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debella
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par debella »

Et sur les 1h10 qui reste c'est quoi a peut près "en général" ??!

Suite logique de chiffres, triangle avec chiffres et carré logique, tu mets ca dans la partie maths ou logique ?
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mouchou64
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

De rien Memo!c'est un super exercice pour s’entraîner à synthétiser des infos!

Alors,aujourd'hui dans le Magazine de la santé:

JOURNAL

Bisphénol A toxique même à faible dose
Les experts de l'ANSES viennent de rendre leur rapport sur cette substance.
Celui ci confirme le danger du Bisphénol A sur la fertilité et met en garde les populations sensibles... les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes ou allaitantes.
Il faut réduire au maximum les doses de bisphénol A dans les plastiques,produit d'emballage alimentaire,jouet,cette substance se dirige plus facilement dans les aliments lorsqu'elle est chauffée.




Réforme du Médicament par Xavier Bertrand

L'AFSSAPS disparait pour laisser place à l'ANSM
L'information au patient sera amélioré via internet et un numéro vert.
Les visiteurs médicaux viendront présenter leurs médicaments à l'hôpital
La formation des professionnels de santé sera renforcée au niveau médicaments et de la pharmacovigilance.
Des déclarations publiques d’intérêt en lien avec l'industrie pharmaceutique seront rendues obligatoires.




Les paralysés de France
L'association des Paralysés de France manifeste aujourd'hui pour réclamer l’accessibilité des bâtiments publics pour tous.



Cancer du col de l'utérus

Un test plus efficace que le frotti?
Le test HPV permet de détecter les papilloma-virus et s'avère plus efficace pour dépister le cancer de l'utérus mais celui-ci n'est pas remboursé.


Ouverture du procès du médecin de Michael Jackson
Ce procès sera filmé et retransmis dans son intégralité sur internet.




L'INVITE


L'écrivain Eliette Abecassis raconte dans "Un heureux évènement" l'envers du décor de la grossesse et de la maternité.
Elle développe la complexité d'être mère,de donner la vie.
Elle a voulu casser le cliché du "bonheur complet" de la parentalité.
L'adaptation cinématographique d'"Un Heureux Evenement" sort demain au cinéma.






CARNET DE SANTE

L'aphasie;aider l'entourage

Après un AVC de nombreuses personnes deviennent aphasique(trouble de la parole,de l'écriture,du langage).
Une formation pour les aidants avec des psychologues et orthophonistes s'est mis en place.

Ils peuvent dans ce lieu d'écoute et de partage,acquérir des techniques pour appaiser leurs proches,faciliter le dialogue.
Ils décryptent des situations à travers des jeux de rôles pour en tirer des conseils qui les aideront durant la vie quotidienne.
24 formations auront lieu en France.



IN VIVO

Suite du reportage sur les adolescents en dépression.
Des thérapies familiales avec les parents peuvent être mises en place dès le début de la prise en charge.





L'anesthésie,faut-il en avoir peur?

Pour 13000 anesthésie 1 cas grave (où le patient est allergique)
La plupart du temps le patient est allergique au Curare une substance utilisée pour anesthésier.L'allergie à cette substance ne peut pas toujours être détectée avant l'opération.
Reportage sur une anesthésie locale de l'oeil et une anesthésie du bras.


Voila pour aujourd'hui!
Bonne journée :)
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

debella a écrit :Et sur les 1h10 qui reste c'est quoi a peut près "en général" ??!

Suite logique de chiffres, triangle avec chiffres et carré logique, tu mets ca dans la partie maths ou logique ?

En fait y a 1h10 reparti entre "logique numérique " (mastermind , suite logique , dominos, cartes ) , une partie "concentration , organisation" logigramme, planning, plateau infirmier etc .. ils font un "mixe" de tout et normalement tu as 50 min de pur mathématiques , problèmes calculs, probabilité etc .

Voila ^^
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sixela95
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Bisphénol A : les effets à faibles doses officiellement reconnus
27-09-11 à 18:39 Réagir

Eviter l’exposition des populations les plus sensibles et accélérer la substitution du bisphénol A dans la fabrication des plastiques : voilà les deux priorités mises en avant par l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Un discours plus offensif que les précédents.

Des codes internationaux permettent d'identifier le BPA: 6 dans le polystyrène, 3 dans le PVC, 6 dans le polycarbonate. (Florence Durand/Sipa)

RéagirCe n’est pas le premier avis, loin de là, que l’agence sanitaire française rend sur le bisphénol A, l’un des multiples perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement. Cependant les deux rapports publiés aujourd’hui, l’un sur les effets sanitaires l’autre sur les usages du BPA, vont plus loin que les précédents. «Ce travail met en évidence des effets sanitaires, avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles niveaux d’exposition », écrit l’Anses dans son communiqué. Elle considère «disposer de suffisamment d’éléments scientifiques pour identifier d’ores et déjà comme prioritaire la prévention des expositions des populations les plus sensibles que sont les nourrissons, les jeunes enfants, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes ».

