Maltraitance en stage/suicide élève ide
Modérateurs : Modérateurs, ESI
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Je suis tout à fait d'accord avec les propos de Loulic.
Un échec en ifsi c'est comme un échec de couple, il y a forcement des problèmes des 2 côtés.
C'est assez facile de tout reporter sur l'ifsi, les formateurs ou le terrain. Mais je comprends aussi que prendre du recul n'est pas chose aisée.
D'après mon expérience (petite ok, mais de 14 stages quand même), avoir un voire deux stages pourris ok, c'est possible....quand un esi rencontre des problèmes dans tous (ou presque) ses stages c'est quand même qu'il y a un truc qui va pas. Or c'est là où il faut savoir se remettre en question: se poser, analyser les choses, être honnête avec soi-même...et se faire aider comme le disait Moutarde.
Je pense qu'il faut partager son vécu car oui cette formation reste malgré tout difficile.
Un échec en ifsi c'est comme un échec de couple, il y a forcement des problèmes des 2 côtés.
C'est assez facile de tout reporter sur l'ifsi, les formateurs ou le terrain. Mais je comprends aussi que prendre du recul n'est pas chose aisée.
D'après mon expérience (petite ok, mais de 14 stages quand même), avoir un voire deux stages pourris ok, c'est possible....quand un esi rencontre des problèmes dans tous (ou presque) ses stages c'est quand même qu'il y a un truc qui va pas. Or c'est là où il faut savoir se remettre en question: se poser, analyser les choses, être honnête avec soi-même...et se faire aider comme le disait Moutarde.
Je pense qu'il faut partager son vécu car oui cette formation reste malgré tout difficile.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
[troll]
D'un côté, lol les IADE qui parlent du terrain... ils sont plus souvent en grève qu'au boulot...
[/troll]
D'un côté, lol les IADE qui parlent du terrain... ils sont plus souvent en grève qu'au boulot...



[/troll]
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Et encore, au boulot pour eux ça veut dire en salle de pause à tripoter la cafetière avec le MAR. Pendant que Le Stagiaire (c'est le seul nom qu'on lui connaisse, de toute façon on s'en fout de sa vie) fait tout le boulot avec l'interne.
Faut bien qu'y zapprennent les petits jeunes.
Faut bien qu'y zapprennent les petits jeunes.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
loulic a écrit :edit: ça me fait mal au cul, mais je dois avouer que je trouve très très très souvent augusta sage, raisonnée, et de très bon conseil.


loulic a écrit :...ce que je voulais m'exprimer avec mes mots que des fois ils sont interprété pas comme je veux.
Et des connards. Question parité.loulic a écrit : il y a des stages pourries et des connasses chez les IDE.
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Merci.Loulic a écrit:
Augusta a très bien résumé ce que je voulais m'exprimer avec mes mots que des fois ils sont interprété pas comme je veux.
Un petit moment de faiblesse petite Loulicette?edit: ça me fait mal au cul, mais je dois avouer que je trouve très très très souvent augusta sage, raisonnée, et de très bon conseil.


J'espère que la douleur est passée


"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Et bien... Non. Il a des pervers narcissique, des hommes et des femmes qui trompent, mentent, frappent, qui humilient, voire violent... Et dans ces situation, il y a bien une victime et un "bourreau". Bien sur qu'en cherchant bien on pourra toujours dire que l'autre a une part de responsabilité, ne serait ce que dans la décision de se mettre avec un conn*rds/une conn*sse (mais curieusement, la moité en question l'ignore bien souvent), mais ça va chercher loin...augusta a écrit : Un échec en ifsi c'est comme un échec de couple, il y a forcement des problèmes des 2 côtés.
J'ai été ESI. J'ai interrompu deux fois mes études. La dernière définitivement. J'ai travailler en tant qu'AS, entre les deux ifsi, et après le dernier. Je ne travaille plus actuellement et je ne retournerai pas dans le monde médical, bien que ça ai été une jolie aventure.
Il n'y a pas de généralité à faire sur les IDE ou les ESI, mais nier qu'il puisse y avoir un problème unilatéral, ça me choque. Il y a des ESI c** comme des balais qui ne sont là sans comprendre qu'on ne manipule pas des boites de sardines. Il y a des IDE qui prennent les ESI pour des sous fifres. Ils sont incompétent, c'est tout. Le problème, c'est qu'il y a une différence de pouvoir entre les deux. Un IDE incompétent, un ESI est obligé de faire avec, une ESI incompétent, un IDE peut se permettre de l'ignorer, de le casser, de le refiler aux collègues...
