Actualités 2009

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fatiha25
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Message par fatiha25 »

merci aneso 81 et bon courage à tous !!!
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Des bonbons contenant du lait frelaté chinois découverts en

Message par fatiha25 »

Des bonbons contenant du lait frelaté chinois découverts en France


Des bonbons White Rabbit et des biscuits Koala en provenance de Chine, à base de lait frelaté contenant trop de mélamine, ont été découverts en France, a indiqué, vendredi 10 octobre, le ministère de l'agriculture qui recommande de ne pas les consommer. Cependant, pour les produits éventuellement consommés, "la veille sanitaire n'a pas mis en évidence de trouble particulier à ce jour", précise le communiqué.

Les premiers résultats des analyses réalisées en France ont mis en évidence une teneur en mélamine supérieure au seuil d'alerte fixé par la commission européenne (2,5 mg/kg) dans des bonbons de la marque White Rabbit et des biscuits de la marque Koala", selon le communiqué.


Les pouvoirs publics ont demandé que ces produits "soient définitivement retirés du marché", indique le ministère, en recommandant "aux personnes qui en détiendraient de ne pas les consommer et de les rapporter aux points de vente et de les détruire". Cette recommandation vaut également pour les produits achetés sur Internet.

Le confiseur Bright Food Co (Guangshengyuan en chinois), qui commercialise notamment la marque White Rabbit, avait annoncé le 26 septembre la suspension en Chine des ventes de ses produits. Le bonbon avait été retiré des rayons ou fait l'objet d'un avertissement dans plusieurs pays. Selon l'agence Chine nouvelle, les bonbons White Rabbit sont exportés dans une vingtaine de pays, surtout en Asie du Sud-Est.
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La bataille antigrippe commence

Message par fatiha25 »

La bataille antigrippe commence

Depuis aujourd'hui, le vaccin contre la grippe de l'hiver 2008-2009 est disponible dans l'ensemble des pharmacies françaises. La date est un peu plus tardive que d'habitude, la fabrication du vaccin ayant été compliquée du fait des mutations observées chez les virus qui vont bientôt commencer à circuler en France et en Europe. Pour sa part, la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) a fait savoir qu'elle allait intensifier cette année les incitations à la vaccination des personnes âgées et de celles qui souffrent de certaines affections qu'une infection par ces virus pourrait compliquer.

Les statistiques officielles de la Cnam nous apprennent que durant l'hiver 2008-2009, un peu plus de 5 millions de personnes se sont fait vacciner, soit 400 000 de plus que l'hiver précédent. Un résultat insuffisant puisqu'en France 9 millions de personnes sont concernées.

Une nouvelle fois, donc, le retour de l'automne et des feuilles mortes coïncidera avec le retour des campagnes officielles d'incitation à la protection avec un slogan aussi simple qu'explicite : "La grippe, c'est mieux quand on l'évite." On estime en moyenne à 2,5 millions le nombre de personnes qui, chaque année en France, sont victimes d'une infection grippale. Si ses symptômes sont désagréables, cette infection est généralement bénigne. Il en va différemment chez les personnes dont le système immunitaire répond moins bien à l'action des virus. C'est la raison pour laquelle la Cnam propose chaque année une prise en charge à 100 % du vaccin aux personnes âgées de 65 ans et plus et à celles souffrant de certaines affections chroniques, et ce quel que soit leur âge. Il s'agit notamment des deux formes de diabète, des accidents vasculaires cérébraux dits "invalidants", d'une série d'affections rénales, neurologiques, cardiaques et de l'insuffisance respiratoire chronique grave. Les personnes souffrant d'asthme sont également concernées.

LES RÉACTIONS SÉVÈRES SONT RARES

Les responsables sanitaires comme ceux de l'Assurance-maladie estiment que certaines épidémies grippales peuvent causer une inactivité temporaire pour des millions de personnes. A l'inverse, on sait que les réactions sévères causées par le vaccin sont excessivement rares. En pratique elles ne sont observées que chez des personnes qui sont allergiques aux protéines de l'œuf ou à la néomycine, produits utilisés pour la préparation des vaccins.

La machinerie est lourde. Ainsi, en pratique, les services de la Cnam adressent-ils un courrier personnalisé à chacun des 9 millions d'assurés concernés pour les inciter à bénéficier du vaccin gratuit. Cette proposition sera valable jusqu'au 31 janvier 2009.

Nouveauté de la campagne 2008-2009 : la simplification de la démarche pour les assurés et un rôle renforcé pour les infirmières. Les assurés qui ont bénéficié de la prise en charge du vaccin l'hiver dernier reçoivent cette année un bon pour un vaccin gratuit, en échange duquel ils pourront retirer directement le vaccin chez leur pharmacien et ce sans ordonnance médicale. Ils pourront ensuite se faire vacciner par une infirmière, sans avoir à consulter leur médecin.

La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a aussitôt tenu à mettre les points sur les i. "Premier syndicat médical français, nous souhaitons faire une mise au point sur les nouvelles conditions de délivrance du vaccin antigrippal qui entrent en vigueur le 10 octobre, ont indiqué fin septembre les responsables de la CSMF. Cette démarche vise à simplifier la tâche des médecins généralistes. Il ne s'agit en rien d'une délégation de tâche, l'infirmière ne réalisant aucune prescription et n'assurant l'acte d'injection que dans le cadre du renouvellement de la vaccination." La CSMF souligne d'autre part que le patient "n'a aucune obligation de se faire vacciner par une infirmière et qu'il conserve le libre choix de se faire vacciner par son médecin traitant au cours d'une consultation habituelle". En d'autres termes il ne faut pas voir dans ces nouvelles dispositions la volonté de maîtriser les coûts de cette entreprise. Et ce d'autant, toujours selon la CSMF, que "la majorité des médecins traitants effectuent déjà cette vaccination au cours d'une autre consultation, et ce sans prendre aucun supplément d'honoraire".
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Elodienight13
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Message par Elodienight13 »

Salut ! Ces articles sont très bien merci bcp :D ! Juste pour infos, vous les trouvez où ? Parce que moi je vais sur gouv.fr mais ils sont souvent trop complexes et trop longs :? ...

