Culture Générale
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Re: Actualités concours 2012
15 - 16 ans : les années difficiles
L’entrée au lycée confronte les ados à deux défis contradictoires : vivre une liberté nouvelle, tout en sachant travailler seuls avec rigueur.
Véronique, documentaliste de 50 ans, n’y comprend rien. Son fils Ulysse avait pourtant bien fini ses années de collège, brillamment réussi son premier trimestre au lycée et brusquement, juste après les vacances de Noël, tout a semblé s’effondrer. « Il a décroché tout à coup, se rappelle cette mère désappointée. Il s’est mis à arriver en retard à tous les cours, ne travaillait plus, voulait passer de plus en plus de temps avec ses copains. Nous avons dû rehausser notre niveau de vigilance alors que jusque-là tout allait pour le mieux ! » Un an après, alors qu’Ulysse vient de passer avec de très bons résultats son baccalauréat français, Véronique considère avoir traversé avec lui une zone de très fortes turbulences.
Ce « décrochage » vécu avec l’entrée au lycée semble être partagé par un grand nombre d’élèves, même ceux qui jusque-là semblaient intéressés par les cours. Les redoublements sont d’ailleurs très élevés en classe de seconde, au point que le ministère de l’Éducation nationale a dû instituer une « réforme » - mise en place à la rentrée 2010 - visant à canaliser un peu plus la vie scolaire des nouveaux lycéens (celle-ci inclut notamment deux heures d’accompagne- ment personnalisé par semaine).
Pour de nombreux experts psychologues, cette soudaine allergie aux études peut venir d’un mauvais « timing » : la rencontre inopportune entre une crise d’adolescence qui amène ces anciens enfants à se socialiser davantage, donc à sortir plus, à multiplier les loisirs, les expériences nouvelles, alors que l’école leur demande à ce moment-là de faire des choix cruciaux et sérieux pour leur avenir, notamment par rapport à la filière dans laquelle ils devront s’engager jusqu’au baccalauréat. Manuelle von Strachwitz, psychiatre, résume ainsi la situation : « Le système scolaire français contraint les ados à s’orienter au moment même où ils sont le plus désorientés ! »
Une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège
Autre hypothèse pouvant expliquer ce rejet parfois marqué des études : une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège. Marie Oger, professeur d’EPS et doctorante de l’université de Lille-II, s’est notamment demandée dans son étude si les adolescents sortant du collège n’étaient pas tout simplement épuisés. « Certains élèves peuvent même ressentir quelques symptômes très proches de ceux décrits par les adultes confrontés à trop de stress professionnel, constate-t-elle. Dévalorisation de soi, perte de satisfaction personnelle, fatigue mentale et physique... Alors qu’ils sont en pleine période de croissance. » La jeune chercheuse espère que de prochaines recherches cliniques permettront de déterminer bientôt ce seuil de burn-out chez les élèves. Selon elle, il s’explique facilement : « En fin de trimestre, les élèves sont soumis à 4 ou 5 contrôles différents le même jour ! Les professeurs doivent communiquer entre eux pour éviter cette surcharge avant chaque départ en vacances. »
La question soulevée actuellement sur les rythmes scolaires tombe donc à point nommé. Lorsqu’on questionne Ulysse sur ce brusque décrochage vécu à l’entrée au lycée, il avoue d’ailleurs : « J’en avais ras le bol des journées pleines de cours et des soirées consacrées aux devoirs ! J’avais besoin d’air, de consacrer mon temps à autre chose ! »
Cet « appel d’air » est justement l’un des phénomènes majeurs liés à l’entrée en seconde. « Vos enfants vont désormais être libres, notamment d’entrer et de sortir de l’établissement... Et vous pourrez peu y faire ! », rappelle chaque année le proviseur d’un grand lycée parisien aux parents des nouveaux arrivants. D’autant plus que l’autonomie devient alors une valeur essentielle : l’élève doit apprendre à travailler seul et à faire des choix d’orientation.
Rêves personnels
« Il faut absolument motiver la motivation chez eux », suggère Charles Martin-Krumm, professeur agrégé d’éducation physique et sportive qui enseigne - entre autres - comme maître de conférences à l’IUFM de Bretagne et vient de diriger la publication d’un ouvrage majeur Traité de psychologie positive (Éd. de Boeck). Pour ce, le chercheur recommande à ses collègues et aux parents de « jongler entre le fait d’imposer parfois des limites aux ados et celui de savoir répondre à leur besoin d’autodétermination, car tout ce qui leur donne le sentiment de contrôler leur vie déclenche énergie et désir ». Ainsi, il rappelle régulièrement à ses élèves que « s’ils ne décident pas eux- mêmes de leur avenir, ce sont les professeurs qui prendront ce pouvoir ». Le but : passer d’une motivation extrinsèque (ce que les parents ou la société souhaitent pour l’enfant) à une motivation intrinsèque (ce qu’il a envie de connaître et d’approfondir car cela a du sens pour lui). C’est bien donc cela l’adolescence, sortir du désir des adultes pour oser affirmer ses rêves personnels... Après les avoir trouvés !
"Il faut garder confiance en son enfant"
Le Dr Catherine Zittoun est pédopsychiatre à l’EPS Maison Blanche de Neuilly-sur-Marne.
Le Figaro. - Pensez-vous, comme certains de vos confrères, que le système éducatif français est défavorable aux adolescents ?
Dr Catherine Zittoun. - Je dirais qu’en effet ce qui est imposé par l’Éducation nationale aux jeunes des classes de seconde, notamment, tombe particulièrement mal : on leur demande de penser à leur avenir, de faire des choix d’orientation cruciaux alors qu’ils commencent juste à se découvrir. Idéalement, il s’agirait de leur faire exprimer un désir, quand ces jeunes eux-mêmes, dans la majorité des cas, ne connaissent encore ni leur désir, ni leurs souhaits profonds. Ainsi, la société nie l’étape cruciale de développement où ils en sont. Le système est cependant bien fait, dans la mesure où il les oblige à prendre un ancrage au moment même où ils sont particulièrement flottants.
Pourquoi de tels « flottements » ?
À partir de l’âge de 13-14 ans, l’adolescent vit d’énormes modifications hormonales, une sorte de tsunami corporel qui a des conséquences neurobiologiques, cérébrales et bien évidemment psychiques. Bien sûr, on peut rappeler que le bébé lui aussi vit des changements d’une grande intensité, que sa croissance est aussi phénoménale que celle imposée par la puberté. Mais ce qui est différent chez l’adolescent, c’est que lui se voit se transformer.
Et cette conscience s’accompagne forcément d’angoisse. Pour y pallier, il retrouve parfois des mécanismes de défense de l’enfance, comme se mettre « dans sa bulle », régresser un peu.
Comment les parents peuvent-ils aider à traverser cette période ?
Trop souvent, et c’est bien compréhensible, les parents sont à cran et stressés, parce qu’ils connaissent le réel, enfin, le contexte social tel qu’il leur est présenté par les médias avec leurs effets anxiogènes. Ils souhaitent que leur enfant s’engage avec rigueur dans l’avenir. Au même moment, leur ado souhaite le plus souvent « s’accorder une pause », relâcher ses efforts, « s’éclater un peu ». Il ne peut qu’y avoir conflit ! Je suggère donc aux parents de dédramatiser un peu la situation, pour ne pas provoquer une cristallisation et un effet boule de neige.
“Mieux vaut mettre de la détente dans cette crise !”
Mais dans quels cas convient-il de s’alarmer ?
Lorsque l’adolescent est vraiment très hermétique sur sa vie personnelle, lorsqu’il a de mauvaises relations avec ses pairs, vit des ruptures successives... Et, bien sûr, certains signes sont donnés par les établissements scolaires : absences non justifiées qui se répètent, ainsi que les visites à l’infirmerie, baisse très nette des résultats... Là encore, ces petites transgressions ne seraient pas graves si le climat social angoissait moins tout le monde !
Dossier du figaro
L’entrée au lycée confronte les ados à deux défis contradictoires : vivre une liberté nouvelle, tout en sachant travailler seuls avec rigueur.
Véronique, documentaliste de 50 ans, n’y comprend rien. Son fils Ulysse avait pourtant bien fini ses années de collège, brillamment réussi son premier trimestre au lycée et brusquement, juste après les vacances de Noël, tout a semblé s’effondrer. « Il a décroché tout à coup, se rappelle cette mère désappointée. Il s’est mis à arriver en retard à tous les cours, ne travaillait plus, voulait passer de plus en plus de temps avec ses copains. Nous avons dû rehausser notre niveau de vigilance alors que jusque-là tout allait pour le mieux ! » Un an après, alors qu’Ulysse vient de passer avec de très bons résultats son baccalauréat français, Véronique considère avoir traversé avec lui une zone de très fortes turbulences.
Ce « décrochage » vécu avec l’entrée au lycée semble être partagé par un grand nombre d’élèves, même ceux qui jusque-là semblaient intéressés par les cours. Les redoublements sont d’ailleurs très élevés en classe de seconde, au point que le ministère de l’Éducation nationale a dû instituer une « réforme » - mise en place à la rentrée 2010 - visant à canaliser un peu plus la vie scolaire des nouveaux lycéens (celle-ci inclut notamment deux heures d’accompagne- ment personnalisé par semaine).
Pour de nombreux experts psychologues, cette soudaine allergie aux études peut venir d’un mauvais « timing » : la rencontre inopportune entre une crise d’adolescence qui amène ces anciens enfants à se socialiser davantage, donc à sortir plus, à multiplier les loisirs, les expériences nouvelles, alors que l’école leur demande à ce moment-là de faire des choix cruciaux et sérieux pour leur avenir, notamment par rapport à la filière dans laquelle ils devront s’engager jusqu’au baccalauréat. Manuelle von Strachwitz, psychiatre, résume ainsi la situation : « Le système scolaire français contraint les ados à s’orienter au moment même où ils sont le plus désorientés ! »
Une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège
Autre hypothèse pouvant expliquer ce rejet parfois marqué des études : une sorte de « burn-out » ressenti à la fin des années collège. Marie Oger, professeur d’EPS et doctorante de l’université de Lille-II, s’est notamment demandée dans son étude si les adolescents sortant du collège n’étaient pas tout simplement épuisés. « Certains élèves peuvent même ressentir quelques symptômes très proches de ceux décrits par les adultes confrontés à trop de stress professionnel, constate-t-elle. Dévalorisation de soi, perte de satisfaction personnelle, fatigue mentale et physique... Alors qu’ils sont en pleine période de croissance. » La jeune chercheuse espère que de prochaines recherches cliniques permettront de déterminer bientôt ce seuil de burn-out chez les élèves. Selon elle, il s’explique facilement : « En fin de trimestre, les élèves sont soumis à 4 ou 5 contrôles différents le même jour ! Les professeurs doivent communiquer entre eux pour éviter cette surcharge avant chaque départ en vacances. »
La question soulevée actuellement sur les rythmes scolaires tombe donc à point nommé. Lorsqu’on questionne Ulysse sur ce brusque décrochage vécu à l’entrée au lycée, il avoue d’ailleurs : « J’en avais ras le bol des journées pleines de cours et des soirées consacrées aux devoirs ! J’avais besoin d’air, de consacrer mon temps à autre chose ! »
Cet « appel d’air » est justement l’un des phénomènes majeurs liés à l’entrée en seconde. « Vos enfants vont désormais être libres, notamment d’entrer et de sortir de l’établissement... Et vous pourrez peu y faire ! », rappelle chaque année le proviseur d’un grand lycée parisien aux parents des nouveaux arrivants. D’autant plus que l’autonomie devient alors une valeur essentielle : l’élève doit apprendre à travailler seul et à faire des choix d’orientation.
Rêves personnels
« Il faut absolument motiver la motivation chez eux », suggère Charles Martin-Krumm, professeur agrégé d’éducation physique et sportive qui enseigne - entre autres - comme maître de conférences à l’IUFM de Bretagne et vient de diriger la publication d’un ouvrage majeur Traité de psychologie positive (Éd. de Boeck). Pour ce, le chercheur recommande à ses collègues et aux parents de « jongler entre le fait d’imposer parfois des limites aux ados et celui de savoir répondre à leur besoin d’autodétermination, car tout ce qui leur donne le sentiment de contrôler leur vie déclenche énergie et désir ». Ainsi, il rappelle régulièrement à ses élèves que « s’ils ne décident pas eux- mêmes de leur avenir, ce sont les professeurs qui prendront ce pouvoir ». Le but : passer d’une motivation extrinsèque (ce que les parents ou la société souhaitent pour l’enfant) à une motivation intrinsèque (ce qu’il a envie de connaître et d’approfondir car cela a du sens pour lui). C’est bien donc cela l’adolescence, sortir du désir des adultes pour oser affirmer ses rêves personnels... Après les avoir trouvés !
"Il faut garder confiance en son enfant"
Le Dr Catherine Zittoun est pédopsychiatre à l’EPS Maison Blanche de Neuilly-sur-Marne.
Le Figaro. - Pensez-vous, comme certains de vos confrères, que le système éducatif français est défavorable aux adolescents ?
Dr Catherine Zittoun. - Je dirais qu’en effet ce qui est imposé par l’Éducation nationale aux jeunes des classes de seconde, notamment, tombe particulièrement mal : on leur demande de penser à leur avenir, de faire des choix d’orientation cruciaux alors qu’ils commencent juste à se découvrir. Idéalement, il s’agirait de leur faire exprimer un désir, quand ces jeunes eux-mêmes, dans la majorité des cas, ne connaissent encore ni leur désir, ni leurs souhaits profonds. Ainsi, la société nie l’étape cruciale de développement où ils en sont. Le système est cependant bien fait, dans la mesure où il les oblige à prendre un ancrage au moment même où ils sont particulièrement flottants.
Pourquoi de tels « flottements » ?
À partir de l’âge de 13-14 ans, l’adolescent vit d’énormes modifications hormonales, une sorte de tsunami corporel qui a des conséquences neurobiologiques, cérébrales et bien évidemment psychiques. Bien sûr, on peut rappeler que le bébé lui aussi vit des changements d’une grande intensité, que sa croissance est aussi phénoménale que celle imposée par la puberté. Mais ce qui est différent chez l’adolescent, c’est que lui se voit se transformer.
Et cette conscience s’accompagne forcément d’angoisse. Pour y pallier, il retrouve parfois des mécanismes de défense de l’enfance, comme se mettre « dans sa bulle », régresser un peu.
Comment les parents peuvent-ils aider à traverser cette période ?
Trop souvent, et c’est bien compréhensible, les parents sont à cran et stressés, parce qu’ils connaissent le réel, enfin, le contexte social tel qu’il leur est présenté par les médias avec leurs effets anxiogènes. Ils souhaitent que leur enfant s’engage avec rigueur dans l’avenir. Au même moment, leur ado souhaite le plus souvent « s’accorder une pause », relâcher ses efforts, « s’éclater un peu ». Il ne peut qu’y avoir conflit ! Je suggère donc aux parents de dédramatiser un peu la situation, pour ne pas provoquer une cristallisation et un effet boule de neige.
“Mieux vaut mettre de la détente dans cette crise !”
Mais dans quels cas convient-il de s’alarmer ?
Lorsque l’adolescent est vraiment très hermétique sur sa vie personnelle, lorsqu’il a de mauvaises relations avec ses pairs, vit des ruptures successives... Et, bien sûr, certains signes sont donnés par les établissements scolaires : absences non justifiées qui se répètent, ainsi que les visites à l’infirmerie, baisse très nette des résultats... Là encore, ces petites transgressions ne seraient pas graves si le climat social angoissait moins tout le monde !
Dossier du figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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- angelito94
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- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice 7 : Cancer
1)Résumer : 5 lignes.
2) Quel problématique est soutenu ? Vous l'argumenterez. 25 lignes Maximum.
A la télé - Après un cancer, la vie !
30.08.2011 | Mise à jour le 30.08.2011
Diffusé en mars dernier à l’occasion de la Semaine nationale de lutte contre le cancer, ce documentaire intitulé « Après un cancer, la vie ! » met en évidence la difficulté, pour ceux qui ont guéri d’un cancer, à reprendre leur vie d’avant. France 5 le reprogramme le 1er septembre prochain. A vos magnétos !
Aujourd'hui, 60 % des pathologies cancéreuses sont curables, davantage encore pour certains cancers. Chaque année, grâce au dépistage précoce et aux traitements, de plus en plus de personnes sont en rémission. Mais cette période tant attendue, tant désirée par les malades, n'est pas toujours idyllique...
Les patients sont confrontés à de nouvelles difficultés : comment vivre avec les séquelles, souvent importantes, des traitements ? Comment ne pas être différent après avoir affronté la mort ? Comment retrouver sa place au travail et plus généralement dans la société après avoir surmonté une telle épreuve ? Après un cancer, l'identité du malade est profondément modifiée et le chemin pour retrouver une vie ordinaire est souvent long et difficile.
A travers l’expérience de Dominique, Marc, Sabine et Valérie, le documentaire de Géraldine Laura, révèle les difficultés de ceux et celles qui, hier, ont eu à affronter le « crabe » et qui, aujourd’hui, doivent se reconstruire. « Je pensais avoir fait le plus dur », reconnaît Dominique. Marc, soigné pour un cancer de la gorge, a quant à lui dû réapprendre à parler. Il se considère encore comme malade et se renferme sur lui-même. Sabine qui, il y a deux ans, a souffert d’un lymphome, a choisi d’aller de l’avant et de se projeter dans l’avenir et faire construire une maison. Mais les assurances refusent de la couvrir... Valérie, guérie d’un cancer du sein, a été licenciée par son employeur alors qu’elle s’apprêtait à revenir.
Quatre personnes, quatre situations. Mais une réalité commune à tous ceux qui ont surmonté un cancer : la difficulté à reprendre leur vie d’avant. « Un combat qu’on vit seul contre personne » dit l'un deux.
• France 5, Documentaire de 52' réalisé par Géraldine Laura, produit par Pulsations, avec la participation de France Télévisions. 2011. Jeudi 1er Septembre 2011, 14:39 Durée : 51. Vidéo disponible sur http://videos.france5.fr/video/iLyROoafzeYy.html
1)Résumer : 5 lignes.
2) Quel problématique est soutenu ? Vous l'argumenterez. 25 lignes Maximum.
A la télé - Après un cancer, la vie !
30.08.2011 | Mise à jour le 30.08.2011
Diffusé en mars dernier à l’occasion de la Semaine nationale de lutte contre le cancer, ce documentaire intitulé « Après un cancer, la vie ! » met en évidence la difficulté, pour ceux qui ont guéri d’un cancer, à reprendre leur vie d’avant. France 5 le reprogramme le 1er septembre prochain. A vos magnétos !
Aujourd'hui, 60 % des pathologies cancéreuses sont curables, davantage encore pour certains cancers. Chaque année, grâce au dépistage précoce et aux traitements, de plus en plus de personnes sont en rémission. Mais cette période tant attendue, tant désirée par les malades, n'est pas toujours idyllique...
Les patients sont confrontés à de nouvelles difficultés : comment vivre avec les séquelles, souvent importantes, des traitements ? Comment ne pas être différent après avoir affronté la mort ? Comment retrouver sa place au travail et plus généralement dans la société après avoir surmonté une telle épreuve ? Après un cancer, l'identité du malade est profondément modifiée et le chemin pour retrouver une vie ordinaire est souvent long et difficile.
A travers l’expérience de Dominique, Marc, Sabine et Valérie, le documentaire de Géraldine Laura, révèle les difficultés de ceux et celles qui, hier, ont eu à affronter le « crabe » et qui, aujourd’hui, doivent se reconstruire. « Je pensais avoir fait le plus dur », reconnaît Dominique. Marc, soigné pour un cancer de la gorge, a quant à lui dû réapprendre à parler. Il se considère encore comme malade et se renferme sur lui-même. Sabine qui, il y a deux ans, a souffert d’un lymphome, a choisi d’aller de l’avant et de se projeter dans l’avenir et faire construire une maison. Mais les assurances refusent de la couvrir... Valérie, guérie d’un cancer du sein, a été licenciée par son employeur alors qu’elle s’apprêtait à revenir.
Quatre personnes, quatre situations. Mais une réalité commune à tous ceux qui ont surmonté un cancer : la difficulté à reprendre leur vie d’avant. « Un combat qu’on vit seul contre personne » dit l'un deux.
• France 5, Documentaire de 52' réalisé par Géraldine Laura, produit par Pulsations, avec la participation de France Télévisions. 2011. Jeudi 1er Septembre 2011, 14:39 Durée : 51. Vidéo disponible sur http://videos.france5.fr/video/iLyROoafzeYy.html
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Fiches culture générale 2012
De rien.
Je mets ma fiche sur Alzeimer alors.
La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire.
En générale, les symptomes apparaissent après 65 ans.
2 types de dommages apparaissent dans le cerveau des personnes atteintes:
-production et accumulation protéines bêta amyloides entrainant la formation de plaques amyloides( ou séniles) associé à la mort des neurones
-déformation de protéines structurale Tau entrainant une modification de l'enchevêtrement des neurones =dégénérescence neurofibrillaire.
+ inflamation altérant les neurones.
Cause: viellissement, facteur de risque associé aux MCV, facteur génétique (60%pers atteinte porteuse du gène Apolipoproteine E4, SORL1 aussi impliqué?), formes héridiraires ( si deux parents atteints: 1risque/2)
Particularité
Les premières lésions apparaissent 10 à 15 ans avant premier symptome.
Espérance de vie après diagnostic alzeimer 8 à 12 ans.
Symptome
-Stade léger: Perte de mémoire, changements d'humeurs, désorientation spatiale
-Stade modéré: Trouble de la mémoire s'amplifient, jujements altérés, désorientation spatiale et temporelle accentué, du mal à s'exprimer verbalement.
-Stade avancé: Perte de toute autonomie, surveillance permanente, hallucination, délire paranoiaques aggravé par perte de mémoire+ désorientation, pbl de sommeil, incontinence, négligence de leur hygienne corporelle et de leur alimentation.
_10 signe précurseurs: Pertes de mémoire qui nuisent aux activités quotidiennes,Difficultés à exécuter les tâches familières, Problèmes de langage, Désorientation dans l'espace et dans le temps, Jugement amoindri, Difficultés face aux notions abstraites, Objets égarés, Changements d'humeur ou de comportement, Changements dans la personnalité, Perte d'intérêt d'après la Société Alzeimer
Conséquence:
Mort du patient: souvent causé par une pneumonie dû à la difficulté d'avaler. Les malades risquent de laisser entrer dans leurs voies respiratoires et dans leurs poumons de la salive ou une partie de ce qu’ils mangent ou de ce qu’ils boivent.
Diagnostic:
Interrogatoire du patient+ test pour évaluer ses facultés cognitives+ analyses médicales ( pour exclure autre pbl de santé)+ IRM (met en évidence atrophie du cerveau dû à la dégénerescence des neurones)
Traitement:
Les médicaments disponibles aujourd’hui ont uniquement pour objectif de freiner l’évolution de la maladie et de diminuer ses effets. Ils permettent notamment de lutter contre l’agitation, la dépression, les hallucinations ou encore l’insomnie.
-Inhibiteur à acéthylcholinestérase: empeche la dégradation acéthylcholine dont les malades manquent
-Antagoniste NMDA: NMDA rôle dans la mémorisation hors hyper stimulé. Dons bloque certain recepteur
-Psychotrope: atténuent angoisse, agressivité...
Lutte:
_Prévention: mesure génerale sur les habitudes de vie...
_Plan Alzeimer 08-12 Santé, recherche, solidarité. Consultation mémoire, centre mémoire de ressource et de recherche, ALD, CLIC : centres locaux d’information et de coordination,
_Association France Alzheimer et Maladies apparentées, Fondation Médéric Alzheimer, Alzeimer Europe, Lions club Alzeimer, Fondation Plan Alzeimer, Centre Malades Jeunes Plan Alzeimer, Fondation IFRAD....
_Emploi personne à domicile, SSIAD, amménagement du domicile...
_Journée mondiale de la maladie d'Alzeimer: 21 septembre

Je mets ma fiche sur Alzeimer alors.

La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire.
En générale, les symptomes apparaissent après 65 ans.
2 types de dommages apparaissent dans le cerveau des personnes atteintes:
-production et accumulation protéines bêta amyloides entrainant la formation de plaques amyloides( ou séniles) associé à la mort des neurones
-déformation de protéines structurale Tau entrainant une modification de l'enchevêtrement des neurones =dégénérescence neurofibrillaire.
+ inflamation altérant les neurones.
Cause: viellissement, facteur de risque associé aux MCV, facteur génétique (60%pers atteinte porteuse du gène Apolipoproteine E4, SORL1 aussi impliqué?), formes héridiraires ( si deux parents atteints: 1risque/2)
Particularité
Les premières lésions apparaissent 10 à 15 ans avant premier symptome.
Espérance de vie après diagnostic alzeimer 8 à 12 ans.
Symptome
-Stade léger: Perte de mémoire, changements d'humeurs, désorientation spatiale
-Stade modéré: Trouble de la mémoire s'amplifient, jujements altérés, désorientation spatiale et temporelle accentué, du mal à s'exprimer verbalement.
-Stade avancé: Perte de toute autonomie, surveillance permanente, hallucination, délire paranoiaques aggravé par perte de mémoire+ désorientation, pbl de sommeil, incontinence, négligence de leur hygienne corporelle et de leur alimentation.
_10 signe précurseurs: Pertes de mémoire qui nuisent aux activités quotidiennes,Difficultés à exécuter les tâches familières, Problèmes de langage, Désorientation dans l'espace et dans le temps, Jugement amoindri, Difficultés face aux notions abstraites, Objets égarés, Changements d'humeur ou de comportement, Changements dans la personnalité, Perte d'intérêt d'après la Société Alzeimer
Conséquence:
Mort du patient: souvent causé par une pneumonie dû à la difficulté d'avaler. Les malades risquent de laisser entrer dans leurs voies respiratoires et dans leurs poumons de la salive ou une partie de ce qu’ils mangent ou de ce qu’ils boivent.
Diagnostic:
Interrogatoire du patient+ test pour évaluer ses facultés cognitives+ analyses médicales ( pour exclure autre pbl de santé)+ IRM (met en évidence atrophie du cerveau dû à la dégénerescence des neurones)
Traitement:
Les médicaments disponibles aujourd’hui ont uniquement pour objectif de freiner l’évolution de la maladie et de diminuer ses effets. Ils permettent notamment de lutter contre l’agitation, la dépression, les hallucinations ou encore l’insomnie.
-Inhibiteur à acéthylcholinestérase: empeche la dégradation acéthylcholine dont les malades manquent
-Antagoniste NMDA: NMDA rôle dans la mémorisation hors hyper stimulé. Dons bloque certain recepteur
-Psychotrope: atténuent angoisse, agressivité...
Lutte:
_Prévention: mesure génerale sur les habitudes de vie...
_Plan Alzeimer 08-12 Santé, recherche, solidarité. Consultation mémoire, centre mémoire de ressource et de recherche, ALD, CLIC : centres locaux d’information et de coordination,
_Association France Alzheimer et Maladies apparentées, Fondation Médéric Alzheimer, Alzeimer Europe, Lions club Alzeimer, Fondation Plan Alzeimer, Centre Malades Jeunes Plan Alzeimer, Fondation IFRAD....
_Emploi personne à domicile, SSIAD, amménagement du domicile...
_Journée mondiale de la maladie d'Alzeimer: 21 septembre
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Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice 8 : Soins palliatifs.
1) Présentez brièvement le "Programme national de développement des soins palliatifs 2008-12 ".
2)Relevez les idées principales évoquées dans les deux sujets.
3)Que signifie pour vous " Bientraitance " , comment là faire progresser dans les établissements de santé ? Rédaction de 25 lignes.
L'Institut National du Cancer
Rapport d’étape du programme national de développement des soins palliatifs 2008-2012
07/06/11
Le Pr Régis Aubry, en charge du pilotage du Plan de développement des soins palliatifs, a remis au Président de la République son rapport d’étape. Ce plan s'articule avec le Plan cancer pour la qualité de vie des personnes atteintes de cancer en fin de vie.
Le Président de la République a noté avec satisfaction que la quasi-totalité des C.H.U de France disposait désormais d'une unité de soins palliatifs et qu'au total près de 6000 lits de soins palliatifs étaient identifiés contre 2000 avant le Plan.
Conçues pour prendre en charge les situations les plus complexes, les Unités de Soins Palliatifs sont, quant à elles, présentes dans chacune des régions françaises et dans tous les C.H.U. Il existe malgré tout des disparités : deux-tiers des unités sont concentrées dans 5 des 26 régions françaises (PACA, Rhône-Alpes, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France).
Les équipes mobiles de soins palliatifs ont connu, pour leur part, un essor important au cours des trois dernières années, avec un maillage territorial relativement homogène.
Le rapport d’étape met en avant deux axes sur lesquels le Programme national de développement des soins palliatifs 2008-2012 doit se concentrer : « le parachèvement du maillage territorial de l’offre hospitalière en soins palliatifs, et la diffusion de la démarche palliative dans les établissements médico-sociaux et à domicile ».
Source : http://www.e-cancer.fr/toutes-les-actua ... 2008-2012-
2ème article :
Soins palliatifs : l’application du plan de développement jugée non satisfaisante
pour Le Monde.fr | 06.06.11 | 10h51 • Mis à jour le 06.06.11 | 13h12
Un essor des soins palliatifs en demi-teinte, selon le rapport remis lundi 6 juin à Nicolas Sarkozy par le Professeur Régis Aubry, président du Comité national de suivi du développement des soins palliatifs.AFP/JORGE DIRKX
Peut largement mieux faire. A mi-parcours du Plan national de développement des soins palliatifs 2008-2012, le rapport remis lundi 6 juin à Nicolas Sarkozy par le Professeur Régis Aubry, président du Comité national de suivi, décrit un essor des soins palliatifs en demi-teinte, pointant notamment une inégalité de l'offre entre régions et des dysfonctionnements dans l'allocation de crédits.
Ainsi, concernant les "lits identifiés de soins palliatifs", installés dans des services classiques, le comité de suivi pointe un "paradoxe peu défendable". Il n'a constaté aucun renfort significatif de soignants, alors que ces lits génèrent d'importantes ressources pour les hôpitaux, puisqu'il a été décidé, comme la prise en charge des patients en fin de vie est plus lourde, qu'ils soient mieux dotés financièrement afin de recruter du personnel.
Dans les équipes mobiles, chargées de conseiller sur les questions techniques et éthiques les soignants qui suivent ces patients en hôpital ou maison de retraite, le personnel fait aussi défaut. L'insuffisance de moyens de fonctionnement est d'autant plus condamnable que les financements sont là. Pour les 353 équipes mobiles, plus de 100 millions d'euros sont dégagés chaque année. Mais selon le comité, il semble que des sommes allouées soient amputées soit par les Agences régionales de santé, soit par les hôpitaux, et destinées à d'autres objectifs.
Le rapport insiste aussi sur l'inégale répartition de l'offre de soins entre régions. Ainsi, la France compte au total 107 Unités de soins palliatifs (USP), services dédiés à la fin de vie qui accueillent les cas les plus complexes. Chaque région en a au moins une, mais pour 100 000 habitants, le taux d'équipements en lits varie de 0,4 à 4,8 lits. Les USP sont concentrées dans cinq régions (PACA, Rhône-Alpes, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France), qui comptent 71 % des lits alors qu'elles ne représentent que 48 % de la population. Pays de la Loire, Basse et Haute-Normandie, Poitou-Charentes, Centre et Bourgogne sont, elles, mal dotées. Résultat : dans certains départements, il n'y a toujours pas d'unité.
Laetitia Clavreul
Source : lemonde.fr
Bon courage
1) Présentez brièvement le "Programme national de développement des soins palliatifs 2008-12 ".
2)Relevez les idées principales évoquées dans les deux sujets.
3)Que signifie pour vous " Bientraitance " , comment là faire progresser dans les établissements de santé ? Rédaction de 25 lignes.
L'Institut National du Cancer
Rapport d’étape du programme national de développement des soins palliatifs 2008-2012
07/06/11
Le Pr Régis Aubry, en charge du pilotage du Plan de développement des soins palliatifs, a remis au Président de la République son rapport d’étape. Ce plan s'articule avec le Plan cancer pour la qualité de vie des personnes atteintes de cancer en fin de vie.
Le Président de la République a noté avec satisfaction que la quasi-totalité des C.H.U de France disposait désormais d'une unité de soins palliatifs et qu'au total près de 6000 lits de soins palliatifs étaient identifiés contre 2000 avant le Plan.
Conçues pour prendre en charge les situations les plus complexes, les Unités de Soins Palliatifs sont, quant à elles, présentes dans chacune des régions françaises et dans tous les C.H.U. Il existe malgré tout des disparités : deux-tiers des unités sont concentrées dans 5 des 26 régions françaises (PACA, Rhône-Alpes, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France).
Les équipes mobiles de soins palliatifs ont connu, pour leur part, un essor important au cours des trois dernières années, avec un maillage territorial relativement homogène.
Le rapport d’étape met en avant deux axes sur lesquels le Programme national de développement des soins palliatifs 2008-2012 doit se concentrer : « le parachèvement du maillage territorial de l’offre hospitalière en soins palliatifs, et la diffusion de la démarche palliative dans les établissements médico-sociaux et à domicile ».
Source : http://www.e-cancer.fr/toutes-les-actua ... 2008-2012-
2ème article :
Soins palliatifs : l’application du plan de développement jugée non satisfaisante
pour Le Monde.fr | 06.06.11 | 10h51 • Mis à jour le 06.06.11 | 13h12
Un essor des soins palliatifs en demi-teinte, selon le rapport remis lundi 6 juin à Nicolas Sarkozy par le Professeur Régis Aubry, président du Comité national de suivi du développement des soins palliatifs.AFP/JORGE DIRKX
Peut largement mieux faire. A mi-parcours du Plan national de développement des soins palliatifs 2008-2012, le rapport remis lundi 6 juin à Nicolas Sarkozy par le Professeur Régis Aubry, président du Comité national de suivi, décrit un essor des soins palliatifs en demi-teinte, pointant notamment une inégalité de l'offre entre régions et des dysfonctionnements dans l'allocation de crédits.
Ainsi, concernant les "lits identifiés de soins palliatifs", installés dans des services classiques, le comité de suivi pointe un "paradoxe peu défendable". Il n'a constaté aucun renfort significatif de soignants, alors que ces lits génèrent d'importantes ressources pour les hôpitaux, puisqu'il a été décidé, comme la prise en charge des patients en fin de vie est plus lourde, qu'ils soient mieux dotés financièrement afin de recruter du personnel.
Dans les équipes mobiles, chargées de conseiller sur les questions techniques et éthiques les soignants qui suivent ces patients en hôpital ou maison de retraite, le personnel fait aussi défaut. L'insuffisance de moyens de fonctionnement est d'autant plus condamnable que les financements sont là. Pour les 353 équipes mobiles, plus de 100 millions d'euros sont dégagés chaque année. Mais selon le comité, il semble que des sommes allouées soient amputées soit par les Agences régionales de santé, soit par les hôpitaux, et destinées à d'autres objectifs.
Le rapport insiste aussi sur l'inégale répartition de l'offre de soins entre régions. Ainsi, la France compte au total 107 Unités de soins palliatifs (USP), services dédiés à la fin de vie qui accueillent les cas les plus complexes. Chaque région en a au moins une, mais pour 100 000 habitants, le taux d'équipements en lits varie de 0,4 à 4,8 lits. Les USP sont concentrées dans cinq régions (PACA, Rhône-Alpes, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France), qui comptent 71 % des lits alors qu'elles ne représentent que 48 % de la population. Pays de la Loire, Basse et Haute-Normandie, Poitou-Charentes, Centre et Bourgogne sont, elles, mal dotées. Résultat : dans certains départements, il n'y a toujours pas d'unité.
Laetitia Clavreul
Source : lemonde.fr
Bon courage

Dernière modification par angelito94 le 15 sept. 2011 12:57, modifié 1 fois.
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Fiches culture générale 2012
LES MALADIES MENTALES ET NEURO
Journée mondiale le 10 octobre
DEPRESSION
Trouble mentale se caractérisant par une tristesse de l’humeur, une perte d’intérêt pour toutes activités et une baisse d’énergie.
LE suicide est l’issu courante mais souvent évitable de la dépression.
CHIFFRES :
- 8 % des Français de 15 a 75 ans déclarent souffrir de dépression, les 12 mois avant l’enquête.
- 19% Des Français de 15 a 75 ans ont vécu ou vivront une depression
- 2 fois plus de femme que d’hommes
SOLUTION :
- Psychothérapie
- Medicaments
- Hospitalisation dans les cas graves
A QUI S’ADRESSER ?
- Généraliste
- Psychiatre
- Psychologue
- Association : SOS amitié, SOS dépression
SCHIZOPHRENIE
Maladie mentale qui se déclare a la fin de l’adolescence ou au début de l’age adulte.
Se caractérise par des distorsions profondes de la pensée.
Affecte le langage, la pensée, la perception, la conscience de son identité
EXPERIENCES PSYCHOTIQUE AVEC HALLUCINATIONS AUDITIVES OU D2LIRES
Les malades perds ses capacité acquises (faire des études ou travailler)
EPILEPSIE
Affection neuro pouvant aller de la perte d’attention brève a des convulsion graves et fréquentes
Les crises sont dues a des décharges électriques dans le cerveau
CHIFFRE : 4 a 500 000 personnes en sont atteintes en France
RETARD MENTAL = ARRIERATION MENTALE = DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Arret de dvlpt brutal ou devlpt mental incomplet, caracterisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence.
Peut etre associé a d’autres troubles physique ou mentaux
Insuffisance des fonctions cognitives, langage, motricité, preformances sociales
CAUSES :
- Génétique
- Traumas a la naissance
- Infection cérébrale
- Carences en iode dans la plupart des cas
MALADIE D’ALZHEIMER
Maladie cérébrale dégénérative, se caractérise par une diminution progressive de la mémoire, compréhension, calcul, langage et capacité d’apprendre.
SYMPTOMES
- Troubles de la mémoire
- Difficulté d’élocution
- Diminution de la faculté intellectuelle
Maladie qui évolue par palier
FACTEURS
- L’âge
- L’hérédité
- Traumas crâniens (antécédent)
- Education et vie intellectuelle peu élevée
- Hypertension, cholestérol
SOLUTION
- Pas de TTT efficace, juste pour retarder l’évolution
- Surveillance constante de la personne
21 septembre : journée mondiale de lutte
PLAN ALZHEIMER 2008-2012
- Se centrer sur la personne et sa famille
- Effort +++ pour la recherche
- Diagnostic précoce
- Mieux prendre en charges les patients et les aidants
Journée mondiale le 10 octobre
DEPRESSION
Trouble mentale se caractérisant par une tristesse de l’humeur, une perte d’intérêt pour toutes activités et une baisse d’énergie.
LE suicide est l’issu courante mais souvent évitable de la dépression.
CHIFFRES :
- 8 % des Français de 15 a 75 ans déclarent souffrir de dépression, les 12 mois avant l’enquête.
- 19% Des Français de 15 a 75 ans ont vécu ou vivront une depression
- 2 fois plus de femme que d’hommes
SOLUTION :
- Psychothérapie
- Medicaments
- Hospitalisation dans les cas graves
A QUI S’ADRESSER ?
- Généraliste
- Psychiatre
- Psychologue
- Association : SOS amitié, SOS dépression
SCHIZOPHRENIE
Maladie mentale qui se déclare a la fin de l’adolescence ou au début de l’age adulte.
Se caractérise par des distorsions profondes de la pensée.
Affecte le langage, la pensée, la perception, la conscience de son identité
EXPERIENCES PSYCHOTIQUE AVEC HALLUCINATIONS AUDITIVES OU D2LIRES
Les malades perds ses capacité acquises (faire des études ou travailler)
EPILEPSIE
Affection neuro pouvant aller de la perte d’attention brève a des convulsion graves et fréquentes
Les crises sont dues a des décharges électriques dans le cerveau
CHIFFRE : 4 a 500 000 personnes en sont atteintes en France
RETARD MENTAL = ARRIERATION MENTALE = DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Arret de dvlpt brutal ou devlpt mental incomplet, caracterisé par une insuffisance des facultés et du niveau global d’intelligence.
Peut etre associé a d’autres troubles physique ou mentaux
Insuffisance des fonctions cognitives, langage, motricité, preformances sociales
CAUSES :
- Génétique
- Traumas a la naissance
- Infection cérébrale
- Carences en iode dans la plupart des cas
MALADIE D’ALZHEIMER
Maladie cérébrale dégénérative, se caractérise par une diminution progressive de la mémoire, compréhension, calcul, langage et capacité d’apprendre.
SYMPTOMES
- Troubles de la mémoire
- Difficulté d’élocution
- Diminution de la faculté intellectuelle
Maladie qui évolue par palier
FACTEURS
- L’âge
- L’hérédité
- Traumas crâniens (antécédent)
- Education et vie intellectuelle peu élevée
- Hypertension, cholestérol
SOLUTION
- Pas de TTT efficace, juste pour retarder l’évolution
- Surveillance constante de la personne
21 septembre : journée mondiale de lutte
PLAN ALZHEIMER 2008-2012
- Se centrer sur la personne et sa famille
- Effort +++ pour la recherche
- Diagnostic précoce
- Mieux prendre en charges les patients et les aidants
INFIRMIERE D.E
Re: Fiches culture générale 2012
MErci a tous pour la contribution !
J''avais pas grands choses sur mes bouquins
Je lance la grippe
J''avais pas grands choses sur mes bouquins

Je lance la grippe

INFIRMIERE D.E
Re: Fiches culture générale 2012
LA GRIPPE
La grippe saisonnière est une infection virale aigue provoquée par un virus grippal : A (h1N1 et H3n2) ; B et C.
La composition du vaccin concerne la A et la B beaucoup plus fréquentes.
SYMPTOMES
- Forte fièvre
- Toux
- Céphalée
- Douleurs muscu et articulaire
- Malaise général
- Maux de gorge, écoulement nasal
EVOLUTION
- Guérison : 1 semaine sans TTT ou paracétamol
- Peut entrainer une maladie grave voir le déces (personne ls + concerné : - 2 ans ; +65 ans, personnes ayant une maladies chronique ou un affaiblissement du syt immunitaire
TRANSMISSION Gouttelettes infectées : Toux, éternuements, postillons
EPIDEMIE SAISONNIERE : Automne et hiver
3 GRANDES PANDEMIES :
- La grippe espagnole : 1918-1919 50% de la pop mondiale touchée 20 a 40 millions de morts
- LA grippe asiatique : 1957-1958 25% de la pop mondiale touchée 2 millions de morts
- La grippe de Hong Kong : 1968-1969 1 millions de décès enregistrés
CHIFFRES Mondiale
- 3 a 5 millions de maladies graves
- 250 000 a 500 000 déces
EFFETS DE LA MALADIE
Pb éco et de santé publique : Absentisme au travail = perte de productivité et arret de travail et hospitalisation dans les cas graves
PREVENTION
- Vaccination surtout pour : les personnes vivants dans les ets de long séjours ; PA ; Personne ayant des Affection de longues durée ; enfant de 6 mois a 2 ans ; femmes enceintes
- Bien se laver les mains, le plus souvent possibles
LA GRIPPE A
Maladie respiratoire contagieuse provoquée par le virus de la Grippe A H1N1
Le virus réapparait en 2009, transmissible d’hommes a hommes.
PROPAGATION
Toux, éternuements, postillons
ESPERANCE DE VIIE DU VIRUS
8 a 48h a l’air libre
SYMPTOMES
- Incubation 24 a 72h
- Fièvre brutale et élevée + 38°C
- Douleurs muscu et articulaire
- Fatigue +++
- Maux de gorge
- Maux de tete
- Toux profonde et seche
- Congestion ecoulement nasal
- Perte d’appétit
- Certains cas : vommissements et diarrhée
TTT
- Paracétamol, Tamiflu, Relenza
CONTAGION : 24h avant les 1ers symptomes
INCUBATION 5j max
CONTAGIEUX 1 semaine post symptomes
VACCIN SANS ADJUVANT : 1ere evaluation : Bonne efficaticité, protection elevée, effets secondaires limités
PREVENTION
- Pour les personnes malades : port de masques
- Quarantaine, restez chez soi
- Se laver les mains souvent au savon ou solution hydroalccolique
- Bien aéré son milieu de vie
- Evitez de toucher son nez et sa bouche
La grippe saisonnière est une infection virale aigue provoquée par un virus grippal : A (h1N1 et H3n2) ; B et C.
La composition du vaccin concerne la A et la B beaucoup plus fréquentes.
SYMPTOMES
- Forte fièvre
- Toux
- Céphalée
- Douleurs muscu et articulaire
- Malaise général
- Maux de gorge, écoulement nasal
EVOLUTION
- Guérison : 1 semaine sans TTT ou paracétamol
- Peut entrainer une maladie grave voir le déces (personne ls + concerné : - 2 ans ; +65 ans, personnes ayant une maladies chronique ou un affaiblissement du syt immunitaire
TRANSMISSION Gouttelettes infectées : Toux, éternuements, postillons
EPIDEMIE SAISONNIERE : Automne et hiver
3 GRANDES PANDEMIES :
- La grippe espagnole : 1918-1919 50% de la pop mondiale touchée 20 a 40 millions de morts
- LA grippe asiatique : 1957-1958 25% de la pop mondiale touchée 2 millions de morts
- La grippe de Hong Kong : 1968-1969 1 millions de décès enregistrés
CHIFFRES Mondiale
- 3 a 5 millions de maladies graves
- 250 000 a 500 000 déces
EFFETS DE LA MALADIE
Pb éco et de santé publique : Absentisme au travail = perte de productivité et arret de travail et hospitalisation dans les cas graves
PREVENTION
- Vaccination surtout pour : les personnes vivants dans les ets de long séjours ; PA ; Personne ayant des Affection de longues durée ; enfant de 6 mois a 2 ans ; femmes enceintes
- Bien se laver les mains, le plus souvent possibles
LA GRIPPE A
Maladie respiratoire contagieuse provoquée par le virus de la Grippe A H1N1
Le virus réapparait en 2009, transmissible d’hommes a hommes.
PROPAGATION
Toux, éternuements, postillons
ESPERANCE DE VIIE DU VIRUS
8 a 48h a l’air libre
SYMPTOMES
- Incubation 24 a 72h
- Fièvre brutale et élevée + 38°C
- Douleurs muscu et articulaire
- Fatigue +++
- Maux de gorge
- Maux de tete
- Toux profonde et seche
- Congestion ecoulement nasal
- Perte d’appétit
- Certains cas : vommissements et diarrhée
TTT
- Paracétamol, Tamiflu, Relenza
CONTAGION : 24h avant les 1ers symptomes
INCUBATION 5j max
CONTAGIEUX 1 semaine post symptomes
VACCIN SANS ADJUVANT : 1ere evaluation : Bonne efficaticité, protection elevée, effets secondaires limités
PREVENTION
- Pour les personnes malades : port de masques
- Quarantaine, restez chez soi
- Se laver les mains souvent au savon ou solution hydroalccolique
- Bien aéré son milieu de vie
- Evitez de toucher son nez et sa bouche
INFIRMIERE D.E
Re: Fiches culture générale 2012
La grippe est une maladie infectieuse fréquente et contagieuse causée par trois virus à ARN (type A,B,C) , touchant les oiseaux et certains mammifères dont le porc et l'être humain.
Transmission: Par l'air, ou contact avec une personne malade ou ses effets personnels.
Cause:
Si la grippe est plus fréquente l’hiver, il semble plus probable que ce soit attribuable au confinement à l’intérieur des maisons, qui favorise la contagion. De plus, le fait que l’air soit plus sec en hiver facilite aussi la contagion, car les muqueuses du nez s’assèchent. En effet, les muqueuses empêchent l’entrée des microbes de façon plus efficace lorsqu’elles sont humides. En outre, l’air sec de l’hiver faciliterait la survie du virus à l’extérieur du corps23.
Symptome:
_D’abord : une apparition soudaine de frissons, de douleurs musculaires généralisées, de fatigue, de maux de tête, de maux de gorge, d’éternuements et une fièvre qui peut atteindre les 40 ºC.
_Ensuite : une toux sèche, des écoulements nasaux et des douleurs à la poitrine.
_Autres manifestations possibles : une sensation de brûlure dans les yeux, des sueurs nocturnes, une gastroentérite virale (on parle alors de grippe intestinale, fréquente chez les enfants), une somnolence marquée, une perte d'appétit et des douleurs articulaires.
Diagnostic:
_Clinique
_Virologique: prélévements respiratoires
Particularité:
Ce type de virus change de forme constamment. C’est pourquoi on peut attraper une nouvelle grippe chaque année. Les vaccins doivent être renouvelés pour s’adapter aux nouvelles variantes du virus. Complication possible quand la grippe se double d'une autre infection bactérienne. Les personnes grippées demeurent contagieuses tant que leurs symptômes persistent
Traitement:
_Médicaments: antipyrétiques (contre la fièvre), antitussif (contre la toux), antiviraux (prévient la grippe en début d'épimie ou à l'apparition des symptomes réduit la gravité des symptomes et la durée)
_Repos, Hydratation...
Lutte
Mesure de prévention: Se laver souvent les mains, éviter les contacts avec personnes infectés, renforcer sont immunité (alimentation saine, exercice physique...), Vaccination gratuite des personnes à risque
Grippe A: H1N1
Transmission: Même que la grippe
Symptomes: Les mêmes que la grippe: fièvre, fatigue, perte d’appétit, toux, maux de gorge, éternuements et sécrétions nasales.
Cas plus sévère vomissements ou diarrhées nécessitent une hospitalisation.
Particularité:
Cas les plus grave: pneumonie et maladie respiratoire entrainant le décés et aggrave les pbl chronique existant.
Traitement:
Vaccin: 2 types: un fabriqué de toute pièce et celui de la grippe aviaire.
Médicaments antiviraux: Tamiflu (oseltamirir) resistance: médicament mal conservé +Relenza (zanamirir) effets secondaire.
Lutte: Même que la grippe. Port d'un masque chirurgical pour personnes infectés et protection respiratoire pour personnel de santé. , Bien aérer les lieux de vie, bonne hygienne de vie
Plan vaccination automne 2009
Fin janvier 2010 OMS suspecté d'avoir exagéré la menace: lien entre six expert OMS et firmes pharmaceutiques avérés.
Grippe aviaire: H5N1. Aucun cas de transmission d'humain à humain n'a été recensé. Difficilement transmissible à l'homme.
Transmission à la faune sauvage:
_matière infecté: oeuf, carcasse
_matières féccales infecté
_Attention à contamination par d'autres oiseux ou espéces intermédiaires.
Recommandation OMS: Vaccination volaille, zone de quarantaine, élevage surveillé, contrôle relatifs aux introduction en france, si épizootie dans un pays voisin arret des échanges...
Transmission: Par l'air, ou contact avec une personne malade ou ses effets personnels.
Cause:
Si la grippe est plus fréquente l’hiver, il semble plus probable que ce soit attribuable au confinement à l’intérieur des maisons, qui favorise la contagion. De plus, le fait que l’air soit plus sec en hiver facilite aussi la contagion, car les muqueuses du nez s’assèchent. En effet, les muqueuses empêchent l’entrée des microbes de façon plus efficace lorsqu’elles sont humides. En outre, l’air sec de l’hiver faciliterait la survie du virus à l’extérieur du corps23.
Symptome:
_D’abord : une apparition soudaine de frissons, de douleurs musculaires généralisées, de fatigue, de maux de tête, de maux de gorge, d’éternuements et une fièvre qui peut atteindre les 40 ºC.
_Ensuite : une toux sèche, des écoulements nasaux et des douleurs à la poitrine.
_Autres manifestations possibles : une sensation de brûlure dans les yeux, des sueurs nocturnes, une gastroentérite virale (on parle alors de grippe intestinale, fréquente chez les enfants), une somnolence marquée, une perte d'appétit et des douleurs articulaires.
Diagnostic:
_Clinique
_Virologique: prélévements respiratoires
Particularité:
Ce type de virus change de forme constamment. C’est pourquoi on peut attraper une nouvelle grippe chaque année. Les vaccins doivent être renouvelés pour s’adapter aux nouvelles variantes du virus. Complication possible quand la grippe se double d'une autre infection bactérienne. Les personnes grippées demeurent contagieuses tant que leurs symptômes persistent
Traitement:
_Médicaments: antipyrétiques (contre la fièvre), antitussif (contre la toux), antiviraux (prévient la grippe en début d'épimie ou à l'apparition des symptomes réduit la gravité des symptomes et la durée)
_Repos, Hydratation...
Lutte
Mesure de prévention: Se laver souvent les mains, éviter les contacts avec personnes infectés, renforcer sont immunité (alimentation saine, exercice physique...), Vaccination gratuite des personnes à risque
Grippe A: H1N1
Transmission: Même que la grippe
Symptomes: Les mêmes que la grippe: fièvre, fatigue, perte d’appétit, toux, maux de gorge, éternuements et sécrétions nasales.
Cas plus sévère vomissements ou diarrhées nécessitent une hospitalisation.
Particularité:
Cas les plus grave: pneumonie et maladie respiratoire entrainant le décés et aggrave les pbl chronique existant.
Traitement:
Vaccin: 2 types: un fabriqué de toute pièce et celui de la grippe aviaire.
Médicaments antiviraux: Tamiflu (oseltamirir) resistance: médicament mal conservé +Relenza (zanamirir) effets secondaire.
Lutte: Même que la grippe. Port d'un masque chirurgical pour personnes infectés et protection respiratoire pour personnel de santé. , Bien aérer les lieux de vie, bonne hygienne de vie
Plan vaccination automne 2009
Fin janvier 2010 OMS suspecté d'avoir exagéré la menace: lien entre six expert OMS et firmes pharmaceutiques avérés.
Grippe aviaire: H5N1. Aucun cas de transmission d'humain à humain n'a été recensé. Difficilement transmissible à l'homme.
Transmission à la faune sauvage:
_matière infecté: oeuf, carcasse
_matières féccales infecté
_Attention à contamination par d'autres oiseux ou espéces intermédiaires.
Recommandation OMS: Vaccination volaille, zone de quarantaine, élevage surveillé, contrôle relatifs aux introduction en france, si épizootie dans un pays voisin arret des échanges...
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Fiches culture générale 2012

Dans actualité 2012 j'ai postée un article sur les vaccins de la grippe A le titre est en rouge!!

Montpellier: Admise sur LP!!
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Euthanasie : le docteur Bonnemaison laissé en liberté
Mots clés : Euthanasie, BAYONNE, Nicolas Bonnemaison
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 13/09/2011 à 09:58 | publié le 12/09/2011 à 07:48 Réactions (6)
La cour d'appel de Pau a ordonné mardi matin le maintien en liberté de l'urgentiste soupçonné d'euthanasie.
De notre envoyée spéciale à Bayonne
La justice a prononcé mardi matin le maintien en liberté du docteur Bonnemaison, soupçonné d'euthanasie sur quatre puis sur sept patients âgés entre avril et août 2011. «Je ne vois pas l'intérêt de le placer en détention, à moins de vouloir mettre le feu aux poudres à l'hôpital de Bayonne», avait commenté un des deux avocats du médecin, Me Benoît Ducos-Ader, qui fut également le conseil du Dr Tramois, condamnée à un an de prison avec sursis en 2007 pour avoir mis fin aux jours d'une patiente atteinte d'un cancer.
Voilà un mois que l'urgentiste de Bayonne a été mis en examen pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables». Un mois que l'affaire divise, au sein du centre hospitalier de la Côte basque comme au cœur du Conseil de l'ordre des médecins. Du côté des familles des patients décédés, personne, pour l'instant, n'a porté plainte. À l'hôpital, après la manifestation de soutien au Dr Bonnemaison du 16 août, le silence s'est fait. «Nous sommes passés de l'émotion à la tentative de compréhension. Les équipes essayent de se ressouder après ce traumatisme», résume Michel Glanes, le directeur de l'établissement.
Dans un climat tendu, deux inspecteurs de l'Igas (l'Inspection générale des affaires sociales) passent actuellement au crible l'établissement et son unité d'hospitalisation de courte durée ou UHCD - service des urgences où travaillait le médecin. Entretiens avec le personnel, examen des dossiers médicaux et des durées de séjour des patients viendront nourrir le rapport du service interministériel.
Ce dernier dira si l'unité - qui tourne 24 heures sur 24 seulement depuis le début de l'année 2011 - avait un mode de fonctionnement satisfaisant. Il n'avait pas vocation à accueillir des personnes en fin de vie, fait valoir le Dr Bonnemaison. «Le taux de décès y est très faible», rassure pour sa part Michel Glanes. Dans la région, l'heure est au soutien. «Je veux épauler l'homme, cela ne veut pas dire que je cautionne ses actes», explique le Dr Pierre Brillaxis, médecin de l'équipe mobile de soins palliatifs de Bayonne.
«Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer»
«Pauvre Dr Bonnemaison. Son cas suscite beaucoup de compassion, explique un médecin extérieur à l'hôpital. La perte dramatique de son père, ses problèmes personnels, un long épisode dépressif… Ses confrères ne veulent pas l'accabler ou en rajouter. D'autant plus qu'il y a dix ou vingt ans, cette affaire aurait été passée sous silence. Dans le monde médical, certains regrettent aussi que les choses aient changé», rajoute-t-il.
Même son de cloche dans les pharmacies de Bayonne, qui proposent aux clients de signer une pétition pour le Dr Bonnemaison, pétition apportée par des employés de l'hôpital. «Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer et il se retrouve dans une situation dramatique. Sa femme, qui est anesthésiste à l'hôpital a aussi dû quitter son poste», plaide l'employée d'une officine du centre-ville. Avant que l'ordre national des médecins ne décide, jeudi dernier, de poursuivre le médecin devant la juridiction disciplinaire, son cas a aussi semé la pagaille au conseil départemental de l'ordre des Pyrénées-Atlantiques. «Nous avons décidé d'attendre la décision de la justice avant de porter plainte pour ne pas risquer de faire peser notre décision sur son dossier», explique un de ses membres, le Dr Capdevielle.
Se jugeant désavoué, le président du conseil, le Dr Marc Renoux, a donné sa démission. Ce dernier regrette une confusion entre l'homme et l'affaire: «À Bayonne, c'est un notable, même s'il n'est pas “classique”. Il est connu pour être un bon médecin, proche des familles. Là n'est pas la question. Il reconnaît lui-même avoir enfreint la loi et pratiqué des injections léthales. Mais la sympathie et quelques arrière-pensées idéologiques ont fait peser la balance dans son sens.»
Source: figaro.fr
Mots clés : Euthanasie, BAYONNE, Nicolas Bonnemaison
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 13/09/2011 à 09:58 | publié le 12/09/2011 à 07:48 Réactions (6)
La cour d'appel de Pau a ordonné mardi matin le maintien en liberté de l'urgentiste soupçonné d'euthanasie.
De notre envoyée spéciale à Bayonne
La justice a prononcé mardi matin le maintien en liberté du docteur Bonnemaison, soupçonné d'euthanasie sur quatre puis sur sept patients âgés entre avril et août 2011. «Je ne vois pas l'intérêt de le placer en détention, à moins de vouloir mettre le feu aux poudres à l'hôpital de Bayonne», avait commenté un des deux avocats du médecin, Me Benoît Ducos-Ader, qui fut également le conseil du Dr Tramois, condamnée à un an de prison avec sursis en 2007 pour avoir mis fin aux jours d'une patiente atteinte d'un cancer.
Voilà un mois que l'urgentiste de Bayonne a été mis en examen pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables». Un mois que l'affaire divise, au sein du centre hospitalier de la Côte basque comme au cœur du Conseil de l'ordre des médecins. Du côté des familles des patients décédés, personne, pour l'instant, n'a porté plainte. À l'hôpital, après la manifestation de soutien au Dr Bonnemaison du 16 août, le silence s'est fait. «Nous sommes passés de l'émotion à la tentative de compréhension. Les équipes essayent de se ressouder après ce traumatisme», résume Michel Glanes, le directeur de l'établissement.
Dans un climat tendu, deux inspecteurs de l'Igas (l'Inspection générale des affaires sociales) passent actuellement au crible l'établissement et son unité d'hospitalisation de courte durée ou UHCD - service des urgences où travaillait le médecin. Entretiens avec le personnel, examen des dossiers médicaux et des durées de séjour des patients viendront nourrir le rapport du service interministériel.
Ce dernier dira si l'unité - qui tourne 24 heures sur 24 seulement depuis le début de l'année 2011 - avait un mode de fonctionnement satisfaisant. Il n'avait pas vocation à accueillir des personnes en fin de vie, fait valoir le Dr Bonnemaison. «Le taux de décès y est très faible», rassure pour sa part Michel Glanes. Dans la région, l'heure est au soutien. «Je veux épauler l'homme, cela ne veut pas dire que je cautionne ses actes», explique le Dr Pierre Brillaxis, médecin de l'équipe mobile de soins palliatifs de Bayonne.
«Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer»
«Pauvre Dr Bonnemaison. Son cas suscite beaucoup de compassion, explique un médecin extérieur à l'hôpital. La perte dramatique de son père, ses problèmes personnels, un long épisode dépressif… Ses confrères ne veulent pas l'accabler ou en rajouter. D'autant plus qu'il y a dix ou vingt ans, cette affaire aurait été passée sous silence. Dans le monde médical, certains regrettent aussi que les choses aient changé», rajoute-t-il.
Même son de cloche dans les pharmacies de Bayonne, qui proposent aux clients de signer une pétition pour le Dr Bonnemaison, pétition apportée par des employés de l'hôpital. «Ce docteur, ce n'est tout de même pas un serial killer et il se retrouve dans une situation dramatique. Sa femme, qui est anesthésiste à l'hôpital a aussi dû quitter son poste», plaide l'employée d'une officine du centre-ville. Avant que l'ordre national des médecins ne décide, jeudi dernier, de poursuivre le médecin devant la juridiction disciplinaire, son cas a aussi semé la pagaille au conseil départemental de l'ordre des Pyrénées-Atlantiques. «Nous avons décidé d'attendre la décision de la justice avant de porter plainte pour ne pas risquer de faire peser notre décision sur son dossier», explique un de ses membres, le Dr Capdevielle.
Se jugeant désavoué, le président du conseil, le Dr Marc Renoux, a donné sa démission. Ce dernier regrette une confusion entre l'homme et l'affaire: «À Bayonne, c'est un notable, même s'il n'est pas “classique”. Il est connu pour être un bon médecin, proche des familles. Là n'est pas la question. Il reconnaît lui-même avoir enfreint la loi et pratiqué des injections léthales. Mais la sympathie et quelques arrière-pensées idéologiques ont fait peser la balance dans son sens.»
