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Re: Actualités concours 2012

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Accident vasculaire cérébral : prévenir la récidive

Une étude américaine montre que la prise en charge «agressive» après une première alerte permet de réduire les récidives. Le traitement de l'hypertension artérielle est fondamental.

Avec 120.000 à 150.000 cas par an en France, dont la moitié chez les plus de 70 ans, l'accident vasculaire cérébral (AVC) est responsable chaque année de 32.000 morts et d'autant de handicaps lourds. C'est la troisième cause de décès après les maladies cardio-vasculaires et les cancers, la deuxième cause de démence après la maladie d'Alzheimer. Prévenir cette maladie due le plus souvent à l'obstruction d'une artère irriguant le cerveau s'avère donc capital : avant l'AVC ou l'accident ischémique transitoire qui l'annonce en réduisant les facteurs de risques vasculaires. Mais aussi chez les patients après un premier AVC qui présentent dès lors un risque majeur de nouvel accident. Près de 80% des accidents vasculaires cérébraux résultent d'un infarctus cérébral provoqué par un thrombus dû une fois sur quatre aux plaques d'athérome qui rétrécissent le diamètre des artères cérébrales, mais parfois à une fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque ou une atteinte des petits vaisseaux, la microangiopathie. Comment éviter la récidive ?

Cette menace est fortement réduite (50 à 75 %) par le traitement draconien des facteurs de risque majeurs - hypertension artérielle, LDL-cholestérol grâce aux statines et triglycérides, diabète, sédentarité, tabagisme, obésité -, et un traitement antiplaquettaire par aspirine et clopidogrel pour fluidifier le sang. Lorsque la carotide interne qui transporte le sang du cœur au cerveau est obturée, au niveau du cou, la chirurgie permet d'enlever la plaque d'athérome et réduit de 50 % le risque de récidive. Calquée sur la technique utilisée en cardiologie, l'angioplastie par ballonnet avec pose d'un stent dans la carotide pour la maintenir ouverte a aussi été testée car elle semblait moins agressive que la chirurgie. Mais elle s'est avérée finalement plus risquée que cette dernière et n'est utilisée qu'en seconde intention.

Étude américaine
Une telle dilatation des artères cérébrales permet-elle de réduire les récidives ? L'étude américaine SAMMPRIS, publiée la semaine dernière dans le New England Journal of Medicine, montre qu'il n'en est rien : après un accident ischémique transitoire ou un premier AVC, 451 de ces patients ont reçu le traitement médical «agressif» standard. La moitié d'entre eux a également subi aussitôt une angioplastie avec pose d'un stent dans l'artère intracrânienne la plus sténosée. Dans le mois suivant l'angioplastie, 14,7 % des patients de ce second groupe ont souffert d'un nouvel AVC ou sont décédés, contre seulement 5,8 % dans le groupe sous traitement médical seul. Un an après, il y avait deux fois plus de décès dans le groupe avec stent que dans l'autre. «L'angioplastie était parfois pratiquée dans cette indication chez des patients résistant au traitement médical, sans avoir de certitudes sur son intérêt. Nous avons désormais la preuve qu'elle ne doit pas être utilisée, du moins pas d'emblée et pas aussi tôt après un premier AVC», explique le Pr Emmanuel Touzé, neurologue (unité neuro-vasculaire - hôpital Sainte-Anne, Paris). «Mais même si le traitement médical a fait d'énormes progrès, il reste une marge de progression importante.» Pour le Pr Jean-Marc Orgogozo (pôle neurologie, CHU Pellegrin, Bordeaux), « ces résultats vont très certainement marquer un coup d'arrêt pour cette technique».

Cette déconvenue, malgré les réels progrès de la prévention secondaire, souligne encore plus l'importance de tout faire pour éviter un premier AVC. «L'accident ischémique transitoire, avec ses signes d'appels que sont des troubles subits du langage, de la vision, de la motricité, une perte d'équilibre… etc., même s'il ne dure que quelques minutes, doit conduire à consulter immédiatement, même si ces signes régressent, car 3 % d'entre eux vont déboucher sur un vrai AVC dans les 48 heures, et 9 % dans le mois suivant, alors qu'une prise en charge rapide en unité neuro-vasculaire réduit ce risque de 80 %», insiste le Pr Touzé. D'autre part, l'accumulation dans la substance blanche de multiples petites lésions vasculaires asymptomatiques, passées totalement inaperçues, finit par avoir des conséquences, notamment cognitives, chez les plus âgés. «La lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaires, et en premier contre l'hypertension, est déterminante dans leur prévention. Leur découverte fortuite chez un patient doit certainement conduire à le considérer à risque d'AVC.» La prévention du risque cérébro-vasculaire chez les personnes âgées constitue certainement un des grands enjeux de santé dans les années qui viennent.

