Actualités 2009

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fatiha25
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Obésité: Bachelot et Darcos au stade de France pour lancer un programme de prévention


Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et Xavier Darcos, ministre de l'Education, se sont rendus mercredi au stade de France (Seine-Saint-Denis) où étaient réunis plus de 3.000 collégiens de toute la France, pour le lancement d'un programme de prévention de l'obésité. Lire la suite l'article
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Xavier Darcos et Roselyne Bachelot ont lancé mercredi le programme "Bouge, une priorité …

Le programme, intitulé "bouge... une priorité pour ta santé", campagne de lutte contre la sédentarité des jeunes et de prévention de l'obésité pour les jeunes de 11 à 14 ans, a été lancé mercredi au stade de France par la Mutualité française et l'Union nationale du sport scolaire (UNSS), aux côtés des deux ministres.

Il faut que "notre politique de santé soit plus préventive" car "aujourd'hui, 17% des Français souffrent de surpoids" et "3,5% d'obésité", a rappelé Roselyne Bachelot, avant d'ajouter que "ce sont les jeunes les plus défavorisés qui souffrent de ces difficultés".

Pour Xavier Darcos, "quelques signaux sur l'obésité précoce ne sont pas bons, il faut donc être vigilant et rappeler que pour être en bonne santé, il faut bouger son corps", a-t-il insisté.

"Le projet présidentiel indique qu'il faut que les jeunes doublent le temps consacré au sport et aujourd'hui, les élèves de collège peuvent rester deux heures de plus à l'école afin de bénéficier d'activités aussi bien scolaires que culturelles ou sportives", s'est-il réjoui.

A "la fin du mois de novembre, nous organiserons avec Bernard Laporte un conseil sport" qui est "un focus sur le sport et la santé dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne car ce phénomène se diffuse dans toute l'Europe", a ajouté la ministre de la Santé.

Tout au long de la journée de mercredi, les classes de 6e et 5epouvaient participer à des ateliers pour tester leur condition physique et à une vingtaine d'activités sportives telles que tennis, rugby, hockey, ou encore futsal (football en salle).

Ce programme a débuté en novembre en Ile-de-France, Bourgogne, Franche-Comté et Lorraine et devrait s'étendre à toute la France d'ici la rentrée scolaire 2009.
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fatiha25
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Sécu: déficits révisés à la hausse à cause de "la crise", selon Eric Woerth

il y a 3 heures 10 min
AFP

La baisse de recettes due à la "crise" fera augmenter le déficit prévu de la Sécurité sociale à 9,3 milliards en 2008, contre 8,9 milliards initialement prévus, et 10,5 milliards en 2009, contre 8,6 milliards prévus, a annoncé mercredi le ministre du Budget, Eric Woerth. Lire la suite l'article
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Le ministre français du Budget Eric Woerth, le 21 octobre 2008 à l'Assemblée nationale à …


Devant le Sénat, qui a débuté mercredi l'examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), M. Woerth a fait part de son intention de "tirer les conséquences de la crise que nous vivons sur nos prévisions de recettes".

Ainsi, la hausse de la masse salariale sera inférieure aux prévisions ayant servi à l'élaboration du budget de la Sécurité sociale pour 2009, présenté à la presse fin septembre: elle serait finalement de 4,25% en 2008 (au lieu de 4,5% escomptés) et de 2,75% en 2009 (au lieu de 3,5%), a indiqué le ministre.

"Pour 2009, la prévision de croissance du PIB est revue de 1% à 0,5%", a-t-il dit.

"Face à cette dégradation de notre environnement, nous maintenons notre effort sur la dépense mais, je le répète, nous ne chercherons pas à compenser le manque de recettes par plus de prélèvements ou par des coupes brutales dans les dépenses", a-t-il affirmé.

"Notre projet de financement pour la sécurité sociale est bâti sur un effort vigoureux de redressement à hauteur de 6 milliards d'euros, un effort équilibré avec 3 milliards d'euros d'économies sur les dépenses, 1,7 milliard d'euros de redéploiement de ressources et 1,4 milliard d'euros de recettes nouvelles. Cette action, nous la maintenons, nous la confirmons", a encore dit M. Woerth.

En 2008, "compte tenu de la révision de nos prévisions de recettes, le déficit du régime général serait de 9,3 milliards d'euros, à un niveau comparable à celui de 2007", a-t-il indiqué. Le déficit de l'assurance maladie s'élèverait à 4,2 milliards et celui de l'assurance vieillesse (retraites) à 5,8 milliards.

De la même façon, "le déficit du régime général ne serait plus de 8,6 milliards d'euros en 2009 mais de 10,5 milliards d'euros", a précisé Eric Woerth.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Habiter près d'une ligne haute tension pourrait doubler le risque d'Alzheimer

Jeudi 6 novembre, 19h08
AFP


Habiter à moins de 50 mètres d'une ligne à haute tension pourrait doubler le risque de contracter la maladie d'Alzheimer, selon une étude de chercheurs de l'Université de Berne, publiée par l'American Journal of Epidemiology.


Les chercheurs ont examiné tous les décès en Suisse dus à cette maladie neuro-dégénérative entre 2000 et 2005, a précisé l'université jeudi dans un communiqué. Au total, l'étude a passé au crible 9.200 décès liés à la maladie d'Alzheimer.

Vingt de ces cas étaient apparus chez des personnes qui avaient vécu pendant 15 ans et plus à moins de 50 mètres d'une ligne à haute tension, ce qui représente une prévalence du double par rapport au reste de la population.

Les chercheurs n'ont en revanche pas relevé d'apparition de la maladie s'écartant de la moyenne chez les personnes ayant vécu à une distance supérieure à 50 mètres d'une ligne à haute tension.

Selon l'Université de Berne, il s'agit de la première étude au monde à se pencher explicitement sur une possible relation de cause à effet entre les champs magnétiques de ces lignes et des maladies comme celle d'Alzheimer.

Des indices sur ces risques avaient été relevés par des études sur des électriciens ou le personnel des trains, exposés à des champs magnétiques élevés.

Cependant, les chercheurs suisses soulignent que leur étude ne permet pas de conclure définitivement que les lignes à haute tension et leurs champs magnétiques sont vraiment à l'origine du risque accru d'Alzheimer.

Seules des hypothèses peuvent être avancées quant au mécanisme par lequel les champs magnétiques peuvent augmenter le risque de développer la maladie.

L'une des théories veut que ces champs perturbent les contacts entre les cellules nerveuses et d'autres cellules. Une autre hypothèse est que davantage de radicaux libres (des molécules chimiques) sont produits, qui passent pour un possible déclencheur de maladies dégénératives.
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chris77
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Re: Actualités 2009

Message par chris77 »

salut tout le monde je me joint a vous

Le diabète progresse fortement en France

Deux millions et demi de personnes sont traitées. Globalement, l'Ouest est moins touchéque les autres régions.
Les prévisions de l'Assurance maladie ont été dépassées. Elle pensait que les diabétiques traités représenteraient 3,75 % de la population en 2007. En fait, les 4 % ont été atteints, soit 2,5 millions de personnes, dont l'organisme n'assimile plus convenablement les sucres.

Cette croissance est liée à la progression du surpoids et de l'obésité, mais aussi au vieillissement de la population, à la meilleure espérance de vie des diabétiques et à l'intensification du dépistage.

Les disparités régionales sont très fortes. Les régions d'Outre-mer présentent la fréquence la plus élevée de diabète, avec un record de 7,81 % de la population à La Réunion. À l'opposé, le Grand Ouest et le Sud-Ouest présentent les taux les plus bas. 2,6 % en Bretagne ; 3,2 % dans les Pays de la Loire ; 3,5 % en Basse-Normandie.

Service d'accompagnement

Phénomène inquiétant, la progression continue des cas de diabète insulinodépendant (diabète de type 1), lié à une déficience immunitaire. On ne se l'explique qu'imparfaitement : meilleur dépistage ou facteurs environnementaux ? Mais le diabète « gras » de type 2 touche désormais, lui aussi, des adolescents. Cette forme de diabète, la plus fréquente, ne se déclare qu'après 40 ans.

En France, l'Assurance maladie prend en charge à 100 % huit diabétiques sur dix, pour un coût d'environ 9 milliards d'euros. Elle a présenté, hier, un service d'accompagnement téléphonique personnalisé des personnes diabétiques, baptisé Sophia. Il est expérimenté, depuis janvier, dans dix départements, dont la Sarthe.

Dans deux centres, situés à Albi et Nice, une cinquantaine de conseillers en santé sont chargés d'aider le patient à adapter son comportement et ses habitudes de vie face au diabète. 30 000 personnes, sur les 142 000 recensées dans ces départements, ont adhéré au dispositif. À terme, le service Sophia concernera également d'autres maladies chroniques.

