Culture Générale
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- angelito94
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- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Rien n'est joué , c'est sûre que la plupart qui réussissent ont commencé à réviser 3 mois avant ( c'est ce qui est conseillé dans la plupart des livres).Fafa9576 a écrit :M'améliorer =/ j'ai que jusqu'au 5 octobre ='(
Va faloir que je reprenne tout depuis le début en cg et en tp =/
Mais et il ne sont pas négligeable y en a faute de temps, ou pour X raisons s'y sont mis 1 mois même des fois 2 semaines à l'avance et ils réussissent.
Maintenant c'est sûre que c'est pas le mieux et en aucuns cas je conseille d'attendre 15 jours avant le concours pour s'y mettre , MAIS quand on se retrouve dans cette situation pour n'importe quelle raison , il faut y croire , y aller jusqu'au bout et se dire si d'autres l'ont fait pourquoi pas moi ?
Il ne faut pas penser à l'échec en se disant "pas grave je passerai le prochain" , si tu commences comme sa tu diras sa à chaque fois lol ( c'est l’expérience qui parle XD).
Si sa peut t'aider ou t'encourager ma méthode moi c'est :
- Un livre de tests d'aptitudes
-Un livre de culture générale
-Le site infirmier.com et google.
-Chaque jour je divise la journée en 4 parties et j'alterne culture générale tests d'aptitudes.
-Je travaille environ 4 à 6h par jour , et 2h de lecture (articles , fiches, magazine de la santé).
-Je me repose par demi journée quand vraiment j'en peux plus (en générale une demi journée tout les 3 jours).
Voilà Courage , j'ai des amies a moi qui ont réussis dans des conditions de "ouf" et c'est pas des mythes , et elles serraient là elles te mettraient un coup de pied au cul lol . Y en a une elle y est allé en touriste elle a réussi les 3 concours dont l'ap hp elle en a raté aucun (mais je te conseille pas d'y aller en touriste).
Allez perd pas de temps à ta poser des questions, lis , travailles, résume, calcule lol
et tu verras bien ^^ mais je suis sûre que tu peux au moins aller jusqu'à l'orale ^^
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
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Re: Entraînement culture générale 2012
Je suis une copieuse je vais me faire le même planning que toi ^^ La c'est sur je mis met encore plus à fonnnd :pangelito94 a écrit :Rien n'est joué , c'est sûre que la plupart qui réussissent ont commencé à réviser 3 mois avant ( c'est ce qui est conseillé dans la plupart des livres).Fafa9576 a écrit :M'améliorer =/ j'ai que jusqu'au 5 octobre ='(
Va faloir que je reprenne tout depuis le début en cg et en tp =/
Mais et il ne sont pas négligeable y en a faute de temps, ou pour X raisons s'y sont mis 1 mois même des fois 2 semaines à l'avance et ils réussissent.
Maintenant c'est sûre que c'est pas le mieux et en aucuns cas je conseille d'attendre 15 jours avant le concours pour s'y mettre , MAIS quand on se retrouve dans cette situation pour n'importe quelle raison , il faut y croire , y aller jusqu'au bout et se dire si d'autres l'ont fait pourquoi pas moi ?
Il ne faut pas penser à l'échec en se disant "pas grave je passerai le prochain" , si tu commences comme sa tu diras sa à chaque fois lol ( c'est l’expérience qui parle XD).
Si sa peut t'aider ou t'encourager ma méthode moi c'est :
- Un livre de tests d'aptitudes
-Un livre de culture générale
-Le site infirmier.com et google.
-Chaque jour je divise la journée en 4 parties et j'alterne culture générale tests d'aptitudes.
-Je travaille environ 4 à 6h par jour , et 2h de lecture (articles , fiches, magazine de la santé).
-Je me repose par demi journée quand vraiment j'en peux plus (en générale une demi journée tout les 3 jours).
Voilà Courage , j'ai des amies a moi qui ont réussis dans des conditions de "ouf" et c'est pas des mythes , et elles serraient là elles te mettraient un coup de pied au cul lol . Y en a une elle y est allé en touriste elle a réussi les 3 concours dont l'ap hp elle en a raté aucun (mais je te conseille pas d'y aller en touriste).
Allez perd pas de temps à ta poser des questions, lis , travailles, résume, calcule lol
et tu verras bien ^^ mais je suis sûre que tu peux au moins aller jusqu'à l'orale ^^
Merciiii encore bcp bcp bcp ^^
- angelito94
- Insatiable
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- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice numéro 5 : Alcool
1) Voici un brouillon , en bleu sont représentés les différents arguments. En noir précédés de "ex" les exemples correspondant à l'argument.
a)Vous exprimerez une problématique.
b)Vous illustrerez par des exemples les arguments qui n'en possèdent pas.
c)Enfin à l'aide des arguments seulement, de vos exemples et des exemples déjà présent, vous rédigerez une argumentation.
Votre argumentation serra composée :
Une introduction : Le plan et la problématique doivent être explicites.
Développement : il y a deux paragraphes (triez bien les arguments)
Conclusion: Résumé très bref de votre développement et une phrase d'ouverture libre.
Conseil : n'oubliez pas la phrase de lien entre les deux paragraphes du développement.
-Aspect festif,convivialité. ex : alcool souvent associé à la fête (bac, anniversaire..)
-Influence culturelle et familiale. ex: Alcool présent dans les familles, appartient à l'image de la culture française.
-L'alcool désinhibe, moins de timidité.
-L'alcool palliatif aux difficultés,au mal-être.ex: échec scolaire,violences,chagrin d'amour.
-Informer et prévenir.
-Échanger avec des professionnels,victimes,jeunes. ex:Témoignages,débats.
-Impliquer des professionnels de la fête et du sport. ex : Mesures pour lutter et prévenir dans les discothèques et dans les clubs de sportifs.
-Sensibiliser famille et société.
Voilà bon courage , je pense que le fait de faire l'inverse nous aide à mieux comprendre l'argumentation
1) Voici un brouillon , en bleu sont représentés les différents arguments. En noir précédés de "ex" les exemples correspondant à l'argument.
a)Vous exprimerez une problématique.
b)Vous illustrerez par des exemples les arguments qui n'en possèdent pas.
c)Enfin à l'aide des arguments seulement, de vos exemples et des exemples déjà présent, vous rédigerez une argumentation.
Votre argumentation serra composée :
Une introduction : Le plan et la problématique doivent être explicites.
Développement : il y a deux paragraphes (triez bien les arguments)
Conclusion: Résumé très bref de votre développement et une phrase d'ouverture libre.
Conseil : n'oubliez pas la phrase de lien entre les deux paragraphes du développement.
-Aspect festif,convivialité. ex : alcool souvent associé à la fête (bac, anniversaire..)
-Influence culturelle et familiale. ex: Alcool présent dans les familles, appartient à l'image de la culture française.
-L'alcool désinhibe, moins de timidité.
-L'alcool palliatif aux difficultés,au mal-être.ex: échec scolaire,violences,chagrin d'amour.
-Informer et prévenir.
-Échanger avec des professionnels,victimes,jeunes. ex:Témoignages,débats.
-Impliquer des professionnels de la fête et du sport. ex : Mesures pour lutter et prévenir dans les discothèques et dans les clubs de sportifs.
-Sensibiliser famille et société.
Voilà bon courage , je pense que le fait de faire l'inverse nous aide à mieux comprendre l'argumentation

Dernière modification par angelito94 le 13 sept. 2011 08:44, modifié 1 fois.
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
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1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Fiches culture générale 2012
Troubles mentaux:
Journée mondiale pour la santé mentale 10 octobre
Il existe actuellement deux systèmes de classification des troubles mentaux La Classification Internationale des Maladies (CIM-10), publiée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) publié par l'Association Américaine de Psychiatrie (AAP).
troubles mentaux organiques (alzheimer...), troubles mentaux liés à l'utilisation de substances psychoactives (alcool, opiacées...), troubles schizophréniques et délirants, troubles affectifs de l'humeur, troubles névrotiques ou liés à des facteurs de stress, syndromes comportementaux (troubles de l'alimentation, du sommeil...), troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte, retard mental, troubles du développement psychologique (autisme infantile...) et troubles du comportement et émotionnels de l'enfance et de l'adolescence.
La schizophrénie est une maladie mentale caractérisée par une dissociation de la personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité
Cause: facteur génétique et environementaux associé.
Symptomes:hallucination auditive, délires paranoîaques, discours décousus, pensées désorganisé, mouvement répétitif
Conséquence: Dépression, sautes d'humeur, risque de suicide
Particularité: Touche homme entre 16 et 25 ans et les femmes entre 16 et 35ans.
Fortement susceptible de dévelloper des addictions (50%), chomage, pauvreté, sans abri.
Espérance de vie inférieur à 10-12ans risque élevé de santé et fort taux de suicide.
Diagnostic:
Observation comportement et expériences rapportés par le patient.
Traitement:
_Médicamenteux: Antipsychotique
_Psychologique: Psychothérapie
Attention si le patient est dangeureux pour les autres ou pour lui même; hospitalisation forcée ( moins courante et moins longues!!)
Lutte:
_Association
L'épilepsie se caractérise par des décharges d’influx nerveux anormaux dans le cerveau. Ces décharges surviennent de façon soudaine. Habituellement, elles sont de courte durée.
Différentes crises d'épilepsie:
-épilepsie généralisé
_Grand mal(phase tonique: raidissement; phase clonique: convulsion; récupération: phase d'inconscience)
_Petit mal (perte brusque du contact avec la réalité: regard vitreux, spasme de la face, raidissement...)
-épilepsie partielle (hallucination sensorielle, mouvements anormaux, troubles de la sensibilité, trouble psychiatrique...)
Cause: Dans 60% des cas non determiné. On suppose dans 15% cause hérédité, traumatisme cranien suite à un coup, AVC, méningite...
Symptomes:
_Périodes de perte de conscience ou conscience altéré ( yeux grand ouvert avec un regard fixe)
_Convulsions: contractions musculaires prolongés et involontaires
_Perception transformé de l'odorat, du gout...
_Respiration bruyante
Conséquence:
_Blessure corporelle
_Repercussions psychologique dû à l'imprévisibilité des crises, préjugés, effets indésirables du médicament
_Sequelle neurologique à tout age (durant les crises prolongé: manque d'apport d'oxygène aux cerveau et libération de substances excitatrices)
_ « Mort Subite inattendue et Inexpliquée en Epilepsie » (MSIE)
_médication: effets indésirables la dépression, une perte de coordination, des problèmes d’élocution et une grande fatigue.
_Regime cétogène: effets indésirables à long terme : déshydratation, troubles gastro-intestinaux, calculs rénaux, toxicité hépatique. Il peut aussi provoquer de nombreuses carences : il nécessite donc la prise de suppléments en vitamines et en minéraux.
Particularité:
Pour 70 % à 80 % des personnes chez qui la maladie persiste, les médicaments parviennent à éliminer les crises. Dans certains cas, s'il n'y a pas eu de crises pendant 2 ou 3 ans, il est possible d’entreprendre un sevrage des médicaments, en accord avec son médecin. Une rémission complète arrive parfois.
Professions interdites: conducteurs d'engin(automobile, avion), maitre nageur, chirurgien, policier, pompier, ambulancier, militaire
Traitement:
Consultation chez le médecin: après une première crise; s’il y a des changements dans la façon dont on se sent durant et après la crise; s’il y a des signes de blessure; si la fréquence des crises varie.
_Médication: anticonvulsivant fait cessez les crises
_Régime cétogène surtout efficace chez les enfants, nécessite un suivi médical
_Chirurgie: incision dans la partie du cerveau lié aux crises
_Stimulation du nerf vague par un implant: réduit ou controle des crise (ajustement de 12 à 18 mois)
Solution:
_Femme enceinte: planifié la grossesse pour ajuster la médication pour éviter les risque pour le bébé.
_Considération pratique: Conduite automobile, utilisation d'équipement techniques ou de machine interdites en début de traitement
_Les encourager à trouver un emploi: - de crises.
_éviter les excitants
_Gamma Knife: radiochirurgie expérimentale: irradie la zone du cerveau, ne détruit que les cellules malades
_Chien guides
_La recherche:Suivi de la crise par IRM, Scanner
_Association: Epilepsie-France. IDÉE : Institut des Épilepsies de l'Enfant et de l'adolescent. CRÉEA : Centre de Ressources des Épilepsies de l’Enfant et de l’Adolescent. EATS :Épilepsie, Anxiété et Trouble du Sommeil. FFRE - Fondation Française pour la Recherche sur l'Épilepsie.
Retard mentale« arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales » OMS
QI inférieur à 70!!
Cause: Génétique, problème durant la grossesse, malnutrition, exposition à certaines maladies ou toxines
Symptomes: La tenue de la tête ; Le premier sourire ; La station assise ; La marche ; L'apparition des premiers mots ; La maîtrise sphinctérienne etc...Les difficultés de langage, de compréhension des ordres simples, d'appréciation de l'environnement et des situations, lenteur de réaction.
