Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Plan climat : accord européen sur les énergies renouvelables
France Info - 11:57
Le projet de loi, volet du plan climat européen, oblige chacun des 27 pays a utiliser 20% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.
Difficile, parfois, d’y voir clair en ce moment parmi les nombreux sommets "environnementaux".
Ainsi, en parallèle de la conférence des Nations Unies sur le climat à Poznan (Pologne), l’Union européenne est parvenue ce matin à un accord dans le cadre de son "plan climat".
Le projet de loi en question oblige les Européens à inclure 20% d’énergies renouvelables dans leur consommation énergétique d’ici 2020.
En détail, on sait que les négociateurs (gouvernements et eurodéputés) ont su s’entendre sur les controversés biocarburants, finalement assimilés à une énergie "verte".
Le plan européen de lutte contre le changement climatique sera au centre des discussions du sommet européen de jeudi et vendredi.
Et au-delà de la question des énergies renouvelables, c’est la réduction (de 20% également) des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, qui sera au cœur des débats.
France Info - 11:57
Le projet de loi, volet du plan climat européen, oblige chacun des 27 pays a utiliser 20% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.
Difficile, parfois, d’y voir clair en ce moment parmi les nombreux sommets "environnementaux".
Ainsi, en parallèle de la conférence des Nations Unies sur le climat à Poznan (Pologne), l’Union européenne est parvenue ce matin à un accord dans le cadre de son "plan climat".
Le projet de loi en question oblige les Européens à inclure 20% d’énergies renouvelables dans leur consommation énergétique d’ici 2020.
En détail, on sait que les négociateurs (gouvernements et eurodéputés) ont su s’entendre sur les controversés biocarburants, finalement assimilés à une énergie "verte".
Le plan européen de lutte contre le changement climatique sera au centre des discussions du sommet européen de jeudi et vendredi.
Et au-delà de la question des énergies renouvelables, c’est la réduction (de 20% également) des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, qui sera au cœur des débats.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Baclofène, le médicament miracle contre l'alcoolisme ?
Olivier Ameisen a un CV qui laisse plutôt rêveur. il obtient son bac à l'âge de 16 ans et mène dans la foulée des études brillantes de médecine. Dès ses débuts les professeurs qu'il côtoie le qualifient de génie. Il est aussi particulièrement doué pour le piano, au point d'être encouragé par le maestro Rubinstein lui-même. Il choisira finalement de prêter ses mains à la cardiologie qu'il part exercer aux Etats-Unis dans l'un des plus prestigieux hôpitaux de New York.
Là-bas, sa carrière décolle. Et pourtant... en secret le médecin souffre. Depuis l'enfance il se sent esclave d'une terrible anxiété qui le dévore mentalement et physiquement. Alors quand il ne travaille pas, il trouve refuge dans l'alcool. Au point d'en devenir complètement dépendant : "Je buvais par cuites, ça commençait juqsu'à ce que ça s'arrête, jusqu'à ce que j'en puisse plus, c'était parfois 5 jours, parfois 10, parfois 12. Cela se terminait en catastrophe aux urgences dans des situations tout à fait désastreuses."
Pour vaincre cette maladie il épuisera tout l'arsenal thérapeutique. Jusqu'au jour ou un article du New York Times le met sur la voie du baclofène. Ce vieux médicament créé pour soigner les spasmes musculaires atténuerait aussi les addictions. Après des mois de recherche sur Internet il se convainc de la possible efficacité du médicament, et décide de devenir son propre cobaye.
Il raconte sa thérapie : "Un jour, au début 2004, le 9 janvier exactement, je commence le protocole en montant donc par palier. Au bout de 35 jours, je me retrouve devant des gens qui boivent alors que j'étais entrain de lire un journal et, sans même y croire moi même, j'avais une indifférence totale."
Des somnolences passagers, c'est le seul effet secondaire qu'il a constaté pendant le protocole. À trois comprimés par jour, il s'estime désormais sorti d'affaire. Pour partager son expérience unique il vient de publier un livre largement repris dans la presse. Un pavé dans la mare qui dérange. Notamment l'agence de sécurité sanitaire qui est chargé des autorisations de mise sur le marché des médicaments.
Anne Castot, responsable département de surveillance des risques AFSSAPS, explique pourquoi : " je ne peux donner aucune information sur les doses, la durée du traitement, les contre-indcations à respecter, les mises en garde donc il est évident que nous ne pouvons qu'inciter à la prudence et dire que tant que nous n'aurons pas fait cette évaluation et que nous n'aurons pas diffuser nos conclusions nous ne pouvons absolument pas nous positionner et encourager à la prescription, ça c'est évident. "
Rares sont les médecins qui, comme ce grand spécialiste avouent utiliser le baclofène. Grâce à ce médicament, il a soigné depuis un an et demi deux personnes alcooliques. Il sait qu'il n'est pas autorisé à ce genre de prescription mais il a décidé, "pour le bien des ses patients", de braver l'interdit.
L’alcool tue 45 000 personnes par an en France, et 2 millions dans le monde. Ce médicament est un espoir pour beaucoup mais, à ce jour, aucun essai thérapeutique sur le baclofène n'a été réalisé.
Le remède miracle contre l'alcoolisme fait débat
AFP - L'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologiee (Anpaa), tête de réseau de l’alcoologie en France, préconise de faire "sans délai" une étude clinique pour apprécier l'éventuelle utilité d'un médicament, le baclofène, pour traiter l'alcoolo-dépendance.
En attendant, l'Anpaa précise mardi dans un communiqué "qu’elle ne peut approuver les prescriptions qui seraient faites, tant que les indications formulées par l’autorisation de mise sur le marché (AMM) ne comportent pas celle de l’alcoolo-dépendance".
L'Anpaa intervient après les espoirs suscités par le récit ("Le dernier verre" éditions Denoël) d'un brillant cardiologue, Olivier Ameisen, devenu malade de l'alcool.
Olivier Ameisen, qui s'est lancé dans une autoexpérimentation avec ce médicament prescrit pour des crampes et autres spasmes musculaires, a constaté que son envie d'alcool diminuait puis disparaissait, alors qu'aucune autre méthode n'avait eu d'effet durable sur son alcoolisme.
L'association "invite avec beaucoup d’insistance les pouvoirs publics à favoriser la réalisation, sans délai, d’une étude clinique permettant des conclusions claires" concernant le baclofène. Mais elle souligne que, quelle que soit son efficacité, ce médicament "ne supprimera pas la nécessaire prise en charge des patients dépendants de l’alcool" justifiant "une aide psychothérapique et psychosociale complexe et coûteuse, par des professionnels" qualifiés.
Olivier Ameisen a un CV qui laisse plutôt rêveur. il obtient son bac à l'âge de 16 ans et mène dans la foulée des études brillantes de médecine. Dès ses débuts les professeurs qu'il côtoie le qualifient de génie. Il est aussi particulièrement doué pour le piano, au point d'être encouragé par le maestro Rubinstein lui-même. Il choisira finalement de prêter ses mains à la cardiologie qu'il part exercer aux Etats-Unis dans l'un des plus prestigieux hôpitaux de New York.
Là-bas, sa carrière décolle. Et pourtant... en secret le médecin souffre. Depuis l'enfance il se sent esclave d'une terrible anxiété qui le dévore mentalement et physiquement. Alors quand il ne travaille pas, il trouve refuge dans l'alcool. Au point d'en devenir complètement dépendant : "Je buvais par cuites, ça commençait juqsu'à ce que ça s'arrête, jusqu'à ce que j'en puisse plus, c'était parfois 5 jours, parfois 10, parfois 12. Cela se terminait en catastrophe aux urgences dans des situations tout à fait désastreuses."