On m'avait dis quand j'étais ESI qu'il fallait se blinder, oublier qui on était quand on enfilait une blouse... C'est faux. Je l'ai appris en étant professionnelle a mon tour, me rendant compte que ce qui faisait la force d'une équipe, c'est justement les particularités individuelles associés ensemble. La vrai pluridisciplinarité dans toute sa splendeur, ou chaque être humain apporte quelque chose, de différent, et chaque être humain est reconnu pour ces capacités particulières, bien au delà du diplôme.
Certains sont tellement formatés, qu'ils refusent de voir, dans les certains IDE, certains ESI, ces qualités particulières. Bien sur, quand on est fatigué, c'est dur, on a envie que ça se passe comme on aimerait que ça se passe, sans avoir a s'adapter, parce que c'est cette adaptation qui est dure et fatiguante. Alors on considère que tous les ESI doivent avoir les même qualités selon nous, être curieux, attentif, efficace, rapide, et ne remettant pas en question ce que l'on fait.
Bien sur qu'on a pas toujours envie d'encadrer, qu'on le choisit pas... Mais on choisit pas plus ses patients, pour autant, rien n'empêche de se comporter humainement, de dire les choses avec tact, de reconnaitre a l'autre le droit d'être lui même, de prendre ses responsabilités, ses décisions.
Je me souviens d'un infirmier qui m'a pourrie pendant une heure parce que je refusais d'utiliser des fiches écrites au crayon de papier ou était recopiée les prescriptions pour distribuer des médocs... Pour moi, qu'il les utilise, c'était son problème, sa responsabilité, mais ce qui m'a dérangé, c’était qu'il me refuse le droit de décider, pour lui je n'étais pas a ma place d'étudiante parce que je prenais une DÉCISION.
Pour moi c'est ce qui est le plus perturbant dans ce milieu. Ça se pratique dans une plus large mesure sur les patients, a qui on donne très rarement le droit de décider, d'être eux même... Et ça se ressent parfois sur les ESI, que certains aimerait voir comme des élèves à l'ancienne qui font oui-oui par peur de l'autorité, ou par admiration pour la "connaissance", ou que sais je encore... (comme ce qu'on demande aux enfants, en fait...)
Se remettre en question c'est bien, mais perdre de vue ce que l'on est, qui on est, non.
Il n'y a pas de "place de stagiaires", il y a des stagiaires, qui individuellement prennent des places différentes, celle qu'ils prennent, celle qu'on veut bien leur laisser.
C'est dur d'être conscient en toutes circonstances, qu'on interagit avec des gens,surtout avec des conditions de travail toujours plus éprouvante... mais bon sang, un hôpital, c'est pas une usine à robot...
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
bonjour, une question où tu pourras si tu veux répondre par oui ou non seulement ; as-tu eu des soucis de santé à cause de la formation....
je comprend tout à fait ton ressenti : il faut qu'il y ait des pers comme toi qui s'exprime pour faire comprendre à tous(tes) que ce n'est pas le club med cette formation. Qu'il va falloir s'accrocher et rester soi-même comme tu le dis si bien car chacun a à amener quelque chose de lui même pour faire avance les choses (quelques fois ça permet à une équipe entière de retravailler sur une prise en charge complète au vue de nos "interventions". La seule chose a ne pas oublier c'est d'être diplomâte car le rentre dedans n'a jamais été positif, mais un peu de pommade n'a jamais fait de mal à pers mais encore faut-il la passer dans le bon sens.....
je comprend tout à fait ton ressenti : il faut qu'il y ait des pers comme toi qui s'exprime pour faire comprendre à tous(tes) que ce n'est pas le club med cette formation. Qu'il va falloir s'accrocher et rester soi-même comme tu le dis si bien car chacun a à amener quelque chose de lui même pour faire avance les choses (quelques fois ça permet à une équipe entière de retravailler sur une prise en charge complète au vue de nos "interventions". La seule chose a ne pas oublier c'est d'être diplomâte car le rentre dedans n'a jamais été positif, mais un peu de pommade n'a jamais fait de mal à pers mais encore faut-il la passer dans le bon sens.....
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
- augusta
- Star VIP
- Messages : 10435
- Inscription : 23 mai 2008 19:29
- Localisation : Dans les livres et aussi ailleurs.
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Quand dans un couple certains "mentent" ou "trompent", c'est bien qu'il y a un problème de couple, il peut être très léger (lassitude, routine, goût du risque, d'enfreindre "l'interdit") ou profond. Quoiqu'il en soit la faute n'est pas à rejeter seule, sur le "fautif" (enfin sur celui qui est allé voir ailleurs....de toutes façons cela n'est pas interdit). C'est bien souvent l'attitude de l'un qui engendre le comportement de l'autre (et vice versa).
