Actualités 2009

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Alno
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Le non des parlementaires aux mères porteuses
Agnès Leclair
18/11/2008

Un rapport tente de fixer le cadre sur les recherches de l'embryon, les tests génétiques ou la procréation médicalement assistée.

Mères porteuses, don d'ovocytes : ces sujets qui font polémique figurent au menu du prochain rapport de l'OPECST (Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques). Avant le débat de 2009 sur la révision de la loi de bioéthique, ce dernier va rendre ses recommandations. Les députés rapporteurs, Jean-Sébastien Vialatte (UMP) et Alain Claeys (PS), soumettent mardi leur document sur l'évaluation de la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique aux membres de l'OPECST. Une fois validé, le rapport aura vocation à informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique. Greffes, recherches sur l'embryon, tests génétiques ou procréation médicalement assistée font partie des sujets abordés que Jean-Sébastien Vialatte commente en exclusivité pour Le Figaro.

L'impossible anonymat des mères porteuses et les conséquences pour l'enfant.
En juin dernier, un groupe de sénateurs avait rédigé un rapport favorable à la légalisation des mères porteuses en France. Leur proposition d'instaurer un cadre légal à cette pratique avait fait l'effet d'un pavé dans la mare. Sur cette question, les rapporteurs de l'OPECST restent plus que prudents. «Il n'existe pas d'étude sur les conséquences psychologiques de la gestation pour autrui pour les enfants qui en sont issus. Quel avenir pour l'enfant à naître alors que le contrat avec la mère porteuse fait de lui un objet ?» plaide Jean-Sébastien Vialatte. Le rapporteur s'interroge aussi sur l'impact de ce choix pour la famille de la mère porteuse. «Ses enfants vont voir leur maman enceinte mais n'auront pas de petit frère ou de petite sœur», prévient-il. Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille, avait quant à elle déclaré qu'elle serait prête à porter l'enfant de sa fille. Un lien intrafamilial qui apparaît comme dangereux au député UMP : «Une mère qui porte un enfant pour sa fille : c'est une dette impossible à payer. L'imbroglio autour de l'enfant devient insupportable. On est aux limites de l'inceste. Avoir une grand-mère qui est aussi sa mère : quel poids pour un enfant !» Mais surtout, il lui semble difficile de se prémunir du risque d'une forme de rémunération pour la mère porteuse. «Le pilier de la gratuité, c'est l'anonymat», souligne-t-il. Or, le respect de l'anonymat est-il possible pour les mères porteuses ? Quant aux enfants nés d'une mère porteuse à l'étranger mais vivant en France sans statut, la solution pourrait être réglée au cas par cas. Comme la cour d'appel de Paris l'a fait en 2007 en donnant un état civil à deux enfants nés d'une mère porteuse aux États-Unis. «C'est au juge de prendre une décision dans l'intérêt de l'enfant au cas par cas», selon Jean-Sébastien Vialatte.

Maintien des principes de gratuité et d'anonymat pour le don de gamètes.
 Il n'était pas question pour les rapporteurs de les remettre en cause, «le risque de commercialisation du corps humain étant trop important». Même s'il y a un déficit important du don d'ovocytes en France, la levée de la gratuité ne serait pas la bonne solution. «La rémunération aboutirait immanquablement à l'exploitation des femmes en difficulté», affirme le rapporteur. C'est en tout cas ce qu'il a constaté lors d'un voyage en Espagne où le don d'ovules est rémunéré et pratiqué dans de nombreuses cliniques privées. «Comme il n'y a pas assez de donneuses espagnoles, ce sont des femmes d'Europe de l'Est et d'Europe centrale en situation de précarité qui vendent leurs ovules.» Même si les premiers résultats de la campagne de l'agence de biomédecine d'incitation au don sont «peu probants», il faudrait en passer par une sensibilisation des femmes. Quant à l'anonymat, «les pays où il a été levé, comme la Suède, ont constaté une baisse des dons», rappelle le député.

Levée partielle de l'anonymat pour les enfants nés sous X. En Suède, où tous peuvent accéder à leur origine, il semblerait que les parents aient tendance à «faire barrage à cette levée du secret des origines, en ne révélant pas aux enfants leur mode de conception. Ils veulent ainsi éviter l'intrusion d'un “tiers” dans la famille», prévient Jean-Sébastien Vialatte. Pourtant, c'est un point sur lequel l'OPECST pourrait faire des propositions. «Il serait par exemple possible, comme en Espagne, de donner accès à des informations “non identifiantes” sur le donneur», avance le rapporteur. Ainsi, les nés sous X pourraient au moins connaître l'aspect physique ou la profession de leur parent biologique. «Nous proposons aussi de regarder du côté de la Grande-Bretagne où la levée de l'anonymat peut se faire à la majorité des enfants mais sans toutefois donner la possibilité de modifier la filiation.»
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Message par Alno »

Le nouveau marché du sang de cordon ombilical
Le figaro 24/11/2008

Des banques privées de sang de cordon ombilical se multiplient en Europe. Les parents espèrent ainsi pouvoir traiter leur enfant en cas de maladie grave. En France, les pouvoirs publics souhaitent, eux, développer les banques publiques.

Faut-il conserver le sang de cordon ombilical de son enfant ?
De plus en plus de femmes entendent parler de cette possibilité, notamment à travers les exemples de célébrités qui ont mis en banque le sang de cordon de leurs bébés. Sur son site Internet, la firme britannique Cryogenesis n'hésite pas à faire valoir qu'elle compte parmi ses clients le chanteur Rod Stewart, le footballeur Thierry Henry et même des membres de «familles royales d'Europe».