Pour vaincre cette maladie il épuisera tout l'arsenal thérapeutique. Jusqu'au jour ou un article du New York Times le met sur la voie du baclofène. Ce vieux médicament créé pour soigner les spasmes musculaires atténuerait aussi les addictions. Après des mois de recherche sur Internet il se convainc de la possible efficacité du médicament, et décide de devenir son propre cobaye.
Il raconte sa thérapie : "Un jour, au début 2004, le 9 janvier exactement, je commence le protocole en montant donc par palier. Au bout de 35 jours, je me retrouve devant des gens qui boivent alors que j'étais entrain de lire un journal et, sans même y croire moi même, j'avais une indifférence totale."
Des somnolences passagers, c'est le seul effet secondaire qu'il a constaté pendant le protocole. À trois comprimés par jour, il s'estime désormais sorti d'affaire. Pour partager son expérience unique il vient de publier un livre largement repris dans la presse. Un pavé dans la mare qui dérange. Notamment l'agence de sécurité sanitaire qui est chargé des autorisations de mise sur le marché des médicaments.
Anne Castot, responsable département de surveillance des risques AFSSAPS, explique pourquoi : " je ne peux donner aucune information sur les doses, la durée du traitement, les contre-indcations à respecter, les mises en garde donc il est évident que nous ne pouvons qu'inciter à la prudence et dire que tant que nous n'aurons pas fait cette évaluation et que nous n'aurons pas diffuser nos conclusions nous ne pouvons absolument pas nous positionner et encourager à la prescription, ça c'est évident. "
Rares sont les médecins qui, comme ce grand spécialiste avouent utiliser le baclofène. Grâce à ce médicament, il a soigné depuis un an et demi deux personnes alcooliques. Il sait qu'il n'est pas autorisé à ce genre de prescription mais il a décidé, "pour le bien des ses patients", de braver l'interdit.
L’alcool tue 45 000 personnes par an en France, et 2 millions dans le monde. Ce médicament est un espoir pour beaucoup mais, à ce jour, aucun essai thérapeutique sur le baclofène n'a été réalisé.
Le remède miracle contre l'alcoolisme fait débat
AFP - L'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologiee (Anpaa), tête de réseau de l’alcoologie en France, préconise de faire "sans délai" une étude clinique pour apprécier l'éventuelle utilité d'un médicament, le baclofène, pour traiter l'alcoolo-dépendance.
En attendant, l'Anpaa précise mardi dans un communiqué "qu’elle ne peut approuver les prescriptions qui seraient faites, tant que les indications formulées par l’autorisation de mise sur le marché (AMM) ne comportent pas celle de l’alcoolo-dépendance".
L'Anpaa intervient après les espoirs suscités par le récit ("Le dernier verre" éditions Denoël) d'un brillant cardiologue, Olivier Ameisen, devenu malade de l'alcool.
Olivier Ameisen, qui s'est lancé dans une autoexpérimentation avec ce médicament prescrit pour des crampes et autres spasmes musculaires, a constaté que son envie d'alcool diminuait puis disparaissait, alors qu'aucune autre méthode n'avait eu d'effet durable sur son alcoolisme.
L'association "invite avec beaucoup d’insistance les pouvoirs publics à favoriser la réalisation, sans délai, d’une étude clinique permettant des conclusions claires" concernant le baclofène. Mais elle souligne que, quelle que soit son efficacité, ce médicament "ne supprimera pas la nécessaire prise en charge des patients dépendants de l’alcool" justifiant "une aide psychothérapique et psychosociale complexe et coûteuse, par des professionnels" qualifiés.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Le sida, un fléau chinois
Aujourd’hui, 700 000 personnes sont atteintes du sida dans l'ancien empire du Milieu. Mais selon les Nations unies, les malades seront dix fois plus nombreux dans deux ans. Le sujet reste tabou et la politique de prévention limitée. Les correspondants de FRANCE 24 sont allés à la rencontre de séropositifs chinois dans la province reculée du Henan, dans l’est de la Chine.
Dans cette région, des dizaines de milliers de Chinois sont déjà morts du sida. La cause : dans les années 1990, de nombreuses personnes vendaient leur sang à des hôpitaux et des laboratoires, dans des conditions sanitaires déplorables.
Dans le village de Zhumadian, la plupart des villageois sont morts du sida. Aujourd’hui, une petite fille de 7 ans vit avec son père. Les deux sont malades. Le père accuse le gouvernement, responsable des collectes de sang, de ne pas les aider à payer leur traitement.
Des villages tels que Zhumadian existent par centaines dans le pays. Et malgré quelques gestes timides, les autorités continuent à se voiler la face.
Aujourd’hui, 700 000 personnes sont atteintes du sida dans l'ancien empire du Milieu. Mais selon les Nations unies, les malades seront dix fois plus nombreux dans deux ans. Le sujet reste tabou et la politique de prévention limitée. Les correspondants de FRANCE 24 sont allés à la rencontre de séropositifs chinois dans la province reculée du Henan, dans l’est de la Chine.
Dans cette région, des dizaines de milliers de Chinois sont déjà morts du sida. La cause : dans les années 1990, de nombreuses personnes vendaient leur sang à des hôpitaux et des laboratoires, dans des conditions sanitaires déplorables.
Dans le village de Zhumadian, la plupart des villageois sont morts du sida. Aujourd’hui, une petite fille de 7 ans vit avec son père. Les deux sont malades. Le père accuse le gouvernement, responsable des collectes de sang, de ne pas les aider à payer leur traitement.
Des villages tels que Zhumadian existent par centaines dans le pays. Et malgré quelques gestes timides, les autorités continuent à se voiler la face.
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Re: Actualités 2009
L'amendement voté cette nuit par le Sénat concerne la demi-part accordée pour le calcul des impôts à un parent ayant vécu seul avec un enfant à charge. Cet avantage serait supprimé lorsque l'enfant atteint ses 26 ans, alors qu'il était jusqu'ici accordé à vie. La suppression se ferait de manière progressive sur dix ans.
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, s'est dit mardi matin "plutôt réservé" sur un nouvel amendement adopté dans la nuit de lundi à mardi par le Sénat et prévoyant de supprimer, de façon progressive sur dix ans, la demi-part dont bénéficient, pour le calcul des impôts, les parents isolés n'ayant plus d'enfants à charge.
"Cette proposition me paraît un peu surprenante", a déclaré M. Copé sur France 2, se disant "à ce stade plutôt réservé". "J'imagine que c'est une économie budgétaire" mais "je ne suis pas certain que dans le contexte de crise (...), avec les problèmes de pouvoir d'achat que l'on connaît, ce soit une mesure qui soit d'actualité", a-t-il dit.
Le texte voté prévoit de supprimer la demi-part supplémentaire accordée à un parent ayant vécu seul avec un enfant à charge lorsque ce dernier atteint l'âge de 26 ans. Auparavant les parents isolés bénéficiaient de cet avantage fiscal à vie.
Le groupe UMP a toutefois rectifié le tir dans l'après-midi. Cette disposition était déjà présente dans le projet de loi de Finances pour 2009, "à l'initiative du député Charles de Courson, avec l'avis favorable de la commission des Finances, et contre la volonté du gouvernement", a-t-il rappelé dans un communiqué. M. Marini a fait adopter un amendement dans la nuit de lundi à mardi au projet de budget 2009 prévoyant la progressivité sur 10 ans de la suppression de cette demi-part. Ce qui "rend la mesure moins brutale pour les personnes vivant seules ayant élevé un enfant puisqu'elle ne sera pleinement applicable qu'au bout de 10 ans", estime le groupe UMP. "En outre, il supprime l'obligation pour les contribuables vivant seuls d'apporter la preuve qu'ils ont supporté seuls, pendant cinq ans, la charge des enfants que souhaitait leur imposer l'Assemblée nationale", insiste-t-il.