Pour ce qui concerne la violence au sein du couple cela relève de la Justice.
Pour les stages personne ne dit que tout est fastoche attention!
Au contraire, c'est bien le plus difficile dans cette formation:
-trouver l'équilibre entre les pratiques enseignées en Ifsi et la façon de travailler sur le terrain.
- accepter les remarques, les petites piques acerbes, l'ide mal-aimable qu'en a ras le bol de devoir se taper encore un esi.
- trouver l'équilibre entre ce qu'il y a dans la littérature et la réalité des PEC.
C'est bien pour cela qu'il est nécessaire de se blinder. Il ne sagit pas de nier sa personnalité mais bien de la protéger. Quand on est vexée par des remarques il faut bien garder à l'esprit qu'elles ne sont pas dirigées contre Sophie Duchmol mais bien contre l'étudiante en soins infirmiers à un instant T dans un contexte précis par une personne précise.
Se blinder permet ainsi de prendre du recul. Du recul nécessaire pour comprendre la réaction des ide, pour comprendre notre propre réaction et surtout pour pouvoir trouver une solution.
Il y a souvent une solution, une autre manière d'aborder les ide, un angle différent à trouver afin de régler le problème et pour justement ne pas se laisser envahir. Et continuer indemne. Après certains sont plus doués que d'autres dans le relationnel.
On peut être en désaccord avec ce qu'on observe du travail des ide, mais il ne faut jamais oublier qu'on n'est pas ide. D'autant qu'on est là pour apprendre, on n'est pas collègues.
Notre énergie doit être utilisée pour avancer vers le diplome.
Mais ce milieu reste difficile c'est vrai.
Pour ce qui concerne la violence au sein du couple cela relève de la Justice.
Pour les stages personne ne dit que tout est fastoche attention!
Au contraire, c'est bien le plus difficile dans cette formation:
-trouver l'équilibre entre les pratiques enseignées en Ifsi et la façon de travailler sur le terrain.
- accepter les remarques, les petites piques acerbes, l'ide mal-aimable qu'en a ras le bol de devoir se taper encore un esi.
- trouver l'équilibre entre ce qu'il y a dans la littérature et la réalité des PEC.
C'est bien pour cela qu'il est nécessaire de se blinder. Il ne sagit pas de nier sa personnalité mais bien de la protéger. Quand on est vexée par des remarques il faut bien garder à l'esprit qu'elles ne sont pas dirigées contre Sophie Duchmol mais bien contre l'étudiante en soins infirmiers à un instant T dans un contexte précis par une personne précise.
Se blinder permet ainsi de prendre du recul. Du recul nécessaire pour comprendre la réaction des ide, pour comprendre notre propre réaction et surtout pour pouvoir trouver une solution.
Il y a souvent une solution, une autre manière d'aborder les ide, un angle différent à trouver afin de régler le problème et pour justement ne pas se laisser envahir. Et continuer indemne. Après certains sont plus doués que d'autres dans le relationnel.
On peut être en désaccord avec ce qu'on observe du travail des ide, mais il ne faut jamais oublier qu'on n'est pas ide. D'autant qu'on est là pour apprendre, on n'est pas collègues.
Notre énergie doit être utilisée pour avancer vers le diplome.
Mais ce milieu reste difficile c'est vrai.
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Han j'avais oublié ce blog... marci !loulic a écrit :Et des connards, tout à fait :
http://www.uninfirmier.fr/2009/08/05/jo ... t-francky/

- caducee1717
- Silver VIP
- Messages : 4551
- Inscription : 19 janv. 2011 14:51
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
merci pour ce lien savoureux : je viens de passer un excellent moment !



souriez...et vous recevrez autant en retour
- Eydis
- VIP
- Messages : 2401
- Inscription : 31 juil. 2008 12:22
- Localisation : Coincée dans l'ascenceur avec Augusta !
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Ha oui moi je suis complètement d'accord avec ça.Ilamaga a écrit :Et bien... Non. Il a des pervers narcissique, des hommes et des femmes qui trompent, mentent, frappent, qui humilient, voire violent... Et dans ces situation, il y a bien une victime et un "bourreau". Bien sur qu'en cherchant bien on pourra toujours dire que l'autre a une part de responsabilité, ne serait ce que dans la décision de se mettre avec un conn*rds/une conn*sse (mais curieusement, la moité en question l'ignore bien souvent), mais ça va chercher loin...augusta a écrit : Un échec en ifsi c'est comme un échec de couple, il y a forcement des problèmes des 2 côtés.