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Re: Actualités concours 2012

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Les députés se penchent sur l'activité des visiteurs médicaux

Mardi 20 septembre, la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale examine pour la deuxième fois le projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. Une loi qui a pour objectif "de redonner confiance aux Français dans notre système du médicament", selon les dires de son instigateur, le ministre de la santé, Xavier Bertrand.

Grâce à ce texte, présenté comme une "refonte" du système, le gouvernement entend réformer la profession des visiteurs médicaux. Ces représentants des laboratoires pharmaceutiques vont à la rencontre les médecins pour vanter les mérites des derniers produits mis sur le marché par leur société, et accessoirement les vendre.

Si le texte est voté en l'état, les visiteurs médicaux devront s'adresser à un collège de médecins et non plus à un seul praticien, en face à face. Une mesure expérimentale, qui ne sera tentée qu'en milieu hospitalier pendant deux ans, les médecins de ville n'étant pas concernés pour le moment.

UNE MESURE "INAPPLICABLE"

"Inapplicable", tonne Catherine Lemorton, qui suit le projet de loi pour le compte du groupe socialiste, radical et citoyen à l'Assemblée nationale. La député, également pharmacienne à Toulouse, s'interroge et pointe du doigt une méconnaissance du milieu hospitalier : les médecins et les spécialistes sont rarement disponibles tous ensemble au même moment, affirme-t-elle en substance.

Jean-Luc Préel, député Nouveau Centre et par ailleurs ancien chef de service hospitalier, ne dit pas autre chose. "L'idée de visites médicales à l'hôpital devant plusieurs professionnels de santé qui, tous, manquent de temps, me laisse dubitatif. Comment s'organiseront-elles ?", a-t-il interrogé en commission. Réponse du ministre Xavier Bertrand : "La suppression du cadre individuel peut soulever des difficultés pour les petits hôpitaux locaux, mais on ne peut pas accepter le maintien du statu quo. La visite médicale, telle que nous l'avons connue, a vécu."

Si Catherine Lemorton comprend la logique du gouvernement – les visites collectives doivent permettre de réduire les abus –, elle regrette que le débat se focalise sur cette profession. "Ils ne sont qu'un maillon de la chaîne. Après tout, ils ne sont que les messagers d'une direction. En faire des boucs émissaires serait vraiment malhonnête", insiste-t-elle, avant de rappeler la responsabilité des médecins, parfois trop influençables.

DE MOINS EN MOINS DE VISITEURS MÉDICAUX

Contrairement à ce que préconise l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), les deux élus ne militent pas pour la disparition pure et simple des visiteurs médicaux. "Quel gouvernement prendrait la responsabilité sociale de provoquer le licenciement de 18 000 personnes ?", demande Catherine Lemorton. Les reconvertir en agents publics de l'information sur le médicament ? "L'État n'en a pas les moyens", répond-elle.

"Pourquoi ne pas imaginer que la Haute Autorité de santé explique aux médecins la marche à suivre en développant les logiciels de prescriptions ?", demande Jean-Luc Préel. Autre solution avancée par l'élue socialiste : "Il faudrait utiliser cette force de frappe pour faire remonter auprès des centres régionaux de pharmacovigilance les effets secondaires et indésirables des médicaments."

Problème : cela reviendrait à demander aux visiteurs médicaux de "dénoncer" leurs employeurs. Pas sûr qu'ils soient d'accord. Réforme ou pas, le nombre de visiteurs médicaux décroît inexorablement. Ils étaient 25 000 en 2004, ils ne sont plus que 18 000 en 2011. En cause, la multiplication des médicaments génériques, la signature d'une charte encadrant leur profession et les fusions entre laboratoires.

Et l'hémorragie n'est pas finie. Après avoir licencié quelque 700 personnes en 2008, principalement des visiteurs médicaux, le laboratoire Pfizer promet, mardi, les licenciements de 225 personnes supplémentaires en France. Sa justification ? La réforme de la visite médicale défendue par le gouvernement.

Thomas Monnerais
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Re: Actualités concours 2012

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Deux articles sur alzeimer....

Journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer : les avancées sont rares mais la recherche se mobilise

Le 21 septembre, alors que certains fêtent l’arrivée de l’automne, d’autres se mobilisent pour ce fléau du XXIe siècle qu’est la maladie d’Alzheimer qui devrait toucher en 2020 chaque famille française, si l’on en croit le slogan choisi cette année par la Fondation de la recherche médicale. Face à cette fatalité, la recherche s’active et avance à petits pas. Un diagnostic de plus en plus précoce, des médicaments plus ou moins efficaces pour ralentir les effets de la maladie, et une meilleure compréhension de ces derniers sont les principales marques de progrès.