• La Journée mondiale du diabète se tient aujourd'hui.
chris77
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Re: Actualités 2009

Message par chris77 »

“Bouge… une priorité pour ta santé”, la campagne du gouvernement

Hier, Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, et Xavier Darcos, Ministre de l’Education, lançaient au Stade France (Seine-Saint-Denis) devant plus de 3000 collégiens le programme de lutte contre la sédentarité et de prévention de l’obésité des jeunes “Bouge… une priorité pour ta santé”. Les collégiens de 6e et 5e ont participé à des ateliers sportifs pour tester leur condition physique et des activités comme le rugby ou le hockey. Les élèves passant en moyenne 3h40 par jour devant la télévision ou les consoles de jeux, le gouvernement ne compte pas s’arrêter là…

Ce programme de promotion du sport, porté par la Mutualité française et l’Union nationale du sport scolaire (UNSS), sera décliné en Bourgogne, Franche-Comté et Lorraine puis s’étendra à toute la France en septembre 2009. Malgré la multiplication des messages d’information, les problèmes de poids chez les jeunes augmentent. La politique de santé doit être “plus préventive” car “17% des Français souffrent de surpoids” et “3,5% d’obésité”, a rappelé Roselyne Bachelot, qui ajoutait que “ce sont les jeunes les plus défavorisés qui souffrent de ces difficultés”. Le gouvernement multiplie les initiatives comme le doublement du temps consacré aux activités sportives, le développement des liens entre écoles et clubs sportifs, le plan santé jeune. Fin novembre, un “conseil sport” sera organisé avec Bernard Laporte, secrétaire d’État aux sports, sur la question du sport et de la santé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne car, a souligné la ministre de la Santé, ce phénomène est européen.
chris77
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Re: Actualités 2009

Message par chris77 »

Éthique médicale : le cas
Hannah Jones vu de France
Marielle Court et Agnès Leclair
12/11/2008 | Mise à jour : 23:47 | Commentaires 11
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Soutenue par ses parents, la jeune Britannique Hannah Jones, 13 ans, a refusé une transplantation cardiaque au résultat incertain.
Soutenue par ses parents, la jeune Britannique Hannah Jones, 13 ans, a refusé une transplantation cardiaque au résultat incertain. Crédits photo : AP
Depuis 2002, la loi française tente de mieux prendre en compte le souhait des patients.

L'histoire d'Hannah Jones serait-elle appréhendée de la même façon en France qu'en Grande-Bretagne ? Cette jeune fille de 13 ans, gravement malade, a refusé une transplantation cardiaque au résultat incertain, sachant qu'elle risque de mourir dans les mois qui viennent. Après avoir envisagé de la contraindre à subir cette intervention, les autorités médicales britanniques ont finalement décidé de respecter sa volonté.

Dans ces choix douloureux, droit, éthique et médecine sont étroitement imbriqués. La loi du 4 mars 2002, dite «loi Kouchner», relative aux droits des malades, établit clairement le respect de la volonté du patient. Si la volonté de la personne de refuser un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout engager pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. Mais «aucun acte médical, ni aucun traitement, ne peut être pratiqué sans son consentement», indique le texte à propos des individus majeurs.

Pour les mineurs, la situation est plus complexe. «Si le jeune a un état de discernement au moment du choix, à lui de refuser ou de consentir aux soins», résume Anne Laude, codirecteur de l'Institut droit et santé. À quel âge est-on capable de ce «discernement» ? Les équipes médicales s'adaptent à sa maturité. «On a en quelque sorte officialisé l'avis de l'enfant en mars 2002», ajoute Claudine Bergoignan-Esper, professeur de droit médical à l'université Paris V. Cela va même très loin puisqu'un jeune peut demander à ce que ses parents ne soient pas tenus au courant des soins qui lui sont administrés.

Il n'empêche, en cas de refus du jeune, les médecins vont immédiatement s'adresser aux parents. Si ces derniers s'opposent également aux soins, l'équipe médicale peut encore en dernier recours solliciter l'appui du juge des enfants ou du procureur de la République.

«Son courage force le respect»

Quoi qu'il en soit, notre droit est très protecteur pour la santé de l'enfant. Si les conséquences sont graves pour sa santé, le médecin est autorisé à délivrer les soins indispensables, indépendamment de tout refus. «En France, dans l'affaire de la petite Anglaise, on se demanderait en quoi la transplantation est indispensable. Si elle comporte un risque d'échec trop important, il sera difficile de définir son degré de nécessité», explique Anne Laude.

«Nous nous serions inclinés comme les autorités anglaises, car il n'est pas rare que ces opérations de la dernière chance se traduisent par de graves complications. Évidemment, c'est déchirant, mais le courage d'Hannah force le respect», poursuit Pierre Le Coz, philosophe et vice-président du Comité national d'éthique. Il y a «une grande violence à attenter au corps humain» dès l'instant que, pour convaincre, on passe d'une «démarche d'incitation rationnelle» à un «quasi-chantage psychologique» prévient le philosophe.

Face à des questions aussi complexes, les médecins n'ont pas de réponses définitives. «L'Ordre travaille en ce moment à un séminaire sur la fin de vie et le refus de soins. Il s'agit notamment de savoir si, et comment, on peut modifier dans le Code de déontologie médicale les articles sur le soulagement des souffrances et l'arrêt des traitements en ce qui concerne les mineurs», indique le Dr André Deseur, conseiller national de l'ordre des médecins.

» À 13 ans, Hannah Jones obtient de ne pas être opérée
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virginieeva
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Re: Actualités 2009

Message par virginieeva »

Bonjour,
ça fait un petit moment (3semaines exactement) que je n'ai pas pu bosser et donc participer à ce forum.
Merci vraiment à ceux et celles qui continuent ce post car il m'a permis de voir tout ce qui s'était passé pendant ces 3 semaines.
Du coup je me rejoins à vous et je vous mets l'actualité de ce matin + un dossier intéressant sur le sommeil.
J'ai trouvé un site : futura sciences où il y a pleins de dossiers vraiment pas mal.

bon courage pour les révisions
maman d'une louloute de 7 ans
ESI 2009/2012 à Sète
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virginieeva
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Re: Actualités 2009

Message par virginieeva »

Actualités du 17 novembre 2008

ACTUALITES
PSYCHIATRIE: CREDITS FLECHES POUR LE TUTORAT DES INFIRMIERS


Le 17 Novembre 2008 - (APM International) : Des directeurs et des cadres de santé ont estimé, lors de la journée annuelle de l'Association des établissements participant au service public de santé mentale (Adesm), que les crédits fléchés pour le tutorat des nouveaux infirmiers en psychiatrie devaient être poursuivis après 2008.

Aucun bilan officiel du tutorat n'a été dressé mais le dispositif, obligatoire et doté de crédits, a été très largement appliqué, avec un taux de satisfaction important, selon les témoignages des directeurs et cadres de santé présents jeudi à la journée annuelle de l'Adesm.

Le Plan psychiatrie et santé mentale (PPSM) 2005-08 a distribué 75 millions d'euros de crédits spécifiques de 2006 à 2008 pour une formation de consolidation des savoirs pour tout nouvel infirmier diplômé d'Etat affecté dans un service de psychiatrie et son accompagnement individuel par un tuteur (un infirmier volontaire ayant une expérience d'au moins cinq ans) sur plusieurs semaines.

Comme le PPSM ne semble pas être poursuivi au delà de 2008 par un deuxième plan, plus aucun crédit spécifique ne devrait être dégagé à partir de 2009.

Ce dispositif ne constituait pas une première puisque de nombreux établissements spécialisés avaient mis en place dans les années 1990, de leur propre initiative, des modules de formation spécifiques pour les jeunes diplômés, en constatant les lacunes de la formation du nouveau diplôme d'Etat mis en place en 1992, ont souligné plusieurs participants à la journée de l'Adesm.

Mais les crédits PPSM ont permis un encadrement formalisé des nouveaux infirmiers, les tuteurs étant remplacés durant le temps consacré à l'encadrement.

Des directeurs ont exprimé leur inquiétude pour la pérennité du dispositif, comme le directeur du CHS du Jura à Dôle, Jacques Augier, et le directeur du centre hospitalier Valvert de Marseille, Robert Brenguier, pour qui "le système va s'écrouler avec la fin des financements".

Pourtant, le dispositif a eu un effet de réassurance sur les nouveaux infirmiers et s'est révélé attractif pour la psychiatrie, ont souligné deux responsables de ces formations en Haute-Normandie.

Environ 480 infirmiers ont été formés à la consolidation des savoirs sur 2006-08 dans la région et 150 infirmiers ont été tutorés depuis un an, a indiqué Dominique Berthelot, responsable de la coordination du dispositif à l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) Haute-Normandie.

Les tutorés ont été satisfaits de cette formation, qui leur a permis d'obtenir une réassurance sur leurs capacités professionnelles, et ils ont fait la promotion de la formation auprès des nouveaux arrivés, a souligné Patrice Letourneau, cadre supérieur au CH du Rouvray (Sotteville-les-Rouen, Seine-Maritime). "Contrairement aux idées reçues sur le nouveau DE, leur approche des solutions de soins était satisfaisante. Ils demandent plus un savoir-être qu'un savoir-faire".

En Haute-Normandie, la formation est amorcée environ deux mois après l'arrivée de l'infirmier dans le service et le nombre de personnes encadrées par chaque tuteur a été réduit progressivement de 4 à 2. Une charte du tutorat a été établie pour cadrer les interventions. Le temps de tutorat est adapté en fonction des besoins exprimés par le tutoré, a souligné Patrice Letourneau.

L'absence de crédits en 2009 ne décourage pas les responsables haut-normands, qui ont décidé la poursuite du programme et son extension aux aide-soignants, aux aides médico-psychologiques et aux auxiliaires de vie.