Particularité:
Débile "harmonieux": pas de trouble du comportement, sont capables de s'adapter à un traveil donner
Débile "dysharmonieux": troubles du comportement et affectifs compliquent la prise en charge
Les débiles profonds relèvent d'institutions spécialisées ou d'hôpitaux psychiatriques
Diagnostic:
-QI enf à 70
-Test standard de Wechsler3
Traitement:
-Dévelloper l'autonomie de l'enfant (institution, parent)
-Psychothérapie: permet à l'enfant de traiter son inadaptation familliale, nécessaire à la famille dans l'optique de l'acceptation de la maladie
Lutte:
_Iode favorise le dévellopement sain du cerveau
_Augmentation acide folique pendant la grossesse, campagne anti alcool
_Surveillance grossesse à haut risque, dépistage anténatal
_Interdiction mariages consanguins
_Centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP) sont à mi-chemin entre les centres hospitaliers et les services de PMI. Ils permettent d'effectuer le bilan du handicap chez l'enfant d'âge préscolaire, d'organiser la prise en charge thérapeutique sans le soustraire du milieu familial.
_Les classes d'attente permettent aux enfants de maternelle de reculer l'entrée au cours préparatoire. Les classes de perfectionnement sont de faible effectif et réservées aux débiles légers.Les Sections d'éducation spécialisée (SES) sont annexées aux collèges de nombreuses villes.
_ Instituts médico-pédagogiques:
L'Externat médico-pédagogique (EMP) est réservé aux débiles légers et moyens. Des éducateurs spécialisés, des psychothérapeutes, des psychomotriciens, des kinésithérapeutes, des orthophonistes et des psychiatres s'occupent de ces enfants.
L'Internat médico-pédagogique (IMP) est réservé aux débiles caractériels mal tolérés dans leurs familles et aux débiles profonds
_Le Comité d'Etude et de Soins aux Arriérés Profonds de la Région Parisienne (CEsaP) assure les consultations médicales pour les enfants pris en charge par leurs familles.
Les Dispensaires d'hygiène mentale infantile (CMP) et les Centres médico-psychopédagogiques (CMPP) sont réservés aux enfants vivant dans leur famille et souffrant de difficultés psychologiques. Psychologues, psychiatres, rééducateurs, assistantes sociales forment l'infrastructure de ces centres.
Pour les adolescents, les instituts médico-professionnels (IMPro) et les ateliers protégés (CAT ou Centres d'Aide par le Travail) sont destinés à favoriser l'insertion professionnelle.
_Des mesures d'assistance visent à sauvegarder leurs biens (tutelle, curatelle). Les cartes d'invalidité permettent une aide substantielle aux familles.
La dépression est une véritable maladie qui se caractérise notamment par une grande tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation et l’impression de ne pas avoir de valeur en tant qu’individu.
Cause: Hérédité, Biologique (désequilibre entre certains neurotransmetteurs, perturbation hormonale), mauvaises habitudes de vie et condition de vie (isolement, stress professionel), évenement de la vie (perte d'un proche, divorce, maladie)
Conséquence:
La dépression affecte l'humeur, les pensées, le comportement mais aussi les fonction organiques (affaibli le système immunitaire)
Complications: abus de drogues ou d'alcool, conflits familliaux+professionel conduisant à l'isolement, augmente risque MCV+diabète, suicides+accidents...
Symptome:
Tristesse, Pensée négatives et dévalorisante, Du mal à se projeter dans l'avenir, plus d'interet pour activités autrefois apprécié, sensibilité émotionelle excessive (irritabilité ou larmes), changement d'appetit, de poids, fatigue importante, problème de concentation...
Particularité:
La dépression survient généralement sous forme de périodes dépressives qui peuvent durer de 2 semaines à plusieurs années, voire toute la vie. Maladies chronique répondant à des termes bien précis. Attention au sevrage d'antidépresseur progressif!!
Traitements médicaux:
Dépression légére à modéré: Psychothérapie
Dépression grave: Psychothérapie+ Antidépresseur
Si symptome s'accompagnent d'hallucination visuelle ou auditives ou comportement suicidaire évident; ajout d'antipsychotique et hospitalisation.
Stabilisateur d'humeur ou traitements par électrochocs (provoque crise d'épilepsie), Stimulation magnétique transcranienne(stimule les neurones)
Lutte:
_Groupe de soutien, d'entraide.
_Association: info-depression
Journée mondiale pour la santé mentale 10 octobre
Il existe actuellement deux systèmes de classification des troubles mentaux La Classification Internationale des Maladies (CIM-10), publiée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) publié par l'Association Américaine de Psychiatrie (AAP).
troubles mentaux organiques (alzheimer...), troubles mentaux liés à l'utilisation de substances psychoactives (alcool, opiacées...), troubles schizophréniques et délirants, troubles affectifs de l'humeur, troubles névrotiques ou liés à des facteurs de stress, syndromes comportementaux (troubles de l'alimentation, du sommeil...), troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte, retard mental, troubles du développement psychologique (autisme infantile...) et troubles du comportement et émotionnels de l'enfance et de l'adolescence.
La schizophrénie est une maladie mentale caractérisée par une dissociation de la personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité
Cause: facteur génétique et environementaux associé.
Symptomes:hallucination auditive, délires paranoîaques, discours décousus, pensées désorganisé, mouvement répétitif
Conséquence: Dépression, sautes d'humeur, risque de suicide
Particularité: Touche homme entre 16 et 25 ans et les femmes entre 16 et 35ans.
Fortement susceptible de dévelloper des addictions (50%), chomage, pauvreté, sans abri.
Espérance de vie inférieur à 10-12ans risque élevé de santé et fort taux de suicide.
Diagnostic:
Observation comportement et expériences rapportés par le patient.
Traitement:
_Médicamenteux: Antipsychotique
_Psychologique: Psychothérapie
Attention si le patient est dangeureux pour les autres ou pour lui même; hospitalisation forcée ( moins courante et moins longues!!)
Lutte:
_Association
L'épilepsie se caractérise par des décharges d’influx nerveux anormaux dans le cerveau. Ces décharges surviennent de façon soudaine. Habituellement, elles sont de courte durée.
Différentes crises d'épilepsie:
-épilepsie généralisé
_Grand mal(phase tonique: raidissement; phase clonique: convulsion; récupération: phase d'inconscience)
_Petit mal (perte brusque du contact avec la réalité: regard vitreux, spasme de la face, raidissement...)
-épilepsie partielle (hallucination sensorielle, mouvements anormaux, troubles de la sensibilité, trouble psychiatrique...)
Cause: Dans 60% des cas non determiné. On suppose dans 15% cause hérédité, traumatisme cranien suite à un coup, AVC, méningite...
Symptomes:
_Périodes de perte de conscience ou conscience altéré ( yeux grand ouvert avec un regard fixe)
_Convulsions: contractions musculaires prolongés et involontaires
_Perception transformé de l'odorat, du gout...
_Respiration bruyante
Conséquence:
_Blessure corporelle
_Repercussions psychologique dû à l'imprévisibilité des crises, préjugés, effets indésirables du médicament
_Sequelle neurologique à tout age (durant les crises prolongé: manque d'apport d'oxygène aux cerveau et libération de substances excitatrices)
_ « Mort Subite inattendue et Inexpliquée en Epilepsie » (MSIE)
_médication: effets indésirables la dépression, une perte de coordination, des problèmes d’élocution et une grande fatigue.
_Regime cétogène: effets indésirables à long terme : déshydratation, troubles gastro-intestinaux, calculs rénaux, toxicité hépatique. Il peut aussi provoquer de nombreuses carences : il nécessite donc la prise de suppléments en vitamines et en minéraux.
Particularité:
Pour 70 % à 80 % des personnes chez qui la maladie persiste, les médicaments parviennent à éliminer les crises. Dans certains cas, s'il n'y a pas eu de crises pendant 2 ou 3 ans, il est possible d’entreprendre un sevrage des médicaments, en accord avec son médecin. Une rémission complète arrive parfois.
Professions interdites: conducteurs d'engin(automobile, avion), maitre nageur, chirurgien, policier, pompier, ambulancier, militaire
Traitement:
Consultation chez le médecin: après une première crise; s’il y a des changements dans la façon dont on se sent durant et après la crise; s’il y a des signes de blessure; si la fréquence des crises varie.
_Médication: anticonvulsivant fait cessez les crises
_Régime cétogène surtout efficace chez les enfants, nécessite un suivi médical
_Chirurgie: incision dans la partie du cerveau lié aux crises
_Stimulation du nerf vague par un implant: réduit ou controle des crise (ajustement de 12 à 18 mois)
Solution:
_Femme enceinte: planifié la grossesse pour ajuster la médication pour éviter les risque pour le bébé.
_Considération pratique: Conduite automobile, utilisation d'équipement techniques ou de machine interdites en début de traitement
_Les encourager à trouver un emploi: - de crises.
_éviter les excitants
_Gamma Knife: radiochirurgie expérimentale: irradie la zone du cerveau, ne détruit que les cellules malades
_Chien guides
_La recherche:Suivi de la crise par IRM, Scanner
_Association: Epilepsie-France. IDÉE : Institut des Épilepsies de l'Enfant et de l'adolescent. CRÉEA : Centre de Ressources des Épilepsies de l’Enfant et de l’Adolescent. EATS :Épilepsie, Anxiété et Trouble du Sommeil. FFRE - Fondation Française pour la Recherche sur l'Épilepsie.
Retard mentale« arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales » OMS
QI inférieur à 70!!
Cause: Génétique, problème durant la grossesse, malnutrition, exposition à certaines maladies ou toxines
Symptomes: La tenue de la tête ; Le premier sourire ; La station assise ; La marche ; L'apparition des premiers mots ; La maîtrise sphinctérienne etc...Les difficultés de langage, de compréhension des ordres simples, d'appréciation de l'environnement et des situations, lenteur de réaction.
Particularité:
Débile "harmonieux": pas de trouble du comportement, sont capables de s'adapter à un traveil donner
Débile "dysharmonieux": troubles du comportement et affectifs compliquent la prise en charge
Les débiles profonds relèvent d'institutions spécialisées ou d'hôpitaux psychiatriques
Diagnostic:
-QI enf à 70
-Test standard de Wechsler3
Traitement:
-Dévelloper l'autonomie de l'enfant (institution, parent)
-Psychothérapie: permet à l'enfant de traiter son inadaptation familliale, nécessaire à la famille dans l'optique de l'acceptation de la maladie
Lutte:
_Iode favorise le dévellopement sain du cerveau
_Augmentation acide folique pendant la grossesse, campagne anti alcool
_Surveillance grossesse à haut risque, dépistage anténatal
_Interdiction mariages consanguins
_Centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP) sont à mi-chemin entre les centres hospitaliers et les services de PMI. Ils permettent d'effectuer le bilan du handicap chez l'enfant d'âge préscolaire, d'organiser la prise en charge thérapeutique sans le soustraire du milieu familial.
_Les classes d'attente permettent aux enfants de maternelle de reculer l'entrée au cours préparatoire. Les classes de perfectionnement sont de faible effectif et réservées aux débiles légers.Les Sections d'éducation spécialisée (SES) sont annexées aux collèges de nombreuses villes.
_ Instituts médico-pédagogiques:
L'Externat médico-pédagogique (EMP) est réservé aux débiles légers et moyens. Des éducateurs spécialisés, des psychothérapeutes, des psychomotriciens, des kinésithérapeutes, des orthophonistes et des psychiatres s'occupent de ces enfants.
L'Internat médico-pédagogique (IMP) est réservé aux débiles caractériels mal tolérés dans leurs familles et aux débiles profonds
_Le Comité d'Etude et de Soins aux Arriérés Profonds de la Région Parisienne (CEsaP) assure les consultations médicales pour les enfants pris en charge par leurs familles.
Les Dispensaires d'hygiène mentale infantile (CMP) et les Centres médico-psychopédagogiques (CMPP) sont réservés aux enfants vivant dans leur famille et souffrant de difficultés psychologiques. Psychologues, psychiatres, rééducateurs, assistantes sociales forment l'infrastructure de ces centres.
Pour les adolescents, les instituts médico-professionnels (IMPro) et les ateliers protégés (CAT ou Centres d'Aide par le Travail) sont destinés à favoriser l'insertion professionnelle.
_Des mesures d'assistance visent à sauvegarder leurs biens (tutelle, curatelle). Les cartes d'invalidité permettent une aide substantielle aux familles.
La dépression est une véritable maladie qui se caractérise notamment par une grande tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation et l’impression de ne pas avoir de valeur en tant qu’individu.
Cause: Hérédité, Biologique (désequilibre entre certains neurotransmetteurs, perturbation hormonale), mauvaises habitudes de vie et condition de vie (isolement, stress professionel), évenement de la vie (perte d'un proche, divorce, maladie)
Conséquence:
La dépression affecte l'humeur, les pensées, le comportement mais aussi les fonction organiques (affaibli le système immunitaire)
Complications: abus de drogues ou d'alcool, conflits familliaux+professionel conduisant à l'isolement, augmente risque MCV+diabète, suicides+accidents...