Source: figaro.fr
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Re: Actualités concours 2012
Comment les médecins en hôpital abordent la fin de vie
Mots clés : Euthanasie, Fin De Vie
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 05/09/2011 à 23:44 | publié le 05/09/2011 à 23:27
De l'avis des médecins, les demandes d'euthanasie émanant des malades restent rares.
Loin de la polémique sur les agissements du Dr Bonnemaison - mis en examen pour «empoisonnement» - des praticiens hospitaliers confrontés tous les jours à la fin de vie décrivent des situations douloureuses ou apaisées, toujours variées. Une manière de prendre des distances avec le débat sur l'euthanasie relancé par l'actualité qu'ils jugent trop tranché et superficiel.
«Difficile pour un malade de se dire qu'il est arrivé “en fin de vie” et de prendre une décision. Au quotidien, les choses ne se passent pas comme ça», rappelle le Dr Gilbert Desfosses, chef de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris. «Tous les patients ne prennent pas conscience de l'évolution de la maladie. Un certain nombre d'entre eux ont des moments de confusion. La tonalité de leurs humeurs dépend aussi en grande partie de la qualité des soins et de leur entourage», décrit ce médecin qui tient à rappeler que son métier est de soigner.
Pourtant, il arrive que les médecins soient confrontés à des demandes d'euthanasie. «Des patients bien pris en charge qui demandent à en finir, c'est exceptionnel. En vingt ans, cela m'est arrivé deux ou trois fois», raconte Bernard Devalois, chef du service de l'unité de soins palliatifs de Pontoise. «Les demandes réfléchies sont assez nombreuses pour en parler, estime Édouard Ferrand, anesthésiste-réanimateur, responsable de l'unité soins de support à l'hôpital Foch de Suresnes et chercheur en éthique médicale. Elles n'émanent pas forcément de personnes isolées ou mal prises en charge mais de patients qui ont déjà fait du chemin avec la maladie et estiment qu'ils sont allés au bout.»
«Tempête émotionnelle»
«Ce sont surtout les familles qui demandent à voir la vie d'un proche abrégée, relève Bernard Devalois, également auteur de l'essai Peut-on vraiment choisir sa mort ? Les parents du patient veulent accélérer sa mort pour éviter l'agonie, qu'elles imaginent souvent à tort comme un moment de souffrance. Ils sont pris dans une tempête émotionnelle : effondrés de voir quelqu'un qu'ils aiment les quitter et désireux de le voir partir vite. À nous de les déculpabiliser et de les aider à accompagner leur proche.»
Depuis 2005, la fin de vie est réglementée par la loi Leonetti. Cette dernière interdit l'acharnement thérapeutique et permet l'utilisation en fin de vie de médicaments pouvant avoir pour effet secondaire d'entraîner la mort du patient. Mais à quel moment décide-t-on de l'arrêt des traitements et comment ? «Quand le patient en fin de vie le demande et que l'on en a sérieusement discuté avec lui, tente de résumer le Dr Sylvain Pourchet, responsable de l'unité de soins palliatifs à l'hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne). Une tâche délicate quand on sait que le désir de vivre ou de mourir est rarement catégorique. «Notre rôle est d'étudier les différents scénarios de soins et de discuter avec le patient de la gradation et de l'utilité des traitements pour savoir jusqu'où il souhaite aller, rapporte Sylvain Pourchet. Mais, aujourd'hui encore, des patients arrivent aux urgences en fin de vie, sans que personne n'ait anticipé ce moment alors qu'il était prévisible. Si on saute cette étape de discussion, on aboutit à des situations de panique, à des drames. La famille est traumatisée et les soignants ont l'impression de mal faire leur travail.»
La décision doit également être prise dans un cadre collégial avec toute l'équipe médicale, dit aussi la loi Leonetti. Cette phase de réflexion viendrait trop tard, selon Édouard Ferrand. «Les médecins ont l'initiative de cette discussion alors que les infirmières sont en première ligne pour voir les situations limites. Du coup, la réflexion palliative arrive parfois quand on est déjà dans de l'acharnement thérapeutique», regrette l'anesthésiste-réanimateur. «Beaucoup d'agonies ne sont pas encore prises en charge correctement en France, reconnaît le Dr Bernard Devalois. Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale. Certains médecins ont du mal à accepter de voir leur patient mourir. Confrontés à leur impuissance, ils peuvent choisir de faire disparaître rapidement le patient pour éliminer le sentiment de frustration. D'autres, à l'inverse, pratiqueront l'acharnement thérapeutique.»
Au-delà de la maladie et du soin, «il ne faut pas oublier la prise en charge psychologique et sociale des malades », plaide Sylvain Pourchet. Récemment, ce dernier a ainsi dû réfléchir à une solution d'accueil pour le fils d'une mère célibataire atteinte d'un cancer et décédée dans son service. «Nous avons trouvé une prise en charge et préservé leur relation jusqu'au dernier jour : c'est bien là le plus important» , conclut-il.
Source : figaro.fr
Mots clés : Euthanasie, Fin De Vie
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 05/09/2011 à 23:44 | publié le 05/09/2011 à 23:27
De l'avis des médecins, les demandes d'euthanasie émanant des malades restent rares.
Loin de la polémique sur les agissements du Dr Bonnemaison - mis en examen pour «empoisonnement» - des praticiens hospitaliers confrontés tous les jours à la fin de vie décrivent des situations douloureuses ou apaisées, toujours variées. Une manière de prendre des distances avec le débat sur l'euthanasie relancé par l'actualité qu'ils jugent trop tranché et superficiel.
«Difficile pour un malade de se dire qu'il est arrivé “en fin de vie” et de prendre une décision. Au quotidien, les choses ne se passent pas comme ça», rappelle le Dr Gilbert Desfosses, chef de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris. «Tous les patients ne prennent pas conscience de l'évolution de la maladie. Un certain nombre d'entre eux ont des moments de confusion. La tonalité de leurs humeurs dépend aussi en grande partie de la qualité des soins et de leur entourage», décrit ce médecin qui tient à rappeler que son métier est de soigner.
Pourtant, il arrive que les médecins soient confrontés à des demandes d'euthanasie. «Des patients bien pris en charge qui demandent à en finir, c'est exceptionnel. En vingt ans, cela m'est arrivé deux ou trois fois», raconte Bernard Devalois, chef du service de l'unité de soins palliatifs de Pontoise. «Les demandes réfléchies sont assez nombreuses pour en parler, estime Édouard Ferrand, anesthésiste-réanimateur, responsable de l'unité soins de support à l'hôpital Foch de Suresnes et chercheur en éthique médicale. Elles n'émanent pas forcément de personnes isolées ou mal prises en charge mais de patients qui ont déjà fait du chemin avec la maladie et estiment qu'ils sont allés au bout.»
«Tempête émotionnelle»
«Ce sont surtout les familles qui demandent à voir la vie d'un proche abrégée, relève Bernard Devalois, également auteur de l'essai Peut-on vraiment choisir sa mort ? Les parents du patient veulent accélérer sa mort pour éviter l'agonie, qu'elles imaginent souvent à tort comme un moment de souffrance. Ils sont pris dans une tempête émotionnelle : effondrés de voir quelqu'un qu'ils aiment les quitter et désireux de le voir partir vite. À nous de les déculpabiliser et de les aider à accompagner leur proche.»
Depuis 2005, la fin de vie est réglementée par la loi Leonetti. Cette dernière interdit l'acharnement thérapeutique et permet l'utilisation en fin de vie de médicaments pouvant avoir pour effet secondaire d'entraîner la mort du patient. Mais à quel moment décide-t-on de l'arrêt des traitements et comment ? «Quand le patient en fin de vie le demande et que l'on en a sérieusement discuté avec lui, tente de résumer le Dr Sylvain Pourchet, responsable de l'unité de soins palliatifs à l'hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne). Une tâche délicate quand on sait que le désir de vivre ou de mourir est rarement catégorique. «Notre rôle est d'étudier les différents scénarios de soins et de discuter avec le patient de la gradation et de l'utilité des traitements pour savoir jusqu'où il souhaite aller, rapporte Sylvain Pourchet. Mais, aujourd'hui encore, des patients arrivent aux urgences en fin de vie, sans que personne n'ait anticipé ce moment alors qu'il était prévisible. Si on saute cette étape de discussion, on aboutit à des situations de panique, à des drames. La famille est traumatisée et les soignants ont l'impression de mal faire leur travail.»
La décision doit également être prise dans un cadre collégial avec toute l'équipe médicale, dit aussi la loi Leonetti. Cette phase de réflexion viendrait trop tard, selon Édouard Ferrand. «Les médecins ont l'initiative de cette discussion alors que les infirmières sont en première ligne pour voir les situations limites. Du coup, la réflexion palliative arrive parfois quand on est déjà dans de l'acharnement thérapeutique», regrette l'anesthésiste-réanimateur. «Beaucoup d'agonies ne sont pas encore prises en charge correctement en France, reconnaît le Dr Bernard Devalois. Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale. Certains médecins ont du mal à accepter de voir leur patient mourir. Confrontés à leur impuissance, ils peuvent choisir de faire disparaître rapidement le patient pour éliminer le sentiment de frustration. D'autres, à l'inverse, pratiqueront l'acharnement thérapeutique.»
Au-delà de la maladie et du soin, «il ne faut pas oublier la prise en charge psychologique et sociale des malades », plaide Sylvain Pourchet. Récemment, ce dernier a ainsi dû réfléchir à une solution d'accueil pour le fils d'une mère célibataire atteinte d'un cancer et décédée dans son service. «Nous avons trouvé une prise en charge et préservé leur relation jusqu'au dernier jour : c'est bien là le plus important» , conclut-il.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice 9 : Euthanasie.
1) Relevez les informations essentielles. (Faites juste une liste).
2) A l'aide des réponses à la question 1 et de vos connaissances, expliquez le débat sur l'euthanasie en France. 25 lignes maximum.
Comment les médecins en hôpital abordent la fin de vie
Mots clés : Euthanasie, Fin De Vie
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 05/09/2011 à 23:44 | publié le 05/09/2011 à 23:27
De l'avis des médecins, les demandes d'euthanasie émanant des malades restent rares.
Loin de la polémique sur les agissements du Dr Bonnemaison - mis en examen pour «empoisonnement» - des praticiens hospitaliers confrontés tous les jours à la fin de vie décrivent des situations douloureuses ou apaisées, toujours variées. Une manière de prendre des distances avec le débat sur l'euthanasie relancé par l'actualité qu'ils jugent trop tranché et superficiel.
«Difficile pour un malade de se dire qu'il est arrivé “en fin de vie” et de prendre une décision. Au quotidien, les choses ne se passent pas comme ça», rappelle le Dr Gilbert Desfosses, chef de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris. «Tous les patients ne prennent pas conscience de l'évolution de la maladie. Un certain nombre d'entre eux ont des moments de confusion. La tonalité de leurs humeurs dépend aussi en grande partie de la qualité des soins et de leur entourage», décrit ce médecin qui tient à rappeler que son métier est de soigner.
Pourtant, il arrive que les médecins soient confrontés à des demandes d'euthanasie. «Des patients bien pris en charge qui demandent à en finir, c'est exceptionnel. En vingt ans, cela m'est arrivé deux ou trois fois», raconte Bernard Devalois, chef du service de l'unité de soins palliatifs de Pontoise. «Les demandes réfléchies sont assez nombreuses pour en parler, estime Édouard Ferrand, anesthésiste-réanimateur, responsable de l'unité soins de support à l'hôpital Foch de Suresnes et chercheur en éthique médicale. Elles n'émanent pas forcément de personnes isolées ou mal prises en charge mais de patients qui ont déjà fait du chemin avec la maladie et estiment qu'ils sont allés au bout.»
«Tempête émotionnelle»
«Ce sont surtout les familles qui demandent à voir la vie d'un proche abrégée, relève Bernard Devalois, également auteur de l'essai Peut-on vraiment choisir sa mort ? Les parents du patient veulent accélérer sa mort pour éviter l'agonie, qu'elles imaginent souvent à tort comme un moment de souffrance. Ils sont pris dans une tempête émotionnelle : effondrés de voir quelqu'un qu'ils aiment les quitter et désireux de le voir partir vite. À nous de les déculpabiliser et de les aider à accompagner leur proche.»
Depuis 2005, la fin de vie est réglementée par la loi Leonetti. Cette dernière interdit l'acharnement thérapeutique et permet l'utilisation en fin de vie de médicaments pouvant avoir pour effet secondaire d'entraîner la mort du patient. Mais à quel moment décide-t-on de l'arrêt des traitements et comment ? «Quand le patient en fin de vie le demande et que l'on en a sérieusement discuté avec lui, tente de résumer le Dr Sylvain Pourchet, responsable de l'unité de soins palliatifs à l'hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne). Une tâche délicate quand on sait que le désir de vivre ou de mourir est rarement catégorique. «Notre rôle est d'étudier les différents scénarios de soins et de discuter avec le patient de la gradation et de l'utilité des traitements pour savoir jusqu'où il souhaite aller, rapporte Sylvain Pourchet. Mais, aujourd'hui encore, des patients arrivent aux urgences en fin de vie, sans que personne n'ait anticipé ce moment alors qu'il était prévisible. Si on saute cette étape de discussion, on aboutit à des situations de panique, à des drames. La famille est traumatisée et les soignants ont l'impression de mal faire leur travail.»
La décision doit également être prise dans un cadre collégial avec toute l'équipe médicale, dit aussi la loi Leonetti. Cette phase de réflexion viendrait trop tard, selon Édouard Ferrand. «Les médecins ont l'initiative de cette discussion alors que les infirmières sont en première ligne pour voir les situations limites. Du coup, la réflexion palliative arrive parfois quand on est déjà dans de l'acharnement thérapeutique», regrette l'anesthésiste-réanimateur. «Beaucoup d'agonies ne sont pas encore prises en charge correctement en France, reconnaît le Dr Bernard Devalois. Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale. Certains médecins ont du mal à accepter de voir leur patient mourir. Confrontés à leur impuissance, ils peuvent choisir de faire disparaître rapidement le patient pour éliminer le sentiment de frustration. D'autres, à l'inverse, pratiqueront l'acharnement thérapeutique.»
Au-delà de la maladie et du soin, «il ne faut pas oublier la prise en charge psychologique et sociale des malades », plaide Sylvain Pourchet. Récemment, ce dernier a ainsi dû réfléchir à une solution d'accueil pour le fils d'une mère célibataire atteinte d'un cancer et décédée dans son service. «Nous avons trouvé une prise en charge et préservé leur relation jusqu'au dernier jour : c'est bien là le plus important» , conclut-il.
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1) Relevez les informations essentielles. (Faites juste une liste).
2) A l'aide des réponses à la question 1 et de vos connaissances, expliquez le débat sur l'euthanasie en France. 25 lignes maximum.
Comment les médecins en hôpital abordent la fin de vie
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Mis à jour le 05/09/2011 à 23:44 | publié le 05/09/2011 à 23:27
De l'avis des médecins, les demandes d'euthanasie émanant des malades restent rares.
Loin de la polémique sur les agissements du Dr Bonnemaison - mis en examen pour «empoisonnement» - des praticiens hospitaliers confrontés tous les jours à la fin de vie décrivent des situations douloureuses ou apaisées, toujours variées. Une manière de prendre des distances avec le débat sur l'euthanasie relancé par l'actualité qu'ils jugent trop tranché et superficiel.
«Difficile pour un malade de se dire qu'il est arrivé “en fin de vie” et de prendre une décision. Au quotidien, les choses ne se passent pas comme ça», rappelle le Dr Gilbert Desfosses, chef de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris. «Tous les patients ne prennent pas conscience de l'évolution de la maladie. Un certain nombre d'entre eux ont des moments de confusion. La tonalité de leurs humeurs dépend aussi en grande partie de la qualité des soins et de leur entourage», décrit ce médecin qui tient à rappeler que son métier est de soigner.
Pourtant, il arrive que les médecins soient confrontés à des demandes d'euthanasie. «Des patients bien pris en charge qui demandent à en finir, c'est exceptionnel. En vingt ans, cela m'est arrivé deux ou trois fois», raconte Bernard Devalois, chef du service de l'unité de soins palliatifs de Pontoise. «Les demandes réfléchies sont assez nombreuses pour en parler, estime Édouard Ferrand, anesthésiste-réanimateur, responsable de l'unité soins de support à l'hôpital Foch de Suresnes et chercheur en éthique médicale. Elles n'émanent pas forcément de personnes isolées ou mal prises en charge mais de patients qui ont déjà fait du chemin avec la maladie et estiment qu'ils sont allés au bout.»
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La décision doit également être prise dans un cadre collégial avec toute l'équipe médicale, dit aussi la loi Leonetti. Cette phase de réflexion viendrait trop tard, selon Édouard Ferrand. «Les médecins ont l'initiative de cette discussion alors que les infirmières sont en première ligne pour voir les situations limites. Du coup, la réflexion palliative arrive parfois quand on est déjà dans de l'acharnement thérapeutique», regrette l'anesthésiste-réanimateur. «Beaucoup d'agonies ne sont pas encore prises en charge correctement en France, reconnaît le Dr Bernard Devalois. Il faut poser le problème de la toute-puissance médicale. Certains médecins ont du mal à accepter de voir leur patient mourir. Confrontés à leur impuissance, ils peuvent choisir de faire disparaître rapidement le patient pour éliminer le sentiment de frustration. D'autres, à l'inverse, pratiqueront l'acharnement thérapeutique.»
Au-delà de la maladie et du soin, «il ne faut pas oublier la prise en charge psychologique et sociale des malades », plaide Sylvain Pourchet. Récemment, ce dernier a ainsi dû réfléchir à une solution d'accueil pour le fils d'une mère célibataire atteinte d'un cancer et décédée dans son service. «Nous avons trouvé une prise en charge et préservé leur relation jusqu'au dernier jour : c'est bien là le plus important» , conclut-il.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Voilà j'ai mis plusieurs exercices comme sa vous pouvez choisir les thèmes que vous avez déjà travaillés , et sa nous occupera pour 2/3 jours.
Travaillez bien
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Re: Actualités concours 2012
Le Dr Bonnemaison laissé en liberté sous contrôle judiciaire
L'urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison, soupçonné d'avoir abrégé la vie d'au moins sept patients âgés, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, mardi 13 septembre, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau.
Le contrôle judiciaire prévoit l'interdiction d'exercer la médecine, de prendre contact avec des membres de son ancien service et de résider dans les Pyrénées-Atlantiques.
La décision prononcée mardi, après une audience tenue le mardi précédent, fait suite à l'appel interjeté par le parquet de Bayonne après le maintien en liberté du médecin, mis en examen pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables".
Une cinquantaine de sympathisants étaient venus le soutenir pour entendre cet arrêt. Le Dr Bonnemaison, recroquevillé sur sa chaise et étreignant la main de sa femme en attendant la cour, visiblement très ému, a seulement demandé à ce groupe de cesser d'applaudir lorsque le président de la chambre de l'instruction, Michel Treilles, a lu la décision.
EN LIEN AVEC LES FAMILLES
Mardi dernier, le Dr Bonnemaison avait laissé entendre qu'il avait agi en lien avec les familles, dont aucune n'a porté plainte contre lui. "Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. Souvent, ça se fait dans un regard, une poignée de mains", avait-il expliqué.
Son cas a semé le trouble parmi ses pairs. L'ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a refusé de porter plainte contre lui, contre l'avis de son président, qui a démissionné.
Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a indiqué qu'il porterait plainte contre l'urgentiste, estimant que celui-ci n'avait pas respecté les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale. La plainte devrait être formellement entérinée mercredi au cours d'une réunion du conseil national.
LEMONDE.FR
L'urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison, soupçonné d'avoir abrégé la vie d'au moins sept patients âgés, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, mardi 13 septembre, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau.
Le contrôle judiciaire prévoit l'interdiction d'exercer la médecine, de prendre contact avec des membres de son ancien service et de résider dans les Pyrénées-Atlantiques.
La décision prononcée mardi, après une audience tenue le mardi précédent, fait suite à l'appel interjeté par le parquet de Bayonne après le maintien en liberté du médecin, mis en examen pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables".
Une cinquantaine de sympathisants étaient venus le soutenir pour entendre cet arrêt. Le Dr Bonnemaison, recroquevillé sur sa chaise et étreignant la main de sa femme en attendant la cour, visiblement très ému, a seulement demandé à ce groupe de cesser d'applaudir lorsque le président de la chambre de l'instruction, Michel Treilles, a lu la décision.
EN LIEN AVEC LES FAMILLES
Mardi dernier, le Dr Bonnemaison avait laissé entendre qu'il avait agi en lien avec les familles, dont aucune n'a porté plainte contre lui. "Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. Souvent, ça se fait dans un regard, une poignée de mains", avait-il expliqué.
Son cas a semé le trouble parmi ses pairs. L'ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a refusé de porter plainte contre lui, contre l'avis de son président, qui a démissionné.
Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a indiqué qu'il porterait plainte contre l'urgentiste, estimant que celui-ci n'avait pas respecté les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale. La plainte devrait être formellement entérinée mercredi au cours d'une réunion du conseil national.
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