Dans le monde, des dizaines de banques privées proposent ainsi d'assurer le prélèvement à la naissance et sa conservation pendant vingt à vingt-cinq ans, pour un usage personnel ou intra- familial. Coût de la prestation : entre 1 000 et 3 500 euros. A priori, leurs arguments sont convaincants. «Vous voulez le meilleur pour votre enfant ? Stockez le sang de son cordon ombilical. Dans l'avenir, il aura ainsi à sa disposition ses propres cellules souches, qui permettront peut-être de le guérir d'une grave maladie.» Les cellules du sang de cordon seraient pluripotentes : elles auraient la possibilité de se transformer en différentes cellules de l'organisme et représenteraient une source potentielle pour la thérapie cellulaire. Conservées congelées, elles garderaient toutes leurs aptitudes.

En Angleterre, plus de 30 000 parents ont été séduits, selon Cryogenesis. En comparaison, la banque nationale britannique stocke, elle, 11 000 unités. Les firmes privées américaines compteraient pour leur part plus de 2,5 millions de clients. En France, seul pays européen à ne pas avoir autorisé l'implantation de banques privées, il est difficile d'obtenir des chiffres. Dans son rapport récent sur le sujet, la sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange signale cependant «une amorce de ce phénomène», certaines firmes étrangères font d'ailleurs de la publicité dans l'Hexagone, notamment dans les zones frontalières. Les Françaises vivant à la frontière belge ou suisse sollicitent après l'accouchement ces banques privées qui viennent sur place dans les maternités recueillir le sang du cordon ombilical du bébé qui vient de naître.

«Un pari sur l'avenir»

Le problème, c'est que ces belles promesses sont, pour l'instant en tout cas, irréalistes. «Conserver le sang du cordon ombilical à titre privé, pour son enfant ou sa famille (…) est un pari sur l'avenir qui n'est pas validé par les connaissances actuelles en matière médicale», assure le rapport Hermange, qui préconise le développement du réseau français dans le cadre de dons anonymes, gratuits et non dirigés. «En matière de thérapie, il est le plus souvent préférable d'avoir recours à un donneur extérieur», ajoute la sénatrice. Des affirmations que confirment tous les spécialistes. En cas d'anomalie génétique en effet, celle-ci sera présente aussi dans les cellules du sang du cordon.

La greffe de sang de cordon est devenue une alternative précieuse - et de plus en plus fréquente - à celle de moelle osseuse dans un nombre croissant de maladies. Mais elle se pratique dans le cadre d'allogreffes (où le malade est transplanté avec des cellules du sang de cordon provenant d'un autre organisme), pas d'autogreffes. La conservation des cellules souches du placenta n'a donc aujourd'hui de sens, selon le rapport Hermange, que dans un système solidaire, pas pour une utilisation privée.

La voie thérapeutique a été ouverte il y a vingt ans par le Pr Eliane Gluckman (hôpital Saint-Louis, Paris). Elle a été la première à traiter avec succès un enfant atteint d'une maladie rare du sang, l'anémie de Fanconi, en lui injectant dans les veines du sang de cordon de sa sœur. Comme la moelle osseuse, le cordon ombilical est en effet riche en cellules souches hématopoïetiques, précurseurs des cellules sanguines.

Disponibilité immédiate

Depuis, dans le monde, 20 000 patients ont été ainsi transplantés avec du sang de cordon, et les indications se multiplient : cancers du sang (leucémies, lymphomes), maladies héréditaires des globules rouges comme les thalassémies et les drépanocytoses, maladies orphelines… «Quarante maladies étaient concernées en 2004, on en est à 85. De plus, ces greffes, longtemps réservées aux enfants, sont désormais possibles chez des adultes en mélangeant deux cordons», se réjouit le Pr Gregory Katz, directeur de la Fondation générale de santé, qui va participer au développement du réseau français (voir ci-contre). «Le sang de cordon a des avantages considérables, explique Eliane Gluckman. D'abord, une compatibilité immunologique complète n'est pas nécessaire pour le succès de la greffe. Une concordance de quatre à cinq critères sur les six évalués est suffisante, quand il en faut neuf ou dix sur dix pour la moelle osseuse. Ensuite, les greffons sont prêts à l'emploi puisque stockés.» Une disponibilité immédiate qui s'oppose au lourd processus lors des greffes de moelle osseuse : il faut rappeler le donneur potentiel et l'hospitaliser pour le prélèvement, sous anesthésie générale. «Les cellules souches du sang de cordon, du placenta ou du cordon lui-même sont aussi prometteuses en médecine régénérative, pour des greffes de peau, mais aussi dans le cadre du diabète, de maladies neurologiques dégénératives comme l'Alzheimer, de pathologies du foie, du cœur… énumère le Pr Gluckman. Pour l'heure, il s'agit de travaux préliminaires. Rien n'a encore été publié chez l'homme.»
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Message par Alno »

Suicide d'un mineur incarcéré: l'établissement épinglé
lefigaro.fr avec AFP
25/11/2008

La Commission nationale de déontologie de la sécurité a relevé de «graves lacunes» dans la prise en charge de Julien, 16 ans, qui avait fait quatre tentatives de suicide depuis son entrée à l'établissement pour mineurs de Meyzieu.

Le 2 février dernier, après le déjeuner, Julien, 16 ans, retourne dans sa cellule de l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieu, dans le Rhône. Il y est incarcéré depuis le 17 décembre après une condamnation à deux mois de prison pour vols avec violences. Alors qu'il semblait calme pendant la matinée, il se donne la mort par strangulation. Il décède le 4 février à l'hôpital.

Saisie de ce dossier, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a rendu un avis confidentiel le 17 novembre, que l'AFP a rendu public mardi. La conclusion de cette autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect de la déontologie au sein des métiers de la sécurité, est sans appel : le document relève «de graves lacunes» de la direction de l'EPM en raison notamment d'une «absence de réunion spécifique consacrée à la situation pourtant alarmante» de Julien, qui avait fait depuis son incarcération quatre tentatives de suicide.