Il y a quelques mois, tout en reconnaissant l’importance des «signaux d’alerte», l’agence de sécurité sanitaire (1) restait plus prudente. En février 2010 l’Afssa estimait, à l’issue d’une expertise, que «la méthodologie de ces études ne [permettait] pas d'interprétation formelle des données qui remettrait en cause les précédentes évaluations du risque sanitaire ». Tout en insistant sur la nécessité de poursuivre le travail d'expertise sur cette substance utilisée pour fabriquer des plastiques (polycarbonate) et des résines époxydes.

Exposition à petites doses
Elément important, l’Anses reconnait que les effets du bisphénol A mis en évidence par les études se produisent à « des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins règlementaires ». En clair, il ne suffit plus de se référer aux doses journalières tolérables (DJT) définies par l’agence sanitaire européenne et contre laquelle se battent nombre de toxicologues (lire l'interview d'André Cicolella sur le Nouvelobs.com)

L’EFSA s’accroche à ces limites règlementaires, définies en 2006 pour le BPA. En septembre 2010 elle concluait une fois de plus que ses experts «n’avaient pu identifier aucune nouvelle preuve qui les amènerait à reconsidérer la dose journalière tolérable (DJT) existante pour le BPA». Tout en reconnaissant que des études font état de modifications au stade embryonnaire à cause de l’exposition au BPA, l’agence estimait qu’il y a avait encore trop de lacunes dans les connaissances.

Réduire l’exposition
L’agence sanitaire française va donc plus loin en recommandant de réduire l’exposition aux BPA, en particulier pendant des périodes sensibles comme la grossesse Plusieurs études suggèrent en effet que l’exposition in utero aux perturbateurs endocriniens aurait des répercussions à long terme sur l’individu (lire Le BPA, un perturbateur de l'équilibre?). Le Canada a interdit le bisphénol A en octobre 2008. Pour l’instant, en France, il n’est interdit que dans les biberons.

L’agence souligne que les denrées alimentaires constituent la source principale d’exposition au BPA, à cause des emballages alimentaires, des revêtements des canettes et des boîtes de conserve, qui contiennent du bisphénol A. L’Anses lance un appel à contribution pour recueillir le plus d’informations possibles sur les produits de substitution au BPA –notamment sur leur innocuité.

La réglementation sur le bisphénol A pourrait donc rapidement évoluer en France. Dès demain, à l'Assemblée nationale, sera présentée en commission des affaires sociales une proposition de loi rédigée par des députés socialistes, menés par Gérad Bapt, "visant à la suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A". Cette proposition sera discutée dans l'hémicycle le 6 octobre prochain.



Les effets du bisphénol A sur l'organisme:
L’Anses retient dans son rapport que le bisphénol A a des effets avérés chez l’animal sur la reproduction, la glande mammaire, le métabolisme, le cerveau et le comportement. Ses effets chez l’être humain sont suspectés –car plus difficile à démontrer : sur la reproduction, le métabolisme des sucres et des graisses (et donc l’obésité et le diabète), les pathologies cardiovasculaires.

Dans les années 30 on cherchait à faire du bisphénol A un œstrogène de synthèse. Les œstrogènes naturels sont des hormones qui jouent un rôle très important dans la reproduction des mammifères. Le BPA était beaucoup moins efficace que l’œstradiol naturel et il a été délaissé par la recherche médicale. En revanche ses propriétés plastifiantes ont fait le bonheur de l’industrie du plastique.

Cependant, depuis plusieurs années, les études sur les cellules ou les animaux montrent des effets inquiétants du BPA. L’équipe du Pr Patrick Fénichel, de l’Inserm, a par exemple découvert que le BPA se fixait sur d’autres récepteurs que ceux de l’œstradiol, et qu’il pouvait ainsi agir sur les cellules germinales mâles. Administré à des souris à faibles doses, le BPA altère la fertilité et la production des spermatozoïdes. Autres risques constatés chez les rongeurs : cancérisation des cellules mammaires, diminution de la fertilité et de la fécondité, développement de lésions précancéreuses de la prostate chez les mâles, puberté précoce des femelles après exposition prénatale, malformation des ovaires, altération du cycle menstruel.

L’omniprésence du bisphénol A
Le BPA est utilisé dans la fabrication de polycarbonate et de résines ; en voici quelques exemples, qui montrent la complexité de la substitution :

Polycarbonate : CD, DVD, lentilles de contact et verres de lunettes, vaisselle en plastique, emballages alimentaires, bouteilles, petits appareils électroménagers, résines médicales, articles pour l’automobile, produits informatiques et électroniques…

Résines époxy, vinylesters, polyester, phénoplastes: linoléum, revêtements de sol en plastique, emballage alimentaire, citernes, tubes, tuyaux, colles, mastic, encres, peinture, vernis, émail, fibre de verre, bateaux, papier thermique (machines à CB)....


Cécile Dumas
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Obésité : la pilule Alli dans le collimateur des autorités sanitaires
26-09-11 à 18:36 Réagir

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé met en garde contre des atteintes hépatiques graves qui seraient provoquées par l'orlistat, médicament contre l'obésité vendu sous les noms d'Alli et de Xénical.

En France, 6.5 millions de personnes, soit 14.5% de la population, sont concernées par le surpoids et l'obésité, selon l'enquête Obépi-Roche. (AFP)

RéagirDernière spécialité encore autorisée en France pour le traitement de l’obésité et du surpoids, l’orlistat est à son tour sur la sellette. En vente libre sous le nom d’Alli ou sur prescription médicale sous celui de Xenical, ce médicament pourrait entraîner un «risque d’atteintes hépatiques rares mais graves» met en garde l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

«Plusieurs cas graves d’atteintes hépatiques ont été rapportés chez des patients traités par orlistat ayant conduit dans certains cas à une transplantation hépatique voir au décès du patient», poursuit l’agence dans son communiqué, sans préciser le nombre exact de personnes concernées. «Le lien de causalité avec l’orlistat reste difficile à établir mais ne peut pas être exclu».

L’orlistat doit aider les personnes obèses à maigrir lors d’un régime hypocalorique en empêchant l’assimilation des graisses. Ce médicament est en effet un inhibiteur des lipases gastriques dont les effets secondaires gênants sont les diarrhées graisseuses. Le laboratoire Roche commercialise Xenical (dosé à 120 mg par cachet) depuis 1998. Il y a deux ans la firme GSK a obtenu une autorisation pour commercialiser Alli, dosé à 60 mg, en vente libre dans les pharmacies. En théorie, ce traitement est réservé aux personnes dont l’indice de mase corporelle (le rapport poids/taille au carré) est supérieur ou égal à 28 (1). En pratique, il est bien connu que de nombreuses personnes y ont recours pour perdre quelques kilos.

C’est notamment pour cette raison, parce que son utilisation échappe au contrôle médical, qu’Alli fait l’objet d’un suivi de pharmacovigilance. La gravité des effets hépatiques constatée a conduit l’Agence Européenne du Médicament à mener une nouvelle évaluation de l’orlistat, précise l’Afssaps, qui attend les résultats de cette réévaluation pour aller éventuellement au-delà de la simple mise en garde.

L’Afssaps demande aux patients qui prennent de l’orlistat de signaler à leur médecin tout symptôme hépatique, notamment «une fatigue, un jaunissement de la peau et des yeux, des maux de ventre et une sensibilité du foie». Et bien sûr d’arrêter le traitement dans ces cas-là.

Les précédents incitent à la prudence. Toutes les molécules mises sur le marché ces dernières années pour traiter l’obésité ont fini par être retirées ou suspendues : c’est le cas de l’Isoméride et du Pondéral (retirés en 1997 en raison des risques cardio-pulmonaires), du rimonabant ou Accomplia (retiré en 2008 à cause des risques psychiques), ou encore de la sibutramine ou Sibutral (suspendue en janvier 2010 à cause des risques cardiovasculaires). Liste à laquelle il faut ajouter le Mediator, officiellement prescrit comme antidiabétique mais utilisé pour son effet coupe-faim, qui provoque des lésions des valves cardiaques.


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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par debella »

Oki merci du renseignements ;) J'ai un bouquin de test et j'ai beaucoup de formes, genre chercher l'erruer, quel autres formes correspond aux autres ... Tu crois que ca tombe souvent ?
Par contre j'ai du mal a trouver des exos de dominos et cartes, sur beltram y en a quelqu'uns mais on a vite fait le tour :(
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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

voici un 2e article sur le bisphénol A du monde.

Même à faible dose, le bisphénol A constitue un danger pour l'homme

LEMONDE | 27.09.11

L'Agence française de sécurité sanitaire établit une liste de 60 secteurs d’activité concernés.

L'interdiction de fabrication et de commercialisation des biberons contenant du bisphénol A (BPA) dans l'ensemble de l'Union européenne depuis le 1er juin est loin d'avoir clos le dossier de ce perturbateur endocrinien. Les deux rapports rendus publics, mardi 27 septembre, par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sont en effet catégoriques sur les dangers de ce produit de synthèse largement utilisé dans la fabrication des plastiques.

Le premier travail consistait à étudier la littérature scientifique existante afin de disposer d'une vision globale des effets sanitaires du BPA. Il conclut notamment à l'existence d'effets "avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles niveaux d'exposition". L'Anses considère dès lors "disposer de suffisamment d'éléments scientifiques" pour affirmer "que l'objectif prioritaire consiste à réduire les expositions au bisphénol A des populations les plus sensibles", c'est-à-dire les femmes enceintes ou allaitant ainsi que les enfants en bas âge.

La deuxième étude avait pour objectif de recenser les utilisations du BPA. "Près d'une soixantaine de secteurs d'activité potentiellement utilisateurs de bisphénol A en France ont été identifiés", indique l'Anses. La liste des produits susceptibles d'en contenir est impressionnante : emballages alimentaires, mais aussi lunettes et lentilles de contact, CD et DVD, câbles, mastics, adhésifs, électroménager, optiques de phare et pare-chocs, articles de sport, appareils médicaux, revêtements de sol, vernis et peintures, bateaux de plaisance, encres d'imprimerie, etc.

En 2010, l'Anses avait émis des recommandations visant notamment à réduire l'exposition au bisphénol A des populations les plus sensibles, à améliorer l'information des consommateurs par un étiquetage systématique et à rechercher des substituts au BPA. Cette fois, il s'agissait d'effectuer l'analyse la plus complète possible des nombreuses publications scientifiques, "afin de les mettre en perspective et de tenter d'objectiver le paysage", selon les termes de Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques à l'Anses.

Les experts ont retenu trois catégories d'effets "suspectés" sur la santé humaine, touchant à la fertilité féminine, aux pathologies cardiovasculaires et au diabète.Les effets "avérés" chez l'animal sont au nombre de sept, parmi lesquels l'avancement de l'âge de la puberté, l'augmentation de la survenue de kystes ovariens et de lésions sur la glande mammaire, l'altération de la production spermatique… Le rapport conclut également à l'existence de "ces effets à des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires, et plus particulièrement lors de certaines périodes de la vie [grossesse, périodes pré et postnatale]". Dès lors, la dose journalière admissible (DJA), fixée au niveau européen à 0,05 milligramme par kilo de poids corporel et par jour pour le bisphénol A, ne constituerait pas réellement un seuil de protection contre les effets du composé chimique.

DEUXIÈME SÉRIE DE TRAVAUX

"A partir du moment où il existe des fenêtres de susceptibilité extrêmement fortes pour certaines populations sensibles, la notion de dose de référence a-t-elle encore un sens ? interroge M. Gombert. En tout cas, cela pose la question de l'exposition à la substance dans son ensemble." L'Anses va transmettre "immédiatement" ses conclusions aux instances européennes "en vue d'examiner la pertinence d'une révision des doses de référence". La réaction de l'Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) sera particulièrement attendue : en septembre 2010, l'EFSA avait estimé qu'aucun élément scientifique ne rendait nécessaire d'abaisser la DJA pour le bisphénolA.

Par ailleurs, une deuxième série de travaux coordonnés par l'Anses est en cours afin d'étudier les mécanismes et voies d'exposition de la population au bisphénol A, sujet sur lequel "on est souvent confronté à un gros déficit de données", selon Dominique Gombert. Leurs conclusions sont attendues pour le premier semestre 2012. L'agence a aussi lancé, le 26 septembre, un appel à contributions "afin de recueillir d'ici au 30 novembre des données scientifiques ou informations sur les produits de substitution [au BPA] disponibles" et de "s'assurer de leur innocuité".
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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

OUI mais ne t'inquiète pas de tout façon ils font en sorte d'innover , y aura pas mal d'exercices dont la "forme" ne serra pas la même que dans tes bouquins mais par contre se serra le même raisonnement , l'important c'est d'habituer ton cerveau à raisonner sur des suites numériques, alphabétiques, graphiques avec différents support (mastermind, suites logiques, dominos, sudoku etc...) , ensuite à raisonner sur la logique graphique et spatiale ; logique verbal (intrus syllogisme) et concentration et organisation.
Donc l'importance c'est la régularité faire un peu des différents tests chaque jour sans t'inquiéter , car le jour J ce qui te donnera l'avantage sa serra la rapidité de ton cerveau à trouver le raisonnement , et vu que tu auras été habitué tu gagneras du temps alors que d'autres perdront un temps fou à "comprendre" c'est juste sa l'intérêt de l'entrainement.
Le mieux c'est d'arriver à un stade ou tu arrives à tout faire seulement de tête !
Voilà ^^ mais faut vraiment pas t'attendre à avoir des exercices comme dans tes bouquins tu en auras un peu certes, mais tu en auras pas mal de nouveaux dans la forme !
Allez courage
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

document sur la réforme du médicament. Il date du 23 juin mais cela permet d'avoir plus d'info par rapport à ce qu'a dit le magazine de la santé.

Réforme du médicament: les principales mesures

- Prévention des conflits d’intérêts et transparence des décisions

Médecins, experts, fonctionnaires, associations de patients et enseignants devront remplir une déclaration publique d’intérêts, consultable par le public. Les défauts de déclaration seront passibles de sanctions.

De même, les laboratoires pharmaceutiques devront déclarer toute convention passée avec les médecins, associations, sociétés savantes et presse spécialisée, ainsi que les rétributions.

Les débats des commissions des agences sanitaires seront diffusés, y compris les positions minoritaires. C’est déjà le cas pour l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

- Identification claire de l’agence chargée de la police du médicament

L’Afssaps devient l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et des produits de santé. Elle bénéficiera d’un nouveau mode de financement assuré par les subventions de l’Etat, qui percevra les taxes et redevances de l’industrie pharmaceutique.

Les membres des commissions statuant sur le médicament seront moins nombreux et leurs mandats limités à 4 ou 5 ans. L’expertise interne de l’ANSM sera renforcée avec le recrutement d’une vingtaine d’experts de haut niveau.

- Faire jouer le principe de précaution au bénéfice du patient

Pour être remboursé, le médicament devra démontrer qu’il est «au moins aussi bon» que le ou les médicaments de référence, s’ils existent. Aucun médicament dont le service médical rendu est insuffisant ne sera remboursé, sans avis motivé du ministre.

La notification des effets indésirables sera simplifiée. Un numéro vert (ainsi que le lien internet de l’ANSM) inscrit sur les boîtes de médicaments permettra aux patients de déclarer des effets indésirables. La déclaration par les patients est possible depuis début juin.

Un pictogramme sur les boîtes des médicaments préviendra qu’ils sont sous surveillance renforcée.

Les prescriptions hors-AMM, indispensables dans certains cas, doivent être encadrées et inscrites sur l’ordonnance.

- Information et formation

Création d’un portail public du médicament, regroupant les informations de l’ANSM, de la Haute Autorité de Santé et de l’Assurance maladie.

Pour les médecins, dans les hôpitaux, les visiteurs médicaux des laboratoires ne pourront plus avoir de rendez-vous individuel avec un praticien, les visites seront collectives. Rien de changé pour le moment pour les médecins de ville.

La formation médicale continue des médecins libéraux et hospitaliers sera financée en partie par un prélèvement sur l’industrie pharmaceutique.

Interdiction aux laboratoires de financer toute activité pour les étudiants dans le cadre de leurs études.

Les laboratoires qui retirent un produit pour des raisons commerciales dans un pays devront le signaler à tous les autres pays. Ce que Servier n’avait pas fait.

Sanctions contre les industriels en cas de non-réalisation dans les délais prévus des études post-AMM (après commercialisation) demandées. Sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension de l’AMM.

Développement de l’évaluation médico-économique (rapport efficacité/coût) des produits de santé par la HAS. Création d’un «comité stratégique de la politique des produits de santé et de sécurité sanitaire», que le ministre présidera.

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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par tiya03 »

coucou Angelito
hey j-2!
je n'étais pas connectée ces jours ci: je bossais les maths.
je vois que tu étais tjrs présente, avec des exercices interessants et surtout avec tes super conseils. :clin:
Encore merci pour ton investissement sur ce post. :bisous:
Là je suis en mode stress car j'ai l'impression de ne plus rien savoir de ce que j'ai appris donc je ne revise plus. :? :roll:
je te dit m.... pour jeudi :clin:
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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

tiya03 a écrit :coucou Angelito
hey j-2!
je n'étais pas connectée ces jours ci: je bossais les maths.
je vois que tu étais tjrs présente, avec des exercices interessants et surtout avec tes super conseils. :clin:
Encore merci pour ton investissement sur ce post. :bisous:
Là je suis en mode stress car j'ai l'impression de ne plus rien savoir de ce que j'ai appris donc je ne revise plus. :? :roll:
je te dit m.... pour jeudi :clin:
T'inquiète pas tu vas réussir, oui ne révise plu sa sert strictement à rien , par contre , ce que tu peux faire demain c'est reprendre tout les exercices de ton livre (si tu en as un) et faire très vite chaque plan pour chaque question !
Et pour les maths et les tests d'aptitudes fait un exercice de chaque type histoire de réveiller ton cerveau sur tout les types de raisonnement.
Et enfin Ne panique pas Jeudi oublie pas que l'ap hp les tests d'aptitudes et les maths sont toujours corsés , donc surtout garde ton sang froid, répond à tout ce que tu peux sans bloquer à cause d'une question , si tu vois que au bout d 1 minute tu n'arrive pas à répondre à une question de maths ou de tests tu passes à la suivante et au pire tu réponds au hasard !!!
C'est le secret de la réussite ^^ allez je te fis à Jeudi on se verra pour les oraux aussi j'en suis sûre!
Et surtout demain soir si vraiment tu stresses hésite pas à relire toutes tes fiches avant de dormir !!

Courage courage :D
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par tiya03 »

angelito94 a écrit :
tiya03 a écrit :coucou Angelito
hey j-2!
je n'étais pas connectée ces jours ci: je bossais les maths.
je vois que tu étais tjrs présente, avec des exercices interessants et surtout avec tes super conseils. :clin:
Encore merci pour ton investissement sur ce post. :bisous:
Là je suis en mode stress car j'ai l'impression de ne plus rien savoir de ce que j'ai appris donc je ne revise plus. :? :roll:
je te dit m.... pour jeudi :clin:
T'inquiète pas tu vas réussir, oui ne révise plu sa sert strictement à rien , par contre , ce que tu peux faire demain c'est reprendre tout les exercices de ton livre (si tu en as un) et faire très vite chaque plan pour chaque question !
Et pour les maths et les tests d'aptitudes fait un exercice de chaque type histoire de réveiller ton cerveau sur tout les types de raisonnement.
Et enfin Ne panique pas Jeudi oublie pas que l'ap hp les tests d'aptitudes et les maths sont toujours corsés , donc surtout garde ton sang froid, répond à tout ce que tu peux sans bloquer à cause d'une question , si tu vois que au bout d 1 minute tu n'arrive pas à répondre à une question de maths ou de tests tu passes à la suivante et au pire tu réponds au hasard !!!
C'est le secret de la réussite ^^ allez je te fis à Jeudi on se verra pour les oraux aussi j'en suis sûre!
Et surtout demain soir si vraiment tu stresses hésite pas à relire toutes tes fiches avant de dormir !!

Courage courage :D


décidément tu as tjrs les bon mots pour motiver
merci pour tes conseils

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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

Demain matin je me lève très tôt , je vais réviser brièvement (en faisant des plans) j'en mettrai quelques un sur le forum histoire que tout le monde puisse les faire ou réviser ! Donc hésite pas à te connecter demain si sa peux te rassurer :D

Donc demain les thèmes principaux (j'essaierai d'en mettre un de chaque mais je promets rien) :

-Bioéthique/AMP/Don et greffe/génétique
-Soins palliatifs/euthanasie
-Homme-Femme
-Environnement
-IST/VIH/Tuberculose/Cancer
-Maltraitance/bientraitance/morts violentes
-Protection sociale/assurance maladie
-Les troubles mentaux /Prendre soins/Valeurs /Besoins.
-PA/Dépendance/Autonomie/
-Dossier de soins informatisé/Plan hôpital 2012
-Obésité/alcool/tabac/sport/addiction.
-Prévention/Hygiène/Humanitaire.

Voilà avec ces thèmes là on aura fait le tour et avec sa on pourra tout traiter.

A demain peut-être!
Et derien pour mes conseils c'est normal :D
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP

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twinsgirl
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par twinsgirl »

:D M**** pour Jeudi! Je passe le concours aussi et jespere que ca ira meme si je ne me sens pas confiante :?
Rien à perdre dans cette unique vie: saute!

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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

M**** à toi aussi :D

Demain journée révision pour commencé voici un exercice "type" concours.

Exercice 22 : Type concours à traiter en 2H.

1)Quel est le type de rédaction ? vous justifierez votre réponse en 2 lignes.

2)Dégagez l'idée directrice du sujet ainsi que les éléments essentielles. 30 lignes.

3)"De même que la légalisation de l’avortement n’a jamais empêché le développement de l’accès à la contraception, il est souhaitable que la pratique euthanasique n’empêche pas les centres de soins palliatifs de s’étendre. "
Vous expliquerez cette citation de l'auteur à travers une argumentation de 30 lignes maximum.



Du point de vue biologique, la mort correspond à l’arrêt des fonctions du cerveau illustré par un tracé plat de l’encéphalogramme. La question de la vie et de la mort se résumerait donc en une ligne dont les oscillations rythment notre existence jusqu’au jour où elle se transforme en une ligne plane signe que l’individu vient d’accéder au repos éternel. La mort est une échéance inéluctable et évidente. L’acte de mourir l’est moins. Ce qui pose problème, c’est l’attitude à adopter devant les instants qui précèdent tout juste la mort, ces instants peuvent ne durer que quelques heures, mais peuvent aussi s’étaler sur des mois entiers et s’accompagner d’atroces souffrances physiques et psychiques auxquelles la médecine se doit d’apporter une solution. Aujourd’hui, face à la nécessité d’alléger ces souffrances, deux types de solutions sont implicitement proposés et ouvertement défendus, il s’agit des soins palliatifs et de l’euthanasie. L’une des pratiques est légale et rendue obligatoire par le Conseil de l’Europe du 25 juin 1999, l’autre est illégale, en autre, en vertu des décisions prises par ce même Conseil mais implicitement tolérée au vu des condamnations prononcées. Le temps ne nous le permet pas et les problématiques sont trop nombreuses pour mettre en question l’euthanasie elle-même, mieux vaut donc envisager la mise en perspective de ces deux méthodes. La question est de savoir si l’euthanasie s’inscrit dans la même logique que les soins palliatifs et peut être considérée comme un degré supérieur d’une même volonté, voire même d’une pratique identique. Ou si soins palliatifs et euthanasie renvoient à des différences inconciliables, notamment en ce qui concerne le respect de la personne et le rôle du médecin. Les conclusions diffèrent selon que l’on adopte une approche pragmatique ou idéologique du débat. Nous essayerons de mettre en lumière ces points de vue pour mieux comprendre l’enjeu.

D’un point vue pragmatique, euthanasie et soins palliatifs se rejoignent, il s’agit de soulager la souffrance, de faire en sorte que les patients bénéficient d’une mort aussi paisible que possible. Les soins palliatifs sont l’ensemble des soins destinés aux malades incurables, ils visent à soulager les symptômes sans avoir d’impact direct sur la maladie. Sur le plan physique, ils passent par la prescription de morphine, d’antalgiques, et d’antidouleurs. Sur le plan psychique, leur but est de dispenser paix et tranquillité en étant à l’écoute et en prodiguant de l’attention tant aux malades qu’aux familles souvent éprouvées. Ces soins sont destinés à soulager la souffrance globale du malade, dans toutes ses composantes physiques, morales et spirituelles, ils font appel à des médecins, des psychologues, des infirmiers, des religieux, des assistantes sociales, des bénévoles. Les soins palliatifs sont pertinents au sens où la mort est intégrée au service hospitalier, indépendamment de tout espoir de guérison. Le mourant reste un patient et le médecin n’exerce plus un pouvoir suprême puisque d’autres acteurs sont mis en jeu. Je le répète, les soins palliatifs n’ont pas de vocation à guérir, ils s’opposent donc fermement à l’acharnement thérapeutique condamné sur le plan légal (code de déontologie médicale, décret du 6 septembre 1995) afin d’éviter toute obstination déraisonnable. C’est face aux soins palliatifs que doit être pensée l’euthanasie, et non face à l’acharnement.

Mais même si la demande d’euthanasie est très rare lorsque le malade est bien accompagné, il reste des souffrances que la médecine ne peut pas calmer. La peur de souffrir est justement ce qui pousse les biens portants à se positionner en faveur de l’euthanasie dans de nombreux sondages. Cet argument renvoie à la crainte de rencontrer dans les mourants l’image anticipée de notre propre mort. Dans la plupart des cas, les soins palliatifs arriveront à apaiser ces souffrances, mais même si l’on se doit de lutter pour leur développement et pour les rendre accessibles au plus grand nombre, nous ne pouvons nier qu’ils ont des limites. Certaines douleurs sont irréductibles et insupportables, et seule l’injection d’un cocktail létal peut abréger la douleur. L’euthanasie prend ici tout son sens, il s’agit de mettre fin délibérément à la vie pour soulager, en accord avec la volonté du patient. L’euthanasie ne doit pas se substituer aux soins palliatifs, qui sont à proprement parlé un accompagnement, mais doit apporter une réponse quand la médecine se trouve dans une impasse. L’euthanasie n’est pas souhaitable, nous verrons pour quelles raisons ultérieurement mais elle est nécessaire quand les soins palliatifs atteignent leurs limites. C’est pour encadrer ce cas de figure que le Comité consultatif national d’éthique propose la mise en place d’une « exception d’euthanasie ». Celle-ci, je cite « ne pourrait avoir lieu que lorsque la mise en œuvre résolue des soins palliatifs, de l’accompagnement et du refus de l’acharnement thérapeutique se révèlerait impuissante à offrir une fin de vie supportable ». Bien sûr, il faudrait s’interroger sur ce qu’est une fin de vie supportable, établir des normes, s’immiscer dans la relation médecin-patient, et risquer l’absurdité en érigeant un droit servant à contourner le droit. Mais au-delà de ces interrogations et de sa mise en place qui poserait les problèmes que nous venons d’évoquer et que nous ne traiterons pas ici, l’expression « exception d’euthanasie » a le mérite de prendre en compte cette situation, de mettre en avant ce cas de conscience, de donner corps à une réalité effective à laquelle l’ensemble du personnel soignant et des familles est confronté. L’euthanasie permet de soulager le malade quand les soins palliatifs ne peuvent plus l’aider et que la personne est incapable de supporter les conséquences de la condition dans laquelle elle se trouve. La procédure pénale française permet dans l’hypothèse d’un cas de conscience particulier, soit de ne pas poursuivre, soit de laisser le jury des assisses libre de son appréciation qui donne souvent lieu à beaucoup de mansuétude. Dès lors, l’euthanasie apparaît comme le degré supérieur d’une même logique, ce qui nous laisse à penser que les soins palliatifs seraient le versant positif et communément admis de l’euthanasie. Faire preuve d’honnêteté intellectuelle consisterait à faire en sorte que cette exception n’est soit plus une. Ce serait donc une forme d’hypocrisie juridique et culturelle qui nous conduirait à promouvoir les soins palliatifs et interdir l’euthanasie. Mais conclure à une différence de degrés, ne signifie pas accepter la possibilité d’une identité entre les deux pratiques. L’adjectif identique se dit d’objets ou d’êtres parfaitement semblables, or, peut-on dire avec vraisemblance que les soins palliatifs et l’euthanasie sont analogues ? Est-ce que les deux pratiques sont de même nature ? Le terrain idéologique sur lequel se battent les partisans et les adversaires de l’euthanasie semblent faire état de différences inconciliables. Essayons de comprendre les arguments employés dans les deux camps afin de savoir ce qui les oppose et juger la rationalité respective des thèses défendues.

L’euthanasie n’est pas un meurtre car elle est consentie explicitement par le malade, elle n’est pas un suicide car elle engage la responsabilité d’un tiers. Et pourtant les adversaires de l’euthanasie, les associations religieuses en particulier, la considèrent comme un homicide en vertu notamment d’une Charte rédigée par le Conseil pontifical pour la Pastorale de la santé datant de 1995. De même, les partisans de l’euthanasie revendiquent le droit de mourir en considérant ce droit similaire au droit au suicide, effectivement reconnu, ainsi que l’évoque la pétition du 12 janvier 99, parue dans France-Soir et déclarant, je cite, que « la liberté de choisir l’heure de sa mort est un droit imprescriptible de la personne, inhérent à la déclaration des droits de l’homme ». Cet exemple témoigne de l’implication idéologique du débat et de la confusion qu’elle suscite. Le fameux droit à la dignité, évoqué dans les deux camps en est un autre témoignage. Dans un sens, c’est l’état du malade qui serait indigne, dans l’autre, la pratique. Rappelons que la dignité est le respect que mérite quelqu’un, or, il semble qu’un malade en fin de vie qui souffre de dégradations physiques et mentales n’est pas plus indigne qu’un médecin, qui, face à l’incapacité des traitements, cède à un cas de conscience et renonce au serment d’Hippocrate. Ce droit à la dignité, si ambivalent, ne semble pas être une bonne manière de poser le problème, et au lieu de faire apparaitre de vraies différences, il ne fait que fausser le débat en instaurant des normes dans un domaine qui se caractérise justement par ses cas particuliers. Un droit à la vie absolu contre un droit à la mort tout aussi absolu. De chaque côté, les positions sont stigmatisées. Les partisans de l’euthanasie accusent les opposants de préférer l’acharnement thérapeutique au détriment de la qualité de la vie du patient, les autres de promouvoir l’euthanasie pour des raisons purement économiques puisque l’euthanasie allégerait le coût de l’assurance maladie dans des proportions conséquentes. Les sites internet qui sont une importante tribune dans cette bataille regorgent d’exemples et de noms, d’un côté, on brandit des malades morts dans des souffrances indescriptibles et dans l’indifférence générale, de l’autre, des miraculés que l’on a failli euthanasier. On se retrouve confronté à une surenchère macabre et les soins palliatifs ne sont que guère évoqués. Les deux camps oublient que la vie comme la mort font partie d’un même processus et que pour cette raison, elles ne doivent pas être opposées. Nous devons également accepter que la médecine ait un pouvoir sur la vie et sur la mort et nous nous devons de l’assumer. A la différence d’autres problèmes bioéthiques, les techniques n’évoluent guère, si ce n’est que les antidouleurs sont un peu plus performants, le débat ne porte donc pas sur une évolution des méthodes mais bien sur une certaine conception de l’homme. Les partisans de l’euthanasie ne doivent pas nier l’agonie, moment nécessaire qui comme l’évoque Tolstoï dans La mort d’Ivan Ilitch permet parfois de comprendre le sens de sa vie. Mais à l’inverse les opposants à l’euthanasie ne doivent pas considérer que la vie est plus importante que le bien-être de l’individu. Dans les deux cas, il doit être question de l’individu avant tout. Les soins palliatifs et l’euthanasie ne sont donc pas si opposés si tant est que l’on veut bien renoncer à des a priori idéologiques.

Les soins palliatifs et l’euthanasie ne sont pas de même nature. Le premier est un accompagnement global qui prend en compte toutes les peurs liées à la maladie et qui a le mérite de nous confronter à la mort et d’instaurer un rituel laïc autour d’elle. L’autre est une injection, un geste technique de plus dans une médecine déjà extrêmement technicisée, mais elle permet de mettre un terme à un certain type de souffrance. Et pourtant, rien ne vient justifier une opposition si frontale, ils réclament tous deux le même degré d’humanité. Soins palliatifs et euthanasie sont bel et bien différents mais font partie de la même logique, celle du respect absolu de l’individu indépendamment de toutes idéologies et de la prise en charge de la mort comme un processus naturel. Les patients n’ont pas à choisir entre ces pratiques, elles correspondent simplement à deux étapes distinctes qui ensemble répondent à la définition du bien mourir. Aujourd’hui, les lois concernant l’euthanasie sont plus ou moins souples selon les pays, elle est notamment autorisée au Pays-Bas depuis 2007, en Belgique depuis 2002, et en Oregon depuis 1997. De même que la légalisation de l’avortement n’a jamais empêché le développement de l’accès à la contraception, il est souhaitable que la pratique euthanasique n’empêche pas les centres de soins palliatifs de s’étendre.

Marie Robert / septembre 2009/revuedemonde.org/ La philosophie dans la cité.

source : http://www.revuedemonde.org/
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