Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
du nouveau sur la petite élise : il s'agirait d'un problème de garde et la mère aurait déjà tenté de la kidnapper l'an dernier
la voiture a été flashée sur l'autoroute vers Nîmes
http://fr.news.yahoo.com/3/20090320/tfr ... 303c5.html" target="_blank
la voiture a été flashée sur l'autoroute vers Nîmes
http://fr.news.yahoo.com/3/20090320/tfr ... 303c5.html" target="_blank
Promo 2009/2012 IFSI CHU Nîmes - KLEBER TEAM <3 
IDE - 26/07/12 - En route pour l'aventure Intérim!!

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Re: Actualités 2009
Je trouve cela super génial et sympa d'avoir créé (desolée j'ai du mal avec ce mot
) un post sur les actualités, ca permet de facilement pouvoir trouver les infos et en plus de totu avoir regroupé. MErci encore

*Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve...*
Re: Actualités 2009
Le sordide trafic de matériel médical usagé
Une épidémie d'hépatite B a fait plus de soixante morts dans le nord-ouest de l'Inde. Les autorités mettent en cause un trafic de matériel médical usagé : un phénomène aux conséquences mortelles pour les populations les plus pauvres.
Vidéo
Une épidémie d'hépatite B a fait plus de soixante morts dans le nord-ouest de l'Inde. Les autorités mettent en cause un trafic de matériel médical usagé : un phénomène aux conséquences mortelles pour les populations les plus pauvres.
Vidéo
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Alno a écrit :Le sordide trafic de matériel médical usagé
Une épidémie d'hépatite B a fait plus de soixante morts dans le nord-ouest de l'Inde. Les autorités mettent en cause un trafic de matériel médical usagé : un phénomène aux conséquences mortelles pour les populations les plus pauvres.
Vidéo
TRISTE MONDE DANS LEQUEL NOUS VIVONS ...
Re: Actualités 2009
Tirs à la carabine à plombs près d'une école maternelle: plusieurs lycéens interpellés
Vendredi 20 mars 2009, 20h48
Plusieurs adolescents ont été interpellés après que l'un d'entre eux eut reconnu avoir tiré avec sa carabine à plombs vendredi en fin de matinée sur des passants près d'une école maternelle dans le centre de Lyon, a-t-on appris de source judiciaire.
Onze personnes ont été atteintes par les projectiles, de petits plombs, qui ont légèrement blessé trois personnes. Les auteurs des tirs ont ensuite pris la fuite. Le propriétaire de la carabine, âgé de 17 ans, a été interpellé par les policiers en fin d'après-midi à son domicile, situé dans un immeuble proche de l'école maternelle, a indiqué le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaud.
"Le jeune homme a reconnu avoir été l'auteur de plusieurs tirs. Il semblerait qu'il ait ensuite passé ensuite sa carabine à trois de ses amis qui étaient avec lui", a ajouté le magistrat. L'arme a été retrouvée au cours de l'interpellation.
"On est loin du scénario d'un tireur fou (...), on est plutôt dans une histoire d'inconscience et de gamineries", a estimé le procureur en précisant que les amis du lycéen avaient été également interpellés et placés en garde à vue.
L'arrestation du lycéen a découlé de "vérifications techniques" effectuées par les enquêteurs, notamment l'étude des trajectoires de tirs.
"C'est un acte totalement irraisonnée mais il ne semble pas qu'on ait voulu porter atteinte à la vie des gens", avait déclaré plus tôt M. Richaud.
Le magistrat venait de procéder sur place à une reconstitution des faits avec des victimes afin de déterminer la provenance des tirs.
Le tireur principal présumé avait ouvert le feu vers 11H15 sur trois mères de famille qui allaient chercher leurs enfants ainsi que sur des passants, dans un parc situé à 50 m en face d'une école maternelle du 3e arrondissement.
Les victimes, dont certaines ont entendu les claquements "sourds" de la carabine, n'ont pas été "spécifiquement" visées, selon le procureur.
Un policier qui tentait d'intervenir a été atteint par des plombs mais n'a pas été blessé.
Aucun enfant n'a été touché, les tirs ayant eu lieu avant l'heure de la sortie de la maternelle.
Un périmètre de sécurité avait été installé et des hommes du Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN) s'étaient déployés dans le secteur.
Parmi les blessés, deux mères de famille, atteintes respectivement à la tête, l'autre à la jambe, ont été conduites à l'hôpital avant d'en ressortir rapidement, selon le préfet délégué du Rhône, Xavier de Fürst.
Selon lui, les blessures occasionnées sont "essentiellement des hématomes et des égratignures". Une cellule psychologique a été mise en place à l'intérieur de la maternelle.
"Ce geste est ignoble, il intervient après une multiplication d'incidents dans les établissements scolaires, où la violence s'arrêtera"?, s'était ému Johnny Payet, père d'un garçonnet scolarisé à la maternelle.
"Ca devient inquiétant", avait lancé pour sa part une habituée du quartier. "Le fait de parler de toute cette violence gratuite, ça donne peut-être des idées à certaines personnes".
Vendredi 20 mars 2009, 20h48
Plusieurs adolescents ont été interpellés après que l'un d'entre eux eut reconnu avoir tiré avec sa carabine à plombs vendredi en fin de matinée sur des passants près d'une école maternelle dans le centre de Lyon, a-t-on appris de source judiciaire.
Onze personnes ont été atteintes par les projectiles, de petits plombs, qui ont légèrement blessé trois personnes. Les auteurs des tirs ont ensuite pris la fuite. Le propriétaire de la carabine, âgé de 17 ans, a été interpellé par les policiers en fin d'après-midi à son domicile, situé dans un immeuble proche de l'école maternelle, a indiqué le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaud.
"Le jeune homme a reconnu avoir été l'auteur de plusieurs tirs. Il semblerait qu'il ait ensuite passé ensuite sa carabine à trois de ses amis qui étaient avec lui", a ajouté le magistrat. L'arme a été retrouvée au cours de l'interpellation.
"On est loin du scénario d'un tireur fou (...), on est plutôt dans une histoire d'inconscience et de gamineries", a estimé le procureur en précisant que les amis du lycéen avaient été également interpellés et placés en garde à vue.
L'arrestation du lycéen a découlé de "vérifications techniques" effectuées par les enquêteurs, notamment l'étude des trajectoires de tirs.
