Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Sans-abri : la pochette solidaire de la Croix-Rouge est de retour !
Pour la 3ème année consécutive, la Croix-Rouge française reconduit ses pochettes solidaires en soutien aux plus démunis et sans domicile fixe. Composée d’un kit d’hygiène et d’adresses utiles, cette pochette est vendue au prix de 3 euros.
Brosse à dents, dentifrice, shampooing, savon et couverture de survie… La pochette solidaire est disponible depuis le 31 janvier et jusqu’au 28 février, auprès des bénévoles de la Croix-Rouge de 14 villes : Béziers, Chartres et Embrun, Evry, Mayenne et Meudon, Montauban, Montpellier et Nice, Niort, Orléans et Paris, Poitiers et Rennes.
L’achat de cette pochette, pour la remettre ensuite à un SDF, permet de « créer un lien entre les personnes vivant à la rue et les citoyens, qui souvent ne savent pas que faire pour aider, ou qui tout simplement, n’osent pas faire le pas » précise la Croix-Rouge. Les pochettes sont distribuées par les bénévoles dans certains centres commerciaux, sur les marchés, les campus universitaires et dans les écoles partenaires. Pour davantage d’informations, composez le 01 44 43 11 00 ou consultez le site http://www.croix-rouge.fr/" target="_blank.
Le cancer, 8 millions de morts chaque année dans le monde
Première cause de mortalité dans le monde, le cancer fauche 8 millions de vies chaque année. Et nous y sommes vraiment pour quelque chose…
A l’occasion de la Journée mondiale qui se tient aujourd’hui, l’OMS a donc choisi de cibler les principaux facteurs de risque : « Encourageons nos enfants à manger sainement, et à être physiquement actifs », nous exhorte-t-elle...
Curieusement, rien sur le tabagisme qui nous expose à pas moins de 11 cancers ! A lui seul, le cancer du poumon est à l’origine de 1,4 million de décès chaque année dans le monde, soit quasiment 18% des morts par cancer… Viennent ensuite les cancers de l’estomac avec 860 000 victimes, les cancers du foie (653 000), du colon (677 000) et du sein (548 000).
Comme toujours, les pays les plus démunis paient le plus lourd tribut. En 2007, six fois plus de femmes (272 000 contre 42 000) sont mortes d’un cancer du col de l’utérus dans les pays en développement que dans les pays riches. Et les experts s’attendent à ce qu’en 2020, le cancer tue cinq fois plus dans les régions les plus déshéritées.
Quoi qu’il en soit, le cancer reste partout un tueur redoutable. En France, 500 enfants en meurent chaque année. Les cancers constituent ainsi la deuxième cause de mortalité entre 1 an et 12 ans. Et plus de 2 000 nouveaux cas sont diagnostiqués dans le même temps. Mais là encore les inégalités Nord/ Sud sont effarantes. Un chiffre, un seul : 60% des petits cancéreux des pays en développement n’ont accès à aucun traitement efficace ! Pour soutenir la recherche contre les cancers de l’enfant, http://www.letoiledemartin.canalblog.com/" target="_blank
Pour la 3ème année consécutive, la Croix-Rouge française reconduit ses pochettes solidaires en soutien aux plus démunis et sans domicile fixe. Composée d’un kit d’hygiène et d’adresses utiles, cette pochette est vendue au prix de 3 euros.
Brosse à dents, dentifrice, shampooing, savon et couverture de survie… La pochette solidaire est disponible depuis le 31 janvier et jusqu’au 28 février, auprès des bénévoles de la Croix-Rouge de 14 villes : Béziers, Chartres et Embrun, Evry, Mayenne et Meudon, Montauban, Montpellier et Nice, Niort, Orléans et Paris, Poitiers et Rennes.
L’achat de cette pochette, pour la remettre ensuite à un SDF, permet de « créer un lien entre les personnes vivant à la rue et les citoyens, qui souvent ne savent pas que faire pour aider, ou qui tout simplement, n’osent pas faire le pas » précise la Croix-Rouge. Les pochettes sont distribuées par les bénévoles dans certains centres commerciaux, sur les marchés, les campus universitaires et dans les écoles partenaires. Pour davantage d’informations, composez le 01 44 43 11 00 ou consultez le site http://www.croix-rouge.fr/" target="_blank.
Le cancer, 8 millions de morts chaque année dans le monde
Première cause de mortalité dans le monde, le cancer fauche 8 millions de vies chaque année. Et nous y sommes vraiment pour quelque chose…
A l’occasion de la Journée mondiale qui se tient aujourd’hui, l’OMS a donc choisi de cibler les principaux facteurs de risque : « Encourageons nos enfants à manger sainement, et à être physiquement actifs », nous exhorte-t-elle...
Curieusement, rien sur le tabagisme qui nous expose à pas moins de 11 cancers ! A lui seul, le cancer du poumon est à l’origine de 1,4 million de décès chaque année dans le monde, soit quasiment 18% des morts par cancer… Viennent ensuite les cancers de l’estomac avec 860 000 victimes, les cancers du foie (653 000), du colon (677 000) et du sein (548 000).
Comme toujours, les pays les plus démunis paient le plus lourd tribut. En 2007, six fois plus de femmes (272 000 contre 42 000) sont mortes d’un cancer du col de l’utérus dans les pays en développement que dans les pays riches. Et les experts s’attendent à ce qu’en 2020, le cancer tue cinq fois plus dans les régions les plus déshéritées.
