Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Arrêts maladie: la Sécu va traquer les abus avec les employeurs
AFP - Jeudi 21 février, 19h37
PARIS (AFP) - Décidée à intensifier sa lutte anti-fraudes, la Sécurité sociale vise une nouvelle fois les arrêts maladie en expérimentant à partir de la fin mars la suspension des indemnités journalières de salariés en arrêt maladie en cas d'abus relevé par un médecin mandaté par l'employeur.
L'expérimentation, prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, aura lieu à Amiens, Avignon, Vannes, Evreux, Reims, Nîmes et Carcassonne dans le cadre du régime général, a indiqué la Caisse nationale d'assurance maladie, confirmant une information du Figaro.
La Mutualité sociale agricole l'expérimentera à Paris, dans le Val-de-Marne en Gironde, dans le Finistère et les Côtes-d'Armor.
La Cnam vise ainsi principalement des régions affichant des dépenses élevées en la matière.
La possibilité pour les employeurs de mandater des médecins chez leurs salariés en arrêt maladie existe depuis 30 ans, mais selon la Cnam, seule une minorité d'employeurs en fait usage, recourant à des sociétés spécialisées.
L'expérimentation vise toutefois à mieux se coordonner avec les employeurs qui y ont recours.
Aujourd'hui, quand le médecin envoyé en contre-visite relève un abus, l'employeur qui l'a sollicité peut suspendre le complément d'indemnités qu'il verse à son salarié, et qui s'ajoute aux indemnités journalières de la Sécu (ces dernières s'élèvent en principe à 50% du salaire, avec un plafond).
"Mais nous n'en sommes pas systématiquement informés", relève-t-on à la Cnam, ajoutant que l'expérience, qui sera soumise à une évaluation fin 2009, permettra de croiser ces données avec celles du service médical des caisses (informations envoyées par le salarié ou obtenues par un contrôle de la Sécu).
En cas d'"avis défavorable" transmis à l'assurance maladie par un médecin mandaté par l'employeur, la Sécu pourra donc désormais suspendre les indemnités journalières qu'elle versait au salarié.
"A moins que l'on dispose d'informations spécifiques sur l'assuré", a précisé à l'AFP un cadre de la Cnam, citant le cas d'assurés ayant des affections longue durée. "Dans ce cas, nous ferons notre propre contrôle".
En cas de suspension de ses indemnités suite à une contre-visite de son employeur, l'assuré aura la possibilité de saisir le service médical de sa caisse pour contester la suspension.
La Cnam précise qu'elle "va travailler dans les semaines à venir, notamment avec les Ordres de médecins" pour s'assurer du sérieux et du respect de la déontologie par les sociétés qui proposent ces contre-visites.
Les indemnités journalières versées par le régime général ont représenté plus de 5 milliards d'euros en 2006 (leur volume a baissé depuis fin 2003, après une hausse importante entre 2000 et 2003). Un chiffre à mettre en rapport avec le total des dépenses annuelles de l'assurance maladie: autour de 140 milliards d'euros.
Le principal syndicat de médecins libéraux, la CSMF, avait dénoncé en octobre "la paranoïa de l'arrêt de travail", quand le projet d'expérimentation avait été dévoilé.
Jeudi, la Fnath (fédération des "accidentés de la vie" qui regroupe des personnes handicapées et accidentées) a qualifié cette mesure d'"inacceptable", estimant qu'elle "s'apparente à une privatisation du contrôle médical de la sécurité sociale".
Cette expérimentation s'inscrit dans une plus vaste offensive anti-fraudes entreprise par la Cnam, qui a selon elle permis permis d'économiser plus de 200 millions d'euros en 2006 et 2007, contre 13 millions en 2005.
En 2008, les contrôles seront aussi renforcés pour les transports sanitaires, les laboratoires d'analyse médicales et les établissements pour personnes âgées.
AFP - Jeudi 21 février, 19h37
PARIS (AFP) - Décidée à intensifier sa lutte anti-fraudes, la Sécurité sociale vise une nouvelle fois les arrêts maladie en expérimentant à partir de la fin mars la suspension des indemnités journalières de salariés en arrêt maladie en cas d'abus relevé par un médecin mandaté par l'employeur.
L'expérimentation, prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, aura lieu à Amiens, Avignon, Vannes, Evreux, Reims, Nîmes et Carcassonne dans le cadre du régime général, a indiqué la Caisse nationale d'assurance maladie, confirmant une information du Figaro.
La Mutualité sociale agricole l'expérimentera à Paris, dans le Val-de-Marne en Gironde, dans le Finistère et les Côtes-d'Armor.
La Cnam vise ainsi principalement des régions affichant des dépenses élevées en la matière.
La possibilité pour les employeurs de mandater des médecins chez leurs salariés en arrêt maladie existe depuis 30 ans, mais selon la Cnam, seule une minorité d'employeurs en fait usage, recourant à des sociétés spécialisées.
L'expérimentation vise toutefois à mieux se coordonner avec les employeurs qui y ont recours.
Aujourd'hui, quand le médecin envoyé en contre-visite relève un abus, l'employeur qui l'a sollicité peut suspendre le complément d'indemnités qu'il verse à son salarié, et qui s'ajoute aux indemnités journalières de la Sécu (ces dernières s'élèvent en principe à 50% du salaire, avec un plafond).