Deux directeurs de l'agglomération marseillaise, Robert Brenguier et Gilles Moulec (CH Edouard Toulouse), ont apporté un bémol à cette appréciation, soulignant le taux d'absentéisme important à la formation de consolidation des savoirs et un désintérêt des infirmiers. Ils ont ajouté qu'elle n'avait rien changé à la faible fidélisation des infirmiers en psychiatrie dans leur zone.



Exclusion - 07/11/2008
Coup d’envoi à la loi de généralisation du RSA
Députés et sénateurs sont parvenus le 4 novembre à un accord en commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi généralisant le revenu de solidarité active (RSA) destiné à remplacer le RMI et l'allocation de parent isolé (API).

Aucune modification de fond n'a été faite en CMP. Un amendement a toutefois été adopté sur un article concernant les personnes handicapées et qualifiée par beaucoup de "cavalier législatif" : il supprime une disposition adoptée par les députés suivant laquelle une personne handicapée employée à temps partiel était comptabilisée comme une personne employée à temps plein dans le décompte de l'obligation d'emploi des entreprises de personnes handicapées. Cette disposition avait été vivement critiquée par les associations de personnes handicapées. Le vote définitif doit encore être voté en séance par les deux assemblées, courant novembre, mais il s’agira d’un simple vote formel sans discussion sur le fond des dispositions du texte.

Allocation ou complément de revenu
Généralisé à compter du 1er juin 2009, le RSA est conçu soit comme une allocation suppléant aux revenus du travail, pour les allocataires des anciens RMI et API, soit comme un complément de revenu, lorsque le salarié ne tire pas de son travail «des moyens convenables d'existence». Les Caf et les caisses de la MSA vont assurer le «service de la prestation».

Lorsque le RSA est un complément de revenu, il se calcule en additionnant un «montant forfaitaire» variable selon la composition du foyer et une «fraction des revenus professionnels». La fraction des revenus professionnels prise en compte a été fixée à 62%. Le RSA peut être complété par une aide personnalisée de retour à l'emploi, couvrant «tout ou partie des coûts» supportés par le bénéficiaire, lorsqu'il débute ou reprend un travail.

Lorsque le RSA, expérimenté dans 34 départements, est financièrement plus avantageux que les conditions prévues par la nouvelle loi, il sera maintenu jusqu'à la fin des versements et, au plus tard, au 31 mai 2010.

Financement
L'Etat et les départements financeront le RSA, dont le coût global est estimé à près de 10 milliards d'euros. Aux redéploiements de dépenses existantes (RMI, API, prime pour l'emploi…) s'ajoutera le produit de la nouvelle taxe additionnelle de 1,1% sur les revenus du patrimoine et des placements. Les départements vont financer la part du RSA correspondant aux anciennes allocations (RMI et API). Le produit de la taxe additionnelle, collectée par l'Etat, alimentera le Fonds national des solidarités actives, créé dès le 1er janvier 2009 et géré par la Caisse des dépôts.

Les bénéficiaires
Environ 3,5 millions de personnes seront bénéficiaires potentiels du RSA : 2,2 millions de travailleurs pauvres, environ 1,1 million d'actuels Rmistes et 200 000 personnes touchant aujourd'hui l'API.

Français ou titulaire d'un titre de séjour l'autorisant à travailler, résidant en France de manière stable et effective, âgé de plus de 25 ans ou assumant la charge d'un ou plusieurs enfants nés ou à naître : telles sont les conditions que doivent remplir les allocataires du RSA. Ces derniers participeront aux actions d'insertion et ils auront droit à «un accompagnement social et professionnel adapté à [leurs] besoins».

Pour les allocataires de l'ex-API, le changement est considérable, puisque jusqu'à présent, ils ne faisaient l'objet d'aucun accompagnement spécifique. Chacun aura un «référent unique». A quelques exceptions près, tout bénéficiaire du RSA sera tenu de rechercher un emploi, de créer une «activité viable» ou de s'engager dans des actions d'insertion sociale et professionnelle. L'allocataire et le conseil général signeront «un contrat librement débattu énumérant leurs engagements réciproques». La loi renforce le contrôle des allocataires.

Contrat unique d’insertion
Entrant en vigueur le 1er janvier 2010, le contrat unique d'insertion (CUI) concerne les bénéficiaires du RSA accédant à l'emploi. Il remplace le contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE), pour les secteurs public et parapublic, et le contrat d'insertion dans l'entreprise (CIE), pour le secteur marchand. Les autres anciens contrats aidés sont supprimés.

Une convention tripartite liera le salarié, l'employeur et soit le conseil général, soit une structure en charge du placement des demandeurs d'emploi (Pôle Emploi, cabinet de placement, entreprises de travail temporaire).

L'autre volet du CUI sera constitué du contrat de travail liant le salarié et l'employeur. Le CUI ouvre droit au RSA chapeau. Le président du conseil général peut déléguer la mise en œuvre du CUI à Pôle Emploi ou tout autre organisme désigné à cet effet. Au préalable, le département signera avec l'Etat des conventions d'objectifs et de moyens, déterminant le nombre de conventions individuelles visé, les modalités de financement et de mise en œuvre du CUI. Par dérogation, le contrat unique peut-être prolongé dans la limite de 24 mois, dans le cas des travailleurs de plus de 50 ans et des personnes handicapées. Autre cas prévu : lorsque la prolongation du CUI permet d'achever une formation en cours.

Coresponsabilité Etat/départements
La mise en œuvre du RSA relève de la responsabilité de l'Etat et des départements, précise la loi. Les autres collectivités, Pôle emploi, les maisons de l'emploi, les établissements publics (notamment les CCAS), les organismes de sécurité sociale, ainsi que les employeurs y participent également.

Les conseils généraux constituent des équipes «pluridisciplinaires», composées de professionnels de l'insertion sociale et professionnelle, de représentants des maisons de l'emploi, et des représentants des bénéficiaires du RSA. Les départements délibèrent avant le 31 mars de chaque année, pour adopter ou adapter leur programme départemental d'insertion, qui définit la politique d'accompagnement social et professionnel, recense les besoins d'insertion, l'offre locale d'accompagnement, et planifie les actions d'insertion. Ils concluent avec les partenaires un «pacte territorial d'insertion».

La gynécologie est-elle vraiment menacée de disparition ?
[17 novembre 2008 - 09:31]
La Fédération nationale des Collèges de gynécologie médicale (FNCGM) s’inquiète « du malaise » qui frappe la profession.
« Les départs à la retraite et le non-remplacement des gynécologues annoncent à l’horizon 2020, la perte de deux tiers des effectifs ».
L’hémorragie a d’ailleurs déjà débuté. Au 1er janvier 2005, la France comptait 2 127 spécialistes en gynécologie médicale. Ils ne sont plus aujourd’hui que 1 945. Soit une baisse de 8% en 3 ans ! Quant aux gynécologues obstétriciens, leur nombre a diminué de 30% entre 2006 et 2007.
« La gynécologie médicale n’est pas qu’une spécialité d’organe. C’est la médecine spécifique de la femme, et elle concerne les événements de sa vie génitale, de la puberté jusque tard dans sa vie », précise la FNCGM. Contraception, dépistage du cancer du col de l’utérus, suivi des grossesses, ménopause… Leurs domaines d’intervention sont multiples. Et leur expertise plébiscitée par les femmes.
Selon un sondage BVA réalisé auprès de 1 030 femmes de 15 à 75 ans, 85% d’entre elles déclarent se faire suivre par un gynécologue. Elles louent notamment la compétence de ces derniers. Plus de 90% jugent en effet le gynécologue plus compétent que le médecin généraliste dans ce domaine. Et assez logiquement, elles estiment à une large majorité (86%) que tout déficit de gynécologues aura un impact négatif sur leur santé.
Epilepsie : les 5ème Journées nationales débutent demain !
[17 novembre 2008 - 08:00]
Cette semaine se déroule à travers la France les Journées nationales de l’Epilepsie (JNE).
Pour sa 5ème édition, la manifestation aura pour thème « Epilepsie et sport », une manière de souligner que, contrairement aux idées reçues, l’activité physique fait bon ménage avec cette maladie !
L’épilepsie –dont le nom vient du grec epilambanein qui signifie « prendre par surprise » - est une affection neurologique mal connue. Elle est surtout, trop souvent considérée comme honteuse. Elle touche pourtant plus de 500 000 personnes en France (soit quasiment une sur cent !) dont la moitié a moins de 20 ans. Caractérisée par des crises à répétition, elle suscite souvent la peur et l’incompréhension.
Pour lutter contre les idées préconçues, pour faire sortir l’épilepsie et ses victimes du ghetto, le Comité national pour l’Epilepsie organise tous les deux ans, ces Journées nationales. Cette année, c’est sur les terrains de football que la maladie sera vaincue le temps d’un match. De nombreuses rencontres seront en effet organisées à travers toute la France. A ces événements, s’ajouteront d’autres actions d’initiatives locales : conférences, diffusions de documentaires, lâchers de ballons… Pour connaître le programme complet de ces Journées nationales, consultez le site http://www.jne2008.fr" target="_blank.
Source : Comité national pour l’Epilepsie, novembre 2008