Merci d'avance :clin:
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fatiha25
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Message par fatiha25 »

salut elodie night

donc moi je pioche sur différents magazines: le Monde, Nouvel Obs, la gazette santé, ya aussi le site du gouvernement "ministre de la santé des jeunesse et des sports" mais un peu compliqué

il ya aussi "yahoo actualité" , j'ai pas trop eu le temps aujourdhui ni hier de lire l'actu... si ya qqun peut nous mettre qqes articles ..

bon courage élodie et à tous aussi et à .......... moi
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Elodienight13
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Re: Actualités 2009

Message par Elodienight13 »

Ah d'accord ben merci pour ces sources, je vais essayer de faire des recherches comme cela moi aussi :D !!
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virginieeva
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Re: Actualités 2009

Message par virginieeva »

Bonjour,
je me joins à votre groupe pour regrouper nos info. C'est une super initiative!!! :clap:
Voilà ce que j'ai trouvé ce matin:

ACTUALITES
AVENIR DES PETITS HOPITAUX

Le 14 Octobre 2008 - (APM International) : L'Association des petites villes de France (APVF) s'est inquiétée de la place des élus et de l'avenir des petits établissements de santé dans la nouvelle organisation des hôpitaux prévue par le projet de loi Bachelot.

L'association a présenté lors d'une conférence de presse son troisième livre blanc sur les hôpitaux, quelques semaines avant l'examen du projet de loi hôpital, patients, santé et territoires par le Parlement.

"Nous ne contestons pas le principe de mise en place de communautés hospitalières de territoire [CHT] prévue dans le projet de loi mais cela ne doit pas dissimuler une politique visant, par la fermeture de services, à accélérer la fermeture de petits hôpitaux", a déclaré lors de la conférence de presse le président de l'association, Martin Malvy.

Craignant une "absorption" des petits établissements, l'association s'inquiète de la définition des espaces qui sera retenue pour la création de ces communautés hospitalières. Elle demande que les CHT soient "évaluées, sécurisées financièrement et transparentes quant à leur fonctionnement".

Elle déplore aussi que le projet de loi HPST "écarte les élus de l'organisation des soins et notamment des hôpitaux".

"En voulant remplacer les conseils d'administration des hôpitaux par des conseils de surveillance et en supprimant la présidence par le maire, on écarte les élus de l'hôpital", déplore Martin Malvy qui dénonce "un coup porté à la démocratie".

Dans son livre blanc, l'APVF demande que les élus locaux soient associés aux décisions pour l'avenir des infrastructures sanitaires et souhaite "une présence forte" des élus au sein des futures agences régionales de santé (ARS). "Il faudrait que les agences soient co-présidées par le préfet et par le président de la région", estime Martin Malvy.

L'association plaide aussi pour la création d'un Conseil régional de santé publique qui serait consulté avant chaque restructuration sanitaire.

LUTTER CONTRE LES IDEES RECUES

Dans leur livre blanc, les petites villes de France s'attaquent aux "idées reçues véhiculées dans les médias" sur les petits hôpitaux: ils coûteraient cher et auraient une mauvaise qualité des soins.

"Au niveau économique, les études montrent que l'hôpital idéal comprend entre 200 et 650 lits", a déclaré Martin Malvy indiquant que les établissements situés en dehors de cet intervalle n'étaient pas rentables économiquement.

Il a souligné que les CHU représentaient actuellement plus d'un tiers des dépenses de santé, contre 5% pour les 500 plus petits hôpitaux.

"Si les petits hôpitaux n'ont pas les moyens techniques de faire des actes lourds, les grands établissements utilisent parfois des moyens disproportionnés pour traiter des pathologies simples. Il faut donc revoir la coordination et la complémentarité entre les petits et les grands établissements", estime l'association dans son livre blanc.

Elle affirme aussi "qu'aucune donnée ne permet d'affirmer que les petits hôpitaux dispensent des soins de moins bonne qualité que les gros". "Le taux d'infections nosocomiales est plutôt meilleur que dans les CHU et le taux de fuite des patients vers des établissements de plus grandes tailles n'est pas un critère objectif", a lancé Martin Malvy.

Dans leur livre blanc, les élus défendent un modèle selon lequel les hôpitaux de petites tailles seraient chargés des soins de premier recours et les plus gros seraient spécialisés pour les pathologies les plus lourdes.

Ils demandent un "financement adapté" aux petites structures qui ne doivent pas être soumises aux contraintes de rentabilité et réclament une tarification à l'activité (T2A) qui tienne compte du critère de la proximité.



MAINTENIR LES PETITS HOPITAUX POUR ATTIRER LES MEDECINS
L'association estime dans son livre blanc que le maintien des services actifs (MCO) des petits hôpitaux permettra de limiter les problèmes de démographie médicale.

"C'est déjà difficile de convaincre un jeune professionnel de santé de s'installer en zone rurale, ça l'est encore plus si l'hôpital local ne dispose plus de services actifs mais uniquement d'un service de soins de suite", a assuré Martin Malvy.

