance des faits par la justice.
Une partie seulement de ses droits .Je trouve pour ma part que les peines sont plus qu'humaines, je n'ai jamais compris pourquoi on appliquait une réduction de peine pour bonne conduite, n'est ce pas ce qui est attendu ?
Pour désengorger les prisons surpeuplées peut-être entre autres raisons .
marie-pierre
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eudi 10 janvier 2008, mis à jour à 19:48
Politique
Sarkozy: du "bling bling" au "gong gong"
Propos recueillis par Bérengère Guy
"Plus sobre qu'à son habitude", Sarkozy a versé dans le mysticisme lors de sa conférence de presse. Le sociologue Denis Muzet revient sur la nouvelle posture d'un président adepte du contre-pied.
Y'a-t-il eu des changements dans l'attitude de Nicolas Sarkozy lors de la conférence de presse de mardi dernier?
Sur la forme, la mise en scène de la conférence avait des allures gaulliennes et le présentait comme un président plus sobre, plus profond. Sur le fond par contre, j’ai été assez surpris de constater une rupture radicale dans son discours. Il s’est déclaré plus attaché à l‘homme, aux valeurs morales, qu’à ses sujets de prédilection, comme l’économie, le fameux “travailler plus pour gagner plus”. Sarkozy pratique l’art du contre-pied. Fin 2007, le président s’encanaillait au côté du Colonel Kadhafi, chef de l’Etat libyen et dictateur, et affichait ouvertement sa relation avec Carla Bruni. Début 2008, il se présente comme quelqu’un de plus mystique, de plus sage. D’un président "bling bling" qui dévoile de sa vie privée, qui parle de réussite économique, on passe à un président "gong gong" (en référence à l'instrument de percussion utilisé dans les temples bouddhistes, NDLR) - parlant d’un projet de civilisation, s’attachant à de grands idéaux. On est loin du président du 6 mai 2007! C’est comme si on avait deux présidents pour le prix d’un, finalement...
Est-ce que la mise en scène de sa vie privée est responsable de la baisse de sa popularité dans les sondages?
Peut-être. Tandis que les Français s'inquiètent pour leur pouvoir d’achat, ils voient leur président, qui prône le “travailler plus pour gagner plus”, s’amuser, passer des vacances au soleil, et les oublier. Forcément cela a créé une polémique et porte un coup à la popularité de Sarkozy. Mais en même temps, il reste toujours sur le devant de la scène. Relayées par les médias, les "cartes postales" de ses voyages en Egypte, en Corse ou encore en Libye restent un moyen de communication permanente par excellence.
Concernant l’attitude de Sarkozy, doit-on parler de scénarisation politique ou de dérapages incontrôlés?
Sarkozy a bien compris une chose: ce qui ne passe pas à la télévision n’existe pas. Sa stratégie de communication est fondée avant tout sur l’image de ses actions. Auparavant, aucun président n’agissait de la sorte. Pendant trop longtemps, ces hommes sont restés dans leur tour d’ivoire. Lui, il agit sur le terrain et c’est ce que les gens veulent. Sarkozy nous offre des épisodes formatés et structurés, comme des kits publicitaires prêts à consommer.
Denis Muzet est directeur de l'Institut Médiascopie et auteur, avec François Jost, du livre Le Téléprésident: essai sur le pouvoir médiatiqu
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/a ... ?id=463825
Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
Je suis plutôt lassée d'entendre tjs le même discours qui fait ls gorges chaudes des médias (entre autres) et qui consiste à dire qu'il "n'y a pas d'opposition", "plus de gauche"....: d'abord, l'opposition et la gauche en général ne se limitent pas au PS, et ds ce parti, ne se limitent pas à Hollande et cie. Certains politiques font sérieusement et sereinement leur boulot, avec recul et discernement, mais les médias s'en désintéressent. Il me semble qu'il faut faire vraiment gaffe à ne pas jouer le jeu de sarko (pour qui le fameux adage "diviser pour mieux régner" fait profession de foi), dépasser le réglement de comptes de cour d'école auquel on assiste, et s'intéresser aux idées d'INDIVIDUS faisant carrière en politique : les bonnes idées, intelligentes et intelligibles, dépassent le champ restreint des clivages gauche/droite.
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Gengis a écrit ::roll: Qu'est ce qu'il y a à dire de la conference de fesse de NS ?Nicolas Sarkozy détaille sa "politique de civilisation"
LEMONDE.FR | 08.01.08 | 11h19 • Mis à jour le 08.01.08 | 12h12
Donner du sens. C'est ce que le président de la République s'est appliqué à faire, en préambule de sa conférence de presse organisée mardi matin 8 janvier, à l'Elysée. Nicolas Sarkozy est ainsi revenu sur l'expression "politique de civilisation" qu'il avait eue lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2007. Pour lui, la politique de civilisation doit répondre aux questions : comment "remettre l'homme au cœur de la politique", "réhumaniser la société", "mettre le changement indispensable au service de l'homme" ?
je reviens sur cette citation de Gengis pour donner à votre lecture éclairée quelques documents qui expliquent les préoccupations actuelles du monde politique au pouvoir en France.




