Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
- angelito94
- Insatiable
- Messages : 723
- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice 4 ( série 2) :
Voici des textes "imbuvables" votre rôle est de reformuler tout les textes en peu de lignes de manière claire, lisible et avec des synonymes pour regrouper des mots et les "et" répétitifs ainsi que les "répétitions" excessives.
Tout cela sous le thème du sanitaire et sociale bien évidemment.
ex : l'huile et les sodas et les jus de fruit ainsi que l'eau en bouteille se trouve dans les frigidaires et placards des cuisines chez énormément de français.
réponse : Les aliments liquides font parti des cuisines des français.
ou
réponse: l'huile et les boissons font parti des cuisines françaises.
1)Afin de prévenir les infections nosocomiales, se prononçant 48h après l’hospitalisation du malade et souvent provoquée par une BMR, l'équipe d'aide soignant, d'ash et de ménage effectuent , la désinfection du moins sale vers le plus sale (circuit du propre et du sale), par la désinfection des sols, des surfaces, du nettoyage du linge, des draps, mais également au lavage du patient, au rasage de celui-ci si nécessaire, elle veille également à leur propre hygiène, lavage des mains avec solution hydo-alcoolique, entre chaque patient et chaque acte, le port de blouse, de gants et de sur-chaussure si nécessaire.
2)Egalement dans un même but les visiteurs sont invités à utiliser les ascenseurs bleus, ainsi que le respect des heure de visite, mais aussi du nombre de personne dans une même pièce, et le respect de toute règle demandé par le personnel comme par exemple le port d'un masque, de gants, de blouse , de sur-chaussure, le lavage des mains.
3)De même au sein du bloc opératoire un aide soignant sous la directive d'un IBODE, se doit de procéder à la désinfection du périmètre opératoire entre chaque intervention , celle-ci consiste au nettoyage des surfaces du haut vers le bas, et du plus propre au plus sale, aussi au vidage des poubelles jaunes et noires , sans oublier la table d'opération qui est préparé par l'aide soignant.
Tout cela dans les objectifs de diminuer la présences de bactéries, virus, parasite, champignon , mais aussi d'éviter la propagation des germes par les surfaces, le sol, les objets, les vêtements, la voie cutané ou encore aéroporté.
4)Un jeune buvant de l'alcool de manière excessive risque , des problèmes d'humeur et de repli sur soit et aussi des séquelles neurologiques mais aussi des cirrhoses du foie, pouvant entraîner des cancers et aussi des cancers généralisés de plus l'alcool peut être responsable de risque de viol et de violence et d’agressivité et aussi d'acte de suicide mais aussi d'homicide.
5) Voici un terme qui devra apparaître dans au moins l'une de vos reformulations : règles d'asepsie.
Voilà travaillez bien sa nous apprend à utiliser des synonymes, à résumer , à savoir structurer et EN PLUS sa vous fait revoir vos cours!
Bon courage
Voici des textes "imbuvables" votre rôle est de reformuler tout les textes en peu de lignes de manière claire, lisible et avec des synonymes pour regrouper des mots et les "et" répétitifs ainsi que les "répétitions" excessives.
Tout cela sous le thème du sanitaire et sociale bien évidemment.
ex : l'huile et les sodas et les jus de fruit ainsi que l'eau en bouteille se trouve dans les frigidaires et placards des cuisines chez énormément de français.
réponse : Les aliments liquides font parti des cuisines des français.
ou
réponse: l'huile et les boissons font parti des cuisines françaises.
1)Afin de prévenir les infections nosocomiales, se prononçant 48h après l’hospitalisation du malade et souvent provoquée par une BMR, l'équipe d'aide soignant, d'ash et de ménage effectuent , la désinfection du moins sale vers le plus sale (circuit du propre et du sale), par la désinfection des sols, des surfaces, du nettoyage du linge, des draps, mais également au lavage du patient, au rasage de celui-ci si nécessaire, elle veille également à leur propre hygiène, lavage des mains avec solution hydo-alcoolique, entre chaque patient et chaque acte, le port de blouse, de gants et de sur-chaussure si nécessaire.
2)Egalement dans un même but les visiteurs sont invités à utiliser les ascenseurs bleus, ainsi que le respect des heure de visite, mais aussi du nombre de personne dans une même pièce, et le respect de toute règle demandé par le personnel comme par exemple le port d'un masque, de gants, de blouse , de sur-chaussure, le lavage des mains.
3)De même au sein du bloc opératoire un aide soignant sous la directive d'un IBODE, se doit de procéder à la désinfection du périmètre opératoire entre chaque intervention , celle-ci consiste au nettoyage des surfaces du haut vers le bas, et du plus propre au plus sale, aussi au vidage des poubelles jaunes et noires , sans oublier la table d'opération qui est préparé par l'aide soignant.
Tout cela dans les objectifs de diminuer la présences de bactéries, virus, parasite, champignon , mais aussi d'éviter la propagation des germes par les surfaces, le sol, les objets, les vêtements, la voie cutané ou encore aéroporté.
4)Un jeune buvant de l'alcool de manière excessive risque , des problèmes d'humeur et de repli sur soit et aussi des séquelles neurologiques mais aussi des cirrhoses du foie, pouvant entraîner des cancers et aussi des cancers généralisés de plus l'alcool peut être responsable de risque de viol et de violence et d’agressivité et aussi d'acte de suicide mais aussi d'homicide.
5) Voici un terme qui devra apparaître dans au moins l'une de vos reformulations : règles d'asepsie.
Voilà travaillez bien sa nous apprend à utiliser des synonymes, à résumer , à savoir structurer et EN PLUS sa vous fait revoir vos cours!
Bon courage

Dernière modification par angelito94 le 04 oct. 2011 12:18, modifié 3 fois.
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
- angelito94
- Insatiable
- Messages : 723
- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice 5 (Série 2) : Le dernier de la semaine pour ma part 
Voici une argumentation.
1)Quel(s) thème(s) sont/est abordé(s) ?
2) Quel est la thèse de l'auteur ?
3)Quel est la problématique ? (la version interrogative de la thèse)
4)Retrouvez le plan de l'argumentation , en résumant très brièvement chaque parti.
Le bruit et l’moteur
lundi 3 avril 2006, par Thomas Bourgenot
Bruit du vent contre bruit de l’essence, lequel sera le plus nocif, et lequel persistera près de nos habitations. Le match est lancé. Que le meilleur gagne !
Dans un article publié dans le Monde du 29 mars 2006 [1],on apprend que le nouveau credo des associations opposées à l’implantation d’éoliennes est le bruit que ces installations produisent, et les risques sur la santé.
L’Académie de médecine a ainsi rendu un rapport le 23 mars démontrant que les nuisances sonores dues aux éoliennes sont réelles. Et nombre de rapports existent déjà expliquant que le bruit peut être une source de « traumatisme sonore chronique », pouvant « entraîner des réactions de stress, perturber le sommeil et retentir sur l’état général ». Très bien. Le seuil pris en compte par ce rapport est de 45 dB (décibels), seuil à partir duquel le sommeil est perturbé. L’Organisation Mondiale de la santé (OMS) elle, va plus loin en fixant le seuil à 35 dB. Très bien, toujours très bien.
Je ne peux que les féliciter d’enfin se pencher sur le plus d’aspects possibles des nouvelles technologies avant de les mettre en œuvre. Je ne peux que regretter qu’on le fasse pour les nouvelles technologies les plus douces et qui paraissent les plus respectueuses de notre environnement, mais ce n’est pas parce qu’une technologie a l’air très bien sous tout rapport que l’on peut se passer de faire toutes les recherches nécessaires pour connaître au mieux toutes les répercussions qu’elles pourraient avoir sur notre vie. On sortirait gagnant de ce type de démarche sur des sujets tels que les OGM, les nanotechnologies et autres téléphonies cellulaires.
C’est en fait la conclusion du rapport qui m’intéresse. En effet, partant du seuil sonore à 45 dB, le meilleur moyen d’éviter la gêne serait d’éloigner les éoliennes des habitations. Et de fixer une limite provisoire en attendant des études épidémiologiques plus poussées. L’Académie de médecine suggère donc, « par précaution, que soit suspendue la construction des éoliennes d’une puissance supérieure à 2,5 mégawatts situées à moins de 1 500 m des habitations ».
Par précaution donc, on doit éloigner des installations qui font 45 dB à 1 500 m des habitations. Je vote pour la précaution. Mais en lisant cet article, j’ai tout de suite fait un parallèle avec une autre pollution sonore. Une pollution sonore bien mieux acceptée alors même que sa source produit la plupart des autres pollutions - atmosphérique, visuelle, sociale et j’en passe. J’ai nommé, la voiture.
En effet, en se documentant un peu, on apprend que les normes fixent un seuil sonore pour les automobiles. Ce seuil s’élève à 77dB (mais doit être amené à 74 dB d’ici sous peu), et 80 dB pour les poids lourds. Ainsi, une rue citadine calme est en gros à 50-60 dB (la plupart des voitures étant sous le seuil), et une rue embouteillée peut monter à 80 dB.
80 dB, c’est le seuil à partir duquel le bruit peut rendre agressif. Et c’est vrai que si on voit un automobiliste coincé dans les embouteillages en rentrant chez lui, pensant être libre grâce à sa voiture, on sourit (si on est assez éloigné) en le voyant klaxonner pour se soulager en se disant que son klaxon qui est censé le soulager ne fait qu’augmenter son irritation et celle des autres usagers.
Alors, partant de tout cela, je propose moi aussi une mesure à titre de précaution, tant que des études épidémiologiques plus poussées n’ont pas été mises en œuvre. Je propose qu’on éloigne toutes les routes goudronnées à usage des voitures à plus de 1 500 m de toute habitation. Vous me direz qu’à ce moment là l’automobile ne sert plus à rien, et vous aurez compris mon propos : éradiquons la voiture en ville et penchons nous sur des villes sans voitures, où ce sont les autos qui sont parquées aux périphéries des agglomérations, et non plus les hommes. Mais ne tardons pas... le bruit des moteurs à explosion, à l’inverse de celui des éoliennes est déjà largement à l’œuvre. Aucun principe de précaution n’a été mis en place pour le développement de la voiture. Exigeons le principe de Retrait (c’est à la mode en ce moment en plus, alors, ne nous privons pas).
Temps estimé : 1h

Voici une argumentation.
1)Quel(s) thème(s) sont/est abordé(s) ?
2) Quel est la thèse de l'auteur ?
3)Quel est la problématique ? (la version interrogative de la thèse)
4)Retrouvez le plan de l'argumentation , en résumant très brièvement chaque parti.
Le bruit et l’moteur
lundi 3 avril 2006, par Thomas Bourgenot
Bruit du vent contre bruit de l’essence, lequel sera le plus nocif, et lequel persistera près de nos habitations. Le match est lancé. Que le meilleur gagne !
Dans un article publié dans le Monde du 29 mars 2006 [1],on apprend que le nouveau credo des associations opposées à l’implantation d’éoliennes est le bruit que ces installations produisent, et les risques sur la santé.
L’Académie de médecine a ainsi rendu un rapport le 23 mars démontrant que les nuisances sonores dues aux éoliennes sont réelles. Et nombre de rapports existent déjà expliquant que le bruit peut être une source de « traumatisme sonore chronique », pouvant « entraîner des réactions de stress, perturber le sommeil et retentir sur l’état général ». Très bien. Le seuil pris en compte par ce rapport est de 45 dB (décibels), seuil à partir duquel le sommeil est perturbé. L’Organisation Mondiale de la santé (OMS) elle, va plus loin en fixant le seuil à 35 dB. Très bien, toujours très bien.
Je ne peux que les féliciter d’enfin se pencher sur le plus d’aspects possibles des nouvelles technologies avant de les mettre en œuvre. Je ne peux que regretter qu’on le fasse pour les nouvelles technologies les plus douces et qui paraissent les plus respectueuses de notre environnement, mais ce n’est pas parce qu’une technologie a l’air très bien sous tout rapport que l’on peut se passer de faire toutes les recherches nécessaires pour connaître au mieux toutes les répercussions qu’elles pourraient avoir sur notre vie. On sortirait gagnant de ce type de démarche sur des sujets tels que les OGM, les nanotechnologies et autres téléphonies cellulaires.
C’est en fait la conclusion du rapport qui m’intéresse. En effet, partant du seuil sonore à 45 dB, le meilleur moyen d’éviter la gêne serait d’éloigner les éoliennes des habitations. Et de fixer une limite provisoire en attendant des études épidémiologiques plus poussées. L’Académie de médecine suggère donc, « par précaution, que soit suspendue la construction des éoliennes d’une puissance supérieure à 2,5 mégawatts situées à moins de 1 500 m des habitations ».