"C'est un acte totalement irraisonnée mais il ne semble pas qu'on ait voulu porter atteinte à la vie des gens", avait déclaré plus tôt M. Richaud.
Le magistrat venait de procéder sur place à une reconstitution des faits avec des victimes afin de déterminer la provenance des tirs.
Le tireur principal présumé avait ouvert le feu vers 11H15 sur trois mères de famille qui allaient chercher leurs enfants ainsi que sur des passants, dans un parc situé à 50 m en face d'une école maternelle du 3e arrondissement.
Les victimes, dont certaines ont entendu les claquements "sourds" de la carabine, n'ont pas été "spécifiquement" visées, selon le procureur.
Un policier qui tentait d'intervenir a été atteint par des plombs mais n'a pas été blessé.
Aucun enfant n'a été touché, les tirs ayant eu lieu avant l'heure de la sortie de la maternelle.
Un périmètre de sécurité avait été installé et des hommes du Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN) s'étaient déployés dans le secteur.
Parmi les blessés, deux mères de famille, atteintes respectivement à la tête, l'autre à la jambe, ont été conduites à l'hôpital avant d'en ressortir rapidement, selon le préfet délégué du Rhône, Xavier de Fürst.
Selon lui, les blessures occasionnées sont "essentiellement des hématomes et des égratignures". Une cellule psychologique a été mise en place à l'intérieur de la maternelle.
"Ce geste est ignoble, il intervient après une multiplication d'incidents dans les établissements scolaires, où la violence s'arrêtera"?, s'était ému Johnny Payet, père d'un garçonnet scolarisé à la maternelle.
"Ca devient inquiétant", avait lancé pour sa part une habituée du quartier. "Le fait de parler de toute cette violence gratuite, ça donne peut-être des idées à certaines personnes".
IDE
Re: Actualités 2009
Nouvelle déclaration polémique du pape
Le pape s'est opposé vendredi, en Angola, à la promotion de l'avortement thérapeutique créant une nouvelle polémique
"Combien est amère l'ironie de ceux qui promeuvent l'avortement au rang des soins de la santé des mamans ! Combien est déconcertante la thèse de ceux qui prétendent que la suppression de la vie serait une question de santé reproductive", a lancé Benoît XVI, faisant référence au Protocole de Maputo.
Ce document adopté par l'Union africaine en 2003 est relatif aux droits des femmes en Afrique et complète la Charte africaine. Son article 14 appelle les gouvernements à autoriser "l'avortement médicalisé, en cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du foetus".
L'Eglise catholique s'est toujours prononcée contre l'avortement, mais c'est
la première fois que Benoît XVI s'oppose aussi spécifiquement à l'avortement thérapeutique.
Très récemment, l'excommunication controversée d'une mère brésilienne ayant fait avorter sa fille de 9 ans violée par son beau-père a divisé l'Eglise.
Pour sa première visite sur le continent africain, Benoît XVI avait déjà provoqué un tollé mondial, mardi dans l'avion qui le menait au Cameroun, en déclarant que le préservatif
aggravait le problème du sida.
Après ses déclarations, 55% des catholiques français disent avoir une mauvaise opinion du pape, selon un sondage CSA publié samedi par la Parisien/Aujourd'hui en France. L'enquête révèle aussi que 57 % des Français interrogés ont une mauvaise opinion de Benoît XVI et 23 % une bonne opinion.
L'Osservatore Romano, le journal du Vatican, s'en ait pris aux médias : "On peut certes être en désaccord avec la vision catholique, mais pourquoi - comme cela s'est produit -polémiquer jusqu'à insulter et déformer les faits?", s'interroge le quotidien dans son édition de samedi publiée vendredi soir.
Le pape s'est opposé vendredi, en Angola, à la promotion de l'avortement thérapeutique créant une nouvelle polémique
"Combien est amère l'ironie de ceux qui promeuvent l'avortement au rang des soins de la santé des mamans ! Combien est déconcertante la thèse de ceux qui prétendent que la suppression de la vie serait une question de santé reproductive", a lancé Benoît XVI, faisant référence au Protocole de Maputo.
Ce document adopté par l'Union africaine en 2003 est relatif aux droits des femmes en Afrique et complète la Charte africaine. Son article 14 appelle les gouvernements à autoriser "l'avortement médicalisé, en cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du foetus".
L'Eglise catholique s'est toujours prononcée contre l'avortement, mais c'est
la première fois que Benoît XVI s'oppose aussi spécifiquement à l'avortement thérapeutique.
Très récemment, l'excommunication controversée d'une mère brésilienne ayant fait avorter sa fille de 9 ans violée par son beau-père a divisé l'Eglise.
Pour sa première visite sur le continent africain, Benoît XVI avait déjà provoqué un tollé mondial, mardi dans l'avion qui le menait au Cameroun, en déclarant que le préservatif
aggravait le problème du sida.
Après ses déclarations, 55% des catholiques français disent avoir une mauvaise opinion du pape, selon un sondage CSA publié samedi par la Parisien/Aujourd'hui en France. L'enquête révèle aussi que 57 % des Français interrogés ont une mauvaise opinion de Benoît XVI et 23 % une bonne opinion.
L'Osservatore Romano, le journal du Vatican, s'en ait pris aux médias : "On peut certes être en désaccord avec la vision catholique, mais pourquoi - comme cela s'est produit -polémiquer jusqu'à insulter et déformer les faits?", s'interroge le quotidien dans son édition de samedi publiée vendredi soir.
IDE
Re: Actualités 2009
L'eau, moteur des conflits du 3è millénaire?
S'il n'y a pas de raison de croire à une guerre de l'eau inéluctable, la première ouvrirait la boîte de Pandore
Le Forum mondial de l'eau à Istanbul est l'occasion de se pencher sur les enjeux géopolitiques de l'eau. Sur ce sujet, l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) compte un spécialiste, Barah Mikaïl, enseignant à l'Université Paris-8.
Il a publié en 2008 un ouvrage intitulé L'eau, source de menaces? chez Dalloz sur ce sujet.