Quoi qu’il en soit, le cancer reste partout un tueur redoutable. En France, 500 enfants en meurent chaque année. Les cancers constituent ainsi la deuxième cause de mortalité entre 1 an et 12 ans. Et plus de 2 000 nouveaux cas sont diagnostiqués dans le même temps. Mais là encore les inégalités Nord/ Sud sont effarantes. Un chiffre, un seul : 60% des petits cancéreux des pays en développement n’ont accès à aucun traitement efficace ! Pour soutenir la recherche contre les cancers de l’enfant, http://www.letoiledemartin.canalblog.com/" target="_blank
Re: Actualités 2009
Infections nosocomiales: 4 hôpitaux distingués
Toujours plus d'exigence. Le combat pour la sécurité des patients à l'hôpital ne souffre pas de pause. Et les états généraux des infections nosocomiales, dont les travaux se poursuivent aujourd'hui à Paris, sont là pour le rappeler. A 12h30, l'association le Lien, organisatrice de la manifestation, a remis pour la première fois des prix à quatre établissements remarquables pour leur approche des questions d'hygiène.
La clinique Maussins-Nolet, à Paris, a été distinguée pour l'action exemplaire de son Comité de lutte contre les infections nosocomiales (Clin); le groupe hospitalier Saint-Joseph, à Paris, pour le dépistage des germes présents chez les patients à leur entrée ; le centre hospitalier de Montluçon (Allier), pour l'application par tous les soignants de la consigne "zéro bijou" (les bagues ou les bracelets constituant de redoutables nids à microbes); la maison de retraite (EPHAD) l'Accueil de Vauvert (Gard), pour la formation de son personnel à l'hygiène. Le prix de l'engagement dans le développement durable en santé est allé au centre de dialyse du Béarn à Aressy (Pyrénées-Atlantique). Enfin, le Dr Patrick Mamoudy, chirurgien orthopédiste au groupe hospitalier Diaconesses-Croix-Saint-Simon, à Paris, a reçu un prix spécial couronnant "l'ensemble de sa carrière", indique à L'Express le délégué général du Lien, Rodolphe Halama. Spécialiste de la pose de prothèses de la hanche et du genou, le Dr Mamoudy fait figure de pionnier dans le traitement des infections ostéo-articulaires, particulièrement complexes . Il est aujourd'hui responsable de l'un des huit centres de référence nationaux de cette discipline.
Signe que l'hygiène n'est définitivement plus un sujet mineur, les acteurs impliqués dans ce combat étaient reçus hier soir dans les luxueux salons du médiateur de la République, à deux pas de la place de la Concorde, à Paris. Leur hôte, Jean-Paul Delevoye, a profité de l'occasion pour célébrer la nomination de son conseiller à la santé, Alain-Michel Ceretti, en poste depuis le mois de janvier. Ce dernier, fondateur de l'association Le Lien, a navigué toute la soirée d'un groupe à l'autre, aussi à l'aise avec les militants associatifs qu'avec les fonctionnaires de la direction générale de la Santé. Dans l'assemblée, un jeune homme en fauteuil roulant et une femme portant une attelle de la hanche jusqu'à la cheville rappellaient opportunément que les cas d'infections nosocomiales ne sont pas que des statistiques.
Toujours plus d'exigence. Le combat pour la sécurité des patients à l'hôpital ne souffre pas de pause. Et les états généraux des infections nosocomiales, dont les travaux se poursuivent aujourd'hui à Paris, sont là pour le rappeler. A 12h30, l'association le Lien, organisatrice de la manifestation, a remis pour la première fois des prix à quatre établissements remarquables pour leur approche des questions d'hygiène.
La clinique Maussins-Nolet, à Paris, a été distinguée pour l'action exemplaire de son Comité de lutte contre les infections nosocomiales (Clin); le groupe hospitalier Saint-Joseph, à Paris, pour le dépistage des germes présents chez les patients à leur entrée ; le centre hospitalier de Montluçon (Allier), pour l'application par tous les soignants de la consigne "zéro bijou" (les bagues ou les bracelets constituant de redoutables nids à microbes); la maison de retraite (EPHAD) l'Accueil de Vauvert (Gard), pour la formation de son personnel à l'hygiène. Le prix de l'engagement dans le développement durable en santé est allé au centre de dialyse du Béarn à Aressy (Pyrénées-Atlantique). Enfin, le Dr Patrick Mamoudy, chirurgien orthopédiste au groupe hospitalier Diaconesses-Croix-Saint-Simon, à Paris, a reçu un prix spécial couronnant "l'ensemble de sa carrière", indique à L'Express le délégué général du Lien, Rodolphe Halama. Spécialiste de la pose de prothèses de la hanche et du genou, le Dr Mamoudy fait figure de pionnier dans le traitement des infections ostéo-articulaires, particulièrement complexes . Il est aujourd'hui responsable de l'un des huit centres de référence nationaux de cette discipline.
Signe que l'hygiène n'est définitivement plus un sujet mineur, les acteurs impliqués dans ce combat étaient reçus hier soir dans les luxueux salons du médiateur de la République, à deux pas de la place de la Concorde, à Paris. Leur hôte, Jean-Paul Delevoye, a profité de l'occasion pour célébrer la nomination de son conseiller à la santé, Alain-Michel Ceretti, en poste depuis le mois de janvier. Ce dernier, fondateur de l'association Le Lien, a navigué toute la soirée d'un groupe à l'autre, aussi à l'aise avec les militants associatifs qu'avec les fonctionnaires de la direction générale de la Santé. Dans l'assemblée, un jeune homme en fauteuil roulant et une femme portant une attelle de la hanche jusqu'à la cheville rappellaient opportunément que les cas d'infections nosocomiales ne sont pas que des statistiques.
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Re: Actualités 2009
Polémique: une pilule anti-obésité sans ordonnance bientôt en France
En anglais, son nom commercial le présente implicitement comme un nouvel allié (ally) dans la lutte contre le surpoids et l’obésité : alli est en vente libre aux Etats-Unis depuis juin 2007. Selon le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), alli est aujourd’hui le troisième produit d’automédication vendu outre-Atlantique. L’Agence européenne du médicament (Emea) vient d’autoriser sa mise sur le marché sans prescription au sein de l’Union européenne.