VIH-SIDA : une nouvelle protéine d’espoir
[13 novembre 2008 - 10:38]
Si l’élaboration d’un vaccin contre le VIH ne paraît toujours pas à portée, l’identification d’une protéine qui serait à l’origine de l’inactivation du système immunitaire semble prometteuse.
Cette découverte de chercheurs de Toronto au Canada, pourrait ouvrir la voie vers de nouveaux traitements. La protéine en question - baptisée TIM-3 - n’est exprimée que par les lymphocytes T confrontés au virus du SIDA. Ces derniers, qui jouent un rôle central dans la réponse immunitaire sont inhibés chez un patient séropositif au VIH, laissant ainsi le champ libre au virus de se reproduire …
« Notre prochaine étape est de parvenir à bloquer la protéine TIM-3. Et ce afin de contrôler le virus du SIDA qui persiste dans l’organisme malgré les antirétroviraux » conclut le Pr Mario Ostrowsky, principal auteur de ce travail. Une nouvelle note d’espoir pour les 9,7 millions de porteurs du virus dans le monde.
Source : Journal of Experimental Medicine, 10 novembre 2008


CANCER
Vers un vaccin contre le cancer de la peau
NOUVELOBS.COM | 16.11.2008 | 15:08
Un scientifique australien annonce des avancées dans sa recherche d'un vaccin contre le cancer de la peau. Des tests sur l'homme pourraient être effectués dès l'année prochaine.

(Reuters)
Le professeur Ian Frazer, dont le travail est déjà à l'origine du vaccin contre le cancer du col de l'utérus, développe ses recherches sur un vaccin contre le cancer de la peau qui pourrait être testé sur l'Homme dès l'année prochaine, a rapporté dimanche 16 novembre le Sunday Telegraph.

Disponible dans dix ans

Le scientifique australien a indiqué que les tests du vaccin contre le cancer de la peau pratiqués sur des souris avaient été concluants et que le vaccin devrait désormais être testé sur les humains dès l'année prochaine, selon la presse australienne.
"Si nous obtenons des résultats encourageants, nous irons alors aussi loin et aussi vite que possible", a déclaré Ian Frazer.
Selon le chercheur, qui présentera les résultats de ses travaux lundi au Congrès australien sur la santé et la recherche médicale, un vaccin contre le cancer de la peau pourrait être disponible d'ici à dix ans.
Il pourrait alors être administré à des enfants de 10 à 12 ans pour éviter le développement de cette grave maladie qui tue annuellement 1.600 personnes en Australie.
Le nouveau vaccin cherchera à agir contre le virus du papillome humain (VPH) et ses manifestations cutanées.

Protection partielle

Chercheur à l'Université de Queensland, Ian Frazer a mis au point le vaccin Gardasil contre le cancer du col de l'utérus.
Selon David Currow, responsable de Cancer Australia, un organisme qui soutient la recherche dans ce domaine, un tel vaccin n'empêcherait cependant pas la survenance de tous les cancers de la peau.
"Comme nous l'avons vu avec le cancer de l'utérus, même s'il agit dans 70% des cas, le vaccin ne protège pas dans 30% des cas", a-t-il indiqué, rappelant donc que la prévention restait la meilleure façon d'éviter un cancer de la peau.
"La meilleure façon de réduire le risque de cancer de la peau est de réduire l'exposition au soleil", a-t-il indiqué, alors que près de 400.000 cas de cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année en Australie
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virginieeva
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Re: Actualités 2009

Message par virginieeva »

Dossier sur le sommeil
1) Tout savoir sur le sommeil
Domaine en pleine exploration, le sommeil ne révèle ses secrets qu’au fur et à mesure des travaux des chercheurs et des cliniciens. Curieusement alors qu’il occupe le tiers de notre vie, l’homme éveillé a longtemps ignoré la physiologie et les pathologies liées au sommeil. Nos connaissances ne progressent que depuis les années 1950. C’est dire combien la discipline est nouvelle.

Le sommeil nous fascine tous car il nous concerne intimement. Il est impliqué dans des fonctions aussi diverses que la restauration des réserves énergétiques, la croissance, la mémoire, l’efficacité intellectuelle, l’humeur, la régulation du poids, l’équilibre cardiovasculaire, et sans doute dans bien d’autres fonctions tout aussi fondamentales pour l’être humain. De ce fait, apprendre à le ménager est primordial afin de garder son efficacité et son équilibre physique ou psychique.
Dans ce dossier nous découvrirons les rythmes du sommeil, l'insomnie, l'apnée, la narcolepsie, l'hypersomnie....

2) Le mauvais sommeil, un problème de santé publique
1 - Une société en privation de sommeil ?
Selon une enquête menée par l’INPES en 2008 auprès de jeunes adultes (25-45 ans), 17% déclarent avoir une dette de sommeil. S'ils disposaient d'une heure de plus dans la journée, 30% des personnes interrogées en profiteraient pour dormir. En 30 ans la durée moyenne de sommeil a diminué de plus d’une heure chez l’adulte, et de plus deux heures chez l’adolescent. Cette dette de sommeil n’est pas sans conséquences sur la santé : elle a un coût physiologique !

En tout premier lieu, elle est responsable d’une somnolence qui surprend la personne le lendemain en pleine activité et qui est particulièrement dangereuse au volant. Cette dernière est impliquée dans 20% des accidents de voiture. A titre indicatif conduire lorsqu’on est réveillé depuis plus de 17 heures amenuise les réflexes comme une alcoolémie de 0.50 g/l (limite de l’alcoolémie légale), et 24 heures sans sommeil équivalent à une alcoolémie de 1g/l. Pourtant tous les ans des familles entières « descendent » en Espagne en voiture pour un voyage de 24 heures avec un seul conducteur au volant. Négligence ? Sans doute pas ! Méconnaissance ! Surement. Le respect du sommeil n’est pas valorisé comme il le devrait dans notre société où le temps, c’est de l’argent. Oubliant que la qualité de ce qu’on produit est tout aussi important, or quelqu’un qui dort bien, et suffisamment, est en meilleure forme donc plus productif…
2 - Un sommeil qui répare
Pour comprendre à quoi sert le sommeil les chercheurs ont utilisé des techniques de privation de sommeil. Les effets de la privation totale de sommeil chez l’homme ont toujours été observés dans des circonstances exceptionnelles, hors champ d’une vraie expérimentation scientifique pour des raisons éthiques, mais à l’occasion d’accompagnement d’une performance ou d’une expérimentation personnelle comme en 1964 celle de Randy Gardner, jeune homme de 17 ans, qui resta 11 jours complètement éveillé. Ce record de privation validé a été bien supporté, sans dérapage vers la folie, ni conséquence sérieuse en terme de retentissement physique. L’expérience s’est arrêtée lorsqu’il a souhaité y mettre fin. Mais que ce serait-il passé si on avait continué ? L’évolution aurait probablement été dramatique car ce qu’on connaît des expériences de privation totale de sommeil chez l’animal n’est guère encourageant. Au delà d’une certaine durée (qui dépend de l’espèce étudiée) la température ne se régule plus normalement, puis des infections apparaissent. Finalement l’animal meurt dans un tableau de dégradation physique sévère associant infections et hyperthermie.

Youcoulilou/ Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)
Ce sont les privations partielles de sommeil qui ont permis de cerner les fonctions plus subtiles du sommeil. Ainsi sommeil lent et sommeil paradoxal n’ont pas la même fonction. Le sommeil profond est plus spécifiquement impliqué dans la croissance, la récupération des réserves énergétiques du cerveau ou des muscles, et dans certaines formes de mémoire dite déclarative (rappel de liste de mots, d’un itinéraire…). Le sommeil paradoxal est quand à lui plus impliqué dans la maturation du système nerveux, son adaptation à l’environnement, et plus généralement tout ce qui touche à l’équilibre psychique. Il est également impliqué dans la mémoire dite procédurale, celle du raisonnement et du savoir faire.
3 - Le régulateur de notre équilibre
Depuis les années 2000 les travaux de recherche apportent des preuves concrètes sur le rôle fondamental du sommeil dans l’équilibre de l’individu. Le sommeil est un moment précieux, temps de reconstruction indispensable pour éliminer tout ce qui vient nous surcharger, nous agresser au cours de la journée. Ainsi le sommeil serait impliqué dans la régulation des défenses immunitaires, la régulation cardiovasculaire, et la régulation métabolique. Cette dernière a été particulièrement démontrée dans la régulation du poids pour laquelle il a été mis en évidence qu’une réduction du temps de sommeil entraine des modifications de la sécrétion de la ghréline et de la leptine, deux hormones régulatrices du circuit des aliments, contribuant ainsi à une prise de poids. Aux Etats Unis où l’obésité prend des allures d’épidémie, les chercheurs avancent l’hypothèse du rôle concomitant de la privation de sommeil qui est importante dans ce pays

