arrêt des études pour X raisons

[domi]

hello!

Dans ma promo, nous étions 178 au départ et plus que 120 en 3ème année (redoublants inclus) avec 18 échecs au DE, bref, une hécatombe!

Personnellement, je n'ai jamais eu envie d'arrêter même si j'ai connu des coups de blues ou de stress face aux responsabilités inhérentes au métier.

J'ai fait des études universitaires auparavant et j'ai trouvé les études infirmières moins difficiles intellectuellement mais plus éprouvantes, tant nerveusement que physiquement: le rythme cours-stages (avec les matins-soirs-nuits), le stress des exams (théoriques + MSP + TFE) y sont pour beaucoup, ajoutée à cela la confrontation à la souffrance des corps et des esprits, à la mort, à la misère sociale, ça fait énormément à digérer!

Si en plus, certains formateurs et soignants sadiques s'y mettent et exercent des abus de pouvoir, le petit ESI a de quoi revoir ses belles et nobles ambitions de soins et d'humanisme à la baisse voire à se remettre lui-même en cause!

Franchement, même si la profession d'infirmière est enrichissante et variée, il faut avouer qu'elle est pénible et peu reconnue (cf revenus par rapport aux responsabilités demandées)

Domi

[floyjoy]

hello!

Dans ma promo, nous étions 178 au départ et plus que 120 en 3ème année (redoublants inclus) avec 18 échecs au DE, bref, une hécatombe!

Personnellement, je n'ai jamais eu envie d'arrêter même si j'ai connu des coups de blues ou de stress face aux responsabilités inhérentes au métier.

J'ai fait des études universitaires auparavant et j'ai trouvé les études infirmières moins difficiles intellectuellement mais plus éprouvantes, tant nerveusement que physiquement: le rythme cours-stages (avec les matins-soirs-nuits), le stress des exams (théoriques + MSP + TFE) y sont pour beaucoup, ajoutée à cela la confrontation à la souffrance des corps et des esprits, à la mort, à la misère sociale, ça fait énormément à digérer!

Si en plus, certains formateurs et soignants sadiques s'y mettent et exercent des abus de pouvoir, le petit ESI a de quoi revoir ses belles et nobles ambitions de soins et d'humanisme à la baisse voire à se remettre lui-même en cause!

Franchement, même si la profession d'infirmière est enrichissante et variée, il faut avouer qu'elle est pénible et peu reconnue (cf revenus par rapport aux responsabilités demandées)

Domi

+1

[Claire56]

Tant d'abandons, et à côté de ça, y en a qui rament pour avoir le concours, et qui n'auraient peut être jamais quitté la formation... c'est pour ça que je n'aimerais pas être à la place du jury! la vie est parfois injuste

[lakolkoze]

Tant d'abandons, et à côté de ça, y en a qui rament pour avoir le concours, et qui n'auraient peut être jamais quitté la formation... c'est pour ça que je n'aimerais pas être à la place du jury! la vie est parfois injuste

ou qui l'aurait peut être quitté... on ne connait pas l'avenir, et c'est pour ca qu'il ne faut juger le choix de personne

[tata laly]

plus j'avance dans la formation, plus je comprend ceux qui démissionnent
pourtant je ne suis qu'en 1ère année...
il faut être vraiment silide psychologiquement

il ya des stages géniaux et d'autres qui nous stressent et nous découragent
en fait ce n'est pas la pathologie en elle même que j'apprehende le plus en stage c'est le PERSONNEL SOIGNANT de l'agent au cadre...

[lunedargent]

il ya des stages géniaux et d'autres qui nous stressent et nous découragent
en fait ce n'est pas la pathologie en elle même que j'apprehende le plus en stage c'est le PERSONNEL SOIGNANT de l'agent au cadre

+1 moi c'est pareil, à cahque fois je susi super pressée d'aller en stage et plus ça approche et plus j'ai le ventre en boule de nerfs car je me demande sur quel type de personnel je vais tomber!

Mais par-contre je te rassure, moi aussi plusieurs fois, j'ai eu des envies d'abandon et me voilà en 3ème année...........ce que je peux te dire, c'est que :
la 1ère année tu découvres et tes illusions de la profession tombent d'u coup alors c'est un peu douloureux
la 2ème année, les modules sont condensés alors tu ramottes un peu...........mais c'est uen année qui par ailleurs j'ai adoré vachement logique, bref
la 3ème année (enfin pour ce que j'en connais), c'est un train qui s'arrête plus, tu as tout à faire, il faut s'organiser tout le temps et ta vie personnelle est un peu laissée de côté ...........masi en même temps tu fais des liens sur des choses tout le temps, l'évidence arrive........et c'est magique!

Alors courage car si pffffff y ades moments où t'as des envies de tout plaquer, l'impression que tu n'y arriveras aps, ou que tu t'es peut-être trompée de voie.................ce sont des doutes perpétuels mais normaux je dirais.

[tata laly]

merci pour tes conseils
en plus je connais le milieux médical car je suis aide-soigante..;
j'ai encore les souvenirs de quand j'étais élève as
et aussi les souvenir des élèves esi qui peuraient et déprimaient en stage quand je travaillais...
je servais même de psy et je me demandais souvent pourquoi "certains de mes collègues" agissaient ainsi...
au fait quand j'ai eu mon diplôme d'as, je me suis jurée que qque soit ce qui se passe à mon travail, je ne ferai jamais subir ça à un stagiaire et j'y suis arrivée...
parfois quand il y avais les stagiaires, j'anticipais et je disais de faire comme-ci ou comme ça avec tel ou tel soignant et de prendre sur soit...

maintenant je re-suis de l'autre côté et c la seule hantise que j'ai...
au fait pourquoi les soignants "certains soignants" sont t'ils comme-ça avec les stagiaires?
je sais aussi qu'en salle de repos quand les soignants sont entre eux, ils prènnent plaisir à rire des étudiants mais c parfois limite...
je me souviens que quand ça allait trop loin et que je disais que ce n pas bien, mes collègues disaient que j'agis comme-ça parceque je suis jeune diplômée...
voilà je n'ai pas eu le temps d'avoir de l'anciennité (juste 2ans)... mais assez pour savoir ce qui m'attend en stage... au moins je sais comment faire pour que ça passe... je prendrai sur moi et j'attendrai vivement la fin des 4semaines de calvaire...
mais quand à ma feuille de note, je refléchirai bien avant de donner à telle ou telle équipe car je sais comment ça fonctionne

[mikes]

c clair la note change en fonction des equipes sur un meme lieu de stage, mon ancien stage c'est mal passé, jreprend confiance g la derniere msp de premiere année dans 2semaines, jaime ce que je fais mais pas certaines equipes maintenant j'évite les personnes avec ki sa colle pas et je "harcele" pour avoir un bilan de mi-stage!

[straogus]

C'est pareil pour moi, cette année (1ère), je suis passé de stage décevant en stage décevant. Le dernier je le vis comme un véritable bizutage, je me fait casser à longueur de journée par des équipes peu bienveillantes, je travaille tout seul à longueur de journée sans aide ni encadrement etc...

Je me suis remis en cause pensant que le problème venait de moi, et j'ai fortement pensé arrêter la formation. Mais le fait d'en parler avec mes formateurs et mon entourage m'a permis de comprendre certaines choses, m'as requinqué et remis dans les rails.

Aujourd'hui je suis plus que tout convaincu que je suis fait pour ce métier, il me reste 2 semaines de stage à passer (ça va être long mais on fait avec) et ensuite j'espère que cela ne restera qu'un mauvais souvenir...vivement la 2ème année !

plus j'avance dans la formation, plus je comprend ceux qui démissionnent
pourtant je ne suis qu'en 1ère année...
il faut être vraiment silide psychologiquement

il ya des stages géniaux et d'autres qui nous stressent et nous découragent
en fait ce n'est pas la pathologie en elle même que j'apprehende le plus en stage c'est le PERSONNEL SOIGNANT de l'agent au cadre...

[mikes]

c clair pareil que moi courage pour la fin de stage.

[missty78]

moi aussi avant de rentrer à l'ifsi je me disais "mais comment les gens font pour demissioner, ils ont pris la place de quelqu'un de vraiment motivée ...etc" sauf que là je retourne ma veste !!
je suis en debut de 2eme année et je suis epuisée !!

en ce moment je suis en stage en chir ORL c'est super interessant mais deja au bout de 4jours je tiens plus debout !

en fait les études sont très très denses et stressantes sans compter qu'on doit à chaque stage repartir de zero (adaptation au service + au personnel, prendre ses marques ...) c'est vraiment long et fastidieux !!

alors en ce moment coup de deprime "je ferais mieux d'arreter et de rester AS je serais tranquille ..." mais en y reflechissant je le regretterais certainement par la suite donc je m'accroche meme si physiquement et psychologiquement je suis cassé (sachant que j'attend un heureux evenement je me demande ce que ça va donner après !!)

on s'accroche, y'a rien d'autre à faire je pense

[dan65]

bien sur qu'il faut t'accrocher, missty, il y a des quantités d'études qui ont été faites sur le burn out du début de 2e année, où la somme d'infos recueillies paraît enooooorme et le cerveau bien trop petit donc désir de tout arrêter que j'ai connu moi aussi. Tu verras, j'espère, que la fin de 2e apporte quelques réponses positives et permet surtout de faire des liens. Quant à la 3e, le p'tit cerveau arrive en général à tout mettre dans l'ordre et là, . Pour straogus, no soucy, j'ai fait ma 1ère année à 38 ans et les brimades par ide de 25 ans...euh, c'est pas génial Profite de ta fin de 1ère et du début de 2e pour commencer à acquérir un peu de technicité, on me fera pas croire qu'il n'y a pas des ide bienveillant(e)s quelque part en France A tata laly, j'ai croisé des collègues AS qui ont pensé à arrêter parce que trop de notions et études trop loin, même pas contrebalancées par connaissance des services. On s'est soutenu entre "vieux", on a un peu + bossé et on s'en est sorti (du coup, ide depuis 5 ans et certains anciens as font déjà fonction de cadre ). Courage à toutes et tous

[dan65]

merci pour tes conseils
en plus je connais le milieux médical car je suis aide-soigante..;
j'ai encore les souvenirs de quand j'étais élève as
et aussi les souvenir des élèves esi qui peuraient et déprimaient en stage quand je travaillais...
je servais même de psy et je me demandais souvent pourquoi "certains de mes collègues" agissaient ainsi...
au fait quand j'ai eu mon diplôme d'as, je me suis jurée que qque soit ce qui se passe à mon travail, je ne ferai jamais subir ça à un stagiaire et j'y suis arrivée...
parfois quand il y avais les stagiaires, j'anticipais et je disais de faire comme-ci ou comme ça avec tel ou tel soignant et de prendre sur soit...

maintenant je re-suis de l'autre côté et c la seule hantise que j'ai...
au fait pourquoi les soignants "certains soignants" sont t'ils comme-ça avec les stagiaires?
je sais aussi qu'en salle de repos quand les soignants sont entre eux, ils prènnent plaisir à rire des étudiants mais c parfois limite...
je me souviens que quand ça allait trop loin et que je disais que ce n pas bien, mes collègues disaient que j'agis comme-ça parceque je suis jeune diplômée...
voilà je n'ai pas eu le temps d'avoir de l'anciennité (juste 2ans)... mais assez pour savoir ce qui m'attend en stage... au moins je sais comment faire pour que ça passe... je prendrai sur moi et j'attendrai vivement la fin des 4semaines de calvaire...
mais quand à ma feuille de note, je refléchirai bien avant de donner à telle ou telle équipe car je sais comment ça fonctionne

pfff, tu nous demandes une explication sur la connerie humaine, là. A part la zen attitude...

[missty78]

merci dan65 c'est sur qu'il faut pas baisser les bras, meme si des fois on en peut plus !!

jusqu'a maintenant j'ai eu la chance de ne pas tomber sur des IDE malveillantes ou aigries ... pourvu que ça dure

[audnat]

Bonjour je voudrais savoir si certains d'entre vous avait arrêter leur études soit pour être as soit pour faire tout autre chose et qui ne le regrette pas, est ce que l'envie de reprendre vous a ou vous titille parfois? Merci pour vos témoignages.