Symptome:
Tristesse, Pensée négatives et dévalorisante, Du mal à se projeter dans l'avenir, plus d'interet pour activités autrefois apprécié, sensibilité émotionelle excessive (irritabilité ou larmes), changement d'appetit, de poids, fatigue importante, problème de concentation...
Particularité:
La dépression survient généralement sous forme de périodes dépressives qui peuvent durer de 2 semaines à plusieurs années, voire toute la vie. Maladies chronique répondant à des termes bien précis. Attention au sevrage d'antidépresseur progressif!!
Traitements médicaux:
Dépression légére à modéré: Psychothérapie
Dépression grave: Psychothérapie+ Antidépresseur
Si symptome s'accompagnent d'hallucination visuelle ou auditives ou comportement suicidaire évident; ajout d'antipsychotique et hospitalisation.
Stabilisateur d'humeur ou traitements par électrochocs (provoque crise d'épilepsie), Stimulation magnétique transcranienne(stimule les neurones)
Lutte:
_Groupe de soutien, d'entraide.
_Association: info-depression
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Femmes, offrez-vous un verre de vin par jour !
Pour les faibles doses d'alcool, le débat fait rage entre ceux qui pensent que les effets bénéfiques prédominent et ceux qui sont plus circonspects.
Les messages concernant les effets de l'alcool sur la santé sont relativement contradictoires. La seule certitude, c'est qu'une alcoolisation excessive augmente le risque d'accident de la route, de cirrhose, de cancers, de troubles neurologiques, de désinsertion sociale… Pour les faibles doses, le débat fait rage entre ceux qui pensent que les effets bénéfiques prédominent et ceux qui sont plus circonspects. Dans ce contexte, l'enquête publiée cette semaine dans la revue PLoS Medecine offre quelques réponses claires, en faveur d'un verre de vin par jour, en tout cas pour les femmes.
15 grammes d'alcool par jour
Les chercheurs se sont intéressés à l'US Nurses Health Study lancée en 1976 sur 121.000 femmes volontaires pour participer à une vaste étude visant à corréler le mode de vie avec l'état de santé. Ces infirmières, d'âge moyen (entre 40 et 50 ans) au moment de l'inclusion, ont accepté, entre autres, à l'époque de préciser leur consommation quotidienne d'alcool. Les scientifiques ont donc examiné trente ans plus tard, en 2006, l'état de santé de ces femmes alors âgées de plus de 70 ans.
Résultats: celles qui autour de la cinquantaine absorbaient tous les jours un verre d'alcool (vin, bière…, soit environ l'équivalent de 15 grammes d'alcool) étaient en meilleure forme physique que celles qui étaient complètement abstinentes et même que celles qui ne buvaient que de temps en temps. Les auteurs en concluent donc qu'une consommation régulière, mais modeste d'alcool, à la cinquantaine, est associée à un meilleur état de santé des femmes lorsqu'elles vieillissent. Avis aux amateurs.
Le figaro
Pour les faibles doses d'alcool, le débat fait rage entre ceux qui pensent que les effets bénéfiques prédominent et ceux qui sont plus circonspects.
Les messages concernant les effets de l'alcool sur la santé sont relativement contradictoires. La seule certitude, c'est qu'une alcoolisation excessive augmente le risque d'accident de la route, de cirrhose, de cancers, de troubles neurologiques, de désinsertion sociale… Pour les faibles doses, le débat fait rage entre ceux qui pensent que les effets bénéfiques prédominent et ceux qui sont plus circonspects. Dans ce contexte, l'enquête publiée cette semaine dans la revue PLoS Medecine offre quelques réponses claires, en faveur d'un verre de vin par jour, en tout cas pour les femmes.
15 grammes d'alcool par jour
Les chercheurs se sont intéressés à l'US Nurses Health Study lancée en 1976 sur 121.000 femmes volontaires pour participer à une vaste étude visant à corréler le mode de vie avec l'état de santé. Ces infirmières, d'âge moyen (entre 40 et 50 ans) au moment de l'inclusion, ont accepté, entre autres, à l'époque de préciser leur consommation quotidienne d'alcool. Les scientifiques ont donc examiné trente ans plus tard, en 2006, l'état de santé de ces femmes alors âgées de plus de 70 ans.
Résultats: celles qui autour de la cinquantaine absorbaient tous les jours un verre d'alcool (vin, bière…, soit environ l'équivalent de 15 grammes d'alcool) étaient en meilleure forme physique que celles qui étaient complètement abstinentes et même que celles qui ne buvaient que de temps en temps. Les auteurs en concluent donc qu'une consommation régulière, mais modeste d'alcool, à la cinquantaine, est associée à un meilleur état de santé des femmes lorsqu'elles vieillissent. Avis aux amateurs.
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Le bisphénol A augmente le poids de naissance des bébés
En France, la quasi-totalité des femmes enceintes est imprégnée par les phénols.
Voilà une étude épidémiologique sur l'impact des phénols qui va certainement faire du bruit. Ces substances dont le fameux bisphénol A présent encore l'an dernier dans les biberons en plastique sont en effet régulièrement accusées de perturber le système hormonal et le développement sexuel normal des enfants. Ils font partie de ce qu'on appelle les perturbateurs endocriniens. Or, la nouvelle étude conduite par l'Inserm montre que 96% des femmes enceintes de Bretagne et des régions de Nancy et de Poitiers sont contaminées (imprégnées en termes savants) par ces substances chimiques. Mais elle montre aussi que trois de ces produits chimiques modifient le poids des nouveau-nés de sexe mâle, ces molécules traversant la barrière placentaire.
L'étude a été publiée la semaine dernière dans la revue américaine Environmental Health Perspectives. Les recherches sont basées sur les deux cohortes mères-enfants françaises Eden et Pélagie destinées à étudier l'impact de l'environnement durant la grossesse. Les femmes enceintes ont été recrutées entre 2002 et 2006.
«Le bisphénol A a des effets possibles sur la croissance du fœtus», confirme Rémy Slama, de l'université de Grenoble, qui a piloté les travaux. En effet, les chercheurs ont constaté une augmentation du poids des bébés et du périmètre crânien, d'autant plus marquée que le taux d'imprégnation est élevé. Les mesures ont été effectuées à partir de prélèvements urinaires par les CDC d'Atlanta. Ils sont légèrement supérieurs aux chiffres relevés dans les autres pays européens. «Ces résultats demandent à être confirmés, tempère le chercheur. Il faut savoir ce qui se passe chez les filles. Mais ce que nous avons trouvé est cohérent: les perturbateurs interagissent avec le système endocrinien et adipeux.»
Malformations génitales
Un autre phénol, la benzophénone 3, est associé aussi avec une augmentation du poids de naissance des enfants. Cette substance est utilisée comme filtre anti-UV dans de nombreuses crèmes solaires. Ces résultats confirment ceux obtenus précédemment chez des femmes new-yorkaises ayant accouché de garçons.
Autres substances pointées du doigt par l'équipe de l'Inserm: les dérivés du 1,4-dichlorobenzène. Cette molécule était utilisée en France jusqu'en 2009 comme insecticide et déodorant, notamment dans les boules antimites. Mais au lieu d'augmenter le poids des garçons à la naissance, elle le fait diminuer. «L'association est nette», assure Rémy Slama. Généralement, un petit poids à la naissance est un facteur de risque d'obésité. «Il n'est pas facile de prédire quelles incidences ces perturbations peuvent avoir à long terme», reconnaît néanmoins le chercheur. La trajectoire de croissance des enfants va être suivie de près dans les prochaines années.
L'étude a concerné aussi les phtalates, une autre famille de perturbateurs endocriniens. Là, aucune augmentation ou diminution de poids n'a été relevée. «Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas d'effet sur les garçons. Chez les rongeurs, les phtalates provoquent des anomalies des organes reproducteurs.» L es résultats concernant les malformations génitales constatées chez 72 des bébés ne seront publiés que l'an prochain.
Les phénols et les phtalates sont présents dans de nombreux produits industriels comme les bouteilles en plastique, le fond des boîtes de conserve, les films alimentaires, les peintures, les crèmes solaires, etc. Ils sont partout, dans l'eau, dans les poussières des habitations mais on peut néanmoins réduire l'exposition. Une étude américaine publiée dans le numéro de juillet de la revue Environmental Health Perspectives montrait qu'en arrêtant de manger des aliments en conserve, une famille voyait ses taux de bisphénol A dans les urines diminuer de moitié.
Le figaro
En France, la quasi-totalité des femmes enceintes est imprégnée par les phénols.
Voilà une étude épidémiologique sur l'impact des phénols qui va certainement faire du bruit. Ces substances dont le fameux bisphénol A présent encore l'an dernier dans les biberons en plastique sont en effet régulièrement accusées de perturber le système hormonal et le développement sexuel normal des enfants. Ils font partie de ce qu'on appelle les perturbateurs endocriniens. Or, la nouvelle étude conduite par l'Inserm montre que 96% des femmes enceintes de Bretagne et des régions de Nancy et de Poitiers sont contaminées (imprégnées en termes savants) par ces substances chimiques. Mais elle montre aussi que trois de ces produits chimiques modifient le poids des nouveau-nés de sexe mâle, ces molécules traversant la barrière placentaire.
L'étude a été publiée la semaine dernière dans la revue américaine Environmental Health Perspectives. Les recherches sont basées sur les deux cohortes mères-enfants françaises Eden et Pélagie destinées à étudier l'impact de l'environnement durant la grossesse. Les femmes enceintes ont été recrutées entre 2002 et 2006.
«Le bisphénol A a des effets possibles sur la croissance du fœtus», confirme Rémy Slama, de l'université de Grenoble, qui a piloté les travaux. En effet, les chercheurs ont constaté une augmentation du poids des bébés et du périmètre crânien, d'autant plus marquée que le taux d'imprégnation est élevé. Les mesures ont été effectuées à partir de prélèvements urinaires par les CDC d'Atlanta. Ils sont légèrement supérieurs aux chiffres relevés dans les autres pays européens. «Ces résultats demandent à être confirmés, tempère le chercheur. Il faut savoir ce qui se passe chez les filles. Mais ce que nous avons trouvé est cohérent: les perturbateurs interagissent avec le système endocrinien et adipeux.»
Malformations génitales
Un autre phénol, la benzophénone 3, est associé aussi avec une augmentation du poids de naissance des enfants. Cette substance est utilisée comme filtre anti-UV dans de nombreuses crèmes solaires. Ces résultats confirment ceux obtenus précédemment chez des femmes new-yorkaises ayant accouché de garçons.
Autres substances pointées du doigt par l'équipe de l'Inserm: les dérivés du 1,4-dichlorobenzène. Cette molécule était utilisée en France jusqu'en 2009 comme insecticide et déodorant, notamment dans les boules antimites. Mais au lieu d'augmenter le poids des garçons à la naissance, elle le fait diminuer. «L'association est nette», assure Rémy Slama. Généralement, un petit poids à la naissance est un facteur de risque d'obésité. «Il n'est pas facile de prédire quelles incidences ces perturbations peuvent avoir à long terme», reconnaît néanmoins le chercheur. La trajectoire de croissance des enfants va être suivie de près dans les prochaines années.
L'étude a concerné aussi les phtalates, une autre famille de perturbateurs endocriniens. Là, aucune augmentation ou diminution de poids n'a été relevée. «Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas d'effet sur les garçons. Chez les rongeurs, les phtalates provoquent des anomalies des organes reproducteurs.» L es résultats concernant les malformations génitales constatées chez 72 des bébés ne seront publiés que l'an prochain.
Les phénols et les phtalates sont présents dans de nombreux produits industriels comme les bouteilles en plastique, le fond des boîtes de conserve, les films alimentaires, les peintures, les crèmes solaires, etc. Ils sont partout, dans l'eau, dans les poussières des habitations mais on peut néanmoins réduire l'exposition. Une étude américaine publiée dans le numéro de juillet de la revue Environmental Health Perspectives montrait qu'en arrêtant de manger des aliments en conserve, une famille voyait ses taux de bisphénol A dans les urines diminuer de moitié.
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Re: Actualités concours 2012
Grands brûlés : le défi de la peau de remplacement
Réanimation, chirurgie et réadaptation dans un service ultraspécialisé bénéficiant d'un agrément ministériel: telles sont les trois grandes étapes qui attendent le grand brûlé, ainsi appelé en raison de l'étendue importante (parfois 90% de sa surface corporelle), de la profondeur et de la localisation de ses brûlures, mettant en jeu son pronostic vital immédiat. Ils sont ainsi quelque 3000 personnes par an en France (sur 400.000 brûlés à des degrés divers) à suivre ce parcours très spécialisé et les dix-neuf centres métropolitains de traitement des brûlés ne sont pas de trop pour les accueillir.
