L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
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Re: ORDRE NATIONAL INFIRMIER
toi pas t'inscrire, toi travailler illégalement (même avec un D.E vieux d'avant l'avènement de l'ordre)
toi t'inscrire et payer , toi travailler légalement, toi y'en a être bon professionnel pour faire travailler ONI...
toi t'inscrire (t'as peur) et toi pas payer, toi te faire taper sur les doigts!
toi payer, ONI travailler à rescencer et à taper sur les doigts avec le bon code de déontologie
choisis ton camp!
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Re: ORDRE NATIONAL INFIRMIER
ONI soit qui mal y pense.bert. a écrit :toi pas t'inscrire, toi travailler illégalement (même avec un D.E vieux d'avant l'avènement de l'ordre)
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et ONI est malgré tout,
et ONI soumet tout le monde à cotisation.
Car ONI rase pas gratis.
"Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions"
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Re: ORDRE NATIONAL INFIRMIER
Bonjour
vous avez plusieurs topics sur les sujets que vous abordez :
Si vous voulez parler de la cotisation :
Le montant de la cotisation fixé a 75 euros !
que risque t-on à ne pas payer les 75 euros ?
Il y a aussi le topic des opposants :
opposants à l'ordre, exprimez vous
vous avez plusieurs topics sur les sujets que vous abordez :
Si vous voulez parler de la cotisation :


Il y a aussi le topic des opposants :

L'urinal : parce que vous le vallez bien !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
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Re: ORDRE NATIONAL INFIRMIER
toi y'en avoir tout compris,bert. a écrit :toi pas t'inscrire, toi travailler illégalement (même avec un D.E vieux d'avant l'avènement de l'ordre)
toi t'inscrire et payer , toi travailler légalement, toi y'en a être bon professionnel pour faire travailler ONI...
toi t'inscrire (t'as peur) et toi pas payer, toi te faire taper sur les doigts!
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ce n'est absolument pas son rôle : il est chargé de "défendre la professio" mais pas celui qui comment une faute : c'est tout le contraire;sebinfi a écrit :Même si dans le fond, cet ONI semble être une bonne chose pour nous venir en aide en cas de procédure judiciaire ou même pénale
Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
j'aimerais bien savoir comment l'oni justifie le niveau départemental à une époque où les départements sont remis en cause et où l'on demande aux associations de chercher la régionalisation plutot que d'en rester au département ? et s'il vous plait ne me sortez pas l'argument bateau "c'est pour être près du petit peuple", genre ceux d'en haut et ceux d'en bas...
Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
Ceux qui ont voté la création de l'Ordre des infirmiers se sont inspirés de l'existant.mariet69 a écrit :j'aimerais bien savoir comment l'oni justifie le niveau départemental à une époque où les départements sont remis en cause et où l'on demande aux associations de chercher la régionalisation plutot que d'en rester au département ? et s'il vous plait ne me sortez pas l'argument bateau "c'est pour être près du petit peuple", genre ceux d'en haut et ceux d'en bas...
Un échelon départemental pour les professions qui doivent gérer + de 100 000 professionnels.
Et ne l'oubliez pas, au niveau départemental seule la secrétaire est salariée de l'Ordre.
Tous les conseillers ont une activité professionnelle et ne peuvent pas non plus être détachés par leurs employeurs pour leur activité ordinale.
Et ne pas obliger l'IDE qui veut s'inscrire au tableau à faire des kilomètres pour le faire.
Ne l'oubliez pas, la première inscription se passe sans que vous ayez à vous déplacer dans votre conseil, mais une fois tout en place les nouveaux professionnels devront le faire.
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Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
moukat35 a écrit : Et ne l'oubliez pas, au niveau départemental seule la secrétaire est salariée de l'Ordre.
Tous les conseillers ont une activité professionnelle et ne peuvent pas non plus être détachés par leurs employeurs pour leur activité ordinale.
Et ne pas obliger l'IDE qui veut s'inscrire au tableau à faire des kilomètres pour le faire.
Ne l'oubliez pas, la première inscription se passe sans que vous ayez à vous déplacer dans votre conseil, mais une fois tout en place les nouveaux professionnels devront le faire.