Par précaution donc, on doit éloigner des installations qui font 45 dB à 1 500 m des habitations. Je vote pour la précaution. Mais en lisant cet article, j’ai tout de suite fait un parallèle avec une autre pollution sonore. Une pollution sonore bien mieux acceptée alors même que sa source produit la plupart des autres pollutions - atmosphérique, visuelle, sociale et j’en passe. J’ai nommé, la voiture.
En effet, en se documentant un peu, on apprend que les normes fixent un seuil sonore pour les automobiles. Ce seuil s’élève à 77dB (mais doit être amené à 74 dB d’ici sous peu), et 80 dB pour les poids lourds. Ainsi, une rue citadine calme est en gros à 50-60 dB (la plupart des voitures étant sous le seuil), et une rue embouteillée peut monter à 80 dB.
80 dB, c’est le seuil à partir duquel le bruit peut rendre agressif. Et c’est vrai que si on voit un automobiliste coincé dans les embouteillages en rentrant chez lui, pensant être libre grâce à sa voiture, on sourit (si on est assez éloigné) en le voyant klaxonner pour se soulager en se disant que son klaxon qui est censé le soulager ne fait qu’augmenter son irritation et celle des autres usagers.
Alors, partant de tout cela, je propose moi aussi une mesure à titre de précaution, tant que des études épidémiologiques plus poussées n’ont pas été mises en œuvre. Je propose qu’on éloigne toutes les routes goudronnées à usage des voitures à plus de 1 500 m de toute habitation. Vous me direz qu’à ce moment là l’automobile ne sert plus à rien, et vous aurez compris mon propos : éradiquons la voiture en ville et penchons nous sur des villes sans voitures, où ce sont les autos qui sont parquées aux périphéries des agglomérations, et non plus les hommes. Mais ne tardons pas... le bruit des moteurs à explosion, à l’inverse de celui des éoliennes est déjà largement à l’œuvre. Aucun principe de précaution n’a été mis en place pour le développement de la voiture. Exigeons le principe de Retrait (c’est à la mode en ce moment en plus, alors, ne nous privons pas).
Temps estimé : 1h
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Actualités concours 2012
Comment naît l'ivresse du pouvoir
Dans le dernier film du réalisateur italien Nanni Moretti, Habemus Papam, le personnage principal interprété par Michel Piccoli «décroche»: au lieu d'accepter la haute responsabilité et l'honneur que le Seigneur vient de lui envoyer - être le nouveau pape que des millions de fidèles attendent -, il se défile, refuse cette charge hautement prestigieuse, expliquant lors d'un dialogue échauffé avec les prélats qui l'ont élu: «Je ne veux pas guider les autres. Je suis de ceux qui veulent être guidés.»
Ainsi donc, nous ne serions pas tous égaux face à l'envie de pouvoir? Et lorsque nous nous retrouvons leaders, serions-nous animés par des motivations différentes?
C'est la première constatation que fait David Bernard, psychologue du travail et cofondateur du cabinet Assessfirst, spécialisé dans les outils d'évaluation et critères de recrutement professionnel.
«Après avoir interviewé 2500 personnes occupant une fonction managériale au sein des entreprises françaises, nous avons découvert que les motivations et le besoin d'influence et d'emprise sur les autres et les situations étaient très différents d'une personne à l'autre.»
Ainsi, parmi ceux qui ont un besoin d'influence supérieur à la moyenne, 62% cherchent la confrontation dans un esprit de compétition, tandis que 38% recherchent la coopération. Parmi les premiers, 83% ont besoin d'avoir un statut prestigieux, alors que 75% de la seconde catégorie (les «coopératifs») ont surtout besoin d'une reconnaissance affective.
«Contrôleurs» et «affectifs»
«Nous avons ainsi pu voir confirmées deux grandes formes de leadership que nous entendions s'exprimer dans les entretiens de recrutement , explique David Bernard. D'un côté, les “contrôleurs”, qui cherchent à imposer leur vision: de l'autre, les “affectifs”, qui souhaitent avant tout fédérer. Ainsi nous avons compris pourquoi certains dirigeants, qui ont pourtant une vision très forte, n'imposent pas celle-ci mais inspirent naturellement l'envie à leurs subordonnées de les suivre.»
Cependant, le constat final de cette étude est rude: «Parmi les personnes qui ont un besoin d'influence supérieur à la moyenne, seules 25% ont un vrai fort leadership et peuvent dire tout à la fois “JE VEUX le pouvoir” et “JE PEUX l'exercer”.»
Oui, mais quid de ceux, comme le pape démissionnaire de Moretti, qui ne veulent tout simplement pas du pouvoir? «C'est une autre catégorie que nous avons mise au jour, poursuit le psychologue du travail: les “électrons libres”, les tempéraments “indépendants”. Même s'ils n'en ont pas l'air, eux aussi désirent toutefois une certaine forme de pouvoir: celui de faire les choses à leur manière, dans une grande autonomie.»
Autonomie. Pour le chercheur en psychologie sociale Laurent Auzoult, qui vient de publier Le pouvoir donne-t-il la grosse tête? (Éd. Dunod), elle est justement ce graal qui motive la quête de pouvoir, bien plus que celui d'influencer les autres. Le psychologue David Bernard est d'un avis similaire: «Avoir le pouvoir, c'est ne pas être “entravé” et être en capacité d'assumer les conséquences de ce que l'on fait.»
Cette liberté personnelle paradoxalement amenée par les charges les plus lourdes génère chez celui qui les exerce un certain nombre d'émotions positives: «Les personnes qui détiennent le pouvoir prennent davantage de risques, se montrent plus optimistes… et jouissent plus de la volonté de garder une emprise personnelle sur les événements que d'une simple domination des autres», explique Laurent Auzoult.
La peur du dégrisement
Une étude répertoriée par le chercheur a ainsi montré que les sujets ayant peur de perdre le pouvoir sont prêts à payer plus cher pour le garder que les sujets qui veulent en acquérir plus.
Conclusion: en matière de maîtrise, la peur du dégrisement est au moins aussi forte que l'ivresse d'acquérir toujours plus. «Ceci nous explique pourquoi la perte de certains portefeuilles dans les ministères est si mal vécue, explique Laurent Auzoult. La vraie motivation de certains politiques est de préserver l'emprise qu'ils ont déjà plutôt que d'en briguer une nouvelle, même plus importante.»
Ne pas perdre, avoir une maîtrise sur les événements: chez certains, la quête du pouvoir est d'abord un moyen imparable de lutter contre une angoisse de mort lancinante. «Face à notre destin de mortels, nous pouvons développer différentes stratégies, résume David Bernard. Fuir, être dans l'hypercontrôle ou essayer d'avoir une emprise maximale sur ce qui nous entoure.» Courir pour une prochaine promotion, par exemple, histoire d'oublier ce vers quoi la vie nous entraîne.
Le figaro
Dans le dernier film du réalisateur italien Nanni Moretti, Habemus Papam, le personnage principal interprété par Michel Piccoli «décroche»: au lieu d'accepter la haute responsabilité et l'honneur que le Seigneur vient de lui envoyer - être le nouveau pape que des millions de fidèles attendent -, il se défile, refuse cette charge hautement prestigieuse, expliquant lors d'un dialogue échauffé avec les prélats qui l'ont élu: «Je ne veux pas guider les autres. Je suis de ceux qui veulent être guidés.»
Ainsi donc, nous ne serions pas tous égaux face à l'envie de pouvoir? Et lorsque nous nous retrouvons leaders, serions-nous animés par des motivations différentes?
C'est la première constatation que fait David Bernard, psychologue du travail et cofondateur du cabinet Assessfirst, spécialisé dans les outils d'évaluation et critères de recrutement professionnel.
«Après avoir interviewé 2500 personnes occupant une fonction managériale au sein des entreprises françaises, nous avons découvert que les motivations et le besoin d'influence et d'emprise sur les autres et les situations étaient très différents d'une personne à l'autre.»
Ainsi, parmi ceux qui ont un besoin d'influence supérieur à la moyenne, 62% cherchent la confrontation dans un esprit de compétition, tandis que 38% recherchent la coopération. Parmi les premiers, 83% ont besoin d'avoir un statut prestigieux, alors que 75% de la seconde catégorie (les «coopératifs») ont surtout besoin d'une reconnaissance affective.
«Contrôleurs» et «affectifs»
«Nous avons ainsi pu voir confirmées deux grandes formes de leadership que nous entendions s'exprimer dans les entretiens de recrutement , explique David Bernard. D'un côté, les “contrôleurs”, qui cherchent à imposer leur vision: de l'autre, les “affectifs”, qui souhaitent avant tout fédérer. Ainsi nous avons compris pourquoi certains dirigeants, qui ont pourtant une vision très forte, n'imposent pas celle-ci mais inspirent naturellement l'envie à leurs subordonnées de les suivre.»
Cependant, le constat final de cette étude est rude: «Parmi les personnes qui ont un besoin d'influence supérieur à la moyenne, seules 25% ont un vrai fort leadership et peuvent dire tout à la fois “JE VEUX le pouvoir” et “JE PEUX l'exercer”.»
Oui, mais quid de ceux, comme le pape démissionnaire de Moretti, qui ne veulent tout simplement pas du pouvoir? «C'est une autre catégorie que nous avons mise au jour, poursuit le psychologue du travail: les “électrons libres”, les tempéraments “indépendants”. Même s'ils n'en ont pas l'air, eux aussi désirent toutefois une certaine forme de pouvoir: celui de faire les choses à leur manière, dans une grande autonomie.»
Autonomie. Pour le chercheur en psychologie sociale Laurent Auzoult, qui vient de publier Le pouvoir donne-t-il la grosse tête? (Éd. Dunod), elle est justement ce graal qui motive la quête de pouvoir, bien plus que celui d'influencer les autres. Le psychologue David Bernard est d'un avis similaire: «Avoir le pouvoir, c'est ne pas être “entravé” et être en capacité d'assumer les conséquences de ce que l'on fait.»
Cette liberté personnelle paradoxalement amenée par les charges les plus lourdes génère chez celui qui les exerce un certain nombre d'émotions positives: «Les personnes qui détiennent le pouvoir prennent davantage de risques, se montrent plus optimistes… et jouissent plus de la volonté de garder une emprise personnelle sur les événements que d'une simple domination des autres», explique Laurent Auzoult.
La peur du dégrisement
Une étude répertoriée par le chercheur a ainsi montré que les sujets ayant peur de perdre le pouvoir sont prêts à payer plus cher pour le garder que les sujets qui veulent en acquérir plus.
Conclusion: en matière de maîtrise, la peur du dégrisement est au moins aussi forte que l'ivresse d'acquérir toujours plus. «Ceci nous explique pourquoi la perte de certains portefeuilles dans les ministères est si mal vécue, explique Laurent Auzoult. La vraie motivation de certains politiques est de préserver l'emprise qu'ils ont déjà plutôt que d'en briguer une nouvelle, même plus importante.»
Ne pas perdre, avoir une maîtrise sur les événements: chez certains, la quête du pouvoir est d'abord un moyen imparable de lutter contre une angoisse de mort lancinante. «Face à notre destin de mortels, nous pouvons développer différentes stratégies, résume David Bernard. Fuir, être dans l'hypercontrôle ou essayer d'avoir une emprise maximale sur ce qui nous entoure.» Courir pour une prochaine promotion, par exemple, histoire d'oublier ce vers quoi la vie nous entraîne.
Le figaro
Dernière modification par debella le 04 oct. 2011 06:44, modifié 1 fois.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Troubles alimentaires : quand faut-il s'inquiéter ?
La réponse des Dr Godart et Huas. Nathalie Godart est pédopsychiatre, respon,sable de l'unité d'hospitalisation pour adolescents et jeunes adultes de l'Institut mutualiste Montsouris, à Paris, unité Inserm 669. Caroline Huas est chargée de recherche au département universitaire de médecine générale de Tours.
Notre comportement alimentaire est avant tout conditionné par nos besoins physiologiques. Il est aussi le premier support de nos échanges relationnels avec autrui. De l'enfance à l'âge adulte, au quotidien, nos comportements alimentaires sont affectés de manière variable par nos états émotionnels et relationnels. Le fait d'être stressé, triste, joyeux, anxieux, en colère ou encore amoureux augmente l'appétit des uns et réduit celui des autres.
Dr Nathalie Godart.
Cependant, on ne parle de trouble du comportement alimentaire que quand le retentissement des perturbations induites menace la santé du sujet sur le plan somatique et/ou psychique.
Éliminer une cause organique
Quel que soit l'âge ou le sexe du sujet, l'apparition d'un trouble du comportement alimentaire doit toujours être considérée comme l'expression d'un problème somatique, ou d'une perturbation émotionnelle et/ou relationnelle. Ce signal peut être soit sans gravité car temporaire et contemporain d'un événement de vie particulier, soit le signe avant-coureur d'une affection somatique ou psychiatrique.
Si vous vous inquiétez à propos du comportement alimentaire de l'un de vos proches, la première chose à faire est de lui en parler simplement pour essayer de comprendre ce qui se passe. Votre regard lui fera peut-être prendre conscience d'un processus qu'il n'avait pas perçu et témoignera de votre attention à son égard. Si besoin, un avis ou une consultation auprès d'un médecin peuvent s'envisager.
À tout âge, le premier souci du médecin sera d'éliminer une cause organique. Sur le plan psychologique, les causes les plus fréquentes des troubles du comportement alimentaire sont variables en fonction de l'âge. Chez les enfants, ils sont souvent l'expression de problèmes relationnels. Chez les adolescentes, la première cause d'amaigrissement est l'anorexie mentale. Le pic d'apparition de la boulimie se situe en fin d'adolescence et au début de l'âge adulte.
Un symptôme de dépression
Dr Caroline Huas.
Chez les adultes, il faut avant tout penser à des manifestations anxieuses et/ou dépressives. Enfin, au troisième âge, des manifestations dépressives sont aussi à évoquer malgré une augmentation des perturbations du goût, de l'odorat et de l'appétit. Chez la personne âgée, les troubles du comportement alimentaire sont souvent dus à des perturbations de l'appétit, et du goût et de l'odorat. Mais ils peuvent aussi s'inscrire dans un syndrome dépressif.
Chez des personnes à poids normal, des préoccupations envahissantes autour de l'idée d'être trop gros ou de la peur de grossir associées à des conduites de régimes restrictifs inadaptés et répétés doivent interpeller l'entourage.
L'anorexie sera évoquée face à une restriction alimentaire qualitative et/ou quantitative qui dure, volontaire ou non, associée à une perte de poids (progressive ou rapide). Chez l'enfant, elle sera évoquée devant un arrêt de prise de poids ou de croissance. Ces personnes ne reconnaissent généralement pas souffrir d'un trouble du comportement alimentaire. Ce déni est une difficulté importante à la mise en œuvre des soins. La mobilisation de l'entourage est cruciale pour une prise en charge précoce qui améliore le pronostic.
La boulimie se manifeste principalement sous forme de crises, associées ou non à des stratégies pour éviter de prendre du poids (vomissements, prise de laxatifs ou de diurétiques, activité physique intensive). Elles sont souvent tardivement repérées par l'entourage. En effet, la personne se sent honteuse ou coupable, les cache, n'en parle pas. Un faisceau de signes peut alerter : disparition répétée de grandes quantités d'aliments, vomissements, irritations du dos des mains et/ou de la commissure des lèvres… Les crises de boulimie existent chez des individus de poids normal (on parle alors de boulimie nerveuse) ou présentant un surpoids (hyperphagie boulimique ou binge eating disorder), et dans l'anorexie mentale (dite alors anorexie-boulimie).
Dans ces situations, il est légitime de s'inquiéter sans dramatiser et en le verbalisant avec tact. La crainte de renforcer un comportement passager, voire de le stigmatiser, est à ce stade infondée. Il faut consulter rapidement en cas d'amaigrissement très important et/ou très rapide, de vomissements très fréquents, de malaises ou de verbalisation d'idées suicidaires.
Notre équipe développe des recherches cliniques sur les troubles des conduites alimentaires, ayant d'une part pour objectif de les caractériser dans la population générale, afin ultérieurement de développer des actions de dépistage précoce et de prévention (études Escapad, Central-MG en médecine générale), et d'autre part des programmes d'évaluation thérapeutiques (apport de la thérapie familiale, étude Therafam), apport de l'hospitalisation (étude Evalhospitam) et des études sur le devenir dans les situations les plus sévères (Cohorte CMME et étude Devenir).
Pour plus d'informations : http://www.u669.idf.inserm.fr.
Recommandations de la Haute autorité de santé sur la prise en charge de l'anorexie mentale
Le figaro
La réponse des Dr Godart et Huas. Nathalie Godart est pédopsychiatre, respon,sable de l'unité d'hospitalisation pour adolescents et jeunes adultes de l'Institut mutualiste Montsouris, à Paris, unité Inserm 669. Caroline Huas est chargée de recherche au département universitaire de médecine générale de Tours.
Notre comportement alimentaire est avant tout conditionné par nos besoins physiologiques. Il est aussi le premier support de nos échanges relationnels avec autrui. De l'enfance à l'âge adulte, au quotidien, nos comportements alimentaires sont affectés de manière variable par nos états émotionnels et relationnels. Le fait d'être stressé, triste, joyeux, anxieux, en colère ou encore amoureux augmente l'appétit des uns et réduit celui des autres.
Dr Nathalie Godart.
Cependant, on ne parle de trouble du comportement alimentaire que quand le retentissement des perturbations induites menace la santé du sujet sur le plan somatique et/ou psychique.
Éliminer une cause organique
Quel que soit l'âge ou le sexe du sujet, l'apparition d'un trouble du comportement alimentaire doit toujours être considérée comme l'expression d'un problème somatique, ou d'une perturbation émotionnelle et/ou relationnelle. Ce signal peut être soit sans gravité car temporaire et contemporain d'un événement de vie particulier, soit le signe avant-coureur d'une affection somatique ou psychiatrique.
Si vous vous inquiétez à propos du comportement alimentaire de l'un de vos proches, la première chose à faire est de lui en parler simplement pour essayer de comprendre ce qui se passe. Votre regard lui fera peut-être prendre conscience d'un processus qu'il n'avait pas perçu et témoignera de votre attention à son égard. Si besoin, un avis ou une consultation auprès d'un médecin peuvent s'envisager.
À tout âge, le premier souci du médecin sera d'éliminer une cause organique. Sur le plan psychologique, les causes les plus fréquentes des troubles du comportement alimentaire sont variables en fonction de l'âge. Chez les enfants, ils sont souvent l'expression de problèmes relationnels. Chez les adolescentes, la première cause d'amaigrissement est l'anorexie mentale. Le pic d'apparition de la boulimie se situe en fin d'adolescence et au début de l'âge adulte.
Un symptôme de dépression
Dr Caroline Huas.
Chez les adultes, il faut avant tout penser à des manifestations anxieuses et/ou dépressives. Enfin, au troisième âge, des manifestations dépressives sont aussi à évoquer malgré une augmentation des perturbations du goût, de l'odorat et de l'appétit. Chez la personne âgée, les troubles du comportement alimentaire sont souvent dus à des perturbations de l'appétit, et du goût et de l'odorat. Mais ils peuvent aussi s'inscrire dans un syndrome dépressif.
Chez des personnes à poids normal, des préoccupations envahissantes autour de l'idée d'être trop gros ou de la peur de grossir associées à des conduites de régimes restrictifs inadaptés et répétés doivent interpeller l'entourage.
L'anorexie sera évoquée face à une restriction alimentaire qualitative et/ou quantitative qui dure, volontaire ou non, associée à une perte de poids (progressive ou rapide). Chez l'enfant, elle sera évoquée devant un arrêt de prise de poids ou de croissance. Ces personnes ne reconnaissent généralement pas souffrir d'un trouble du comportement alimentaire. Ce déni est une difficulté importante à la mise en œuvre des soins. La mobilisation de l'entourage est cruciale pour une prise en charge précoce qui améliore le pronostic.
La boulimie se manifeste principalement sous forme de crises, associées ou non à des stratégies pour éviter de prendre du poids (vomissements, prise de laxatifs ou de diurétiques, activité physique intensive). Elles sont souvent tardivement repérées par l'entourage. En effet, la personne se sent honteuse ou coupable, les cache, n'en parle pas. Un faisceau de signes peut alerter : disparition répétée de grandes quantités d'aliments, vomissements, irritations du dos des mains et/ou de la commissure des lèvres… Les crises de boulimie existent chez des individus de poids normal (on parle alors de boulimie nerveuse) ou présentant un surpoids (hyperphagie boulimique ou binge eating disorder), et dans l'anorexie mentale (dite alors anorexie-boulimie).
Dans ces situations, il est légitime de s'inquiéter sans dramatiser et en le verbalisant avec tact. La crainte de renforcer un comportement passager, voire de le stigmatiser, est à ce stade infondée. Il faut consulter rapidement en cas d'amaigrissement très important et/ou très rapide, de vomissements très fréquents, de malaises ou de verbalisation d'idées suicidaires.
Notre équipe développe des recherches cliniques sur les troubles des conduites alimentaires, ayant d'une part pour objectif de les caractériser dans la population générale, afin ultérieurement de développer des actions de dépistage précoce et de prévention (études Escapad, Central-MG en médecine générale), et d'autre part des programmes d'évaluation thérapeutiques (apport de la thérapie familiale, étude Therafam), apport de l'hospitalisation (étude Evalhospitam) et des études sur le devenir dans les situations les plus sévères (Cohorte CMME et étude Devenir).
Pour plus d'informations : http://www.u669.idf.inserm.fr.
Recommandations de la Haute autorité de santé sur la prise en charge de l'anorexie mentale
Le figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Les effets paradoxaux du vin contre le cancer du sein
Il est admis qu'une consommation régulière et excessive d'alcool est un facteur de risque de cancer du sein. Les explications de ce lien ne sont pas très claires. Et pourtant, si l'on en croit une étude publiée ce mois-ci dans la revue Faseb Journal, le resvératrol, un ingrédient contenu dans le vin rouge, aurait pour effet de stopper la croissance des cellules cancéreuses en culture en bloquant l'effet des œstrogènes. Le resvératrol est une substance déjà considérée comme prometteuse dans diverses pathologies (diabète, maladies cardio-vasculaires, obésité). Sa présence dans le vin suscite déjà un certain émerveillement chez certains, qui vont d'ailleurs un peu vite en besogne, en affirmant que boire un peu, c'est bon pour la santé.
Cette fois, les chercheurs de la faculté de pharmacie de Calabre, en Italie, se sont intéressés à des lignées de cellules de cancer du sein en culture. Et leur ont administré in vitro une petite dose de resvératrol. Eh bien, cette petite rasade a eu comme effet totalement inattendu de bloquer, dans un tube à essai bien sûr, la croissance de cellules de cancer du sein, notamment celles présentant des récepteurs hormonaux aux œstrogènes. «Le resvératrol est un outil phamarcologique potentiel à exploiter contre le cancer du sein dans certains cas», affirme Sebastiano Andro, un des chercheurs Italiens impliqués dans ce travail réalisé en commun avec des Américains. «Ces découvertes sont excitantes mais, en aucun cas, ne peuvent être une caution pour inciter les gens à boire du vin ou prendre des compléments de resvératrol pour se protéger du cancer du sein», explique Gerald Weissmann (éditeur scientifique de la revue Fased).
Tout a commencé il y a quelques années, lorsque des médecins français découvrent qu'un des polyphénols nichés dans la peau du raisin noir, le resvératrol, protège la souris contre le diabète et l'obésité. Les chercheurs observent alors que cette molécule agit sur ces deux pathologies en activant une protéine de l'organisme dite Sirt1. Ce polyphénol, le resvératrol, est contenu effectivement essentiellement dans le raisin noir et se retrouve surtout ensuite dans le vin rouge. Mais il faudrait sans doute boire au-delà du raisonnable pour obtenir les effets favorables dans certaines pathologies.
le figaro
Il est admis qu'une consommation régulière et excessive d'alcool est un facteur de risque de cancer du sein. Les explications de ce lien ne sont pas très claires. Et pourtant, si l'on en croit une étude publiée ce mois-ci dans la revue Faseb Journal, le resvératrol, un ingrédient contenu dans le vin rouge, aurait pour effet de stopper la croissance des cellules cancéreuses en culture en bloquant l'effet des œstrogènes. Le resvératrol est une substance déjà considérée comme prometteuse dans diverses pathologies (diabète, maladies cardio-vasculaires, obésité). Sa présence dans le vin suscite déjà un certain émerveillement chez certains, qui vont d'ailleurs un peu vite en besogne, en affirmant que boire un peu, c'est bon pour la santé.