L'association demande l'élaboration d'un "plan national d'incitation" à l'installation du personnel médical dans les zones sous-dotées. Les internes pourraient par exemple réaliser des stages dans les petits établissements santé et les instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) travailler plus étroitement avec ce type d'établissement.

Pour garantir la pérennité des petits hôpitaux, l'association demande aussi le développement des activités de santé publique, de la télémédecine et des alternatives à l'hospitalisation.

L'APVF, qui fédère les petites villes de 3.000 à 20.000 habitants et compte près de 1.000 adhérents, plaide également pour une "modification des comportements institutionnels" avec une meilleure transparence des décisions administratives, davantage de solidarité entre les établissements et de coopération avec la médecine de ville.




ACTUALITES
RAPPORT DE L’IGAS SUR LE LMD INFIRMIER : LE MEPRIS ?
Le 14 Octobre 2008 - (Infirmiers.com) : L’inscription dans le cursus LMD (Licence-Master-Doctorat) des études infirmières est une revendication largement partagée non seulement dans la profession infirmière, mais aussi par les masseurs-kinésithérapeutes et les sages-femmes. Cette demande s’appuie sur les accords dits de Bologne (2002) qui visent à harmoniser les formations universitaires dans l’ensemble de l’Union européenne.

Dans une lettre de mission datée de septembre 2007, les ministres de la santé, de l’enseignement supérieur et du budget et le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique chargeaient l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) d’en examiner la pertinence, les modalités éventuelles et les conséquences si cette réforme était appliquée à ces professions ainsi qu’à un certain nombre de professions paramédicales. Le texte soulignait que les enjeux portaient notamment sur l’attractivité de ces professions (en particulier infirmières), sur la nécessité de maintenir un enseignement plus orienté sur la pratique que sur la théorie, sur la compatibilité de celui-ci avec les exigences universitaires et sur son coût.

Avec plusieurs mois de retard, la mission IGAS a rendu sa copie mi-septembre. Dès sa publication, début octobre, elle a suscité des réactions hostiles de la part de certaines organisations infirmières (Fédération nationale des infirmiers, Syndicat National des Infirmier(e)s Conseiller(e)s de Santé, Syndicat national des professionnels infirmiers) et de la fédération des masseurs-kinésithérapeutes, alors que les organisations de sages-femmes sont plutôt satisfaites des propositions de la mission, qui préconisent l’entrée de leur formation initiale dans le cursus LMD.

Les protestataires infirmiers contestent essentiellement deux recommandations : la licence octroyée aux infirmières serait une licence professionnelle ; le passage des infirmières de la fonction publique en catégorie A serait soumis à condition : seules les infirmières diplômées depuis 1995 y auraient droit (du fait de la plus longue durée de leurs études à partir de cette date). Pour les organisations protestataires, cette restriction dénie aux autres professionnelles des compétences qu’elles détiennent aussi bien que leurs collègues, grâce à leur expérience.

Le premier argument avancé contre la licence professionnelle est que son obtention ne demande que deux semestres de cours en fac, contre six pour une licence « normale », après passage dans une école professionnelle (les actuels IFSI). De plus, elle faciliterait l’obtention du diplôme d’infirmière par le dispositif de la VAE (validation des acquis de l’expérience, qui permettrait à certaines aides-soignantes de devenir infirmières), très contesté dans le milieu infirmier à cause de son risque de dévalorisation du diplôme. Ensuite, elle serait un obstacle à la création d’une véritable filière licence-master-doctorat. La mission souligne en effet que le master ne pourrait actuellement être attribué qu’à trois spécialisations (IBODE, IADE, cadres de santé). Quant au doctorat, l’absence de recherche en soins infirmiers rendrait son attribution presque impossible.

Enfin, et peut-être surtout, la recommandation d’une licence professionnelle est considérée comme étant une marque de mépris à l’égard de la profession : les protestataires soulignent que pour la mission IGAS, une licence normale courrait le risque d’être « trop abstraite », trop théorique pour une profession essentiellement « opérationnelle », et d’être tenue pour une licence « au rabais » par les autres universitaires. Ils font remarquer que c’est pourtant comme cela que sont formés les médecins : par une alternance de stages et de cours.

En définitive, la mission refuserait à la profession de pouvoir se constituer en véritable discipline autonome : elle ne serait qu’une profession d’exécution. Il faut d’ailleurs noter, ce que curieusement ne font pas les organisations protestatrices, qu’elle ne fait aucune référence à l’Ordre infirmier, pourtant chargé de veiller aux bonnes pratiques et donc de les définir, ni au groupe de travail, conséquent (80 membres), mis en place par la DHOS et chargé de l’élaboration des référentiels de pratique. Il s’agit bien là pourtant de la construction de cette discipline infirmière, sans pour autant préjuger de sa nature, en particulier de sa plus ou moins grande proximité avec la médecine. Le Conseil régional de l’Ordre de Paris a d’ailleurs réagi contre les propositions de l’IGAS, mais en des termes identiques à ceux du FNI …

Départager sur le fond entre les rédacteurs de l’IGAS et les organisations protestatrices n’est pas l’objet de cet article. Il faut en effet garder à l’esprit que, contrairement à ce qui est parfois avancé, un rapport de l’IGAS n’engage que ses rédacteurs et certainement pas le Gouvernement ; pour ce dernier, il est un document d’études devant servir à alimenter un débat. A priori, les décisions ne sont donc pas prises.