Ce texte a été adopté par la majorité dans la nuit de lundi à mardi avec le soutien du gouvernement, la gauche ayant voté contre. "Votre proposition est une mesure de justice, des contribuables continuent de bénéficier de cette demi-part alors que leur enfant déclare ses revenus séparément", a déclaré Eric Woerth (Budget).
"Cela ne représente que 400 euros par an et par contribuable, sans rapport avec la dépense de l'avantage Malraux ou pour l'investissement outre-mer", s'est indigné Thierry Foucaud (PCF). "Vous supprimez cette demi-part alors que vous pérennisez des avantages fiscaux bien supérieurs" a renchéri Nicole Bricq (PS). La mesure concernerait toutefois près de 4,3 millions de ménages, pour un coût 1,7 milliard d'euro en 2009, selon "Le Parisien" de mardi.
Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, s'est dit mardi matin "plutôt réservé" sur un nouvel amendement adopté dans la nuit de lundi à mardi par le Sénat et prévoyant de supprimer, de façon progressive sur dix ans, la demi-part dont bénéficient, pour le calcul des impôts, les parents isolés n'ayant plus d'enfants à charge.
"Cette proposition me paraît un peu surprenante", a déclaré M. Copé sur France 2, se disant "à ce stade plutôt réservé". "J'imagine que c'est une économie budgétaire" mais "je ne suis pas certain que dans le contexte de crise (...), avec les problèmes de pouvoir d'achat que l'on connaît, ce soit une mesure qui soit d'actualité", a-t-il dit.
Le texte voté prévoit de supprimer la demi-part supplémentaire accordée à un parent ayant vécu seul avec un enfant à charge lorsque ce dernier atteint l'âge de 26 ans. Auparavant les parents isolés bénéficiaient de cet avantage fiscal à vie.
Le groupe UMP a toutefois rectifié le tir dans l'après-midi. Cette disposition était déjà présente dans le projet de loi de Finances pour 2009, "à l'initiative du député Charles de Courson, avec l'avis favorable de la commission des Finances, et contre la volonté du gouvernement", a-t-il rappelé dans un communiqué. M. Marini a fait adopter un amendement dans la nuit de lundi à mardi au projet de budget 2009 prévoyant la progressivité sur 10 ans de la suppression de cette demi-part. Ce qui "rend la mesure moins brutale pour les personnes vivant seules ayant élevé un enfant puisqu'elle ne sera pleinement applicable qu'au bout de 10 ans", estime le groupe UMP. "En outre, il supprime l'obligation pour les contribuables vivant seuls d'apporter la preuve qu'ils ont supporté seuls, pendant cinq ans, la charge des enfants que souhaitait leur imposer l'Assemblée nationale", insiste-t-il.
Ce texte a été adopté par la majorité dans la nuit de lundi à mardi avec le soutien du gouvernement, la gauche ayant voté contre. "Votre proposition est une mesure de justice, des contribuables continuent de bénéficier de cette demi-part alors que leur enfant déclare ses revenus séparément", a déclaré Eric Woerth (Budget).
"Cela ne représente que 400 euros par an et par contribuable, sans rapport avec la dépense de l'avantage Malraux ou pour l'investissement outre-mer", s'est indigné Thierry Foucaud (PCF). "Vous supprimez cette demi-part alors que vous pérennisez des avantages fiscaux bien supérieurs" a renchéri Nicole Bricq (PS). La mesure concernerait toutefois près de 4,3 millions de ménages, pour un coût 1,7 milliard d'euro en 2009, selon "Le Parisien" de mardi.
Re: Actualités 2009
Notre cœur aussi a besoin de vitamine D
[10 décembre 2008 - 10:54]
Selon un travail américain, la carence en vitamine D augmenterait le risque de maladie cardiovasculaire.
Le taux sanguin idéal de vitamine D devrait se situer entre 30 et 50 nanogrammes par millilitre (ng/ml). En tout état de cause il ne devrait jamais être inférieur à 20 ng/ml. Or des données récentes, fournies par la Framingham Heart Study, font ressortir qu’avec un niveau inférieur à 15 nanogrammes/millilitre de sang, le risque d’accidents cardiaques est pratiquement doublé !
« Ce résultat est capital », souligne l’auteur de ce travail, le Pr James O’Keefe, cardiologue à l’Institut du Cœur de Kansas City. « La carence en vitamine D doit être considérée comme un facteur de risque cardiovasculaire à part entière », précise-t-il. Le problème c’est qu’aujourd’hui dans un pays comme les Etats-Unis, plus de 30% des enfants et des adolescents présentent de sérieux déficits.
Rappelons que pour faire le plein de vitamine D, il suffit de s’exposer une quinzaine de minutes au rayonnement solaire. L’autre solution, c’est de s’en remettre à une supplémentation. « C’est un moyen efficace, sûr, simple et peu coûteux », affirme le Pr James O’Keefe. Enfin n’oublions pas qu’un simple déficit en vitamine D retentit sur le système immunitaire, la fonction cérébrale et bien entendu sur notre santé osseuse ! N’hésitez pas à en parler avec votre médecin.
[10 décembre 2008 - 10:54]
Selon un travail américain, la carence en vitamine D augmenterait le risque de maladie cardiovasculaire.
Le taux sanguin idéal de vitamine D devrait se situer entre 30 et 50 nanogrammes par millilitre (ng/ml). En tout état de cause il ne devrait jamais être inférieur à 20 ng/ml. Or des données récentes, fournies par la Framingham Heart Study, font ressortir qu’avec un niveau inférieur à 15 nanogrammes/millilitre de sang, le risque d’accidents cardiaques est pratiquement doublé !
« Ce résultat est capital », souligne l’auteur de ce travail, le Pr James O’Keefe, cardiologue à l’Institut du Cœur de Kansas City. « La carence en vitamine D doit être considérée comme un facteur de risque cardiovasculaire à part entière », précise-t-il. Le problème c’est qu’aujourd’hui dans un pays comme les Etats-Unis, plus de 30% des enfants et des adolescents présentent de sérieux déficits.
Rappelons que pour faire le plein de vitamine D, il suffit de s’exposer une quinzaine de minutes au rayonnement solaire. L’autre solution, c’est de s’en remettre à une supplémentation. « C’est un moyen efficace, sûr, simple et peu coûteux », affirme le Pr James O’Keefe. Enfin n’oublions pas qu’un simple déficit en vitamine D retentit sur le système immunitaire, la fonction cérébrale et bien entendu sur notre santé osseuse ! N’hésitez pas à en parler avec votre médecin.
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Re: Actualités 2009
Le bonheur est contagieux, sauf au bureau
Le bonheur est contagieux et se propage "par vagues" au sein de cercles d'amis ou de membres d'une famille, mais pas entre collègues de travail, selon une étude publiée vendredi 5 décembre par le British Medical Journal (BMJ).
Les chercheurs ont établi que des groupes de gens heureux et malheureux se constituaient selon des critères de proximité sociale et géographique. Par exemple, la probabilité qu'une personne soit heureuse augmente de 42% si un ami qui vit à moins de 800 mètres le devient lui-même. Ce chiffre passe à 25% si l'ami vit à moins de 1,5 km, et il continue de décliner à mesure que l'éloignement croît. Les chances de bonheur augmentent de 8% en cas de cohabitation avec un conjoint heureux, de 14% si un proche parent heureux vit dans le voisinage, et même de 34% en cas de voisins joyeux.
"Les variations dans le niveau de bonheur d'un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d'un réseau, créant ainsi des groupes de gens heureux ou malheureux", estiment les auteurs de l'étude, le professeur Nicholas Christakis, de la Harvard Medical School, et le professeur James Fowler, de l'Université de Californie à San Diego.