3) A chacun son sommeil

1 - La régulation du sommeil
Les mécanismes du sommeil obéissent à un système de double régulation, l’un rythmique, qui régule périodiquement l’apparition du sommeil toutes les 24 heures (on parle de rythme circadien), l’autre homéostatique qui dépend de substances peptidiques hynogènes dont l’accumulation est proportionnelle à la durée de la veille préalable. Après avoir cru dans les années 1980 qu’on allait trouver « l’hormone du sommeil », force est de constater que les candidats sont nombreux, notamment parmi les peptides également impliqués dans les processus inflammatoires ou infectieux. L’adénosine, une substance peptidique endogène semble jouer un rôle prépondérant nettement mieux connu.Les taux d'adénosine augmentent avec la durée de l’éveil finissant par entraîner une somnolence puis l'endormissement. Elle agit comme un neuromédiateur inhibiteur des structures assurant l’éveil. Après l'endormissement, et au fur et à mesure du décours du sommeil, la concentration d'adénosine diminue, en même temps que le besoin de sommeil. La caféine qui permet de rester éveillé agit en s'opposant à l'action de l'adénosine par ses propriétés antagonistes des récepteurs adénosinergiques A1.
Pour s’endormir une fois les systèmes d’éveils inhibés, il faut que les systèmes de sommeil se mettent en route. En fait un seul est connu à ce jour. Situé dans l’aire pré-optique de l’hypothalamus antérieur ventrolatéral, il contient des neurones secrétant de l’acide gamma-aminobutyrique et de la galanine qui inhibent les réseaux de l’éveil.
2 - Une histoire de rythme
S’endormir le soir obéit à une régulation interne de nos rythmes biologiques qui ne dépend pas que de notre environnement comme l’ont montré les expériences d’isolement temporel menées aux USA, en Allemagne, ou par Michel Siffre dans le fond de sa grotte en France. Il existe une horloge interne qui régule l’organisation de nos rythmes, le noyau supra-chiasmatique, petit groupe de cellules profondément enfouies dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus. Pour un individu donné l’endormissement et le réveil se font à peu près toujours à la même heure, dans la mesure où la personne est dans un système de contrainte, notamment imposé par le travail, qui n’est pas trop éloigné de son rythme propre. Ainsi il existe des sujets du matin « couche-tôt » et « lève-tôt », et des sujets du soir « couche-tard » et « lève-tard ». Le chronotype dépend de gènes qui régulent la période endogène, mais aussi de facteurs environnementaux en particulier sociaux, de l’âge, et probablement de facteurs psychologiques. Curieusement notre horloge biologique n’est pas strictement réglée sur 24 heures. Elle a une période légèrement supérieure, en moyenne de 24 heures et 10 minutes. Ceci a pour corolaire l’obligation pour tout individu de se remettre à l’heure tous les jours, sous peine de voir son rythme de sommeil se décaler progressivement.
3 - L’importance des synchroniseurs et de la lumière

On s’est interrogée sur l’importance de notre environnement pour réguler nos rythmes de sommeil. Pendant longtemps on a cru que le synchroniseur social était prédominant. Effectivement le fait de vivre dans un milieu entrainant du point de vue des rythmes est important. Ainsi une activité professionnelle structurée avec des horaires réguliers (et obligatoires) permet à nos horloges internes de s’ajuster. A contrario, la perte de tout repère comme on peut le voir chez les gens âgés, à la retraite, vivant seul, sans activité, est un facteur de désynchronisation et donc de troubles du sommeil. Un autre synchroniseur est fondamental, il s’agit de la lumière du jour. Les effets de la lumières sur les rythmes biologiques sont connus depuis longtemps, mais ce n’est que depuis les années 1980 que l’on connaît le rôle primordial d’une lumière de forte intensité (supérieure à 2000 lux) sur la synchronisation des rythmes. D’où l’importance d’être exposé à la lumière du jour, particulièrement l’hiver, pour favoriser un bon sommeil et un meilleur moral.
4 - Des besoins différents selon les individus
La durée de sommeil est variable d’un individu à l’autre. Elle se situe en moyenne entre 7h et 8h par nuit selon les études. Néanmoins les besoins de sommeil varient de 3h30 (record minimal constaté) à 11h30 (la limite avec l’hypersomnie n’est pas évidente). Il n’y a pas de « normes ». A la question inquiète des patients « docteur, combien de temps dois-je dormir ? » on ne peut que répondre : « le temps de sommeil dont vous avez besoin pour être en forme le lendemain !». Ce temps est habituellement constant pour une personne donnée. On distingue ainsi des « courts » dormeurs, et des « longs » dormeurs. Néanmoins avec l’âge le temps de sommeil a tendance à diminuer un peu

4) De l’insomnie aux apnées du sommeil
Si les recherches sur le sommeil les plus anciennes remontent aux années 1850-1900, la médecine du sommeil est une discipline nouvelle qui émerge depuis les années 1950 et qui prend son envol depuis les années 1980. En trente ans, les connaissances sur le sommeil ont progressé d’une manière très importante avec l’identification de 2 nouveaux syndromes, les apnées du sommeil et le syndrome des jambes sans repos.
1 - L’insomnie
Symptôme fréquent l’insomnie touche 20 à 30 % de la population avec 15 à 20% d’insomnie modérée et 9 à 10% d’insomnie sévère. Signe de gravité, près de 10% de la population consomme régulièrement un anxiolytique ou un hypnotique. Les femmes sont deux fois plus touchées par l’insomnie que l’homme. Le plus souvent elle est le symptôme d’un mal-être, de difficultés que rencontre la personne dans sa vie. Véritable baromètre de l’humeur elle est un signal d’alerte, d’où son importance dans tous les troubles anxieux et dépressifs. Mais elle peut aussi être une maladie qui évolue pour son propre compte comme dans l’insomnie psychophysiologique.
5)
-- L’anxiété, sous toutes ses formes est une grande pourvoyeuse d’insomnie. De l’anxiété généralisée qui perturbe le sommeil à tout moment de la nuit, en passant par les TOC (troubles obsessifs compulsifs) ou les phobies, l’anxiété est très éveillante et donc insomniante. Elle provoque le plus souvent des difficultés d’endormissement liées à des pensées récurrentes, des idées qui s’imposent, des préoccupations obsédantes. Les angoisses qui surviennent le plus souvent vers 3 ou 4 heures du matin ou en fin de nuit, sont plus souvent liées à une période de stress mal supportée dont le risque est d’évoluer vers une dépression si une solution n’est pas trouvée.
-- La dépression, est l’autre cause fréquente d’insomnie. Elle explique, avec l’anxiété, près de 50% des d’insomnie. Il s’agit le plus souvent d’une insomnie de seconde partie de nuit, avec sensation d’un réveil précoce ou d’un sommeil très morcelé en fin de nuit. Le début de cette insomnie est soit progressif, soit au contraire brutal après plusieurs nuits « d’insomnie totale » où la personne dit ne pas avoir fermé l’œil de la nuit. Lorsque le symptôme n’est pas identifié comme signe de dépression et que l’on traite symptomatiquement l’insomnie par des hypnotiques ou des anxiolytiques, la dépression peut s’aggraver. Le tableau clinique devient alors évident. Il est important de s’alerter devant les premiers de cette insomnie particulière, car plus le diagnostic est posé rapidement, plus la mise en route d’un traitement adapté a des chances d’apporter une amélioration.
Moins bien connue, l’insomnie psychophysiologique est en cause dans 15 à 20 % des insomnies. Il s’agit d’une insomnie « conditionnée », c’est-à-dire qui s’est créée à partir d’une expérience initiale d’insomnie suivie par la peur de ne pas dormir. Le début de l’insomnie est liée à une cause habituellement clairement identifiée. La répétition des nuits d’insomnie fait qu’au bout d’un certain temps une angoisse liée au sommeil apparait. La personne est persuadée qu’elle ne va pas dormir, que son insomnie va recommencer, avec toutes les conséquences désastreuses qu’elle anticipe sur la qualité de sa journée le lendemain. Il s’agit essentiellement d’une insomnie d’endormissement. Elle est associée à des comportements qui aggravent l’insomnie. Le plus fréquent est de rester trop longtemps au lit. Il n’est pas rare de voir un insomniaque passer 12 heures au lit pour un temps de sommeil déclaré de 5 heures. Cette situation le conforte dans l’idée qu’ il est vraiment incapable de dormir.
Certaines maladies interfèrent avec le sommeil dans le sens où elles gênent son installation ou son maintien. Ainsi une hyperthyroïdie peut augmenter les systèmes d’éveil de telle manière que le sommeil aura du mal à s’installer. Un asthme dont les crises surviennent la nuit entraine une oppression respiratoire et des quintes de toux nocturnes qui gêne l’endormissement ou qui réveille au cours de la nuit. De même pour un reflux gastro-oesophagien qui se traduit par des régurgitations de liquide gastrique dans la bouche.

2 - Le syndrome des jambes sans repos
6)
© Wikipedia
C'est un trouble qui mine la vie d'une manière sévère à 2% de nos concitoyens. Dans la soirée au repos, ou lors du coucher, la personne a des sensations parasites désagréables, à type de picotements, d’agacements, de brûlures ou d’« électricité », qui l’obligent à bouger ses jambes, à se lever ou à marcher. Cette gêne et ce comportement entraînent le plus souvent une insomnie d’endormissement majeure, mais peut survenir également au décours de la nuit. Il n’est pas rare que ces sensations touchent également les membres supérieurs. Dans 80 % des cas, ces sensations sont associées à des mouvements périodiques nocturnes. Ce sont des secousses brèves, involontaires, périodiques, qui touchent préférentiellement les jambes et réveillent parfois le dormeur (le plus souvent il n’en a pas conscience) et surtout le conjoint. Le matin, la personne se réveille fatiguée, sans savoir pourquoi.
Les mécanismes de ce syndrome sont mal connus. Souvent qualifié de « mauvais état veineux », l’état circulatoire est rarement en cause, bien qu’il puisse exacerber les symptômes. L’origine est plutôt neurologique, avec des troubles de la régulation du contrôle des neurones moteurs dans laquelle un neuromédiateur, la dopamine, et le fer, qui agit conjointement avec elle, sont impliqués.