En France, actuellement, plus de 860 000 personnes sont atteintes par cette maladie neurodégénérative qui reste pour l’instant incurable, et chaque année, 225 000 patients sont nouvellement diagnostiqués "Alzheimer". Les méthodes de diagnostic se font de plus en plus précises et il n’est plus nécessaire d’attendre une biopsie post-mortem pour être fixé.
Il n’en reste pas moins qu’aucun traitement n’arrive à soigner cette maladie. A l’heure actuelle, les quatre médicaments connus, des anticholinergiques, tel que Donopezil, prescrits uniquement aux patients déjà bien atteints, ne permettent que retarder l’aggravation des symptômes et sont en passe d’être en partie déremboursés. En effet, une rumeur qui persiste depuis quelques jours, annonce que la Haute autorité de santé pourrait diminuer le niveau de Service Médical Rendu (SMR) de ces derniers. La plupart des spécialistes estiment que pour la qualité de vie des patients et des aidants, il est important de maintenir le remboursement à 100 %.
Cette décision pourrait être retardée suite à l’annonce du professeur Bruno Dubois, Responsable du Centre des maladies cognitives et comportementales et de l’Institut de la mémoire et de la maladie Alzheimer (IM2A - Hôpital de la Salpêtrière). En effet, alors que l’essai clinique réalisé sur 174 patients est toujours en cours, l’équipe du chercheur montre que la prise de Donopezil de façon précoce permet sur un an , de réduire de 45 % l’atrophie de l’hippocampe (indicateur de la progression de la maladie). Pour Bruno Dubois, ces premiers résultats sont significatifs et importants car ils confirment la pertinence d’un diagnostic précoce de la maladie, et montrent pour la première fois un retard dans le développement de la pathologie.
A la veille de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, il est important de constater que la recherche française se trouve non seulement en pointe mais est aussi un élément moteur dans la lutte contre cette maladie.

Information hospitalière




Lire et parler de ses lectures pour retarder les pertes de mémoire

Près de 35 millions de personnes dans le monde souffrent de la maladie d'Alzheimer, dont environ 860 000 en France. Ce chiffre pourrait tripler et atteindre 115 millions d'individus d'ici à 2050, selon l'association Alzheimer's Disease International (ADI). Mercredi 21 septembre, journée mondiale de lutte contre cette maladie, un train expo, le Train Alzheimer, qui compte de nombreux partenaires, part sillonner la France jusqu'au 6 octobre. Son but : informer et faire le point sur les recherches actuelles. Où en est-on de la recherche sachant que les médicaments actuellement sur le marché sont jugés modestes par les médecins ?

D'autres recherches avancent, notamment à l'Inserm et au sein de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer (Im2a), dirigé par le professeur Bruno Dubois, neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Elles portent sur l'imagerie médicale, l'identification de protéines décelables dans le sang (ou dans le liquide céphalorachidien), de biomarqueurs, de nouveaux facteurs de prédisposition génétique impliqués dans le développement de la maladie. L'une des avancées est de détecter plus tôt la maladie.

Arguments scientifiques

Une autre piste intéressante se distingue : "Plusieurs études ont montré que le régime méditerranéen, l'activité physique et des activités stimulantes comme la lecture ou même les jeux d'entraînement cérébral sur console retardent le déclin cognitif", précise le neurologue Jean-François Dartigues, chercheur à l'Inserm (unité 897 épidémiologie et neuropsychologie du vieillissement cérébral) et professeur de santé publique à l'université Victor-Segalen de Bordeaux. Rien de mieux, selon lui, que la lecture, et de parler du livre lu.

Une étude, appelée Mapt, est actuellement menée auprès de 1 680 personnes âgées de 70 ans et plus. Coordonnée par le professeur Bruno Vellas, gériatre au CHU de Toulouse et président de l'association internationale de gériatrie et gérontologie, cette étude dite "multidomaine" vise à identifier les facteurs "potentiellement protecteurs du déclin des performances cognitives et de la maladie d'Alzheimer", tels que le mode de vie (alimentation, activité physique, stimulation de la mémoire). Elle devrait apporter des arguments scientifiques complémentaires dans la prévention du déclin cognitif lié à l'âge.

Tandis que près de 165 000 nouveaux cas sont recensés chaque année, Alzheimer reste une maladie encore négligée, qui fait peur et qui reste souvent cachée. Comme l'a indiqué le professeur Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer (Erema), qui a organisé les 12 et 13 septembre l'université d'été sur cette affection : "On ne mesure pas assez la solitude de ce combat, celle des soignants, celle des malades, mais aussi celle de leurs proches."

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

La moelle osseuse comme agent protecteur du cerveau…

Existe-t-il un moyen de protéger le cerveau du développement des maladies neurodégénératives ? Peut être répondent des chercheurs israéliens en utilisant des cellules souches provenant de la moelle osseuse .C’est ce que dévoile une étude publiée dans le Journal of Stem Cells Reviews and Reports.