Alli n’est pas un médicament nouveau : c’est en quelque sorte un demi-cachet de Xenical (orlistat), un médicament contre l’obésité vendu uniquement sur ordonnance. GSK a passé un accord laboratoire suisse Roche pour en faire une version dosée à 60 mg au lieu de 120 mg pour le Xenical. Il s’agit d’un inhibiteur des lipases gastriques qui réduit l’assimilation des graisses ingérées lors d’un repas. Il est destiné aux personnes obèses (12,4% de la population française) ou en surpoids (29%). Pour alli, GSK retient le seuil d’un indice de masse corporelle (poids/taille en cm au carré) supérieur à 28 (sachant que l’obésité est définie par un IMC égal ou supérieur à 30, et compris entre 25 et 29 pour le surpoids).
Il ne s’agit en aucun cas d’une aide pour affiner sa silhouette avant l’été, encore moins d’une pilule miracle : la prise de l’orlistat doit obligatoirement être accompagnée d’un régime hypocalorique, pauvre en graisses, et d’exercice physique pour aider à la perte de poids. Comment s’assurer qu’un médicament vendu sans prescription soit correctement utilisé?
Du côté de GSK, on compte sur les pharmaciens pour exercer un contrôle, sachant qu'alli ne sera pas en accès libre mais derrière le comptoir. Le pharmacien pourra-t-il vraiment évaluer l'IMC du client et le convaincre de revenir le voir pour effectuer un suivi? Martine Fey, directrice marketing médical chez GSK France, est très confiante sur le rôle des pharmaciens et insiste sur les efforts déployés par la firme auprès des officines et des patients (via un site internet d'accompagnement et une brochure disponible en pharmacie) pour qu'alli soit utilisé à bon escient.
Ennuis gastriques
L'une des limites aux abus de ce produit vient de ses effets secondaires, essentiellement gastriques. L'augmentation des graisses dans les selles peut provoquer des diarrhées graisseuses, voire des incontinences fécales, surtout après un repas riche en lipides. Aux Etats-Unis, ces effets indésirables, devenus tristement célèbres, auraient découragé certains utilisateurs et, après un démarrage faramineux, les ventes d'alli ont très vite ralenti.
Seconde limite à la prise d'alli: son prix. GSK annonce un coût de 2 euros par jour, en recommandant un traitement de six mois. D'après les résultats des études menées avec alli, les personnes perdent environ 5% de leur poids initial après 16 semaines de régime et de traitement (soit environ 240 euros déboursés). La perte de poids est en moyenne 50% plus importante avec la pilule d'orlistat qu'avec un placebo (autrement dit un régime et un faux médicament).
Résultats modestes
Ces performances sont comparables à celles du Xenical. Une étude menée sur quatre ans avec l'orlistat 120 mg montre une perte de poids de 5,8 kg contre 3 kg avec le placebo. Un service médical rendu jugé insuffisant par les autorités sanitaires en France qui ont donc décidé de ne pas le rembourser. Par ailleurs plusieurs études ont montré que les pilules anti-obésité avaient peu d'impact sur les risques liés à l'obésité, comme le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Si l'automédication est sans aucun doute un bon moyen pour conquérir des parts de marché dans le domaine très sensible de la lutte contre le surpoids, elle aura probablement peu d'effets sur ''l'épidémie'' d'obésité, maladie multifactorielle qui peut aussi bien inclure des prédispositions génétiques comme des troubles alimentaires.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
En anglais, son nom commercial le présente implicitement comme un nouvel allié (ally) dans la lutte contre le surpoids et l’obésité : alli est en vente libre aux Etats-Unis depuis juin 2007. Selon le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), alli est aujourd’hui le troisième produit d’automédication vendu outre-Atlantique. L’Agence européenne du médicament (Emea) vient d’autoriser sa mise sur le marché sans prescription au sein de l’Union européenne.
Alli n’est pas un médicament nouveau : c’est en quelque sorte un demi-cachet de Xenical (orlistat), un médicament contre l’obésité vendu uniquement sur ordonnance. GSK a passé un accord laboratoire suisse Roche pour en faire une version dosée à 60 mg au lieu de 120 mg pour le Xenical. Il s’agit d’un inhibiteur des lipases gastriques qui réduit l’assimilation des graisses ingérées lors d’un repas. Il est destiné aux personnes obèses (12,4% de la population française) ou en surpoids (29%). Pour alli, GSK retient le seuil d’un indice de masse corporelle (poids/taille en cm au carré) supérieur à 28 (sachant que l’obésité est définie par un IMC égal ou supérieur à 30, et compris entre 25 et 29 pour le surpoids).
Il ne s’agit en aucun cas d’une aide pour affiner sa silhouette avant l’été, encore moins d’une pilule miracle : la prise de l’orlistat doit obligatoirement être accompagnée d’un régime hypocalorique, pauvre en graisses, et d’exercice physique pour aider à la perte de poids. Comment s’assurer qu’un médicament vendu sans prescription soit correctement utilisé?
Du côté de GSK, on compte sur les pharmaciens pour exercer un contrôle, sachant qu'alli ne sera pas en accès libre mais derrière le comptoir. Le pharmacien pourra-t-il vraiment évaluer l'IMC du client et le convaincre de revenir le voir pour effectuer un suivi? Martine Fey, directrice marketing médical chez GSK France, est très confiante sur le rôle des pharmaciens et insiste sur les efforts déployés par la firme auprès des officines et des patients (via un site internet d'accompagnement et une brochure disponible en pharmacie) pour qu'alli soit utilisé à bon escient.