et je ne doute pas que vous répondrez à l'enquête publique du dernier lien, en votre qualité de forumeurs fortement interessés par la politique et la citoyenneté
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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Il est interessant ce document, il reflete pas trop mal les choses, on comprend pourquoi on consomme tant d'antidepresseurs en France, on est un peu calimerot des fois
J'ai été un peu épaté par les resultats irlandais, je savais qu'ils s'en sortaient pas trop mal, mais pas à ce point, ils partaient de loin.
J'ai été un peu épaté par les resultats irlandais, je savais qu'ils s'en sortaient pas trop mal, mais pas à ce point, ils partaient de loin.
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c'est un document de travail pour un colloque qui a eu lieu le 29 octobre derniercedr1c a écrit :J'ai survolé le document du gouvernement appelé "réalités sociales", je suis surpris de voir qu'en fait la moitié est un sondage d'opinion.

gengis a écrit ::oops: ca fait beaucoup de lecture (au moins 180 + 110 pages)




Avec tout ça, comme dit Hub, on comprend pourquoi on consomme autant de neuroleptiques en France

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

cedr1c a écrit ::fleche: La diffréence, c'est qu'un coupable doit purger sa peine, mais le fait de ne pas oublier qu'il s'agit aussi d'un Homme fait qu'il a des droits.
"Tous les Hommes naissent libres et demeurent égaux devant la Loi et l'impot"
cedr1c a écrit :Me mettre à la place des familles? Je ne peux pas, déjà. Ensuite, on ne peut pas demander aux familles d'avoir un raisonnement objectif sur cela, et c'est normal. Alors se mettre à la place de la famille pour raisonner, je trouve cela bien étrange.
"Se mettre à la place" est effectivement impossible. Tendons plutôt vers une forme d'empathie : comprendre que les familles aient un besoin de justice fiable et réelle.
cedr1c a écrit :Actuellement, les peines sont humaines, mais là, c'est un durcissement des peines qui est demandé.
Je ne crois pas : il s'agit d'appliquer les peines telles qu'elles sont prononcées par les tribunaux.
Je rejoint Malou70, par le truchement des remises de peine diverses et variées (bonne conduite...), des réductions de peines (à la moitié de la peine...), la plupart des condamnés sont remis en liberté trop rapidement. Ce qui explique peut être bcp de récidives.
Je suis pour que les dimensions soignantes (psychlogiques et/ou physiques), préventives et éducatives soient développée durant l'incarcération. Que l'on enferme pas pour le plaisir d'enfermer. Il faut que la détention serve à qqc mais qu'elle soit appliquée dans son intégralité. D'ou la nécessité de développer les centres de soins pour les détenus.
cedr1c a écrit :Si je ramène tout à l'argent, c'est suite à un discours d'une personne chargée de la prévention routière au niveau de l'Est de la France. Celui ci tentait de m'expliquer que la vision de l'Etat est pécuniaire, qu'un mort sur la route nous coute de l'argent. Cela m'a choqué aussi, mais c'est malheureusement comme ça que c'est pensé.
Pour la prévention routière comme pour tout, les coûts sont évalués (maladie, alcoolisme...). Cela me semble utile dans la mesure ou le commun des mortels ne s'en rend pas compte bien souvent.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Je ne crois pas : il s'agit d'appliquer les peines telles qu'elles sont prononcées par les tribunaux.
Je rejoint Malou70, par le truchement des remises de peine diverses et variées (bonne conduite...), des réductions de peines (à la moitié de la peine...), la plupart des condamnés sont remis en liberté trop rapidement. Ce qui explique peut être bcp de récidives.

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cedr1c a écrit :Je ne crois pas : il s'agit d'appliquer les peines telles qu'elles sont prononcées par les tribunaux.
Je rejoint Malou70, par le truchement des remises de peine diverses et variées (bonne conduite...), des réductions de peines (à la moitié de la peine...), la plupart des condamnés sont remis en liberté trop rapidement. Ce qui explique peut être bcp de récidives.
6 mois de plus et on évite une récidive?
ced, le problème va bien au-delà du simple fait d'éviter des récidives, car en effet, ce n'est pas 6 mois ou même quelques années qui éviteront toutes les récidives. Le risque zero n'existe pas, nous en sommes tous (enfin j'espère) conscients; Le problème est de redonner confiance à la population française. Confiance en ses institutions comme la justice, mais aussi confiance en ses concitoyens... car la mentalité française aujourd'hui est à la défiance envers tous et tout avec toutes les conséquences que cela entraine (mal être, problèmes de santé, cout économique pour la société, etc, etc).
A lire


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