"Le XXe siècle, dominé en partie par des enjeux de type pétrolier, pourrait maintenant céder la place à des affrontements liés à des volontés d'accaparement et de contrôle de l'eau. Mais celle-ci, enjeu vital, et source potentielle de tensions sérieuses, représente aussi aujourd'hui un objet en voie de marchandisation. Ce qui ne manque pas de susciter des questions alors que les Nations unies ont établi que, vers 2025, la demande mondiale en eau douce pourrait être supérieure au total des réserves disponibles. Qui peut dès lors nier l'impossibilité qu'il y a à demeurer les bras croisés ?
L'eau est un défi partagé par l'ensemble de l'humanité.
Le rapport de forces au niveau international est primordial, à une époque où nombreux sont ceux qui guettent la première et potentielle guerre pour l'eau. Mais cet aspect est aussi pleinement lié aux modalités concrètes et efficaces de gestion de l'eau à l'échelle internationale."
La diplomatie de l'eau
C'est dans ce contexte et au moment où se réuni le Forum mondial de l'eau du 16 au 22 mars, que le travail de M. Mikaïl amène à s'interroger concrètement sur les enjeux posés par l'eau, que ce soit pour ce qui relève de ses utilisations, son statut, ou encore les défis géopolitiques qui en découlent. La "diplomatie de l'eau" est désormais d'autant plus nécessaire que le réchauffement climatique accentue la pression sur les ressources mondiales.
Cette diplomatie d'un nouveau genre doit déjà faire face à de nombreux dossiers chauds: la répartition de l'eau entre Gaza et Israël - comme l'a dénoncé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, au Forum d'Istanbul (voir article) -, les conflits sur les berges des grands fleuves transfrontaliers (Mékong, Congo, Nil, Danube, Amazone, Niger) ou encore les "châteaux d'eau" en Chine mal gérés, sont autant de problèmes, parmi beaucoup d'autres, liés à l'eau qui touchent déjà le monde entier et qui provoquent des tensions.
"S'il n'est pas dit que le seul facteur hydrique suffise à déclencher une guerre, l'eau pourrait néanmoins être un moteur, voire un catalyseur des tensions et à terme d'une guerre", explique Barah Mikaïl.
À partir d'analyses géographiques, politiques et juridiques, il apporte ici une réponse à la bataille que la communauté internationale doit mener pour la préservation d'une ressource qui, cœur de la vie humaine, pourrait aussi être un moteur des conflits du troisième millénaire.
S'il n'y a pas de raison de croire à une guerre de l'eau inéluctable, la première ouvrirait la boîte de Pandore
Le Forum mondial de l'eau à Istanbul est l'occasion de se pencher sur les enjeux géopolitiques de l'eau. Sur ce sujet, l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) compte un spécialiste, Barah Mikaïl, enseignant à l'Université Paris-8.
Il a publié en 2008 un ouvrage intitulé L'eau, source de menaces? chez Dalloz sur ce sujet.
"Le XXe siècle, dominé en partie par des enjeux de type pétrolier, pourrait maintenant céder la place à des affrontements liés à des volontés d'accaparement et de contrôle de l'eau. Mais celle-ci, enjeu vital, et source potentielle de tensions sérieuses, représente aussi aujourd'hui un objet en voie de marchandisation. Ce qui ne manque pas de susciter des questions alors que les Nations unies ont établi que, vers 2025, la demande mondiale en eau douce pourrait être supérieure au total des réserves disponibles. Qui peut dès lors nier l'impossibilité qu'il y a à demeurer les bras croisés ?
L'eau est un défi partagé par l'ensemble de l'humanité.
Le rapport de forces au niveau international est primordial, à une époque où nombreux sont ceux qui guettent la première et potentielle guerre pour l'eau. Mais cet aspect est aussi pleinement lié aux modalités concrètes et efficaces de gestion de l'eau à l'échelle internationale."
La diplomatie de l'eau
C'est dans ce contexte et au moment où se réuni le Forum mondial de l'eau du 16 au 22 mars, que le travail de M. Mikaïl amène à s'interroger concrètement sur les enjeux posés par l'eau, que ce soit pour ce qui relève de ses utilisations, son statut, ou encore les défis géopolitiques qui en découlent. La "diplomatie de l'eau" est désormais d'autant plus nécessaire que le réchauffement climatique accentue la pression sur les ressources mondiales.
Cette diplomatie d'un nouveau genre doit déjà faire face à de nombreux dossiers chauds: la répartition de l'eau entre Gaza et Israël - comme l'a dénoncé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, au Forum d'Istanbul (voir article) -, les conflits sur les berges des grands fleuves transfrontaliers (Mékong, Congo, Nil, Danube, Amazone, Niger) ou encore les "châteaux d'eau" en Chine mal gérés, sont autant de problèmes, parmi beaucoup d'autres, liés à l'eau qui touchent déjà le monde entier et qui provoquent des tensions.
"S'il n'est pas dit que le seul facteur hydrique suffise à déclencher une guerre, l'eau pourrait néanmoins être un moteur, voire un catalyseur des tensions et à terme d'une guerre", explique Barah Mikaïl.
À partir d'analyses géographiques, politiques et juridiques, il apporte ici une réponse à la bataille que la communauté internationale doit mener pour la préservation d'une ressource qui, cœur de la vie humaine, pourrait aussi être un moteur des conflits du troisième millénaire.
IDE
Re: Actualités 2009
Personnes âgées : une mission sur l'adaptation des logements
Vice-présidente de la Fédération nationale des entreprises sociales pour l’habitat (ESH), Muriel Boulmier a été chargée, jeudi 19 mars par la ministre du Logement, Christine Boutin, d'une mission sur les moyens d'adapter le logement aux évolutions démographiques.
"La France est confrontée à un vieillissement de sa population, ce qui pose la question de l'adéquation du logement aux nouveaux besoins suscités : maintien à domicile, autonomie, accès aux services", indique en effet le ministère dans un communiqué.
Par ailleurs vice-présidente du conseil économique et social de la région Aquitaine, Muriel Boulmier est également directrice générale de la PME d'habitat social Ciliopée. Elle préside enfin le groupe de travail "Changement démographique et vieillissement" à la Fédération européenne du logement social.
Elle devra rendre ses conclusions définitives d'ici à fin juin.
Vice-présidente de la Fédération nationale des entreprises sociales pour l’habitat (ESH), Muriel Boulmier a été chargée, jeudi 19 mars par la ministre du Logement, Christine Boutin, d'une mission sur les moyens d'adapter le logement aux évolutions démographiques.