Devant l’augmentation du nombres de personnes souffrant de maladies neurodégénératives, que ce soit Alzhemier, Parkinson ou encore la sclérose latérale amyotrophique, de nombreux scientifiques sont mobilisés dans le seul but de trouver un moyen de protéger le cerveau. Dans cette quête, Danil Offent et Eldad Melamed, chercheurs à la faculté de médecine TAU’s Sackler et au centre de recherche médicale de Felsenstein, situés à Tel Aviv, se sont intéressés à des protéines spécifiques, connues pour leur rôle protecteur du cerveau.
Leurs travaux ont pour l’instant principalement constitué à produire en plus grande quantité ces neuroprotecteurs et à trouver un moyen de les injecter à proximité du cerveau. Ainsi, ils ont prélevé des cellules souches de la moelle osseuse de souris, puis les ont cultivé afin de les différencier en astrocytes, cellules gliales du système nerveux central spécialisées dans la protection des neurones. Elles libèrent notamment des neuroprotecteurs qui ont déjà montré leur efficacité pour lutter contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Les chercheurs ont utilisé des souris génétiquement modifiées afin de développer la SLA. En injectant les astrocytes qu’ils avaient cultivés dans le cerveau de ces dernières, ils ont constaté que non seulement le cerveau était mieux protégé contre l’attaque des neurotoxines qui entrainent un ralentissement significatif des symptômes de la maladie, mais aussi que les animaux avaient une meilleure espérance de vie.
C’est la première fois que des scientifiques montrent in vivo l’efficacité d’une telle technologie pour lutter contre les maladies neurodégénératives. Suite à ce succès thérapeutique chez les animaux, des essais cliniques chez l’homme sont en cours au centre médical d'Adassah à Jérusalem...

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

En bref / les femmes enceintes des milieux aisés seraient plus facilement tentées par un verre de vin

Alors que se tenait, la semaine dernière à Cologne, un colloque à l’occasion de la journée internationale de l’enfant victime si syndrome d’alcoolisme fœtal, une étude du Centre fédéral allemand d’éducation à la santé montrait que les futures mamans issues d’un milieu aisé consomment plus d’alcool pendant leur grossesse que celle des classes plus modestes.

Boire de l’alcool pendant sa grossesse n’est pas un geste anodin. En effet, cet acte peut avoir des conséquences plus ou moins dramatiques pour le fœtus. Selon les spécialistes, l’alcool ingéré par la mère perturbe le développement de certains organes, ce qui peut entraîner des malformations, des déficiences intellectuelles, ou d'autres troubles congénitaux. Le plus souvent, on observera chez l’enfant, des troubles du comportement et une modification des traits du visage.
L’étude menée par le Centre fédéral d’éducation à la santé montre qu’en règle générale et tous milieux confondus, trop de femmes continuent à boire de l’alcool au cours de leur grossesse. Toutefois, les experts ont constaté que les futures mamans "huppées" étaient 20 % à consommer des boissons alcoolisées contre 8 % chez celles issues de classes plus modestes.
Bien que réalisée en Allemagne, l’étude pointe un véritable problème de santé public : le syndrome d’alcoolisme fœtal touche 1 % des naissances en France, soient, chaque année, 7 000 bébés.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Gilenya, la pilule contre les poussées de sclérose en plaques, disponible en 2012

Une équipe de chercheurs marseillais a annoncé la prochaine commercialisation en France d'une pilule améliorant l'état des personnes atteintes de sclérose en plaques. Gilenya, c'est son nom commercial, représente enfin un traitement efficace permettant de diminuer la fréquence des poussées, sources de déficits très handicapants.

Une pilule permettant d'enrayer les poussées de la sclérose en plaques, qui sera disponible en France début 2012, représentera « un énorme progrès pour les malades », a-t-on appris mardi 16 septembre auprès d'une équipe de chercheurs marseillais qui a participé à son développement.

« C'est un médicament efficace permettant de diminuer la fréquence des poussées de la maladie, elles-mêmes responsables des déficits et handicaps dont souffrent les patients », a expliqué Jean Pelletier à l'AFP.

Son équipe de neurologie au CHU de la Timone à Marseille a fait partie du consortium international de développement de la molécule du produit, dont elle a coordonné en France les essais thérapeutiques nécessaires à sa mise au point.

Un traitement efficace contre les poussées de sclérose en plaques

Cette molécule, le fingolimod, a été autorisée aux États-Unis en septembre 2010. Elle est commercialisée sous le nom de Gilenya par le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis, qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché européenne en mars 2011. Elle sera disponible en France début 2012.

La sclérose en plaques est l'une des maladies neurologiques les plus répandues chez les adultes jeunes, affectant près de 2,5 millions de personnes dans le monde, dont quelque 80.000 en France et 350.000 en Europe. Très invalidante, elle résulte de la destruction de la gaine protectrice des fibres nerveuses, la gaine de myéline, puis des fibres elles-mêmes dans le cerveau et la moelle épinière. Cela entraîne, à long terme, une perturbation du passage de l'information véhiculée par l'influx nerveux et l'apparition de symptômes comme les troubles de la vue, de la marche, du toucher, de la concentration, et des sphincters notamment.

Gilenya, la pilule miracle ?