Ha là aussi je suis complètement d'accord oui...Il n'y a pas de généralité à faire sur les IDE ou les ESI, mais nier qu'il puisse y avoir un problème unilatéral, ça me choque. Il y a des ESI c** comme des balais qui ne sont là sans comprendre qu'on ne manipule pas des boites de sardines. Il y a des IDE qui prennent les ESI pour des sous fifres. Ils sont incompétent, c'est tout. Le problème, c'est qu'il y a une différence de pouvoir entre les deux. Un IDE incompétent, un ESI est obligé de faire avec, une ESI incompétent, un IDE peut se permettre de l'ignorer, de le casser, de le refiler aux collègues...
Bien sur qu'on a pas toujours envie d'encadrer, qu'on le choisit pas... Mais on choisit pas plus ses patients, pour autant, rien n'empêche de se comporter humainement, de dire les choses avec tact, de reconnaitre a l'autre le droit d'être lui même, de prendre ses responsabilités, ses décisions.


Se remettre en question c'est bien, mais perdre de vue ce que l'on est, qui on est, non.
Il n'y a pas de "place de stagiaires", il y a des stagiaires, qui individuellement prennent des places différentes, celle qu'ils prennent, celle qu'on veut bien leur laisser.

Sinon, ce qu'ils disaient, c'était que ce genre de connards n'était quand même pas là à TOUS les stages, qu'un stage pourri ça arrivait à tout le monde, mais qu'il fallait commencer à se poser des questions quand c'était tous les stages quoi... moi je trouve ça vrai, si on galère partout, c'est quand même qu'il y a un problème qui vient aussi de nous...
Infirmière
♥ Miss Inf.com 2010 ♥
♥ Miss Inf.com 2010 ♥
Re: Maltraitance en stage/suicide élève ide
Oui ça va chercher loin, parler de viol, de perversité etc, quand on parle du rapport Esi/ Ide ... je vais lancer godwin menfin, pourquoi pas la shoah ou du nationalisme ?Ilamaga a écrit : Et bien... Non. Il a des pervers narcissique, des hommes et des femmes qui trompent, mentent, frappent, qui humilient, voire violent... Et dans ces situation, il y a bien une victime et un "bourreau". Bien sur qu'en cherchant bien on pourra toujours dire que l'autre a une part de responsabilité, ne serait ce que dans la décision de se mettre avec un conn*rds/une conn*sse (mais curieusement, la moité en question l'ignore bien souvent), mais ça va chercher loin...
C'est aussi à chacun de se bouger un peu les rognons et de dire "stop" rapidos quand on tombe avec une épave. Et y a pas besoin d'être ESI pour ça, n'importe quel employé dans n'importe quel boulot a aussi le droit de pas se laisser bouffer et bousiller par le premier jambon venu....
Après vous pouvez poser tous les diagnostics de comptoir que vous voulez à type de :
" Oh mais vous savez très cher, cette personne est un pervers narcissique et, n'ayez pu déployer tout mon ire envers elle, la faute à un statut décadent qui m'a été octroyé, j'ai dû me résoudre à faire le dos rond et à encaisser ses non-vaines menaces... "
Pour des raisons unilatérales ?J'ai été ESI. J'ai interrompu deux fois mes études. La dernière définitivement. J'ai travailler en tant qu'AS, entre les deux ifsi, et après le dernier. Je ne travaille plus actuellement et je ne retournerai pas dans le monde médical, bien que ça ai été une jolie aventure.
Un ESI "est obligé de faire avec", ça c'est vous qui le dites.... et qui l'avez subit peut-être. J'ai fais avec une fois pendant mes études, j'ai eu une MSP limite, et une note de stage de merde ... et jamais après je me suis laissé faire. C'est vous qui posez la situation en terme de victime/ bourreau et vous qui pensez "ouais mais de toute façon les cadres ils vont rien faire et les équipes s'en tapent" ...Il n'y a pas de généralité à faire sur les IDE ou les ESI, mais nier qu'il puisse y avoir un problème unilatéral, ça me choque. Il y a des ESI c** comme des balais qui ne sont là sans comprendre qu'on ne manipule pas des boites de sardines. Il y a des IDE qui prennent les ESI pour des sous fifres. Ils sont incompétent, c'est tout. Le problème, c'est qu'il y a une différence de pouvoir entre les deux. Un IDE incompétent, un ESI est obligé de faire avec, une ESI incompétent, un IDE peut se permettre de l'ignorer, de le casser, de le refiler aux collègues...
Preuve que ça existe, et que quand une équipe est un groupe, à priori il n'y a pas de raison de penser qu'elle puisse poser un problème de manière "unilatérale". Moi ça ne me choque pas, ça n'est pas possible que ça soit d'un côté ou de l'autre...On m'avait dis quand j'étais ESI qu'il fallait se blinder, oublier qui on était quand on enfilait une blouse... C'est faux. Je l'ai appris en étant professionnelle a mon tour, me rendant compte que ce qui faisait la force d'une équipe, c'est justement les particularités individuelles associés ensemble. La vrai pluridisciplinarité dans toute sa splendeur, ou chaque être humain apporte quelque chose, de différent, et chaque être humain est reconnu pour ces capacités particulières, bien au delà du diplôme.
Certains sont tellement formatés, qu'ils refusent de voir, dans les certains IDE, certains ESI, ces qualités particulières. Bien sur, quand on est fatigué, c'est dur, on a envie que ça se passe comme on aimerait que ça se passe, sans avoir a s'adapter, parce que c'est cette adaptation qui est dure et fatiguante. Alors on considère que tous les ESI doivent avoir les même qualités selon nous, être curieux, attentif, efficace, rapide, et ne remettant pas en question ce que l'on fait.
Bien sur qu'on a pas toujours envie d'encadrer, qu'on le choisit pas... Mais on choisit pas plus ses patients, pour autant, rien n'empêche de se comporter humainement, de dire les choses avec tact, de reconnaitre a l'autre le droit d'être lui même, de prendre ses responsabilités, ses décisions.
C'est qui "certains" ? Et c'est qui "on " ?
Non tous les étudiants ne doivent pas être des photocopies. Oui ce que vous dites nécessite un certain recul parce que vous n'appréhendez peut-être pas tout ce que ça représente.
Les responsabilités que vous prenez oui, mais, vous oubliez que vous les faites prendre également à la personne qui vous encadre.
Que oui, on a pas toujours envie d'encadrer, qu'on est parfois pas super sûr de soit et que du coup il est pas simple d'encadrer quelqu'un quand on ne maîtrise pas à fond son sujet... reste que, "on a signé," on sait que parmi tout ça, il y a un large volet d'encadrement ... ça reviens à la même chose que de dire : " ouais non mais moi j'ai pas signé pour prendre en charge des vieux "...
Histoire tronquée de beaucoup de choses sans doute... c'est un con, c'est un con.Je me souviens d'un infirmier qui m'a pourrie pendant une heure parce que je refusais d'utiliser des fiches écrites au crayon de papier ou était recopiée les prescriptions pour distribuer des médocs... Pour moi, qu'il les utilise, c'était son problème, sa responsabilité, mais ce qui m'a dérangé, c’était qu'il me refuse le droit de décider, pour lui je n'étais pas a ma place d'étudiante parce que je prenais une DÉCISION.
Est-ce que à l'heure actuelle tu utiliserais des fiches écrites au crayon de papier pour réaliser une prescription? Je pense pas.
Vu de chez moi, et de mon boulot, j'ai du mal à voir, quel peut-être l'intérêt, pour quelqu'un, de s'appuyer sur des éléments (ici une prescription non valide) qui pourraient lui attirer des emmerdes o_O
De quoi parlez vous ? Le droit de décider de quoi ? c'est quoi "être soi-même" ? Dans quel lieu? Circonstances ? Etc ....Pour moi c'est ce qui est le plus perturbant dans ce milieu. Ça se pratique dans une plus large mesure sur les patients, a qui on donne très rarement le droit de décider, d'être eux même... Et ça se ressent parfois sur les ESI, que certains aimerait voir comme des élèves à l'ancienne qui font oui-oui par peur de l'autorité, ou par admiration pour la "connaissance", ou que sais je encore... (comme ce qu'on demande aux enfants, en fait...)
Vous travaillez à l'hôpital là ?Se remettre en question c'est bien, mais perdre de vue ce que l'on est, qui on est, non.
Il n'y a pas de "place de stagiaires", il y a des stagiaires, qui individuellement prennent des places différentes, celle qu'ils prennent, celle qu'on veut bien leur laisser.
C'est dur d'être conscient en toutes circonstances, qu'on interagit avec des gens,surtout avec des conditions de travail toujours plus éprouvante... mais bon sang, un hôpital, c'est pas une usine à robot...
Si oui je serai curieux de savoir où, si vous pensez un seul instant qu'il y a encore de la place pour "l'Homme" à l'hôpital... du moins, est-ce à vous de la lui faire, le système ne vous y aidera pas, lui.