Au deuxième jour d'incarcération, une éducatrice de Valence avait signalé à l'EPM que ce garçon, abandonné à l'âge de neuf mois par sa mère toxicomane, avait «eu plusieurs passages à l'acte autoagressifs». Jeune «hyper déprimé» qui «ne supporte pas d'être là» et «se met en danger»... «à surveiller», avaient insisté éducateurs, psychologues et surveillants de l'EPM dans leurs cahiers de consignes respectifs. Mais la «dispersion de l'information des intervenants» de l'EPM et «l'absence de réunion spécifique» consacrée à un mineur «très perturbé» ont été aggravées par de «multiples changements d'unités de vie» au sein de l'établissement.

La CNDS juge «urgent de prévoir une formation obligatoire à la prévention du risque suicidaire pour tous les intervenants de l'EPM». Pour Lionel Perrin, de l'Observatoire international des prisons (OIP), il y a en effet «une sous-prise en compte du risque suicidaire» dans les EPM auxquels syndicats de magistrats et d'éducateurs reprochent de «banaliser l'enfermement» des mineurs. La CNDS a remis son rapport à la ministre de la Justice, Rachida Dati.

200 jeunes incarcérés dans les EPM

La mort de Julien avait déclenché une polémique sur les conditions d'incarcération des mineurs au sein des EPM, des établissements d'un nouveau type dont celui de Meyzieu est le premier à avoir ouvert en juin 2007.

Le 20 novembre, le commissaire aux Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe a par ailleurs rendu un rapport accablant pour la France, dans lequel il s'inquiète notamment du «durcissement de la justice juvénile qui se caractérise par l'instauration de peines planchers» pour les mineurs. «Le problème des jeunes délinquants ne sera pas résolu par des peines plus dures», y explique-t-il. A Meyzieu, le commissaire a d'ailleurs constaté que «les activités extrascolaires, bien que louées par l'encadrement et les enfants, avaient été supprimées faute de moyens».

Un peu moins de 200 jeunes de 13 à 18 ans sont à ce jour incarcérés dans six EPM, qui combinent détention et suivi socio-éducatif et veulent être, selon Rachida Dati, «un outil tout à fait adapté aux nouvelles formes de délinquance des mineurs».
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Message par Alno »

Les embryons hybrides bientôt autorisés en Grande-Bretagne
La croix 23/10/2008

La loi sur l’embryologie permet aussi les « bébés médicaments » et l’insémination artificielle pour les célibataires et les femmes homosexuelles. Mais cette loi ne fait qu’entériner des pratiques déjà en place

Dans la quasi-indifférence générale, les députés britanniques ont autorisé mercredi 22 octobre au soir des scientifiques à créer des embryons hybrides, issus de l’intégration d’ADN humain dans des ovules d’animaux, dédiés à la recherche médicale. Les Communes (chambre basse du parlement) ont en effet approuvé en troisième lecture, par 355 voix contre 129, la loi sur la « fertilisation humaine et l’embryologie ».

Le texte, qui doit passer aussi devant la Chambre des lords, pourrait entrer en vigueur en novembre. La Grande-Bretagne accentuera alors sa distinction du reste de l’Europe ou des États-Unis, en permettant aux scientifiques des expériences interdites ailleurs.

La loi autorise trois changements particulièrement controversés : les expériences sur les embryons hybrides, la naissance de « bébés médicaments » et l’autorisation de fécondation in vitro pour les femmes célibataires et les couples de femmes homosexuelles.

Pousser la recherche sur des maladies génétiques.
Certes, la recherche sur les embryons hybrides sera très contrôlée. Les laboratoires voulant réaliser de telles recherches devront obtenir une licence officielle du régulateur, la HFEA (Human Fertilisation and Embryology Authority) ; les embryons ne pourront pas être implantés chez un animal ou un humain : enfin, ils devront être détruits au bout de quatorze jours au maximum.

L’objectif scientifique avancé est de pousser la recherche sur des maladies génétiques comme Alzheimer ou Parkinson. Pour cela, l’un des espoirs est d’étudier les cellules souches qui sont capables de donner naissance à tous les tissus de l’organisme. Celles-ci se trouvent essentiellement dans les embryons.

Or, pour créer des embryons, il faut des ovules. Mais les scientifiques en manquent. Les seules femmes qui acceptent d’en donner, lors d’opérations relativement douloureuses, sont celles qui souhaitent réaliser une insémination artificielle. Et elles gardent logiquement les meilleurs ovules pour leur propre fécondation.

Les opposants, Églises en tête, sont scandalisés
Les scientifiques ont donc eu l’idée d’utiliser des ovules d’animaux en substitut. Leur noyau est complètement vidé et l’embryon résultant possède, à terme, 99,8 % d’ADN humain. Les scientifiques peuvent alors récolter les cellules souches et étudier leur comportement.

Mais les opposants, Églises en tête, sont scandalisés. L’évêque catholique d’Édimbourg Mgr Keith O’Brien parlait ce printemps « d’une attaque monstrueuse contre les droits de l’homme et la dignité humaine » (1). D’autres estiment que les embryons hybrides sont une mauvaise idée scientifique : « la probabilité d’un succès est faible », s’agace par ailleurs David King, de l’association Human Genetics Alert.

La deuxième mesure controversée concerne les « bébés médicaments ». Il s’agit pour un couple de faire naître un enfant « sain » dont le patrimoine génétique puisse aider un premier enfant malade à guérir. Pour cela, les parents ont recours à la fécondation in vitro et ont le droit de choisir l’embryon sain avant de l’implanter artificiellement chez la mère. La pratique fait craindre un premier pas vers une forme d’eugénisme.

Cette loi ne fait qu’entériner des pratiques en place
Enfin, la troisième mesure retire aux cliniques pratiquant l’insémination artificielle le devoir de considérer les besoins du « père et de la mère » du futur enfant. La définition est élargie, permettant aux femmes célibataires ou aux couples de femmes homosexuelles d’obtenir le droit de recevoir un traitement en vue d’avoir un enfant.