Ennuis gastriques
L'une des limites aux abus de ce produit vient de ses effets secondaires, essentiellement gastriques. L'augmentation des graisses dans les selles peut provoquer des diarrhées graisseuses, voire des incontinences fécales, surtout après un repas riche en lipides. Aux Etats-Unis, ces effets indésirables, devenus tristement célèbres, auraient découragé certains utilisateurs et, après un démarrage faramineux, les ventes d'alli ont très vite ralenti.
Seconde limite à la prise d'alli: son prix. GSK annonce un coût de 2 euros par jour, en recommandant un traitement de six mois. D'après les résultats des études menées avec alli, les personnes perdent environ 5% de leur poids initial après 16 semaines de régime et de traitement (soit environ 240 euros déboursés). La perte de poids est en moyenne 50% plus importante avec la pilule d'orlistat qu'avec un placebo (autrement dit un régime et un faux médicament).
Résultats modestes
Ces performances sont comparables à celles du Xenical. Une étude menée sur quatre ans avec l'orlistat 120 mg montre une perte de poids de 5,8 kg contre 3 kg avec le placebo. Un service médical rendu jugé insuffisant par les autorités sanitaires en France qui ont donc décidé de ne pas le rembourser. Par ailleurs plusieurs études ont montré que les pilules anti-obésité avaient peu d'impact sur les risques liés à l'obésité, comme le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Si l'automédication est sans aucun doute un bon moyen pour conquérir des parts de marché dans le domaine très sensible de la lutte contre le surpoids, elle aura probablement peu d'effets sur ''l'épidémie'' d'obésité, maladie multifactorielle qui peut aussi bien inclure des prédispositions génétiques comme des troubles alimentaires.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
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Re: Actualités 2009
cette pilule me fait peur.
Quant on voit l'obsession de la minceur, voire la maigreur, je me demande vraiment si les seuls consommateurs seront les obèses...
C'est risqué et j'imagine déjà les dangers.
Quant on voit l'obsession de la minceur, voire la maigreur, je me demande vraiment si les seuls consommateurs seront les obèses...
C'est risqué et j'imagine déjà les dangers.
S1 validé
Re: Actualités 2009
Une prime au mérite pour le médecin traitant ?
L’assurance maladie prévoit d’allouer aux médecins généralistes une prime s’ils atteignent leurs objectifs en matière de prescription et de prévention.
5 à 7 euros par patient. C’est la somme que, dès le mois de mars prochain, l’Assurance maladie pense reverser chaque année à chaque médecin traitant dans le cadre d’un « contrat d’amélioration des pratiques individuelles ». Cette prime annuelle pourrait atteindre en moyenne plus de 5.000 euros.
Les objectifs fixés dans ce contrat d’amélioration sont précisément détaillés par la Caisse nationale de l’assurance maladie et portent sur la prescription de certains médicaments, la vaccination contre la grippe, le dépistage du cancer du sein, etc.
C’est dire que le médecin traitant agira en amont de la maladie et non plus seulement en aval. A sa mission de soin s’ajoute celle de prévention.
Les syndicats de médecins libéraux se déclarent hostile à cette disposition dont la mise en place ne dépend d’ailleurs pas de la Caisse nationale de l’assurance maladie, mais du gouvernement qui doit l’annoncer dans le journal officiel.
L’assurance maladie prévoit d’allouer aux médecins généralistes une prime s’ils atteignent leurs objectifs en matière de prescription et de prévention.
5 à 7 euros par patient. C’est la somme que, dès le mois de mars prochain, l’Assurance maladie pense reverser chaque année à chaque médecin traitant dans le cadre d’un « contrat d’amélioration des pratiques individuelles ». Cette prime annuelle pourrait atteindre en moyenne plus de 5.000 euros.
Les objectifs fixés dans ce contrat d’amélioration sont précisément détaillés par la Caisse nationale de l’assurance maladie et portent sur la prescription de certains médicaments, la vaccination contre la grippe, le dépistage du cancer du sein, etc.
C’est dire que le médecin traitant agira en amont de la maladie et non plus seulement en aval. A sa mission de soin s’ajoute celle de prévention.
Les syndicats de médecins libéraux se déclarent hostile à cette disposition dont la mise en place ne dépend d’ailleurs pas de la Caisse nationale de l’assurance maladie, mais du gouvernement qui doit l’annoncer dans le journal officiel.
Re: Actualités 2009
Coup d'envoi des Etats généraux de la bioéthique
"La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a donné mercredi le coup d'envoi des Etats généraux de la bioéthique qui vont avoir pour tâche d'engager un débat "citoyen" sur des questions complexes comme les mères porteuses ou la recherche sur les cellules souches.
Les Etats généraux de la bioéthique doivent préparer la révision de la loi de bioéthique de 2004, prévue entre la fin de l'année 2009 et le premier trimestre 2010.
Ils ont pour objectif de mobiliser l'opinion et de favoriser "l'expression citoyenne" sur des questions délicates posées à la fois par le progrès scientifique et l'évolution de la société et des mentalités.
"J'ai pu observer que ces sujets qui pourraient apparaître techniques passionnent les citoyens", a commenté Mme Bachelot devant la presse.
Trois "forums citoyens" se tiendront en juin à Marseille, Rennes et Strasbourg, portant sur les différents domaines couverts par la loi.
Chaque forum sera l'occasion d'un débat tripartite entre un panel d'une vingtaine de "citoyens jurés", tirés au sort et formés pour l'occasion, des "grands témoins" (scientifiques, experts...), qui répondront aux questions des jurés, et le public.
Ces trois forums se concluront par un colloque national le 23 juin à Paris.
Un site internet (http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr" target="_blank) sera par ailleurs ouvert le 16 février avec un double objectif d'informations et de recueil de contributions.
Une trentaine de réunions régionales seront également organisées par les espaces éthiques rattachés aux CHU.