Cette fois, les chercheurs de la faculté de pharmacie de Calabre, en Italie, se sont intéressés à des lignées de cellules de cancer du sein en culture. Et leur ont administré in vitro une petite dose de resvératrol. Eh bien, cette petite rasade a eu comme effet totalement inattendu de bloquer, dans un tube à essai bien sûr, la croissance de cellules de cancer du sein, notamment celles présentant des récepteurs hormonaux aux œstrogènes. «Le resvératrol est un outil phamarcologique potentiel à exploiter contre le cancer du sein dans certains cas», affirme Sebastiano Andro, un des chercheurs Italiens impliqués dans ce travail réalisé en commun avec des Américains. «Ces découvertes sont excitantes mais, en aucun cas, ne peuvent être une caution pour inciter les gens à boire du vin ou prendre des compléments de resvératrol pour se protéger du cancer du sein», explique Gerald Weissmann (éditeur scientifique de la revue Fased).
Tout a commencé il y a quelques années, lorsque des médecins français découvrent qu'un des polyphénols nichés dans la peau du raisin noir, le resvératrol, protège la souris contre le diabète et l'obésité. Les chercheurs observent alors que cette molécule agit sur ces deux pathologies en activant une protéine de l'organisme dite Sirt1. Ce polyphénol, le resvératrol, est contenu effectivement essentiellement dans le raisin noir et se retrouve surtout ensuite dans le vin rouge. Mais il faudrait sans doute boire au-delà du raisonnable pour obtenir les effets favorables dans certaines pathologies.
le figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Fiches culture générale 2012
Merci Missdu pour ta fiche, j'y reprendrais quelques petites choses.
et t'inquiete pas on est pas à la minute pour les fiches on fait à notre rythme
et t'inquiete pas on est pas à la minute pour les fiches on fait à notre rythme
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Des procédures simplifiées contre les calculs rénaux
Les crises de colique néphrétique, parmi les plus douloureuses, nécessitent une prise en charge en urgence.
On peut très bien faire des calculs sans le savoir. C'est d'ailleurs le cas de bon nombre de petits calculs d'une taille inférieure à 5 mm et qui s'évacuent spontanément sans qu'on en sache jamais rien. «Avec des calculs plus gros, c'est différent : ils peuvent venir bloquer les voies urinaires, provoquant une mise en tension quasi insupportable, au point que certains qualifient la douleur de “suicidaire”», explique le Pr Christophe Mariat, néphrologue (CHU Saint-Étienne).
Dans un premier temps, la priorité est de soulager. C'est pourquoi des antalgiques majeurs comme la morphine sont donnés d'emblée. «Ensuite, on se donne le temps de voir si le calcul va pouvoir s'évacuer spontanément, en estimant sa taille et son emplacement à l'aide de clichés radiographiques ou s'il va falloir intervenir dans les jours qui suivent», précise le Pr Maurice Laville, néphrologue (CHU Lyon).
«Les seules situations où l'on intervient sans plus attendre pour drainer le rein (le calcul étant traité dans un second temps), c'est en présence de fièvre ou de frissons car il existe alors un vrai risque d'infection du rein et de septicémie très grave. Ou encore, si le bilan radiologique montre que le calcul obstrue les voies urinaires et entraîne une souffrance rénale en amont», poursuit le Dr Éric Fontaine, urologue (Hôpital européen Georges-Pompidou).
Lithotripsie, sans anesthésie
Première possibilité d'intervention sur les calculs, la lithotripsie extracorporelle, intéressante car elle ne requiert pas d'anesthésie générale : une simple analgésie suffit et les suites sont souvent simples. L'appareillage s'est bien amélioré : il n'y a plus besoin d'être «plongé» dans une sorte de baignoire remplie de liquide pour y recevoir des ondes de choc et ainsi fragmenter les calculs. Aujourd'hui, il suffit d'être allongé, l'appareil venant délivrer ses ondes de choc en regard des calculs, après repérage radiographique. Une séance dure trente à quarante-cinq minutes. Seule précaution : quand on prend un antiagrégant (Aspirine, Plavix) ou un anticoagulant, il faut le signaler car ces traitements, s'ils ne sont pas arrêtés temporairement, exposent à la formation d'hématomes internes. «Avec cette technique, la plupart des calculs de moins de 10 mm, voire jusqu'à 20 mm, peuvent être fragmentés en toute sécurité, la seule contrainte étant de revoir son urologue sous trois semaines pour vérifier que les fragments en question ont bien été évacués et ne nécessitent donc pas une seconde séance», souligne le Dr Fontaine.
En cas d'échec ou lorsque le calcul est mal positionné (par exemple, dans la partie inférieure et déclive du rein d'où il sera difficilement délogeable), ou lorsqu'on ne peut pas se passer de son traitement anticoagulant ou antiagrégant même pour 24 heures, l'urologue peut passer à l'urétéroscopie. Cette technique consiste à passer un endoscope dans le canal reliant le rein à la vessie, en remontant par les voies naturelles. «L'urétéroscope rigide est surtout intéressant pour s'attaquer aux gros calculs les plus bas situés dans ce canal. Sinon, depuis quatre à cinq ans, le recours à un endoscope souple, de plus petit diamètre, connaît un véritable essor. Cela permet d'aller chercher les calculs jusque dans le rein, pour les fragmenter par laser, ultrasons internes ou ondes de choc locales. Seul bémol, l'urétéroscopie est plus agressive que la lithotripsie, déjà parce qu'elle demande une anesthésie générale, voire deux s'il faut auparavant placer une sonde pour évacuer les urines. Ensuite parce que son caractère invasif s'accompagne d'un petit risque de complication infectieuse», tempère le Dr Fontaine.
Comprendre la cause
Sur quelque 75.000 interventions annuelles pour évacuer des calculs, la chirurgie (toutes techniques confondues) ne représente plus que 4000 actes, contre plus de 40.000 pour la lithotripsie et 30.000 pour l'urétéroscopie. «On réserve désormais la chirurgie aux rares échecs des deux autres techniques ou aux calculs d'emblée très volumineux, dont on sait qu'ils n'ont aucune chance d'être éliminés par les autres techniques. Des situations finalement assez rares», rassure le Dr Fontaine.
Même si les traitements de la colique néphrétique ont bien progressé, se débarrasser de ses calculs n'est pourtant pas une fin en soi. Il faut comprendre pourquoi c'est arrivé et surtout quoi faire pour éviter d'avoir à revivre pareille épreuve. En effet, «quand on a fait un premier épisode de calculs rénaux, le risque d'en refaire un autre dans les trois à cinq ans qui suivent est supérieur à 50 % ! Autrement dit, la probabilité que cet incident se reproduise est supérieure à celle d'être tranquille», met en garde le Pr Bertrand Knebelmann, néphrologue (hôpital Necker, Paris).
Le figaro
Les crises de colique néphrétique, parmi les plus douloureuses, nécessitent une prise en charge en urgence.
On peut très bien faire des calculs sans le savoir. C'est d'ailleurs le cas de bon nombre de petits calculs d'une taille inférieure à 5 mm et qui s'évacuent spontanément sans qu'on en sache jamais rien. «Avec des calculs plus gros, c'est différent : ils peuvent venir bloquer les voies urinaires, provoquant une mise en tension quasi insupportable, au point que certains qualifient la douleur de “suicidaire”», explique le Pr Christophe Mariat, néphrologue (CHU Saint-Étienne).
Dans un premier temps, la priorité est de soulager. C'est pourquoi des antalgiques majeurs comme la morphine sont donnés d'emblée. «Ensuite, on se donne le temps de voir si le calcul va pouvoir s'évacuer spontanément, en estimant sa taille et son emplacement à l'aide de clichés radiographiques ou s'il va falloir intervenir dans les jours qui suivent», précise le Pr Maurice Laville, néphrologue (CHU Lyon).
«Les seules situations où l'on intervient sans plus attendre pour drainer le rein (le calcul étant traité dans un second temps), c'est en présence de fièvre ou de frissons car il existe alors un vrai risque d'infection du rein et de septicémie très grave. Ou encore, si le bilan radiologique montre que le calcul obstrue les voies urinaires et entraîne une souffrance rénale en amont», poursuit le Dr Éric Fontaine, urologue (Hôpital européen Georges-Pompidou).
Lithotripsie, sans anesthésie
Première possibilité d'intervention sur les calculs, la lithotripsie extracorporelle, intéressante car elle ne requiert pas d'anesthésie générale : une simple analgésie suffit et les suites sont souvent simples. L'appareillage s'est bien amélioré : il n'y a plus besoin d'être «plongé» dans une sorte de baignoire remplie de liquide pour y recevoir des ondes de choc et ainsi fragmenter les calculs. Aujourd'hui, il suffit d'être allongé, l'appareil venant délivrer ses ondes de choc en regard des calculs, après repérage radiographique. Une séance dure trente à quarante-cinq minutes. Seule précaution : quand on prend un antiagrégant (Aspirine, Plavix) ou un anticoagulant, il faut le signaler car ces traitements, s'ils ne sont pas arrêtés temporairement, exposent à la formation d'hématomes internes. «Avec cette technique, la plupart des calculs de moins de 10 mm, voire jusqu'à 20 mm, peuvent être fragmentés en toute sécurité, la seule contrainte étant de revoir son urologue sous trois semaines pour vérifier que les fragments en question ont bien été évacués et ne nécessitent donc pas une seconde séance», souligne le Dr Fontaine.
En cas d'échec ou lorsque le calcul est mal positionné (par exemple, dans la partie inférieure et déclive du rein d'où il sera difficilement délogeable), ou lorsqu'on ne peut pas se passer de son traitement anticoagulant ou antiagrégant même pour 24 heures, l'urologue peut passer à l'urétéroscopie. Cette technique consiste à passer un endoscope dans le canal reliant le rein à la vessie, en remontant par les voies naturelles. «L'urétéroscope rigide est surtout intéressant pour s'attaquer aux gros calculs les plus bas situés dans ce canal. Sinon, depuis quatre à cinq ans, le recours à un endoscope souple, de plus petit diamètre, connaît un véritable essor. Cela permet d'aller chercher les calculs jusque dans le rein, pour les fragmenter par laser, ultrasons internes ou ondes de choc locales. Seul bémol, l'urétéroscopie est plus agressive que la lithotripsie, déjà parce qu'elle demande une anesthésie générale, voire deux s'il faut auparavant placer une sonde pour évacuer les urines. Ensuite parce que son caractère invasif s'accompagne d'un petit risque de complication infectieuse», tempère le Dr Fontaine.
Comprendre la cause
Sur quelque 75.000 interventions annuelles pour évacuer des calculs, la chirurgie (toutes techniques confondues) ne représente plus que 4000 actes, contre plus de 40.000 pour la lithotripsie et 30.000 pour l'urétéroscopie. «On réserve désormais la chirurgie aux rares échecs des deux autres techniques ou aux calculs d'emblée très volumineux, dont on sait qu'ils n'ont aucune chance d'être éliminés par les autres techniques. Des situations finalement assez rares», rassure le Dr Fontaine.
Même si les traitements de la colique néphrétique ont bien progressé, se débarrasser de ses calculs n'est pourtant pas une fin en soi. Il faut comprendre pourquoi c'est arrivé et surtout quoi faire pour éviter d'avoir à revivre pareille épreuve. En effet, «quand on a fait un premier épisode de calculs rénaux, le risque d'en refaire un autre dans les trois à cinq ans qui suivent est supérieur à 50 % ! Autrement dit, la probabilité que cet incident se reproduise est supérieure à celle d'être tranquille», met en garde le Pr Bertrand Knebelmann, néphrologue (hôpital Necker, Paris).
Le figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Docteur, comment va mon foie ?
Excès de poids ou d'alcool, hépatite virale... Il est désormais possible de savoir par une simple prise de sang si le foie souffre en silence d'une cirrhose.
Deux millions de Français ont une maladie chronique du foie et 325.000 souffriraient d'une cirrhose ! «Le drame du foie, c'est qu'il s'agit d'un organe silencieux. On fait souvent le diagnostic assez tardivement, or la plupart des maladies du foie évoluent vers la cirrhose», explique le Pr Paul Calès, chef du service d'hépato-gastro-entérologie du CHU d'Angers. Il présentera les résultats du premier test sanguin de diagnostic de la cirrhose, le CirrhoMètre, dans quelques jours à Paris lors du congrès annuel de l'Association française pour l'étude du foie.
Car la cirrhose est l'aboutissement redoutable d'une lente détérioration du foie : «Les cellules du foie sont progressivement remplacées par un tissu fibreux qui va empêcher le fonctionnement normal du foie, explique le Pr Victor de Lédinghen, chef du service d'hépato-gastro-entérologie et d'oncologie digestive au CHU de Bordeaux. Le patient va être malade pendant des années sans le savoir et découvrir la maladie au moment où surviennent des complications très graves.»