Le paradoxe de cette loi est qu’elle ne va quasiment rien changer puisqu’elle ne fait qu’entériner des pratiques déjà en place. L’instance de régulation, la HFEA, a en effet mené un long processus de consultation, à l’issue duquel elle a décidé l’an dernier d’autoriser la recherche sur les embryons hybrides. Trois licences ont déjà été accordées. De même, 14 licences sur les « bébés médicaments » ont été données.

Ce qui provoque la colère de Josephine Quintervalle, qui dirige l’association « Comment on Reproductive Ethics » : « Qu’est-ce qui est le plus important ? La HFEA ou le parlement ? Nous assistons à un exercice d’approbation de ce qui se pratique depuis des années. » La HFEA réplique que « cela prouve au contraire que nous étions sur la bonne voie ».

Enfin, cette loi prouve une fois de plus le rôle à part (« leader » suivant les uns, « jouant avec le feu » suivant les autres) que s’est choisi la Grande-Bretagne dans ce dossier. « Partout ailleurs dans le monde, la philosophie et la théologie jouent un rôle important dans le débat, mais pas ici », regrette Josephine Quintervalle.

Sébastien MARTIN, à Londres
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Re: Actualités 2009

Message par illusion0 »

Sida dans les PVD : les traitements progressent, l'épidémie aussi

[
Acinq jours de la Journée mondiale contre le sida, le constat est grave : alors que près de 10 millions de personnes auraient besoin d'un traitement contre le VIH dans les pays en développement, seuls 31 % en reçoivent effectivement un. Des progrès sont toutefois notables, puisque 3 millions de personnes suivaient un traitement antirétroviral à la fin de l'année dernière, au lieu d'à peine plus de 2 millions fin 2006. « La mobilisation mondiale et les progrès n'ont jamais été aussi importants, mais l'épidémie progresse plus vite que nos réponses », analyse Jean-François Chambon, chez GlaxoSmithKline (GSK), président du groupe d'accès aux médicaments du Leem, le syndicat de l'industrie pharmaceutique en France.

C'est donc à une véritable course de vitesse que se livrent les fabricants de médicaments, sachant qu'aux près de 3 millions de victimes annuelles du sida s'ajoutent les décès dus à la tuberculose (1,6 million) et au paludisme (plus de 1 million). Comment les industriels tentent-ils de gagner la partie ? Tout d'abord en menant une politique de prix « sans profit » pour les pays en développement et de prix préférentiels pour les pays à revenu intermédiaire comme la Russie et la Chine. L'antirétroviral Epivir de GSK revient ainsi à 17 cents par jour pour les pays dits « du Sud », et le Combivir à 54 cents, soit une réduction moyenne de plus de 90 % par rapport aux prix pratiqués dans les pays de l'OCDE. Quant à Novartis, il a conclu en 2001 un accord avec l'OMS pour que les Etats puissent se procurer son antipaludéen Coartem à prix coûtant. Lequel médicament a pris la tête des ventes du groupe dans le monde.
1 % du chiffre d'affaires

La signature de contrats de sous-traitance peut également contribuer à un meilleur accès aux soins. GSK s'est ainsi entendu avec deux producteurs de génériques pour produire des formes différenciées de l'Epivir et du Combivir. A ces mesures s'ajoutent des actions de proximité, tant les besoins sont grands pour améliorer la distribution des médicaments et l'information des populations. Ainsi, contre le paludisme, qui entraîne la mort de plus de 1 million de personnes par an, la diffusion de moustiquaires imprégnées d'insecticide est un axe de prévention majeur. Encore faut-il s'assurer qu'elles ne finissent pas en robe de mariée ou en filet de pêche, comme cela a été observé.

Cette année, les laboratoires consacreront environ 1 % de leur chiffre d'affaires à des programmes d'accès au médicament, d'après le Leem. En dépit de la crise financière, les industriels ne parlent pas ouvertement de réduire leur engagement, d'autant qu'ils n'y ont pas intérêt économiquement. Pour eux, l'accès aux soins n'est plus tant une « oeuvre » qu'un « business ». Dans moins de dix ans, la consommation de médicaments en valeur des pays émergents pourrait peser autant que celle, cumulée, des cinq premières économies européennes et des Etats-Unis aujourd'hui, selon des prévisions des consultants d'IMS.

LAURENCE BOLLACK (Le Monde)
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Message par Alno »

Le gouvernement part en campagne contre le téléphone au volant
Ouest-France jeudi 27 novembre 2008

"Téléphoner au volant, c'est être ailleurs que sur la route". Le gouvernement lance une campagne pour alerter les Français sur les dangers du téléphone au volant.
Pour ou contre l'interdiction du kit mains libres au volant ?
Des spots de pub pour rappeler aux conducteurs combien il est dangereux de téléphoner en conduisant. Le gouvernement lance une campagne de sensibilisation du 30 novembre au 21 décembre pour "alerter les Français sur les dangers du téléphone en situation de conduite". Et les associations espèrent qu'il s'agit d'un premier pas avant des mesures d'interdiction.

Selon la Sécurité routière, "téléphoner en conduisant multiplie par 5 les risques d'accidents", le téléphone au volant étant la quatrième cause de mortalité sur la route après l'alcool, la vitesse, et le non-port de la ceinture de sécurité.

L'utilisation de kits mains-libres contestée

Utiliser son téléphone portable au volant est interdit et passible d'une amende forfaitaire de 35 euros et d'un retrait de 2 points de son permis de conduire. Mais les kits mains libres sont tolérés. Nombreux sont ceux qui demandent à ce qu'ils soient également interdits. Leurs usages multiplient par 4 les risques d'accident.


Le danger vient du fait que tenir une conversation est un acte complexe qui mobilise une grande partie de l'attention, rendant le conducteur moins vigilant et moins réactif par rapport à l'environnement routier.