«Dans les suites immédiates de la brûlure, les problèmes de réanimation sont multiples, mais ils sont bien connus et donc plutôt bien maîtrisés, explique le Pr Franck Duteille, spécialisé en chirurgie plastique reconstructrice au service des grands brûlés du CHU de Nantes. En l'occurrence, la brûlure génère des pertes liquidiennes importantes pouvant aboutir à un arrêt cardiaque si on ne perfuse pas de grandes quantités de liquides.» Et le tissu brûlé largue de grandes quantités de molécules dans le sang, susceptibles de perturber le fonctionnement d'organes vitaux. De plus, les poumons peuvent être atteints par les fumées toxiques, de sorte que le grand brûlé est finalement victime d'une défaillance de plusieurs fonctions vitales au cours des quinze premiers jours, sauf s'il est vite opéré.
«En cas de brûlure du troisième degré, la peau peut, par un phénomène de rétraction, entraîner une compression externe (effet “garrot”) qu'il est indispensable de lever en urgence par des incisions de décharge. Dans un deuxième temps, la chirurgie consiste à retirer l'ensemble des tissus abîmés et à recouvrir par une greffe de peau prélevée sur le grand brûlé lui-même (autogreffe), indique le Pr Duteille. Comme cette dernière n'est pas toujours réalisable immédiatement et afin de protéger les tissus “à nu” pour éviter une surinfection, une greffe de peau non humaine (xénogreffe) ou appartenant à un autre individu (allogreffe) est réalisée dans la foulée, pour faire office de pansement biologique. Cette greffe permet aussi de réduire les pertes liquidiennes. Comme il ne s'agit pas de la propre peau du grand brûlé, le corps la rejette au bout de cinq à sept jours. Elle a néanmoins le mérite de stimuler la formation de nombreux vaisseaux locaux et de facteurs de croissance : une condition indispensable pour permettre à la greffe définitive de réussir dans un troisième temps», poursuit le Pr Duteille.
Thérapie cellulaire
«L'autogreffe de peau ne pose pas de difficulté technique en soi, mais tout le problème est de trouver suffisamment de peau à prélever pour recouvrir l'ensemble des parties brûlées, précise le Dr Aurélie Hautier (responsable chirurgicale du centre des brûlés de Marseille). La cuisse, lorsqu'elle n'est pas brûlée, est une zone de prélèvement de choix. Il arrive que plusieurs prélèvements de suite soient réalisés, ce qui nécessite d'attendre à chaque fois une dizaine de jours pour que la peau cicatrise.» Afin d'augmenter la surface greffée, il existe des machines qui amplifient jusqu'à six fois la surface de peau prélevée en la perforant, de manière à obtenir un «filet» aux mailles plus ou moins larges.
Mais lorsque la surface brûlée dépasse 70% du corps, les autogreffes conventionnelles, même amplifiées, ne suffisent plus à assurer le recouvrement des zones brûlées. Il faut alors faire appel à la thérapie cellulaire. «Nous disposons à Marseille comme à Lyon d'un laboratoire de culture des cellules de l'épiderme (couche la plus superficielle de la peau, NDLR). Nous prélevons une petite surface de peau en zone pileuse (aisselle, pubis), car les cellules souches y sont en plus grand nombre. Nous les mettons en culture au laboratoire et cela nous permet d'obtenir des “feuillets épidermiques” d'une surface totale jusqu'à mille fois plus importante que la surface prélevée.»
Un tissu complexe
Il reste à résoudre un dernier problème. «Lorsque l'on greffe seulement de l'épiderme à un brûlé, on s'expose à un manque de souplesse, un peu comme si sa peau était cartonnée, poursuit le Dr Hautier. En effet, c'est le derme (couche située sous l'épiderme) qui donne de la souplesse. Or le derme est un tissu complexe composé d'une matrice de fibres de collagène, de différentes cellules et vaisseaux nourriciers, que l'on ne sait pas reproduire en culture.» À l'heure actuelle, il existe plusieurs «dermes artificiels», constitués uniquement de la matrice fibreuse. Ils nécessitent une autogreffe de peau complémentaire, mais ne sont pas compatibles avec la greffe de feuillets épidermiques de culture. Ils sont utilisés au niveau des zones de mobilité (plis de flexion, orifices, etc.) afin d'éviter une rétraction trop importante.
Enfin, la reconstruction de l'hypoderme (couche graisseuse naturellement située sous le derme) se fait désormais en réinjectant des cellules graisseuses intègres, prélevées au niveau du ventre ou des fesses, sous les greffes cutanées, plusieurs mois après leur cicatrisation complète. «Cette intervention évite que la peau greffée ne colle trop aux tissus sous-cutanés ou aux muscles et pose donc des problèmes de mobilité», insiste le Dr Hautier. De quoi faciliter grandement le travail délicat des services de réadaptation.
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Réanimation, chirurgie et réadaptation dans un service ultraspécialisé bénéficiant d'un agrément ministériel: telles sont les trois grandes étapes qui attendent le grand brûlé, ainsi appelé en raison de l'étendue importante (parfois 90% de sa surface corporelle), de la profondeur et de la localisation de ses brûlures, mettant en jeu son pronostic vital immédiat. Ils sont ainsi quelque 3000 personnes par an en France (sur 400.000 brûlés à des degrés divers) à suivre ce parcours très spécialisé et les dix-neuf centres métropolitains de traitement des brûlés ne sont pas de trop pour les accueillir.
«Dans les suites immédiates de la brûlure, les problèmes de réanimation sont multiples, mais ils sont bien connus et donc plutôt bien maîtrisés, explique le Pr Franck Duteille, spécialisé en chirurgie plastique reconstructrice au service des grands brûlés du CHU de Nantes. En l'occurrence, la brûlure génère des pertes liquidiennes importantes pouvant aboutir à un arrêt cardiaque si on ne perfuse pas de grandes quantités de liquides.» Et le tissu brûlé largue de grandes quantités de molécules dans le sang, susceptibles de perturber le fonctionnement d'organes vitaux. De plus, les poumons peuvent être atteints par les fumées toxiques, de sorte que le grand brûlé est finalement victime d'une défaillance de plusieurs fonctions vitales au cours des quinze premiers jours, sauf s'il est vite opéré.
«En cas de brûlure du troisième degré, la peau peut, par un phénomène de rétraction, entraîner une compression externe (effet “garrot”) qu'il est indispensable de lever en urgence par des incisions de décharge. Dans un deuxième temps, la chirurgie consiste à retirer l'ensemble des tissus abîmés et à recouvrir par une greffe de peau prélevée sur le grand brûlé lui-même (autogreffe), indique le Pr Duteille. Comme cette dernière n'est pas toujours réalisable immédiatement et afin de protéger les tissus “à nu” pour éviter une surinfection, une greffe de peau non humaine (xénogreffe) ou appartenant à un autre individu (allogreffe) est réalisée dans la foulée, pour faire office de pansement biologique. Cette greffe permet aussi de réduire les pertes liquidiennes. Comme il ne s'agit pas de la propre peau du grand brûlé, le corps la rejette au bout de cinq à sept jours. Elle a néanmoins le mérite de stimuler la formation de nombreux vaisseaux locaux et de facteurs de croissance : une condition indispensable pour permettre à la greffe définitive de réussir dans un troisième temps», poursuit le Pr Duteille.
Thérapie cellulaire
«L'autogreffe de peau ne pose pas de difficulté technique en soi, mais tout le problème est de trouver suffisamment de peau à prélever pour recouvrir l'ensemble des parties brûlées, précise le Dr Aurélie Hautier (responsable chirurgicale du centre des brûlés de Marseille). La cuisse, lorsqu'elle n'est pas brûlée, est une zone de prélèvement de choix. Il arrive que plusieurs prélèvements de suite soient réalisés, ce qui nécessite d'attendre à chaque fois une dizaine de jours pour que la peau cicatrise.» Afin d'augmenter la surface greffée, il existe des machines qui amplifient jusqu'à six fois la surface de peau prélevée en la perforant, de manière à obtenir un «filet» aux mailles plus ou moins larges.
Mais lorsque la surface brûlée dépasse 70% du corps, les autogreffes conventionnelles, même amplifiées, ne suffisent plus à assurer le recouvrement des zones brûlées. Il faut alors faire appel à la thérapie cellulaire. «Nous disposons à Marseille comme à Lyon d'un laboratoire de culture des cellules de l'épiderme (couche la plus superficielle de la peau, NDLR). Nous prélevons une petite surface de peau en zone pileuse (aisselle, pubis), car les cellules souches y sont en plus grand nombre. Nous les mettons en culture au laboratoire et cela nous permet d'obtenir des “feuillets épidermiques” d'une surface totale jusqu'à mille fois plus importante que la surface prélevée.»
Un tissu complexe
Il reste à résoudre un dernier problème. «Lorsque l'on greffe seulement de l'épiderme à un brûlé, on s'expose à un manque de souplesse, un peu comme si sa peau était cartonnée, poursuit le Dr Hautier. En effet, c'est le derme (couche située sous l'épiderme) qui donne de la souplesse. Or le derme est un tissu complexe composé d'une matrice de fibres de collagène, de différentes cellules et vaisseaux nourriciers, que l'on ne sait pas reproduire en culture.» À l'heure actuelle, il existe plusieurs «dermes artificiels», constitués uniquement de la matrice fibreuse. Ils nécessitent une autogreffe de peau complémentaire, mais ne sont pas compatibles avec la greffe de feuillets épidermiques de culture. Ils sont utilisés au niveau des zones de mobilité (plis de flexion, orifices, etc.) afin d'éviter une rétraction trop importante.
Enfin, la reconstruction de l'hypoderme (couche graisseuse naturellement située sous le derme) se fait désormais en réinjectant des cellules graisseuses intègres, prélevées au niveau du ventre ou des fesses, sous les greffes cutanées, plusieurs mois après leur cicatrisation complète. «Cette intervention évite que la peau greffée ne colle trop aux tissus sous-cutanés ou aux muscles et pose donc des problèmes de mobilité», insiste le Dr Hautier. De quoi faciliter grandement le travail délicat des services de réadaptation.
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Re: Actualités concours 2012
Obésité : la stratégie payante des Weight Watchers
Cette méthode commerciale serait plus efficace qu'un simple suivi médical selon la revue scientifique «The Lancet».
Un programme commercial de perte de poids tel que la méthode Weight Watchers (WW) peut-il rivaliser avec l'approche médicale traditionnelle lorsqu'on le soumet à une évaluation scientifique rigoureuse ? Oui, selon une étude publiée dans une revue internationale de référence. Si l'on s'en tient au résultat brut, l'essai mené au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie que vient de publier The Lancet (8 septembre) montre que des volontaires engagés pendant un an dans un programme commercial, mais ici gratuit, de perte de poids, Weight Watchers, ont perdu en moyenne 3,5 kg de plus que ceux qui étaient suivis par des médecins généralistes ou des infirmières.
Huit cents volontaires, en surcharge ou obèses modérés, âgés en moyenne de près de 50 ans, ont été répartis au hasard en deux groupes. Les premiers consultaient mensuellement un professionnel de santé pour recevoir des conseils nutritionnels. Les autres étaient invités à suivre régulièrement les réunions collectives organisées par les animateurs des Weight Watchers, selon le principe de motivation de groupe à la base de la méthode. À charge pour chacun de ne pas dépasser le «budget calorique» qui lui est autorisé en fonction de son âge, son sexe, sa taille et son poids. Après douze mois, la perte moyenne a été de 6,7 kg dans le groupe Weight Watchers, soit le double de celle obtenue dans le groupe standard (3,3 kg). Les médecins restent pourtant partagés sur cette stratégie qui concerne entre 50.000 et 60.000 personnes au cours de 1850 réunions hebdomadaires dans plus de 850 centres à travers la France.
Un régime plutôt équilibré
Une façon ludique de faire de la nutrition ? «Plutôt une thérapie de groupe qui ne dit pas son nom, sauf qu'elle n'est pas faite par des thérapeutes professionnels », estime le Dr Bernard Waysfeld, président du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (Gros). Pour lui, « le régime Weight Watchers reste un régime. Il fixe les aliments à consommer, à ne pas consommer, sans tenir compte des sensations alimentaires des individus - faim, envie, rassasiement, satiété - et fixe un objectif pondéral en fonction d'une norme sociale et non en fonction de l'histoire du sujet et de ses capacités de mincir éventuellement sans régime». La différence entre le sur-mesure des médecins et le prêt-à-porter WW ? À l'évidence, l'accent mis par la firme sur les aliments satiétogènes ne convainc pas le psychiatre et nutritionniste. Mêmes réticences du côté du Dr Paul Barbe, nutritionniste dans le Vaucluse : «Il n'y a pas de régime standard, chaque personne nécessite une approche différente et, comme dans tous les régimes, la difficulté c'est le long terme.»
Pourtant, la méthode Weight Watchers est bien considérée comme un régime hypocalorique, mais pas trop, et plutôt équilibré puisque se rapprochant au mieux des apports nutritionnels conseillés en glucides, lipides et protéines, selon l'expertise collective de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de novembre dernier, qui pointe du doigt la plupart des autres régimes. «Je préfère ce genre de régime aux régimes déséquilibrés», explique le Dr Jean-Pierre Rageau, généraliste dans les Hauts-de-Seine.
«Démarche commerciale»
Au final, dans l'étude du Lancet, le groupe WW a tout de même perdu deux fois plus de poids que le groupe comparatif pris en charge individuellement par un professionnel de santé (approche standard). Peut-être, mais la vraie question est de savoir pourquoi un tel résultat a été obtenu. Est-ce le contenu lui-même du régime ? Mais dans ce cas, en quoi différait-il des conseils nutritionnels dispensés par les médecins ? Nul ne le sait. Est-ce parce que le groupe WW se réunissait deux ou trois fois par mois alors que l'autre groupe ne bénéficiait que d'une consultation mensuelle ? Se poserait alors la question de la transposition des résultats obtenus en douze mois de réunions WW gratuites et quasi hebdomadaires dès lors que les patients devraient payer de leur poche. De 40 à 65 euros par mois environ, selon la formule choisie (réunions, Internet, les deux). « Pour certains patients qui ont besoin de réassurance, le soutien du groupe peut être un réel avantage, mais d'autres se sentent manipulés et n'y remettent pas les pieds», remarque le Dr Rageau.
«Il est vrai que c'est une démarche commerciale, concède le Dr Barbe, mais il est aussi vrai que le fait de payer peut contribuer à la motivation et donc au résultat.» Aux amateurs de régimes miracles, l'Anses rappelle que le succès d'un régime repose plus dans l'adaptation aux diversités singulières de chacun qu'à l'application aveugle de normes alimentaires.
Le figaro
Cette méthode commerciale serait plus efficace qu'un simple suivi médical selon la revue scientifique «The Lancet».
Un programme commercial de perte de poids tel que la méthode Weight Watchers (WW) peut-il rivaliser avec l'approche médicale traditionnelle lorsqu'on le soumet à une évaluation scientifique rigoureuse ? Oui, selon une étude publiée dans une revue internationale de référence. Si l'on s'en tient au résultat brut, l'essai mené au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie que vient de publier The Lancet (8 septembre) montre que des volontaires engagés pendant un an dans un programme commercial, mais ici gratuit, de perte de poids, Weight Watchers, ont perdu en moyenne 3,5 kg de plus que ceux qui étaient suivis par des médecins généralistes ou des infirmières.
Huit cents volontaires, en surcharge ou obèses modérés, âgés en moyenne de près de 50 ans, ont été répartis au hasard en deux groupes. Les premiers consultaient mensuellement un professionnel de santé pour recevoir des conseils nutritionnels. Les autres étaient invités à suivre régulièrement les réunions collectives organisées par les animateurs des Weight Watchers, selon le principe de motivation de groupe à la base de la méthode. À charge pour chacun de ne pas dépasser le «budget calorique» qui lui est autorisé en fonction de son âge, son sexe, sa taille et son poids. Après douze mois, la perte moyenne a été de 6,7 kg dans le groupe Weight Watchers, soit le double de celle obtenue dans le groupe standard (3,3 kg). Les médecins restent pourtant partagés sur cette stratégie qui concerne entre 50.000 et 60.000 personnes au cours de 1850 réunions hebdomadaires dans plus de 850 centres à travers la France.
Un régime plutôt équilibré
Une façon ludique de faire de la nutrition ? «Plutôt une thérapie de groupe qui ne dit pas son nom, sauf qu'elle n'est pas faite par des thérapeutes professionnels », estime le Dr Bernard Waysfeld, président du Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids (Gros). Pour lui, « le régime Weight Watchers reste un régime. Il fixe les aliments à consommer, à ne pas consommer, sans tenir compte des sensations alimentaires des individus - faim, envie, rassasiement, satiété - et fixe un objectif pondéral en fonction d'une norme sociale et non en fonction de l'histoire du sujet et de ses capacités de mincir éventuellement sans régime». La différence entre le sur-mesure des médecins et le prêt-à-porter WW ? À l'évidence, l'accent mis par la firme sur les aliments satiétogènes ne convainc pas le psychiatre et nutritionniste. Mêmes réticences du côté du Dr Paul Barbe, nutritionniste dans le Vaucluse : «Il n'y a pas de régime standard, chaque personne nécessite une approche différente et, comme dans tous les régimes, la difficulté c'est le long terme.»
Pourtant, la méthode Weight Watchers est bien considérée comme un régime hypocalorique, mais pas trop, et plutôt équilibré puisque se rapprochant au mieux des apports nutritionnels conseillés en glucides, lipides et protéines, selon l'expertise collective de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de novembre dernier, qui pointe du doigt la plupart des autres régimes. «Je préfère ce genre de régime aux régimes déséquilibrés», explique le Dr Jean-Pierre Rageau, généraliste dans les Hauts-de-Seine.
«Démarche commerciale»
Au final, dans l'étude du Lancet, le groupe WW a tout de même perdu deux fois plus de poids que le groupe comparatif pris en charge individuellement par un professionnel de santé (approche standard). Peut-être, mais la vraie question est de savoir pourquoi un tel résultat a été obtenu. Est-ce le contenu lui-même du régime ? Mais dans ce cas, en quoi différait-il des conseils nutritionnels dispensés par les médecins ? Nul ne le sait. Est-ce parce que le groupe WW se réunissait deux ou trois fois par mois alors que l'autre groupe ne bénéficiait que d'une consultation mensuelle ? Se poserait alors la question de la transposition des résultats obtenus en douze mois de réunions WW gratuites et quasi hebdomadaires dès lors que les patients devraient payer de leur poche. De 40 à 65 euros par mois environ, selon la formule choisie (réunions, Internet, les deux). « Pour certains patients qui ont besoin de réassurance, le soutien du groupe peut être un réel avantage, mais d'autres se sentent manipulés et n'y remettent pas les pieds», remarque le Dr Rageau.
«Il est vrai que c'est une démarche commerciale, concède le Dr Barbe, mais il est aussi vrai que le fait de payer peut contribuer à la motivation et donc au résultat.» Aux amateurs de régimes miracles, l'Anses rappelle que le succès d'un régime repose plus dans l'adaptation aux diversités singulières de chacun qu'à l'application aveugle de normes alimentaires.
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Re: Fiches culture générale 2012
Merci Mémo!! ta fiche va bien compléter la mienne surtout pour les 3 premiers troubles, car hier je n'ais pas eu le temps de les finir, il me reste aussi Alzheimer à faire
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
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S1: MAS
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S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Nucléaire : Assaut sur les pharmacies
L’accident, lundi, sur le site de Marcoule (Gard), n’aurait pas provoqué de fuites radioactives. Heureusement… Car les habitants ne disposent pas tous des pastilles d’iode réglementaires
« C’est une folie ! Tout le monde appelle pour savoir ce qu’il faut faire, et des dizaines de gens viennent réclamer des pastilles d’iode », s’exclame Laure Taulemesse, pharmacienne à Laudun (Gard), une commune voisine du site nucléaire de Marcoule. Dès la mi-journée, une vague d’anxiété a submergé toutes les pharmacies environnantes, et fait sauté le standard des mairies et de la préfecture.
Quelques minutes avant midi, la sirène du site nucléaire de Marcoule a retenti, donnant l’alerte sur un possible risque de rejets radioactifs dans l’environnement après qu’un four ait explosé dans un centre de traitement de déchets situé sur la commune de Codolet. L’accident, qui a fait un mort et quatre blessés à l’intérieur du bâtiment, n’a pas entraîné l’évacuation des salariés, ni donné lieu à des mesures de confinement des populations à proximité. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a répété toute la journée qu’il n’y avait « pas de fuites radioactives à l’extérieur pour l’instant », précisant que les déchets traités dans cette partie du site par une filiale d’EDF sont très faiblement radioactifs. Le ministère de l’Intérieur a aussi précisé que la victime est « morte dans l’explosion » et non des suites d’éventuels rejets radioactifs. La déflagration a touché un four électrique qui sert à l’incinération de déchets textiles contaminés ou de métaux irradiés, mais la cause de l’explosion reste pour le moment obscure.
Toujours est-il que l’accident a mis en lumière quelques failles. « J’ai entendu notre sirène à Laudun à 13 h 15, j’ai regardé ma montre car j’étais surprise, d’habitude cette alarme ne retentit que le premier mercredi du mois. On a compris immédiatement qu’il s’agissait d’un accident nucléaire. Pour autant, les gens ne savent pas vraiment ce qui se passe et donc ce qu’il faut faire, se confiner ou pas, prendre des comprimés d’iode ou pas… » confie Laure Taulemesse. Elle-même, qui habite au pied du site nucléaire, n’a pu récupérer ses enfants après la classe : « Eux, ils ont bien été confinés dans l’école primaire, les parents n’ont pas pu les reprendre », rapporte-t-elle.
Dès son arrivée à la pharmacie, à 14 h 30, la pharmacienne a tenté de répondre aux questions des clients qui l’ont immédiatement assaillie. Dans ce secteur pourtant rodé aux procédures touchant les sites nucléaires et rompu aux plans de prévention, le flottement a été nettement perceptible : « Moi-même, sur le moment, je ne voyais pas quoi dire exactement aux clients, et j’ai eu du mal à avoir des réponses rapidement car les lignes de la mairie et de la préfecture étaient saturées. » Dans les pharmacies, les employés ont finalement obtenu les informations sur le faible niveau de risque et les consignes des autorités locales : inutile de prendre des mesures, inutile de toucher aux comprimés d’iode. « Beaucoup de gens viennent me demander la boîte de pastilles qu’ils devraient théoriquement avoir déjà chez eux. La dernière distribution a eu lieu il y a quatre ans, c’est une procédure stricte qui prévoit de donner une boîte par famille, chacun devant prendre un comprimé en cas d’alerte sérieuse. Les lots qui ont été distribués sont valables jusqu’en septembre 2012. Normalement, tout le monde doit donc avoir sa boîte. Dans la réalité, on s’aperçoit bien aujourd’hui que ce n’est pas du tout le cas », relève la pharmacienne. Elle-même dispose d’une centaine de boîtes en stock : « Je n’ose pas le dire aux clients, ils viennent tous, ça n’arrête pas mais je ne peux rien faire pour eux. Je n’ai pas le droit de délivrer ce médicament sans autorisation et sans ordonnance. Il va bien falloir pourtant faire quelque chose.
France soir
L’accident, lundi, sur le site de Marcoule (Gard), n’aurait pas provoqué de fuites radioactives. Heureusement… Car les habitants ne disposent pas tous des pastilles d’iode réglementaires
« C’est une folie ! Tout le monde appelle pour savoir ce qu’il faut faire, et des dizaines de gens viennent réclamer des pastilles d’iode », s’exclame Laure Taulemesse, pharmacienne à Laudun (Gard), une commune voisine du site nucléaire de Marcoule. Dès la mi-journée, une vague d’anxiété a submergé toutes les pharmacies environnantes, et fait sauté le standard des mairies et de la préfecture.
Quelques minutes avant midi, la sirène du site nucléaire de Marcoule a retenti, donnant l’alerte sur un possible risque de rejets radioactifs dans l’environnement après qu’un four ait explosé dans un centre de traitement de déchets situé sur la commune de Codolet. L’accident, qui a fait un mort et quatre blessés à l’intérieur du bâtiment, n’a pas entraîné l’évacuation des salariés, ni donné lieu à des mesures de confinement des populations à proximité. Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a répété toute la journée qu’il n’y avait « pas de fuites radioactives à l’extérieur pour l’instant », précisant que les déchets traités dans cette partie du site par une filiale d’EDF sont très faiblement radioactifs. Le ministère de l’Intérieur a aussi précisé que la victime est « morte dans l’explosion » et non des suites d’éventuels rejets radioactifs. La déflagration a touché un four électrique qui sert à l’incinération de déchets textiles contaminés ou de métaux irradiés, mais la cause de l’explosion reste pour le moment obscure.
Toujours est-il que l’accident a mis en lumière quelques failles. « J’ai entendu notre sirène à Laudun à 13 h 15, j’ai regardé ma montre car j’étais surprise, d’habitude cette alarme ne retentit que le premier mercredi du mois. On a compris immédiatement qu’il s’agissait d’un accident nucléaire. Pour autant, les gens ne savent pas vraiment ce qui se passe et donc ce qu’il faut faire, se confiner ou pas, prendre des comprimés d’iode ou pas… » confie Laure Taulemesse. Elle-même, qui habite au pied du site nucléaire, n’a pu récupérer ses enfants après la classe : « Eux, ils ont bien été confinés dans l’école primaire, les parents n’ont pas pu les reprendre », rapporte-t-elle.
