La politique v.1
Modérateur : Modérateurs
seulement augusta, ingénieur c'est un peu comme infirmier. Voilà à quelques mois de l'école et je peux administrer des injections de médicaments (déngéreux si mal suivis). Car ce sont des compétences qui s'accumulentaugusta a écrit :Bon on tourne en rond, mais actuellement les étudiants de l'université ont une excellente culture générale mais qui ne les aide pas à avoir un travail. Il n'est pas rare de rencontrer des bacs+++ chez carrefour à la caisse (cf cette jeune fille qui vient de publier un livre sur le monde des caissières!!)....il faut un partenariat entreprise- université, comme ça se passe en BTS ou en école d'ingénieur effectivement....et je ne pense pas que le stagiaire de telle ou telle bonne école d'ingénieur passe son tps à faire des photocopies.....car qui dit paternariat, dit contrat entre les 2. Non?
Moi ce que je tente de dire depuis tout à l'heure est le fait qu'un diplômé ne trouve pas de travail n'a rien à voir avec la qualité de son éducation mais plutôt avec les lois de marché. S'il n'y a pas de postes il n'y a pas de postes. Je ne sais pas comment le dire autrement.
Pour les stagiaires hors métier spécifique (infirmier, informaticien, ingéneneiur), non, je suis navrée mais chaque marché et genre de société est unique et on ne peut pas faire grande chose pour mieux préparer les étudiants pour celà.
Enfin, j'espère que tu parles d'ingénieur du type mécanique, électrique ainsi de suite. Si tu parles d'ingénieur en tant que le diplôme ingéneiur... non cela ne prépare pas pour autant à un boulot et ne donne point les myens à être de suite efficace dans un travail.
Enfin, comme tu as dit on tourne en rond. Je voulais juste redire le point sur les lois du marché. Ensuite je lache l'affaire (je pense

ça, bien malin est celui qui pourrait le dire.Groucho a écrit :Et en quoi privatiser changera ça ?augusta a écrit :La formation universitaire n'est pas professionnalisante.....malheureusement pour tous nos étudiants
Un système mixte avec des partenariats privés?
Il est clair que notre système universitaire est à revoir, notamment ne ce qui concerne le mode d'enseignement.
A l'heure actuelle, on ne peut pas décemment proposer à des étudiants de rester "fermés" durant 3,4 ou 5ans dans une faculté, et de se prétendre formés à l'entreprise en sortant avec leur master ou DESS.
Ouvrir la fac sur l'entreprise est la voie de l'avenir.
Les systèmes britanniques ou allemands ou nordiques, sont très bons à ce niveau.
Les grandes entreprises ont besoin de personnels "opérationnels" pour faire face à la concurrence.
De plus, une entreprise qui a un partenariat avec une université, dispose de candidats qu'elle a formé, qu'elle connait. C'est une garantie d'embauche (sinon d'avoir une experience de l'entreprise et donc d'être plus facilement recruté).
Les DUT ou BTS sont plus acceptés par le monde du travail que les diplômés de facultés.
Par exemple, notre système à nous, IDE, est très formateur. Dès qu'on a notre diplôme, on est apte à exercer rapidement (la compétence réelle vient ensuite avec l'experience).
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Tout à fait. Ma sœur est étudiante à l'École Centrale de Lyon (donc une grande école d'ingénieur), et bien sûr elle apprend tout un tas de choses diverses et variées. Mais c'est pas pour autant qu'à la fin de son cursus elle sera prête à tout. Elle devra apprendre encore dans son entreprise et quand elle débarquera dans son nouveau job elle ne sera pas opérationnelle tout de suite. Vu que chaque entreprise est différente, au final tu as beau avoir fait la meilleure école il te faut quand même un temps d'adaptation.merryfunk a écrit :Enfin, j'espère que tu parles d'ingénieur du type mécanique, électrique ainsi de suite. Si tu parles d'ingénieur en tant que le diplôme ingéneiur... non cela ne prépare pas pour autant à un boulot et ne donne point les myens à être de suite efficace dans un travail.
...j'ai lu ce qui s'est dit autour des universités...perso, je trouve que ce système tient de la démagogie et du foutage de gueule ; tout le monde peut rentrer en fac (pour y apprendre quoi, d'ailleurs ?), la moitié en sort avant la fin du cursus et le reste galère pour trouver un job...
Je suis toujours bluffé quand je vois des étudiants faire grève pour défendre le libre accès à un tel bordel ; ils sont masos ou quoi ?
Je suis toujours bluffé quand je vois des étudiants faire grève pour défendre le libre accès à un tel bordel ; ils sont masos ou quoi ?
Je ne crois pas qu'il faille être aussi affirmative.merryfunk a écrit : Moi ce que je tente de dire depuis tout à l'heure est le fait qu'un diplômé ne trouve pas de travail n'a rien à voir avec la qualité de son éducation mais plutôt avec les lois de marché. S'il n'y a pas de postes il n'y a pas de postes. Je ne sais pas comment le dire autrement.
Tout dépend du diplôme.
C'est aussi sans compter la Loi de "l'offre et de la demande".
Pour un poste offert : il y a beaucoup de postulants.
Selon vous, lequel sera pris : Celui qui est resté 5 ans en fac et qui est titulaire d'un DESS mais qui ne connait rien au milieu du travail, ou celui qui a un BTS/DUT mais qui a une expérience dans le milieu concerné?
Je penche pour le second.
+1Groucho a écrit :Elle devra apprendre encore dans son entreprise et quand elle débarquera dans son nouveau job elle ne sera pas opérationnelle tout de suite. Vu que chaque entreprise est différente, au final tu as beau avoir fait la meilleure école il te faut quand même un temps d'adaptation.
Je crois savoir que les futurs ingénieurs font bcp de stages.
Certes, il doivent s'adapter à leur entreprise, mais ils connaissent le milieu de l'entreprise en général.
Le manque de selection à l'entrée dévalorise notre université. Nous sommes classés dans les derniers mondiaux (pour les pays industrialisés).Dino a écrit :tout le monde peut rentrer en fac (pour y apprendre quoi, d'ailleurs ?), la moitié en sort avant la fin du cursus et le reste galère pour trouver un job...
Comme vous le dites, même le dernier des crétins va en fac pour s'occuper en attendant le dégel...la plupart ne se donnent même pas la peine de venir en cours.
Je fais exception des facs de médecine, pharmacie et certaines universités scientifiques (Biologie, STAPS) qui ont introduit une sélection.
Ce qui fait que les autres universités trainent cette réputation de "glandouille" qui les desservent fortement (psycho, histoire/Géo, sciences humaines....)
Quand on dit "Oxford", "Yale"...tout le monde sait que ce sont des universités.
Quand on dit "Lille" ou "Aix-Marseille"...bof-bof


Là où le système est (aussi) mal conçu, c'est que l'on enferme les étudiants dans une discipline, sans passerelles et sans possibilité d'enrichir leur savoir autour de cette discipline.
C'est bien "histoire/géo" mais on fait quoi avec cela, mis à part professeur? Pourquoi ne pas avoir en plus la possibilité de faire au choix :
- Des statistiques
- De l'économie
- De la politique
- Des sciences de l'environnement... et bien d'autres formations complémentaires.
Avec des stages qui leur donnerait une connaissance "pointue" dans un domaine précis, avec la chance d'être compétents dans ce domaine.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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C'est vrai qu'une part non négligeable d'étudiants en fac sont là sans vraiment avoir de projet et parfois certains souhaitent juste avoir les bourses.Jo a écrit :Comme vous le dites, même le dernier des crétins va en fac pour s'occuper en attendant le dégel...la plupart ne se donnent même pas la peine de venir en cours.
D'ailleurs les profs le savent, parfois même (je l'ai vu de mes yeux c'est pour ça que je le dis) ils proposent aux étudiants qui ne viennent que pour la bourse de ne pas venir du tout même pour les cours obligatoires, et le prof se charge de ne pas comptabiliser les absences afin que la personne touche ses bourses sans pour autant embêter ceux qui veulent travailler.
Je ne critique toutefois pas ces profs, après tout ils ne cherchent qu'à offrir de meilleures conditions à ceux qui sont là pour bosser en leur évitant d'être dérangés par des gens qui bavarderaient ou qui se ficheraient du cours.
a lalalalala je ne pouvais pas m'empêcher !!!
bon désolée, je reposte pour le n-ième fois
Je parie que celui qui a un DESS qui n'a rien connu du milieu du travail sera mon choix.
Il sera peut-être moins cher
Il impressionera pour avoir persisté avec les 5 ans
Les ressources humaines et les relations publiques aiment vanter le niveau d'études moyen de la société, donc fastoche de le faire passer par l'étape RH
Notre entretien serait peut être plus intéressant niveau échange. Faut que je puisse trouver la personne enrichissante
J'ai embauché plein de gens dans ma vie.
L'expérience, je m'en méfie. Ce qui est écrit sur un cv ne veut rien dire parfois et il y a tout à apprendre.
Moi même je devais tout réapprendre chaque fois que j'ai changé de société.
Je cherchais par mon nez, et j ai toujours eu raison
S'il faut passer trois mois de plus pour rendre la personne opérationnelle mais qu'à la fin cette personne est bonne... ON Y VA !