"La France est confrontée à un vieillissement de sa population, ce qui pose la question de l'adéquation du logement aux nouveaux besoins suscités : maintien à domicile, autonomie, accès aux services", indique en effet le ministère dans un communiqué.
Par ailleurs vice-présidente du conseil économique et social de la région Aquitaine, Muriel Boulmier est également directrice générale de la PME d'habitat social Ciliopée. Elle préside enfin le groupe de travail "Changement démographique et vieillissement" à la Fédération européenne du logement social.
Elle devra rendre ses conclusions définitives d'ici à fin juin.
IDE
Re: Actualités 2009
Le médiateur de la République s'inquiète de "dérives" des administrations
"Les constats inquiétants se confirment", alerte le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, dans son rapport annuel 2008, remis le jeudi 19 février au chef de l'Etat qui a indiqué, à l'issue de leur entretien, que le projet de loi organique qui précisera les attributions et définira les modalités d’intervention du défenseur des droits, créé par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 et qui doit notamment se substituer au médiateur, devrait être déposé au Parlement avant l’automne prochain.
Quatre ans après le lancement de la charte Marianne, censée garantir la qualité d'accueil dans les services publics, force est en effet de "constater, trop souvent, une réelle distorsion entre les déclarations d'intention et la réalité", en termes d'accessibilité, de rapidité, de clarté des réponses...
"Nous avons de plus en plus de difficultés avec l'administration (...). Le lien se rompt, les plates-formes téléphoniques ne facilitent pas souvent le lien. On arrive à des conséquences dramatiques : RMI supprimé, coupures d'eau...", témoignent les services du médiateur, en s'alarmant des effets parfois désastreux que la mauvaise volonté, voire le non-respect de la loi de certains agents peuvent entraîner pour les usagers.
Des dérives "d'autant moins acceptables", pour Jean-Paul Delevoye, que diverses initiatives prouvent, ici et là que, "malgré un environnement difficile, il est possible de faire mieux".
Au-delà des inquiétudes liées à sa pratique de la médiation au quotidien, l'institution n'est guère plus rassurée par les perspectives à venir en 2009, dans un contexte marqué par de nombreuses annonces de réforme des politiques publiques qui suscitent "de grands espoirs" mais qui restent en réalité "au point mort".
Une vigilance accrue sur plusieurs sujets en 2009
Le médiateur indique ainsi que ses services exerceront en 2009 "une vigilance accrue" sur plusieurs sujets parmi lesquels la mise en oeuvre de la loi handicap du 11 février 2005, qui a certes entraîné "d'indéniables progrès", mais souffre toujours de nombreuses difficultés, causant "encore beaucoup d'insatisfaction".
La problématique de l'accès à l'emploi des personnes handicapées reste, notamment, "un sujet de préoccupation central", pour le médiateur, qui évoque aussi la scolarisation des enfants porteurs d'un handicap ou la question des frais de transports des adultes handicapés.
Autre thème qui fera l'objet d'une attention toute particulière : la réforme du régime de l'allocation de cessation d'activité anticipée des travailleurs de l'amiante (Acaata), repoussée d'année en année, le décret d'application de l'article inséré à cet effet dans le PLFSS 2007 n'étant toujours pas paru.
Jean-Paul Delevoye indique enfin qu'il sera également attentif au suivi de la réforme des tutelles, au "projet perfectible" de loi pénitentiaire, à la mise en oeuvre du revenu de solidarité active (RSA) ou encore à la création des agences régionales de santé (ARS) et aux nouvelles règles du service public de l'emploi (SPE).
"Les constats inquiétants se confirment", alerte le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, dans son rapport annuel 2008, remis le jeudi 19 février au chef de l'Etat qui a indiqué, à l'issue de leur entretien, que le projet de loi organique qui précisera les attributions et définira les modalités d’intervention du défenseur des droits, créé par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 et qui doit notamment se substituer au médiateur, devrait être déposé au Parlement avant l’automne prochain.
Quatre ans après le lancement de la charte Marianne, censée garantir la qualité d'accueil dans les services publics, force est en effet de "constater, trop souvent, une réelle distorsion entre les déclarations d'intention et la réalité", en termes d'accessibilité, de rapidité, de clarté des réponses...
"Nous avons de plus en plus de difficultés avec l'administration (...). Le lien se rompt, les plates-formes téléphoniques ne facilitent pas souvent le lien. On arrive à des conséquences dramatiques : RMI supprimé, coupures d'eau...", témoignent les services du médiateur, en s'alarmant des effets parfois désastreux que la mauvaise volonté, voire le non-respect de la loi de certains agents peuvent entraîner pour les usagers.
Des dérives "d'autant moins acceptables", pour Jean-Paul Delevoye, que diverses initiatives prouvent, ici et là que, "malgré un environnement difficile, il est possible de faire mieux".
Au-delà des inquiétudes liées à sa pratique de la médiation au quotidien, l'institution n'est guère plus rassurée par les perspectives à venir en 2009, dans un contexte marqué par de nombreuses annonces de réforme des politiques publiques qui suscitent "de grands espoirs" mais qui restent en réalité "au point mort".
Une vigilance accrue sur plusieurs sujets en 2009
Le médiateur indique ainsi que ses services exerceront en 2009 "une vigilance accrue" sur plusieurs sujets parmi lesquels la mise en oeuvre de la loi handicap du 11 février 2005, qui a certes entraîné "d'indéniables progrès", mais souffre toujours de nombreuses difficultés, causant "encore beaucoup d'insatisfaction".
La problématique de l'accès à l'emploi des personnes handicapées reste, notamment, "un sujet de préoccupation central", pour le médiateur, qui évoque aussi la scolarisation des enfants porteurs d'un handicap ou la question des frais de transports des adultes handicapés.
Autre thème qui fera l'objet d'une attention toute particulière : la réforme du régime de l'allocation de cessation d'activité anticipée des travailleurs de l'amiante (Acaata), repoussée d'année en année, le décret d'application de l'article inséré à cet effet dans le PLFSS 2007 n'étant toujours pas paru.
Jean-Paul Delevoye indique enfin qu'il sera également attentif au suivi de la réforme des tutelles, au "projet perfectible" de loi pénitentiaire, à la mise en oeuvre du revenu de solidarité active (RSA) ou encore à la création des agences régionales de santé (ARS) et aux nouvelles règles du service public de l'emploi (SPE).
IDE
Re: Actualités 2009
Le pédophile de l'Est parisien est mis en examen
Le «violeur des stades», le pédohile de l'Est parisien... celui qui collectionne les surnoms sordides est à nouveau dans l'étau de la justice.
Ce pédophile en cavale arrêté jeudi à Montreuil est passé ce vendredi en début de soirée devant le juge d'instruction de Bobigny, qui a prononcé sa mise en examen pour 5 viols ou tentatives commis en récidive depuis août 2008 en Seine-Saint-Denis et à Paris.
Interpellé jeudi à l'issue de onze mois de cavale, cet homme de 37 ans, de nationalité algérienne, a été trahi par son ADN dans trois de ces agressions et reconnu par quatre jeunes victimes, précise-t-on de même source.
«Nous avons la conviction qu'il a pu commettre d'autres faits encore»
Condamné en 2006 à 15 ans de réclusion par la cour d'assises de Bobigny pour une dizaine d'agressions sexuelles ou tentatives sur des enfants, en 2001 et 2002 à Aulnay-sous-Bois, il est soupçonné d'être également l'auteur de deux viols commis début mars à Montreuil, un dossier toujours au stade de l'enquête préliminaire.
Il s'était évadé en avril 2008 alors qu'il était jugé en appel par la cour d'assises de l'Essonne.
«Nous avons la conviction qu'il a pu commettre d'autres faits encore», a expliqué vendredi lors d'un point de presse le procureur-adjoint de Bobigny, Patrick Poirret. La police demande aux éventuelles victimes et à leurs proches d'appeler le 01.45.44.31.82 (pour Paris) ou le 01.41.60.29.00 (Seine-Saint-Denis).
Le «violeur des stades», le pédohile de l'Est parisien... celui qui collectionne les surnoms sordides est à nouveau dans l'étau de la justice.
Ce pédophile en cavale arrêté jeudi à Montreuil est passé ce vendredi en début de soirée devant le juge d'instruction de Bobigny, qui a prononcé sa mise en examen pour 5 viols ou tentatives commis en récidive depuis août 2008 en Seine-Saint-Denis et à Paris.
Interpellé jeudi à l'issue de onze mois de cavale, cet homme de 37 ans, de nationalité algérienne, a été trahi par son ADN dans trois de ces agressions et reconnu par quatre jeunes victimes, précise-t-on de même source.
«Nous avons la conviction qu'il a pu commettre d'autres faits encore»
Condamné en 2006 à 15 ans de réclusion par la cour d'assises de Bobigny pour une dizaine d'agressions sexuelles ou tentatives sur des enfants, en 2001 et 2002 à Aulnay-sous-Bois, il est soupçonné d'être également l'auteur de deux viols commis début mars à Montreuil, un dossier toujours au stade de l'enquête préliminaire.
Il s'était évadé en avril 2008 alors qu'il était jugé en appel par la cour d'assises de l'Essonne.
«Nous avons la conviction qu'il a pu commettre d'autres faits encore», a expliqué vendredi lors d'un point de presse le procureur-adjoint de Bobigny, Patrick Poirret. La police demande aux éventuelles victimes et à leurs proches d'appeler le 01.45.44.31.82 (pour Paris) ou le 01.41.60.29.00 (Seine-Saint-Denis).
IDE
Re: Actualités 2009
Les énergies renouvelables sont-elles rentables?
Difficile de parler de rentabilité à propos des énergies renouvelables. Elles sont toutes subventionnées via des tarifs garantis à long terme par l'Etat et parfois par des crédits d'impôt. Et pour cause: ces technologies ne sont pas encore "matures", elles n'ont pas atteint un niveau de développement suffisant pour affronter la logique du marché. "Les tarifs garantis sont là pour assurer le développement de ces énergies en attendant qu'elles deviennent viables économiquement", explique Gaëtan Fovez, de l'Observatoire des énergies renouvelables.
Si les énergies renouvelables ne sont en général pas rentables, certaines sont tout de même plus productives que d'autres. Pour savoir lesquelles, il suffit de se pencher sur, justement, les prix garantis. Ces tarifs ont été -âprement- négociés entre l'Etat et les acteurs de la filière, afin d'assurer une marge suffisante à l'investisseur qui choisit dans les énergies renouvelables. Du coup, plus le prix au kilowatt/heure fixé est élevé, moins la source d'énergie est efficace au jour d'aujourd'hui. Et à ce jeu de la comparaison, l'éolien (8,2 centimes/KwH) se révèle plus productif que le solaire photovoltaïque (30 centimes/KwH).
Mais attention: ce n'est pas parce qu'une énergie est plus productive qu'elle est la plus intéressante en termes d'investissements. Par volonté politique, tous les tarifs garantis ne permettent pas à l'investisseur, qu'il soit un particulier s'équipant pour sa maison ou une société énergétique, de réaliser des marges équivalentes. "Certains tarifs sont plus avantageux que d'autres" comme par exemple celui du photovoltaïque intégré à une habitation, souligne Gaëtan Fovez.
Autre subtilité à prendre en compte pour mesurer l'intérêt d'une énergie renouvelable: les pics de productions. Le photovoltaïque, par exemple, produit à pleine puissance lors des canicules. Des périodes où le prix de marché de l'électricité monte en flèche sous un double effet: la consommation augmente fortement à cause de l'utilisation des climatiseurs et les centrales nucléaires tournent au ralenti pour des raisons techniques. "L'énergie photovoltaïque devient alors cruciale et atteint un niveau de quasi-rentabilité", observe Gaëtan Fovez.
Reste que la productivité des énergies renouvelables évolue très rapidement. "On observe une réduction continue et significative des coûts sur les 20 dernières années", écrit la Commission européenne. "Par exemple, le coût de l'énergie éolienne par kilowatt/heure a chuté de 50% sur ses 15 dernières années (…). Les panneaux solaires photovoltaïques ont vu de leur côté leur prix chuter de 60% par rapport à 1990". Des évolutions que l'Etat prend en compte en révisant régulièrement les tarifs garantis à la baisse. L'objectif étant, à terme, leur disparition.