Dès son arrivée à la pharmacie, à 14 h 30, la pharmacienne a tenté de répondre aux questions des clients qui l’ont immédiatement assaillie. Dans ce secteur pourtant rodé aux procédures touchant les sites nucléaires et rompu aux plans de prévention, le flottement a été nettement perceptible : « Moi-même, sur le moment, je ne voyais pas quoi dire exactement aux clients, et j’ai eu du mal à avoir des réponses rapidement car les lignes de la mairie et de la préfecture étaient saturées. » Dans les pharmacies, les employés ont finalement obtenu les informations sur le faible niveau de risque et les consignes des autorités locales : inutile de prendre des mesures, inutile de toucher aux comprimés d’iode. « Beaucoup de gens viennent me demander la boîte de pastilles qu’ils devraient théoriquement avoir déjà chez eux. La dernière distribution a eu lieu il y a quatre ans, c’est une procédure stricte qui prévoit de donner une boîte par famille, chacun devant prendre un comprimé en cas d’alerte sérieuse. Les lots qui ont été distribués sont valables jusqu’en septembre 2012. Normalement, tout le monde doit donc avoir sa boîte. Dans la réalité, on s’aperçoit bien aujourd’hui que ce n’est pas du tout le cas », relève la pharmacienne. Elle-même dispose d’une centaine de boîtes en stock : « Je n’ose pas le dire aux clients, ils viennent tous, ça n’arrête pas mais je ne peux rien faire pour eux. Je n’ai pas le droit de délivrer ce médicament sans autorisation et sans ordonnance. Il va bien falloir pourtant faire quelque chose.
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Re: Actualités concours 2012
Grippe A : Les vaccins (et 400 millions d'euros) partent en fumée
Les dernières doses de vaccin contre le virus H1N1 seront incinérées en novembre. Au total, 19 millions de doses auront été détruites. Coût total (d'achat et de destruction) : environ 400 millions d'euros.
Les derniers vaccins contre la grippe A arrivent à date de péremption. Ils seront éliminés au mois de novembre. En 2010, 10 millions de doses ont déjà été détruites. « Nous avons jusqu’au 30 novembre pour terminer le travail, afin qu’il ne reste pas de lots périmés » explique Thierry Coudert, président de l’Etablissement en charge de détruire les vaccins restants.
Au final, 19 millions de doses ont été brûlées, pour un coût total d'environ 400 millions d'euros. La facture de leur commande s’était élevée à 392 millions d’euros. Dans cette addition, il faut compter un chèque de 48,5 millions d’euros fait aux laboratoires pour les commandes de 50.000 vaccins annulées…
94 millions de vaccins commandés, 6 utilisés...
Le virus H1N1 s’était déclarée à l’été 2009. L'épidémie avait provoqué une inquiétude telle que la France avait commandé 94 millions de doses de vaccin… pour n’en utiliser que 6 millions. En effet, à l'époque, le ministère de la Santé avait lancé une vaste campagne de vaccination. Roselyne Bachelot, alors à la tête du ministère, n'avait pas hésité à se faire injecter le vaccin devant les caméras.
Mais l'épidémie s'était révélée moins grave que prévue et peu de Français s'étaient fait vacciner. Une fois tout ce stock sur les bras, la France a voulu revendre une partie des vaccins... en vain. Seuls 310.000 doses avaient été rachetées, 300.000 par le Qatar et le reste par Monaco. Pour réduire ses stocks, 16 millions de vaccins avaient également été donnés à l’Organisation mondiale de la Santé.
Malgré tout, le virus H1N1 avait causé la mort d’environ 240 personnes en France métropolitaine, selon l'Institut de veille sanitaire.
France soir
Les dernières doses de vaccin contre le virus H1N1 seront incinérées en novembre. Au total, 19 millions de doses auront été détruites. Coût total (d'achat et de destruction) : environ 400 millions d'euros.
Les derniers vaccins contre la grippe A arrivent à date de péremption. Ils seront éliminés au mois de novembre. En 2010, 10 millions de doses ont déjà été détruites. « Nous avons jusqu’au 30 novembre pour terminer le travail, afin qu’il ne reste pas de lots périmés » explique Thierry Coudert, président de l’Etablissement en charge de détruire les vaccins restants.
Au final, 19 millions de doses ont été brûlées, pour un coût total d'environ 400 millions d'euros. La facture de leur commande s’était élevée à 392 millions d’euros. Dans cette addition, il faut compter un chèque de 48,5 millions d’euros fait aux laboratoires pour les commandes de 50.000 vaccins annulées…
94 millions de vaccins commandés, 6 utilisés...
Le virus H1N1 s’était déclarée à l’été 2009. L'épidémie avait provoqué une inquiétude telle que la France avait commandé 94 millions de doses de vaccin… pour n’en utiliser que 6 millions. En effet, à l'époque, le ministère de la Santé avait lancé une vaste campagne de vaccination. Roselyne Bachelot, alors à la tête du ministère, n'avait pas hésité à se faire injecter le vaccin devant les caméras.
Mais l'épidémie s'était révélée moins grave que prévue et peu de Français s'étaient fait vacciner. Une fois tout ce stock sur les bras, la France a voulu revendre une partie des vaccins... en vain. Seuls 310.000 doses avaient été rachetées, 300.000 par le Qatar et le reste par Monaco. Pour réduire ses stocks, 16 millions de vaccins avaient également été donnés à l’Organisation mondiale de la Santé.
Malgré tout, le virus H1N1 avait causé la mort d’environ 240 personnes en France métropolitaine, selon l'Institut de veille sanitaire.
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Dernière modification par Memo le 13 sept. 2011 09:43, modifié 1 fois.
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Re: Actualités concours 2012
Médicaments : Alerte à la pénurie !
Les pharmaciens tirent la sonnette d’alarme, révélant l’aggravation des pénuries chroniques de médicaments dans leurs officines. La France est touchée à son tour par un phénomène mondial
Les anesthésistes ont été les premiers à donner l’alerte au cœur de l’été, s’inquiétant des pénuries récurrentes frappant des produits anesthésiques. Pourtant essentiels, ces produits ne sont plus fabriqués ou distribués, car les laboratoires pharmaceutiques ne les jugent plus assez rentables. Cette fois, au-delà des hôpitaux, ce sont les pharmaciens d’officine qui s’alarment des difficultés d’approvisionnement en médicaments. Car partout en France ces pénuries chroniques s’aggravent. Et touchent maintenant toutes les pathologies. Anticancéreux, hypnotiques, antidiabétiques, antihypertenseurs, anticholestérol, antirétroviraux, mais aussi suppositoires contre la toux ou pilules contraceptives…
Afin de mesurer le phénomène, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) a créé un observatoire des ruptures d’approvisionnement. Résultat : en cinq mois, 1.122 incidents concernant 328 médicaments différents ont été répertoriés. Parmi eux, 232 pénuries supérieures à trois jours concernant 110 spécialités différentes. Au total, sur les 5.600 médicaments vendus en France, plus de 300 ont déjà subi des ruptures d’approvisionnement et une quinzaine sont touchés en permanence.
Un phénomène mondial
Pour l’heure, les pharmaciens en sont réduits à « bricoler » des solutions pour les patients (lire notre témoignage). « Dans le cas d’un sirop contre la toux, on peut facilement changer de médicament. Mais pour certaines classes thérapeutiques, en oncologie ou pour l’hypertension, c’est très difficile voire impossible », souligne Isabelle Adenot, présidente de l’ordre national des pharmaciens. Face à ce qui apparaît maintenant comme un enjeu de santé publique, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, vient d’annoncer un plan d’action. Les causes étant multiples, les solutions s’annoncent complexes à mettre en place. Car les pénuries, que l’on croyait réservées aux pays en voie développement, s’accentuent, et touchent les pays occidentaux confrontés à des logiques économiques mondiales de production, de distribution, de rentabilité aussi, voire de spéculation. Chine, Inde, Japon, Canada… personne n’est épargné. Aux Etats-Unis, les pharmaciens évoquent désormais une « crise sanitaire nationale majeure ». Selon les autorités de santé américaines, le nombre de remèdes difficiles voire impossibles à trouver a bondi de 61 à 178 entre 2005 et 2010…
Alors que Xavier Bertrand présente cet après-midi son projet de réforme du médicament à l’Assemblée nationale, France-Soir révèle les dessous de ce phénomène inquiétant.
Une production exposée, des délais trop longs
Les médicaments sont soumis à des contrôles de qualité draconiens. La moindre anomalie (matière première défectueuse, erreur de dosage ou de notice) entraîne le rappel des lots entiers. Le laboratoire doit alors relancer la fabrication, cela peut prendre des mois. « Un désinfectant a ainsi été retiré pendant un an pour un problème de conservation », note Jocelyne Wittevrongel, de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). La production des médicaments s’est fortement concentrée, au point qu’un seul site peut fournir toute l’Europe. « Si cette usine est victime d’un problème, il n’y a plus de corde de rappel ! » signale Gilles Bonnefond, de l’Uspo. Un simple retard de transport peut engendrer une pénurie de plusieurs jours en pharmacie.
Des arrêts de commercialisation mal anticipés
Un laboratoire peut interrompre la commercialisation d’un médicament sans préavis. Soit parce que les autorités sanitaires exigent son retrait, soit parce que le fabricant le juge peu rentable et préfère favoriser les ventes d’un produit équivalent. « Ce fut le cas pour le vaccin Tetracoq Revaxis, arrêté au profit du Repevax », explique le médecin généraliste Sauveur Boukris. Faute d’anticipation, les médicaments de substitution subissent un excès soudain de demande, mais l’offre ne suit pas.
Des stocks à flux tendu
Fabrication, distribution, hôpitaux, officines : tous les maillons de la chaîne vivent à flux tendu. Les pharmaciens s’approvisionnent, deux fois par jour, chez les grossistes-répartiteurs, du nombre de boîtes dont ils ont besoin. Les grossistes sont obligés de disposer de quinze jours de stock pour 90 % des médicaments du marché français. Mais eux-mêmes sont soumis à des quotas, fixés par les laboratoires, afin d’éviter les risques de revente à l’étranger. Une fois ces quotas épuisés, difficile d’obtenir de nouveaux produits. Or, souligne Isabelle Adenot, de l’ordre national des pharmaciens, « quinze jours de stock, c’est juste quand l’industrie met six mois à fabriquer de nouveaux produits ». Le moindre grain de sable dans le système perturbe toute la distribution. Même lorsqu’un médicament redevient disponible après une pénurie provisoire, « le pharmacien en commande davantage pour être certain d’en avoir. Et cela engendre de nouvelles ruptures », constate Jocelyne Wittevrongel.
Des spéculateurs cassent le marché
On les surnomme les « traders du médicament ». Les « short liners », ces entreprises qui spéculent sur les prix attrayants du marché hexagonal, sont unanimement pointés du doigt. Ils puisent dans les quotas de médicaments français, à bas coût, pour les vendre au prix fort à l’étranger, notamment en Allemagne et en Italie. « Ils les revendent jusqu’à 50 % plus cher », grince Christian Lajoux, président des Entreprises du médicament (Leem). Ces « short liners » adoptent le statut de grossistes-répartiteurs « mais ne respectent pas les obligations de stock et de livraison », dénonce Emmanuel Dechin, de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique. Ils concentrent leur activité sur les médicaments de niche, très chers et demandés à l’étranger. Soit 4 % des boîtes produites pour la France, selon le grossiste. « Sur des médicaments vendus à seulement quelques dizaines de milliers d’unités, les ruptures de stock sont inévitables. » Or, déplore-t-il, sur une vingtaine d’entreprises de ce type, les autorités sanitaires françaises n’en ont sanctionné que « deux ou trois cette année ».
Des solutions envisagées
Faut-il simplifier le circuit de distribution du médicament, comme le réclame le Leem ? Imposer des stocks de secours aux laboratoires et aux grossistes, ce que souhaitent des associations de patients ? Réunis jeudi dernier par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, les acteurs du médicament ont avancé des solutions. Parmi celles-ci, l’amélioration de l’information, afin de faciliter le signalement des ruptures de stock aux professionnels de santé. Autre piste : accroître la vigilance en matière de « zones de risques » : une liste de classes thérapeutiques pour les médicaments sensibles (anesthésiques, anticancéreux, antirétroviraux) sera établie, et un suivi national assurera leur disponibilité. Enfin, pour lutter contre les abus des short-liners, contrôles et sanctions seront systématisés, et les obligations du Code de la santé publique rappelées à tous les acteurs
France soir
Les pharmaciens tirent la sonnette d’alarme, révélant l’aggravation des pénuries chroniques de médicaments dans leurs officines. La France est touchée à son tour par un phénomène mondial
Les anesthésistes ont été les premiers à donner l’alerte au cœur de l’été, s’inquiétant des pénuries récurrentes frappant des produits anesthésiques. Pourtant essentiels, ces produits ne sont plus fabriqués ou distribués, car les laboratoires pharmaceutiques ne les jugent plus assez rentables. Cette fois, au-delà des hôpitaux, ce sont les pharmaciens d’officine qui s’alarment des difficultés d’approvisionnement en médicaments. Car partout en France ces pénuries chroniques s’aggravent. Et touchent maintenant toutes les pathologies. Anticancéreux, hypnotiques, antidiabétiques, antihypertenseurs, anticholestérol, antirétroviraux, mais aussi suppositoires contre la toux ou pilules contraceptives…
Afin de mesurer le phénomène, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) a créé un observatoire des ruptures d’approvisionnement. Résultat : en cinq mois, 1.122 incidents concernant 328 médicaments différents ont été répertoriés. Parmi eux, 232 pénuries supérieures à trois jours concernant 110 spécialités différentes. Au total, sur les 5.600 médicaments vendus en France, plus de 300 ont déjà subi des ruptures d’approvisionnement et une quinzaine sont touchés en permanence.