3 - Les apnées du sommeil
Les apnées n’ont été identifiées comme un syndrome particulier qu'en 1976 par Christian Guilleminault. Elles sont liées à un arrêt du passage de l’air au niveau des voies aériennes supérieures. On parle de syndrome d’apnées quand la personne fait plus de dix apnées ou hypopnées (l’air passe encore un peu) par heure avec des événements dont la durée est supérieure à 10 secondes. Le syndrome d’apnées est considéré comme sévère au-dessus de trente apnées ou hypopnées par heure.
Les apnées sont le plus souvent de mécanisme obstructif car il existe un rétrécissement des voies aériennes supérieures qui se produit exclusivement au cours du sommeil. Ce rétrécissement est largement favorisé par la prise de poids car la graisse se dépose également au niveau du pharynx et infiltre la base de la langue. Une morphologie particulière est souvent retrouvée : menton en arrière, cou large et épais, ou bien au contraire un visage long et étroit. Il y a d’ailleurs un facteur génétique qui explique les cas familiaux de syndrome d’apnées du sommeil.
5) dormir trop ? une maladie ? la narcolepsie
1 - La narcolepsie
La narcolepsie est une maladie qui, dans sa forme complète, associe plusieurs symptômes.
La personne se plaint d’une somnolence contre laquelle elle lutte avec difficulté et pouvant la conduire à des endormissements inopinés. Les siestes – il y en a souvent plusieurs par jour – sont très récupératrices. Le sommeil de nuit est habituellement de mauvaise qualité, fractionné par des réveils fréquents, habité de rêves trop riches et trop présents.
Lors des transitions entre l’éveil et le sommeil, des hallucinations visuelles ou auditives, ou encore de fausses perceptions très désagréables et troublantes peuvent advenir – on parle d’hallucinations « hypnagogiques » ou « hypnopompiques ». Des paralysies du sommeil se manifestent parfois, caractérisées, lors d’un réveil, par la sensation pénible et très angoissante de ne pouvoir ni parler ni bouger ; elles durent de quelques secondes à plusieurs minutes.

Dans la journée, un symptôme tout à fait caractéristique peut survenir : un accès de cataplexie au rire, mais aussi la surprise, la colère ou la peur. Il se traduit par une chute brutale du tonus musculaire. Il peut toucher une partie du corps – tête qui tombe, main qui lâche un objet… – ou concerner l’ensemble des muscles – et c’est la chute assurée. Il est provoqué par les émotions, en particulier le rire.
Cette maladie se déclenche le plus souvent à l’adolescence. Il existe une composante génétique : 98 % des personnes qui ont une narcolepsie ont un groupage HLA (système de marqueurs immunitaires) spécifique. Au cours de ces dernières années, on a pu montrer chez 90 % des personnes atteintes de narcolepsie qu’il y a un déficit en hypocrétine (ou orexine), une protéine présente dans le liquide céphalo-rachidien. Cette protéine aux propriétés éveillantes est normalement secrétée par une minuscule zone du cerveau qui, chez le narcoleptique, serait détruite dans l’enfance par un mécanisme auto-immunitaire (c’est-à-dire par une réaction des cellules immunitaires de la personne elle-même).

6) Dormir trop ? une maladie ? l’hypersomnie
L’hypersomnie idiopathique
L’hypersomnie idiopathique est une autre forme d’hypersomnie, souvent plus envahissante que la narcolepsie. Elle se traduit par un réveil difficile le matin (on parle d’ivresse du sommeil) et la sensation d’avoir toujours sommeil au cours de la journée. Les siestes, souvent longues, n’apportent pas la sensation d’être restauré, avec parfois même l’impression que plus on dort, plus on a sommeil. Cette hypersomnie est souvent familiale, sans pour autant qu’on ait pu mettre en évidence une transmission génétique. Curieusement, chez ces personnes, alors que le sommeil est vécu comme non récupérateur, le sommeil lent profond est souvent augmenté. Tout comme pour la narcolepsie, il existe des médicaments améliorant la vigilance et permettant en général à la personne de trouver un confort suffisant pour fonctionner dans la journée. Mais ils n’agissent que sur le symptôme, pas sur la cause. Dans certains cas, malgré le traitement, cette somnolence reste très invalidante
2 - Des hypersomnies par période
D’autres formes d’hypersomnie existent. Certaines très rares comme le syndrome de Kleine Levin où le personne traverse des périodes de quelques jours dans un état de somnolence quasi permanente associée à une irritabilité, des troubles alimentaires (une hyperphagie) et parfois une désinhibition sexuelle tout à fait inhabituelle chez la personne. Touchant le plus souvent les garçons, elle commence à l’adolescence. Sa parenté a été soulignée avec certaines forme de dépressions récurrentes que l’on trouve dans les maladies bipolaires. Il n’y a pas de certitude quand à cette parenté car bon nombre de Kleine Levin voit leur trouble disparaître à l’âge adulte. Il est vrai que les formes de dépression bipolaires s’accompagnent souvent d’hypersomnie, le sommeil envahissant étant parfois le seul symptôme apparent, très invalidant, sans réel vécu dépressif associé.
7) Conclusion
Comprendre les mécanismes du sommeil et les processus par lequel cet état si particulier nous permet de nous reconstruire est toujours d’actualité. Dans le sommeil le nombre de questions sans réponses sur sa fonction est beaucoup plus important que les quelques certitudes que nous avons. Il y a donc potentiellement beaucoup de champs de recherches possibles. De la génétique, en passant par la régulation métabolique, et les liens avec les pathologies cardiovasculaires ou les processus psychologiques, la recherche dans le sommeil est complexe car elle exige une approche multidisciplinaire avec une confrontation des savoirs pour avancer. Pourtant c’est un domaine où chercheurs et cliniciens sont souvent des personnes passionnés, très investis dans leurs travaux, et qui ont plaisir à échanger, comme le montre la forte fréquentation des congrès professionnels observée ces dix dernières années.
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nassimah
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Re: Actualités 2009

Message par nassimah »

un article sur la violence
http://actualite.aol.fr/pres-d17-millio ... 1189516933" target="_blank
bonne lecture (enfin s on peut dire :oops: )
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Re: Actualités 2009

Message par chris77 »

Sida : l’espoir ?

N’allons pas trop vite ! Ne donnons pas de faux espoirs. L’enjeu est trop important. Il n’empêche, la récente découverte d’un hôpital allemand en matière de génétique ne peut être passée sous silence. Elle ouvre des perspectives nouvelles en matière de recherche contre le virus du Sida

« Le Sida pourrait-il être guéri par la génétique ? La question peut surprendre, mais elle mérite d’être posée. Un hôpital allemand a révélé qu’un patient de 42 ans aurait été guéri du Sida en Allemagne après avoir subi une greffe de moelle osseuse. Si cette guérison se confirmait, ce serait une formidable découverte pour la recherche », estime Continental news.

« Cette équipe a en effet indiqué cette semaine, précise Newsfrance, que le virus du sida était devenu indétectable sur un patient séropositif depuis 10 ans ayant subi une greffe de moelle osseuse il y a 20 mois. »

« Depuis, aucune trace du VIH chez ce patient. Pour traiter cette leucémie, les médecins allemands ont eu l’idée de choisir la moelle d’un donneur porteur d’une mutation génétique du récepteur CCR-5, qui semble donner une immunité au virus du sida. Cette mutation est présente chez 3% de la population européenne. Pour bénéficier de cette greffe, le patient a dû arrêter sa trithérapie. Depuis, sa leucémie est guérie et son VIH a disparu », selon lesinfos.com
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Re: Actualités 2009

Message par chris77 »

Le Saturnisme en baisse chez l'enfant

Par Lesinfos, mardi 18 novembre 2008 à 17:35 :: Santé :: permalien #661

L’institut de veille sanitaire vient de publier dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire deux informations importantes : Le saturnisme est en forte baisse chez les enfants et un grand nombre d’intoxications au monoxyde de carbone responsable d’une centaine de décès par an.

Le premier objectif de l’étude a été de décrire les évolutions du dépistage du saturnisme chez les enfants depuis 1995. Cette maladie cause de nombreux troubles qui peuvent être irréversible comme une atteinte au système nerveux ou une encéphalopathie.