Le premier forum citoyen sera consacré, le 9 juin à Marseille, à la recherche sur les cellules souches et l'embryon, et aux diagnostics prénatal et préimplantatoire.
La recherche sur l'embryon se heurte à des préoccupations éthiques, ses détracteurs considérant l'embryon comme un être humain. Mais les chercheurs placent beaucoup d'espoir dans les cellules souches embryonnaires pour la médecine de demain.
Les diagnostics prénatal et préimplantatoire posent, eux, la question du risque d'eugénisme.
Le forum organisé le 11 juin à Rennes portera sur l'assistance médicale à la procréation, un ensemble de techniques amenées à être de plus en plus utilisées dans une société où l'âge de la première grossesse ne cesse de reculer. La question de la légalisation des mères porteuses a déjà été largement débattue.
Enfin, le 16 juin se tiendra à Strasbourg un forum sur les greffes ainsi que la médecine prédictive et "l'examen des caractéristiques génétiques".
La médecine prédictive comme la recherche des caractéristiques génétiques portent en elles la contradiction entre le droit de savoir et les risques de savoir.
Face à la pénurie d'organes, se pose notamment la question d'opéréer davantage de prélèvements sur des donneurs vivants.
Le comité de pilotage des Etats généraux, qui compte 6 membres, est présidé par le député Jean Leonetti, par ailleurs rapporteur de la mission d'information parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique. Il remettra son rapport au président de la République fin juin.
M. Leonetti a souligné que l'objectif des Etats généraux n'était pas d'organiser "un débat simpliste et populiste, mais au contraire complexe et populaire".
L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, l'Agence de la biomédecine et le Comité consultatif national d'éthique ont déjà apporté leur contribution au débat en 2008. On attend encore le rapport du Conseil d'Etat. "
"La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a donné mercredi le coup d'envoi des Etats généraux de la bioéthique qui vont avoir pour tâche d'engager un débat "citoyen" sur des questions complexes comme les mères porteuses ou la recherche sur les cellules souches.
Les Etats généraux de la bioéthique doivent préparer la révision de la loi de bioéthique de 2004, prévue entre la fin de l'année 2009 et le premier trimestre 2010.
Ils ont pour objectif de mobiliser l'opinion et de favoriser "l'expression citoyenne" sur des questions délicates posées à la fois par le progrès scientifique et l'évolution de la société et des mentalités.
"J'ai pu observer que ces sujets qui pourraient apparaître techniques passionnent les citoyens", a commenté Mme Bachelot devant la presse.
Trois "forums citoyens" se tiendront en juin à Marseille, Rennes et Strasbourg, portant sur les différents domaines couverts par la loi.
Chaque forum sera l'occasion d'un débat tripartite entre un panel d'une vingtaine de "citoyens jurés", tirés au sort et formés pour l'occasion, des "grands témoins" (scientifiques, experts...), qui répondront aux questions des jurés, et le public.
Ces trois forums se concluront par un colloque national le 23 juin à Paris.
Un site internet (http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr" target="_blank) sera par ailleurs ouvert le 16 février avec un double objectif d'informations et de recueil de contributions.
Une trentaine de réunions régionales seront également organisées par les espaces éthiques rattachés aux CHU.
Le premier forum citoyen sera consacré, le 9 juin à Marseille, à la recherche sur les cellules souches et l'embryon, et aux diagnostics prénatal et préimplantatoire.
La recherche sur l'embryon se heurte à des préoccupations éthiques, ses détracteurs considérant l'embryon comme un être humain. Mais les chercheurs placent beaucoup d'espoir dans les cellules souches embryonnaires pour la médecine de demain.
Les diagnostics prénatal et préimplantatoire posent, eux, la question du risque d'eugénisme.
Le forum organisé le 11 juin à Rennes portera sur l'assistance médicale à la procréation, un ensemble de techniques amenées à être de plus en plus utilisées dans une société où l'âge de la première grossesse ne cesse de reculer. La question de la légalisation des mères porteuses a déjà été largement débattue.
Enfin, le 16 juin se tiendra à Strasbourg un forum sur les greffes ainsi que la médecine prédictive et "l'examen des caractéristiques génétiques".
La médecine prédictive comme la recherche des caractéristiques génétiques portent en elles la contradiction entre le droit de savoir et les risques de savoir.
Face à la pénurie d'organes, se pose notamment la question d'opéréer davantage de prélèvements sur des donneurs vivants.
Le comité de pilotage des Etats généraux, qui compte 6 membres, est présidé par le député Jean Leonetti, par ailleurs rapporteur de la mission d'information parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique. Il remettra son rapport au président de la République fin juin.
M. Leonetti a souligné que l'objectif des Etats généraux n'était pas d'organiser "un débat simpliste et populiste, mais au contraire complexe et populaire".
L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, l'Agence de la biomédecine et le Comité consultatif national d'éthique ont déjà apporté leur contribution au débat en 2008. On attend encore le rapport du Conseil d'Etat. "
ESI 2oo9 - 2o12 à Clermont - Ferrand 

Re: Actualités 2009
Alno a écrit :Sujet: Actualités 2009
Que veux tu dire par là?norlevo33 a écrit :Qu'on se le dise
Les nouveau diplôme est bidonnnnnnnnnnnnnnn et danger +++++++
Je veux dire que la formation va être rabaissée pour avoir beaucoup d'infirmier:
Première matière ANGLAIS, c'est très important, 2 mois de vacances l'été, plus de MSP, 50% de pathologie en moins durant les cours, 2 à 3 stages par année


La psychiatrie, un autre métier...
Re: Actualités 2009
norlevo33 a écrit :Je veux dire que la formation va être rabaissée pour avoir beaucoup d'infirmier:
Première matière ANGLAIS, c'est très important, 2 mois de vacances l'été, plus de MSP, 50% de pathologie en moins durant les cours, 2 à 3 stages par annéele reste vous le decouvrirez par vous même, c'est bizarre , le ministre de la sante n'a pas jugé important d'en parler plus en détail
![]()

J'écoute Notre président en ce moment. Comment n'a t'il pas de scrupules à parler du malaise des français qui n'arrivent pas à se nourrir décemment, alors que le budget de l'Elysée explose !!!!!!!!!!! Je sais c'est pas l'endroit pour ça


Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Un secteur en croissance soutenue
Les Etats-Unis sont devenus, en 2008, la première "puissance éolienne" du monde, devant l'Allemagne, selon le Global Wind Energy Council (GWEC). Les capacités mondiales ont progressé de 29 % en 2008, soit une croissance plus importante qu'au cours de la décennie écoulée. La progression est particulièrement soutenue en Asie, avec près du tiers des nouvelles capacités installées. La Chine a doublé les siennes et voit là un secteur-clé de son développement durant la crise. La puissance installée du parc éolien français s'est accrue de 950 MW en 2008, soit une progression de 37 % par rapport à 2007.
"Il y a une demande énorme et croissante pour l'éolien, non émetteur de CO2, qui peut être installé rapidement et pratiquement partout dans le monde, note Steve Sawyer, le secrétaire général du GWEC. L'éolien est la seule technologie de production d'électricité qui pourra contribuer à la nécessaire réduction des émissions de CO2 durant la période critique d'ici à 2020."
L'éolien aurait permis d'éviter le rejet de 158 millions de tonnes de gaz carbonique en 2008. Ce secteur est un énorme marché : l'installation de turbines a représenté 36,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Il est aussi créateur d'emplois, puisque plus de 400 000 personnes y travaillent. "Elles se compteront en millions dans un proche avenir", assure le GWEC.
Les Etats-Unis sont devenus, en 2008, la première "puissance éolienne" du monde, devant l'Allemagne, selon le Global Wind Energy Council (GWEC). Les capacités mondiales ont progressé de 29 % en 2008, soit une croissance plus importante qu'au cours de la décennie écoulée. La progression est particulièrement soutenue en Asie, avec près du tiers des nouvelles capacités installées. La Chine a doublé les siennes et voit là un secteur-clé de son développement durant la crise. La puissance installée du parc éolien français s'est accrue de 950 MW en 2008, soit une progression de 37 % par rapport à 2007.
"Il y a une demande énorme et croissante pour l'éolien, non émetteur de CO2, qui peut être installé rapidement et pratiquement partout dans le monde, note Steve Sawyer, le secrétaire général du GWEC. L'éolien est la seule technologie de production d'électricité qui pourra contribuer à la nécessaire réduction des émissions de CO2 durant la période critique d'ici à 2020."
L'éolien aurait permis d'éviter le rejet de 158 millions de tonnes de gaz carbonique en 2008. Ce secteur est un énorme marché : l'installation de turbines a représenté 36,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Il est aussi créateur d'emplois, puisque plus de 400 000 personnes y travaillent. "Elles se compteront en millions dans un proche avenir", assure le GWEC.
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Re: Actualités 2009
Je ne vois pas comment on peut dire qu'il va y avoir plus d'infirmiers alors que les écoles n'en demandent pas plus. Le nombre de places est le meme, donc...
S1 validé
Re: Actualités 2009
Arreter les rumeurs sur la nouvelle formation, le contenu n'est même pas encore connu précisément!! Ce sera différent c'est certain, mais il n'est pas prévu moins de stage, uniquement une répartition différente. L'Anglais, c'est essentiel... et en ce qui concerne la durée, quand tu parles à des étudiants infirmiers tu te rends vite compte que la formation paraît acteullement inutilement longue, alors arrêtons de combler!
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Re: Actualités 2009
je croyais que la sécu avait un déficit budgétaireDanaé a écrit :Une prime au mérite pour le médecin traitant ?
L’assurance maladie prévoit d’allouer aux médecins généralistes une prime s’ils atteignent leurs objectifs en matière de prescription et de prévention.
5 à 7 euros par patient. C’est la somme que, dès le mois de mars prochain, l’Assurance maladie pense reverser chaque année à chaque médecin traitant dans le cadre d’un « contrat d’amélioration des pratiques individuelles ». Cette prime annuelle pourrait atteindre en moyenne plus de 5.000 euros.
Les objectifs fixés dans ce contrat d’amélioration sont précisément détaillés par la Caisse nationale de l’assurance maladie et portent sur la prescription de certains médicaments, la vaccination contre la grippe, le dépistage du cancer du sein, etc.
C’est dire que le médecin traitant agira en amont de la maladie et non plus seulement en aval. A sa mission de soin s’ajoute celle de prévention.
Les syndicats de médecins libéraux se déclarent hostile à cette disposition dont la mise en place ne dépend d’ailleurs pas de la Caisse nationale de l’assurance maladie, mais du gouvernement qui doit l’annoncer dans le journal officiel.

fin bref c'est ni le lieu ni le moment
maman de deux bibous de 5 et 10 ans
ce qui ne te tue pas............
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Re: Actualités 2009
Oui, mais (si j'ai bien compris) la raison pour lesquelles les promos n'augmentent pas leurs places, c'est les stages : IL est difficile de recevoir plus de personnes en stages. Donc si tu fais moins de stages, tu augmentes le nb de places.Florence21 a écrit :Je ne vois pas comment on peut dire qu'il va y avoir plus d'infirmiers alors que les écoles n'en demandent pas plus. Le nombre de places est le meme, donc...