Le nouveau traitement « représente un énorme progrès pour les malades » contraints jusqu'à présent à de fréquentes injections pour lutter contre la maladie, a souligné l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille, dont dépend le CHU de la Timone, dans un communiqué de presse.

« Quatre autres produits par voie orale vont arriver dans les deux ans qui viennent. Le but est de les administrer le plus vite possible une fois que le diagnostic de la maladie est fait », a souligné M. Pelletier.

Près de 7.000 patients ont été traités dans le monde depuis dix ans dans le cadre du protocole de mise au point du médicament.

L'équipe de chercheurs marseillais a également pris part à des travaux de recherche internationaux, publiés en août dans la revue Nature, qui ont permis d'identifier 29 nouveaux gènes associés à la sclérose en plaques.

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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

MErci ;)
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Bonjour,je débute sur le forum et je trouve vos articles très intéressant! Je vais essayer d'en poster régulièrement moi aussi!
Bonne révisions!

Epidémie de gale à l'hôpital

Un patient soigné à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes cet été a transmis la gale à onze infirmières et a un autre malade. Des lettres d’alerte ont été envoyées à 254 personnes.


Attention, la gale est de retour en France ! En effet, depuis le 8 septembre dernier, une épidémie de gale sévit au sein du service d’Hépato-gastro-entérologie, à l'hôpital Louis-Mourier de Colombes (Hauts-de-Seine), selon France 3. C'est un patient hospitalisé à deux reprises qui aurait contaminé le personnel soignant. Au total, ce sont treize personnes (onze infirmières et deux patients) qui sont actuellement atteints de cette maladie.

Depuis, les autorités sanitaires font tout pour l'enrayer. Ainsi, l'établissement aurait envoyé un courrier aux 254 patients susceptibles d'avoir été en contact, direct ou indirect, avec les personnes infectées pour qu’ils consultent leur médecin traitant. La gale se transmet par contact avec la peau. Elle est déterminée par la femelle d'un acarien qui creuse dans l'épiderme des sillons afin d'y déposer ses oeufs. Les symptômes les plus fréquents sont des démangeaisons au niveau des mains, des poignets et des avant-bras, mais aussi petits boutons sur le ventre, les cuisses ou les bras.

Une guérison rapide

Lorsqu'elle est bénigne elle ressemble à de l'eczéma. C'est d'ailleurs la première constatation qu'ont fait les médecins à l'arrivée du patient. Cependant, la période d'incubation étant de deux à trois semaines, lorsque celui-ci est venu une seconde fois, au mois d'août, le personnel soignant a pu détecter la gale. pas d'inquiétude pour autant, le traitement contre cette maladie est très simple.

Les précautions à prendre sont l’isolement du malade, la désinfection des vêtements et de la literie et la prise d’un traitement sous forme de comprimés ou en application locale. Il s'agit de médicaments qui se prennent en une seule prise (celle-ci peut être étendue sur une à deux semaines en fonction de l'étendue de l'infection). Les cas de gale semblent être en augmentation en France, ces dernières années, selon un état des lieux mis en place en avril par l'Institut de veille sanitaire. Pour preuve, un autre cas de la maladie a été détecté, ce mardi, à la prison d'Auxerre (Yonne)

Par Maxime Ricard

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J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
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Re: Actualités concours 2012

Message par marie022 »

Ces articles sont d'une grande aide. J'ai retrouvé un article que javais copié début 2011. Je pense qu'il peut vous servir pour l'oral mais aussi pour l'écrit. Je n'ai plus la source, dsl... :roll:

Un article qui est toujours d'actualité surtout aujourd'hui !



PARIS - Manger avec les doigts, passé 85 ou 90 ans, dans une maison de retraite, ce n'est plus malvenu, mais au contraire encouragé : pour les malades d'Alzheimer, les repas se font parfois sans couverts grâce à des plats sous forme de bouchées à prendre avec les mains.