Et on amène 100 balles et 1 mars, aussi ...
on doit payer pour travailler, on dépense du carburant pour venir s'inscrire et pour payer pour travailler.
On met la facture à l'ordre de l'OVNI c'est ça ?
C'est une drôle d'histoire tout ça

Sauf pour les dictateurs et les imbéciles, l'ordre n'est pas une fin en soi. Audiard
Sur le net : Contre Ordre Des Infirmiers
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Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
je note que dans cette intervention de bachelot il est bien question d'abord de démographie médicale paramédicale, de la difficulté de remplir les écoles et pas des problèmes de notre pratique :
En effet, la création de l'ordre national des infirmiers constitue une véritable opportunité à saisir dans la perspective des réformes majeures qui vont être engagées au cours de l'année 2008. Les problèmes d'accès aux soins et de démographie des professions médicales et paramédicales posent une question cruciale pour la prise en charge de nos concitoyens. Comme il a été souligné lors de la première journée d'échanges des États généraux de l'organisation de la santé (EGOS), qui a eu lieu à Rennes le vendredi 25 janvier dernier, la crise de la démographie implique de raisonner différemment et en particulier de prendre en compte les attentes des professionnels, qui aspirent au développement de la pluridisciplinarité, de la coordination et du partage des tâches entre les professionnels de santé. Dans le cadre des travaux de la commission de concertation relative aux missions de l'hôpital, présidée par M. Gérard Larcher, il convient également de s'interroger sur la question essentielle de l'attractivité du métier. Comment accepter en effet que sur 30 000 places ouvertes au concours d'entrée dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), on ne retrouve qu'un peu plus de 20 000 infirmiers à l'issue de la formation ?
c'est bien dommage, Mme ne répond pas à sa question.
En effet, la création de l'ordre national des infirmiers constitue une véritable opportunité à saisir dans la perspective des réformes majeures qui vont être engagées au cours de l'année 2008. Les problèmes d'accès aux soins et de démographie des professions médicales et paramédicales posent une question cruciale pour la prise en charge de nos concitoyens. Comme il a été souligné lors de la première journée d'échanges des États généraux de l'organisation de la santé (EGOS), qui a eu lieu à Rennes le vendredi 25 janvier dernier, la crise de la démographie implique de raisonner différemment et en particulier de prendre en compte les attentes des professionnels, qui aspirent au développement de la pluridisciplinarité, de la coordination et du partage des tâches entre les professionnels de santé. Dans le cadre des travaux de la commission de concertation relative aux missions de l'hôpital, présidée par M. Gérard Larcher, il convient également de s'interroger sur la question essentielle de l'attractivité du métier. Comment accepter en effet que sur 30 000 places ouvertes au concours d'entrée dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), on ne retrouve qu'un peu plus de 20 000 infirmiers à l'issue de la formation ?
c'est bien dommage, Mme ne répond pas à sa question.
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Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
Je tombe sur ce message. Comme c'est un point clef des problèmes de notre profession, je souhaiterais intervenir.
Je précise que cette intervention de Roselyne Bachelot est extrait d'un compte-rendu d'une commission des affaires culturelles, familiales et sociales, que vous pouvez trouver ici. Cette commission était chargée d'observer la mise en application de la loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2006 portant création d’un ordre national des infirmiers.
On s'aperçoit que ça n'est pas une solution, puisqu'un tiers des admis au concours ne sera pas diplômé. Pourquoi ? Parce qu'il ne suffit pas de faire plus d'admis, il faut que ces admis aient le niveaux, et qu'ils soient intéressés par la profession.
Et le seul moyen d'attirer du monde vers la profession, c'est de rendre la profession attrayante :
-par une réelle reconnaissance du niveau (pas seulement dire "ok, vous êtes bac + 3"), mais créer des passerelles, relever le niveau d'entrée (le bac deviendrait obligatoire pour passer le concours), exiger que les diplômés sachent écrire ;
-donner un réel pouvoir de décision aux infimier(e)s ; décisions concernant les soins et leur organisation, concernant l'organisation des établissements de soins, et concernant l'organisation de la santé du pays ; par exemple, l'infirmier ne doit pas être présent comme alibi lors des conseils de service (comme les élèves lors des conseils de classe) ; il doit avoir la parole, on doit lui demander son avis, il peut être une force de proposition ;
-de cette reconnaissance découlera bien entendu une reconnaissance salariale ; sans oublier de valoriser les formations, parce qu'actuellement, avec le tassement des grilles, l'as n'a aucun intérêt financier à devenir ide, et l'ide n'a aucun intérêt financier à devenir puer, ibode, iade ou cadre.
Je précise que cette intervention de Roselyne Bachelot est extrait d'un compte-rendu d'une commission des affaires culturelles, familiales et sociales, que vous pouvez trouver ici. Cette commission était chargée d'observer la mise en application de la loi n° 2006-1668 du 21 décembre 2006 portant création d’un ordre national des infirmiers.
Roselyne Bachelot a écrit :[...]Les problèmes. d'accès aux soins et de démographie des professions médicales et paramédicales posent une question cruciale pour la prise en charge de nos concitoyens. [...] il convient également de s'interroger sur la question essentielle de l'attractivité du métier. Comment accepter en effet que sur 30 000 places ouvertes au concours d'entrée dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), on ne retrouve qu'un peu plus de 20 000 infirmiers à l'issue de la formation ?
Le problème principal de notre profession, c'est justement d'attirer du monde vers elle. Jusqu'à présent, on a pensé attirer du monde en facilitant l'accès au concours.mariet69 a écrit :je note que dans cette intervention de bachelot il est bien question d'abord de démographie médicale paramédicale, de la difficulté de remplir les écoles et pas des problèmes de notre pratique
On s'aperçoit que ça n'est pas une solution, puisqu'un tiers des admis au concours ne sera pas diplômé. Pourquoi ? Parce qu'il ne suffit pas de faire plus d'admis, il faut que ces admis aient le niveaux, et qu'ils soient intéressés par la profession.
Et le seul moyen d'attirer du monde vers la profession, c'est de rendre la profession attrayante :
-par une réelle reconnaissance du niveau (pas seulement dire "ok, vous êtes bac + 3"), mais créer des passerelles, relever le niveau d'entrée (le bac deviendrait obligatoire pour passer le concours), exiger que les diplômés sachent écrire ;
-donner un réel pouvoir de décision aux infimier(e)s ; décisions concernant les soins et leur organisation, concernant l'organisation des établissements de soins, et concernant l'organisation de la santé du pays ; par exemple, l'infirmier ne doit pas être présent comme alibi lors des conseils de service (comme les élèves lors des conseils de classe) ; il doit avoir la parole, on doit lui demander son avis, il peut être une force de proposition ;
-de cette reconnaissance découlera bien entendu une reconnaissance salariale ; sans oublier de valoriser les formations, parce qu'actuellement, avec le tassement des grilles, l'as n'a aucun intérêt financier à devenir ide, et l'ide n'a aucun intérêt financier à devenir puer, ibode, iade ou cadre.
Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
"Et le seul moyen d'attirer du monde vers la profession, c'est de rendre la profession attrayante "
ça me surprend quand même dans votre listing il manque les conditions de travail qui pèsent autant que les revendications salaire. c'est bien beau d'avoir du monde dans les écoles, encore faut il que les IDE continuent à exercer sur le long terme.
"donner un réel pouvoir de décision aux infimier(e)s ; décisions concernant les soins et leur organisation, concernant l'organisation des établissements de soins, et concernant l'organisation de la santé du pays "
parce que CONSULTATIF vous appelez ça réel ? moi pas
"de cette reconnaissance découlera bien entendu une reconnaissance salariale "
on peut toujours rêver quand on voit l'évolution des salaires même pour les professions avec des ordres, c'est vrai qu'une consult médicale au prix actuel ça reflète tout à fait X années d'études après le bac, les infirmières espagnoles ont un salaire mirobolant, comme les canadiennes, elles recrutent à plein et elles sont épanouies dans leur travail. je me demande pourquoi ce sont les IDE espagnoles qui sont venues en france et pas le contraire ? la suisse qui a des conditions de travail si favorable a t'elle un ordre IDE ?
ça me surprend quand même dans votre listing il manque les conditions de travail qui pèsent autant que les revendications salaire. c'est bien beau d'avoir du monde dans les écoles, encore faut il que les IDE continuent à exercer sur le long terme.
"donner un réel pouvoir de décision aux infimier(e)s ; décisions concernant les soins et leur organisation, concernant l'organisation des établissements de soins, et concernant l'organisation de la santé du pays "
parce que CONSULTATIF vous appelez ça réel ? moi pas
"de cette reconnaissance découlera bien entendu une reconnaissance salariale "
on peut toujours rêver quand on voit l'évolution des salaires même pour les professions avec des ordres, c'est vrai qu'une consult médicale au prix actuel ça reflète tout à fait X années d'études après le bac, les infirmières espagnoles ont un salaire mirobolant, comme les canadiennes, elles recrutent à plein et elles sont épanouies dans leur travail. je me demande pourquoi ce sont les IDE espagnoles qui sont venues en france et pas le contraire ? la suisse qui a des conditions de travail si favorable a t'elle un ordre IDE ?
Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
Attirer du monde vers notre profession,
Faut donc dans un premier temps, leur mentir sur la pénibilité, sur les charges de travail infernales, sur l'épée de Damocles que représente les responsabilités dont on nous accable de plus en plus, sur les salaires minables ( en non en rapport avec les points pré - cités)
Bravo l'ordre , Belle leçon de Moralité !!
Que l'ordre commence à valoriser ce qui existe déjà, et qui fait partie des préoccupations quotidiennes des IDEs, ( et depuis bien longtemps au coeur des revendications) et après on fait autre chose, pour évoluer.
Mettre un joli pansement sur une plaie pourrie ( sans aucun autre soin), c'est pas vraiment du travail de qualité.
Alors OVNI, vous faites l'inverse de ce que vous préconisez ?
Je suis au regret de vous dire : vous êtes d'office désinscrit du tableau, vos « conditions de compétence, de moralité » n'ayant pu être validés ...
A moins que l'ordre, se place au dessus et à l'abri de lui même ...
AMEN

Faut donc dans un premier temps, leur mentir sur la pénibilité, sur les charges de travail infernales, sur l'épée de Damocles que représente les responsabilités dont on nous accable de plus en plus, sur les salaires minables ( en non en rapport avec les points pré - cités)
Bravo l'ordre , Belle leçon de Moralité !!
Que l'ordre commence à valoriser ce qui existe déjà, et qui fait partie des préoccupations quotidiennes des IDEs, ( et depuis bien longtemps au coeur des revendications) et après on fait autre chose, pour évoluer.
Mettre un joli pansement sur une plaie pourrie ( sans aucun autre soin), c'est pas vraiment du travail de qualité.
Alors OVNI, vous faites l'inverse de ce que vous préconisez ?
Je suis au regret de vous dire : vous êtes d'office désinscrit du tableau, vos « conditions de compétence, de moralité » n'ayant pu être validés ...
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Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
Si vous faisiez l'effort de citer correctement, ça faciliterait la lecture, et on verrait mieux qui a écrit quoi.
-les conditions de travail s'amélioreront si nous ne sommes plus en sous-effectif ;
-on ne changera pas le fait qu'il faudra travailler le dimanche et la nuit ; mais si nous sommes assez nombreux pour ne pas en faire trop et pour se reposer assez, et assez payés pour ça, ça passera mieux.
À propos des infirmières espagnoles, on a proposé cette solution, et on sait maintenant que ça n'en est pas une. Ça représente une infime partie des besoins, et surtout elles ne restent pas (j'en ai vu passer dans mon hôpital, les seules qui sont restées sont celles qui se sont mariées avec un français ; tous et toutes les autres sont reparti(e)s).
Actuellement, il y aurait en France au moins 500 000 infirmiers et infirmières diplômé(e)s qui n'exerceraient pas. Les ide exercent moins de dix ans, et passent à autre chose. Donc il est inutile d'aller chercher ailleurs ce qu'il y a chez nous : il faut donner des raisons de reprendre à ceux et celles qui arrêtent ou ont arrêté d'exercer.
Leopold Anasthase a écrit :Et le seul moyen d'attirer du monde vers la profession, c'est de rendre la profession attrayante
Ce sont des éléments indissociables :mariet69 a écrit :ça me surprend quand même dans votre listing il manque les conditions de travail
-les conditions de travail s'amélioreront si nous ne sommes plus en sous-effectif ;
-on ne changera pas le fait qu'il faudra travailler le dimanche et la nuit ; mais si nous sommes assez nombreux pour ne pas en faire trop et pour se reposer assez, et assez payés pour ça, ça passera mieux.
Leopold Anasthase a écrit :donner un réel pouvoir de décision aux infimier(e)s
Pour paraphraser Audiard, quand 500 000 personnes parlent, on les écoute. Regardez les médecins, est-ce qu'ils sont souvent en grève ? Il leur suffit de parler d'une seule voix pour obtenir ce qu'ils veulent.mariet69 a écrit :parce que CONSULTATIF vous appelez ça réel ?
Sauf que de nombreux médecins et chirurgiens font payer des dépassements.mariet69 a écrit :on peut toujours rêver quand on voit l'évolution des salaires même pour les professions avec des ordres, c'est vrai qu'une consult médicale au prix actuel ça reflète tout à fait X années d'études après le bac
Les infirmières espagnoles sont venues en France parce que chez eux, il n'y avait pas de boulot. Eh oui, si c'est une mauvaise idée de ne pas former assez de personnes, c'est également une mauvaise idée d'en former trop.mariet69 a écrit :je me demande pourquoi ce sont les IDE espagnoles qui sont venues en france et pas le contraire
À propos des infirmières espagnoles, on a proposé cette solution, et on sait maintenant que ça n'en est pas une. Ça représente une infime partie des besoins, et surtout elles ne restent pas (j'en ai vu passer dans mon hôpital, les seules qui sont restées sont celles qui se sont mariées avec un français ; tous et toutes les autres sont reparti(e)s).
Actuellement, il y aurait en France au moins 500 000 infirmiers et infirmières diplômé(e)s qui n'exerceraient pas. Les ide exercent moins de dix ans, et passent à autre chose. Donc il est inutile d'aller chercher ailleurs ce qu'il y a chez nous : il faut donner des raisons de reprendre à ceux et celles qui arrêtent ou ont arrêté d'exercer.
Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
Leopold Anasthase a écrit :Actuellement, il y aurait en France au moins 500 000 infirmiers et infirmières diplômé(e)s qui n'exerceraient pas.

4 raisons peu importe le nombre :
- personnelles
- pas de budget
- les conditions de travail et de rémunération
- erreur de "casting"
et peut-être d'autres ?
Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
moutarde a écrit :Leopold Anasthase a écrit :Actuellement, il y aurait en France au moins 500 000 infirmiers et infirmières diplômé(e)s qui n'exerceraient pas.Cela me paraît beaucoup..
4 raisons peu importe le nombre :
- personnelles
- pas de budget
- les conditions de travail et de rémunération
- erreur de "casting"
et peut-être d'autres ?
Il doit y avoir deux 0 en trop

Ou alors il compte les retraités, les décédés, les alzheimers ( qui ont oublié d'aller travailler), les IDE qui se sont intellectualisés et qui ne font plus du tout de soin en services .... ( bien que restants attachés .... suivez mon regard vers le haut de la pyramide)
Non pas peu importe le nombre : 500 000, c'est quasiment le nombre d'IDE en exercice !!!
Faut pas déconner quand même
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Re: L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?
Leopold Anasthase a écrit :Actuellement, il y aurait en France au moins 500 000 infirmiers et infirmières diplômé(e)s qui n'exerceraient pas.
Je chercherai une source, mais ça ne me surprend pas. En effet, la durée moyenne d'exercice d'un infirmier a peu varié ces vingt dernières années, passant de 7 à 12 ans suivant les études. Trois ans pour se former, douze années d'exercice. Si ça fait des années que ça dure, il est probable qu'on ait formé de nombreuses personnes qui n'exercent pas.moutarde a écrit :Cela me paraît beaucoup.
En effet, ça signifie que si on considère le nombre des infirmiers en exercice pour une année donnée, la moitié de cet effectif n'exercera pas sept à douze ans plus tard.