Un phénomène mondial
Pour l’heure, les pharmaciens en sont réduits à « bricoler » des solutions pour les patients (lire notre témoignage). « Dans le cas d’un sirop contre la toux, on peut facilement changer de médicament. Mais pour certaines classes thérapeutiques, en oncologie ou pour l’hypertension, c’est très difficile voire impossible », souligne Isabelle Adenot, présidente de l’ordre national des pharmaciens. Face à ce qui apparaît maintenant comme un enjeu de santé publique, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, vient d’annoncer un plan d’action. Les causes étant multiples, les solutions s’annoncent complexes à mettre en place. Car les pénuries, que l’on croyait réservées aux pays en voie développement, s’accentuent, et touchent les pays occidentaux confrontés à des logiques économiques mondiales de production, de distribution, de rentabilité aussi, voire de spéculation. Chine, Inde, Japon, Canada… personne n’est épargné. Aux Etats-Unis, les pharmaciens évoquent désormais une « crise sanitaire nationale majeure ». Selon les autorités de santé américaines, le nombre de remèdes difficiles voire impossibles à trouver a bondi de 61 à 178 entre 2005 et 2010…
Alors que Xavier Bertrand présente cet après-midi son projet de réforme du médicament à l’Assemblée nationale, France-Soir révèle les dessous de ce phénomène inquiétant.
Une production exposée, des délais trop longs
Les médicaments sont soumis à des contrôles de qualité draconiens. La moindre anomalie (matière première défectueuse, erreur de dosage ou de notice) entraîne le rappel des lots entiers. Le laboratoire doit alors relancer la fabrication, cela peut prendre des mois. « Un désinfectant a ainsi été retiré pendant un an pour un problème de conservation », note Jocelyne Wittevrongel, de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). La production des médicaments s’est fortement concentrée, au point qu’un seul site peut fournir toute l’Europe. « Si cette usine est victime d’un problème, il n’y a plus de corde de rappel ! » signale Gilles Bonnefond, de l’Uspo. Un simple retard de transport peut engendrer une pénurie de plusieurs jours en pharmacie.
Des arrêts de commercialisation mal anticipés
Un laboratoire peut interrompre la commercialisation d’un médicament sans préavis. Soit parce que les autorités sanitaires exigent son retrait, soit parce que le fabricant le juge peu rentable et préfère favoriser les ventes d’un produit équivalent. « Ce fut le cas pour le vaccin Tetracoq Revaxis, arrêté au profit du Repevax », explique le médecin généraliste Sauveur Boukris. Faute d’anticipation, les médicaments de substitution subissent un excès soudain de demande, mais l’offre ne suit pas.
Des stocks à flux tendu
Fabrication, distribution, hôpitaux, officines : tous les maillons de la chaîne vivent à flux tendu. Les pharmaciens s’approvisionnent, deux fois par jour, chez les grossistes-répartiteurs, du nombre de boîtes dont ils ont besoin. Les grossistes sont obligés de disposer de quinze jours de stock pour 90 % des médicaments du marché français. Mais eux-mêmes sont soumis à des quotas, fixés par les laboratoires, afin d’éviter les risques de revente à l’étranger. Une fois ces quotas épuisés, difficile d’obtenir de nouveaux produits. Or, souligne Isabelle Adenot, de l’ordre national des pharmaciens, « quinze jours de stock, c’est juste quand l’industrie met six mois à fabriquer de nouveaux produits ». Le moindre grain de sable dans le système perturbe toute la distribution. Même lorsqu’un médicament redevient disponible après une pénurie provisoire, « le pharmacien en commande davantage pour être certain d’en avoir. Et cela engendre de nouvelles ruptures », constate Jocelyne Wittevrongel.
Des spéculateurs cassent le marché
On les surnomme les « traders du médicament ». Les « short liners », ces entreprises qui spéculent sur les prix attrayants du marché hexagonal, sont unanimement pointés du doigt. Ils puisent dans les quotas de médicaments français, à bas coût, pour les vendre au prix fort à l’étranger, notamment en Allemagne et en Italie. « Ils les revendent jusqu’à 50 % plus cher », grince Christian Lajoux, président des Entreprises du médicament (Leem). Ces « short liners » adoptent le statut de grossistes-répartiteurs « mais ne respectent pas les obligations de stock et de livraison », dénonce Emmanuel Dechin, de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique. Ils concentrent leur activité sur les médicaments de niche, très chers et demandés à l’étranger. Soit 4 % des boîtes produites pour la France, selon le grossiste. « Sur des médicaments vendus à seulement quelques dizaines de milliers d’unités, les ruptures de stock sont inévitables. » Or, déplore-t-il, sur une vingtaine d’entreprises de ce type, les autorités sanitaires françaises n’en ont sanctionné que « deux ou trois cette année ».
Des solutions envisagées
Faut-il simplifier le circuit de distribution du médicament, comme le réclame le Leem ? Imposer des stocks de secours aux laboratoires et aux grossistes, ce que souhaitent des associations de patients ? Réunis jeudi dernier par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, les acteurs du médicament ont avancé des solutions. Parmi celles-ci, l’amélioration de l’information, afin de faciliter le signalement des ruptures de stock aux professionnels de santé. Autre piste : accroître la vigilance en matière de « zones de risques » : une liste de classes thérapeutiques pour les médicaments sensibles (anesthésiques, anticancéreux, antirétroviraux) sera établie, et un suivi national assurera leur disponibilité. Enfin, pour lutter contre les abus des short-liners, contrôles et sanctions seront systématisés, et les obligations du Code de la santé publique rappelées à tous les acteurs
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Re: Actualités concours 2012
«Euthanasie active» : le docteur Bonnemaison risque la prison
La décision est attendue ce matin à 9 heures. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) dira si elle maintient en liberté ou envoie en prison le docteur Nicolas Bonnemaison, 50 ans, dont l’affaire divise le corps médical et relance le débat sur « l’euthanasie active ». Depuis le 12 août, cet urgentiste de Bayonne est mis en examen pour quatre cas d’« empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables » et soupçonné, depuis mardi dernier, pour trois autres décès, signalés par des personnels de son service et sur lesquels les investigations sont en cours.
« Il est stressé, comme on peut l’être quand vous craignez qu’on vous annonce que vous partez en prison », décrivait hier l’un de ses avocats, Me Arnaud Dupin, qui souligne que son client a « parfaitement respecté le contrôle judiciaire auquel il est soumis depuis un mois ».
De nombreux soutiens
Son autre conseil, Me Benoît Ducos-Ader, proteste du non-accès de la défense au pan du dossier concernant les trois nouveaux cas litigieux. « Jusqu’où l’accusation va-t-elle exhumer des cadavres? » tempête-t-il, en indiquant que l’un des premiers cas relève, assure-t-il, « d’une erreur d’interprétation d’une infirmière ».
Durant l’audience consacrée à la question de son placement en détention, que réclame avec force le parquet de Bayonne, le docteur Bonnemaison avait reconnu avoir pratiqué des injections léthales « pour abréger les souffrances de patients en fin de vie ». Mais, s’était-il défendu, « pas dans l’intention de donner la mort » et toujours « en communiquant avec les familles. » Il avait toutefois admis que les échanges avec les proches n’étaient pas explicites : « Ça se fait dans un regard, une poignée de main. » Jusqu’ici, aucune des quatre premières familles n’a porté plainte à son encontre. L’urgentiste bénéficie par ailleurs de nombreux soutiens, au sein et au-delà de l’hôpital où il exerçait — ce que reflète une pétition de 45000 signatures.
Le cas Bonnemaison a en revanche semé le trouble dans les différents niveaux de l’ordre des médecins. Ses confrères des Pyrénées-Atlantiques ayant renoncé à le poursuivre, l’ordre national s’est emparé de l’affaire. Sa plainte devant une juridiction disciplinaire doit être formellement entérinée ce mercredi. « Nous allons probablement décider de saisir une autre chambre régionale (NDLR : que celle d’Aquitaine) pour dépayser le dossier, loin des passions locales », explique le docteur Michel Legmann, président du Conseil de l’ordre, pour qui Bonnemaison « semble ne pas avoir agi en respectant la loi Leonetti, qui encadre les règles de fin de vie ».
Le Parisien
La décision est attendue ce matin à 9 heures. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) dira si elle maintient en liberté ou envoie en prison le docteur Nicolas Bonnemaison, 50 ans, dont l’affaire divise le corps médical et relance le débat sur « l’euthanasie active ». Depuis le 12 août, cet urgentiste de Bayonne est mis en examen pour quatre cas d’« empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables » et soupçonné, depuis mardi dernier, pour trois autres décès, signalés par des personnels de son service et sur lesquels les investigations sont en cours.
« Il est stressé, comme on peut l’être quand vous craignez qu’on vous annonce que vous partez en prison », décrivait hier l’un de ses avocats, Me Arnaud Dupin, qui souligne que son client a « parfaitement respecté le contrôle judiciaire auquel il est soumis depuis un mois ».
De nombreux soutiens
Son autre conseil, Me Benoît Ducos-Ader, proteste du non-accès de la défense au pan du dossier concernant les trois nouveaux cas litigieux. « Jusqu’où l’accusation va-t-elle exhumer des cadavres? » tempête-t-il, en indiquant que l’un des premiers cas relève, assure-t-il, « d’une erreur d’interprétation d’une infirmière ».
Durant l’audience consacrée à la question de son placement en détention, que réclame avec force le parquet de Bayonne, le docteur Bonnemaison avait reconnu avoir pratiqué des injections léthales « pour abréger les souffrances de patients en fin de vie ». Mais, s’était-il défendu, « pas dans l’intention de donner la mort » et toujours « en communiquant avec les familles. » Il avait toutefois admis que les échanges avec les proches n’étaient pas explicites : « Ça se fait dans un regard, une poignée de main. » Jusqu’ici, aucune des quatre premières familles n’a porté plainte à son encontre. L’urgentiste bénéficie par ailleurs de nombreux soutiens, au sein et au-delà de l’hôpital où il exerçait — ce que reflète une pétition de 45000 signatures.
Le cas Bonnemaison a en revanche semé le trouble dans les différents niveaux de l’ordre des médecins. Ses confrères des Pyrénées-Atlantiques ayant renoncé à le poursuivre, l’ordre national s’est emparé de l’affaire. Sa plainte devant une juridiction disciplinaire doit être formellement entérinée ce mercredi. « Nous allons probablement décider de saisir une autre chambre régionale (NDLR : que celle d’Aquitaine) pour dépayser le dossier, loin des passions locales », explique le docteur Michel Legmann, président du Conseil de l’ordre, pour qui Bonnemaison « semble ne pas avoir agi en respectant la loi Leonetti, qui encadre les règles de fin de vie ».
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- angelito94
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- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice numéro 6 : Tabac.
1) Résumer : 15lignes.
2) Quand-est il des mesures "Anti-tabac" en France ? Donnez votre avis. Rédaction 25 lignes maximum.
'Organisation mondiale de la Santé publie son rapport 2011 sur l'épidémie mondiale de tabagisme
11.07.2011 | Mise à jour le 18.07.2011
Le Rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme 2011 examine les avancées en matière de lutte antitabac.
Organisation mondiale de la santé - Communiqué de presse du 7 juillet 2011
Désormais, plus d’un milliard de personnes vivent dans 19 pays dont la législation exige la présence de grandes mises en garde sanitaires explicites sur les conditionnements des produits du tabac. C'est près de deux fois plus qu'il y a deux ans, lorsque 547 millions de personnes étaient concernées dans 16 pays. C’est ce qu’indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son troisième rapport périodique sur l’épidémie mondiale de tabagisme.
Les États-Unis d'Amérique, le Mexique et le Pérou sont les trois pays ayant exigé le plus récemment la présence de grandes mises en garde sanitaires explicites. Il est avéré que celles-ci motivent les gens à arrêter de consommer du tabac et diminuent l’attrait pour ceux qui ne sont pas encore dépendants.
Une majorité de pays ne fait pas assez
Le Rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme 2011 examine aussi les campagnes antitabac dans les médias et constate que plus de 1,9 milliard de personnes vivent dans 23 pays ayant mis en œuvre au moins une campagne puissante au cours des deux dernières années.