"Mais nous n'en sommes pas systématiquement informés", relève-t-on à la Cnam, ajoutant que l'expérience, qui sera soumise à une évaluation fin 2009, permettra de croiser ces données avec celles du service médical des caisses (informations envoyées par le salarié ou obtenues par un contrôle de la Sécu).
En cas d'"avis défavorable" transmis à l'assurance maladie par un médecin mandaté par l'employeur, la Sécu pourra donc désormais suspendre les indemnités journalières qu'elle versait au salarié.
"A moins que l'on dispose d'informations spécifiques sur l'assuré", a précisé à l'AFP un cadre de la Cnam, citant le cas d'assurés ayant des affections longue durée. "Dans ce cas, nous ferons notre propre contrôle".
En cas de suspension de ses indemnités suite à une contre-visite de son employeur, l'assuré aura la possibilité de saisir le service médical de sa caisse pour contester la suspension.
La Cnam précise qu'elle "va travailler dans les semaines à venir, notamment avec les Ordres de médecins" pour s'assurer du sérieux et du respect de la déontologie par les sociétés qui proposent ces contre-visites.
Les indemnités journalières versées par le régime général ont représenté plus de 5 milliards d'euros en 2006 (leur volume a baissé depuis fin 2003, après une hausse importante entre 2000 et 2003). Un chiffre à mettre en rapport avec le total des dépenses annuelles de l'assurance maladie: autour de 140 milliards d'euros.
Le principal syndicat de médecins libéraux, la CSMF, avait dénoncé en octobre "la paranoïa de l'arrêt de travail", quand le projet d'expérimentation avait été dévoilé.
Jeudi, la Fnath (fédération des "accidentés de la vie" qui regroupe des personnes handicapées et accidentées) a qualifié cette mesure d'"inacceptable", estimant qu'elle "s'apparente à une privatisation du contrôle médical de la sécurité sociale".
Cette expérimentation s'inscrit dans une plus vaste offensive anti-fraudes entreprise par la Cnam, qui a selon elle permis permis d'économiser plus de 200 millions d'euros en 2006 et 2007, contre 13 millions en 2005.
En 2008, les contrôles seront aussi renforcés pour les transports sanitaires, les laboratoires d'analyse médicales et les établissements pour personnes âgées.
Alcool, tabac, cannabis: un usage qui varie selon le sexe et surtout le milieu social
AFP - Jeudi 21 février, 11h03
PARIS (AFP) - Alcool, tabac, cannabis, médicaments psychotropes : la consommation de produits addictifs varie selon le sexe, mais aussi suivant l'âge, le niveau d'éducation et le milieu social, selon une étude de l'Insee rendue publique jeudi.
L'élévation dans l'échelle sociale s'accompagne notamment, chez les femmes, d'une augmentation de la consommation régulière d'alcool, au contraire des hommes, révèle l'Insee dans "Regards sur la parité".
Certains produits, comme l'alcool et le cannabis, sont plus consommés par les hommes, d'autres, comme les médicaments psychotropes, par les femmes, mais les modes de consommation s'avèrent moins liés au sexe qu'aux comportements sociaux des hommes et des femmes, souligne l'Insee.
Ainsi la consommation régulière d'alcool dépend du statut face à l'emploi, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
Pour les 18-25 ans, elle est associée à l'entrée dans le monde du travail, alors que pour les plus de 25 ans, le chômage aggrave le risque de consommer plus régulièrement, éventuellement jusqu'à l'ivresse, notamment chez les hommes.
Plus le niveau de diplôme et la catégorie sociale sont élevés, plus la consommation régulière d'alcool chez les hommes et les femmes se rapproche : en effet, les hommes boivent de moins en moins et les femmes augmentent leur consommation régulière.
Les femmes titulaires d'un diplôme supérieur au baccalauréat sont plus fréquemment ivres que les autres, alors que l'on n'observe pas ce phénomène chez les hommes.
Le tabagisme quotidien concerne, chez les adultes, surtout les milieux populaires et défavorisés, les chômeurs, et plus rarement les étudiants que les actifs du même âge.
La consommation de cannabis, chez les hommes comme chez les femmes, va de pair avec l'élévation du niveau d'instruction scolaire. Mais, alors que ceci est sensible dès le bac pour les femmes, il ne l'est qu'au niveau des études supérieures pour les hommes, et reste d'ampleur un peu plus modérée.
L'élévation du niveau d'éducation et surtout de la catégorie socio-professionnelle contribue à rapprocher les comportements d'usage du cannabis des hommes et des femmes.
La consommation de médicaments psychotropes reste surtout féminine. Mais si le chômage augmente très nettement le risque de consommation, ce risque est plus fort chez les hommes que chez les femmes.
AFP - Jeudi 21 février, 11h03
PARIS (AFP) - Alcool, tabac, cannabis, médicaments psychotropes : la consommation de produits addictifs varie selon le sexe, mais aussi suivant l'âge, le niveau d'éducation et le milieu social, selon une étude de l'Insee rendue publique jeudi.
L'élévation dans l'échelle sociale s'accompagne notamment, chez les femmes, d'une augmentation de la consommation régulière d'alcool, au contraire des hommes, révèle l'Insee dans "Regards sur la parité".
Certains produits, comme l'alcool et le cannabis, sont plus consommés par les hommes, d'autres, comme les médicaments psychotropes, par les femmes, mais les modes de consommation s'avèrent moins liés au sexe qu'aux comportements sociaux des hommes et des femmes, souligne l'Insee.
Ainsi la consommation régulière d'alcool dépend du statut face à l'emploi, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
Pour les 18-25 ans, elle est associée à l'entrée dans le monde du travail, alors que pour les plus de 25 ans, le chômage aggrave le risque de consommer plus régulièrement, éventuellement jusqu'à l'ivresse, notamment chez les hommes.
Plus le niveau de diplôme et la catégorie sociale sont élevés, plus la consommation régulière d'alcool chez les hommes et les femmes se rapproche : en effet, les hommes boivent de moins en moins et les femmes augmentent leur consommation régulière.
Les femmes titulaires d'un diplôme supérieur au baccalauréat sont plus fréquemment ivres que les autres, alors que l'on n'observe pas ce phénomène chez les hommes.
Le tabagisme quotidien concerne, chez les adultes, surtout les milieux populaires et défavorisés, les chômeurs, et plus rarement les étudiants que les actifs du même âge.
La consommation de cannabis, chez les hommes comme chez les femmes, va de pair avec l'élévation du niveau d'instruction scolaire. Mais, alors que ceci est sensible dès le bac pour les femmes, il ne l'est qu'au niveau des études supérieures pour les hommes, et reste d'ampleur un peu plus modérée.
L'élévation du niveau d'éducation et surtout de la catégorie socio-professionnelle contribue à rapprocher les comportements d'usage du cannabis des hommes et des femmes.
La consommation de médicaments psychotropes reste surtout féminine. Mais si le chômage augmente très nettement le risque de consommation, ce risque est plus fort chez les hommes que chez les femmes.
Libération
Plus de cancers diagnostiqués, mais moins de morts
E.F.
QUOTIDIEN : samedi 23 février 2008
Une bonne et une mauvaise nouvelle. Il y a de plus en plus de cancers en France, mais on en meurt de moins en moins. Selon des données, publiées jeudi par l’Institut national de veille sanitaire, «l’évolution des cancers ces vingt-cinq dernières années en France est marquée par des divergences entre l’incidence et la mortalité… Alors que l’incidence [nombre de nouveaux cas par an] a considérablement augmenté, le risque de mortalité par cancer a diminué.»
Risque. En 2005, on estimeà 320 000 le nombre de nouveaux cas de cancers :180 000 chez les hommes et 140 000 chez les femmes. Chez l’homme, les trois cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Chez la femme, le cancer du sein, suivi du côlon-rectum et du poumon. En vingt-cinq ans, l’incidence du cancer a presque doublé chez l’homme et fortement augmenté chez la femme : + 84 %. «Ces augmentations sont liées notamment à l’essor démographique et au vieillissement de la population, mais 52 % des cas supplémentaires chez l’homme et 55 % chez la femme sont dus à l’augmentation du risque.»
Concernant la mortalité, on estime à 146 000 le nombre de personnes décédées d’un cancer en 2005 (en hausse de 13 % depuis 1980). «Cette augmentation est très inférieure à celle prévue par l’accroissement et le vieillissement de la population (37 %).» Le cancer du poumon reste le plus meurtrier (26 624 décès en 2005) et touche majoritairement les hommes (78 % des 31 000 cas en 2005). Toutefois, la mortalité par cancer du poumon diminue chez l’homme alors qu’elle augmente chez la femme entre 2000 et 2005 : + 4.2 % par an, une hausse directement liée à l’évolution du tabagisme.
Preuve. Dernier point de l’étude : comment analyser cette divergence entre mortalité et incidence ? Est-ce la preuve d’une nette amélioration des traitements ? En fait, cela s’explique surtout par une évolution croisée des cancers : les tumeurs les plus agressives (œsophage, estomac, voies aérodigestives supérieures) ont chuté ces dernières années chez l’homme en raison de la baisse de la consommation de l’alcool et du tabac. Parallèlement, les cancers de pronostic plus favorable, pouvant être diagnostiqués précocement, ont augmenté (sein, prostate). Il ne faut pas oublier que le cancer du sein représente la moitié des cas de cancers supplémentaires survenus depuis vingt-cinq ans chez la femme. Chez l’homme, 70 % des cas supplémentaires concernent la prostate. «Pour ces deux cancers, la modification des pratiques médicales et l’augmentation de l’activité de dépistage ont joué un rôle majeur dans le diagnostic croissant de ces maladies.»
Plus de cancers diagnostiqués, mais moins de morts
E.F.
QUOTIDIEN : samedi 23 février 2008
Une bonne et une mauvaise nouvelle. Il y a de plus en plus de cancers en France, mais on en meurt de moins en moins. Selon des données, publiées jeudi par l’Institut national de veille sanitaire, «l’évolution des cancers ces vingt-cinq dernières années en France est marquée par des divergences entre l’incidence et la mortalité… Alors que l’incidence [nombre de nouveaux cas par an] a considérablement augmenté, le risque de mortalité par cancer a diminué.»
Risque. En 2005, on estimeà 320 000 le nombre de nouveaux cas de cancers :180 000 chez les hommes et 140 000 chez les femmes. Chez l’homme, les trois cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Chez la femme, le cancer du sein, suivi du côlon-rectum et du poumon. En vingt-cinq ans, l’incidence du cancer a presque doublé chez l’homme et fortement augmenté chez la femme : + 84 %. «Ces augmentations sont liées notamment à l’essor démographique et au vieillissement de la population, mais 52 % des cas supplémentaires chez l’homme et 55 % chez la femme sont dus à l’augmentation du risque.»