« Environ 9 000 enfants ont eu un premier test de plombémie en 2005, soit trois fois plus qu’en 1995. Il existe toujours une forte hétérogénéité géographique, la région Île-de-France représentant sur la période 2003-2004 près des deux tiers des enfants primodépistés. La proportion de cas de saturnisme parmi les enfants primodépistés est passée de 24 % en 1995 à 4,7 % en 2005. Les cas ont été principalement identifiés à partir de facteurs de risque liés à l’habitat. La diminution de la proportion de cas de saturnisme parmi les enfants primodépistés est sans doute en rapport avec une probable baisse de la prévalence du saturnisme dans la population française, mais l’extension progressive du dépistage à des populations moins exposées a pu également jouer un rôle. La découverte annuelle d’environ 500 cas de saturnisme indique cependant qu’il existe toujours en France des situations de surexposition de l’enfant, qui doivent être repérées afin de d’agir sur les conditions de vie. Il faut veiller à ce que les actions mises en oeuvre permettent d’atteindre effectivement les enfants les plus exposés, souvent en situation de pauvreté ou de précarité. »

L’autre étude réalisée par l’IVS montre l’importance de l’intoxication au dioxyde de carbone responsable d'un millier d’hospitalisations et d’une centaine de décès par an. Le but de cette étude est d’alerter et d’analyser les circonstances de survenue : « En 2006, 1 682 intoxications au CO ont eu lieu. Les intoxications au CO accidentelles dans l’habitat (n=1 069) ont été associées dans 75,5 % des cas investigués à la présence d’au moins un facteur favorisant, comme un problème d’aération, une utilisation inadaptée ou un défaut de l’appareil. Les principaux signes observés ont été la céphalée (75,9 %), la nausée (39,9 %), le vertige (28,7 %). Une prise en charge médicale aux urgences a concerné 62,0 % des intoxiqués, une hospitalisation 32,1 % d’entre eux. Le système de surveillance des intoxications au CO, bien qu’il ait permis de caractériser les intoxications au CO sur l’ensemble du territoire métropolitain pour la première fois, doit évoluer pour mieux répondre aux objectifs d’alerte du système afin de mieux détecter des situations émergentes d’épisodes d’intoxications au CO. »
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Danaé
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Re: Actualités 2009

Message par Danaé »

Santé: Survivre n'est pas vivre
L'espérance de vie augmente mais les hommes et les femmes vivent-ils plus longtemps en bonne santé et en conservant leur autonomie ? Peut-on, en d'autres termes, quantifier la qualité de l'espérance de vie ? Tel est l'objectif que s'était fixé un groupe de chercheurs travaillant dans le cadre de l'Observatoire européen des espérances en santé. Les résultats de ce travail original coordonné par Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ont été publiés, lundi 17 novembre, sur le site de l'hebdomadaire médical britannique The Lancet.

Cette recherche visait notamment à préciser quelle était, en 2005, l'espérance de vie moyenne dite "sans incapacité" (ou encore, "en bonne santé") des personnes âgées de 50 ans. Outre la très grande hétérogénéité observée entre les populations des quinze pays d'Europe de l'Ouest et les dix derniers entrants, ce travail scientifique soulève une série de questions politiques et économiques quant aux projets nationaux en cours visant, dans le cadre de l'Union européenne, à allonger la durée du travail et des cotisations aux régimes des retraites. Il renvoie aussi aux questions de santé publique que soulève l'allongement de l'espérance de vie.

"Au fur et à mesure que la durée de l'espérance de vie progresse, l'amélioration de la qualité de la vie des personnes vieillissantes exposées aux maladies chroniques, cardio-vasculaires, cancéreuses, neurodégénératives devient un enjeu majeur de santé publique dans les pays industriels", fait-on valoir à l'Inserm.

Comment définir une espérance de vie "sans incapacité" ? Les auteurs de l'étude ont cherché à cerner auprès des personnes interrogées âgées de 50 ans les difficultés rencontrées - ou non - depuis six mois dans la réalisation des activités de la vie quotidienne (alimentation, travail, déplacement, etc.). Le résultat obtenu fait apparaître un décalage important avec l'espérance de vie, qui s'établissait, en 2005 dans l'Union européenne, à 78,6 ans pour les hommes et à 83,5 ans pour les femmes. L'espérance de vie sans incapacité est, elle, beaucoup plus faible, s'établissant, la même année, à 67,3 ans pour les hommes et à 68,1 ans pour les femmes. Mais il apparaît aussi que les Européens sont loin d'être égaux face à ce nouvel indicateur.

La plus faible espérance de vie sans incapacité a été observée en Estonie (59 ans pour les hommes, 61 ans pour les femmes) et la plus forte au Danemark où elle s'élève à 73 ans pour les hommes et à 74 ans pour les femmes. La France est très proche de la moyenne européenne : 68 ans pour les hommes et 69 ans et 8 mois pour les femmes. Mais le fait de vivre dans un pays développé ne garantit pas nécessairement une espérance de vie sans incapacité importante. Ainsi en Allemagne, l'âge moyen d'espérance de vie sans réduction de l'autonomie s'établit-elle à 63 ans pour les hommes et à 62 ans pour les femmes.

Des très fortes différences nationales apparaissent aussi quand on associe la durée de l'espérance de vie à 50 ans et celle de l'espérance de vie sans incapacité. Les durées les plus élevées sont recensées au Danemark, à Malte, en Italie, au Pays-Bas et en Suède et les plus basses en Lituanie, en Estonie en Lettonie et en Hongrie.

Autres observations : dans les dix pays qui ont récemment intégré l'UE, l'âge de départ à la retraite est supérieur ou coïncide avec l'âge moyen auquel les personnes peuvent espérer vivre sans incapacité. La plupart des différences observées peuvent être corrélées avec le produit intérieur brut des différents pays et le niveau moyen des dépenses de santé engagées par les Etats pour les personnes âgées. De même, une faible espérance de vie sans incapacité peut être associée, chez les hommes seulement, à de longues périodes de chômage, de courtes études et un faible niveau d'éducation.

Au vu de ces données, la conclusion, pour les auteurs de l'étude, coule de source : il ne fait aucun doute que dans plusieurs pays de l'UE, l'augmentation de l'âge du départ à la retraite sera en pratique difficilement réalisable sans la mise en place de politique visant à améliorer l'état de santé général des personnes concernées.

Jean-Yves Nau
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Danaé
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Re: Actualités 2009

Message par Danaé »

En Europe aussi, les antibiotiques, c'est pas automatique !

La première journée européenne de sensibilisation du grand public et des professionnels de santé sur la résistance aux antibiotiques a lieu le 18 novembre. Les manifestations prévues attireront l'attention sur la difficulté grandissante de soigner efficacement les infections bactériennes en Europe.

Organisé par le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC), cette journée aura lieu chaque année pour rappeler l'importance du bon usage des antibiotiques : prescription adaptée, justifiée, bien ciblée et surtout ré-évaluée après 48 ou 72 heures pour ajuster le traitement (inefficacité, mauvaise tolérance...) ou l'arrêter s'il n'y a pas d'infection.


En effet, un mauvais usage des antibiotiques conduit à l'émergence ou au développement de résistances bactériennes à ces médicaments : les infections deviennent alors plus difficiles à traiter, les antibiotiques nécessaires doivent être plus fortement dosés, plus puissants, faisant peser la menace d'une résistance sans cesse plus élevée. Or les efforts en faveur du bon usage permettent une diminution de ces résistances.


En 2001, la France était dans le peloton de tête des consommateurs d'antibiotiques. L'objectif du Plan Antibiotiques a été alors de faire comprendre au grand public que les antibiotiques ne servaient à rien en cas d'infection virale (un banal rhume, la plupart des angines ou rhinopharyngites par exemple), et d'inciter les médecins à mieux se former sur les différentes classes d'antibiotiques disponibles et leur bonne utilisation. Ce plan a donné de très bons résultats, puisque l'on constate chaque année une baisse de la prescription des antibiotiques en France ainsi qu'une diminution des résistances, en particulier au pneumocoque : la résistance à cette bactérie est ainsi passée de 47 % en 2002 à 34 % en 2006, selon les données de l'Institut de Veille Sanitaire. Le deuxième volet du plan antibiotiques (2007-2010) devrait prolonger ces efforts.



Les antibiotiques c'est pas automatique


Même si en France le travail de sensibilisation a porté ses fruits, la vigilance doit être maintenue : cette journée va donc permettre aux Européens de faire le point sur les solutions à mettre en place tant à l'hôpital qu'en ville contre les résistances bactériennes pour que les antibiotiques, décidément, ne soient plus automatiques !

Source : Communiqué de presse élaboré conjointement par la Direction Générale de la Santé, la Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins, la Haute Autorité de Santé, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments et l'Institut de Veille Sanitaire. 18 novembre 2008.
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virginieeva
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Re: Actualités 2009

Message par virginieeva »

BIENTOT DES INFIRMIERES QUEBECOISES DANS LES HOPITAUX FRANÇAIS ?


Le 19 Novembre 2008 - (Infirmiers.com) : Après l’arrivée des infirmières espagnoles dans les hôpitaux, nous allons bien bientôt voir des infirmières Québécoises exercer dans notre pays.

En effet une entente entre la France et le Québec actant le principe général de reconnaissance réciproque des qualifications professionnelles a été signée par le président Sarkozy le 17 octobre dernier.

Cette Entente fixe le principe général de reconnaissance des qualifications professionnelles entre les deux pays. Elle précise la méthode qui sera suivie dans le cadre de la reconnaissance des diplômes et, dans une annexe, fixe la liste des professions dites prioritaires comme par exemple celles des infirmiers.

