Actualités 2009

[Siaana]

Une Américaine veut donner un enfant à son fils mort


Il voulait trois enfants et avait déjà choisi les prénoms. C’est à partir de cette affirmation qu’une Américaine a été autorisée par un tribunal du Texas à prélever du sperme sur le corps de son fils de 21 ans, tué lors d’une bagarre. Prochaine étape pour celle qui se voit déjà en grand-mère : trouver une mère porteuse.

La justice américaine a obligé la morgue à conserver le corps de Nikolas à 39,2 degrés pour qu'un spécialiste procède au prélèvement. Ce qu’un urologue a accepté ensuite de faire. Selon la mère, il serait en grande partie utilisable pour une fécondation in vitro.

Une démarche qui pose des questions éthiques. "C’est confondre complètement les rôles. Cette femme a à pleurer son fils décédé mais elle n’a pas par procuration à lui donner une descendance", a estimé sur Europe 1 Ségolène Aymé, médecin généticienne.

"Le père biologique de cet enfant sera mort. La mère peut être une donneuse d'ovule, anonyme ou une mère porteuse", estime de son côté Tom Mayo, directeur du centre Maguire d'éthique et de responsabilité publique, à l'Université méthodiste du Sud. "Pour un enfant, c'est une façon difficile de venir au monde. Quel effet cela aura-t-il d'être un enfant de remplacement ?"

source : europe1, j'en avais entendu parlé dans le magazine de la santé sur france 5

[LeeLoo19]

Une Américaine veut donner un enfant à son fils mort


Il voulait trois enfants et avait déjà choisi les prénoms. C’est à partir de cette affirmation qu’une Américaine a été autorisée par un tribunal du Texas à prélever du sperme sur le corps de son fils de 21 ans, tué lors d’une bagarre. Prochaine étape pour celle qui se voit déjà en grand-mère : trouver une mère porteuse.

La justice américaine a obligé la morgue à conserver le corps de Nikolas à 39,2 degrés pour qu'un spécialiste procède au prélèvement. Ce qu’un urologue a accepté ensuite de faire. Selon la mère, il serait en grande partie utilisable pour une fécondation in vitro.

Une démarche qui pose des questions éthiques. "C’est confondre complètement les rôles. Cette femme a à pleurer son fils décédé mais elle n’a pas par procuration à lui donner une descendance", a estimé sur Europe 1 Ségolène Aymé, médecin généticienne.

"Le père biologique de cet enfant sera mort. La mère peut être une donneuse d'ovule, anonyme ou une mère porteuse", estime de son côté Tom Mayo, directeur du centre Maguire d'éthique et de responsabilité publique, à l'Université méthodiste du Sud. "Pour un enfant, c'est une façon difficile de venir au monde. Quel effet cela aura-t-il d'être un enfant de remplacement ?"

source : europe1, j'en avais entendu parlé dans le magazine de la santé sur france 5

C'est fou ça ...

[Alno]

Visite guidée du côté obscur des maisons de retraite

C’est un livre qui risque de mettre le feu aux poudres. Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? est signé par William Rejault, un infirmier qui a travaillé cinq ans dans des maisons de retraite. Avant d’en partir, dégoûté. Car le lieu n’est pas vraiment aussi rose que dans les brochures publicitaires...

[Alno]

Une campagne contre l’excision et les mariages forcés
14 avril 2009

Une campagne de sensibilisation contre l’excision et les mariages forcés démarre aujourd’hui à l’initiative de la Secrétaire d’Etat à la solidarité, Valérie Létard. En France, plus de 140.000 jeunes filles seraient aujourd’hui menacées par ces violences dites "coutumières".

Pour certaines jeunes filles, les grandes vacances peuvent tourner au cauchemar de retour dans leur pays d’origine. Excision, mariage forcé, séquestration... A l’approche des vacances d’été, le Secrétariat d’Etat à la solidarité donne l’alerte...

Cette campagne de lutte contre l’excision et les mariages forcée s’inscrit dans le plan triennal lancé en novembre 2007 par Valérie Létard. Des brochures et affichettes seront distribuées dans les établissements scolaires, maisons de quartier, MJC, clubs sportifs, mairies ou bibliothèques, mais aussi dans des dispensaires, hôpitaux, maternités et centres PMI.

En France, le GAMS (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles) estime à 65.000 le nombre de femmes et fillettes excisées ou menacées de l’être.