Difficile de parler de rentabilité à propos des énergies renouvelables. Elles sont toutes subventionnées via des tarifs garantis à long terme par l'Etat et parfois par des crédits d'impôt. Et pour cause: ces technologies ne sont pas encore "matures", elles n'ont pas atteint un niveau de développement suffisant pour affronter la logique du marché. "Les tarifs garantis sont là pour assurer le développement de ces énergies en attendant qu'elles deviennent viables économiquement", explique Gaëtan Fovez, de l'Observatoire des énergies renouvelables.
Si les énergies renouvelables ne sont en général pas rentables, certaines sont tout de même plus productives que d'autres. Pour savoir lesquelles, il suffit de se pencher sur, justement, les prix garantis. Ces tarifs ont été -âprement- négociés entre l'Etat et les acteurs de la filière, afin d'assurer une marge suffisante à l'investisseur qui choisit dans les énergies renouvelables. Du coup, plus le prix au kilowatt/heure fixé est élevé, moins la source d'énergie est efficace au jour d'aujourd'hui. Et à ce jeu de la comparaison, l'éolien (8,2 centimes/KwH) se révèle plus productif que le solaire photovoltaïque (30 centimes/KwH).
Mais attention: ce n'est pas parce qu'une énergie est plus productive qu'elle est la plus intéressante en termes d'investissements. Par volonté politique, tous les tarifs garantis ne permettent pas à l'investisseur, qu'il soit un particulier s'équipant pour sa maison ou une société énergétique, de réaliser des marges équivalentes. "Certains tarifs sont plus avantageux que d'autres" comme par exemple celui du photovoltaïque intégré à une habitation, souligne Gaëtan Fovez.
Autre subtilité à prendre en compte pour mesurer l'intérêt d'une énergie renouvelable: les pics de productions. Le photovoltaïque, par exemple, produit à pleine puissance lors des canicules. Des périodes où le prix de marché de l'électricité monte en flèche sous un double effet: la consommation augmente fortement à cause de l'utilisation des climatiseurs et les centrales nucléaires tournent au ralenti pour des raisons techniques. "L'énergie photovoltaïque devient alors cruciale et atteint un niveau de quasi-rentabilité", observe Gaëtan Fovez.
Reste que la productivité des énergies renouvelables évolue très rapidement. "On observe une réduction continue et significative des coûts sur les 20 dernières années", écrit la Commission européenne. "Par exemple, le coût de l'énergie éolienne par kilowatt/heure a chuté de 50% sur ses 15 dernières années (…). Les panneaux solaires photovoltaïques ont vu de leur côté leur prix chuter de 60% par rapport à 1990". Des évolutions que l'Etat prend en compte en révisant régulièrement les tarifs garantis à la baisse. L'objectif étant, à terme, leur disparition.
IDE
Re: Actualités 2009
La conférence contre le racisme de Durban II virera t-elle au fiasco?
La conférence de Durban I en 2001 s'était terminée dans la plus grande confusion avec des accusations d'antisémitisme...
La conférence de l'ONU contre le racisme de Durban (Afrique du Sud) en 2001 avait été un fiasco. Elle s’était terminée dans la plus grande confusion avec un soupçon d’antisémitisme, certains pays ayant tenté de rétablir la résolution 3379 de l'Assemblée générale de l'ONU du 10 novembre 1975 qui qualifiait le sionisme de «rasciste».
Une nouvelle conférence de l’ONU contre le racisme est prévue du 20 au 24 avril à Genève et a déjà pris le nom de «Durban II», ce qui ne laisse pas augurer de la sérénité des débats. Le texte préparatoire de cette conférence a fait l’objet d’une violente polémique, notamment à cause de ses longs passages sur Israël, accusé de racisme et d'apartheid envers les Palestiniens. Dans ces conditions, les Etats-Unis, Israël, le Canada et l’Italie avaient annoncé qu’ils ne rendraient pas à Genève.
Coup de chaud à l’Assemblée
Mardi à l’Assemblée, le député UMP Claude Goasguen a pris à parti le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, demandant que la France se retire de la conférence: «Je rappelle que les travaux préparatoires de cette conférence sont menés sous présidence libyenne: chacun sait que la Libye est un pays expert en matière de Droits de l’homme. Le rapporteur est cubain, et Cuba est un autre pays expert en matière de Droits de l’homme!»
Après que l’Union européenne a aussi menacée de se retirer en bloc de la conférence, le groupe de travail a présenté mardi un nouveau projet de déclaration finale nettoyé des points de discorde. Le document de 17 pages élimine la majorité des sujets d'achoppement entre pays musulmans et occidentaux contenus dans le texte précédent qui avaient provoqué une levée de bouclier parmi ces derniers.
«Une base solide» selon l’ONU
Il ne comprend ainsi plus d'allusion à des exactions commises par Israël à l'encontre des Palestiniens, ni concept de diffamation des religions, deux éléments réclamés par les pays arabes et considérés comme «une ligne rouge» par les Occidentaux. Le document ne fait également plus mention de demandes de réparations pour l'esclavage pratiqué autrefois par certains pays européens, que réclamaient les pays africains.
La question des discriminations liées à l'homosexualité, défendue cette fois par les capitales occidentales au grand dam des pays musulmans et africains ainsi que du Vatican, a également été supprimée.
La Haut commissaire de l'ONU pour les Droits de l'homme Navanethem Pillay a estimé mercredi que le nouveau projet constituait «une base solide» pour la poursuite du processus. Reste aux différents pays à se positionner sur ce texte. Fin février, les Etats-Unis s’était dit «prêts à se réengager» si un nouveau document obtenait leur faveur.
La conférence de Durban I en 2001 s'était terminée dans la plus grande confusion avec des accusations d'antisémitisme...
La conférence de l'ONU contre le racisme de Durban (Afrique du Sud) en 2001 avait été un fiasco. Elle s’était terminée dans la plus grande confusion avec un soupçon d’antisémitisme, certains pays ayant tenté de rétablir la résolution 3379 de l'Assemblée générale de l'ONU du 10 novembre 1975 qui qualifiait le sionisme de «rasciste».
Une nouvelle conférence de l’ONU contre le racisme est prévue du 20 au 24 avril à Genève et a déjà pris le nom de «Durban II», ce qui ne laisse pas augurer de la sérénité des débats. Le texte préparatoire de cette conférence a fait l’objet d’une violente polémique, notamment à cause de ses longs passages sur Israël, accusé de racisme et d'apartheid envers les Palestiniens. Dans ces conditions, les Etats-Unis, Israël, le Canada et l’Italie avaient annoncé qu’ils ne rendraient pas à Genève.