Examen invasif
On estime en effet qu'au moment du diagnostic de cirrhose, deux patients sur trois ont déjà des complications. Et pas des moindres. Une hémorragie digestive révèle la cirrhose une fois sur trois et un cancer primitif du foie (le carcinome hépatocellulaire) une fois sur deux, les autres circonstances de découverte étant généralement celles de l'insuffisance hépatique. Surtout, l'impatience des hépatologues s'explique par le sentiment de passer à côté d'une fenêtre de lancement de traitements qui peuvent enrayer cette évolution redoutable. « Plus la maladie est prise en charge tôt, plus on va être efficace», insiste le Pr de Lédinghen.
Il y a peu, la médecine était plutôt démunie pour diagnostiquer cette affection à un stade précoce. L'examen de référence pour affirmer l'existence d'une cirrhose est la ponction biopsie hépatique, qui consiste à prélever du tissu hépatique. Cet examen invasif, loin d'être anodin, n'est pas dénué de risques ; sans compter que les prélèvements, forcément limités, peuvent passer à côté de lésions plus sévères et conduire à sous-estimer la gravité de l'atteinte du foie.
Heureusement, des examens non invasifs se sont imposés progressivement pour évaluer la fonction du foie, que ce soit par prise de sang (dosage des transaminases puis de marqueurs multiples) ou par imagerie (échographie). Ainsi le FibroScan, l'un des quatre tests non invasifs validés par la Haute Autorité de santé (HAS) il y a trois ans, consiste-t-il à poser une sonde sur le foie et à mesurer la dureté de celui-ci par émission d'ultrasons : «C'est devenu le test le plus reconnu dans le monde, explique le Pr de Lédinghen. Dans notre service, nous en faisons environ 4 500 chaque année pour seulement 150 biopsies hépatiques.»
En cas de doute et en cancérologie, par exemple, la biopsie demeure souvent incontournable. Mais les dosages sanguins rivalisent désormais eux aussi avec la biopsie, en affichant des résultats plus que flatteurs. Il faut dire que les tests ne cessent de s'améliorer. Le principe est de sélectionner les marqueurs du sang les plus performants pour confirmer le diagnostic.
Moins cher… et remboursé
Après le FibroTest commercialisé en 2002, le Pr Calès a fondé la société BioLiveScale pour proposer un test sanguin de deuxième génération, le FibroMètre, puis, cette année, le premier test sanguin spécifiquement destiné à diagnostiquer la cirrhose, le CirrhoMètre. «Après une prise de sang, qui peut être faite dans n'importe quel laboratoire de biologie, on obtient en quelques jours non seulement un diagnostic du stade de fibrose, ce que faisaient les tests plus anciens, mais on est aussi capable, si le patient dépasse certains seuils, d'affirmer ou d'exclure le diagnostic de cirrhose», précise-t-il. Autrement dit, dans 75 % des cas, la prise de sang aura suffi sans qu'il soit besoin de recourir au FibroScan ou à la biopsie. Avantage non négligeable, «le CirrhoMètre est remboursé à 100 % par la Sécurité sociale au prix de 37,80 euros, lorsqu'il est prescrit dans le cadre d'une hépatite C non traitée et sans comorbidité chez l'adulte», précise le Pr Calès.
Ces tests non invasifs qui révolutionnent l'hépatologie ouvrent aujourd'hui la porte à un dépistage plus précoce de la cirrhose et à sa prévention dans les maladies hépatiques. Qui est concerné ? Pour le Pr de Lédinghen, «tous ceux qui ont des facteurs de risque d'hépatite virale, notamment les gens qui ont eu des transfusions ou qui ont utilisé de la drogue par voie intraveineuse, ceux qui viennent des pays asiatiques ou africains, ceux qui ont une consommation excessive d'alcool et aussi tous les gens en surpoids ou diabétiques, car on sait que cela accroît le risque de développer une cirrhose du foie».
Prévention
L'objectif est bien sûr la prise en charge précoce. Identifier le stade de gravité de la fibrose du foie permet d'expliquer, par exemple, à un patient au stade de cirrhose alcoolique que l'abstinence peut diminuer de moitié son risque de décès à moyen terme. Cela permet aussi d'adapter la stratégie de prise en charge ou encore de mieux ajuster le traitement antiviral en cas d'hépatite.
LE figaro
Excès de poids ou d'alcool, hépatite virale... Il est désormais possible de savoir par une simple prise de sang si le foie souffre en silence d'une cirrhose.
Deux millions de Français ont une maladie chronique du foie et 325.000 souffriraient d'une cirrhose ! «Le drame du foie, c'est qu'il s'agit d'un organe silencieux. On fait souvent le diagnostic assez tardivement, or la plupart des maladies du foie évoluent vers la cirrhose», explique le Pr Paul Calès, chef du service d'hépato-gastro-entérologie du CHU d'Angers. Il présentera les résultats du premier test sanguin de diagnostic de la cirrhose, le CirrhoMètre, dans quelques jours à Paris lors du congrès annuel de l'Association française pour l'étude du foie.
Car la cirrhose est l'aboutissement redoutable d'une lente détérioration du foie : «Les cellules du foie sont progressivement remplacées par un tissu fibreux qui va empêcher le fonctionnement normal du foie, explique le Pr Victor de Lédinghen, chef du service d'hépato-gastro-entérologie et d'oncologie digestive au CHU de Bordeaux. Le patient va être malade pendant des années sans le savoir et découvrir la maladie au moment où surviennent des complications très graves.»
Examen invasif
On estime en effet qu'au moment du diagnostic de cirrhose, deux patients sur trois ont déjà des complications. Et pas des moindres. Une hémorragie digestive révèle la cirrhose une fois sur trois et un cancer primitif du foie (le carcinome hépatocellulaire) une fois sur deux, les autres circonstances de découverte étant généralement celles de l'insuffisance hépatique. Surtout, l'impatience des hépatologues s'explique par le sentiment de passer à côté d'une fenêtre de lancement de traitements qui peuvent enrayer cette évolution redoutable. « Plus la maladie est prise en charge tôt, plus on va être efficace», insiste le Pr de Lédinghen.
Il y a peu, la médecine était plutôt démunie pour diagnostiquer cette affection à un stade précoce. L'examen de référence pour affirmer l'existence d'une cirrhose est la ponction biopsie hépatique, qui consiste à prélever du tissu hépatique. Cet examen invasif, loin d'être anodin, n'est pas dénué de risques ; sans compter que les prélèvements, forcément limités, peuvent passer à côté de lésions plus sévères et conduire à sous-estimer la gravité de l'atteinte du foie.
Heureusement, des examens non invasifs se sont imposés progressivement pour évaluer la fonction du foie, que ce soit par prise de sang (dosage des transaminases puis de marqueurs multiples) ou par imagerie (échographie). Ainsi le FibroScan, l'un des quatre tests non invasifs validés par la Haute Autorité de santé (HAS) il y a trois ans, consiste-t-il à poser une sonde sur le foie et à mesurer la dureté de celui-ci par émission d'ultrasons : «C'est devenu le test le plus reconnu dans le monde, explique le Pr de Lédinghen. Dans notre service, nous en faisons environ 4 500 chaque année pour seulement 150 biopsies hépatiques.»
En cas de doute et en cancérologie, par exemple, la biopsie demeure souvent incontournable. Mais les dosages sanguins rivalisent désormais eux aussi avec la biopsie, en affichant des résultats plus que flatteurs. Il faut dire que les tests ne cessent de s'améliorer. Le principe est de sélectionner les marqueurs du sang les plus performants pour confirmer le diagnostic.
Moins cher… et remboursé
Après le FibroTest commercialisé en 2002, le Pr Calès a fondé la société BioLiveScale pour proposer un test sanguin de deuxième génération, le FibroMètre, puis, cette année, le premier test sanguin spécifiquement destiné à diagnostiquer la cirrhose, le CirrhoMètre. «Après une prise de sang, qui peut être faite dans n'importe quel laboratoire de biologie, on obtient en quelques jours non seulement un diagnostic du stade de fibrose, ce que faisaient les tests plus anciens, mais on est aussi capable, si le patient dépasse certains seuils, d'affirmer ou d'exclure le diagnostic de cirrhose», précise-t-il. Autrement dit, dans 75 % des cas, la prise de sang aura suffi sans qu'il soit besoin de recourir au FibroScan ou à la biopsie. Avantage non négligeable, «le CirrhoMètre est remboursé à 100 % par la Sécurité sociale au prix de 37,80 euros, lorsqu'il est prescrit dans le cadre d'une hépatite C non traitée et sans comorbidité chez l'adulte», précise le Pr Calès.
Ces tests non invasifs qui révolutionnent l'hépatologie ouvrent aujourd'hui la porte à un dépistage plus précoce de la cirrhose et à sa prévention dans les maladies hépatiques. Qui est concerné ? Pour le Pr de Lédinghen, «tous ceux qui ont des facteurs de risque d'hépatite virale, notamment les gens qui ont eu des transfusions ou qui ont utilisé de la drogue par voie intraveineuse, ceux qui viennent des pays asiatiques ou africains, ceux qui ont une consommation excessive d'alcool et aussi tous les gens en surpoids ou diabétiques, car on sait que cela accroît le risque de développer une cirrhose du foie».
Prévention
L'objectif est bien sûr la prise en charge précoce. Identifier le stade de gravité de la fibrose du foie permet d'expliquer, par exemple, à un patient au stade de cirrhose alcoolique que l'abstinence peut diminuer de moitié son risque de décès à moyen terme. Cela permet aussi d'adapter la stratégie de prise en charge ou encore de mieux ajuster le traitement antiviral en cas d'hépatite.
LE figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le Nobel pour des recherches sur l'immunité humaine
Le Français Jules Hoffmann s'est dit «heureux» que le Nobel soit décerné à «des gens qui s'entendent bien» et dont les travaux «ont permis d'avoir une meilleure compréhension de l'immunité innée». Crédits photo : CARLOS BARRIA/REUTERS
S'abonner au Figaro.fr
Le prix de médecine a été décerné à trois chercheurs, dont un Français, pour des découvertes qui devraient favoriser la vaccination et la lutte contre le cancer. L'un d'eux, le Canadien Ralph Steinman, est décédé vendredi sans savoir qu'il était récompensé.
Elle n'ira pas à Stockholm le 10 décembre prochain. Elle ne partagera pas non plus les 10 millions de couronnes (1,08 million d'euros) avec les lauréats du Nobel. Et pourtant. La mouche du vinaigre aurait, elle aussi, bien mérité sa part du gâteau. Avec ses yeux rouge vif et son unique paire d'ailes, la drosophile est, en matière de recherches sur les insectes, l'animal modèle par excellence. L'équivalent de la souris pour les mammifères. C'est notamment à elle que Jules Hoffmann doit sa célébrité et… un quart du prix Nobel 2011.
Au milieu des années 90, Hoffmann et son équipe mettent en évidence, chez la mouche drosophile, un récepteur de ce que l'on appelle «l'immunité innée», autrement dit une protéine apportant des informations à une cellule et pouvant activer une réponse. Grâce à la drosophile et à la façon dont cet insecte combat les infections, Hoffmann va faire un pas vers la compréhension des mécanismes immunitaires chez l'homme. Le système immunitaire inné «peut détruire des micro-organismes infectieux et provoquer une inflammation qui contribue à bloquer l'attaque» avant l'apparition d'anticorps, a expliqué le comité suédois d'attribution du Nobel. Les travaux des lauréats «ont ouvert de nouvelles voies pour le développement de la prévention et pour des thérapies contre les infections, les cancers et les maladies inflammatoires», a relevé le jury. Les recherches du Nobel 2011 de médecine devraient favoriser la vaccination et la lutte contre le cancer.
Un quart du prix revient à un Français
De haut en bas : Ralph Steinman, décédé d'un cancer du pancréas vendredi, et Bruce Beutler.
Avec la distinction de Jules Hoffmann, la France s'enorgueillit donc d'avoir cette année un prix Nobel de médecine (les derniers français à l'avoir obtenu étaient Jean Dausset en 1980, puis Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier en 2008). Ce biologiste français (né au Luxembourg mais naturalisé en 1970) de 70 ans décroche en réalité un quart du célèbre prix suédois. Celui qui a dirigé l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg entre 1993 et 2005 et qui fut président de l'Académie des sciences en 2007 et 2008, a été primé pour ses travaux sur l'étude du système immunitaire des insectes.
Si le Français partage sa récompense avec deux autres lauréats dont l'Américain Bruce Beutler, c'est le Canadien Ralph Steinman, décédé vendredi dernier, qui hérite de la moitié du prix pour ses travaux sur le système immunitaire adaptatif. Le comité Nobel décide en effet de répartir le mérite entre les lauréats. En 1973, Steinman découvrait la capacité de certaines cellules à activer et réguler «l'immunité adaptative».
La récompense du Français Jules Hoffmann tombe à pic en pré-campagne présidentielle. Lundi, Laurent Wauquiez, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a estimé que ce prix «témoigne de l'excellence scientifique de la recherche française». Dans un discours du 22 janvier 2009 désormais célèbre, Nicolas Sarkozy avait dénoncé les «résultats médiocres» de la recherche hexagonale. Le Nobel de médecine à un Français, une occasion de renouer avec les chercheurs ?
le figaro
Le Français Jules Hoffmann s'est dit «heureux» que le Nobel soit décerné à «des gens qui s'entendent bien» et dont les travaux «ont permis d'avoir une meilleure compréhension de l'immunité innée». Crédits photo : CARLOS BARRIA/REUTERS
S'abonner au Figaro.fr
Le prix de médecine a été décerné à trois chercheurs, dont un Français, pour des découvertes qui devraient favoriser la vaccination et la lutte contre le cancer. L'un d'eux, le Canadien Ralph Steinman, est décédé vendredi sans savoir qu'il était récompensé.
Elle n'ira pas à Stockholm le 10 décembre prochain. Elle ne partagera pas non plus les 10 millions de couronnes (1,08 million d'euros) avec les lauréats du Nobel. Et pourtant. La mouche du vinaigre aurait, elle aussi, bien mérité sa part du gâteau. Avec ses yeux rouge vif et son unique paire d'ailes, la drosophile est, en matière de recherches sur les insectes, l'animal modèle par excellence. L'équivalent de la souris pour les mammifères. C'est notamment à elle que Jules Hoffmann doit sa célébrité et… un quart du prix Nobel 2011.
Au milieu des années 90, Hoffmann et son équipe mettent en évidence, chez la mouche drosophile, un récepteur de ce que l'on appelle «l'immunité innée», autrement dit une protéine apportant des informations à une cellule et pouvant activer une réponse. Grâce à la drosophile et à la façon dont cet insecte combat les infections, Hoffmann va faire un pas vers la compréhension des mécanismes immunitaires chez l'homme. Le système immunitaire inné «peut détruire des micro-organismes infectieux et provoquer une inflammation qui contribue à bloquer l'attaque» avant l'apparition d'anticorps, a expliqué le comité suédois d'attribution du Nobel. Les travaux des lauréats «ont ouvert de nouvelles voies pour le développement de la prévention et pour des thérapies contre les infections, les cancers et les maladies inflammatoires», a relevé le jury. Les recherches du Nobel 2011 de médecine devraient favoriser la vaccination et la lutte contre le cancer.
Un quart du prix revient à un Français
De haut en bas : Ralph Steinman, décédé d'un cancer du pancréas vendredi, et Bruce Beutler.
Avec la distinction de Jules Hoffmann, la France s'enorgueillit donc d'avoir cette année un prix Nobel de médecine (les derniers français à l'avoir obtenu étaient Jean Dausset en 1980, puis Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier en 2008). Ce biologiste français (né au Luxembourg mais naturalisé en 1970) de 70 ans décroche en réalité un quart du célèbre prix suédois. Celui qui a dirigé l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg entre 1993 et 2005 et qui fut président de l'Académie des sciences en 2007 et 2008, a été primé pour ses travaux sur l'étude du système immunitaire des insectes.
Si le Français partage sa récompense avec deux autres lauréats dont l'Américain Bruce Beutler, c'est le Canadien Ralph Steinman, décédé vendredi dernier, qui hérite de la moitié du prix pour ses travaux sur le système immunitaire adaptatif. Le comité Nobel décide en effet de répartir le mérite entre les lauréats. En 1973, Steinman découvrait la capacité de certaines cellules à activer et réguler «l'immunité adaptative».
La récompense du Français Jules Hoffmann tombe à pic en pré-campagne présidentielle. Lundi, Laurent Wauquiez, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a estimé que ce prix «témoigne de l'excellence scientifique de la recherche française». Dans un discours du 22 janvier 2009 désormais célèbre, Nicolas Sarkozy avait dénoncé les «résultats médiocres» de la recherche hexagonale. Le Nobel de médecine à un Français, une occasion de renouer avec les chercheurs ?
le figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
A 70 ans, le Français nobelisé n'envisage pas la retraite
Il a fallu quelques minutes lundi pour que la bonne nouvelle se répande et que le répondeur de son téléphone portable soit totalement saturé. Le biologiste français Jules Hoffmann est l'un des trois lauréats du prix Nobel de médecine. Il consacre des recherches en immunologie. Jules Hoffmann partage ainsi la très prestigieuse récompense avec l'Américain Bruce Beutler et le Canadien Ralph Steinman qui, à quelques jours près, n'aura pas la chance de connaître cette consécration. Le chercheur nord-américain est décédé le 30 septembre dernier des suites d'un cancer du pancréas.
Chercheur émérite au CNRS, Jules Hoffmann accroche ainsi un nouveau trophée sur une liste déjà longue de récompenses. Au point ces derniers jours de saturer son agenda : alors qu'il se trouve actuellement en Chine pour recevoir le prix Shaw en sciences du vivant et médecine, il arpentait fin septembre les couloirs du CNRS qui lui a remis la médaille d'or 2011. «Cet organisme a eu le nez creux», s'exclame Claude Allègre, un proche de «ce grand monsieur». «J'ai pour lui beaucoup de respect et d'admiration. C'est un homme honnête, rigoureux mais également capable d'innovation», assure l'ancien ministre de l'Éducation qui rappelle assez fièrement que ce sera le troisième prix Nobel à compter parmi les membres du conseil d'orientation de sa fondation.
L'histoire de Jules Hoffmann commence en 1941 au Luxembourg, dans les pas d'un père professeur de sciences naturelles au lycée. Il poursuit ses études à Strasbourg où il obtient une thèse de biologie expérimentale avant d'intégrer le CNRS en 1964, point de départ d'une brillante carrière. C'est aussi dans son labo qu'il rencontrera sa femme, sa première étudiante. En 1970, il prend la nationalité française.
Il rend hommage à ses équipes
La figure de son père lui revient à l'esprit lorsqu'Alain Fuchs, le président du CNRS, lui apprend qu'il va recevoir la médaille d'or. «J'étais au bord des larmes», raconte le scientifique avec beaucoup de pudeur. «Mon père était très opposé à mon départ pour la France», explique-t-il. «Il me disait : tu seras toujours un étranger. Moralement cette récompense justifie mon choix de devenir français», ajoute-t-il.
Mais lundi, ses premiers mots sont allés à son équipe. «Je pense beaucoup à tous les gens qui ont travaillé avec moi. Dans ce domaine, c'est l'activité d'un groupe qui est reconnue», a-t-il assuré. Alors que les responsables du Nobel expliquaient qu'ils n'avaient pas réussi à joindre les lauréats, Jules Hoffmann a confirmé qu'il avait réalisé en voyant la meute de journalistes qui l'attendait devant son hôtel à Shanghaï.
Si ses collègues évoquent tous sa très grande gentillesse, ses qualités humaines, sa capacité à motiver des équipes, ils mettent avant tout en avant l'homme de sciences. «Je l'ai connu à ses débuts, raconte Nicole Le Douarin, biologiste de renom. Il était très doué». A titre personnel, «sa qualité première est l'enthousiasme», raconte de son côté Jean-François Bach, déjà secrétaire perpétuel à l'Académie des sciences lorsque Jules Hoffmann en prend la présidence. «Ce Nobel, c'est la confirmation de ce que l'on espérait tous», ajoute-t-il.
Âgé de 70 ans, Jules Hoffmann envisage-t-il la retraite ? «Je vais tous les jours au laboratoire», rappelle le scientifique. «Quand on aime vraiment la science, on ne peut pas s'en passer. Mais il faut avoir le courage de ne pas jouer le rôle du commandeur qui dirige tout. Il faut savoir passer la main», assure celui qui se passionne aussi pour la lecture, la randonnée et le chant grégorien.
LE figaro
Il a fallu quelques minutes lundi pour que la bonne nouvelle se répande et que le répondeur de son téléphone portable soit totalement saturé. Le biologiste français Jules Hoffmann est l'un des trois lauréats du prix Nobel de médecine. Il consacre des recherches en immunologie. Jules Hoffmann partage ainsi la très prestigieuse récompense avec l'Américain Bruce Beutler et le Canadien Ralph Steinman qui, à quelques jours près, n'aura pas la chance de connaître cette consécration. Le chercheur nord-américain est décédé le 30 septembre dernier des suites d'un cancer du pancréas.
Chercheur émérite au CNRS, Jules Hoffmann accroche ainsi un nouveau trophée sur une liste déjà longue de récompenses. Au point ces derniers jours de saturer son agenda : alors qu'il se trouve actuellement en Chine pour recevoir le prix Shaw en sciences du vivant et médecine, il arpentait fin septembre les couloirs du CNRS qui lui a remis la médaille d'or 2011. «Cet organisme a eu le nez creux», s'exclame Claude Allègre, un proche de «ce grand monsieur». «J'ai pour lui beaucoup de respect et d'admiration. C'est un homme honnête, rigoureux mais également capable d'innovation», assure l'ancien ministre de l'Éducation qui rappelle assez fièrement que ce sera le troisième prix Nobel à compter parmi les membres du conseil d'orientation de sa fondation.
L'histoire de Jules Hoffmann commence en 1941 au Luxembourg, dans les pas d'un père professeur de sciences naturelles au lycée. Il poursuit ses études à Strasbourg où il obtient une thèse de biologie expérimentale avant d'intégrer le CNRS en 1964, point de départ d'une brillante carrière. C'est aussi dans son labo qu'il rencontrera sa femme, sa première étudiante. En 1970, il prend la nationalité française.
Il rend hommage à ses équipes
La figure de son père lui revient à l'esprit lorsqu'Alain Fuchs, le président du CNRS, lui apprend qu'il va recevoir la médaille d'or. «J'étais au bord des larmes», raconte le scientifique avec beaucoup de pudeur. «Mon père était très opposé à mon départ pour la France», explique-t-il. «Il me disait : tu seras toujours un étranger. Moralement cette récompense justifie mon choix de devenir français», ajoute-t-il.
Mais lundi, ses premiers mots sont allés à son équipe. «Je pense beaucoup à tous les gens qui ont travaillé avec moi. Dans ce domaine, c'est l'activité d'un groupe qui est reconnue», a-t-il assuré. Alors que les responsables du Nobel expliquaient qu'ils n'avaient pas réussi à joindre les lauréats, Jules Hoffmann a confirmé qu'il avait réalisé en voyant la meute de journalistes qui l'attendait devant son hôtel à Shanghaï.
Si ses collègues évoquent tous sa très grande gentillesse, ses qualités humaines, sa capacité à motiver des équipes, ils mettent avant tout en avant l'homme de sciences. «Je l'ai connu à ses débuts, raconte Nicole Le Douarin, biologiste de renom. Il était très doué». A titre personnel, «sa qualité première est l'enthousiasme», raconte de son côté Jean-François Bach, déjà secrétaire perpétuel à l'Académie des sciences lorsque Jules Hoffmann en prend la présidence. «Ce Nobel, c'est la confirmation de ce que l'on espérait tous», ajoute-t-il.
Âgé de 70 ans, Jules Hoffmann envisage-t-il la retraite ? «Je vais tous les jours au laboratoire», rappelle le scientifique. «Quand on aime vraiment la science, on ne peut pas s'en passer. Mais il faut avoir le courage de ne pas jouer le rôle du commandeur qui dirige tout. Il faut savoir passer la main», assure celui qui se passionne aussi pour la lecture, la randonnée et le chant grégorien.
LE figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Sommeil : Se coucher tôt pour être mince ?
Une enquête révèle que les jeunes qui se couchent tôt et se lèvent tôt ont moins de risques d'être obèses.
Le manque de sommeil aurait un impact sur l'appétit des jeunes SIPA
Si l'est connu que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, la minceur pourrait, elle, appartenir à ceux qui en plus de se lever tôt, se couchent de bonne heure. Dévoilée ce lundi par Europe 1, une enquête menée auprès de 2.000 jeunes australiens âgés de neuf à seize ans et a en effet révélé que l'heure du coucher et du lever aurait un impact sur le risque de devenir obèse.
Pour parvenir à ses résultats, les chercheurs se sont intéressés aux habitudes de sommeil des jeunes qui se sont prêtés aux tests. Ils ont ainsi mis en évidence le fait qu'à durée égale mais à heures différentes, le sommeil n'avait pas la même incidence sur l'organisme.
Grignoter pour combler un manque de sommeil
Le manque de sommeil agit en effet sur deux hormones du corps humains parmi lesquelles figure celle impliquée dans la régulation du comportement alimentaire. Ainsi, lorsqu'un jeune n'a pas suffisamment dormi, le manque de sommeil fait augmenter l'hormone qui stimule son appétit. Le sujet se tourne alors souvent vers les sucreries et les chips. Des aliments qui sont réputés pour contenir des graisses et qui donc, accroissent le risque de prendre du poids.
Un risque également accru par le fait que les jeunes qui se couchent tard occupent souvent leur temps en pratiquant des activités sédentaires (regarder la télévision, jouer aux jeux vidéos, sufer sur Internet, etc...). Les chercheurs ont par ailleurs souligné que ceux qui se lèvent et se couchent tôt pratiquent en moyenne trente minutes d'activités physique de plus que ceux qui se couchent et se lèvent tard. Ils recommandent ainsi de coucher les jeunes vers 20h30 et de veiller à ce qu'ils se lèvent aux alentours de 7 heures.
France soir
Une enquête révèle que les jeunes qui se couchent tôt et se lèvent tôt ont moins de risques d'être obèses.
Le manque de sommeil aurait un impact sur l'appétit des jeunes SIPA
Si l'est connu que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, la minceur pourrait, elle, appartenir à ceux qui en plus de se lever tôt, se couchent de bonne heure. Dévoilée ce lundi par Europe 1, une enquête menée auprès de 2.000 jeunes australiens âgés de neuf à seize ans et a en effet révélé que l'heure du coucher et du lever aurait un impact sur le risque de devenir obèse.
Pour parvenir à ses résultats, les chercheurs se sont intéressés aux habitudes de sommeil des jeunes qui se sont prêtés aux tests. Ils ont ainsi mis en évidence le fait qu'à durée égale mais à heures différentes, le sommeil n'avait pas la même incidence sur l'organisme.
Grignoter pour combler un manque de sommeil
Le manque de sommeil agit en effet sur deux hormones du corps humains parmi lesquelles figure celle impliquée dans la régulation du comportement alimentaire. Ainsi, lorsqu'un jeune n'a pas suffisamment dormi, le manque de sommeil fait augmenter l'hormone qui stimule son appétit. Le sujet se tourne alors souvent vers les sucreries et les chips. Des aliments qui sont réputés pour contenir des graisses et qui donc, accroissent le risque de prendre du poids.
Un risque également accru par le fait que les jeunes qui se couchent tard occupent souvent leur temps en pratiquant des activités sédentaires (regarder la télévision, jouer aux jeux vidéos, sufer sur Internet, etc...). Les chercheurs ont par ailleurs souligné que ceux qui se lèvent et se couchent tôt pratiquent en moyenne trente minutes d'activités physique de plus que ceux qui se couchent et se lèvent tard. Ils recommandent ainsi de coucher les jeunes vers 20h30 et de veiller à ce qu'ils se lèvent aux alentours de 7 heures.
France soir
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Discothèques : Les éthylotests bientôt obligatoires
Le dépistage de l'imprégnation d'alcool va devenir obligatoire dans les discothèques. Cette mesure sera mise en place d'ici deux mois.
Les discothèques vont devoir s'équiper d'éthylotests SIPA/SYSPEO
« Sans alcool, la fête est plus folle ». Ce célèbre slogan publicitaire de boissons, adapté à certaines campagnes publicitaires sur la sécurité routière tarde à faire ses effets. Même si certaines mauvaises habitudes dans les lieux de fête sont en recul, des jeunes automobilistes prennent encore trop de risques en sortant de discothèque. Ainsi, des mesures ont été prises. La dernière en date, rendre obligatoire des dispositifs « permettant le dépistage de l'imprégnation alcoolique ». Malgré les critiques d'une partie des professionnels de la nuit, le texte sur cette mesure est paru samedi au Journal officiel.
Dépister le taux d'alcoolémie des consommateurs va donc devenir un cheval de bataille. Les exploitants de discothèques disposent de deux mois pour se mettre en conformité avec cet arrêté signé par les ministères de la Santé, des Transports et de l'Intérieur, et issu de la loi de mars 2011 dite Loppsi (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure). L'arrêté impose aux patrons de discothèque de mettre à la disposition du public des éthylotests chimiques ou électroniques certifiés permettant le dépistage. Le texte prévoit que le responsable de l'établissement devra « s'assurer qu'à tout moment la demande de dépistage peut être satisfaite dans un délai inférieur à quinze minutes ».
31% des accidents mortels imputables à l'alcool
Les éthylotests doivent en outre être « placés à proximité de la sortie » et « être visibles et signalés par un support d'information », où sera inscrit « Soufflez, vous saurez. Ici, pour savoir si vous pouvez conduire, demandez un éthylotest ». Sont concernés par cette mesure 2.500 discothèques en France et les bars à ambiance musicale, les cabarets, bars d'hôtel, soit près de 5.500 structures au total, mais pas l'immense majorité des bars de France qui ferment bien plus tôt.
Selon la Sécurité routière, 31% des accidents mortels sont imputables à l'alcool et, dans 92% des cas, le conducteur alcoolisé est un homme. Malgré ces chiffres, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL), principale organisation représentant cette profession a promis de s'opposer à cette mesures. Certains patrons de discothèque estiment qu'il s'agit d'un texte « anti-boîte de nuit ».
France soir
Le dépistage de l'imprégnation d'alcool va devenir obligatoire dans les discothèques. Cette mesure sera mise en place d'ici deux mois.
Les discothèques vont devoir s'équiper d'éthylotests SIPA/SYSPEO
« Sans alcool, la fête est plus folle ». Ce célèbre slogan publicitaire de boissons, adapté à certaines campagnes publicitaires sur la sécurité routière tarde à faire ses effets. Même si certaines mauvaises habitudes dans les lieux de fête sont en recul, des jeunes automobilistes prennent encore trop de risques en sortant de discothèque. Ainsi, des mesures ont été prises. La dernière en date, rendre obligatoire des dispositifs « permettant le dépistage de l'imprégnation alcoolique ». Malgré les critiques d'une partie des professionnels de la nuit, le texte sur cette mesure est paru samedi au Journal officiel.
Dépister le taux d'alcoolémie des consommateurs va donc devenir un cheval de bataille. Les exploitants de discothèques disposent de deux mois pour se mettre en conformité avec cet arrêté signé par les ministères de la Santé, des Transports et de l'Intérieur, et issu de la loi de mars 2011 dite Loppsi (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure). L'arrêté impose aux patrons de discothèque de mettre à la disposition du public des éthylotests chimiques ou électroniques certifiés permettant le dépistage. Le texte prévoit que le responsable de l'établissement devra « s'assurer qu'à tout moment la demande de dépistage peut être satisfaite dans un délai inférieur à quinze minutes ».
31% des accidents mortels imputables à l'alcool
Les éthylotests doivent en outre être « placés à proximité de la sortie » et « être visibles et signalés par un support d'information », où sera inscrit « Soufflez, vous saurez. Ici, pour savoir si vous pouvez conduire, demandez un éthylotest ». Sont concernés par cette mesure 2.500 discothèques en France et les bars à ambiance musicale, les cabarets, bars d'hôtel, soit près de 5.500 structures au total, mais pas l'immense majorité des bars de France qui ferment bien plus tôt.
Selon la Sécurité routière, 31% des accidents mortels sont imputables à l'alcool et, dans 92% des cas, le conducteur alcoolisé est un homme. Malgré ces chiffres, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL), principale organisation représentant cette profession a promis de s'opposer à cette mesures. Certains patrons de discothèque estiment qu'il s'agit d'un texte « anti-boîte de nuit ».
France soir
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Dr Cohen : "Ce décret est difficilement applicable dans les cantines"
Un décret publié dimanche au Journal Officiel oblige les cantines scolaires à élaborer des repas plus équilibrés et à notamment limiter les aliments frits. Le Dr Jean-Michel Cohen répond à FranceSoir.fr sur cette nouvelle disposition de loi
France-Soir Moins de friture, plus de légumes et de laitages dans les cantines, j'imagine que vous êtes satisfait ?
Dr Jean-Michel Cohen* Oui bien sûr. Nous avons été nombreux à avoir été consultés dans le cadre du plan anti-obésité mis en place par le gouvernement et personnellement la restauration collective faisait partie des thèmes pour lesquels j'ai émis des propositions. Ce décret est une bonne chose mais je doute quand même de son efficacité. Je m'explique : comme la cantine scolaire n'est pas un service géré par l'Etat mais par les collectivités locales, il sera très difficile de veiller à ce que cette disposition de loi soit correctement appliquée. Selon moi on aurait aussi pu imaginer que le décret soit accompagné de banques de menus types avec des possibilités d'achats. Cela aurait facilité le travail des équipes de cuisine.
F.-S. Les cantines auront-elles les moyens de répondre à ces exigences ?
Dr J.-M. C. En cuisine collective on est confronté à deux problèmes : la compétence des chefs et le budget. Il existe des disparités très importantes entre des communes qui disposent de 5,5 euros pas repas pour un élève et d'autres qui ne disposent que de 2,5 euros. Le risque c'est donc que les collectivités qui n'ont pas les moyens cessent de produire les repas en interne et se tournent vers les délégations de services public (sociétés type Sodexo,..NDLR). Ces entreprises parce qu'elles achètent en gros et qu'elles produisent en grande quantité pourront répondre aux exigences nutritionnelles du décret à un prix convenable mais à ce moment là c'est le goût qui risque d'en pâtir. Et on sait comment finissent les repas pas bons : à la poubelle.
F.-S. Il a fallu attendre 2011 pour qu'on se décide à réagir. N'est-ce pas un peu tard ?
Dr J.-M. C. Si bien sûr que c'est tard : on a commencé à se pencher sur les repas de cantine en 2001, il a donc fallu dix ans pour que les choses bougent. Mais la sensibilisation est lente et progressive. C'est relativement nouveau pour nous d'être confronté aux problèmes d'obésité. Ce qui a aussi ralenti les choses c'est l'enfumage qu'il y a eu autour des 20% de bio dans les cantines. Personne ne peut le faire - déjà quand il y en a 4% c'est bien - et surtout ce n'est pas le bio qui fait que les enfants mangent mieux. Le bio c'est bon pour la nature, pas pour la santé des enfants.
F.-S. Le décret prévoit également de mettre du pain à volonté pour les enfants est-ce une bonne chose d'un point de vue nutritionnel ?
Dr J.-M. C. Oui, c'est intelligent. Les premiers besoins d'un enfant se sont les sucres lents. Comme il est difficile de servir des pâtes à volonté, se tourner vers le pain est une bonne chose. Un enfant qui mange beaucoup de pain c'est parce qu'il en a besoin. Le rapport des enfants au pain n'est pas le même que celui des adultes
Un décret publié dimanche au Journal Officiel oblige les cantines scolaires à élaborer des repas plus équilibrés et à notamment limiter les aliments frits. Le Dr Jean-Michel Cohen répond à FranceSoir.fr sur cette nouvelle disposition de loi
France-Soir Moins de friture, plus de légumes et de laitages dans les cantines, j'imagine que vous êtes satisfait ?
Dr Jean-Michel Cohen* Oui bien sûr. Nous avons été nombreux à avoir été consultés dans le cadre du plan anti-obésité mis en place par le gouvernement et personnellement la restauration collective faisait partie des thèmes pour lesquels j'ai émis des propositions. Ce décret est une bonne chose mais je doute quand même de son efficacité. Je m'explique : comme la cantine scolaire n'est pas un service géré par l'Etat mais par les collectivités locales, il sera très difficile de veiller à ce que cette disposition de loi soit correctement appliquée. Selon moi on aurait aussi pu imaginer que le décret soit accompagné de banques de menus types avec des possibilités d'achats. Cela aurait facilité le travail des équipes de cuisine.
F.-S. Les cantines auront-elles les moyens de répondre à ces exigences ?
Dr J.-M. C. En cuisine collective on est confronté à deux problèmes : la compétence des chefs et le budget. Il existe des disparités très importantes entre des communes qui disposent de 5,5 euros pas repas pour un élève et d'autres qui ne disposent que de 2,5 euros. Le risque c'est donc que les collectivités qui n'ont pas les moyens cessent de produire les repas en interne et se tournent vers les délégations de services public (sociétés type Sodexo,..NDLR). Ces entreprises parce qu'elles achètent en gros et qu'elles produisent en grande quantité pourront répondre aux exigences nutritionnelles du décret à un prix convenable mais à ce moment là c'est le goût qui risque d'en pâtir. Et on sait comment finissent les repas pas bons : à la poubelle.
F.-S. Il a fallu attendre 2011 pour qu'on se décide à réagir. N'est-ce pas un peu tard ?
Dr J.-M. C. Si bien sûr que c'est tard : on a commencé à se pencher sur les repas de cantine en 2001, il a donc fallu dix ans pour que les choses bougent. Mais la sensibilisation est lente et progressive. C'est relativement nouveau pour nous d'être confronté aux problèmes d'obésité. Ce qui a aussi ralenti les choses c'est l'enfumage qu'il y a eu autour des 20% de bio dans les cantines. Personne ne peut le faire - déjà quand il y en a 4% c'est bien - et surtout ce n'est pas le bio qui fait que les enfants mangent mieux. Le bio c'est bon pour la nature, pas pour la santé des enfants.
F.-S. Le décret prévoit également de mettre du pain à volonté pour les enfants est-ce une bonne chose d'un point de vue nutritionnel ?
Dr J.-M. C. Oui, c'est intelligent. Les premiers besoins d'un enfant se sont les sucres lents. Comme il est difficile de servir des pâtes à volonté, se tourner vers le pain est une bonne chose. Un enfant qui mange beaucoup de pain c'est parce qu'il en a besoin. Le rapport des enfants au pain n'est pas le même que celui des adultes
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Cannabis «thérapeutique» : un malade dispensé de prison
Le parquet avait lui-même requis une «application bienveillante de la loi» dans ce dossier délicat. Le tribunal correctionnel de Strasbourg (Bas-Rhin) l'a suivi lundi en dispensant de peine un homme de de 31 ans atteint de sclérose en plaques, qui cultivait du cannabis chez lui pour apaiser ses douleurs.
«Dans ce dossier, il faut faire preuve d'humanité», et ce même si l'infraction est caractérisée, a souligné le représentant du parquet, Gilles Delorme. A l'audience, l'avocat du jeune homme avait produit un certificat, établi par un médecin suisse, attestant que le cannabis atténuait ses douleurs et améliorait sa motricité. Pour son avocat, Me François Trapp, «l'aspect thérapeutique était évident», ce qui a conduit le tribunal «à une décision exceptionnelle».
«J'essaye de limiter les prises»
Condamné mais libre, le jeune homme, qui se déplace difficilement du fait de sa maladie, s'est dit surpris par ce jugement «inespéré». «Je pensais que j'aurais de la prison avec sursis, ou au moins une amende, même si je n'ai pas d'argent», a-t-il déclaré à l'issue du procès. Le prévenu avait été interpellé en juin et placé 24 heures en garde à vue après avoir été dénoncé parce que des feuilles de cannabis, issues de sa plantation personnelle, étaient visibles depuis la rue.
Il a expliqué qu'il cultivait ainsi chez lui à Strasbourg, depuis 2004, une quarantaine de plants dont il consommait les fleurs sous forme de gâteaux : «Si je pouvais, je m'en passerais: il faut cacher le goût du cannabis avec du miel pour que ce soit bon». «J'essaye de limiter les prises, car sinon mon corps s'habitue et l'effet antalgique s'amoindrit», a-t-il précisé pendant le procès.
Interdite en France, la prescription de la marijuana médicale est autorisée notamment en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Espagne mais également en Australie et en Nouvelle-Zélande ainsi qu'au Canada et dans plus d'une dizaine d'Etats américains.
LeParisien.fr
Le parquet avait lui-même requis une «application bienveillante de la loi» dans ce dossier délicat. Le tribunal correctionnel de Strasbourg (Bas-Rhin) l'a suivi lundi en dispensant de peine un homme de de 31 ans atteint de sclérose en plaques, qui cultivait du cannabis chez lui pour apaiser ses douleurs.
«Dans ce dossier, il faut faire preuve d'humanité», et ce même si l'infraction est caractérisée, a souligné le représentant du parquet, Gilles Delorme. A l'audience, l'avocat du jeune homme avait produit un certificat, établi par un médecin suisse, attestant que le cannabis atténuait ses douleurs et améliorait sa motricité. Pour son avocat, Me François Trapp, «l'aspect thérapeutique était évident», ce qui a conduit le tribunal «à une décision exceptionnelle».
«J'essaye de limiter les prises»
Condamné mais libre, le jeune homme, qui se déplace difficilement du fait de sa maladie, s'est dit surpris par ce jugement «inespéré». «Je pensais que j'aurais de la prison avec sursis, ou au moins une amende, même si je n'ai pas d'argent», a-t-il déclaré à l'issue du procès. Le prévenu avait été interpellé en juin et placé 24 heures en garde à vue après avoir été dénoncé parce que des feuilles de cannabis, issues de sa plantation personnelle, étaient visibles depuis la rue.
Il a expliqué qu'il cultivait ainsi chez lui à Strasbourg, depuis 2004, une quarantaine de plants dont il consommait les fleurs sous forme de gâteaux : «Si je pouvais, je m'en passerais: il faut cacher le goût du cannabis avec du miel pour que ce soit bon». «J'essaye de limiter les prises, car sinon mon corps s'habitue et l'effet antalgique s'amoindrit», a-t-il précisé pendant le procès.
Interdite en France, la prescription de la marijuana médicale est autorisée notamment en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Espagne mais également en Australie et en Nouvelle-Zélande ainsi qu'au Canada et dans plus d'une dizaine d'Etats américains.
LeParisien.fr
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Comment préserver sa voix au fil du temps
Le Point.fr - Publié le 30/09/2011 à 19:40 - Modifié le 30/09/2011 à 19:52
Les spécialistes de la médecine anti-âge sont bien conscients qu'une voix "cassée" émanant d'un visage sans ride est du plus mauvais effet.
"Encore récemment, à un cocktail, j'ai voulu engager la conversation avec une très belle femme", a raconté d'emblée le Dr Jean Abitbol, lors de la conférence de presse organisée vendredi à l'occasion du 7e congrès européen de médecine, de chirurgie esthétique et de médecine anti-âge à Paris. "Quand elle m'a répondu, avec sa voix rauque, le charme s'est évanoui." Ce chirurgien ORL et phoniatre parisien, qui s'intéresse depuis longtemps à la voix, participe régulièrement à ce type de congrès médical, car il est indispensable, selon lui, que la voix soit en harmonie avec le reste du corps. Médecins ORL et esthétiques doivent donc oeuvrer dans le même sens.
La "presbyphonie", qui désigne le vieillissement de la voix, est due à l'altération mécanique des cordes vocales avec l'âge, explique ce spécialiste. Elle peut nécessiter, si elle a des conséquences sociales et psychologiques importantes, une réponse thérapeutique graduée. Par ailleurs, c'est l'oreille qui pilote la voix, et donc, avant tout traitement, il est indispensable de contrôler l'audition, pour vérifier si elle est à l'origine du problème. Le médecin a d'ailleurs cité l'exemple de Charles Aznavour, qui a retrouvé sa voix dès lors que son audition a été corrigée.
La "presbyphonie" peut se manifester de trois façons : une fatigabilité vocale, une voix qui monte dans les aigus en fin de conversation et, enfin, une voix progressivement "soufflée" (avec des sortes de "trous d'air" lors de l'élocution). Tout cela s'explique par une atrophie des cordes vocales, une altération des vibrations de la muqueuse vocale, ainsi qu'un dessèchement du larynx, fréquent à la ménopause. "Le traitement médical est essentiel", affirme le Dr Abitbol. "Il comporte un traitement du reflux pharyngo-laryngé dans la majorité des cas, de rhinite de type allergique secondaire à la pollution des villes et un apport de compléments de minéraux et de vitamines".
Champagne et vins blancs
Selon le spécialiste, le traitement hormonal substitutif est souvent indispensable chez les professionnelles de la voix, comme les enseignantes, les avocates ou les femmes politiques, afin d'éviter une masculinisation de cette dernière et une "presbyphonie" précoce. Chez l'homme, l'injection de testostérone - après un bilan médical indispensable - permet aussi d'obtenir d'excellents résultats, sans aucune autre thérapie. En cas d'échec, "devant la persistance d'une atrophie des cordes vocales, l'injection de substances inertes dans les cordes vocales sous anesthésie générale donne d'excellents résultats", explique le Dr Abitbol. Si, à l'opposé, les cordes vocales sont hypertrophiées, il est possible de diminuer leur volume au laser.
Quelques facteurs de risque sont à éviter, autant que possible. D'abord l'isolement, car la voix doit être régulièrement utilisée, au moins 2 à 3 heures par jour. Il faut aussi savoir qu'elle est projetée dans des aires cérébrales, qui s'atrophient, elles aussi, si elles ne sont pas stimulées. Ensuite le tabac, car le fait de fumer entraîne une diminution de la capacité respiratoire et de la souplesse de la caisse de résonance, ainsi qu'une perte de puissance du muscle vocal, ce qui induit une baisse de l'oxygénation des muscles concernés par le processus vocal. Enfin, l'alcool provoque pratiquement les mêmes altérations que le tabac. Et ce sont le champagne et les vins blancs qui déshydratent le plus les cordes vocales.
Le Point.fr - Publié le 30/09/2011 à 19:40 - Modifié le 30/09/2011 à 19:52
Les spécialistes de la médecine anti-âge sont bien conscients qu'une voix "cassée" émanant d'un visage sans ride est du plus mauvais effet.
"Encore récemment, à un cocktail, j'ai voulu engager la conversation avec une très belle femme", a raconté d'emblée le Dr Jean Abitbol, lors de la conférence de presse organisée vendredi à l'occasion du 7e congrès européen de médecine, de chirurgie esthétique et de médecine anti-âge à Paris. "Quand elle m'a répondu, avec sa voix rauque, le charme s'est évanoui." Ce chirurgien ORL et phoniatre parisien, qui s'intéresse depuis longtemps à la voix, participe régulièrement à ce type de congrès médical, car il est indispensable, selon lui, que la voix soit en harmonie avec le reste du corps. Médecins ORL et esthétiques doivent donc oeuvrer dans le même sens.
La "presbyphonie", qui désigne le vieillissement de la voix, est due à l'altération mécanique des cordes vocales avec l'âge, explique ce spécialiste. Elle peut nécessiter, si elle a des conséquences sociales et psychologiques importantes, une réponse thérapeutique graduée. Par ailleurs, c'est l'oreille qui pilote la voix, et donc, avant tout traitement, il est indispensable de contrôler l'audition, pour vérifier si elle est à l'origine du problème. Le médecin a d'ailleurs cité l'exemple de Charles Aznavour, qui a retrouvé sa voix dès lors que son audition a été corrigée.
La "presbyphonie" peut se manifester de trois façons : une fatigabilité vocale, une voix qui monte dans les aigus en fin de conversation et, enfin, une voix progressivement "soufflée" (avec des sortes de "trous d'air" lors de l'élocution). Tout cela s'explique par une atrophie des cordes vocales, une altération des vibrations de la muqueuse vocale, ainsi qu'un dessèchement du larynx, fréquent à la ménopause. "Le traitement médical est essentiel", affirme le Dr Abitbol. "Il comporte un traitement du reflux pharyngo-laryngé dans la majorité des cas, de rhinite de type allergique secondaire à la pollution des villes et un apport de compléments de minéraux et de vitamines".
Champagne et vins blancs
Selon le spécialiste, le traitement hormonal substitutif est souvent indispensable chez les professionnelles de la voix, comme les enseignantes, les avocates ou les femmes politiques, afin d'éviter une masculinisation de cette dernière et une "presbyphonie" précoce. Chez l'homme, l'injection de testostérone - après un bilan médical indispensable - permet aussi d'obtenir d'excellents résultats, sans aucune autre thérapie. En cas d'échec, "devant la persistance d'une atrophie des cordes vocales, l'injection de substances inertes dans les cordes vocales sous anesthésie générale donne d'excellents résultats", explique le Dr Abitbol. Si, à l'opposé, les cordes vocales sont hypertrophiées, il est possible de diminuer leur volume au laser.
Quelques facteurs de risque sont à éviter, autant que possible. D'abord l'isolement, car la voix doit être régulièrement utilisée, au moins 2 à 3 heures par jour. Il faut aussi savoir qu'elle est projetée dans des aires cérébrales, qui s'atrophient, elles aussi, si elles ne sont pas stimulées. Ensuite le tabac, car le fait de fumer entraîne une diminution de la capacité respiratoire et de la souplesse de la caisse de résonance, ainsi qu'une perte de puissance du muscle vocal, ce qui induit une baisse de l'oxygénation des muscles concernés par le processus vocal. Enfin, l'alcool provoque pratiquement les mêmes altérations que le tabac. Et ce sont le champagne et les vins blancs qui déshydratent le plus les cordes vocales.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie