Secret professionnel
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Re: difficultés face au secret professionnel
L'appel au samu pour une personne qui a bu un ou deux verres risque fort de se solder par "ça ne justifie ni ne l'envoie d'une ambulance de réanimation, ni d'un transport à l'hôpital ; est-ce que le patient veut voir un médecin, et si oui est-il disposé à le payer ?". Ce à quoi le patient répondra que non, qu'il va bien à part qu'il a un peu la gerbe et qu'il aimerait bien que le plancher s'arrête de tourner, mais qu'il va bien.capitaine des sables a écrit :II- Élevé gai, un peu éméché:
a- Amené par d'autre élèves:
Faire le bilan biologique, proposer appel des parents. Si refus renvoie au cpe qui gérera le retour et les sanctions disciplinaires (puisqu'il a été amené par d'autres je suppose que le cpe est au courant de son état)
b- Venu seul:
Faire le bilan biologique et proposition d'appel des parents pour le ramener (sans
référence explicite à l'état exact du fils) . Si il refuse appel a un médecin (EN, sos médecin ou samu) qui prendront les décisions quant a l'hospitalisation et au retour.
Comme l'explique capitaine des sables, l'appel du samu peut avoir un intérêt car il agit comme l'appel d'un tiers. Vous pourrez avoir des conseils, mais en dehors du danger immédiat, vous n'aurez pas une équipe pour transporter votre patient. Résultat des courses, il vous reviendra, avec l'élève, de rechercher une solution.
J'adhère tout à fait à la réponse de isaislv. Ça n'est pas parce qu'on ne l'hospitalise pas, qu'on ne le dénonce pas à la vie scolaire, voire qu'on le laisse rentrer tout seul (et d'une manière générale parce qu'on ne fait pas toujours ce à quoi l'élève s'attend) qu'on l'abandonne. D'où l'intérêt de la recherche de solution avec l'élève, et si on doit un peu lui forcer la main ou refuser ce qu'il propose, il faut lui expliquer pourquoi.capitaine des sables a écrit :je ne suis pas d'accord avec l'idée "si on le balance il ne nous fera plus confiance". Au contraire je pense que laisser partir un élevé avec ses amis alors qu'on le sait "pas bien" me semble d'un grande violence induite. En effet pour moi cela revient à dire "oui je sais que tu es mal, mais bon tant que ça se voit pas trop tu te démerdes".
J'ajouterais que si effectivement la consommation d'alcool peut correspondre à l'aspect visible de problèmes plus graves, ça n'est pas toujours le cas. Dans notre beau pays, consommer de l'alcool est aussi un rite de passage, un élément d'appartenance à un groupe, un moment festif... Attention, ça ne veut pas dire que j'approuve, et ça justifie probablement d'une éducation à la santé (individuel et collectif). Mais ça existe. Ensuite, le fait que l'élève se présente à l'infirmerie peut correspondre à plusieurs choses : par exemple, la recherche du médicament salvateur qui efface le symptôme gênant (beaucoup de gens voient la médecine comme un garage automobile, un truc est cassé, on le répare et ça remarche). L'élève peut souhaiter être vu, ça peut pour lui compléter le rite initiatique, de savoir qu'il a bu et qu'on a vu qu'il avait bu. Dans d'autres cas, l'élève est amené à l'infirmerie par ses copains, soit parce qu'ils ont peur, soit parce qu'ils ont conscience que son état rend problématique son retour chez lui par ses propres moyens, soit aussi pour qu'il soit vu, qu'il y ait un témoin (toujours le rite de passage, "il est des nôtres").
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Re: difficultés face au secret professionnel
Bonjour à toutes et tous,
Je parcours parfois le forum et prépare toujours l'écrit prévu pour moi le 13 mai.
J'ai comme vous parfois des difficultés pour savoir comment gérer ce secret professionnel dans la pratique, dans des situations bien réelles.....
j'ai donc cherché ++ des réponses, je suis tombé par hasard sur un BO du ministère de l'éducation nationale
(BO N°9 DU 4 NOV 1999, numero hors série "repères pour la prévention des conduites à risques" en 2 volume guide théorique et pratique)
certes ça date déà un peu, mais je le trouve concret et il donne quelques pistes de réflexion..à vous de voir !!
J'essaye de vous mettre le lien, si il ne fonctionne pas, (je suis toujours pas une pro!!) il faut aller sur le site du ministere de l'education nationale, et faire une recherche avec le N°de BO (4 NOV 1999).
Bonne lecture !!
http://www.education.gouv.fr/bo/1999/h9/default.htm" target="_blank
Je parcours parfois le forum et prépare toujours l'écrit prévu pour moi le 13 mai.
J'ai comme vous parfois des difficultés pour savoir comment gérer ce secret professionnel dans la pratique, dans des situations bien réelles.....
j'ai donc cherché ++ des réponses, je suis tombé par hasard sur un BO du ministère de l'éducation nationale
(BO N°9 DU 4 NOV 1999, numero hors série "repères pour la prévention des conduites à risques" en 2 volume guide théorique et pratique)
certes ça date déà un peu, mais je le trouve concret et il donne quelques pistes de réflexion..à vous de voir !!
J'essaye de vous mettre le lien, si il ne fonctionne pas, (je suis toujours pas une pro!!) il faut aller sur le site du ministere de l'education nationale, et faire une recherche avec le N°de BO (4 NOV 1999).
Bonne lecture !!
http://www.education.gouv.fr/bo/1999/h9/default.htm" target="_blank
Difficultés face au secret professionnel
Question à 1000 euros....
>>Ai-je le droit, légalement, d'accompagner un élève mineur sans prévenir les parents (sous couvert du secret professionnel), dans une association qui puisse l'aider(& avec le véhicule de l'établissement, ou même le mien (ordre de mission rempli)) ???
Il m'est arrivé de conduire une élève majeur pour un RDV dans une association de soutien aux personnes toxicomanes, suis-je dans mon droit si la situation se représente pour un mineur ?
Merci d'avance pour vos lumières
A +...
>>Ai-je le droit, légalement, d'accompagner un élève mineur sans prévenir les parents (sous couvert du secret professionnel), dans une association qui puisse l'aider(& avec le véhicule de l'établissement, ou même le mien (ordre de mission rempli)) ???

Il m'est arrivé de conduire une élève majeur pour un RDV dans une association de soutien aux personnes toxicomanes, suis-je dans mon droit si la situation se représente pour un mineur ?
Merci d'avance pour vos lumières



A +...
Irisblue
"Le temps, c'est de la vie" ...
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Re: Difficultés face au secret professionnel
Réponse à un euro : ce qui est sûr, c'est que j'ai le droit de lui donner l'adresse et qu'il a le droit d'y aller tout seul.Irisblue a écrit :Question à 1000 euros....
>>Ai-je le droit, légalement, d'accompagner un élève mineur sans prévenir les parents (sous couvert du secret professionnel), dans une association qui puisse l'aider
Re: difficultés face au secret professionnel
Les surveillances c'est sur prescription sauf que nos amis les médecins nz font pas leur boulot donc tu fais les surveillance pour éviter les mise en dangers.
Le secret professionnel.....lol.... ne doit pas empêcher de donner une alerte en cas d atteinte sur la vie de quelqu'un mais à cause de celui ci tu ne dois pas le crié sur tous les toi c'est une supèrieur qui est lui aussi soumis à un secret professionnel qui doit gérer le problème.
IDE c'est pas wonder woman
Le secret professionnel.....lol.... ne doit pas empêcher de donner une alerte en cas d atteinte sur la vie de quelqu'un mais à cause de celui ci tu ne dois pas le crié sur tous les toi c'est une supèrieur qui est lui aussi soumis à un secret professionnel qui doit gérer le problème.
IDE c'est pas wonder woman
Re: difficultés face au secret professionnel
Un supérieur ? Pas vu dans le coin !!
Non sérieusement, sans qu'il y ait l'objet d'un signalement, un jeune mineur peut être dans un besoin d'aide sans qu'il souhaite en informer ses parents (exemple toxicomanie ou autre). En cas de refus catégorique de contacter ses parents, que feriez-vous ?
Le conduiriez-vous dans une assoc° pour être sûr de ne pas passer à côté d'une occasion de lui proposer une prise en charge? Encore une fois, en a-t-on le droit pour un mineur, sans prévenir ses parents ?
(ça pourrait être une question de concours, ça, non ? Sauf que je ne l'ai pas encore passé, & que du coup, il m'en reste, des questions... !!
)
Muchas Gracias...

Non sérieusement, sans qu'il y ait l'objet d'un signalement, un jeune mineur peut être dans un besoin d'aide sans qu'il souhaite en informer ses parents (exemple toxicomanie ou autre). En cas de refus catégorique de contacter ses parents, que feriez-vous ?
Le conduiriez-vous dans une assoc° pour être sûr de ne pas passer à côté d'une occasion de lui proposer une prise en charge? Encore une fois, en a-t-on le droit pour un mineur, sans prévenir ses parents ?
(ça pourrait être une question de concours, ça, non ? Sauf que je ne l'ai pas encore passé, & que du coup, il m'en reste, des questions... !!

Muchas Gracias...
Irisblue
"Le temps, c'est de la vie" ...
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Re: difficultés face au secret professionnel

Je pense qu'il faut connaitre nos limites. Nous ne pouvons nous suppléer à l'absence totale d'encadrement familial d'un élève. Nous devons l'orienter, pourquoi pas faire intervenir des associations ou des services d'aide, faire un suivi dans un cadre scolaire amis après il faut envisager un relai par la famille, s'il ne veut pas par un autre adulte de son choix et lui faire prendre conscience de l'intérêt d'être aider et accompagner
Ce n'est qu'un point de vue
Re: difficultés face au secret professionnel
Bonjour à tous,
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt tout ce débat houleux qu'il y a eu suite au cas concret d'un élève majeur alcoolisé...
Au final, et avec mon regard extérieur d'infirmière hospitalière (future scolaire j'espère
), j'ai constaté que chaque avis pouvait être le bon. En effet, cela se fait certainement au cas par cas.
Deux questions me viennent quand même à l'esprit :
- L'âge adulte est une chose, mais dans ce cas là, le jeune (alcoolisé, donc, même juste émêché) ne doit-il pas être considéré comme "pas en mesure de se protéger en raison de son état physique ou psychique" (art. 226-14 du code pénal). Dans ce cas, le secret professionnel n'a plus lieu d'être, non ?
- J'ai apprécié l'intervention de Capitaine des Sables qui préconise de faire appel à un tiers.
Et d'où ma question, mais d'un ordre plus général : Nous sommes infirmiers, donc n'avons nous pas obligation, en cas de situation délicate, d'en référer systématiquement au médecin de l'EN ? Avant d'appeler le 15 pour conseil (sauf en cas d'urgence bien sûr, je parle bien de conseil), pourquoi ne pas simplement demander au médecin EN ? Sont-ils si peu nombreux ? généralement trop loins ou indisponibles ?
Merci d'avance pour vos réponses...
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt tout ce débat houleux qu'il y a eu suite au cas concret d'un élève majeur alcoolisé...
Au final, et avec mon regard extérieur d'infirmière hospitalière (future scolaire j'espère

Deux questions me viennent quand même à l'esprit :
- L'âge adulte est une chose, mais dans ce cas là, le jeune (alcoolisé, donc, même juste émêché) ne doit-il pas être considéré comme "pas en mesure de se protéger en raison de son état physique ou psychique" (art. 226-14 du code pénal). Dans ce cas, le secret professionnel n'a plus lieu d'être, non ?
- J'ai apprécié l'intervention de Capitaine des Sables qui préconise de faire appel à un tiers.
Et d'où ma question, mais d'un ordre plus général : Nous sommes infirmiers, donc n'avons nous pas obligation, en cas de situation délicate, d'en référer systématiquement au médecin de l'EN ? Avant d'appeler le 15 pour conseil (sauf en cas d'urgence bien sûr, je parle bien de conseil), pourquoi ne pas simplement demander au médecin EN ? Sont-ils si peu nombreux ? généralement trop loins ou indisponibles ?
Merci d'avance pour vos réponses...
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Re: difficultés face au secret professionnel
Adulte ou enfant, il s'agit d'une personne. Si cette personne réclame la confidentialité, je me vois mal raconter à ses parents, et encore moins au proviseur, ce qu'elle désire garder pour elle.Caleema a écrit :- L'âge adulte est une chose, mais dans ce cas là, le jeune (alcoolisé, donc, même juste émêché) ne doit-il pas être considéré comme "pas en mesure de se protéger en raison de son état physique ou psychique" (art. 226-14 du code pénal). Dans ce cas, le secret professionnel n'a plus lieu d'être, non ?
Je pense que le réel danger est que si l'enfant/le jeune adulte a un doute sur l'assurance d'une confidentialité, il ne vienne pas se faire soigner. Et c'est ce qu'il y aurait de pire.
Re: difficultés face au secret professionnel
Je comprends bien cette crainte LA (et elle me semble légitime), mais je me demande juste comment poser les limites du "pas en mesure de se protéger en raison de son état physique ou psychique" (art. 226-14 du code pénal)
Bien sûr, on peut tout consigner par écrit : "Untel, malgré mes informations, conseils, etc... a refusé mon aide et est parti seul, dans un état que moi, infirmière, je juge à risque pour lui"... Après tout, c'est ce que l'on fait régulièrement à l'hosto lorsque les patients refusent le soin...
Ce ne sont que des questions que je me pose...
Zhom est ambulancier, et il ne compte plus le nombre de sorties qu'il fait pour des "mecs bourrés", parce que un voisin, passant, famille, a appelé le centre 15.
Je pense que ces gens là sont dans la même situation que nous dans ce débat : comment faire ? Où est la limite entre la violation de la vie privée, du secret professionnel (pour ce qui nous concerne), et la crainte de laisser quelqu'un en danger potentiel sans être intervenu ?
Il y a la loi d'un côté, et notre conscience morale de l'autre... et entre les deux, ce fameux article 226-14 du code pénal et cette petite phrase qui met le doute...
Bien sûr, on peut tout consigner par écrit : "Untel, malgré mes informations, conseils, etc... a refusé mon aide et est parti seul, dans un état que moi, infirmière, je juge à risque pour lui"... Après tout, c'est ce que l'on fait régulièrement à l'hosto lorsque les patients refusent le soin...
Ce ne sont que des questions que je me pose...

Zhom est ambulancier, et il ne compte plus le nombre de sorties qu'il fait pour des "mecs bourrés", parce que un voisin, passant, famille, a appelé le centre 15.
Je pense que ces gens là sont dans la même situation que nous dans ce débat : comment faire ? Où est la limite entre la violation de la vie privée, du secret professionnel (pour ce qui nous concerne), et la crainte de laisser quelqu'un en danger potentiel sans être intervenu ?
Il y a la loi d'un côté, et notre conscience morale de l'autre... et entre les deux, ce fameux article 226-14 du code pénal et cette petite phrase qui met le doute...

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Re: difficultés face au secret professionnel
Bonsoir CaleemaCaleema a écrit :Avant d'appeler le 15 pour conseil (sauf en cas d'urgence bien sûr, je parle bien de conseil), pourquoi ne pas simplement demander au médecin EN ? Sont-ils si peu nombreux ? généralement trop loins ou indisponibles ?
Merci d'avance pour vos réponses...
Perso, lorsqu'un cas me pose réellement problème dans le sens où je suis tiraillée entre deux obligations et que je ne sais plus quoi faire, et plus généralement pour tout cas qui me pose problème dans sa résolution et dans sa conduite à tenir, je prends conseil systématiquement auprès de mon ICT (infirmière conseillére technique) et du médecin EN. Selon leurs dires, leurs avis, leurs conseils, j'avise

Je pense que le médecin EN est à tenir systématiquement informé des cas particulièrement sensibles
Reste que à la rentrée, je vais être en collège poste mixte et que dans mon district, y a PAS de médecin


D'ailleurs pour les PAI, on m'a prévenu qu'il fallait que je m'adresse au médecin-chef du département directement.
biz
Rachel
Re: difficultés face au secret professionnel
Merci Rachel pour cette réponse. 
Elle me conforte dans l'idée que, de toutes façons, nous ne sommes pas seules, et qu'on pourra toujours prendre avis auprès de personnes compétentes en cas de doute.

Elle me conforte dans l'idée que, de toutes façons, nous ne sommes pas seules, et qu'on pourra toujours prendre avis auprès de personnes compétentes en cas de doute.
- ptiteprune
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Re: difficultés face au secret professionnel
bien sûr qu'on n'est pas seules
En tous cas, dans notre académie, on a toutes une tutrice quand on commence, elle est là pour nous aider aussi.
Et même sans tutrice, vous pouvez toujours avoir les coordonnées de vos collégues et les appeller pour avoir des avis et conseils.
L'assistante sociale est là aussi pour nous aider sur certains points. Sans compter les membres de la communauté éducative du collége/lycée, qui peuvent nous aider dans leurs compétences.
L'ICT de chaque académie est une personne ressource également, sans compter bien sûr le médecin EN quand on en a un.
On n'est jamais complétement seule face à un cas, même difficile.
biz
Rachel

En tous cas, dans notre académie, on a toutes une tutrice quand on commence, elle est là pour nous aider aussi.
Et même sans tutrice, vous pouvez toujours avoir les coordonnées de vos collégues et les appeller pour avoir des avis et conseils.
L'assistante sociale est là aussi pour nous aider sur certains points. Sans compter les membres de la communauté éducative du collége/lycée, qui peuvent nous aider dans leurs compétences.
L'ICT de chaque académie est une personne ressource également, sans compter bien sûr le médecin EN quand on en a un.
On n'est jamais complétement seule face à un cas, même difficile.
biz
Rachel
- valériane59
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Re: difficultés face au secret professionnel
Voilà moi je me pose la question du secret professionnel par rapport a la grippe A,j'imagine le cas où j'ai un eleve a l'infirmerie qui a tous les symptomes ,que je renvoie et que le diagnostique est confirmé,je suppose que dans ce cas particulier je suis oblige de dire au CE qu'un eleve est atteind de la grippe A dans son etablissement,mais meme sans citer son nom,j'imagine que tout le monde fera vite le rapprochement et saura que c'est tel eleve qui est atteind!!! en plus i va surement me demander quelle classe pour evaluer les sujet contacts et tout et tout.....
quen pensez vous?
quen pensez vous?
Re: difficultés face au secret professionnel
Je pense qu'il y a secret quand un élève refuse de révéler un fait...dans ce cas là, j'avertis le CE qu'un élève part avec une suspicion de syndrome grippal sans citer de nom et j'avertis l'élève que je suis dans l'obligation de dire au CE qu'un élève est parti pour syndrome grippal et que je ne le nommerai pas.
Après si il y a des déductions, c'est moins grave que de ne pas avertir les personnes en contact surtout celles qui sont "fragiles"
Après si il y a des déductions, c'est moins grave que de ne pas avertir les personnes en contact surtout celles qui sont "fragiles"