Profession par profession un arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) devra être élaboré et signé par les autorités compétentes au Québec (Ordre) et en France (Ministère).

L'entente comme les ARM devra respecter la réglementation européenne (directive 2005-36).

Dans ce cadre un travail a été initié entre l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et la Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins (DHOS) afin de déterminer les niveaux d'équivalences entre les diplômes infirmiers québécois et français. Ce travail n'est pas achevé.

Lorsque l'ordre infirmier sera mis en place, il conviendra d'associer ses représentants à ce travail, en vue de l'élaboration d'un ARM.

Il faut rappeler que la législation actuelle prévoit que seules les infirmières ressortissantes d’Europe, Andorre et Suisse parlant français avec diplôme en soins généraux reconnues peuvent travailler en France.

L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) fait état dans un communiqué de presse récent de ces négociations « sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles »

« Cet accord devrait alléger les mesures administratives soutenant la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles qui permettront aux infirmières québécoises et françaises d’exercer leur profession sur le territoire du Québec et de la France ».

« L’OIIQ reconnaît d’ores et déjà la formation des diplômées d’État françaises, et a mis en place, depuis plusieurs années, une procédure allégée afin de favoriser leur venue au Québec… Dans le contexte actuel, plus d’une centaine d’infirmières françaises font une demande d’équivalence à l’OIIQ annuellement. Ainsi, depuis 2002, l’OIIQ a émis 415 permis ».

« Concernant l’intégration des infirmières québécoises en France, seulement quatre infirmières diplômées du Québec ont déclaré un employeur en France au Tableau 2008-2009 de l’OIIQ. Seules les infirmières possédant un baccalauréat en sciences infirmières cumulent suffisamment d’heures de formation pour espérer voir reconnaître leur diplôme par la France. L’OIIQ entend toutefois négocier les compléments de formation nécessaire pour les infirmières du Québec détentrices d’un diplôme collégial.

L’OIIQ est confiant que ces négociations seront couronnées de succès et porteront leurs fruits dans l’année à venir. Dès qu’une entente interviendra entre les parties, l’OIIQ fera le nécessaire afin d’adopter toute réglementation que requiert sa mise en œuvre, et ce, dans les meilleurs délais ».

Contrairement aux infirmières Espagnoles, les infirmières Québécoise n’auront pas la barrière de la langue. Mais accepteront-elles les conditions de travail en particulier les salaires offerts par les hôpitaux français ?

M. Guy ISAMBART
Rédacteur en chef



Le brocoli réduirait le risque de cancer du poumonNOUVELOBS.COM | 19.11.2008 | 10:32
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Les vertus anticancéreuses du brocoli, surtout cru, et d'autres crucifères comme le chou, paraissent agir sur les fumeurs et ex-fumeurs pour réduire le risque de cancer du poumon.

Du brocoli contre le cancer (Sipa)
Les vertus anticancéreuses du brocoli, surtout cru, et d'autres crucifères comme le chou paraissent agir sur les fumeurs et ex-fumeurs pour réduire le risque de cancer du poumon, selon une étude publiée mardi 18 novembre.
Parmi des fumeurs et anciens fumeurs objets de cette recherche, les effets protecteurs des crucifères se sont traduits par une diminution du risque allant de 20 à 55% selon la variété de légumes consommée, la durée et le nombre de cigarettes fumées quotidiennement, indique le Dr Li Tang, du Roswell Park Cancer Institute.

"Facteur positif pour les fumeurs"

Il est le principal auteur de cette recherche présentée dans le cadre de la septième conférence annuelle de l'American Association for Cancer Research qui se tient cette semaine à Washington.
"Le brocoli n'est pas un médicament mais est un facteur positif pour les fumeurs incapables de cesser de fumer ou ne faisant rien pour minimiser le risque", ajoute-t-il dans un communiqué.
"Les personnes arrêtant de fumer bénéficient encore plus de la consommation de crucifères", relève le médecin qui a mené la première étude étendue sur les effets protecteurs de ces légumes. Parmi les fumeurs, seule la consommation de crucifères crus a été liée à une réduction du risque de cancer du poumon.

Le brocoli réduit les risques de carcinome

Ces chercheurs n'ont pas trouvé de résultats montrant que la consommation de légumes en général et de fruits réduisait nettement le risque de cancer du poumon.
Le brocoli a surtout réduit les risques de carcinome à petites cellules et de tumeur squameuse, les deux sous-types de cancer du poumon agressif touchant très souvent de gros fumeurs.
"Les résultats de cette étude ne sont pas suffisamment probants pour que des recommandations de santé publiques puissent être faites", relève cependant le Dr Li.

Une journée dédiée au bon usage des antibiotiquesPar LEXPRESS.fr, publié le 18/11/2008 11:40 - mis à jour le 18/11/2008 16:24

Le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) lance, ce mardi, la première journée de sensibilisation au bon usage des antibiotiques. L'objectif est d'attirer l'attention du grand public et des professionnels de la santé sur leur utilisation.
La France, grand consommateur d'antibiotiques, est un acteur actif dans la lutte contre les résistances à ces médicaments. Le ministère de la Santé vient de lancer le second volet (2007-2010) du plan national pour préserver l'efficacité des antibiotiques. Même si les autorités de tutelle doivent encore en valider la mise en oeuvre, panorama des mesures en place et à venir.
Les actions déjà engagées
- sensibilisation et mobilisation du grand public pour réduire l'utilisation des antibiotiques.
- promouvoir les mesures d'hygiène, notamment des mains, dans les établissements de santé publics et privés.
- mettre à disposition du médecin des outils d'aide à la prescription des antibiotiques (évaluation des antibiotiques avant leur mise en vente; recommandations sur l'usage des antibiotiques; surveillance des messages publicitaires). Ce rôle est à la charge de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé).
- recueillir et analyser les informations concernant les résistances bactériennes aux antibiotiques. L'Institut de veille sanitaire (Invs) est en charge de cette mission.
Les actions en cours d'élaboration
- inclure des formations sur les antibiotiques et les résistances bactériennes dans l'enseignement scolaire
- former et informer les professionnels de la petite enfance et les parents des enfants de 0 à 6 ans
- mettre en place un recueil de données sur la consommation des antibiotiques dans les établissements de santé et dans les villes.
- surveiller tous les ans l'usage des antibiotiques en médecine vétérinaire.
Les actions à engager
- améliorer l'utilisation des antibiotiques chez les personnes âgées.
- prévenir la résistance contre les infections bactériennes liées aux antibiotiques. L'utilisation inapropriée d'antibiotiques favorise, en effet, l'émergence de bactéries résistantes. Cette action sera menée sous l'égide de la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS).
- mieux évaluer l'antibiothérapie au moment de sa primo-prescription et surtout lors de sa ré-évaluation après 48 ou 72 heures. Cette ré-évaluation doit se faire au profit d'antibiotiques plus "écologiques", c'est-à-dire ciblés uniquement sur les bactéries responsables de la maladie.

Mobilisation mondiale contre une maladie pulmonaire... peu connue

Le 19 novembre est la journée mondiale contre la BPCO, la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Cette maladie pulmonaire au nom peu connue est pourtant très répandue. Elle est en effet responsable, chaque année, en France, de 100 000 hospitalisations et d'environ 16 000 décès.

C’est une maladie grave et handicapante des poumons, caractérisée par une obstruction incomplètement réversible des voies aériennes. Il s'agit d'une maladie principalement causée par le tabac, dont on peut ralentir ou même stopper l'évolution en arrêtant de fumer suffisamment tôt.

A l'occasion de cette 7ème journée mondiale contre la BPCO :
• Des actions de sensibilisation et de dépistage sont organisées dans plus de 20 villes françaises*,

• Des pharmaciens d’officine relaieront les informations par l'intermédiaire de brochures et d'affiches.

Pour en savoir plus sur cette maladie et sur les événements organisés à proximité de chez vous, consultez le site Internet : http://www.lesouffle.org" target="_blank.


Tuberculose : l’ultra-résistance toujours mystérieuse
Une nouvelle étude fait état du nombre croissant de tuberculoses ultra-résistantes dans le monde.
Un constat extrêmement inquiétant, puisque ces tuberculoses sont quasiment incurables et surtout très meurtrières. Pour développer de nouveaux traitement, les experts en appellent à une mobilisation d’ampleur.
Car dans cette forme de tuberculose, les bacilles tuberculeux résistent pratiquement à tous les traitements. Selon un travail mené en Corée du Sud, un patient souffrant de tuberculose ultra-résistante a en effet quatre fois plus de risque de ne pas répondre aux traitements qu’ un malade atteint d’une forme simplement multi-résistante. Quant au risque de mortalité, il est trois plus élevé !
La proportion de tuberculoses ultra-résistantes constatée en Corée du Sud ne cesse d’augmenter. Elle est ainsi passée de 1,6% du nombre total de cas en 1994, à 2,7% en 2004. D’autres travaux avaient déjà mis en lumière ce phénomène en Afrique du Sud. Les experts tirent donc la sonnette d’alarme, et s’inquiètent du peu de connaissances dont la communauté scientifique dispose sur les mécanismes de fond de l’ultra-résistance.
maman d'une louloute de 7 ans
ESI 2009/2012 à Sète
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