Aïssata, d’origine malienne, a été excisée 9 jours seulement après sa naissance. A 40 ans, pour redevenir une femme à part entière, elle a subi une chirurgie réparatrice du clitoris.

En ce qui concerne les mariages forcés, le phénomène a beaucoup de mal à être quantifié par les pouvoirs publics, mais selon plusieurs associations, 70.000 adolescentes de 10 à 18 ans seraient potentiellement menacées de mariage forcé en Ile-de-France et dans six départements (Nord, Oise, Seine-Maritime, Eure, Rhône, Bouches-du-Rhône).

Ernestine Ronai dirige l’Observatoire des violences envers les femmes en Seine-Saint-Denis. Elle juge la prévention importante mais réclame davantage de moyens pour faire reculer les statistiques, notamment en ce qui concerne les mariages forcés.

L’excision est une coutume ancestrale pratiquée dans près d’une trentaine de pays d’Afrique malgré d’importantes campagnes de sensibilisation et des lois de plus en plus répressives. Cette mutilation traditionnelle des filles consiste en une ablation totale ou partielle du clitoris, des petites et parfois des grandes lèvres à l’entrée du vagin.

En France, les faits d’excision ou de mutilation sexuelle sont poursuivis et sanctionnés par la justice : 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende pour des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, peine portée à 15 ans lorsqu’elle est commise sur un mineur, et à 20 ans lorsque la mutilation est commise par un ascendant ou parent.

[Alno]

HPST : Bachelot répond à « l’Appel des 25 »
Dans une tribune rendue publique ce jour, le ministre en charge de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin, répond à l’appel de 25 chefs de service des hôpitaux publics parisiens. Ces derniers dénonçaient « la médecine mercantile » de la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires adoptée à l’Assemblée nationale.

Ils demandaient notamment la tenue d’états généraux de l’hôpital. Le ministre leur rappelle que « la loi a été élaborée suite à un travail de concertation sans précédent. (Concertation) menée sous l’égide de Gérard Larcher – aujourd’hui président du Sénat n.d.l.r. - et au cours de laquelle des centaines d’acteurs hospitaliers ont été entendus ».

Pour prendre connaissance de l’Appel des 25, cliquez ici. Enfin pour lire l’intégralité de la réponse de Roselyne Bachelot, téléchargez le document au format Pdf.

[christel12]

C'est cool Alno, quand tu reviens y a plein de pages à lire!!
Tu es un ange de nous les faire partager!!

[lechatjaune]

Ne négligez pas vos vaccins

A la veille de la semaine Européenne de la vaccination organisée à partir de lundi, la ministre de la Santé a tiré hier le signal d'alarme, inquiète de l'augmentation alarmante des cas de rougeole en France l'an dernier.

Alors qu'en 2006-2007 une quarantaine de cas annuels étaient déclarés, il y en a eu 600 l'an dernier! Un chiffre sans doute minoré du fait du non-respect de la déclaration obligatoire de cette maladie. "Le nombre réel de cas en 2008 a sans doute atteint plusieurs milliers" estine Roselyne Bachelot.

Contrairement aux idées reçues, cette maladie infectieuse peut-être mortelle (Une collégienne en est morte en janvier dernier) et touche aussi beaucoup d'adultes.
"Un tiers des personnes ayant contracté la rougeole l'an dernier avaient plus de 15 ans" précise la ministre. Selon les données du ministère, 98% des personnes infectées n'étaient pas vaccinées ou n'avaient reçu qu'une seule dose de vaccin.

Or si la maladie est en recrudescence, c'est parce que le pourcentage de Français immunisés n'est pas assez élevé pour protéger l'ensemble de la population.

Roselyne Bachelot veut donc lutter activement contre les "peurs et les idées reçues" qui entourent encore l'acte vaccinal.
"Il faut remobiliser à la fois les parents et les médecins, car il y a malheureusement un fond de méfiance vis-à-vis de la vaccination, alimenté notamment par certaines ligues ou associations qui s'abritent derrière des postures idéologiques ou religieuses pour justifier leur opposition aux vaccins", déplore Roselyne Bachelot, qui affirme que des flambées épidémiques de rougéole sont intervenues dans certaines écoles confessionnelles traditionnelles.

La polémique autour du vaccin contre l'hépatite B a sans doute aussi laissé des traces et explique pourquoi seulement 30% des enfants sont aujourd'hui vaccinés.
"A ce jour, insiste la ministre, les études ne font pas de lien entre le vaccin conter l'hépatite B et la survenue d'une sclérose en plaques. La conclusion des experts est qu'il faut poursuivre la vaccination".

Chiffres clés (Source : Etude de l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé - 2006)

94% des Français estiment que la vaccination est importante pour se protéger de la maladie. Pourtant "être à jour dans ses vaccinations" n'arrive qu'en 6e position des mesures de prévention citées pour lutter contre les maladies infectieuses (Derrière, par exemple, le respect de l'hygiène).

57% des Français sont en faveur de l'obligation vaccinale en général, 35% pour certains vaccins et 7% sont contre.

En recevant un vaccin, c'est à dire un microbe rendu inoffensif, le corps fabrique des anticorps pour l'éliminer. Notre organisme mémorise la réaction qu'il doit avoir pour se défendre si le microbe actif se présente.

[Source : Le Parisien 17/04/09]

[lechatjaune]

Visite guidée du côté obscur des maisons de retraite

C’est un livre qui risque de mettre le feu aux poudres. Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? est signé par William Rejault, un infirmier qui a travaillé cinq ans dans des maisons de retraite. Avant d’en partir, dégoûté. Car le lieu n’est pas vraiment aussi rose que dans les brochures publicitaires...

L'ex-infirmier nous guide dans les maisons de retraite

William Rejault a choisi son métier d'infirmier par passion et les personnes âgées par respect et tendresse.
Cet infirmier de 35 ans n'a pourtant pas tenu plus de 5 ans dans les établissements pour personnes âgées dépendantes.

Trop sensible, trop peu résolu à laisser les protocoles, les chartes et les budgets déshumaniser la fin de vie. Au moment où tout le monde planche sur des "indicateurs de qualité" des maisons de retraite, il a donc démissionné pour publier "Maman, est-ce que ta chambre te plait?".
Un témoignage drôle, doux-amer, plein de vérités qui font mal "pour que les gens aient une boussole" au moment déchirant de choisir une maison pour leur parent.

Car, même si le coût est déterminant, ce ne sont pas, selon lui, des rideaux propres et une terrasse fleurie qui font le bon choix.

Pas trop loin des siens
"Le pire, c'est la maison de retraite au vert à 100km, assure Williman Rejault. Une semaine après, on se sent déjà coupable. La route est trop longue..."
Il vaut mieux le rapprocher de soi, trouver un établissement à mi-chemin entre les enfants, pour se relayer.
"Les visites, c'est le plus important. Le côté familial vanté sur la plaquette, on l'oublie. Jamais votre parent ne se sentira en famille dans une maison de retraite."

Oui, les diplômes comptent
Avant toute admission, il faut rencontrer le directeur et l'interroger sur son équipe. "Y a-t-il de vraies aides-soignantes ou des auxiliaires de vie moins bien payées et formées? Les diplômes ne rendent pas intelligents, mais ils sont l'assurance d'une réponse adaptée", insiste l'infirmier. "Il faut aussi demander l'âge moyen des résidents, le degré de dépendance et le nombre de soignants aux heures clés : à 7h30 le matin, à 14h après les erpas, à 19h30 quand l'équipe de jour s'en va."

S'inviter, nez au vent
La visite surprise, même limitée à l'entrée, en dit souvent long. "Le directeur ne pourra pas vous recevoir, mais vous croiserez des gens, humerez l'atmosphère..." Encore une fois, mieux vaut une salle modeste pleine de personnes âgées qui chantent, qu'un salon ouaté où tout le monde somnole. "Les odeurs comptent aussi... Ca doit sentir le propre."

L'extérieur est le bienvenu
"Une maison où va et vient un chat, où interviennent régulièrement un coiffeur, un psy ou un ergothérapeute, c'et bon signe", estime-t-il.
En outre, les établissements les plus humains sont, selon lui, ceux qui ont fait de la place aux soins alternatifs.

Lâchez du lest
"C'est un choc traumatique mutuel de placer son parent en maison de retraite, constate William Rejault. Si vous n'êtes ni préparés, ni aidés, vous allez agresser les soignants et votre parent. Les seuls qui parviennent à positiver sont ceux qui lâchent du lest et se concentrent sur l'essentiel : Les derniers moments passés ensemble."

[Source : Le Parisien 15/04/09]

[lechatjaune]

La liberté d'installation des infirmières limitée à partir de samedi

La liberté d'installation des infirmières libérales sera limitée à compter de samedi, en vertu d'un accord signé en 2008 entre leurs syndicats et l'assurance maladie, qui prévoit par ailleurs des aides pour mieux les répartir sur le territoire.

Cet accord, qui concerne les infirmières (90% de la profession est féminine) libérales et les structures de soins infirmiers à domicile, vise à mieux répartir ces professionnels de santé libéraux, dont la densité varie de 1 à 7 sur le territoire.

On compte jusqu'à 330 infirmières pour 100.000 habitants dans le pourtour méditerranéen contre moins de 70 en banlieue parisienne ou dans la Marne, indique vendredi le quotidien Les Echos.

Les syndicats ont obtenu en contrepartie des revalorisations tarifaires. L'accord prévoit, au 18 avril 2009, une hausse des honoraires correspondant en année pleine à +5,33 %.

Dans les zones "très surdotées" (nombreuses sur le pourtour méditerranéen, la Corse ou encore la Bretagne), les infirmières ne pourront s'installer (en bénéficiant d'un conventionnement de l'assurance maladie) qu'à condition de compenser un départ d'une de leur collège, par exemple à la retraite.

A l'inverse, dans les zones "très sous-dotées", elles pourront bénéficier d'aides à l'installation ou pour les encourager à y rester.

[Source : AFP]

[kercreme]

C'est pas normal ça quand meme !

[Alno]

Journée Mondiale de l’Hémophilie17.04.2009

Le 17 avril, l’Association Française des Hémophiles (AFH) célèbre la Journée Mondiale de l’Hémophilie.

L’hémophilie est une maladie génétique rare qui affecte la coagulabilité du sang. En comptant les autres maladies de la coagulation, le nombre de personnes affectées par ces troubles avoisinent les 15 000 en France et 350 000 dans le monde.

Grâce aux progrès thérapeutiques l’état de santé des patients s’est considérablement amélioré ces dernières années, les personnes hémophiles font encore face à d’importantes difficultés dans la vie quotidienne, familiale et professionnelle notamment dans la compréhension de leur maladie. Une enquête nationale menée en 2008 par l’AFH (et le cabinet StrategyOne sur un échantillon de 1 000 personnes) révèle ainsi une méconnaissance importante des Français quant aux réalités de l’hémophilie : 90 % des Français pensent que si un hémophile se coupe, il se vide de son sang : c’est faux ! C’est ce thème qui sera mis en avant à l’occasion du 20ème anniversaire de la Journée mondiale de l’hémophilie : «Ensemble, vivre à 100 pour sang ».

Au niveau qualité de vie, les médicaments disponibles aujourd’hui permettent d’obtenir une coagulabilité suffisante pour arrêter voire prévenir les hémorragies et ils ont de surcroît l’avantage de pouvoir être accessibles à domicile et généralement administrés, par injection, par le patient lui même. Les laboratoires travaillent actuellement sur des formes visant à espacer au maximum le temps entre deux injections. De ce point de vue là, il est indéniable que les hémophiles vivent leur maladie plus facilement.

Reste maintenant à résoudre la problématique de l’intégration dans la société, en commençant par une scolarité normale, et dans le monde professionnel. Si en France, les progrès sont notables, l’AFH souligne l’existence de difficultés dans l’entreprise, beaucoup d’hémophiles n’osent pas informer leur employeur ou leurs collègues de travail, tandis que pour les plus jeunes elle demande l’instauration plus systématique de projets d’accueils individualisés (PAI) pour faciliter l’intégration scolaire.

Cette année l’AFH organise un tour de France de l’hémophilie qui aura lieu le 17 avril 2009, en partenariat avec le laboratoire Bayer et le service IDTGV de la SNCF. Cinq TGV avec à leur bord bénévoles associatifs et professionnels de santé sillonneront le pays à la rencontre des Français, pour leur faire découvrir la maladie à travers de nombreuses animations.

[Alno]

L'Allemagne interdit la culture du maïs Monsanto


Ilse Aigner, ministre de l'Agriculture, a justifié cette décision par le fait que la semence OGM peut présenter des dangers pour l'environnement.

L'Allemagne a annoncé mardi qu'elle suspendait la culture du maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto, rejoignant ainsi cinq autres pays européens, contre l'avis de la Commission européenne (AFP)
L'Allemagne a annoncé mardi 14 avril qu'elle suspendait la culture du maïs génétiquement modifié MON810, de Monsanto. C'est le sixième pays européen à interdire la culture du maïs transgénique de Monsanto, malgré l'opposition de la Commission européenne. Le Luxembourg avait été le dernier pays à rejoindre le camp des réfractaires au MON810 fin mars.
La ministre de l'Agriculture, Ilse Aigner, a justifié cette décision par la possibilité que cette semence OGM (organisme génétiquement modifié), fabriquée par le géant agro-industriel américain Monsanto, puisse présenter des dangers pour l'environnement. Le MON810 est le seul OGM cultivé dans l'Union européenne (UE). Il a reçu une homologation en 1998, pour une durée de dix ans. Le renouvellement de cette autorisation est en cours d'évaluation.

Une bonne nouvelle pour la France et la Grèce

Il n'y a qu'une décision de la Commission soutenue par une majorité qualifiée des Etats de l'UE, qui pourrait mettre fin à la décision allemande. Or, les ministres de l'Environnement ont mis leur veto début mars à une proposition de la Commission qui visait à contraindre l'Autriche et la Hongrie à revenir sur des interdictions semblables. Ce vote a été accueilli très positivement par la France et la Grèce. Les deux pays espèrent ainsi que leurs interdictions de cultiver ce maïs, qui doivent être soumises prochainement au vote des pays de l'UE, seront maintenues.

[Alno]

Incroyable!

Des bactéries ont vécu un million et demi d’années sans oxygène

Sans lumière ni oxygène, dans une eau salée glaciale... C’est la découverte établie par des scientifiques dans l’Antarctique. Leur étude est parue dans la revue américaine Science, parue hier.

Voilà qui devrait changer un tant soit peu les perspectives de recherche de vie dans le système solaire. Car des scientifiques ont découvert des bactéries qui ont vécu un million et demi d’années sans lumière ni oxygène. En Antarctique, dans une eau salée glaciale.
L’étude est parue hier dans la très sérieuse revue américaine Science.

Ces bactéries se sont développées en transformant en nutriments des composants de soufre et de fer abondant dans cette eau piégée sous le glacier Taylor, à proximité du lac Bonney, dans l’est de l’Antarctique.

Selon le coauteur des travaux, John Priscu, professeur de sciences environnementales à l’Université du Montana, l’existence d’un tel écosystème pourrait expliquer comment la vie pourrait s’être développée sur d’autres planètes comme Mars, sous une épaisse couche de glace, sans lumière et donc sans possibilité de photosynthèse.

Cet écosystème “est une sorte de capsule du temps unique venue tout droit d’une autre période de la Terre”, explique le principal auteur, Jill Mikucki, scientifique du Dartmouth College (New Hampshire). Selon elle, ce microcosme “peut être potentiellement l’équivalent de la géochimie et de la biochimie de la Terre il y a des millions d’années”.
“Je ne connais aucun autre environnement comme celui-là sur notre planète”, conclut-elle.

[Alno]

Climat - Les Etats-Unis s'attaquent aux gaz à effet de serre

Barack Obama avait annoncé qu'il prendrait à bras le corps le problème du réchauffement climatique. C'est désormais chose faite à travers une décision symbolique : l'Agence américaine de protection de l'environnement a déclaré vendredi les gaz à effet de serre dangereux pour la santé publique. Ce qui ouvre la voie à des réglementations de ces émissions qui tomberont désormais sous le coup de la loi antipollution, dite "Clean Air Act", en vigueur depuis 1970. Conséquence : les autorités fédérales pourront désormais prendre des mesures pour limiter ces émissions dégagées par les voitures, avions, centrales électriques au charbon ou raffineries de pétrole, et qui contribuent au réchauffement de la planète.

Après un examen scientifique approfondi ordonné par la Cour Suprême en 2007, l'Agence de protection de l'environnement a conclu que six gaz à effet de serre (CO2, méthane, oxyde nitreux, hydrofluorocarbone, hydrocarbure fluoré et l'hexafluorure de soufre) contribuaient à la pollution et risquaient de mettre en danger la santé publique. "Ces gaz représentent un grave problème aujourd'hui et pour les générations futures", a déclaré la directrice de l'Agence, Lisa Jackson. Elle a souligné que la décision de son organisme s'inscrivait dans un contexte favorable pour la mise en place d'une nouvelle politique environnementale, avec "l'appel lancé par le président Obama pour une économie plus verte", et des responsables de la majorité au Congrès "en faveur d'une énergie propre et d'une loi sur le climat". Des mesures fortes créeront, selon elle, "des millions d'emplois verts et mettront fin" à la dépendance énergétique des Etats-Unis au "pétrole étranger".

Une annonce "historique"

La Maison Blanche met ainsi la pression sur le Congrès pour l'adoption d'une loi créant un système de marché de permis d'émissions, dit "cap and trade", pénalisant les pollueurs et encourageant les énergies vertes, une législation à laquelle nombre d'élus de tous bords des Etats charbonniers et industriels sont hostiles. Barack Obama souhaiterait qu'un tel texte soit voté avant la conférence de l'ONU sur le climat à Copenhague en décembre, où le reste du monde attend un réel engagement des Etats-Unis après les huit années de déni de l'administration Bush.

Tous les groupes environnementaux américains se sont réjouis de cette décision. Pour Joe Mendelson, de la National Wildlife Federation, cette annonce est "historique et bouleverse la politique sur le climat, qui aura des répercussions aux Etats-Unis et dans le monde". Le représentant démocrate Ed Markey, président de la sous-commission Sécurité énergétique et Climat, a jugé de son côté qu'il était désormais temps pour le Congrès d'agir. Il est le co-auteur du nouveau projet de loi sur le climat qui va dans le sens des objectifs du président Obama de ramener les émissions américaines de C02 à 14% sous leur niveau de 2005 d'ici 2020 et 83% d'ici 2050.

Les milieux industriels ont en revanche dénoncé la décision de l'Agence de protection de l'environnement. Plus de vingt secteurs industriels dépendent des énergies fossiles et une action pour réduire l'utilisation du charbon dans les centrales électriques "pourrait réduire le PIB de 166 milliards de dollars et coûter 1,2 million d'emplois", a mis en garde Scott Segal, directeur du "Electric Reliability Council", qui représente ce secteur. Le chef de la minorité républicaine de la Chambre des représentants a aussi vigoureusement réagi en voyant dans la décision de l'Agence américaine de l'environnement une manoeuvre pour créer une nouvelle taxe, un impôt-énergie.

[Alno]

Santé publique - Paris ne veut plus des biberons au Bisphénol-A

La polémique est loin d'être close, quoi qu'en dise Roselyne Bachelot. Fin mars, la ministre de la Santé mettait en avant des études menées par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments pour affirmer l'innocuité du Bisphénol-A. Mais ce composé chimique présent dans certains récipients alimentaires et notamment dans des biberons en plastique suscite la méfiance, et a déjà été interdit au Canada. Bientôt, il sera aussi banni des crèches parisiennes. La Ville de Paris a fait savoir qu'elle n'achèterait plus de tels produits, estimant qu'il y a, en dépit des études disponibles, un "risque potentiel sur la santé".

"Je suis en discussion avec le maire de Paris sur le type de renouvellement, mais nous nous orientons vers l'arrêt des commandes de biberons au bisphénol. C'est acté", a indiqué en fin de semaine Christophe Nadjovski, adjoint au maire chargé la petite enfance et élu Vert. "Toute nouvelle commande de biberons sera sans bisphénol, soit en plastique sans bisphénol, soit en verre", a-t-il précisé. "J'ai l'accord du maire de Paris pour que la ville de Paris arrête d'acheter des biberons contenant du bisphénol".

"Dès aujourd'hui, on arrête"

Concrètement, le marché des biberons arrivant à échéance en octobre 2009, le nouveau marché comportera "des clauses qui feront en sorte qu'on ne recourra pas aux biberons au bisphénol", indique Christophe Nadjovski, "mais avant même d'attendre le renouvellement et la fin de ce marché, dès aujourd'hui, on arrête de commander des biberons contenant du bisphénol". Et sur les stocks existants dans les crèches, "on est encore en discussion" pour "soit un renouvellement intégral, soit un renouvellement au fil de l'eau".

La décision "a été prise ces derniers jours", car "suffisamment d'éléments indiquent qu'il y a des risques", assure de son côté l'adjoint Vert chargé de l'Environnement, Denis Baupin, dont les équipes ont travaillé "plusieurs semaines" sur le sujet. Quant aux arguments sur l'innocuité du bisphénol, il les balaie d'un revers de la main, taclant au passage Roselyne Bachelot : "Le nombre de ministres qui ont dit que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté à la frontière, que l'amiante était sans danger, m'incite à prendre avec circonspection ce que dit Mme Bachelot et à plutôt écouter les médecins".