La formule ne s'applique cependant pas au bureau. "Les collègues de travail n'affectent pas le niveau de bonheur, ce qui laisse penser que le contexte social peut limiter la propagation d'états émotionnels". Cette étude pourrait avoir des implications de santé publique, estime le BMJ dans un éditorial. "Si le bonheur se transmet effectivement par le biais des relations sociales, cela pourrait contribuer indirectement à la transmission similaire de la (bonne) santé, ce qui a des implications sérieuses pour l'élaboration des politiques", estime le journal. Cette étude longitudinale a été réalisée auprès d'un échantillon de 5124 adultes âgés de 21 à 70 ans, et suivis entre 1971 et 2003.
Le bonheur est contagieux et se propage "par vagues" au sein de cercles d'amis ou de membres d'une famille, mais pas entre collègues de travail, selon une étude publiée vendredi 5 décembre par le British Medical Journal (BMJ).
Les chercheurs ont établi que des groupes de gens heureux et malheureux se constituaient selon des critères de proximité sociale et géographique. Par exemple, la probabilité qu'une personne soit heureuse augmente de 42% si un ami qui vit à moins de 800 mètres le devient lui-même. Ce chiffre passe à 25% si l'ami vit à moins de 1,5 km, et il continue de décliner à mesure que l'éloignement croît. Les chances de bonheur augmentent de 8% en cas de cohabitation avec un conjoint heureux, de 14% si un proche parent heureux vit dans le voisinage, et même de 34% en cas de voisins joyeux.
"Les variations dans le niveau de bonheur d'un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d'un réseau, créant ainsi des groupes de gens heureux ou malheureux", estiment les auteurs de l'étude, le professeur Nicholas Christakis, de la Harvard Medical School, et le professeur James Fowler, de l'Université de Californie à San Diego.
La formule ne s'applique cependant pas au bureau. "Les collègues de travail n'affectent pas le niveau de bonheur, ce qui laisse penser que le contexte social peut limiter la propagation d'états émotionnels". Cette étude pourrait avoir des implications de santé publique, estime le BMJ dans un éditorial. "Si le bonheur se transmet effectivement par le biais des relations sociales, cela pourrait contribuer indirectement à la transmission similaire de la (bonne) santé, ce qui a des implications sérieuses pour l'élaboration des politiques", estime le journal. Cette étude longitudinale a été réalisée auprès d'un échantillon de 5124 adultes âgés de 21 à 70 ans, et suivis entre 1971 et 2003.
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Re: Actualités 2009
Déchets radioactifs :
30 communes candidates
Sur les 3 115 communes sollicitées, quelques dizaines ont répondu favorablement.
Que faire de nos déchets radioactifs ? Le stockage souterrain est pour l'instant la solution privilégiée. Trois centres existent déjà, dans la Manche et dans l'Aube. Ils entreposent les déchets très faiblement ou moyennement actifs à vie courte. En revanche, en ce qui concerne ceux de faible activité à vie longue (FA-VL), autrement dit les déchets qui contiennent des éléments radioactifs dont la décroissance est lente, la question n'est pas encore réglée.
L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a clos fin octobre l'appel à candidatures des communes qu'elle avait lancé en juin. Le but est de choisir la zone géographique qui accueillera, à partir de 2015, les FA-VL. Mais alors qu'elle avait assuré que le processus de sélection s'inscrirait dans une démarche transparente, l'Andra refuse de communiquer la liste des volontaires sur les 3 115 communes contactées. Même si elle confirme que c'est dans le quart nord-est de la France que ces déchets seront entreposés. «C'est le gouvernement qui nous a passé une commande en nous demandant de trouver des sites possibles, justifie au Figaro la directrice générale de l'Andra, Marie-Claude Dupuis. Il est donc normal que ce soit lui qui ait la primeur de la liste.» Monique Sené, physicienne, animatrice du Groupement de scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire estime de son côté que «l'Andra a complètement tort de ne pas communiquer la liste des communes car elle suscite un climat de méfiance. Elle donne le sentiment d'avoir fait semblant de consulter alors qu'elle sait à 100 mètres près où seront stockés les FA-VL».
Difficile décision pour les élus
Quant au réseau Sortir du nucléaire, il n'a pas attendu que l'Andra remette sa copie pour publier une liste qui compte une trentaine de volontaires. «Il est clair que tout va se passer dans la région entre l'Aube et Bure», déplore son porte-parole, Stéphane Lhomme. Le réseau antinucléaire relève que des communes font marche arrière. Ce serait le cas, selon lui, d'une dizaine d'entre elles .
Il faut dire que, pour les maires, choisir d'être candidat pour stocker des déchets FA-VL est une décision lourde à prendre surtout quand on compte à peine quelques centaines d'administrés. Les débats ont d'ailleurs été souvent vifs. Un élu qui a milité pour la candidature de sa commune - alors que ses adjoints ont voté contre - estime que le débat dans son village a été perturbé par les antinucléaires qui se sont invités aux réunions publiques qu'il avait organisées. «Ils sont de mauvaise foi parce qu'ils prêchent l'apocalypse», déplore-t-il. Denis Stolf, maire de Tréveray dans la Meuse, a consulté la population… qui a majoritairement voté contre. Nicolas Dhuicq, maire de Brienne-le-Château dans l'Aube, s'est lui porté candidat. «Je soutiens le nucléaire, plaide-t-il. On ne peut pas accepter d'avoir l'énergie sans avoir les déchets.» Il estime cependant que la consultation de la population est une «mauvaise idée» et qu'elle n'est pas constitutionnelle. «Je ne suis pas favorable à une démocratie d'opinion», argumente-t-il.
Avant le 31 décembre, l'Andra doit remettre la liste des candidats au gouvernement après avoir évalué le niveau d'intérêt géologique de chaque commune, ces dernières devant remplir un certain nombre de critères. Le premier prévoit une zone géologiquement stable sur une période au moins égale à 10 000 ans, ce qui exclut de fait les zones à forte sismicité, volcaniques ou montagneuses. Le deuxième critère requiert une formation géologique très faiblement perméable. Enfin, cette dernière doit être épaisse d'au moins 50 mètres. Fin janvier, le ministre choisira deux ou trois sites sur lesquels l'Andra creusera des forages pour étudier la faisabilité d'un stockage. En 2010, elle remettra un deuxième rapport au gouvernement, tandis que les communes volontaires seront à nouveau consultées pour voir si elles maintiennent ou non leurs candidatures. Le ministre donnera l'année suivante le nom du site retenu. En 2013, le permis de construire sera délivré et deux ans plus tard, commencera la construction du stockage. Si tout se passe comme prévu.
30 communes candidates
Sur les 3 115 communes sollicitées, quelques dizaines ont répondu favorablement.
Que faire de nos déchets radioactifs ? Le stockage souterrain est pour l'instant la solution privilégiée. Trois centres existent déjà, dans la Manche et dans l'Aube. Ils entreposent les déchets très faiblement ou moyennement actifs à vie courte. En revanche, en ce qui concerne ceux de faible activité à vie longue (FA-VL), autrement dit les déchets qui contiennent des éléments radioactifs dont la décroissance est lente, la question n'est pas encore réglée.
L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a clos fin octobre l'appel à candidatures des communes qu'elle avait lancé en juin. Le but est de choisir la zone géographique qui accueillera, à partir de 2015, les FA-VL. Mais alors qu'elle avait assuré que le processus de sélection s'inscrirait dans une démarche transparente, l'Andra refuse de communiquer la liste des volontaires sur les 3 115 communes contactées. Même si elle confirme que c'est dans le quart nord-est de la France que ces déchets seront entreposés. «C'est le gouvernement qui nous a passé une commande en nous demandant de trouver des sites possibles, justifie au Figaro la directrice générale de l'Andra, Marie-Claude Dupuis. Il est donc normal que ce soit lui qui ait la primeur de la liste.» Monique Sené, physicienne, animatrice du Groupement de scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire estime de son côté que «l'Andra a complètement tort de ne pas communiquer la liste des communes car elle suscite un climat de méfiance. Elle donne le sentiment d'avoir fait semblant de consulter alors qu'elle sait à 100 mètres près où seront stockés les FA-VL».