Concernant la mortalité, on estime à 146 000 le nombre de personnes décédées d’un cancer en 2005 (en hausse de 13 % depuis 1980). «Cette augmentation est très inférieure à celle prévue par l’accroissement et le vieillissement de la population (37 %).» Le cancer du poumon reste le plus meurtrier (26 624 décès en 2005) et touche majoritairement les hommes (78 % des 31 000 cas en 2005). Toutefois, la mortalité par cancer du poumon diminue chez l’homme alors qu’elle augmente chez la femme entre 2000 et 2005 : + 4.2 % par an, une hausse directement liée à l’évolution du tabagisme.
Preuve. Dernier point de l’étude : comment analyser cette divergence entre mortalité et incidence ? Est-ce la preuve d’une nette amélioration des traitements ? En fait, cela s’explique surtout par une évolution croisée des cancers : les tumeurs les plus agressives (œsophage, estomac, voies aérodigestives supérieures) ont chuté ces dernières années chez l’homme en raison de la baisse de la consommation de l’alcool et du tabac. Parallèlement, les cancers de pronostic plus favorable, pouvant être diagnostiqués précocement, ont augmenté (sein, prostate). Il ne faut pas oublier que le cancer du sein représente la moitié des cas de cancers supplémentaires survenus depuis vingt-cinq ans chez la femme. Chez l’homme, 70 % des cas supplémentaires concernent la prostate. «Pour ces deux cancers, la modification des pratiques médicales et l’augmentation de l’activité de dépistage ont joué un rôle majeur dans le diagnostic croissant de ces maladies.»
Laboratoires et pharmaciens rencontrent la ministre sur le prix des médicaments
La vente de médicaments devant le comptoir a pour but de faire baisser les prix Photo: DR/Relaxnews Les acteurs de la chaîne pharmaceutique sont reçus ce vendredi par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. Au programme des discussions, le prix des médicaments non remboursables et leur poids dans le pouvoir d'achat des Français. Un entretien qui fait suite à une lettre adressée fin 2007 aux pharmaciens et laboratoires, les appelant à la "modération" des prix, dans une actualité chargée, marquée par la vente en libre service de médicaments en pharmacie.
D'après le ministère de la Santé, "cette rencontre sera l'occasion de faire le point et de reconnaître les efforts effectués par la plupart de ces acteurs : pour la première fois, les déremboursements n'ont pas conduit à une hausse généralisée des prix". Il précise toutefois que "certains médicaments ont malgré tout fortement augmenté".
Une des propositions du ministère de la Santé pour faire baisser les prix des médicaments est la vente en libre service dans les pharmacies de médicaments, qui est prévue au mois d'avril, selon une annonce faite par la ministre. Les achats à prix concurrentiel devraient faire baisser les prix. Les médicaments concernés seront des antalgiques, des médicaments ORL, des traitements dermatologiques ou de spécialités indiquées en gastro-entérologie.
Le prix des médicaments non remboursables est un enjeu fort, étant donné que l'automédication augmente en France. D'après les chiffres de IMS Health sur l'automédication en 2007, publiés par l'Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa), le recours à l'automédication a progressé de 4,4% en 2007. Le prix moyen par boîte de médicaments achetée en automédication est de 4,56 euros, ce qui est très stable.
La vente de médicaments devant le comptoir a pour but de faire baisser les prix Photo: DR/Relaxnews Les acteurs de la chaîne pharmaceutique sont reçus ce vendredi par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. Au programme des discussions, le prix des médicaments non remboursables et leur poids dans le pouvoir d'achat des Français. Un entretien qui fait suite à une lettre adressée fin 2007 aux pharmaciens et laboratoires, les appelant à la "modération" des prix, dans une actualité chargée, marquée par la vente en libre service de médicaments en pharmacie.
D'après le ministère de la Santé, "cette rencontre sera l'occasion de faire le point et de reconnaître les efforts effectués par la plupart de ces acteurs : pour la première fois, les déremboursements n'ont pas conduit à une hausse généralisée des prix". Il précise toutefois que "certains médicaments ont malgré tout fortement augmenté".
Une des propositions du ministère de la Santé pour faire baisser les prix des médicaments est la vente en libre service dans les pharmacies de médicaments, qui est prévue au mois d'avril, selon une annonce faite par la ministre. Les achats à prix concurrentiel devraient faire baisser les prix. Les médicaments concernés seront des antalgiques, des médicaments ORL, des traitements dermatologiques ou de spécialités indiquées en gastro-entérologie.
Le prix des médicaments non remboursables est un enjeu fort, étant donné que l'automédication augmente en France. D'après les chiffres de IMS Health sur l'automédication en 2007, publiés par l'Association française de l'industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa), le recours à l'automédication a progressé de 4,4% en 2007. Le prix moyen par boîte de médicaments achetée en automédication est de 4,56 euros, ce qui est très stable.
Baisse des infarctus depuis l'interdiction du tabac
NOUVELOBS.COM | 23.02.2008 | 20:27
L'étude remise au ministère de la Santé montre une chute "de l'ordre de 15%, du taux d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois".
L'interdiction de fumer dans les cafés et restaurants s'est accompagnée d'une "baisse brutale", de l'ordre de 15%, du taux d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois, selon une étude remise au ministère de la Santé et révélée samedi 23 février par Le Figaro.
Selon cette évaluation des bénéfices de l'interdiction de fumer, "l'interdiction de fumer dans le secteur CHRD (cafés-hôtels-restaurants-discothèques) montre une baisse brutale - de l'ordre de 15% - du taux d'infarctus du myocarde et du taux d'accidents vasculaires cérébraux, accompagnant la baisse de l'exposition dans le secteur CHRD qui restait très forte en décembre 2007".
"Important et rapide bénéfice"
"Cet important et rapide bénéfice pour la santé des Français est à confirmer dans les deux mois qui viennent et constitue un encouragement à appliquer strictement ce décret dans tous les secteurs", commente son auteur, le Pr Bertrand Dautzenberg, chargé en novembre 2006 d'effectuer une surveillance mensuelle des effets de la loi entrée en vigueur partiellement en février 2007 et étendue aux cafés-restaurants en janvier 2008.
"J'ai été surpris pas la rapidité des effets sur la santé, ce qui prouve que le tabagisme passif tue vite, et beaucoup", a déclaré à l'AFP le Pr Dautzenberg. (avec AFP)
NOUVELOBS.COM | 23.02.2008 | 20:27
L'étude remise au ministère de la Santé montre une chute "de l'ordre de 15%, du taux d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois".
L'interdiction de fumer dans les cafés et restaurants s'est accompagnée d'une "baisse brutale", de l'ordre de 15%, du taux d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois, selon une étude remise au ministère de la Santé et révélée samedi 23 février par Le Figaro.
Selon cette évaluation des bénéfices de l'interdiction de fumer, "l'interdiction de fumer dans le secteur CHRD (cafés-hôtels-restaurants-discothèques) montre une baisse brutale - de l'ordre de 15% - du taux d'infarctus du myocarde et du taux d'accidents vasculaires cérébraux, accompagnant la baisse de l'exposition dans le secteur CHRD qui restait très forte en décembre 2007".
"Important et rapide bénéfice"
"Cet important et rapide bénéfice pour la santé des Français est à confirmer dans les deux mois qui viennent et constitue un encouragement à appliquer strictement ce décret dans tous les secteurs", commente son auteur, le Pr Bertrand Dautzenberg, chargé en novembre 2006 d'effectuer une surveillance mensuelle des effets de la loi entrée en vigueur partiellement en février 2007 et étendue aux cafés-restaurants en janvier 2008.
"J'ai été surpris pas la rapidité des effets sur la santé, ce qui prouve que le tabagisme passif tue vite, et beaucoup", a déclaré à l'AFP le Pr Dautzenberg. (avec AFP)
IDE depuis le 31 mai 2012 !

oral et culture générale
bonjour j'aimerais savoir si les révisions de cultures générales sont les même que pour l'oral?
Merci d'vance
Merci d'vance
Minouchat, pour l'aptitude verbale, quand c'est possible je me fie à l'étymologie du mot. J'apprends ce que signifient les suffixes, préfixes, je regarde comment est formé le mot...
Par exemple: aphasie
phasis= parole
a privatif
trouble de la parole.
Enfin j'admets que ce n'est pas toujours possible mais je trouve que ça aide bien!!
Par exemple: aphasie



Enfin j'admets que ce n'est pas toujours possible mais je trouve que ça aide bien!!
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- Messages : 13
- Inscription : 02 mai 2007 23:02
- Localisation : Montpellier
merci pour vos reponse.
ororr c'est vrai que ca aide bien le problème c'est que meme phasis je ne sais pas ce que ca veut dire enfin ma peite méthode meme si elle sert pas a grand chose c'est de trouver les synonime du mot que je ne comprend pas: ainsi j'ai un peu plus de 30 most que j'ai cherché dans le dico en espérant que ca me servira pour le concour car je pense que ca doit etre a peut près les memes mots qui resortent non??
ororr c'est vrai que ca aide bien le problème c'est que meme phasis je ne sais pas ce que ca veut dire enfin ma peite méthode meme si elle sert pas a grand chose c'est de trouver les synonime du mot que je ne comprend pas: ainsi j'ai un peu plus de 30 most que j'ai cherché dans le dico en espérant que ca me servira pour le concour car je pense que ca doit etre a peut près les memes mots qui resortent non??
- aneso81
- Insatiable
- Messages : 624
- Inscription : 10 juil. 2007 14:10
- Localisation : Dans les nuages!!!xD
Cafés et restaurants sans tabac: premiers bénéfices sur la santé
AFP - Samedi 23 février, 16h22
PARIS (AFP) - En moins de deux mois, l'interdiction de fumer dans les cafés et restaurants français a déjà entraîné une baisse notable des infarctus et accidents vasculaires cérébraux, de l'ordre de 15%, surtout chez les moins de 65 ans, selon une étude remise au ministère de la Santé.
L'étude, dont l'AFP s'est procurée copie samedi, avait été commandée fin 2006 au Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, chargé de mesurer chaque mois les bénéfices de la loi sur la santé à partir des admissions dans les hôpitaux.
"J'ai été surpris pas la rapidité des effets sur la santé, ce qui prouve que le tabagisme passif tue vite, et beaucoup", a déclaré samedi à l'AFP le Pr Dautzenberg.
Selon son évaluation, "l'interdiction de fumer dans le secteur CHRD (cafés-hôtels-restaurants-discothèques) montre une baisse brutale - de l'ordre de 15% - du taux d'infarctus du myocarde et du taux d'accidents vasculaires cérébraux, accompagnant la baisse de l'exposition dans le secteur CHRD qui restait très forte en décembre 2007".
"Cet important et rapide bénéfice pour la santé des Français est à confirmer dans les deux mois qui viennent et constitue un encouragement à appliquer strictement ce décret dans tous les secteurs", relève-t-il dans son rapport.
L'interdiction générale de fumer dans les lieux publics, depuis le 1er février 2007, avait montré une "baisse très significative de l'exposition à la fumée dans les locaux concernés, mais pas d'effets sur la consommation de tabac et quasiment pas d'effets sur la santé".
En revanche, la prohibition des fumées en vigueur depuis le 2 janvier 2008 pour les cafés et restaurants, a entraîné des effets positifs quasi-immédiats.
"La fumée crée très rapidement une modification de la coagulation du sang, l'hémostase, or c'est elle, quand elle crée des caillots, qui bouche les vaisseaux", explique le Pr Dautzenberg.
"Retirer ce danger apporte un bénéfice immédiat, comme l'installation d'un radar entraîne une diminution des accidents de la route", insiste-t-il. "Les effets respiratoires et sur les cancers s'échelonneront dans le temps".
Selon les premières données de janvier 2008, les admissions à l'hôpital pour infarctus ont baissé par rapport au même mois de 2006 et 2007, "comme cela avait été montré en Italie et au Royaume-Uni", notament pour les moins de 65 ans.
En France, la baisse devrait se situer entre 11 et 19% et autour de 15% "en première approximation" en prenant en compte les 15 premiers jours de février.
Si une météo plus clémente qu'en 2007 peut aussi être à l'origine d'une baisse des infarctus, "cela ne peut expliquer une telle variation", a ajouté le pneumologue.
Le bénéfice est encore plus net pour les salariés du secteur de la restauration: la tendance à la baisse des accidents vasculaires cérébraux est sensiblement la même, mais on constate en outre une "diminution des symptômes respiratoires et oculaires des salariés du secteur" de "13% à 67% entre janvier 2007 et janvier 2008 selon les symptômes".
S'agissant des conséquences de la loi sur l'arrêt du tabac, l'étude ne les juge pas encore très significatifs.
Par ailleurs, les premières données disponibles sur janvier 2008 montrent également un effet de la loi "très spectaculaire" sur l'exposition aux particules fines (micro-poussières en suspension dans l'air), avec une "amélioration de l'ordre de 80%".
Ce premier bilan constitue une "information majeure pour les pays européens qui, comme l'Espagne, le Luxembourg ou la Belgique, maintiennent l'autorisation de fumer dans le secteur CHRD", conclut l'étude.
AFP - Samedi 23 février, 16h22
PARIS (AFP) - En moins de deux mois, l'interdiction de fumer dans les cafés et restaurants français a déjà entraîné une baisse notable des infarctus et accidents vasculaires cérébraux, de l'ordre de 15%, surtout chez les moins de 65 ans, selon une étude remise au ministère de la Santé.
L'étude, dont l'AFP s'est procurée copie samedi, avait été commandée fin 2006 au Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, chargé de mesurer chaque mois les bénéfices de la loi sur la santé à partir des admissions dans les hôpitaux.
"J'ai été surpris pas la rapidité des effets sur la santé, ce qui prouve que le tabagisme passif tue vite, et beaucoup", a déclaré samedi à l'AFP le Pr Dautzenberg.
Selon son évaluation, "l'interdiction de fumer dans le secteur CHRD (cafés-hôtels-restaurants-discothèques) montre une baisse brutale - de l'ordre de 15% - du taux d'infarctus du myocarde et du taux d'accidents vasculaires cérébraux, accompagnant la baisse de l'exposition dans le secteur CHRD qui restait très forte en décembre 2007".
"Cet important et rapide bénéfice pour la santé des Français est à confirmer dans les deux mois qui viennent et constitue un encouragement à appliquer strictement ce décret dans tous les secteurs", relève-t-il dans son rapport.
L'interdiction générale de fumer dans les lieux publics, depuis le 1er février 2007, avait montré une "baisse très significative de l'exposition à la fumée dans les locaux concernés, mais pas d'effets sur la consommation de tabac et quasiment pas d'effets sur la santé".
En revanche, la prohibition des fumées en vigueur depuis le 2 janvier 2008 pour les cafés et restaurants, a entraîné des effets positifs quasi-immédiats.
"La fumée crée très rapidement une modification de la coagulation du sang, l'hémostase, or c'est elle, quand elle crée des caillots, qui bouche les vaisseaux", explique le Pr Dautzenberg.
"Retirer ce danger apporte un bénéfice immédiat, comme l'installation d'un radar entraîne une diminution des accidents de la route", insiste-t-il. "Les effets respiratoires et sur les cancers s'échelonneront dans le temps".
Selon les premières données de janvier 2008, les admissions à l'hôpital pour infarctus ont baissé par rapport au même mois de 2006 et 2007, "comme cela avait été montré en Italie et au Royaume-Uni", notament pour les moins de 65 ans.
En France, la baisse devrait se situer entre 11 et 19% et autour de 15% "en première approximation" en prenant en compte les 15 premiers jours de février.
Si une météo plus clémente qu'en 2007 peut aussi être à l'origine d'une baisse des infarctus, "cela ne peut expliquer une telle variation", a ajouté le pneumologue.