Selon la ligue contre la violence routière, 300 vies pourraient être épargnées si les kits mains-libres devenaient interdits.
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Malys
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Re: Actualités 2009

Message par Malys »

RMI disparait ... remplacé par le RSA

Les débats s’annoncent houleux à l’Assemblée nationale les 22 ou le 23 septembre prochains, quand le projet de loi de généralisation du Revenu de solidarité active sera discuté par les députés. Alors que le gouvernement souhaite étendre le RSA à tout le territoire français, le 1er juin 2009, les voix s’élèvent pour condamner le financement et l’efficacité du Revenu de solidarité active, dont le but est de faire sortir de la pauvreté un million et demi de personnes en France, grâce au retour à l’emploi.

Le Revenu de solidarité active (RSA) se substituera au Revenu minimum d’insertion (RMI), et à l’Allocation de parent isolé (API), mais à la différence de ces deux allocations – qui étaient réservées aux personnes sans ressources – le versement du RSA pourra se poursuivre, de façon partielle, en complément du salaire si le bénéficiaire retrouve un emploi rémunéré en dessous du SMIC (le salaire minimum). Par exemple, une personne qui perçoit un salaire de 500 euros nets par mois, recevra en supplément 260 euros de Revenu de solidarité active. Si elle n’a pas d’emploi, le RSA est de 448 euros.

Un financement qui mécontente majorité et opposition

Les critiques visent d’abord le financement du dispositif. Le RSA nécessite 1,5 milliard d’euros supplémentaires aux crédits engagés pour le Revenu minimum d’insertion et l’Allocation de parent isolé. Le gouvernement a donc décidé de prélever une surtaxe de 1,1% sur les revenus des placements et du patrimoine, suscitant la grogne dans son propre camp : cette décision n’est « pas acceptable », estime le député UMP Hervé Mariton, étant donné que le président de la République s’était engagé à baisser les prélèvements obligatoires.

Depuis, la mise au point de la ministre de l’économie Christine Lagarde, lundi, dans le quotidien La Tribune, a déclenché un tollé, dans l’opposition, cette fois : cette taxe entrera dans le calcul du bouclier fiscal, a-t-elle précisé, c’est-à-dire que les revenus les plus élevés en seront exonérés, contrairement à ce que Martin Hirsch avait souhaité. Un financement « injuste » selon le Parti socialiste, les syndicats, et jusqu’à François Bayrou. Le dirigeant centriste souligne que « les familles les plus riches ne seront pas assujetties à ce geste de solidarité qu'on impose aux classes moyennes (…), 12 millions de personnes qui ont un livret d'assurance vie, les propriétaires, cela va faire 15 millions de foyers, (…) 100 euros par foyer en moyenne ».

Ensuite l’efficacité du dispositif pour réduire la pauvreté n’est pas garantie, estiment certains économistes. François Bourguignon, président du comité d’évaluation du RSA dans les 34 départements pilotes depuis 2007, est nuancé : il reconnaît que « les premiers résultats sont positifs », mais que l’on n’a « pas assez de recul pour être certain que le RSA améliore le taux de retour à l’emploi ».

Un encouragement au travail précaire

Professeur à l'Ecole d'économie de Paris, Thomas Piketty, lui, ne voit « aucun effet statistique significatif » dans cette expérimentation. Plus, il estime que le RSA va rendre le marché du travail encore plus précaire. « On choisit de mettre le paquet sur le temps partiel, et on diminue l’incitation au travail à temps plein » (…) « la personne qui est au SMIC à plein temps, 1 000 euros nets par mois, non seulement on ne lui donne rien mais on gèle la prime pour l’emploi dont elle bénéficiait auparavant, l’écart entre le temps partiel et le temps plein va être réduit (…) Le risque, c’est que les employeurs soient encouragés à découper encore davantage les emplois ».


Thomas Piketty
économiste, professeur à l'école d'économie de Paris

«Il y a une perte de pouvoir d'achat, puisqu'on va geler la prime pour l'emploi. C'est quand même un choix assez étrange pour une politique du pouvoir d'achat.»

écouter 03 min 01 sec
03/09/2008 par Francine Quentin


Le secrétaire d’Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez a reconnu que cet effet pervers était possible, il a fixé un « rendez-vous » d’ici un an pour mesurer les conséquences du RSA sur le travail à temps partiel.

D’autant que désormais, les chômeurs bénéficiaires du RSA auront les mêmes contraintes que tous les demandeurs d’emploi, à savoir l’obligation d’accepter tout emploi au bout de deux offres.

La Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail (DARES), souligne, elle, que pour un bénéficiaire des minima sociaux, l’obstacle au retour à l’emploi n’est pas que financier, il faut aussi s’attaquer aux problèmes de transport ou de garde des enfants.

Le Haut Commissaire aux Solidarités Actives Martin Hirsch
Il répond aux critiques dénonçant le possible effet pervers du RSA : le temps partiel subi

« Les entreprises, elles n'ont aucun avantage au RSA, ceux qui ont un avantage c'est les salariés. »
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fatiha25
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

BONSOIR MERCI pr vos articles , baisse de moral .. enfin bn courage
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illusion0
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Re: Actualités 2009

Message par illusion0 »

fatiha25 a écrit :BONSOIR MERCI pr vos articles , baisse de moral .. enfin bn courage
On a besoin de toi Fatiha25, tu fais un boulot formidable sur ce forum..
Je révise aussi SEULE, et je comprends ta baisse de moral, je fais le yoyo également.
Accroche toi, tu vas y arriver, on va ts y arriver je l'espère...

Bonne soirée, respire un bon coup ce week-end, ressource toi, et reviens nous en forme...
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

illusion0 a écrit :
fatiha25 a écrit :BONSOIR MERCI pr vos articles , baisse de moral .. enfin bn courage
On a besoin de toi Fatiha25, tu fais un boulot formidable sur ce forum..
Je révise aussi SEULE, et je comprends ta baisse de moral, je fais le yoyo également.
Accroche toi, tu vas y arriver, on va ts y arriver je l'espère...

Bonne soirée, respire un bon coup ce week-end, ressource toi, et reviens nous en forme...

merci bcp pr ton attention, mais en fait jai limpression de ne pas avancer... et de pas savoir répondre aux questions sur le topic ' entrainement à la CG" .....et ya tellement d'articles... alors pousuivez vos efforts car j'ai pas tjs le moral ... merci encore
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Re: Actualités 2009

Message par illusion0 »

fatiha25 a écrit :
illusion0 a écrit :
fatiha25 a écrit :BONSOIR MERCI pr vos articles , baisse de moral .. enfin bn courage
On a besoin de toi Fatiha25, tu fais un boulot formidable sur ce forum..
Je révise aussi SEULE, et je comprends ta baisse de moral, je fais le yoyo également.
Accroche toi, tu vas y arriver, on va ts y arriver je l'espère...

Bonne soirée, respire un bon coup ce week-end, ressource toi, et reviens nous en forme...

merci bcp pr ton attention, mais en fait jai limpression de ne pas avancer... et de pas savoir répondre aux questions sur le topic ' entrainement à la CG" .....et ya tellement d'articles... alors pousuivez vos efforts car j'ai pas tjs le moral ... merci encore

Je pense que l'on a tous ce sentiment ; de ne pas savoir, face à tel ou tel sujet, car je pense que l'on a ts nos points forts et points faibles, des sujets sur lesquels on se sent plus à l'aise que d'autre, si cela pour te rassurer, moi je flip aussi car seule pour réviser, et pas tte jeune, j'ai le sentiment qu'il me reste tant de choses à voir ... Si tu as besoin n'hésite pas, car je pense que ce forum (j'espère) existe aussi pour l'entraide humaine.. bon courage
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Santé publique : le système de santé français s’enfonce dans le classement européen
[14 novembre 2008 - 12:00]

Santé publique : le système de santé français s'enfonce dans le classement européen
Selon l’ Indice des Consommateurs de la Santé en Europe » (l’EuroHealth Consumer Index) la France est descendue à la 10ème place d’un classement qui en compte 31…

Elle y figure loin derrière l’Autriche, l’Allemagne et surtout les Pays-Bas qui arrivent en tête de classement. L’origine de ce recul ? Notre système de santé souffrirait notamment, d’un retard d’informatisation en matière de transfert des données.

L’EuroHealth Consumer Index classe les systèmes de santé en fonction de 34 indicateurs couvrant 6 domaines-clés : droits et informations des patients ; temps d’attente pour des traitements courants ; résultats des soins ; satisfaction des consommateurs ; accès aux médicaments et enfin degré d’informatisation des systèmes d’information. Au total, la France n’a ainsi comptabilisé que 695 points sur 1 000…

« Malgré la délivrance de soins de haut niveau, la France accuse un sérieux retard dans l’informatisation de son système de santé » précise Jonathan Hjertqvist, le président du Health Consumer Powerhouse qui publie tous les ans l’EuroHealth Consumer Index. Or comme le souligne le nouveau rapport, « l’informatique est un moyen très efficace pour baisser les coûts en matière de santé ».

Mais les auteurs critiquent vivement aussi, le parcours de soins coordonné mis en place par les autorités françaises pour répondre au vagabondage médical : « C’est probablement une mauvaise voie, qui s’avère ne pas fonctionner comme le démontrent les délais d’attente (pour certains soins) qui deviennent trop longs en France »… Exemple emblématique dans ce domaine, le recours à l’imagerie médicale qui, en raison d’un sous-équipement chronique, devient aléatoire et surtout très inégalitaire selon les régions de France.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

salut tt le monde

tt d'abord merci illusion pr ton aide, pr linstant le moral c'est pas le top , sans doute pr cela que javance PAS.. mais je me dis ya tellement de choses à voir quand ont a des LACUNES EN FRANCAIS, et MATHS, bon..

tt dabord, avez vu les documentaires dur envoyé spécial ( moi non, mais je vais biento le faire car pas le temps et pas tte là !) donc ce qui était intéressant c'était sur le pb des prisons et l'alcool des jeunes :

Alcool, mineurs sous influence
Un reportage d’Hugo Plagnard et Vincent Kelner

Entre 2004 et 2007, les hospitalisations aux urgences pour ivresse chez les moins de 15 ans ont augmenté de 50 % en France. 16 % des jeunes de 13 ans et 41 % des jeunes de 15 ans ont déjà été saouls. 26 % des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir été ivres au moins trois fois au cours des douze derniers mois. Ados des quartiers chics du centre de Paris ou des vallées de Franche-Comté, cette recherche d’ivresse ne semble connaître aucune barrière sociale et géographique. La France serait-elle touchée à son tour par ce phénomène de "biture express" chez les plus jeunes venu des pays du Nord de l’Europe, Grande-Bretagne en tête ? Soleil d’automne, chars bariolés, rythmes lourds et entêtants… pour son dixième anniversaire, la Technoparade a fait vibrer une foule de 400 000 jeunes (selon les organisateurs). Au milieu du défilé, une équipe de prévention emmenée par Franck Moulius, animateur à l’ANPAA (association nationale de prévention en alcoologie et addictologie). Son objectif : sensibiliser les danseurs aux risques d’une consommation excessive d’alcool. “Notre cible, cette année ce sont les mineurs car l’année dernière, nous avions été surpris par le nombre de gamins, garçons et filles, qui tournaient à la vodka ou au whisky et qui ont terminé dans le caniveau.” Dans le défilé, nous avons rencontré Manon, Tom et Alexandre. Ils ont 15, 16 et 17 ans et sont passés des sodas à la vodka, du jus de raisin au vin rosé. Champagne, gin, vodka mélangée à des jus de fruits, l’alcool, c’est leur “carburant”. Un compagnon "indispensable” pour faire la fête entre copains. Peu importe les risques. Rite initiatique qui sonne la fin de l’enfance, drogue culturelle qui permet de se désinhiber en soirée ou bien alors révélateur d’un mal-être chez l’adolescent, quel sens donner à ces alcoolisations massives ? Comment les prendre en charge ? Quelles réponses le gouvernement a-t-il trouvé pour endiguer ce phénomène alors que le lobby de l’alcool prépare une nouvelle offensive contre la loi Evin ?



Prisons, que se passe-t-il derrière les murs ?
Un reportage d’Agnès Vahramian et Stéphane Guillemot

Surpopulation des maisons d’arrêt, manque d’accès aux soins, violences entre détenus, le dernier rapport du comité européen contre la torture (décembre 2007) met encore une fois l’accent sur les conditions de détention dans les prisons françaises. Depuis deux ans, Envoyé spécial demande à filmer en maison d’arrêt mais cet accès est soumis à condition. Au printemps dernier, nous avons entamé une enquête sur trois destins de détenus, décédés dans l’intervalle d’un mois et demi dans des maisons d’arrêt différentes. Ces trois visages sont apparus à la rubrique faits divers dans l’écho de violence qui nous parvient de temps à autre des établissements pénitentiaires. Jérémy Martinez, 19 ans, retrouvé mort dans sa cellule à Valence ; Julien Khazzar, 16 ans, suicidé du premier établissement pour mineurs ouvert au mois de juin dernier et Lucilia Semedo, 28 ans, décédée à la maison d’arrêt des femmes de Fresnes. Trois histoires qui mettent en lumière les dysfonctionnements des prisons françaises. L’état a sous sa responsabilité plus de 60 000 détenus. Depuis le tournage de cette enquête, une vague de suicides derrière les barreaux a alerté l’opinion. A ce jour, quatre-vingt-treize détenus se sont donnés la mort en prison depuis le début de l’année 2008.


autres sujets d'envoyé spécial à voir !

Travailler plus... pour vivre
Un reportage de Laurent Hakim et Jean-Yves Blanc

Conductrice d’autocar le matin, monitrice d’auto-école l’après-midi…Ou bien assistante maternelle dans la journée et vendeuse à domicile, le soir… Cela s’appelle le “multitravail”, et ceux qui l’exercent sont des “pluriactifs”. Des mots qui n’ont pas toujours bonne réputation dans un monde du travail où la “norme” est un seul métier chez un seul patron. Officiellement, plus d’un million de salariés en France ont plusieurs employeurs, quand un seul travail ne suffit plus à boucler les fins de mois. La faute aux faibles salaires et aux emplois à temps partiel. Un modèle américain, qui là-bas touche 8 millions de salariés et qui pourrait bien devenir français. Les salariés précaires ont été les premiers emportés dans la spirale du multitravail. Désormais, d’autres salariés, à temps pleins ceux-là, des ménages dans le besoin, victimes de la baisse du pouvoir d’achat, pourraient bien les rejoindre. Reportage auprès de trois femmes qui n’ont pas d’autre choix pour survivre que de cumuler plusieurs emplois.

Red bull, à boire avec ou sans modération ?
Un reportage de Véronique Blanc, Stéphane Guillemot et Frédéric Capron

Depuis cet été, impossible de passer à côté de la petite canette bleue et argent… le Red Bull a envahi les rayons des supermarchés, des stations-service, des superettes, cette boisson est partout. Du côté des bars et des discothèques, les jeunes en sont fans ! Cette boisson dynamiserait le corps et l’esprit et stopperait la fatigue. D’après le slogan de la marque, elle donnerait même des ailes… En attendant, elle fait beaucoup parler d’elle : douze ans d’interdiction sur le territoire, une mise sur le marché controversée, les rumeurs les plus folles circulent sur ses effets. Certains pensent gagner grâce à elle la puissance du taureau, d’autres refusent d’en boire parce qu’elle serait dangereuse et pourrait même conduire à la mort. Alors qu’en est-il vraiment ? De quoi cette boisson est-elle composée ? Est-elle réellement dangereuse ? Pourquoi Red Bull est-il entré en France alors que les autorités sanitaires n’en voulaient pas ? Comment la marque réussit-elle aujourd’hui à s’imposer, surtout auprès des jeunes, grâce à un marketing jamais vu jusque-là en France ?

donc ceci c'est juste les résumé, je vous invite à regarder les reportages .. ( que je n'ai pas fait encore lol)
merci alno aussi
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

La nourriture de fast-food favoriserait l'apparition d'Alzheimer

La nourriture de fast-food favoriserait l'apparition d'AlzheimerUn régime riche en sucre, graisse et cholestérol, typique de la nourriture de fast-food, pourrait favoriser l'apparition de la maladie d'Alzheimer, d'après une étude de l'Institut de recherche Karolinska à Stockholm publiée vendredi.
Des chercheurs ont ainsi étudié le comportement de souris génétiquement modifiées, après leur avoir donné pendant neuf mois une nourriture riche en graisse, sucre et cholestérol.
"En examinant le cerveau de ces souris, nous avons découvert une modification chimique, similaire à celle observée dans le cerveau des malades d'Alzheimer", a expliqué Susanne Akterin, auteur de l'étude, dans un communiqué de l'institut.
Parmi les changements observés, les chercheurs ont notamment noté une augmentation de phosphates, empêchant certaines cellules de fonctionner normalement.
Ils ont également observé qu'une quantité importante de cholestérol dans la nourriture réduisait la présence d'une protéine du cerveau, appelée Arc, impliquée dans le processus de "stockage" de la mémoire.
Ces souris avaient précédemment subi des modifications génétiques pour imiter l'effet d'une variante d'un gène humain appelée apoE4, qui constitue l'un des grands facteurs de risques de la maladie et dont l'une des fonctions est de transporter le cholestérol.
"Nous pensons désormais qu'un apport massif de graisse et de cholestérol, combinée à d'autres facteurs comme l'apoE4, peuvent affecter plusieurs substances du cerveau, ce qui peut être une des causes de développement de la maladie d'Alzheimer", a-t-elle ajouté.
Des études précédentes avaient montré un lien possible entre le régime alimentaire et l'apparition de cette maladie.
Alzheimer et les troubles apparentés touchent plus de 24 millions de personnes dans le monde (860.000 en France avec 165.000 nouveaux patients par an) et ce chiffre "va doubler tous les 20 ans", selon un rapport de l'OMS.
En Suède, pays de neuf millions d'habitants, 90.000 personnes sont atteintes de cette maladie, selon l'institut Karolinska.

Choléra au Zimbabwe: "plus de 500 personnes" ont péri, selon Tsvangirai


(Desmond Kwande)Choléra au Zimbabwe: "plus de 500 personnes" ont péri, selon Tsvangirai"Plus de 500 personnes" ont déjà péri au Zimbabwe du fait de l'épidémie de choléra qui sévit dans ce pays, a affirmé vendredi soir à Tanger (nord du Maroc) le chef de l'opposition zimbabwéenne Morgan Tsvangirai.
"Plus d'un demi-million" de personnes vivent dans des conditions précaires au Zimbabwe en raison de la crise humanitaire dûe au choléra, a ajouté M. Tsvangirai, qui se trouvait à Tanger pour recevoir une distinction décernée par l'institut Amadeus à l'occasion du forum euro-méditerranéen MEDays.
La communauté internationale est déjà intervenue au Zimbabwe pour satisfaire aux besoins de base de la population, a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse. La situation reste toutefois encore instable dans des zones reculées du pays, a ajouté le chef de l'opposition, dont les propos étaient traduits de l'anglais au français.
Le nombre de décès attribués à l'épidémie de choléra et donnés vendredi soir par M. Tsvangirai est sensiblement supérieur aux estimations les plus récentes de l'ONU.
(Desmond Kwande)Choléra au Zimbabwe: "plus de 500 personnes" ont péri, selon TsvangiraiSelon un dernier bilan établi vendredi soir par l'ONU, le choléra au Zimbabwe a fait 412 morts. Avec 9.908 cas recensés, la maladie touche désormais toute la moitié est du Zimbabwe et continue à s'étendre, selon les données recueillies par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
L'ONU s'inquiète désormais de "la dimension régionale alarmante" que prend l'épidémie avec des cas diagnostiqués au Botswana et en Afrique du Sud.
"La rapide détérioration des services de santé au Zimbabwe, les déficiences de la distribution d'eau, le manque d'assainissement et les déficiences dans les réparations des égouts bouchés va continuer à contribuer à l'escalade et l'expansion de la maladie", a notamment déclaré à la presse Elisabeth Byrs, porte-parole de OCHA.
Morgan Tsvangirai est arrivé vendredi au Maroc pour assister à MEDays et y recevoir un prix "pour ses efforts en vue de promouvoir la démocratie dans son pays", a déclaré à l'AFP Mekki Lahlou, vice-président de l'institut Amadeus, organisateur de ce forum.
MEDays, dont c'est la première édition, a commencé mercredi et se terminait vendredi soir.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Lancement de la campagne sur les dangers du téléphone au volant


(Mychele Daniau)Lancement de la campagne sur les dangers du téléphone au volantLe gouvernement a présenté jeudi à Paris une campagne d'envergure "Téléphoner au volant, c'est être ailleurs que sur la route" et annoncé le lancement d'une étude sur les conséquences de l'usage au volant du kit mains libres ou de la présence d'un GPS dans le véhicule.
Lancement de la campagne sur les dangers du téléphone au volantLe téléphone à la main en voiture est interdit (retrait de deux points sur le permis, amende de 35 euros) mais des spécialistes de sécurité routière réclament avec insistance l'interdiction du kit mains libres.
Selon la Sécurité routière, "Téléphoner en conduisant multiplie par 5 les risques d'accidents", le téléphone au volant étant la quatrième cause de mortalité sur la route après l'alcool, la vitesse, et le non-port de la ceinture de sécurité. Quant au kit mains libres, il multiplie par 4 les risques d'accident.
Les travaux de l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets) font état d'une augmentation du temps de réaction à la conduite de 50 % en cas d'utilisation du téléphone. Ainsi une voiture roulant en ville à 50 km/h couvre 14 mètres en une seconde, plus qu'il n'en faut pour renverser un piéton.
Un "sondage d'observation", mené entre décembre 2007 à mars 2008, sur 15.000 véhicules, par des enquêteurs de l'Observatoire national interministériel de sécurité routière, a révélé que 1,9 % de conducteurs avaient un téléphone tenu en main et à l'oreille.
Selon des chiffres communiqués à l'AFP par la gendarmerie, qui contrôle plus de 800.000 km de voies routières en France, les infractions au téléphone au volant relevées en zone gendarmerie ne cessent d'augmenter : 158.989 en 2005, 192.241 en 2006, 214.608 en 2007 et 179.054 pour les seuls premiers mois de 2008.
La campagne (coût 3 millions d'euros) sera déclinée à partir de dimanche sur tous les médias (TV, radio, internet, affiches). Les téléspectateurs verront ainsi du 30 novembre au 21 décembre un film très réaliste de 30 secondes : un homme au volant raconte au téléphone une anecdote insolite à un copain et vient percuter violemment au feu rouge le véhicule qui le précède qui heurte un motard qui le croise.
L'affiche de la campagne montre un homme au volant dont la tête a été effacée, la main gauche tenant un portable, avec le slogan "Téléphoner au volant, c'est être ailleurs que sur la route".
En commentant cette campagne, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a assuré que le "téléphone au volant, c'est ringard", ajoutant qu'il entendait "aller très vite" sur une éventuelle interdiction du kit mains libres à la lumière de l'étude qui va être lancée sur les risques de ce matériel.
La déléguée interministérielle à la Sécurité routière Michèle Merli a expliqué que cette étude, d'une durée d'un an, démarrerait début 2009. Elle vise à évaluer en condition de circulation réelle, les conséquences de l'usage du kit mains libres, du GPS, ou de la vidéo, autant de dispositifs embarqués sources de distraction potentielle pour le conducteur.
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