Interrogée, la ministre de la santé a effectivement déclaré la discussion ouverte. Les organisations protestatrices ont cependant des doutes sur ce point : les jeux seraient déjà faits. Elles font remarquer que les récentes propositions de modification du décret dit de compétences (décret d’actes infirmiers) et l’intention prêtée au Gouvernement de diminuer le nombre d’heures de formation initiale des infirmières vont bien dans le sens d’une dévalorisation de la profession. Les protestataires infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes ajoutent que la mission IGAS est loin d’avoir auditionné l’ensemble des représentants des professions concernées. La consultation de la liste des personnalités entendues tend à leur donner raison sur ce point.

Cependant, les déclarations des organisations protestataires contrastent singulièrement avec le silence de la grande majorité des autres organisations.

Pour finir, il faut remarquer, avec la mission, que les deux recommandations sont autonomes l’une par rapport à l’autre : dans la Fonction publique, le niveau de rémunération ne dépend pas directement du niveau de diplôme. Mais il est évidemment difficile de les déconnecter totalement l’une de l’autre.




SANTE
Roselyne Bachelot promet de ne fermer aucun hôpital
NOUVELOBS.COM | 12.10.2008 | 11:01
8 réactions
La ministre présentera dans quelques jours sa loi "Hôpital, patients, santé, territoires". Selon un sondage, 33% des Français jugent que l'accueil s'est "plutôt détérioré" dans les hôpitaux.

Dans un hôpital à Marseille
(c) Reuters
A quelques jours de la présentation de la loi "Hôpital, patients, santé, territoires", Roselyne Bachelot promet qu'il n'y aura pas de fermeture d'hôpital pour raisons budgétaires. "Je ne fermerai aucun établissement", déclare la ministre de la Santé dans un entretien au Journal du dimanche du 12 octobre. "Lorsque je prends la décision de reconvertir un plateau technique, c'est parce que la qualité des soins et la sécurité des patients sont menacées".

Retour à l'équilibre

Roselyne Bachelot affirme qu'il n'y a "pas de rationnement budgétaire". Elle en veut notamment pour preuve "le plan Hôpital 2012, qui va injecter 10 milliards d'euros de crédits sur quatre ans pour moderniser les établissements".
La ministre de la Santé considère que les hôpitaux peuvent "gérer mieux". Les établissements déficitaires ne reçoivent donc des aides que s'ils signent un "contrat de retour à l'équilibre". "Je dis aux hôpitaux que je les aiderai, mais à condition qu'ils fassent eux-mêmes des efforts", résume-t-elle.
Par ailleurs, Roselyne Bachelot estime que les chirurgiens libéraux n'ont pas de motif de faire grève car leur liberté tarifaire n'est pas remise en cause. Elle entend poursuivre sa réforme qui vise à créer un "secteur optionnel" où des chirurgiens "volontaires" pratiqueraient 30% des actes au tarif de la Sécu et le reste avec des dépassements d'honoraires limités à 50%.

Avis défavorable

"Ce qui compte pour moi, ce sont les patients", clame la ministre de la Santé. "Je suis déterminée à mettre fin aux inégalités territoriales et à offrir à tous les Français la possibilité de se faire soigner près de chez eux au tarif de la Sécu".
Jeudi, le Conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie a émis un avis consultatif défavorable au projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires". Selon la plupart des membres du conseil "un risque d'étatisation --résultant du regroupement des services et des modalités d'articulation des nouvelles instances avec l'Assurance Maladie-- a été relevé".

Les Français préfèrent le public au privé

Un sondage Ifop publié dans Le Journal du Dimanche affirme que 59% des Français (59%) choisiraient d'être hospitalisés dans un hôpital public plutôt qu'en clinique privée en cas d'ennui de santé. Interrogés sur leur préférence entre hôpital public et clinique privée, si elles "avaient le choix", 59% des personnes interrogées choisiraient le public, et 38% le privé, 3% n'ayant pas de préférence particulière.
Les professions libérales et cadres supérieurs préféreraient plus largement l'hôpital public (66%), les employés moins nettement (55%) et la proportion chez les ouvriers est inversée, 52% disant préférer, s'ils avaient le choix, être soignés dans une clinique privée.
Une forte proportion des personnes interrogées (42%) estiment que la qualité des soins et l'accueil des patients n'ont "pas changé" au cours des cinq dernières années. La qualité des soins s'est "plutôt améliorée" selon 30% des personnes interrogées, mais l'accueil s'est "plutôt détérioré" pour 33% d'entre eux.
Les urgences se sont plutôt détériorées, selon 43% des Français, 37% estimant que rien n'a changé.

- Sondage Ifop réalisé par téléphone les 9 et 10 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 957 personnes âgées de 18 ans et plus.
(Avec AP)


SECURITE SOCIALE
Sécu : 8,6 milliards d'euros de déficit en 2009
NOUVELOBS.COM | 30.09.2008 | 07:31
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Ce sont les chiffres annoncés pour le régime général, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l'année à venir. Celui-ci table sur une économie globale de six milliards d'euros grâce, notamment, à une meilleure maîtrise des dépenses de santé.

(Sipa)
En présentant le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), lundi 29 septembre, le gouvernement a annoncé qu'il tablait sur un déficit de 8,6 milliards d'euros du régime général (salariés) de la Sécurité sociale en 2009, moyennant un "effort de redressement" de 6 milliards d'euros.
Grâce à un cocktail à base de recettes nouvelles, de transferts de ressources, et surtout de "maîtrise des dépenses", le gouvernement s'est ainsi fixé pour objectif de maintenir le déficit sous les 9 milliards d'euros en 2009, dans un contexte économique dégradé qui le pousse à repousser à 2012 la perspective d'un retour à l'équilibre.
Selon les estimations de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS), ce déficit aurait atteint 15 milliards d'euros, après un solde négatif de 8,9 milliards en 2008, en l'absence des mesures nouvelles présentées dans le cadre du PLFSS.
Ces mesures "ne pénalisent pas les ménages ni l'activité économique", a tenu à préciser le gouvernement, qui a aussi souligné le poids de la crise économique sur l'exercice budgétaire.
"La perte d'un point de progression de la masse salariale - à 3,5% au lieu de 4,5% - représente deux milliards d'euros de recettes en moins pour le régime général", a-t-il expliqué, la Sécurité sociale tirant trois quarts de ses ressources de prélèvements sur les salaires.
Et la hausse de l'inflation en 2008 "conduit à une augmentation importante des dépenses des prestations familiales et de retraites", a-t-il ajouté.

Maîtrise des dépenses d'assurance maladie

L'essentiel des "mesures nouvelles" était déjà connu depuis plusieurs semaines, mais a été détaillé lundi à Bercy par les ministres du Budget et de la Santé, Eric Woerth et Roselyne Bachelot, et par la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Nadine Morano.
Au total, 3,1 milliards d'euros d'économies par rapport aux dépenses prévues sont au programme.
Elles sont basées en premier lieu sur une maîtrise des dépenses d'assurance maladie. Le gouvernement souhaite contenir leur progression à +3,3%, grâce à des économies sur les prescriptions médicales, sur "l'efficience" à l'hôpital ou encore à des baisses de prix des médicaments.
La reprise de la dette du régime général (cumulée à celle du Fonds de solidarité vieillesse, elle atteint 26,6 milliards d'euros) par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), "permettra d'alléger les charges financières du régime général de plus de 1 milliard d'euros".
Au rayon des recettes nouvelles figure surtout l'augmentation de la taxe sur le chiffre d'affaires des complémentaires santé. En la portant de 2,5% à 5,9%, le gouvernement augmentera de 1 milliard d'euros les recettes de l'assurance maladie.

Plus de cotisations retraite, moins de cotisations chômage

Un "forfait social" à la charge des employeurs (contribution de 2% sur des revenus comme l'intéressement ou la participation) devrait rapporter 400 millions d'euros à la branche maladie.
Un certain nombre de transferts de ressources sont aussi programmés.
Selon les prévisions, la branche vieillesse verra ses ressources augmenter de 1,8 milliards d'euros en 2009 grâce à une hausse de 0,3% des cotisations retraite que le gouvernement souhaite concomitante à une baisse des cotisations chômage.
Elle bénéficiera également d'une hausse des transferts de ressources de la part de la branche accidents du travail (+300 millions) et de la branche famille, qui compensera davantage les avantages familiaux de retraite.
Compte tenu des mesures prévues dans le PLFSS, les branches maladie et vieillesse resteraient déficitaires en 2009 (respectivement -3,4 milliards d'euros et -5 milliards d'euros), la branche famille aurait un déficit de 200 millions d'euros et la branche AT-MP (accidents du travail et maladies professionnelles) serait à l'équilibre.


Je vous joins également l'adresse d'un site où on peut s'abonner gratuitement pour recevoir des info et accéder à des documents:
http://www.destinationsante.com/fr_sommaire.php

Et l'adresse d'un autre site sur l'actualité:
http://www.actualite-en-ligne.com/-Sante-Sciences-

bonne lecture et à bientôt
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Cancers et téléphone portable : les experts toujours circonspectsil y a 54 mins

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Interphone, le plus vaste projet de recherche sur le lien entre les téléphones portables et la survenue de tumeurs approche de sa conclusion.

Une conclusion qui pourrait bien ne pas en être une, tellement les nuances sémantiques et les pincettes employées par les auteurs sont nombreuses.

Treize pays, autant d'études nationales avec à ce jour… aucune certitude sur la dangerosité du portable. Certes, « la mise en commun des données scandinaves et d'une partie (de celles) du Royaume-Uni a permis de dégager un risque de gliome (tumeur cérébrale n.d.l.r.) significativement accru » a précisé le Centre international de recherche sur le cancer de Lyon (CIRC), coordonnateur d'Interphone avec l'OMS. Un risque à mettre « en relation avec l'utilisation de téléphones portable du côté de la tête où la tumeur s'est développée pour une période de 10 ans ou plus ».

Mais immédiatement, les auteurs introduisent le doute en soulignant que « ces résultats pourraient représenter soit un rapport de cause à effet, soit un artéfact qui serait lié à la différence de rappel entre les cas et les témoins »... En d'autres termes, à un biais méthodologique. Il semblerait donc que le débat sur la dangerosité des téléphones portables soit encore loin d'être tranché. Précisons toutefois qu'il ne s'agit là que de conclusions intermédiaires. La version finale de l'étude Interphone ne devrait pas être publiée avant 2009. Nous y reviendrons.

Source : Centre international de Recherche sur le Cancer de Lyon (CIRC), 8 octobre 2008
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Apnées du sommeil : reconnaissez les symptômesil y a 2 heures 55 mins

Destination Santé Imprimer

D'après les pneumologues, un homme sur quatre et une femme sur dix cessent de respirer au moins toutes les 12 minutes au cours de leur sommeil. Ils sont victimes du syndrome d'apnées du sommeil (SAS), dont la sixième journée nationale se déroule ce samedi 18 octobre.

Les apnées du sommeil sont des absences de respiration durant le sommeil. Relativement fréquentes, elles concerneraient entre 5% et 7% de la population. Durant la journée, les malades souffrent d'une fatigue excessive, entraînant des périodes de somnolence avec des conséquences parfois importantes sur l'activité professionnelle et bien sûr… la conduite automobile ou celle de machines.

« La plupart des victimes ignore qu'elles souffrent de ce syndrome », souligne la Fédération française des Associations et amicales de malades insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR) qui organise cette journée nationale. « Il faut informer le grand-public et inciter au dépistage », poursuit-elle. D'autant que des traitements existent, comme la ventilation assistée par pression positive continue (PPC). Pour en savoir davantage sur cette journée : www.ffaair.org/.

Source : FFAAIR, 9 octobre 2008
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

A LIRE : Hôpital 2012: des aides pour les bons élèves de la réforme hospitalièreHier, 19h35

Cédric SIMON Imprimer
Le gouvernement a dévoilé jeudi une première liste des hôpitaux bénéficiaires des aides financières du plan de modernisation Hôpital 2012, en privilégiant les projets en harmonie avec la "recomposition hospitalière" qu'il souhaite impulser. Lire la suite l'article
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Sur près de 2.000 projets présentés en régions par des établissements aussi bien publics que privés, 250 ont été sélectionnés par l'Etat pour bénéficier d'une aide. Ils toucheront globalement 925 millions d'euros, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.

Ce n'est qu'une première vague, l'Etat ayant prévu au total la distribution de 5 milliards d'euros d'aides, qui seront versés par l'assurance maladie.

Présenté en 2007, le plan Hôpital 2012 vise à moderniser les hôpitaux, en cofinançant des projets présentés par les établissements pour rénover leurs bâtiments, les reconstruire parfois, regrouper ou développer certaines activités ou encore moderniser leurs systèmes informatiques.

Dans ses premiers choix, le gouvernement a clairement privilégié les projets en ligne avec "la recomposition du paysage hospitalier" que Nicolas Sarkozy a appelé de ses voeux. Elle est l'un des chapitres phares de la réforme de la santé qui sera présentée au Conseil des ministres le 22 octobre.

Son principe est de réserver les interventions les plus complexes aux gros hôpitaux et d'inciter les petits à se "reconvertir" dans la prise en charge des personnes âgées et dépendantes". "Je ne fermerai aucun établissement", a plusieurs fois répété la ministre de la Santé.

Des regroupements d'activité d'hôpitaux seront ainsi soutenus, comme à Marseille, avec la création du pôle hospitalier "Euro Méditerranée" aidé à hauteur de 54,2 millions d'euros.

De nombreux "petits projets" de reconversion d'hôpitaux dans les activités de gériatrie ont aussi été choisis. Le ministère cite par exemple une "opération de développement de médecine gériatrique au centre hospitalier de Montargis".

Le développement de "pôles mère enfant", comme celui d'Aulnay-sous-Bois en région parisienne (32,9 M EUR d'aides), est aussi mis en avant, ainsi que la modernisation de services d'urgences.

De grosses opérations immobilières sont également soutenues, comme la reconstruction complète du centre hospitalier de Carcassonne (76,3 M EUR d'aides).

Un peu moins de la moitié des projets retenus concernent par ailleurs l'informatisation des établissements, pour mettre en place par exemple des dossiers patients ou archiver des images médicales.

"Ce sont les centres hospitaliers publics qui sont le plus aidés, suivis par les centres hospitaliers universitaires (CHU)", a précisé le ministère de la Santé.

Mais cette répartition "reste provisoire", a-t-il ajouté, alors que la Fédération hospitalière privée (FHP), qui fédère plus d'un millier de cliniques, a regretté de ne bénéficier que de "7,5% des aides attribuées alors qu'elle représente plus du tiers de l'activité hospitalière".

La FHP a par ailleurs reproché à la ministre de la Santé sa "méthode de communication", Roselyne Bachelot ayant réservé la primeur des projets sélectionnés à L'Express avant de présenter publiquement ses choix.

La liste des projets sélectionnés par le ministère est disponible sur son site internet, à partir de la page d'accueil.

Ministère de la santé
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Message par fatiha25 »

Nouvel engagement gouvernemental contre la maltraitance des personnes âgées
Hier, 16h44

Le gouvernement s'est engagé jeudi à augmenter les inspections surprises dans les maisons de retraite et améliorer la formation des personnels, dans l'espoir de réduire à néant les actes de maltraitance envers les personnes âgées.

La secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard a présenté à la presse l'opération "Bientraitance des personnes âgées en établissements", un an et demi après le lancement, en mars 2007, d'un plan contre la maltraitance en maisons de retraite, qui prévoyait déjà de contrôler plus sévèrement les établissements.

Cette annonce intervient à quelques jours de la diffusion (le 22 octobre) sur France 2 d'une nouvelle émission, "Les infiltrés", où la journaliste, se faisant passer pour aide-soignante en stage, a saisi en caméra cachée des faits de maltraitance passives envers les résidents d'une maison de retraite.

Tout en signalant "l'excellent travail de l'immense majorité des personnels et des responsables d'établissement", Valérie Létard a reconnu que "la maltraitance passive ou active dont souffrent encore trop souvent" les personnes âgées était "au coeur de l'actualité".

"Ce sont des fait minoritaires", a-t-elle ajouté, souhaitant les voir "réduits à néant".

En 2005, 311 cas de maltraitance vis-à-vis de personnes âgées ou handicapées en établissements spécialisés ont été signalés aux Ddass (Directions départementales des affaires sanitaires et sociales).

Valérie Létard a notamment annoncé que 80% des contrôles dans les maisons de retraite seront désormais des contrôles "surprise", contre 50% auparavant.

Elle a également promis de mobiliser sur trois ans, "132 millions d'euros pour former 250.000 professionnels" à des "techniques d'accompagnement personnalisé", pour s'occuper notamment des personne atteintes de maladies type Alzheimer.

Des questionnaires d'auto-évaluation seront aussi mis en place à partir de mai 2009. Ils devront être remplis par le directeur, le médecin et l'infirmier coordonnateur, et le conseil de vie sociale où siègent les familles, et pourront entraîner des "enquêtes-flash" des Ddass.

Une nouvelle campagne d'information sera lancée sur le "3977", numéro d'appel unique créé en février pour dénoncer des cas de maltraitance, sera lancée.

Violence physique, humiliation, insultes, abus médicamenteux, escroqueries financières, négligence, abandon, les formes de maltraitances sont variées, et peuvent avoir lieu dans les maisons de retraites, les établissements pour personnes handicapées ou à domicile.

"Force est de reconnaître une sensibilité particulière à l'égard de la maltraitance en établissements pour personnes âgées", qui entraîne "un fort sentiment de défiance et de suspicion vis-à-vis des maisons de retraites médicalisées (EHPAD)", a souligné la secrétaire d'Etat.

L'association AD-PA regroupant les directeurs de maisons de retraite a estimé dans un communiqué que les maltraitances à domicile représentaient "70% de l'ensemble" des maltraitances aux personnes âgées, et regretté "les moyens ridiculement faibles" dans le projet de budget 2009 de la Sécurité sociale.

La maltraitance des "vieux" est aussi régulièrement sanctionnée par les tribunaux.

"Chaque fois que je serai confrontée à des cas de maltraitance, je saisirai le procureur de la République et j'ouvrirai une enquête judiciaire et administrative", a assuré Mme Létard, qui avait fait fermer cet été "une partie d'un établissement dans les Yvelines".

La justice avait été saisie à la suite d'une émission télévisée du 6 octobre sur France 3, qui revélait des cas de "maltraitance grave", a-t-elle indiqué.
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Message par fatiha25 »

Pesticides: présence aggravée dans les fruits, légumes, céréales de l'UEHier, 09h06

La présence de pesticides a été décelée dans 49,5% des fruits, légumes et céréales produits dans l'UE en 2006, le plus haut niveau de contamination jamais enregistré en Europe, selon une ONG française qui s'est procurée le rapport de Bruxelles à paraître la semaine prochaine.

Le rapport officiel 2008 de l'UE sur les pesticides porte sur les données de 2006.


Dans un communiqué mercredi, le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) qui diffuse les conclusions du rapport en avant-première, note que ces données représentent "une augmentation de 20% sur les cinq dernières années".

"Les céréales sont de plus en plus contaminées avec 27,2% de contamination en 2006 contre 21% en 2005", note le mouvement.

Plus d'un quart des échantillons testés - 27,7% - contenaient deux résidus ou plus, et plus de 10% en contenaient quatre résidus ou plus.

Selon le MDRGF, 23 pesticides ont été détectés à des niveaux suffisamment élevés pour représenter un risque sanitaire et cinq des produits les plus fréquemment décelés dans les aliments vendus dans l'UE sont considérés comme "cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou perturbateurs du système hormonal".

"Au total, 4,7% des fruits et légumes testés contiennent des pesticides à des concentrations supérieures au maximum des limites légales (LMR)", assure l'association qui se demande si "la Commission européenne compte sur les nouvelles normes artificiellement relevées en 2008 pour résoudre artificiellement le problème".

Un règlement européen a relevé en septembre les plafonds autorisés pour la présence de résidus de pesticides dans les aliments afin d'harmoniser les normes au sein de l'Union, mais avec pour effet d'augmenter singulièrement les limites existantes.

Les ONG avaient alors estimé que le relèvement de plusieurs centaines de seuils atteignait des limites dangereuses pour les consommateurs.
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Message par fatiha25 »

Le nouveau plan maladies rares sera prêt avant la fin de 2009 selon BachelotMercredi 15 octobre, 18h11

Le nouveau plan pour les maladies rares "sera prêt avant la fin de 2009" et la mobilisation en faveur de ces maladies sera poursuivie, a déclaré mercredi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot devant l'Assemblée nationale.

Bachelot à l'Assemblée nationale, le 15 octobre 2008 "Ne pensez pas que nous allons arrêter la mobilisation en faveur du plan maladies rares", a déclaré Mme Bachelot, en réponse au député UMP du Var Philippe Vitel lors de la séance de questions au gouvernement.

"40 millions d'euros" seront donnés aux centres de référence, "2,5 millions d'euros" aux programes de recherche et la banque de données Orphanet continuera à être aidée "pour 300.000 euros", a précisé la ministre.

Le président Nicolas Sarkozy avait annoncé vendredi que le gouvernement élaborerait en 2009 un "nouveau plan" de lutte contre les maladies rares qui devrait entrer en vigueur "au plus tard en 2010". Il succèdera au premier plan 2005-2008.

"Le plan maladies rares qui se termine à la fin de l'année 2008, c'est 132 centres de référence, 475 centres de compétences, 75 programmes de recherche sur les maladies rares dites encore maladies orphelines, et un centre de ressources, une banque de données, Orphanet", a résumé Mme Bachelot.

Les maladies rares touchent 30 millions d'Européens dont 3 à 4 millions de Français.
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Message par fatiha25 »

L'OMS dénonce des "inégalités criantes" en matière de soins dans le mondeMardi 14 octobre, 13h23

L'Organisation mondiale de la santé a dénoncé mardi dans son rapport 2008 des "inégalités criantes" en matière d'accès aux soins, préconisant de revenir au plus vite aux principes de base de la santé primaire. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées La directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, à …

"Les inégalités en matière de résultats sanitaires et d'accès aux soins sont bien plus grandes aujourd'hui qu'elles ne l'étaient en 1978", a expliqué l'OMS dans son rapport annuel sur la santé dans le monde.

"Les différences d'espérance de vie entre les pays les plus riches et les plus pauvres dépassent désormais 40 ans", s'inquiète l'organisation, ajoutant que les dépenses de santé personnelles "poussent désormais chaque année 100 millions de personnes sous le seuil de pauvreté".

"Sur le plan mondial, les dépenses publiques de santé varient entre 20 dollars par personne et par an et plus de 6.000 dollars", insiste l'OMS.

"A bien des égards, les réponses du secteur de la santé à l'évolution du monde ont été inadéquates et naïves", incapables d'anticiper les problèmes et de trouver des solutions globales, résume le rapport.

"Les systèmes de santé semble dériver d'une priorité à court terme à une autre, de plus en plus fragmentés et sans direction claire": ils ne vont pas naturellement dans le sens de la Déclaration de Alma-Ata, nom soviétique de l'ancienne capitale kazakhe où des accords ont été signés il y a trente ans soulignant la nécessité d'équité dans les soins, explique encore l'OMS.

Parmi les plus grandes défaillances de nombreux systèmes de santé, l'Organisation relève une utilisation abusive des spécialistes au détriment des généralistes et médecins de famille ainsi qu'une approche concentrée sur les maladies des riches et sur les technologies de pointe.

La prévention est de ce fait trop négligée alors qu'une amélioration des mesures préventives "permettrait de réduire la charge mondiale de morbidité de près de 70%", regrette encore l'OMS.

"Un monde fortement déséquilibré en matière de santé n'est ni stable ni sûr", a prévenu la Directrice générale de l'organisation Margaret Chan lors du lancement du rapport à Almaty (ancienne Alma-Ata), au Kazakhstan.

Et de préconiser un retour aux soins de santé primaires, qui "à la lumière des tendances actuelles", "font de plus en plus figure de moyen avisé de remettre le développement sanitaire sur les rails", selon Mme Chan.

Pour l'OMS, une telle approche, par le bas, est à même de faire face à plusieurs défis contemporains, à savoir la "mondialisation des modes de vie malsains, l'urbanisation rapide et anarchique ainsi que le vieillissement de la population".

L'organisation mondiale de la santé conclut en renvoyant la balle aux politiques qui doivent prendre "expressément" les décisions adéquates.
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Message par fatiha25 »

"Des sous pour les retraites, pas pour les spéculateurs"LEMONDE.FR | 16.10.08 | 19h56

360 milliards pour les banques et rien pour les pensions et la santé !" Dans la manifestation des retraités pour une hausse immédiate de leur pouvoir d'achat, jeudi 16 octobre, la crise financière est sur toutes les lèvres. L'ambiance bonne enfant n'empêche pas les slogans rageurs : "Des sous pour les retraites, oui, oui, oui ! Pour les spéculateurs, non, non, non !", lance une vieille dame. Quelque 10 000 personnes étaient présentes, selon les syndicats, 2 000 selon la police.

Les remèdes des politiques face à la crise financière ont du mal à passer : "On est à une époque où plus de 300 milliards peuvent être mobilisés pour permettre aux banques de continuer à spéculer mais où on n'investit pas sur ceux qui peuvent consommer, répondre à des besoins", déplore Alain Gautheron, 60 ans, retraité des PTT. Il rappelle que les retraites n'ont été revalorisées que de 1,1 % en janvier 2008 et de 0,8 % en septembre, alors que l'inflation atteignait fin août 3,2 % sur un an. "L'augmentation de 0,8 %, vous savez combien ça représente ?, demande Louis Brost, un retraité de l'industrie automobile de 82 ans, J'ai presque honte de le dire : 15 euros par mois pour ma femme et moi. C'est 0,46 euros par jour ! Même pas de quoi acheter une baguette de pain. Le président de la République, lui, s'est augmenté de 170 % en arrivant à l'Elysée !"

"AVOIR LE TEMPS DU LOISIR ET MANGER CORRECTEMENT"

En tête de cortège, avancent d'un pas décidé Lucette Véron, 71 ans, et Bruna Gawron, 77 ans, de Malakoff (Hauts-de-Seine). Bras dessus, bras dessous, les deux amies fredonnent "Garantir nos pensions, plutôt que leurs actions". Elles sont venues pour demander une augmentation de leur retraite "pour pouvoir mieux vivre", raconte Lucette Véron. "Avoir le temps du loisir et pouvoir manger correctement. On entend partout qu'il faut manger cinq fruits et légumes par jour mais, nous, on ne peut pas le faire en ce moment parce que c'est trop cher !", ajoute la vielle dame. Elle tient à préciser qu'après avoir travaillé 34 ans comme agent dans les écoles maternelles, elle ne touche que 1 000 euros de pension.

"J'ai vu mon pouvoir d'achat régulièrement baisser depuis plusieurs années. Ces derniers temps on a l'impression que ça baisse beaucoup plus vite et que les chiffres donnés par l'Insee ne correspondent pas à la réalité", s'indigne également Jean-Claude. Béret vissé sur la tête, cet ancien enseignant de 71 ans tient fermement une banderole de la Fédération générale des retraités de la fonction publique sur laquelle glissent de fines gouttes de pluie. Il est venu avec sa femme pour défendre leur pouvoir d'achat et compte bien se faire entendre. Mais il sait que le combat est loin d'être gagné. "Est-ce que le mouvement d'aujourd'hui, en pleine crise financière, va amener des signes positifs ? Franchement, je ne sais pas", lâche-t-il dans un soupir.

Raphaëlle Besse Desmoulières
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