Difficile décision pour les élus
Quant au réseau Sortir du nucléaire, il n'a pas attendu que l'Andra remette sa copie pour publier une liste qui compte une trentaine de volontaires. «Il est clair que tout va se passer dans la région entre l'Aube et Bure», déplore son porte-parole, Stéphane Lhomme. Le réseau antinucléaire relève que des communes font marche arrière. Ce serait le cas, selon lui, d'une dizaine d'entre elles .
Il faut dire que, pour les maires, choisir d'être candidat pour stocker des déchets FA-VL est une décision lourde à prendre surtout quand on compte à peine quelques centaines d'administrés. Les débats ont d'ailleurs été souvent vifs. Un élu qui a milité pour la candidature de sa commune - alors que ses adjoints ont voté contre - estime que le débat dans son village a été perturbé par les antinucléaires qui se sont invités aux réunions publiques qu'il avait organisées. «Ils sont de mauvaise foi parce qu'ils prêchent l'apocalypse», déplore-t-il. Denis Stolf, maire de Tréveray dans la Meuse, a consulté la population… qui a majoritairement voté contre. Nicolas Dhuicq, maire de Brienne-le-Château dans l'Aube, s'est lui porté candidat. «Je soutiens le nucléaire, plaide-t-il. On ne peut pas accepter d'avoir l'énergie sans avoir les déchets.» Il estime cependant que la consultation de la population est une «mauvaise idée» et qu'elle n'est pas constitutionnelle. «Je ne suis pas favorable à une démocratie d'opinion», argumente-t-il.
Avant le 31 décembre, l'Andra doit remettre la liste des candidats au gouvernement après avoir évalué le niveau d'intérêt géologique de chaque commune, ces dernières devant remplir un certain nombre de critères. Le premier prévoit une zone géologiquement stable sur une période au moins égale à 10 000 ans, ce qui exclut de fait les zones à forte sismicité, volcaniques ou montagneuses. Le deuxième critère requiert une formation géologique très faiblement perméable. Enfin, cette dernière doit être épaisse d'au moins 50 mètres. Fin janvier, le ministre choisira deux ou trois sites sur lesquels l'Andra creusera des forages pour étudier la faisabilité d'un stockage. En 2010, elle remettra un deuxième rapport au gouvernement, tandis que les communes volontaires seront à nouveau consultées pour voir si elles maintiennent ou non leurs candidatures. Le ministre donnera l'année suivante le nom du site retenu. En 2013, le permis de construire sera délivré et deux ans plus tard, commencera la construction du stockage. Si tout se passe comme prévu.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Contraception orale : les gynécos montent au créneau
Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) s’inquiète des conséquences de la délégation de prescription de la pilule à des paramédicaux.
« La pilule comme tout médicament, présente des contre-indications qu’il est important de prendre en compte sous peine de complications », précise le syndicat. C’est notamment le cas chez les fumeuses. L’association tabac/pilule en effet, multiplie par 5 le risque de maladie coronarienne chez une femme fumant depuis plus de 15 ans !
La loi Hôpital Patient Santé Territoires qui sera présentée début 2009, prévoit d’habiliter les infirmières à renouveler les plaquettes de pilules contraceptives. Or comme le souligne le SYNGOF, « l’échantillonnage des pilules proposées nécessite un choix spécifique adapté à chaque patiente. Ce choix requiert un interrogatoire, un examen clinique. Il est illusoire et dangereux de penser que des infirmières qui n’ont pas cette formation puissent à moindre coût remplacer les médecins ».
Le ton est donné. Le SYNGOF souhaite également attirer l’attention sur l’importance de la consultation gynécologique. « La prescription de la contraception ou de son renouvellement est aussi l’occasion pour le médecin de dépister certaines maladies par un frottis (cancer du col de l’utérus) ou un examen mammaire (cancer du sein) ».
Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) s’inquiète des conséquences de la délégation de prescription de la pilule à des paramédicaux.
« La pilule comme tout médicament, présente des contre-indications qu’il est important de prendre en compte sous peine de complications », précise le syndicat. C’est notamment le cas chez les fumeuses. L’association tabac/pilule en effet, multiplie par 5 le risque de maladie coronarienne chez une femme fumant depuis plus de 15 ans !
La loi Hôpital Patient Santé Territoires qui sera présentée début 2009, prévoit d’habiliter les infirmières à renouveler les plaquettes de pilules contraceptives. Or comme le souligne le SYNGOF, « l’échantillonnage des pilules proposées nécessite un choix spécifique adapté à chaque patiente. Ce choix requiert un interrogatoire, un examen clinique. Il est illusoire et dangereux de penser que des infirmières qui n’ont pas cette formation puissent à moindre coût remplacer les médecins ».
Le ton est donné. Le SYNGOF souhaite également attirer l’attention sur l’importance de la consultation gynécologique. « La prescription de la contraception ou de son renouvellement est aussi l’occasion pour le médecin de dépister certaines maladies par un frottis (cancer du col de l’utérus) ou un examen mammaire (cancer du sein) ».
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Génériques, médication officinale, les pharmaciens veulent construire leur futur...
[11 décembre 2008 - 10:08]
Génériques, médication officinale, les pharmaciens veulent construire leur futur...
Avec un taux de substitution de l’ordre de 82%, les médicaments génériques ont réussi leur entrée dans les armoires à pharmacie des Français.
Largement incités par les pouvoirs publics, les pharmaciens, ont joué leur rôle dans ce développement. Pourtant à en croire le président délégué de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO), ce n’est pas fini.
« Les confrères restent très mobilisés » nous a-t-il expliqué avant l’ouverture à Paris, des rencontres nationales de son mouvement, qui se déroulaient hier à Paris. « Mais il reste un potentiel très important d’économies à réaliser pour l’Assurance-maladie. »
Les prochaines années verront « tomber » bien des brevets pharmaceutiques parmi les principaux blockbusters de la pharmacie mondiale. Tel Jean qui rit pourtant, notre interlocuteur fait valoir qu’il y a là « un gisement de nouvelles économies ».
Il fait remarquer que le Projet de loi portant financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009 prévoit l’élargissement du répertoire des génériques. Certaines formulations galéniques jusqu’alors inaccessibles risquent alors de changer radicalement de destin commercial, ce qui élargirait de plus de 30% la gamme des génériques.
Les officinaux par ailleurs, ont les yeux fixés sur le développement de la « médication officinale ». Ce que les spécialistes appellent le produit « conseil », recommandé sans passer par la case « médecin ». « Est-ce que le fait d’entrer dans une pharmacie pour demander conseil relève ou pas d’un parcours de soins efficace, compétent, économique » demande Gilles Bonnefond. Sa réponse bien sûr, est dans la question. Notre syndicaliste, dont l’organisation regroupe pratiquement 3 000 pharmaciens, assure que ses confrères sont « parfaitement capables de réorienter leurs clients vers le médecin si un diagnostic est nécessaire ».
Du coup, il « ne comprend pas que les (assurances) complémentaires ne s’intéressent pas à la prise en charge du conseil pharmaceutique ». Nul doute qu’après-demain les choses vont changer. Cette journée verra se mettre en place une véritable concertation interprofessionnelle : pharmaciens, industriels, médecins, représentants des malades, politiques s’y emploient…
[11 décembre 2008 - 10:08]
Génériques, médication officinale, les pharmaciens veulent construire leur futur...
Avec un taux de substitution de l’ordre de 82%, les médicaments génériques ont réussi leur entrée dans les armoires à pharmacie des Français.
Largement incités par les pouvoirs publics, les pharmaciens, ont joué leur rôle dans ce développement. Pourtant à en croire le président délégué de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO), ce n’est pas fini.
« Les confrères restent très mobilisés » nous a-t-il expliqué avant l’ouverture à Paris, des rencontres nationales de son mouvement, qui se déroulaient hier à Paris. « Mais il reste un potentiel très important d’économies à réaliser pour l’Assurance-maladie. »
Les prochaines années verront « tomber » bien des brevets pharmaceutiques parmi les principaux blockbusters de la pharmacie mondiale. Tel Jean qui rit pourtant, notre interlocuteur fait valoir qu’il y a là « un gisement de nouvelles économies ».
Il fait remarquer que le Projet de loi portant financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009 prévoit l’élargissement du répertoire des génériques. Certaines formulations galéniques jusqu’alors inaccessibles risquent alors de changer radicalement de destin commercial, ce qui élargirait de plus de 30% la gamme des génériques.
Les officinaux par ailleurs, ont les yeux fixés sur le développement de la « médication officinale ». Ce que les spécialistes appellent le produit « conseil », recommandé sans passer par la case « médecin ». « Est-ce que le fait d’entrer dans une pharmacie pour demander conseil relève ou pas d’un parcours de soins efficace, compétent, économique » demande Gilles Bonnefond. Sa réponse bien sûr, est dans la question. Notre syndicaliste, dont l’organisation regroupe pratiquement 3 000 pharmaciens, assure que ses confrères sont « parfaitement capables de réorienter leurs clients vers le médecin si un diagnostic est nécessaire ».
Du coup, il « ne comprend pas que les (assurances) complémentaires ne s’intéressent pas à la prise en charge du conseil pharmaceutique ». Nul doute qu’après-demain les choses vont changer. Cette journée verra se mettre en place une véritable concertation interprofessionnelle : pharmaciens, industriels, médecins, représentants des malades, politiques s’y emploient…
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
L’épidémie de grippe aviaire est toujours bien là…
[11 décembre 2008 - 07:55]
Discrète au point d’en être ignorée depuis des semaines, la grippe aviaire continue de tuer !
Deux nouveaux cas humains ont été identifiés en Indonésie, dont un mortel. Au total depuis le début de l’épidémie, 139 cas ont été enregistrés dans ce pays , et ils ont fait 113 morts !
Au niveau mondial et depuis 11 ans, la grippe aviaire s’est trouvée à l’origine de 389 cas et 246 décès. Soit un taux de mortalité de 70%. Petit rappel, le premier cas documenté d’infection humaine s’est produit à Hong Kong en 1997.
Une souche H5N1, identique donc à celle qui circule actuellement en Asie, avait alors touché 18 personnes. Parmi elles, six en étaient mortes. C’est à la suite de cette flambée que la capacité du virus à passer directement de l’oiseau à l’homme avait été démontrée pour la première fois.
[11 décembre 2008 - 07:55]
Discrète au point d’en être ignorée depuis des semaines, la grippe aviaire continue de tuer !
Deux nouveaux cas humains ont été identifiés en Indonésie, dont un mortel. Au total depuis le début de l’épidémie, 139 cas ont été enregistrés dans ce pays , et ils ont fait 113 morts !
Au niveau mondial et depuis 11 ans, la grippe aviaire s’est trouvée à l’origine de 389 cas et 246 décès. Soit un taux de mortalité de 70%. Petit rappel, le premier cas documenté d’infection humaine s’est produit à Hong Kong en 1997.
Une souche H5N1, identique donc à celle qui circule actuellement en Asie, avait alors touché 18 personnes. Parmi elles, six en étaient mortes. C’est à la suite de cette flambée que la capacité du virus à passer directement de l’oiseau à l’homme avait été démontrée pour la première fois.
Carpe Diem
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Actualités : la douleur chez l'enfant
Bonjour à tous, je viens de lire l'article concerant la prise en charge de la douleur chez l'enfant. Je suis AP en maternité et je trouve que la douleur n'est pas reconnu selon le personnel medical.
Nous utilisons le sucre tétine pour effectuer certains soins mais pas en systématique selon les sage-femmes et cela est navrant !!!
Je pense qe l'on pourrait effectuer les gutries pendant les tétées au lieu de leur donner du sucre à tout va.
De plus pour les nouveaux-nés ayant eu des difficultés à la naissance (spatules essentiellemnt) pourquoi ne pas leur donner de l'efferalgan pediatrique en systématique, les pediatres préférent attendre que la douleur arrive
je ne vois pas l'interêt d'attendre et de faire souffrir les enfants.
De même pour les nouveaux-nés en manque d'alcool ou de drogue, il faut toujours attendre avant de leur donner quelque chose pour le sevrage.
En attendant se sont toujours les mêmes qui souffrent !!
Enfin je ne vais pas changer le monde alors messieurs et mesdames les soignants pensez aux enfants qui souffrent avant chaque soins.
Merci pour eux
Sylvie
Nous utilisons le sucre tétine pour effectuer certains soins mais pas en systématique selon les sage-femmes et cela est navrant !!!
Je pense qe l'on pourrait effectuer les gutries pendant les tétées au lieu de leur donner du sucre à tout va.
De plus pour les nouveaux-nés ayant eu des difficultés à la naissance (spatules essentiellemnt) pourquoi ne pas leur donner de l'efferalgan pediatrique en systématique, les pediatres préférent attendre que la douleur arrive


De même pour les nouveaux-nés en manque d'alcool ou de drogue, il faut toujours attendre avant de leur donner quelque chose pour le sevrage.
En attendant se sont toujours les mêmes qui souffrent !!
Enfin je ne vais pas changer le monde alors messieurs et mesdames les soignants pensez aux enfants qui souffrent avant chaque soins.
Merci pour eux
Sylvie
Etudiante infirmière promo 2013/2016 IFSI Nice
Re: Actualités 2009
Tabac : les Français ont du mal à décrocher
Vendredi 12 décembre, 18h01
Destination Sante Destination Santé
« L'année 2008 sera la quatrième année consécutive où le tabagisme actif n'aura pas régressé dans notre pays ».
Ce constat de l'Office français de Prévention du tabagisme (OFT) souligne le relâchement des campagnes gouvernementales dans ce domaine. Depuis 4 ans en effet, aucune initiative d'ampleur n'a été prise pour aider les fumeurs.
Avec près de 30% de Français accros, le tabac a encore de beaux jours devant lui. « Alors que 54 milliards de cigarettes ont été vendues en 2004, le volume des ventes pour 2008 sera équivalent » regrette en effet le Pr Bertrand Dautzenberg, président de l'OFT.
En cause, le désengagement pour le moins surprenant de l'Etat. Ainsi l'OFT relève-t-il que « la Mission interministérielle de lutte contre le drogue et la toxicomanie (MILDT), un service placé sous l'autorité du Premier ministre, refuse désormais de s'occuper du tabagisme arguant du manque de crédits. » De son côté l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) aurait annulé « à la demande du gouvernement, certaines de (ses) campagnes de prévention ». A titre de comparaison, le ministère de la Santé en France emploie pour contrôler le tabagisme 20 fois moins de fonctionnaires que le Québec... Ce dernier pourtant, est pratiquement 10 fois moins peuplé que notre pays.
Cette légèreté désole l'OFT, qui exhorte les politiques à l'action. L'Office va même jusqu'à avancer des solutions, comme le fait d'augmenter le prix du tabac (une augmentation du prix de vente de 10% diminue de 4% la consommation) et de diffuser des campagnes de prévention. Notamment en direction des plus jeunes qui se remettent à fumer davantage… avec des conséquences désastreuses : 66 000 Français meurent tous les ans victimes du tabac.
Source : Office de Prévention du Tabagisme, 11 décembre 2008
Vendredi 12 décembre, 18h01
Destination Sante Destination Santé
« L'année 2008 sera la quatrième année consécutive où le tabagisme actif n'aura pas régressé dans notre pays ».
Ce constat de l'Office français de Prévention du tabagisme (OFT) souligne le relâchement des campagnes gouvernementales dans ce domaine. Depuis 4 ans en effet, aucune initiative d'ampleur n'a été prise pour aider les fumeurs.
Avec près de 30% de Français accros, le tabac a encore de beaux jours devant lui. « Alors que 54 milliards de cigarettes ont été vendues en 2004, le volume des ventes pour 2008 sera équivalent » regrette en effet le Pr Bertrand Dautzenberg, président de l'OFT.
En cause, le désengagement pour le moins surprenant de l'Etat. Ainsi l'OFT relève-t-il que « la Mission interministérielle de lutte contre le drogue et la toxicomanie (MILDT), un service placé sous l'autorité du Premier ministre, refuse désormais de s'occuper du tabagisme arguant du manque de crédits. » De son côté l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) aurait annulé « à la demande du gouvernement, certaines de (ses) campagnes de prévention ». A titre de comparaison, le ministère de la Santé en France emploie pour contrôler le tabagisme 20 fois moins de fonctionnaires que le Québec... Ce dernier pourtant, est pratiquement 10 fois moins peuplé que notre pays.
Cette légèreté désole l'OFT, qui exhorte les politiques à l'action. L'Office va même jusqu'à avancer des solutions, comme le fait d'augmenter le prix du tabac (une augmentation du prix de vente de 10% diminue de 4% la consommation) et de diffuser des campagnes de prévention. Notamment en direction des plus jeunes qui se remettent à fumer davantage… avec des conséquences désastreuses : 66 000 Français meurent tous les ans victimes du tabac.
Source : Office de Prévention du Tabagisme, 11 décembre 2008
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
A Montpellier, une formation pour aider les proches de malades d'Alzheimer
Vendredi 12 décembre, 12h54
AFP Hervé GAVARD
"Quand on a appris que ma mère, 88 ans, était malade d'Alzheimer, ça a été un choc. Je ne connaissais rien du tout à la maladie", témoigne Maryse, désemparée. Donner des "outils" aux proches est l'objectif d'un programme de formation lancé cette semaine à Montpellier.
Pour ceux accompagnant des patients atteints d'Alzheimer, souvent des membres de leur famille, une telle formation permet de mieux appréhender la maladie, de faire face au quotidien, aux réactions du malade, à son agressivité parfois.
Le programme doit être proposé à quelque 2.000 structures en France où il faisait jusqu'à présent défaut, commente Maïthé Menendez, une des fondatrices de "Ciel Bleu", un centre d'accueil de jour de patients Alzheimer et de leurs familles à Montpellier.
Comme une dizaine d'autres personnes qui fréquentent ce centre - conjoints et enfants de personnes atteintes par cette maladie neurodégénérative - Maryse, 65 ans, accompagnée de son mari Jacques, 70 ans, a participé au lancement du programme, élaboré pendant 18 mois par un comité scientifique sous l'égide de la Fondation Novartis et testé à six reprises. Ceci "afin de coller au mieux aux attentes des aidants", explique Thierry Calvat, délégué général de la Fondation.
L'enjeu: préparer ces personnes, souvent plongées dans une grande détresse à l'annonce du diagnostic, à affronter la maladie et son évolution.
Le rôle des "aidants" est fondamental, souligne le Pr Claude Jeandel, responsable du pôle de gérontologie au CHU de Montpellier et membre du comité scientifique. Selon la Fondation, plus de 7 patients sur 10 vivent à domicile et l'aidant qui les prend en charge est soit leur conjoint, soit l'un de leurs enfants.
Schémas, exposés et saynètes jouées par des comédiens servent de support à cette formation qui n'est pas directement accessible aux aidants, mais est mise à la disposition des professionnels de santé et des structures socio-sanitaires.
Le programme est décliné en cinq thèmes: "Connaître et comprendre la maladie", "Agir à long terme face à la maladie", "Communiquer avec la personne malade", "Communiquer avec les soignants" et enfin "Prendre soin de soi", sachant que la plupart des aidants consacrent plus de six heures par jour au malade.
Souvent "on préfère faire tout soi-même", commente le Pr Jeandel selon lequel "pour certains, le sacrifice est devenu un projet de vie". Avec le risque de l'épuisement, psychique et physique, de l'aidant, lui-même souvent une personne âgée, fragile. Or c'est "son état de santé qui conditionne le maintien à domicile" du malade, observe le Pr Jeandel.
"Ce qui préserve l'aidant, c'est qu'il puisse avoir des outils pour s'exprimer", souligne Mme Menendez, qui met l'accent sur l'importance des groupes de parole, où chacun peut faire part de son vécu, de ses expériences.
Or, en temps normal, "on rencontre peu de gens parce qu'on n'a pas beaucoup de temps", acquiesce Sylvie, qui s'occupe de son père de 79 ans et se dit plutôt satisfaite de cette session.
La France compte plus de 800.000 malades et 165.000 nouveaux cas sont détectés chaque année.
Vendredi 12 décembre, 12h54
AFP Hervé GAVARD
"Quand on a appris que ma mère, 88 ans, était malade d'Alzheimer, ça a été un choc. Je ne connaissais rien du tout à la maladie", témoigne Maryse, désemparée. Donner des "outils" aux proches est l'objectif d'un programme de formation lancé cette semaine à Montpellier.
Pour ceux accompagnant des patients atteints d'Alzheimer, souvent des membres de leur famille, une telle formation permet de mieux appréhender la maladie, de faire face au quotidien, aux réactions du malade, à son agressivité parfois.
Le programme doit être proposé à quelque 2.000 structures en France où il faisait jusqu'à présent défaut, commente Maïthé Menendez, une des fondatrices de "Ciel Bleu", un centre d'accueil de jour de patients Alzheimer et de leurs familles à Montpellier.
Comme une dizaine d'autres personnes qui fréquentent ce centre - conjoints et enfants de personnes atteintes par cette maladie neurodégénérative - Maryse, 65 ans, accompagnée de son mari Jacques, 70 ans, a participé au lancement du programme, élaboré pendant 18 mois par un comité scientifique sous l'égide de la Fondation Novartis et testé à six reprises. Ceci "afin de coller au mieux aux attentes des aidants", explique Thierry Calvat, délégué général de la Fondation.
L'enjeu: préparer ces personnes, souvent plongées dans une grande détresse à l'annonce du diagnostic, à affronter la maladie et son évolution.
Le rôle des "aidants" est fondamental, souligne le Pr Claude Jeandel, responsable du pôle de gérontologie au CHU de Montpellier et membre du comité scientifique. Selon la Fondation, plus de 7 patients sur 10 vivent à domicile et l'aidant qui les prend en charge est soit leur conjoint, soit l'un de leurs enfants.
Schémas, exposés et saynètes jouées par des comédiens servent de support à cette formation qui n'est pas directement accessible aux aidants, mais est mise à la disposition des professionnels de santé et des structures socio-sanitaires.
Le programme est décliné en cinq thèmes: "Connaître et comprendre la maladie", "Agir à long terme face à la maladie", "Communiquer avec la personne malade", "Communiquer avec les soignants" et enfin "Prendre soin de soi", sachant que la plupart des aidants consacrent plus de six heures par jour au malade.
Souvent "on préfère faire tout soi-même", commente le Pr Jeandel selon lequel "pour certains, le sacrifice est devenu un projet de vie". Avec le risque de l'épuisement, psychique et physique, de l'aidant, lui-même souvent une personne âgée, fragile. Or c'est "son état de santé qui conditionne le maintien à domicile" du malade, observe le Pr Jeandel.
"Ce qui préserve l'aidant, c'est qu'il puisse avoir des outils pour s'exprimer", souligne Mme Menendez, qui met l'accent sur l'importance des groupes de parole, où chacun peut faire part de son vécu, de ses expériences.
Or, en temps normal, "on rencontre peu de gens parce qu'on n'a pas beaucoup de temps", acquiesce Sylvie, qui s'occupe de son père de 79 ans et se dit plutôt satisfaite de cette session.
La France compte plus de 800.000 malades et 165.000 nouveaux cas sont détectés chaque année.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Mélamine : l'OMS fixe une dose journalière « tolérable » dans l'alimentation
Vendredi 12 décembre, 12h01
Destination Sante Destination Santé
Depuis l'éclatement du scandale du lait chinois contaminé à la mélamine, cette substance toxique préoccupe les autorités sanitaires mondiales. A tel point que des experts de l'OMS se sont récemment réunis à Ottawa (Canada) pour faire le point. Une dose tolérable de mélamine a même été fixée : elle est de 0,2 mg par kilo de poids corporel et par jour.
Concrètement pour une personne de 50 kg, l'ingestion quotidienne de 10 mg serait ainsi tolérée. Mais attention, « l'absence de données fiables ne nous permet pas d'assurer que cette dose ne présente aucun danger pour la santé humaine » insistent les 31 experts rassemblés au Canada.
Ils rappellent d'ailleurs que la mélamine « est un contaminant qui n'a pas sa place dans la chaîne alimentaire. » Et que sa présence, qui s'explique très souvent par la migration depuis l'emballage, peut être « tolérée » mais en aucun cas jugée comme « normale »… C'est d'ailleurs pourquoi il n'existe pas de norme internationale dans ce domaine.
Source : OMS/48, 5 décembre 2008
Vendredi 12 décembre, 12h01
Destination Sante Destination Santé
Depuis l'éclatement du scandale du lait chinois contaminé à la mélamine, cette substance toxique préoccupe les autorités sanitaires mondiales. A tel point que des experts de l'OMS se sont récemment réunis à Ottawa (Canada) pour faire le point. Une dose tolérable de mélamine a même été fixée : elle est de 0,2 mg par kilo de poids corporel et par jour.
Concrètement pour une personne de 50 kg, l'ingestion quotidienne de 10 mg serait ainsi tolérée. Mais attention, « l'absence de données fiables ne nous permet pas d'assurer que cette dose ne présente aucun danger pour la santé humaine » insistent les 31 experts rassemblés au Canada.
Ils rappellent d'ailleurs que la mélamine « est un contaminant qui n'a pas sa place dans la chaîne alimentaire. » Et que sa présence, qui s'explique très souvent par la migration depuis l'emballage, peut être « tolérée » mais en aucun cas jugée comme « normale »… C'est d'ailleurs pourquoi il n'existe pas de norme internationale dans ce domaine.
Source : OMS/48, 5 décembre 2008
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
La mutation d'un gène diminuerait le risque de maladies cardiovasculaires
Jeudi 11 décembre, 21h07
AFP
La mutation d'un gène observée au sein de la communauté amish entraînerait une baisse substantielle du niveau de certains corps gras dans le sang, permettant de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.
"Nous avons découvert que 5% de la population amish présentait une mutation d'un gène accélèrant l'élimination de triglycérides, qui sont des particules grasses présentes dans le sang", facteurs de maladies cardiovasculaires comme l'infarctus, explique l'un des chercheurs, Toni I. Pollin, professeur de médecine à l'école de médecine du Maryland (est).
Plus de 800 personnes de la communauté amish du comté de Lancaster (Pennsylvanie, nord-est) ont participé à l'étude, financée par l'Institut national du coeur, des poumons et du sang. Les amish sont un mouvement fondamentaliste protestant pacifiste et délibérément à l'écart du progrès, comptant quelque 200.000 membres répartis dans une vingtaine d'Etats aux Etats-Unis.
Les sujets se sont vus offrir des "milk-shakes" riches en graisse, avant de se plier à une batterie de tests destinés à observer les réactions de leurs artères à ce type de nourriture.
D'après les résultats obtenus, les sujets porteurs de la mutation du gène APOC3 présentaient de plus hauts niveaux de lipoprotéines de haute densité (HDL), considérées comme le "bon cholestérol", et des niveaux plus bas de lipoprotéines de basse densité (LDL), le "mauvais cholestérol".
Autre observation: une baisse de l'artériosclérose (durcissement des artères) et des dépôts de calcium dans les artères, également responsables de maladies cardiovasculaires.
"La découverte de cette mutation pourrait nous permettre de développer de nouvelles thérapies pour abaisser le niveau de triglycérides et prévenir les maladies cardiovasculaires", espère le Dr Pollin.
Les chercheurs pensent que la mutation du gène a été introduite dans la communauté amish au milieu du XVIIIe siècle. Elle est rare, voire inexistante, dans le reste de la population.
"La vielle communauté amish est idéale pour la recherche génétique parce qu'elle est génétiquement homogène", remarque Alan R. Shuldiner, professeur de médecine, un des principaux auteurs de l'étude.
Depuis 1993, les chercheurs du Maryland ont conduit plus d'une douzaine d'études sur les amish, concernant le diabète, l'obésite ou encore l'ostéoporose.
"Nous avons découvert une mine d'informations dans nos études sur les amish depuis des années, et la majorité de ce que nous avons trouvé peut s'appliquer à la population en général", explique le Dr Shuldiner.
Jeudi 11 décembre, 21h07
AFP
La mutation d'un gène observée au sein de la communauté amish entraînerait une baisse substantielle du niveau de certains corps gras dans le sang, permettant de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.
"Nous avons découvert que 5% de la population amish présentait une mutation d'un gène accélèrant l'élimination de triglycérides, qui sont des particules grasses présentes dans le sang", facteurs de maladies cardiovasculaires comme l'infarctus, explique l'un des chercheurs, Toni I. Pollin, professeur de médecine à l'école de médecine du Maryland (est).
Plus de 800 personnes de la communauté amish du comté de Lancaster (Pennsylvanie, nord-est) ont participé à l'étude, financée par l'Institut national du coeur, des poumons et du sang. Les amish sont un mouvement fondamentaliste protestant pacifiste et délibérément à l'écart du progrès, comptant quelque 200.000 membres répartis dans une vingtaine d'Etats aux Etats-Unis.
Les sujets se sont vus offrir des "milk-shakes" riches en graisse, avant de se plier à une batterie de tests destinés à observer les réactions de leurs artères à ce type de nourriture.
D'après les résultats obtenus, les sujets porteurs de la mutation du gène APOC3 présentaient de plus hauts niveaux de lipoprotéines de haute densité (HDL), considérées comme le "bon cholestérol", et des niveaux plus bas de lipoprotéines de basse densité (LDL), le "mauvais cholestérol".
Autre observation: une baisse de l'artériosclérose (durcissement des artères) et des dépôts de calcium dans les artères, également responsables de maladies cardiovasculaires.
"La découverte de cette mutation pourrait nous permettre de développer de nouvelles thérapies pour abaisser le niveau de triglycérides et prévenir les maladies cardiovasculaires", espère le Dr Pollin.
Les chercheurs pensent que la mutation du gène a été introduite dans la communauté amish au milieu du XVIIIe siècle. Elle est rare, voire inexistante, dans le reste de la population.
"La vielle communauté amish est idéale pour la recherche génétique parce qu'elle est génétiquement homogène", remarque Alan R. Shuldiner, professeur de médecine, un des principaux auteurs de l'étude.
Depuis 1993, les chercheurs du Maryland ont conduit plus d'une douzaine d'études sur les amish, concernant le diabète, l'obésite ou encore l'ostéoporose.
"Nous avons découvert une mine d'informations dans nos études sur les amish depuis des années, et la majorité de ce que nous avons trouvé peut s'appliquer à la population en général", explique le Dr Shuldiner.
ESI 2009-2012