bon désolée, je reposte pour le n-ième fois
C'est ce dont je parlaisJo a écrit : C'est aussi sans compter la Loi de "l'offre et de la demande".
Cela dépend bien sur de qui ces personnes sont.Jo a écrit : Pour un poste offert : il y a beaucoup de postulants.
Selon vous, lequel sera pris : Celui qui est resté 5 ans en fac et qui est titulaire d'un DESS mais qui ne connait rien au milieu du travail, ou celui qui a un BTS/DUT mais qui a une expérience dans le milieu concerné?
Je penche pour le second.
Je parie que celui qui a un DESS qui n'a rien connu du milieu du travail sera mon choix.
Il sera peut-être moins cher
Il impressionera pour avoir persisté avec les 5 ans
Les ressources humaines et les relations publiques aiment vanter le niveau d'études moyen de la société, donc fastoche de le faire passer par l'étape RH
Notre entretien serait peut être plus intéressant niveau échange. Faut que je puisse trouver la personne enrichissante
J'ai embauché plein de gens dans ma vie.
L'expérience, je m'en méfie. Ce qui est écrit sur un cv ne veut rien dire parfois et il y a tout à apprendre.
Moi même je devais tout réapprendre chaque fois que j'ai changé de société.
Je cherchais par mon nez, et j ai toujours eu raison
S'il faut passer trois mois de plus pour rendre la personne opérationnelle mais qu'à la fin cette personne est bonne... ON Y VA !
C'est encore pire que ce que je pensais...Groucho a écrit : D'ailleurs les profs le savent, parfois même (je l'ai vu de mes yeux c'est pour ça que je le dis) ils proposent aux étudiants qui ne viennent que pour la bourse de ne pas venir du tout même pour les cours obligatoires, et le prof se charge de ne pas comptabiliser les absences afin que la personne touche ses bourses sans pour autant embêter ceux qui veulent travailler.

Ceci dit, pour rebondir sur les propos de Jo, il ne faut pas mélanger toutes les facs ; médecine et histoire de l'art, ce n'est pas pareil. D'accord, mais le cas de médecine est l'exemple type de la démagogie ; la sélection n'a pas lieu à l'entrée, bien sûr, mais elle se situe en fin de première année. Résultats des courses ; ambiance dégueulasse garantie et des milliers d'étudiants qui perdent une année. Youpi...
On va continuer comme ça longtemps ?

je crois qu on a tt simplement les universités que l on paye
a savoir qu en france on depense une misere par an et par etudiant par rapport aux autres pays developpé.....
http://www.debat2007.fr/index.php?id=75
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euh, non. un seul stage de trois mois en fin de cursusJo a écrit : [Je crois savoir que les futurs ingénieurs font bcp de stages.
Certes, il doivent s'adapter à leur entreprise, mais ils connaissent le milieu de l'entreprise en général.
enfin c'était comme ça il y a 10 ans (


par contre ils ont un labo financé par des partenaires industriels où ils peuvent "pratiquer" le boulot en condition "presque" réelles

Tout est là...merryfunk a écrit :
Cela dépend bien sur de qui ces personnes sont.

D'autant que la plupart sont vraiment brillants....autant sauver les meubles pour que la fac ne devienne pas une cour de récréGroucho a écrit :Je ne critique toutefois pas ces profs, après tout ils ne cherchent qu'à offrir de meilleures conditions à ceux qui sont là pour bosser en leur évitant d'être dérangés par des gens qui bavarderaient ou qui se ficheraient du cours.

Les réformes deviennent urgentes.Dino a écrit :On va continuer comme ça longtemps ?
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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C'est intéressant en effet.abel6876 a écrit :je crois qu on a tt simplement les universités que l on paye
a savoir qu en france on depense une misere par an et par etudiant par rapport aux autres pays developpé.....
http://www.debat2007.fr/index.php?id=75