Le bénéfice est encore plus net pour les salariés du secteur de la restauration: la tendance à la baisse des accidents vasculaires cérébraux est sensiblement la même, mais on constate en outre une "diminution des symptômes respiratoires et oculaires des salariés du secteur" de "13% à 67% entre janvier 2007 et janvier 2008 selon les symptômes".
S'agissant des conséquences de la loi sur l'arrêt du tabac, l'étude ne les juge pas encore très significatifs.
Par ailleurs, les premières données disponibles sur janvier 2008 montrent également un effet de la loi "très spectaculaire" sur l'exposition aux particules fines (micro-poussières en suspension dans l'air), avec une "amélioration de l'ordre de 80%".
Ce premier bilan constitue une "information majeure pour les pays européens qui, comme l'Espagne, le Luxembourg ou la Belgique, maintiennent l'autorisation de fumer dans le secteur CHRD", conclut l'étude.
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Les médecins généralistes inquiets de l'épuisement professionnel
AFP - Dimanche 24 février, 16h14
PARIS (AFP) - Les médecins généralistes, dont le gouvernement a promis de valoriser le rôle, expriment un malaise persistant face à des conditions de travail dégradées, qui conduit certains d'entre eux au "burn-out", l'épuisement professionnel.
Le récent suicide d'un généraliste du Pas-de-Calais, qui se reprochait un mauvais diagnostic sur un patient ensuite décédé, illustre tragiquement la pression à laquelle la profession est soumise.
"On note de plus en plus de cas de +burn-out+, et les taux de suicide sont deux fois plus élevés que dans le reste de la population", relève Thierry Le Brun, vice-président du syndicat MG-France.
Il constate aussi des "divorces plus fréquents" et, chez les femmes médecins, un taux de bébés prématurés "plus élevé que dans le reste de la population". Les raisons selon lui: "toujours plus de travail, mais sans aide des pouvoirs publics et sans reconnaissance".
Pour la socio-anthropologue Anne Vega, auteur d'une récente étude pour la Drees (ministère de la Santé), le "burn-out" chez les généralistes "est une réalité", mais marquée par "de profondes inégalités".
"Selon la +clientèle+ que l'on a, le lieu où l'on exerce, le capital dont on dispose pour s'installer, tout change", souligne-t-elle. Les cas d'épuisement professionnel touchent plutôt des médecins "ne triant pas leurs patients", exerçant dans des zones isolées ou des banlieues défavorisées.
Les rencontres organisées par le gouvernement dans le cadre des Etats généraux de l'organisation de la santé ont montré qu'on ne résoudra pas les problèmes de démographie médicale sans se pencher sur ces généralistes en difficulté.
En annonçant le financement de maisons de santé dans les zones sous-dotées en médecins, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a entendu l'aspiration des jeunes médecins à exercer en groupe pour préserver leur qualité de vie.
Elle a aussi promis de "renforcer une véritable filière de médecine générale", souvent perçue comme une "voie par défaut" pour les étudiants en médecine.
"Ceux qui choisissent d'être généralistes sont encore sifflés dans le grand amphi" à l'issue du concours où les futures médecins choisissent leur spécialité future, note Philippe Foucras, ancien généraliste, qui a dévissé sa plaque en 2005.
Son cas illustre une autre facette du blues de la profession.
"J'ai arrêté en 2005, après 10 ans à Roubaix où je m'étais installé par conviction, pour soigner des gens modestes", explique cet ancien adepte du dispositif de médecin référent, qui lui permettait de "prendre son temps" sans avoir à "multiplier les consultations pour avoir un revenu décent".
Adopté par 6.000 généralistes et un million de patients, ce système permettait une part de rémunération forfaitaire pour les médecins. Il a été supprimé en 2005, sous la pression de certains syndicats y voyant une atteinte au caractère libéral de la profession.
M. Foucras s'est reconverti dans la formation des médecins, dont les lacunes sont souvent relevées pour expliquer leurs difficultés.
Pour Anne Vega, les généralistes ne sont pas préparés aux réalités sociales qu'ils rencontrent, dans un contexte où la précarité se développe.
"La précarité sociale peut entraîner une fragilité psychologique à laquelle nous devons faire face", prévient Elisabeth Banide, généraliste, dans la revue médicale "Pratiques". Aujourd'hui, comme les travailleurs sociaux, les médecins sont devenus les "brancardiers de la République", souligne son dernier numéro.
AFP - Dimanche 24 février, 16h14
PARIS (AFP) - Les médecins généralistes, dont le gouvernement a promis de valoriser le rôle, expriment un malaise persistant face à des conditions de travail dégradées, qui conduit certains d'entre eux au "burn-out", l'épuisement professionnel.
Le récent suicide d'un généraliste du Pas-de-Calais, qui se reprochait un mauvais diagnostic sur un patient ensuite décédé, illustre tragiquement la pression à laquelle la profession est soumise.
"On note de plus en plus de cas de +burn-out+, et les taux de suicide sont deux fois plus élevés que dans le reste de la population", relève Thierry Le Brun, vice-président du syndicat MG-France.
Il constate aussi des "divorces plus fréquents" et, chez les femmes médecins, un taux de bébés prématurés "plus élevé que dans le reste de la population". Les raisons selon lui: "toujours plus de travail, mais sans aide des pouvoirs publics et sans reconnaissance".
Pour la socio-anthropologue Anne Vega, auteur d'une récente étude pour la Drees (ministère de la Santé), le "burn-out" chez les généralistes "est une réalité", mais marquée par "de profondes inégalités".
"Selon la +clientèle+ que l'on a, le lieu où l'on exerce, le capital dont on dispose pour s'installer, tout change", souligne-t-elle. Les cas d'épuisement professionnel touchent plutôt des médecins "ne triant pas leurs patients", exerçant dans des zones isolées ou des banlieues défavorisées.
Les rencontres organisées par le gouvernement dans le cadre des Etats généraux de l'organisation de la santé ont montré qu'on ne résoudra pas les problèmes de démographie médicale sans se pencher sur ces généralistes en difficulté.
En annonçant le financement de maisons de santé dans les zones sous-dotées en médecins, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a entendu l'aspiration des jeunes médecins à exercer en groupe pour préserver leur qualité de vie.
Elle a aussi promis de "renforcer une véritable filière de médecine générale", souvent perçue comme une "voie par défaut" pour les étudiants en médecine.
"Ceux qui choisissent d'être généralistes sont encore sifflés dans le grand amphi" à l'issue du concours où les futures médecins choisissent leur spécialité future, note Philippe Foucras, ancien généraliste, qui a dévissé sa plaque en 2005.
Son cas illustre une autre facette du blues de la profession.
"J'ai arrêté en 2005, après 10 ans à Roubaix où je m'étais installé par conviction, pour soigner des gens modestes", explique cet ancien adepte du dispositif de médecin référent, qui lui permettait de "prendre son temps" sans avoir à "multiplier les consultations pour avoir un revenu décent".
Adopté par 6.000 généralistes et un million de patients, ce système permettait une part de rémunération forfaitaire pour les médecins. Il a été supprimé en 2005, sous la pression de certains syndicats y voyant une atteinte au caractère libéral de la profession.
M. Foucras s'est reconverti dans la formation des médecins, dont les lacunes sont souvent relevées pour expliquer leurs difficultés.
Pour Anne Vega, les généralistes ne sont pas préparés aux réalités sociales qu'ils rencontrent, dans un contexte où la précarité se développe.
"La précarité sociale peut entraîner une fragilité psychologique à laquelle nous devons faire face", prévient Elisabeth Banide, généraliste, dans la revue médicale "Pratiques". Aujourd'hui, comme les travailleurs sociaux, les médecins sont devenus les "brancardiers de la République", souligne son dernier numéro.
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Etude des effets du LSD pourrait conduire à des traitements de la schizophrénie
AFP - Dimanche 24 février, 21h29
PARIS (AFP) - Des recherches sur les effets du LSD sur le cerveau pourraient conduire à l'amélioration des traitements pour la schizophrénie, selon une étude publiée dimanche en ligne dans le journal britannique Nature.
Une équipe de chercheurs, menée par Stuart Sealfon, de la Mount Sinai School of Medicine de New York, a constaté sur des souris que les modifications qu'entraînait le LSD sur les voies nerveuses, de même que les symptômes, étaient très similaires à ceux qu'entraîne la schizophrénie.
Comme les personnes qui ont absorbé du LSD, les malades de schizophrénie sont victimes d'hallucinations, entendant des voix et se persuadant que d'autres contrôlent leurs pensées.
De fait, le LSD (lysergic acid diethylamide), créé vers la fin des année 30 par un chimiste suisse pour traiter des troubles nerveux et respiratoires, influence les mêmes récepteurs de sérotonine que ceux qui sont modifiés chez les schizophrènes.
En outre, l'équipe de chercheurs a établi que le LSD, pour obtenir l'effet recherché, devait en même temps agir sur un récepteur régulant le glutamate. Ils ont montré que chez des souris activer ce récepteur abolit les effets hallucinogènes.
Selon eux, combattre la schizophrénie pourrait donc nécessiter un ensemble de médicaments régulant aussi bien les niveaux de sérotonine que ceux de glutamate, deux neurotransmetteurs agissant en interaction.
AFP - Dimanche 24 février, 21h29
PARIS (AFP) - Des recherches sur les effets du LSD sur le cerveau pourraient conduire à l'amélioration des traitements pour la schizophrénie, selon une étude publiée dimanche en ligne dans le journal britannique Nature.
Une équipe de chercheurs, menée par Stuart Sealfon, de la Mount Sinai School of Medicine de New York, a constaté sur des souris que les modifications qu'entraînait le LSD sur les voies nerveuses, de même que les symptômes, étaient très similaires à ceux qu'entraîne la schizophrénie.
Comme les personnes qui ont absorbé du LSD, les malades de schizophrénie sont victimes d'hallucinations, entendant des voix et se persuadant que d'autres contrôlent leurs pensées.
De fait, le LSD (lysergic acid diethylamide), créé vers la fin des année 30 par un chimiste suisse pour traiter des troubles nerveux et respiratoires, influence les mêmes récepteurs de sérotonine que ceux qui sont modifiés chez les schizophrènes.
En outre, l'équipe de chercheurs a établi que le LSD, pour obtenir l'effet recherché, devait en même temps agir sur un récepteur régulant le glutamate. Ils ont montré que chez des souris activer ce récepteur abolit les effets hallucinogènes.
Selon eux, combattre la schizophrénie pourrait donc nécessiter un ensemble de médicaments régulant aussi bien les niveaux de sérotonine que ceux de glutamate, deux neurotransmetteurs agissant en interaction.
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