Coup de chaud à l’Assemblée
Mardi à l’Assemblée, le député UMP Claude Goasguen a pris à parti le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, demandant que la France se retire de la conférence: «Je rappelle que les travaux préparatoires de cette conférence sont menés sous présidence libyenne: chacun sait que la Libye est un pays expert en matière de Droits de l’homme. Le rapporteur est cubain, et Cuba est un autre pays expert en matière de Droits de l’homme!»
Après que l’Union européenne a aussi menacée de se retirer en bloc de la conférence, le groupe de travail a présenté mardi un nouveau projet de déclaration finale nettoyé des points de discorde. Le document de 17 pages élimine la majorité des sujets d'achoppement entre pays musulmans et occidentaux contenus dans le texte précédent qui avaient provoqué une levée de bouclier parmi ces derniers.
«Une base solide» selon l’ONU
Il ne comprend ainsi plus d'allusion à des exactions commises par Israël à l'encontre des Palestiniens, ni concept de diffamation des religions, deux éléments réclamés par les pays arabes et considérés comme «une ligne rouge» par les Occidentaux. Le document ne fait également plus mention de demandes de réparations pour l'esclavage pratiqué autrefois par certains pays européens, que réclamaient les pays africains.
La question des discriminations liées à l'homosexualité, défendue cette fois par les capitales occidentales au grand dam des pays musulmans et africains ainsi que du Vatican, a également été supprimée.
La Haut commissaire de l'ONU pour les Droits de l'homme Navanethem Pillay a estimé mercredi que le nouveau projet constituait «une base solide» pour la poursuite du processus. Reste aux différents pays à se positionner sur ce texte. Fin février, les Etats-Unis s’était dit «prêts à se réengager» si un nouveau document obtenait leur faveur.
IDE
Re: Actualités 2009
Médecin légiste, nouvelle profession à la mode?
Au moment où les séries policières explorent ce métier de l'ombre, une exposition lui est consacrée à Berlin tandis qu'un livre paraît en France...
Après le commissaire, l’expert de la police scientifique ou encore les agents fédéraux, le médecin légiste est la nouvelle profession à la mode. Plusieurs séries américaines, dont «Les Experts», «NCIS» et, plus récemment, «Women’s murder club», explorent depuis quelques années ce métier longtemps resté dans l’ombre et font du médecin légiste un personnage-clé pour l’intrigue.
Car l’art de la découpe, après avoir été jugé un peu trop macabre pour être télégénique, jouit aujourd’hui de l’effet «Experts», cette série qui explique dans le détail les coulisses d’une enquête. «On constate depuis quelques années une hausse des appels d’étudiants et de lycéens pour se renseigner sur notre profession» confirme à 20minutes.fr le Dr Michel Sanapet, auteur du livre «Chroniques d’un médecin légiste» (Ed. Jean-Claude Gawsewitch). Car cette profession encore méconnue est capitale dans une enquête. «Nous intervenons au tout début, au moment de la mort pour l’autopsie et les prélèvements biologiques, puis nous rédigeons des rapport, participons à la reconstitution du drame pour vérifier les déclarations des suspects et, enfin, nous témoignons lors du procès», explique le médecin.
Une exposition intitulée «De la scène du crime au laboratoire», lancée à Berlin au début du mois et qui se déroule jusqu’en septembre prochain, souligne également l’intérêt du public pour la médecine légale. La visite détaille le travail du médecin légiste dans toutes ses étapes, de la prise de température du corps, «qui perd en moyenne un degré par heure après le décès», jusqu'à la dissection des organes, l'analyse des résultats et le témoignage de l'expert au procès. Objectif: contrer les fausses vérités assénées par les séries policières américaines.
Tabou
Outre la curiosité scientifique du public, cet intérêt nouveau pour la médecine légale témoigne également de l'érosion d’un tabou: celui de la mort. « Les gens éprouvent une fascination pour la mort car son mécanisme reste un mystère. Or, nous sommes au plus près de ce mystère-là, le dernier lien avec les personnes décédées», explique le Dr Sapanet. Le médecin légiste est celui qui a les mains dans la mort, qui tripatouille un corps sans vie pour lui faire dire ses derniers secrets.
Il s’inscrit en cela dans la tendance initiée par des séries comme «Six feet under», qui suit une famille dirigeant une société de pompes funèbres, ou «Pushing daisies», où le personnage principal ressuscite les morts pour les besoins de l’enquête avant de les renvoyer d’où ils viennent. Ces séries dédramatisent la mort en montrant combien elle fait partie de la vie, voire du quotidien
Au moment où les séries policières explorent ce métier de l'ombre, une exposition lui est consacrée à Berlin tandis qu'un livre paraît en France...
Après le commissaire, l’expert de la police scientifique ou encore les agents fédéraux, le médecin légiste est la nouvelle profession à la mode. Plusieurs séries américaines, dont «Les Experts», «NCIS» et, plus récemment, «Women’s murder club», explorent depuis quelques années ce métier longtemps resté dans l’ombre et font du médecin légiste un personnage-clé pour l’intrigue.
Car l’art de la découpe, après avoir été jugé un peu trop macabre pour être télégénique, jouit aujourd’hui de l’effet «Experts», cette série qui explique dans le détail les coulisses d’une enquête. «On constate depuis quelques années une hausse des appels d’étudiants et de lycéens pour se renseigner sur notre profession» confirme à 20minutes.fr le Dr Michel Sanapet, auteur du livre «Chroniques d’un médecin légiste» (Ed. Jean-Claude Gawsewitch). Car cette profession encore méconnue est capitale dans une enquête. «Nous intervenons au tout début, au moment de la mort pour l’autopsie et les prélèvements biologiques, puis nous rédigeons des rapport, participons à la reconstitution du drame pour vérifier les déclarations des suspects et, enfin, nous témoignons lors du procès», explique le médecin.
Une exposition intitulée «De la scène du crime au laboratoire», lancée à Berlin au début du mois et qui se déroule jusqu’en septembre prochain, souligne également l’intérêt du public pour la médecine légale. La visite détaille le travail du médecin légiste dans toutes ses étapes, de la prise de température du corps, «qui perd en moyenne un degré par heure après le décès», jusqu'à la dissection des organes, l'analyse des résultats et le témoignage de l'expert au procès. Objectif: contrer les fausses vérités assénées par les séries policières américaines.
Tabou
Outre la curiosité scientifique du public, cet intérêt nouveau pour la médecine légale témoigne également de l'érosion d’un tabou: celui de la mort. « Les gens éprouvent une fascination pour la mort car son mécanisme reste un mystère. Or, nous sommes au plus près de ce mystère-là, le dernier lien avec les personnes décédées», explique le Dr Sapanet. Le médecin légiste est celui qui a les mains dans la mort, qui tripatouille un corps sans vie pour lui faire dire ses derniers secrets.
Il s’inscrit en cela dans la tendance initiée par des séries comme «Six feet under», qui suit une famille dirigeant une société de pompes funèbres, ou «Pushing daisies», où le personnage principal ressuscite les morts pour les besoins de l’enquête avant de les renvoyer d’où ils viennent. Ces séries dédramatisent la mort en montrant combien elle fait partie de la vie, voire du quotidien
IDE
Re: Actualités 2009
Ca valait le coup d'organiser une telle réunion!!!
Le Forum mondial de l’eau accouche d’une souris
Pas de droit à l’accès à l’eau, comme de nombreux pays et ONG le réclamaient ; juste une déclaration de principe sur la nécessité d’améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement à travers le monde. A Istanbul, les participants au 5e Forum mondial de l’eau sont repartis les mains vides, ou presque.
Pas d’exigences, juste un constat. C’est tout de même mieux que rien... Le 5e Forum mondial de l’eau a fermé ses portes aujourd’hui, à Istanbul, sur un constat simple, qui a traversé les débats tout au long de la semaine : le temps de l’eau facile est révolu.
Pendant une semaine, les 25.000 participants ont débattu des moyens de protéger et de préserver cette ressource.
"Le Bangladesh fait face à des défis effrayants", est venu rappeler Ramesh Chandra Sen, son ministre de l’Eau, évoquant "les inondations, l’érosion des berges".
"L’avenir de l’agriculture est dans une utilisation plus efficace de l’eau", a souligné Jacques Diouf, directeur général de la FAO, rappelant que l’agriculture représentait à elle seule 70% de la consommation mondiale.
Le problème, c’est qu’une fois ce constat établi, les déclarations politiques n’ont pas suivi. La déclaration finale se borne à formuler une série de recommandations, allant de la nécessité de modifier les modes de consommation d’eau, en particulier dans l’agriculture, à celle de collecter et de traiter les eaux usées, au-delà de l’indispensable accès aux toilettes.
Des recommandations, mais pas d’obligations.
La France, l’Espagne et plusieurs pays d’Amérique latine et d’Afrique ont tout de même tenté, en vain, de faire modifier le texte afin qu’il stipule que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un "droit" humain fondamental et non pas seulement un "besoin", comme cela a été retenu.
"Je suis déçue, car je pense que c’est un droit très important", a regretté Chantal Jouanno, la secrétaire d’Etat française à l’Ecologie. "Il est choquant de voir que, pour la première cause de mortalité dans le monde, il n’y a pas plus de mobilisation politique".
Le sénateur français Jean-François Legrand est allé plus loin. Lui qui a animé à Istanbul un collège d’environ 300 parlementaires originaires de près de 90 pays, a jugé la déclaration ministérielle "incolore, inodore et sans saveur".
Les décisions sont remises aux calendes grecques. A moins que les pays ne s’entendent lors de la prochaine édition du Forum, en 2012. Les villes de Marseille et Durban, en Afrique du Sud, sont en lice pour l’accueillir.
Le Forum mondial de l’eau accouche d’une souris
Pas de droit à l’accès à l’eau, comme de nombreux pays et ONG le réclamaient ; juste une déclaration de principe sur la nécessité d’améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement à travers le monde. A Istanbul, les participants au 5e Forum mondial de l’eau sont repartis les mains vides, ou presque.
Pas d’exigences, juste un constat. C’est tout de même mieux que rien... Le 5e Forum mondial de l’eau a fermé ses portes aujourd’hui, à Istanbul, sur un constat simple, qui a traversé les débats tout au long de la semaine : le temps de l’eau facile est révolu.
Pendant une semaine, les 25.000 participants ont débattu des moyens de protéger et de préserver cette ressource.
"Le Bangladesh fait face à des défis effrayants", est venu rappeler Ramesh Chandra Sen, son ministre de l’Eau, évoquant "les inondations, l’érosion des berges".
"L’avenir de l’agriculture est dans une utilisation plus efficace de l’eau", a souligné Jacques Diouf, directeur général de la FAO, rappelant que l’agriculture représentait à elle seule 70% de la consommation mondiale.
Le problème, c’est qu’une fois ce constat établi, les déclarations politiques n’ont pas suivi. La déclaration finale se borne à formuler une série de recommandations, allant de la nécessité de modifier les modes de consommation d’eau, en particulier dans l’agriculture, à celle de collecter et de traiter les eaux usées, au-delà de l’indispensable accès aux toilettes.
Des recommandations, mais pas d’obligations.
La France, l’Espagne et plusieurs pays d’Amérique latine et d’Afrique ont tout de même tenté, en vain, de faire modifier le texte afin qu’il stipule que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un "droit" humain fondamental et non pas seulement un "besoin", comme cela a été retenu.
"Je suis déçue, car je pense que c’est un droit très important", a regretté Chantal Jouanno, la secrétaire d’Etat française à l’Ecologie. "Il est choquant de voir que, pour la première cause de mortalité dans le monde, il n’y a pas plus de mobilisation politique".
Le sénateur français Jean-François Legrand est allé plus loin. Lui qui a animé à Istanbul un collège d’environ 300 parlementaires originaires de près de 90 pays, a jugé la déclaration ministérielle "incolore, inodore et sans saveur".
Les décisions sont remises aux calendes grecques. A moins que les pays ne s’entendent lors de la prochaine édition du Forum, en 2012. Les villes de Marseille et Durban, en Afrique du Sud, sont en lice pour l’accueillir.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
- christel12
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Re: Actualités 2009
Je suis curieuse de savoir combien de puits on aurait pu faire avec le pognon dépensé pour un tel sommet...en voyages, lunches, hôtels, voitures etc...
LAMENTABLE.

LAMENTABLE.

Christel12
IDE promo2009-2012
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