"A certains stade de la maladie d'Alzheimer, le patient ne sait même plus ce qu'est une fourchette, à quoi elle sert, comment on l'utilise, mais spontanément certains portent la main à l'assiette", explique Anne Babkine, l'une des responsables de la branche maison de retraite du groupe de restauration collective Avenance (Elior).
"D'ou l'idée de proposer des bouchées, qu'ils peuvent manger seuls, plutôt que d'être nourris à la cuillère par un soignant", poursuit-elle.
"Favoriser les repas pris à la main, c'est aider la personne âgée à conserver le plus possible son autonomie", insiste Chantal Lallemand, l'une des directrices régionales de Korian (122 maisons de retraite en France).
"Même si ça ne passe pas toujours sans mal auprès des familles qui vivent parfois comme une régression de voir leur parent se nourrir ainsi", ajoute cette soignante. Il faut "préparer les familles, leur expliquer".
"Tous les troubles liés à la maladie d'Alzheimer ont une influence sur l'alimentation", confirme Carole Galissant, responsable nutrition chez Sogeres (groupe Sodexo), comme le manque d'appétit, les difficultés de mastication, la perte partielle du réflexe de déglutition, la tenue en main des couverts...
"Dès l'entrée dans la maladie, il y a un risque de dénutrition", insiste Linda Benattar, directrice médicale d'Orpea (250 établissements en France). Pourtant une bonne alimentation permet de limiter l'évolution de la maladie et l'apparition de pathologies nouvelles comme les infections.
Les cuisiniers ont appris à maîtriser les textures modifiées (hachées, mixées, parfois gélifiés), où "les goûts, les couleurs sont respectés, pas une bouillie informe", souligne Mme Galissant.
"Mais le manger-main, expérimental il y a encore 7 ou 8 ans, gagne du terrain", reconnaît Linda Benattar.
Ces bouchées répondent aussi à un autre trouble spécifique d'Alzheimer : la déambulation, avec "des patients incapables de rester assis, qui peuvent marcher 5 voire 10 km par jour", poursuit-elle. "Donc, pour les aider à se nourrir, on place des assiettes de bouchées sur leur chemin, avec des cakes salés, des petits farcis, des petits choux".
Orpea affine avec l'Institut Paul Bocuse quelles sont les plus faciles à manger mais aussi les tailles, formes, couleurs, les plus attrayantes.
Avenance "propose le même menu que les autres résidents mais sous forme de bouchées, où le grain en bouche est préservé", comme les couleurs, saveurs, odeurs pour les patients chez qui cela pourrait éveiller des souvenirs, souligne Pascaline Urvoy, chef de produit.
Le dosage de la gelée a été calculé pour que la bouchée fonde "dans la bouche et pas dans la main", ajoute-t-elle.
Chez Sogeres, le manger-main, "on y travaille, en raison de la demande des clients (maisons de retraites, NDLR)", explique Mme Galissant, tout en restant "attaché à la notion de repas, à heure fixe, assis, avec une nappe, des couverts adaptés" qui peut constituer "un des repères qui font souvent défaut à ces malades".
Les maisons de retraite (soit 540.000 lits en France), sont le secteur le plus dynamique de la restauration collective. Pour Avenance-Santé, qui gère la restauration de 300 établissements, l'activité augmente "de 6 à 7% par an, sous l'effet de l'externalisation", c'est-à-dire du passage d'une gestion directe des cuisines à une gestion sous traitée
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par alexandra77122 »

bonjour à tous,

J'aimerais savoir si quelqu'un avait une fiche de CG concernant le thème :
"PRENDRE SOIN : VALEURS ET BESOINS.

Merci d'avance et bonne révisions
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angelito94
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par angelito94 »

J'ai mis une fiche sur le prendre soin les valeurs et les besoins page 12 de ce post.

Bon courage ^^
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S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects

S3 : Onco-hémato pédiatrique
alexandra77122
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par alexandra77122 »

angelito94 a écrit :J'ai mis une fiche sur le prendre soin les valeurs et les besoins page 12 de ce post.

Bon courage ^^

merci beaucoup ^^
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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

Nini06 a écrit :Exercice 16 : Enfants et violence.

1) Relevez les informations principales de cet article.

2) Le bizutage peut-il être assimilé à de la maltraitance ? Argumentez.
C'est un sujet délicat, mais c'est pour apprendre à ne pas donner de jugements de valeurs.
Conseil : structuré votre argumentation par rapport aux sondages donné dans l'article, essayez d'expliquer les 20% qui pense que c'est une tradition et bien sûre vous terminez votre argumentation en précisant que le bizutage est de tout façon interdit par la loi.[/b]

Désolée je suis à la traine, ca fait un moment que j'avais répondu a la question 2 de l'exercice 16 mais pas le temps de le poster avec mon travail.
Merci pour ton avis angelito pour mon résumé. Je ferais attention pour la prochaine fois.
:)

Exercice 2:

La problématique : Le bizutage peut-il être assimilé à de la maltraitance ?
-Donc le développement doit suivre la logique "oui puis non" (développement) puis "mon avis à moi " (dans la conclusion.)
-Pour pouvoir les relier "bizutage" et "maltraitance" il faut les définir et surtout vous voyez bien ici qu'on précise pas "les enfants" donc il faut élargir un maximum la notion de bizutage et de maltraitance, l'article avec les enfants doit vous servir d'exemple , ou d'appui (avec les chiffres), mais surtout pas rétrécir le truc aux enfants.


La maltraitance désigne de mauvais traitements infligés à des personnes que l'on traite avec brutalité. L'enfant maltraité est celui qui est victime de violences physiques, psychologiques ou sexuelles.
Le bizutage n'est-il pas une forme de maltraitance?
Notre argumentation reposera sur les conséquences du bizutage dans le domaine physique, mental et social. Puis en quoi le bizutage n'est-il pas à bannir pour tout le monde ?

Mon avis pour ton introduction :
- Oui la définition de la maltraitance c'est bien , mais là c'est brouillon première phrase tu ne montres qu'une infime parti de la maltraitance, et chose contradictoire la phrase qui suit tu définis très bien la maltraitance mais tu l'as réduit aux enfants!!
Voici une proposition de reformulation de tes 2 premières phrases(rouge) en respectant ton langage :Un individu maltraité est une victime de violences physiques, psychologiques ou sexuelles.
-La présentation de ton plan , est HORS sujet avec la problématique. on veut voir en quoi le bizutage s'assimile à de la maltraitance il faut montrer LES SIMILITUDES et pas seulement les conséquences.
Ensuite en deuxième lieu il faut montrer un autre avis sur le bizutage comme par exemple la vision "traditionnelle" vu par certains parents comme les 27.6% parents d'élèves cité dans l'article, ou une autre qu'importe mais un point de vue qui différencie maltraitance et bizutage.
Il faut vraiment que ton plan soit claire , et qu'il réponde vraiment à la problématique.




En premier lieu, il est à noter que le bizutage se doit d'être une chose violente voire traumatisante que chaque étudiant redoute. C'est ainsi que ce base sa réputation. Le bizutage doit faire peur. C'est pour cela que tout y permis.
Physiquement, ils doivent boire une quantité extrême d'alcool entrainant des malaises, des vomissements et des comas éthyliques. Ou bien encaisser la brutalité physique des adeptes, coups, crachats ou autres.
Ces violences peuvent engendrer des traumatismes psychologiques notamment dues par les humiliations, une baisse d'estime de soi et également une perte confiance. L'étudiant peut être effrayé et ne voulant plus aller à l'école.
On pourrait définir cette crainte de retourner dans l'établissement à long terme comme une forme d'exclusion sociale
. L'individu ne se sent pas capable de subir ce bizutage pour appartenir au groupe, s'isole, représenté comme un échec pour lui même.

1er paragraphe : Alors là il manque le lien avec la maltraitance , tu nous expliques en quoi consiste certains bizutage , mais tu ne fais jamais le lien avec la maltraitance.



Le bizutage est encore considéré pour certain comme une tradition. Connu dans divers pays depuis de nombreuses années, il est entré dans les coutumes des écoles les plus prestigieuses. Estimé comme une étape à franchir pour devenir un étudiant à part entière, c'est savoir se surpasser pour être prêt à commencer des études longues et difficiles.
C'est également une manière de s'intégrer, ainsi en partageant ces durs moments avec les autres arrivants et connaitre la plupart des autres étudiants.
Finalement, un concept pour commencer à rentrer dans la vie d'un adulte.


2ème paragraphe : Bien.

Pour conclure, il semble que le bizutage a pour conséquence de nombreuses répercutions négatives sur un enfant. Notamment reconnus par des témoignages d'étudiants comme une expérience traumatisante même si cet acte est devenu par la force des choses une tradition.
Cependant, n'oublions pas qu'à lors actuel le bizutage est interdit par la loi sous peine de prison ou/et de lourdes amendes. La question que l'on peut se poser aujourd'hui est notamment comment éviter que le bizutage persiste dans les écoles? Quel solution pourrait-on trouver pour l'intégration des nouveaux étudiants commençant leurs longues études dans une nouvelle école?

Conclusion : En bleu c'est très bien , en noir il faut que tu donnes TON AVIS à toi , et surtout ta conclusion ne doit pas être + longue que un paragraphe.

Pour faciliter "mon avis" je vais donc colorer :
- En rouge le Hors sujet
- En bleu ce qui est bien
- En vert ce qui n'est pas à sa place
-Ce qui n'est pas coloré c'est que c'est mal formulé.

ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP

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sixela95
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par sixela95 »

Voici ma fiche:
Assistance médicale à la procréation
Définition
AMP = rassemble toutes les techniques médicales pour aider les couples infertiles à avoir un enfant en dehors du processus naturel.
Ne peut être pratiquée que dans centre spé
Attention AMP différent de PMA (procréation médicalement assistée) pour bien marquer qu'il n'existe pas de promesse de naissance et que les médecins se contentent de proposer une aide aux couples infertiles

Différentes techniques :
-Stimulation ovarienne = déclenchement artificiel de l'ovulation par traitements hormonaux.
-Insémination artificielle IA = si infertilité masculine, introduction de sperme congelé d’un donneur ou du conjoint dans les voies génitales d’1 femme.
-Fécondation in vitro FIV, si infertilité féminine, prélèvement d’ovocyte et mise en contact avec le sperme du conjoint dans un tube (= in vitro)
Diagnostic préimplataire (DPI): étude patrimoine génétique des embryons = détection de maladie grave et incurable ou anomalie chromosomique = implantation d’embryons indemnes (utilisé par ex quand l’un des parents à une myopathie ou mucoviscidose)
-Fécondation assistée = obtenir une grossesse sans recours à un don de sperme, avec homme considéré comme stérile = évite problème de filiation
Législation :
En France, l'AMP est définie par l'article 152.1 du code de la santé publique et fait partie des lois de bioéthique du 29 juillet 1994.
-Limitation finalité : AMP autorisé pour remédier à infertilité patho ou hypofertilité d’un couple + éviter transmission d’une maladie grave à l’enfant. Pour couple dont les 2 sont vivants, en âge de procréer, de sexes différents, marié ou union depuis 2 ans. Précédée par entretiens du couple avec l'équipe médicale, délai de réflexion d'un mois, d'un consentement écrit devant le président d'un TGI ou notaire. Son recours est également possible pour éviter la transmission à l'enfant d'une maladie grave ou encore pour permettre la naissance d'un bébé-médicament.
-Sort des embryons en + : pas de réimplantation dans utérus de tous les embryons lors d’une FIV. Ceux qui sont en + sont congelés (maxi 5 ans= évite consanguinité) sort dépend du couple (abandon, don à la science, pour d’autre couples stériles ou destruction) .Lorsqu'un membre du couple décède il devra âtre mis fin à la conservation des embryons.
-Conditions IA= que dans centre spé et seulement du sperme congelé.
Donneur doit faire parti d’un couple ayant déjà un enfant + consentement par écrit. 5 Naissances maxi par don
-Don de gamète = anonyme et gratuit. L’enfant né n’aura aucune affiliation juridique avec le donneur
-Sont exclues les demandes de couples homosexuels, de femmes célibataires, ménopausées ou désirant rester vierges.
-La filiation des enfants : s'il y a don d'ovule (cas rare) la femme qui accouche est considérée comme la mère. S'il y a don de sperme les règles de filiation reposent sur le primat de la vérité biologique. Ainsi, le mari du couple qui aurait reconnu l'enfant pourrait contester ou se voir contester le lien de filiation. Législation prévoit que l'engagement du père devra être constaté par le juge ou notaire pour protéger l'enfant contre un désaveu de paternité ou contre un refus de reconnaissance. Législateur a voulu offrir une filiation stable et incontestable à l'enfant car l'AMP avec donneur introduit un hiatus entre filiation biologique et filiation juridique. Donneur ou donneuse de gamètes anonymes s'efface pour assurer une filiation incontestable.
-Interdiction du transfert d'embryon post mortem
-Mères porteuses (GPA) interdit en France
Problème :
-Individuel :
oTaux d’échec +++
oEpreuve douloureuse par la mère + déstabilisation pour couple dans les 2 cas (échec ou réussite)
o"Prescription" à avoir des rapports à certaines heures
oNombreux rdv
oForte médicalisation pour la femme = fatigue++ et effets secondaires par l'augmentation massive de traitements hormonaux.
-Collectif :
oCoût +++
oRisque de grossesses multiples +grands prématurés (2 à 3 fois plus élevé, retard de croissance utérine, séquelles liées à une détresse respiratoire.
-Juridique : La législation française (mère porteuse, IA pour femme seule ou homo) = recours à pratiques parfois peu sure à l’étranger (ex Belgique) due aussi à l'inégalité d'accès à l'AMP accessible qu'aux plus aisés. La sécu ne prend en charge que 6 tentatives d'IA et 4 de FIV uniquement pour les femmes âgées de moins de 43 ans.
-Ethique :
oIA :
impossibilité pour l’enfant né de connaitre origine bio
Problème IA réalisé avec sperme frais (= Pratiqué à la maison pour être enceinte sans rapports. Motifs=raréfaction don de sperme, don de sperme informel pour couple hétéro dont l'homme souffre d'infertilité, interdiction pour couple lesbien, femme célibataire avec un désir d'enfant sans désir de rapport
= pas ctrl sanitaires, risque transmission MST (SIDA), risque consanguinité
oFIV :
Problème utilisation embryons surnuméraire
Réimplantation post mortem
Question du tri embryonnaire
oFécondation assistée :
Risque propagation stérilité masculine
Risque sélection de spermato

Solutions :

- Agence de biomédecine mise en place en mai 2005 pour publier les résultats des différents centres et du suivi médical à long terme des enfants conçus par les différentes techniques afin de connaître leur devenir.
- Révision de la loi de bioéthique de 2009 qui devrait décider de l'autorisation ou non du transfert posthume d'embryons, maternités de substitution, IA pour couples homos, du choix du sexe du bébé par sélection de spermatozoïdes, de la remise en cause de la gratuité des dons de gamètes.
- Campagnes de sensibilisation : pour dire aux parents de ne pas attendre trop longtemps pour avoir un enfant et d'éviter ainsi une médicalisation excessive de la grossesse. Des campagnes pour inciter au don d'ovocytes et sperme
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Nini06
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Nini06 »

Merci Angelito pour tes conseils, je vais essayer de corriger mes faiblesses mais par contre moi sur mes bouquins de prépa il est préciser de ne pas donner son avis personnel incluant le "Je pense"... mais plutôt un discours indirect et des tournures impersonnelles. C'est pour cela que dans ma conclusion je n'ai pas osé donner mon avis directement. :?
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