Tu as raison, on doit continuer cette discussion ailleurs, j'ai pas envie dustephyugh a écrit :Arreter les rumeurs sur la nouvelle formation, le contenu n'est même pas encore connu précisément!! Ce sera différent c'est certain, mais il n'est pas prévu moins de stage, uniquement une répartition différente. L'Anglais, c'est essentiel... et en ce qui concerne la durée, quand tu parles à des étudiants infirmiers tu te rends vite compte que la formation paraît acteullement inutilement longue, alors arrêtons de combler!



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Re: Actualités 2009
Alno a écrit :Oui, mais (si j'ai bien compris) la raison pour lesquelles les promos n'augmentent pas leurs places, c'est les stages : IL est difficile de recevoir plus de personnes en stages. Donc si tu fais moins de stages, tu augmentes le nb de places.Florence21 a écrit :Je ne vois pas comment on peut dire qu'il va y avoir plus d'infirmiers alors que les écoles n'en demandent pas plus. Le nombre de places est le meme, donc...
aaaah enfin une explication rationnelle qui va clouer le bec à ceux qui se plaignent de la mise en place d'un concours et d'un quota !! ce n'est pas pour nous faire chier mais parce qu'ils n'ont pas le choix où alors il n' y aurait pas du tout de stage.....
Infirmière DE
23/07/12
en SSR depuis le 3/12/12
23/07/12
en SSR depuis le 3/12/12
Re: Actualités 2009
Journée de "zéro tolérance" contre l'excision
À l'occasion de la Journée internationale de lutte contre l'excision, une conférence à Paris dénonce la souffrance et l'humiliation que la pratique de l'excision inflige à 150 millions de femmes à travers le monde, majoritairement en Afrique.
Excision : "Ablation de tout ou une partie du clitoris, parfois accompagnée de l’ablation des petites lèvres du vagin, et de la suture des grandes lèvres (infibulation)."
Une conférence-concert à Paris réunit les figures de proue de la lutte contre l'excision : Khady Koita, présidente d’Euronet qui regroupe les associations européennes de lutte contre l’excision, Linda Weil-Curiel, animatrice de la Commission pour l’abolition des mutilations sexuelles, Pierre Foldès, chirurgien-urologue qui a mis au point la reconstruction clitoridienne et Bafing Kul, musicien malien engagé contre l’excision.
Les participants à la conférence-débat contre l’excision sont unanimes, et leur message est clair : pour mettre fin à l’excision, tout reste à faire. "Cela fait 20 ans qu’on milite. Les jeunes, c’est à vous !", lance l’avocate Linda Weil-Curiel à la poignée de jeunes filles africaines dans l’assistance, majoritairement composée de militantes de longue date.
"Ce n’est pas pour aujourd’hui ", le mini-documentaire du chanteur malien Bafing Kul, montre la difficulté de faire bouger les mentalités. "Si on arrête d’exciser les femmes, elles vont devenir des coureuses de jupons…Enfin de caleçons !", s’exclame un des hommes maliens interrogé par le chanteur. "Je voulais montrer que les mentalités ont du mal à évoluer malgré les campagnes de sensibilisation", explique Bafing Kul, qui affirme toutefois que la jeune génération de Maliens est ouverte au changement, mais freinée par le poids des interdits sociaux et l’immobilisme des classes dirigeantes.
"L'excision n'est plus un sujet tabou"
Sur scène, les militantes de la première heure Linda Weil-Curiel et Khady Koïta racontent leur parcours et dressent le bilan de leur combat dans leurs domaines respectifs. Khady Koita, présidente d’Euronet, réseau mondial d’associations de lutte contre l’excision, milite dans le Groupe des femmes pour l’abolition de la mutilation sexuelle (GAMS). Sa mission est la prévention, la sensibilisation, "un travail de fourmi" qui implique d’aller "au sein même des foyers". Pour elle, les progrès sont clairs. "Avant, nous étions rejetées, mal-comprises, voir insultées", se souvient-elle. "Aujourd’hui, ces mêmes personnes nous remercient, y compris en Afrique." Elle reste optimiste même si elle reconnaît que les mentalités mettent du temps à changer : "L’excision reste un sujet sensible et controversé, mais au moins il n’est plus tabou."
Pour maître Weil Curiel, qui a obtenu dans les années 90 les premières peines de prison ferme contre des exciseuses exerçant clandestinement en France mais aussi contre des parents qui organisaient l’excision de leurs filles, le bilan est plus mitigé. Elle trouve la justice française redevenue trop clémente au nom d’un respect des "cultures différentes". "Il n’y a pour moi aucune différence entre une fillette noire et une fillette blanche : la mutilation reste la même, et c’est un crime interdit par le code pénal. "
"Les gouvernements ont trop peur de leur électorat"
Le chirurgien Pierre Foldès, qui a mis au point une technique qui consiste à récupérer la partie intacte du clitoris enfouie dans le vagin pour reconstituer les terminaisons nerveuses externes de l’organe, résume ainsi le débat : "Il ne s’agit pas d’opposer des ‘idées de Blanc’ à des ‘idées de Noirs’. Il s’agit de mettre fin à une réalité épouvantable où 1/5 des femmes africaines entre 14 et 22 ans meurent en couches." Il explique que la cicatrice grossière laissée par l’excision sur l’orifice vaginal est beaucoup plus susceptible d’être gravement déchiré durant l’accouchement qu’un vagin "entier". Selon lui, son rôle et celle des militants est de faire du "lobbying", pour "rendre la parole aux filles africaines" et leur montrer que leur état n’est pas une fatalité.
Ce qu’il faut, pour Bafing Kul, c’est donner plus d’échos aux voix qui s’élèvent contre l’excision. "Ça ne sert à rien de se tourner vers les gouvernements pour qu’ils changent les choses, ils ont trop peur de leur électorat", affirme-t-il, ajoutant que des millions ont déjà été donnés pour financer des campagnes contre l’excision qui n’ont eu que peu d’impact réel sur le terrain. "C’est aux Africains de prendre leur destinée en main", s’exclame-t-il avant d’entamer le refrain d’une de ses chansons, repris en chœur par le public : "Exciser c’est mutiler, arrêtez de mutiler !" Visiblement ému, il s’excuse d’avoir laissé échapper quelques larmes à la fin de sa chanson. "Je pensais à ma copine qui vient d’accoucher", dit-il. "Elle est Française, elle n’a pas été excisée, et pourtant elle a beaucoup souffert. Je n’ose même pas imaginer la souffrance des femmes dont le vagin n’est pas entier. Il faut que ça s’arrête."
À l'occasion de la Journée internationale de lutte contre l'excision, une conférence à Paris dénonce la souffrance et l'humiliation que la pratique de l'excision inflige à 150 millions de femmes à travers le monde, majoritairement en Afrique.
Excision : "Ablation de tout ou une partie du clitoris, parfois accompagnée de l’ablation des petites lèvres du vagin, et de la suture des grandes lèvres (infibulation)."
Une conférence-concert à Paris réunit les figures de proue de la lutte contre l'excision : Khady Koita, présidente d’Euronet qui regroupe les associations européennes de lutte contre l’excision, Linda Weil-Curiel, animatrice de la Commission pour l’abolition des mutilations sexuelles, Pierre Foldès, chirurgien-urologue qui a mis au point la reconstruction clitoridienne et Bafing Kul, musicien malien engagé contre l’excision.
Les participants à la conférence-débat contre l’excision sont unanimes, et leur message est clair : pour mettre fin à l’excision, tout reste à faire. "Cela fait 20 ans qu’on milite. Les jeunes, c’est à vous !", lance l’avocate Linda Weil-Curiel à la poignée de jeunes filles africaines dans l’assistance, majoritairement composée de militantes de longue date.
"Ce n’est pas pour aujourd’hui ", le mini-documentaire du chanteur malien Bafing Kul, montre la difficulté de faire bouger les mentalités. "Si on arrête d’exciser les femmes, elles vont devenir des coureuses de jupons…Enfin de caleçons !", s’exclame un des hommes maliens interrogé par le chanteur. "Je voulais montrer que les mentalités ont du mal à évoluer malgré les campagnes de sensibilisation", explique Bafing Kul, qui affirme toutefois que la jeune génération de Maliens est ouverte au changement, mais freinée par le poids des interdits sociaux et l’immobilisme des classes dirigeantes.
"L'excision n'est plus un sujet tabou"
Sur scène, les militantes de la première heure Linda Weil-Curiel et Khady Koïta racontent leur parcours et dressent le bilan de leur combat dans leurs domaines respectifs. Khady Koita, présidente d’Euronet, réseau mondial d’associations de lutte contre l’excision, milite dans le Groupe des femmes pour l’abolition de la mutilation sexuelle (GAMS). Sa mission est la prévention, la sensibilisation, "un travail de fourmi" qui implique d’aller "au sein même des foyers". Pour elle, les progrès sont clairs. "Avant, nous étions rejetées, mal-comprises, voir insultées", se souvient-elle. "Aujourd’hui, ces mêmes personnes nous remercient, y compris en Afrique." Elle reste optimiste même si elle reconnaît que les mentalités mettent du temps à changer : "L’excision reste un sujet sensible et controversé, mais au moins il n’est plus tabou."
Pour maître Weil Curiel, qui a obtenu dans les années 90 les premières peines de prison ferme contre des exciseuses exerçant clandestinement en France mais aussi contre des parents qui organisaient l’excision de leurs filles, le bilan est plus mitigé. Elle trouve la justice française redevenue trop clémente au nom d’un respect des "cultures différentes". "Il n’y a pour moi aucune différence entre une fillette noire et une fillette blanche : la mutilation reste la même, et c’est un crime interdit par le code pénal. "
"Les gouvernements ont trop peur de leur électorat"
Le chirurgien Pierre Foldès, qui a mis au point une technique qui consiste à récupérer la partie intacte du clitoris enfouie dans le vagin pour reconstituer les terminaisons nerveuses externes de l’organe, résume ainsi le débat : "Il ne s’agit pas d’opposer des ‘idées de Blanc’ à des ‘idées de Noirs’. Il s’agit de mettre fin à une réalité épouvantable où 1/5 des femmes africaines entre 14 et 22 ans meurent en couches." Il explique que la cicatrice grossière laissée par l’excision sur l’orifice vaginal est beaucoup plus susceptible d’être gravement déchiré durant l’accouchement qu’un vagin "entier". Selon lui, son rôle et celle des militants est de faire du "lobbying", pour "rendre la parole aux filles africaines" et leur montrer que leur état n’est pas une fatalité.
Ce qu’il faut, pour Bafing Kul, c’est donner plus d’échos aux voix qui s’élèvent contre l’excision. "Ça ne sert à rien de se tourner vers les gouvernements pour qu’ils changent les choses, ils ont trop peur de leur électorat", affirme-t-il, ajoutant que des millions ont déjà été donnés pour financer des campagnes contre l’excision qui n’ont eu que peu d’impact réel sur le terrain. "C’est aux Africains de prendre leur destinée en main", s’exclame-t-il avant d’entamer le refrain d’une de ses chansons, repris en chœur par le public : "Exciser c’est mutiler, arrêtez de mutiler !" Visiblement ému, il s’excuse d’avoir laissé échapper quelques larmes à la fin de sa chanson. "Je pensais à ma copine qui vient d’accoucher", dit-il. "Elle est Française, elle n’a pas été excisée, et pourtant elle a beaucoup souffert. Je n’ose même pas imaginer la souffrance des femmes dont le vagin n’est pas entier. Il faut que ça s’arrête."
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