« Nous sommes heureux de constater que de plus en plus de personnes sont suffisamment averties des dangers du tabagisme, déclare le Dr Ala Alwan, sous-directeur général à l’OMS pour les Maladies non transmissibles et la santé mentale. Mais, dans le même temps, nous ne pouvons pas être satisfaits de voir que la majorité des pays ne font rien ou n’en font pas assez. Nous exhortons tous les pays à appliquer les meilleures pratiques pour réduire la consommation du tabac, à devenir Parties à la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac et à l’appliquer pleinement.»
Six mesures de lutte antitabac
L’exigence de grandes mises en garde sanitaires explicites fait partie des six mesures préconisées par l’OMS pour réduire la demande. Les autres mesures consistent à surveiller le tabagisme, à protéger les gens contre la fumée du tabac, à faciliter le sevrage tabagique, à faire appliquer les interdictions sur la publicité, la promotion et le parrainage en faveur du tabac et à augmenter les taxes sur le tabac. Chaque mesure correspond à au moins une disposition de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, en vigueur depuis 2005 et à laquelle plus de 170 pays et l’Union européenne sont devenus Parties. Ces mesures sont définies comme étant «les meilleures» ou «avantageuses» dans le cadre de la lutte antitabac.
On compte un milliard de fumeurs dans le monde et plus de 80% vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Jusqu’à la moitié d’entre eux finiront par mourir d’une maladie liée au tabagisme.
Une épidémie qui tue des millions de personnes
Cette année, l’épidémie de tabagisme tuera près de 6 millions de personnes, parmi lesquelles plus de 5 millions seront des consommateurs ou des anciens consommateurs de produits du tabac avec ou sans fumée et plus de 600 000 seront des non-fumeurs qui ont été exposés à la fumée du tabac. D’ici 2030, le tabac pourrait tuer 8 millions de personnes par an. Le tabagisme est l’un des facteurs contribuant le plus à l’épidémie de maladies non transmissibles, responsables de 63% des décès, parmi lesquelles on trouve les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, les cancers et l’emphysème.
« Les grandes mises en garde sanitaires explicites, pour lesquelles l’Uruguay, le Canada et quelques autres pays ont été des pionniers, sont un moyen efficace de réduire l’attrait du tabac, explique le Dr Douglas Bettcher, Directeur de l’Initiative de l’OMS pour un monde sans tabac. La législation proposée par l’Australie et imposant que le tabac soit vendu dans des conditionnements simples contribuera encore plus à réduire le nombre de personnes tombant dans le piège de la maladie et des décès prématurés. L’OMS se tient prête à aider les pays à résister aux tentatives sans scrupules de l’industrie du tabac pour éliminer ces protections importantes.»
Plus de la moitié de la population mondiale, 3,8 milliards de personnes, bénéficie désormais d’au moins une des mesures susmentionnées visant à réduire la demande. Il y a eu des progrès dans chacun des domaines grâce aux mesures efficaces prises par les pays en 2009 et en 2010.
Principales observations
Parmi les autres observations essentielles du rapport :
Plus de 739 millions de personnes, dans 31 pays, sont désormais couvertes par une législation complète exigeant des espaces intérieurs non fumeurs, soit plus du double par rapport à l’édition du rapport de 2009 qui faisait état de 353 millions de personnes dans 15 pays. Le Burkina Faso, l’Espagne, Nauru, le Pakistan, le Pérou, et la Thaïlande font partie des derniers pays à avoir interdit de fumer dans les espaces intérieurs publics et sur le lieu de travail.
Douze autres pays, soit 27 au total désormais, ont augmenté les taxes sur le tabac, en les portant à plus de 75% du prix de vente.
Trois autres pays — la Colombie, la Syrie et le Tchad — ont interdit la publicité, la promotion et le parrainage en faveur du tabac.
Un nouveau pays — la Turquie — propose aux consommateurs une aide complète au sevrage.
1) Résumer : 15lignes.
2) Quand-est il des mesures "Anti-tabac" en France ? Donnez votre avis. Rédaction 25 lignes maximum.
'Organisation mondiale de la Santé publie son rapport 2011 sur l'épidémie mondiale de tabagisme
11.07.2011 | Mise à jour le 18.07.2011
Le Rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme 2011 examine les avancées en matière de lutte antitabac.
Organisation mondiale de la santé - Communiqué de presse du 7 juillet 2011
Désormais, plus d’un milliard de personnes vivent dans 19 pays dont la législation exige la présence de grandes mises en garde sanitaires explicites sur les conditionnements des produits du tabac. C'est près de deux fois plus qu'il y a deux ans, lorsque 547 millions de personnes étaient concernées dans 16 pays. C’est ce qu’indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son troisième rapport périodique sur l’épidémie mondiale de tabagisme.
Les États-Unis d'Amérique, le Mexique et le Pérou sont les trois pays ayant exigé le plus récemment la présence de grandes mises en garde sanitaires explicites. Il est avéré que celles-ci motivent les gens à arrêter de consommer du tabac et diminuent l’attrait pour ceux qui ne sont pas encore dépendants.
Une majorité de pays ne fait pas assez
Le Rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme 2011 examine aussi les campagnes antitabac dans les médias et constate que plus de 1,9 milliard de personnes vivent dans 23 pays ayant mis en œuvre au moins une campagne puissante au cours des deux dernières années.
« Nous sommes heureux de constater que de plus en plus de personnes sont suffisamment averties des dangers du tabagisme, déclare le Dr Ala Alwan, sous-directeur général à l’OMS pour les Maladies non transmissibles et la santé mentale. Mais, dans le même temps, nous ne pouvons pas être satisfaits de voir que la majorité des pays ne font rien ou n’en font pas assez. Nous exhortons tous les pays à appliquer les meilleures pratiques pour réduire la consommation du tabac, à devenir Parties à la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac et à l’appliquer pleinement.»
Six mesures de lutte antitabac
L’exigence de grandes mises en garde sanitaires explicites fait partie des six mesures préconisées par l’OMS pour réduire la demande. Les autres mesures consistent à surveiller le tabagisme, à protéger les gens contre la fumée du tabac, à faciliter le sevrage tabagique, à faire appliquer les interdictions sur la publicité, la promotion et le parrainage en faveur du tabac et à augmenter les taxes sur le tabac. Chaque mesure correspond à au moins une disposition de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, en vigueur depuis 2005 et à laquelle plus de 170 pays et l’Union européenne sont devenus Parties. Ces mesures sont définies comme étant «les meilleures» ou «avantageuses» dans le cadre de la lutte antitabac.
On compte un milliard de fumeurs dans le monde et plus de 80% vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Jusqu’à la moitié d’entre eux finiront par mourir d’une maladie liée au tabagisme.
Une épidémie qui tue des millions de personnes
Cette année, l’épidémie de tabagisme tuera près de 6 millions de personnes, parmi lesquelles plus de 5 millions seront des consommateurs ou des anciens consommateurs de produits du tabac avec ou sans fumée et plus de 600 000 seront des non-fumeurs qui ont été exposés à la fumée du tabac. D’ici 2030, le tabac pourrait tuer 8 millions de personnes par an. Le tabagisme est l’un des facteurs contribuant le plus à l’épidémie de maladies non transmissibles, responsables de 63% des décès, parmi lesquelles on trouve les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, les cancers et l’emphysème.
« Les grandes mises en garde sanitaires explicites, pour lesquelles l’Uruguay, le Canada et quelques autres pays ont été des pionniers, sont un moyen efficace de réduire l’attrait du tabac, explique le Dr Douglas Bettcher, Directeur de l’Initiative de l’OMS pour un monde sans tabac. La législation proposée par l’Australie et imposant que le tabac soit vendu dans des conditionnements simples contribuera encore plus à réduire le nombre de personnes tombant dans le piège de la maladie et des décès prématurés. L’OMS se tient prête à aider les pays à résister aux tentatives sans scrupules de l’industrie du tabac pour éliminer ces protections importantes.»
Plus de la moitié de la population mondiale, 3,8 milliards de personnes, bénéficie désormais d’au moins une des mesures susmentionnées visant à réduire la demande. Il y a eu des progrès dans chacun des domaines grâce aux mesures efficaces prises par les pays en 2009 et en 2010.
Principales observations
Parmi les autres observations essentielles du rapport :
Plus de 739 millions de personnes, dans 31 pays, sont désormais couvertes par une législation complète exigeant des espaces intérieurs non fumeurs, soit plus du double par rapport à l’édition du rapport de 2009 qui faisait état de 353 millions de personnes dans 15 pays. Le Burkina Faso, l’Espagne, Nauru, le Pakistan, le Pérou, et la Thaïlande font partie des derniers pays à avoir interdit de fumer dans les espaces intérieurs publics et sur le lieu de travail.
Douze autres pays, soit 27 au total désormais, ont augmenté les taxes sur le tabac, en les portant à plus de 75% du prix de vente.
Trois autres pays — la Colombie, la Syrie et le Tchad — ont interdit la publicité, la promotion et le parrainage en faveur du tabac.
Un nouveau pays — la Turquie — propose aux consommateurs une aide complète au sevrage.
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Actualités concours 2012
Le bizutage, les parents en ont toujours peur
Le bizutage a beau être un délit depuis plus de dix ans, il subsiste encore. La preuve : ces témoignages édifiants que nous avons recueillis.
Pour accueillir les « petits nouveaux » dans l’enseignement supérieur, il y a aujourd’hui le « week-end d’intégration » ou la « soirée de cohésion ». Mais derrière ces rassurants vocables, beaucoup de parents d’étudiants se demandent, en cette rentrée, s’il ne s’agit pas en fait de bizutage déguisé.
Treize ans après l’entrée en vigueur, sous l’impulsion de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, d’une loi qui fait du bizutage un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 7500 € d’amende, les brimades n’ont pas totalement disparu. Dans certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs, dans les facs de médecine ou de pharmacie, voire classes prépas, certaines habitudes ont la vie dure.
Une situation « inacceptable » que dénoncera ce matin le Comité national contre le bizutage (CNCB). Cette organisation qui fédère des syndicats d’enseignants, des grandes écoles, des associations de parents d’élèves ou de lycéens, révèle une étude menée auprès de 3276 parents d’élèves.
Briser la loi du silence
« On constate déjà qu’ils ont pris conscience que les pratiques de bizutage étaient graves », analyse Marie-France Henry, présidente du CNCB. Pour 78% d’entre eux, le bizutage est une « épreuve humiliante ». Ces parents semblent aussi déterminés à briser la loi du silence. En cas de « bizutage soupçonné, annoncé, avéré », 86% affirment qu’ils avertiraient le chef d’établissement et 55% qu’ils porteraient plainte. Il y a deux semaines, le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez — qui reconnaît que ces rituels hors la loi et dégradants, même s’ils ont beaucoup baissé ces dernières années, subsistent encore — a écrit aux recteurs et aux responsables d’établissement afin de leur demander d’être très « vigilants » sur cette question. Et d’éviter ainsi les dérives qui animent chaque rentrée universitaire.
Le Parisien
Le bizutage a beau être un délit depuis plus de dix ans, il subsiste encore. La preuve : ces témoignages édifiants que nous avons recueillis.
Pour accueillir les « petits nouveaux » dans l’enseignement supérieur, il y a aujourd’hui le « week-end d’intégration » ou la « soirée de cohésion ». Mais derrière ces rassurants vocables, beaucoup de parents d’étudiants se demandent, en cette rentrée, s’il ne s’agit pas en fait de bizutage déguisé.
Treize ans après l’entrée en vigueur, sous l’impulsion de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, d’une loi qui fait du bizutage un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 7500 € d’amende, les brimades n’ont pas totalement disparu. Dans certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs, dans les facs de médecine ou de pharmacie, voire classes prépas, certaines habitudes ont la vie dure.
Une situation « inacceptable » que dénoncera ce matin le Comité national contre le bizutage (CNCB). Cette organisation qui fédère des syndicats d’enseignants, des grandes écoles, des associations de parents d’élèves ou de lycéens, révèle une étude menée auprès de 3276 parents d’élèves.
Briser la loi du silence
« On constate déjà qu’ils ont pris conscience que les pratiques de bizutage étaient graves », analyse Marie-France Henry, présidente du CNCB. Pour 78% d’entre eux, le bizutage est une « épreuve humiliante ». Ces parents semblent aussi déterminés à briser la loi du silence. En cas de « bizutage soupçonné, annoncé, avéré », 86% affirment qu’ils avertiraient le chef d’établissement et 55% qu’ils porteraient plainte. Il y a deux semaines, le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez — qui reconnaît que ces rituels hors la loi et dégradants, même s’ils ont beaucoup baissé ces dernières années, subsistent encore — a écrit aux recteurs et aux responsables d’établissement afin de leur demander d’être très « vigilants » sur cette question. Et d’éviter ainsi les dérives qui animent chaque rentrée universitaire.
Le Parisien
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie