Culture Générale
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Re: Actualités concours 2012
Merci pour l'infos. Désolé demain je pourrais pas pour le magazine de la santé.
Mais lundi c'est ok
Mais lundi c'est ok

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
bonsoir voici le magazine de la santé d'aujourd'hui
LE JOURNAL
Steve Jobs décédé d’un cancer du pancréas :
Cancer souvent découvert tard → difficile à détecter (redouter).
Pancréas fabrique les enzymes et l’insuline.
Cancer rare dans 3% des cas.
Seulement 5% des malades guérissent.
Concernant plus les hommes après 50 ans.
15% des cancers du pancréas sont opérables.
Obésité : mieux l’identifier pour mieux conseiller :
1/3 est en surpoids.
15% obèses.
IMC (Indice de Masse Corporel) entre 25 et 30 =>surpoids.
IMC <30 => obèse.
Taxe 0,02 cts sur les sodas.
Plus de cancers pour les filles distilbènes :
Distilbène = médicament prescrit dans les années aux femmes enceintes pour éviter les fausses couches
=> Cela peut entrainer le développement de cancers
Poux : nos enfants ne sont pas des bêtes :
Antiparasites pour animaux utilisés sur les enfants
Attention = dangereux
CHRONIQUE
L’INVITE : Eric LEMASSON auteur du livre l’assassinat du Dr GODARD
Le Dr GODARD : tueur ou tué ?
Plantes dépolluantes : info ou intox ?
Dépolluant = Capacité à absorber les polluants qui sont dans les maisons
Ont passent 90% de notre temps enfermé.
Polluants :
- monoxyde de carbone.
- benzène
- xylène
- ammoniac…
Test en labo => réussite.
Test en réel => échec.
Vaut mieux aérer les pièces en ouvrant les fenêtres.
Hôpitaux : secret d’architectes :
Maquette du pôle santé d’Arcachon (j’y habite
).
La couleur : - oriente
- participe au bien être du patient et des professionnels.
Hôpital d’Aras : amener la nature au cœur du service.
Vertus thérapeutique.
Des fenêtres avec la lumière du jour dans les blocs opératoires.
« pas compter » = limiter les pas que font les soignants.
Diminution de la grandeur des salles de soins et augmentation de la grandeur des chambres.
Pierre PERRET : la santé en chantant
405 chansons.
Diagnostic éroné => 1er rapport avec la médecine.
Il parle souvent de maladie en dérision ou de façon humoristique dans ses chansons.
IN VIVO
Suite du Dr CASTAGNIER (diacre et médecin urgentiste).
Intervention en hélicoptère + mariage.
Allo docteur : le sommeil des séniors
LE JOURNAL
Steve Jobs décédé d’un cancer du pancréas :
Cancer souvent découvert tard → difficile à détecter (redouter).
Pancréas fabrique les enzymes et l’insuline.
Cancer rare dans 3% des cas.
Seulement 5% des malades guérissent.
Concernant plus les hommes après 50 ans.
15% des cancers du pancréas sont opérables.
Obésité : mieux l’identifier pour mieux conseiller :
1/3 est en surpoids.
15% obèses.
IMC (Indice de Masse Corporel) entre 25 et 30 =>surpoids.
IMC <30 => obèse.
Taxe 0,02 cts sur les sodas.
Plus de cancers pour les filles distilbènes :
Distilbène = médicament prescrit dans les années aux femmes enceintes pour éviter les fausses couches
=> Cela peut entrainer le développement de cancers
Poux : nos enfants ne sont pas des bêtes :
Antiparasites pour animaux utilisés sur les enfants
Attention = dangereux
CHRONIQUE
L’INVITE : Eric LEMASSON auteur du livre l’assassinat du Dr GODARD
Le Dr GODARD : tueur ou tué ?
Plantes dépolluantes : info ou intox ?
Dépolluant = Capacité à absorber les polluants qui sont dans les maisons
Ont passent 90% de notre temps enfermé.
Polluants :
- monoxyde de carbone.
- benzène
- xylène
- ammoniac…
Test en labo => réussite.
Test en réel => échec.
Vaut mieux aérer les pièces en ouvrant les fenêtres.
Hôpitaux : secret d’architectes :
Maquette du pôle santé d’Arcachon (j’y habite

La couleur : - oriente
- participe au bien être du patient et des professionnels.
Hôpital d’Aras : amener la nature au cœur du service.
Vertus thérapeutique.
Des fenêtres avec la lumière du jour dans les blocs opératoires.
« pas compter » = limiter les pas que font les soignants.
Diminution de la grandeur des salles de soins et augmentation de la grandeur des chambres.
Pierre PERRET : la santé en chantant
405 chansons.
Diagnostic éroné => 1er rapport avec la médecine.
Il parle souvent de maladie en dérision ou de façon humoristique dans ses chansons.
IN VIVO
Suite du Dr CASTAGNIER (diacre et médecin urgentiste).
Intervention en hélicoptère + mariage.
Allo docteur : le sommeil des séniors
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
voici quelques info supplémentaires sur le Distilbène
L'exposition fœtale au Distilbène accroît les risques de certains cancers
LEMONDE.FR avec AFP | 06.10.11 | 11h06 • Mis à jour le 06.10.11 | 11h22
Le Distilbène est un médicament prescrit aux femmes enceintes en France entre 1950 et 1977 pour empêcher les fausses couches.AFP/MIGUEL MEDINA
Les femmes exposées dans le ventre de leur mère au Distilbène, premier œstrogène de synthèse utilisé dès 1940, souffrent de nombreux problèmes de reproduction et sont soumises à un net accroissement du risque de certains cancers, selon une vaste étude publiée mercredi.
Les résultats de cette analyse effectuée entre autres par des chercheurs de l'Institut national américain du cancer sur le diéthylstilbestrol, ou DES – prescrit en France sous les marques Distilbène ou Stilboestrol-Borne – sont publiés dans le New England Journal of Medicine daté du 6 octobre.
Selon les auteurs de l'étude portant sur plus de 6 500 femmes – 4 600 exposées au Distilbène et 1 900 non exposées – suivies à partir de 1992, les filles des mères traitées avec cette hormone pour éviter certaines complications lors de leur grossesse ont un plus grand risque d'être affectées par douze maladies et autre problèmes médicaux.
La probabilité chez ces femmes de souffrir d'infertilité est deux fois plus grande, le risque d'accoucher prématurément est quintuplé et celui d'avoir un enfant mort-né est multiplié par huit comparativement à celles n'ayant pas été exposées à l'hormone de synthèse dans le ventre de leur mère.
RISQUE 40 FOIS PLUS GRAND
Ces femmes courent également un risque 40 fois plus grand de développer une forme peu courante de cancer du vagin appelé adénocarcinome à cellules claires, précisent les chercheurs. Ce cancer reste néanmoins rare avec un cas sur mille chez ces femmes exposées au DES. Les auteurs de l'étude soulignent toutefois que le risque de développer cette maladie subsiste jusqu'à au moins 40 ans.
De plus ces femmes exposées au stade fœtal au Distilbène ont deux fois plus de chances de développer des cellules pré-cancéreuses dans le col de l'utérus ou du vagin et un risque accru de 80 % d'avoir un cancer du sein après 40 ans. L'analyse des données indique qu'à 55 ans une de ces femmes exposées à l'hormone sur 25 développera des changements cellulaires anormaux dans le cervix ou le vagin et une sur 50 souffrira d'un cancer du sein.
Cette recherche n'a pas étudié l'effet du Distilbène sur les garçons exposés au stade foetal. Mais de précédentes études ont indiqué un accroissement du risque de certaines anomalies des testicules. En France, le Distilbène a été prescrit entre 1950 et 1977 aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches, les risques de prématurité et traiter les hémorragies de la grossesse. En 1977, le fabricant du Distilbène, UCB Pharma, a décidé de rendre publique sa contre-indication aux femmes enceintes en France. Plusieurs procès ont déjà eu lieu dans ce dossier.
L'exposition fœtale au Distilbène accroît les risques de certains cancers
LEMONDE.FR avec AFP | 06.10.11 | 11h06 • Mis à jour le 06.10.11 | 11h22
Le Distilbène est un médicament prescrit aux femmes enceintes en France entre 1950 et 1977 pour empêcher les fausses couches.AFP/MIGUEL MEDINA
Les femmes exposées dans le ventre de leur mère au Distilbène, premier œstrogène de synthèse utilisé dès 1940, souffrent de nombreux problèmes de reproduction et sont soumises à un net accroissement du risque de certains cancers, selon une vaste étude publiée mercredi.
Les résultats de cette analyse effectuée entre autres par des chercheurs de l'Institut national américain du cancer sur le diéthylstilbestrol, ou DES – prescrit en France sous les marques Distilbène ou Stilboestrol-Borne – sont publiés dans le New England Journal of Medicine daté du 6 octobre.
Selon les auteurs de l'étude portant sur plus de 6 500 femmes – 4 600 exposées au Distilbène et 1 900 non exposées – suivies à partir de 1992, les filles des mères traitées avec cette hormone pour éviter certaines complications lors de leur grossesse ont un plus grand risque d'être affectées par douze maladies et autre problèmes médicaux.
La probabilité chez ces femmes de souffrir d'infertilité est deux fois plus grande, le risque d'accoucher prématurément est quintuplé et celui d'avoir un enfant mort-né est multiplié par huit comparativement à celles n'ayant pas été exposées à l'hormone de synthèse dans le ventre de leur mère.
RISQUE 40 FOIS PLUS GRAND
Ces femmes courent également un risque 40 fois plus grand de développer une forme peu courante de cancer du vagin appelé adénocarcinome à cellules claires, précisent les chercheurs. Ce cancer reste néanmoins rare avec un cas sur mille chez ces femmes exposées au DES. Les auteurs de l'étude soulignent toutefois que le risque de développer cette maladie subsiste jusqu'à au moins 40 ans.
De plus ces femmes exposées au stade fœtal au Distilbène ont deux fois plus de chances de développer des cellules pré-cancéreuses dans le col de l'utérus ou du vagin et un risque accru de 80 % d'avoir un cancer du sein après 40 ans. L'analyse des données indique qu'à 55 ans une de ces femmes exposées à l'hormone sur 25 développera des changements cellulaires anormaux dans le cervix ou le vagin et une sur 50 souffrira d'un cancer du sein.
Cette recherche n'a pas étudié l'effet du Distilbène sur les garçons exposés au stade foetal. Mais de précédentes études ont indiqué un accroissement du risque de certaines anomalies des testicules. En France, le Distilbène a été prescrit entre 1950 et 1977 aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches, les risques de prématurité et traiter les hémorragies de la grossesse. En 1977, le fabricant du Distilbène, UCB Pharma, a décidé de rendre publique sa contre-indication aux femmes enceintes en France. Plusieurs procès ont déjà eu lieu dans ce dossier.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Plus de naissances après 35 ans
AFP Mis à jour le 06/10/2011 à 13:41 | publié le 06/10/2011 à 13:41
La proportion des naissances chez les femmes âgées de 35 ans et plus est passée en France de 15,9% en 2003 à 19,2% en 2010, tandis que la part des futures mères en surcharge pondérale a également augmenté sensiblement, montre la dernière enquête nationale périnatale publiée aujourd'hui.
L'âge moyen des mères s'élève à 29,7 ans. L'âge au premier enfant est stable depuis 2003 (27,5 ans), mais l'âge moyen à la naissance des suivants continue à augmenter.
Le report des naissances vers un âge maternel plus avancé a une influence négative sur la fertilité et la santé de la mère et de l'enfant. Autre évolution jugée "préoccupante", 17,3% des femmes étaient en surpoids avant la grossesse et 9,9% souffraient d'obésité en 2010 (contre 15,4% et 7,4% en 2003).
"Pour l'enfant, ça a un impact fort en termes d'anomalies de croissance in utero, de mortalité fœtale, mais aussi de troubles à très long terme : risque de surpoids, de troubles du métabolisme", relève la responsable de l'enquête, Béatrice Blondel (Inserm). Pendant la grossesse, les femmes ont plus de risques de développer des pathologies graves (pré-éclampsie, diabète...). La prématurité est sensiblement stable : 6,6% en 2010 contre 6,3% en 2003.
Les futures mères fument moins
Parmi les évolutions favorables constatées depuis 2003, la consommation de tabac est en diminution, avec 17,1% des femmes fumant au 3e trimestre de la grossesse contre 20,8% en 2003. Concernant l'accouchement, le nombre des césariennes, qui augmentait régulièrement, tend à se stabiliser (21%). Mais il ne diminue pas. Sept accouchements sur 10 ont lieu avec une péridurale.
Par ailleurs, la place des sages-femmes dans le suivi des grossesses s'affirme. En 2010, 39% des femmes en ont consulté une au moins une fois (27% en 2003). Et dans plus de la moitié des cas (55,8%), l'accouchement a été réalisé par une sage-femme. "C'est un changement énorme", relève le Dr Blondel.
L'enquête, mise en œuvre par la direction générale de la santé (DGS) et la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), a porté sur les naissances survenues entre le 15 et le 21 mars 2010 dans 553 maternités, publiques et privées, en métropole et dans trois départements d'outre-mer. 15.187 femmes et 15.418 enfants étaient ainsi concernés.
AFP Mis à jour le 06/10/2011 à 13:41 | publié le 06/10/2011 à 13:41
La proportion des naissances chez les femmes âgées de 35 ans et plus est passée en France de 15,9% en 2003 à 19,2% en 2010, tandis que la part des futures mères en surcharge pondérale a également augmenté sensiblement, montre la dernière enquête nationale périnatale publiée aujourd'hui.
L'âge moyen des mères s'élève à 29,7 ans. L'âge au premier enfant est stable depuis 2003 (27,5 ans), mais l'âge moyen à la naissance des suivants continue à augmenter.
Le report des naissances vers un âge maternel plus avancé a une influence négative sur la fertilité et la santé de la mère et de l'enfant. Autre évolution jugée "préoccupante", 17,3% des femmes étaient en surpoids avant la grossesse et 9,9% souffraient d'obésité en 2010 (contre 15,4% et 7,4% en 2003).
"Pour l'enfant, ça a un impact fort en termes d'anomalies de croissance in utero, de mortalité fœtale, mais aussi de troubles à très long terme : risque de surpoids, de troubles du métabolisme", relève la responsable de l'enquête, Béatrice Blondel (Inserm). Pendant la grossesse, les femmes ont plus de risques de développer des pathologies graves (pré-éclampsie, diabète...). La prématurité est sensiblement stable : 6,6% en 2010 contre 6,3% en 2003.
Les futures mères fument moins
Parmi les évolutions favorables constatées depuis 2003, la consommation de tabac est en diminution, avec 17,1% des femmes fumant au 3e trimestre de la grossesse contre 20,8% en 2003. Concernant l'accouchement, le nombre des césariennes, qui augmentait régulièrement, tend à se stabiliser (21%). Mais il ne diminue pas. Sept accouchements sur 10 ont lieu avec une péridurale.
Par ailleurs, la place des sages-femmes dans le suivi des grossesses s'affirme. En 2010, 39% des femmes en ont consulté une au moins une fois (27% en 2003). Et dans plus de la moitié des cas (55,8%), l'accouchement a été réalisé par une sage-femme. "C'est un changement énorme", relève le Dr Blondel.
L'enquête, mise en œuvre par la direction générale de la santé (DGS) et la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), a porté sur les naissances survenues entre le 15 et le 21 mars 2010 dans 553 maternités, publiques et privées, en métropole et dans trois départements d'outre-mer. 15.187 femmes et 15.418 enfants étaient ainsi concernés.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Bisphénol: la droite d'accord avec le PS
AFP Mis à jour le 06/10/2011 à 21:36 | publié le 06/10/2011 à 21:36
Le gouvernement a soutenu aujourd'hui à l'Assemblée la proposition de loi socialiste d'interdire le bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de 2014, le ministre de la Santé Xavier Bertrand prônant une application anticipée à 2013 pour les moins de trois ans. Ce texte, qui devrait être adopté lors d'un vote hier, avait été accepté à l'unanimité le 28 septembre par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée. Il n'avait suscité que des votes favorables et des abstentions UMP.
Après l'interdiction en 2010 des biberons contenant du bisphénol A, la députée PS et médecin Michèle Delaunay, qui défendait la mesure, a souligné qu'"il est temps d'agir" au vu de "preuves scientifiques suffisantes pour dire qu'il y a un danger et que des mesures de précaution doivent être prises" pour l'ensemble de l'alimentation. Elle a insisté sur la "nécessité de protéger les femmes enceintes, allaitantes et les enfants" en remplaçant ce perturbateur endocrinien par d'autres substances qui ne doivent "pas être dangereuses".
Un récent rapport de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a jugé nécessaire de remplacer "sans tarder" le bisphénol A, utilisé pour fabriquer de très nombreux plastiques, en priorité dans les matériaux au contact des aliments. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a expliqué que ce "dernier rapport modifie la donne" et rend la "précaution légitime et même nécessaire". "Avec cette nouvelle loi, la France sera le premier pays en Europe à aller si loin dans la protection, la précaution contre le bisphénol A", a-t-il lancé. "Le gouvernement soutient cette proposition de loi (...) mais je souhaite qu'on aille plus vite plus loin, en interdisant dès 2013 le bisphénol A dans les contenants alimentaires pour les moins de 3 ans", a-t-il dit.
Lefigaro.fr
AFP Mis à jour le 06/10/2011 à 21:36 | publié le 06/10/2011 à 21:36
Le gouvernement a soutenu aujourd'hui à l'Assemblée la proposition de loi socialiste d'interdire le bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de 2014, le ministre de la Santé Xavier Bertrand prônant une application anticipée à 2013 pour les moins de trois ans. Ce texte, qui devrait être adopté lors d'un vote hier, avait été accepté à l'unanimité le 28 septembre par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée. Il n'avait suscité que des votes favorables et des abstentions UMP.
Après l'interdiction en 2010 des biberons contenant du bisphénol A, la députée PS et médecin Michèle Delaunay, qui défendait la mesure, a souligné qu'"il est temps d'agir" au vu de "preuves scientifiques suffisantes pour dire qu'il y a un danger et que des mesures de précaution doivent être prises" pour l'ensemble de l'alimentation. Elle a insisté sur la "nécessité de protéger les femmes enceintes, allaitantes et les enfants" en remplaçant ce perturbateur endocrinien par d'autres substances qui ne doivent "pas être dangereuses".
Un récent rapport de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a jugé nécessaire de remplacer "sans tarder" le bisphénol A, utilisé pour fabriquer de très nombreux plastiques, en priorité dans les matériaux au contact des aliments. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a expliqué que ce "dernier rapport modifie la donne" et rend la "précaution légitime et même nécessaire". "Avec cette nouvelle loi, la France sera le premier pays en Europe à aller si loin dans la protection, la précaution contre le bisphénol A", a-t-il lancé. "Le gouvernement soutient cette proposition de loi (...) mais je souhaite qu'on aille plus vite plus loin, en interdisant dès 2013 le bisphénol A dans les contenants alimentaires pour les moins de 3 ans", a-t-il dit.
Lefigaro.fr
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Re: Actualités concours 2012
Quatre ados sur cinq préfèrent le sport aux jeux vidéo
Par Delphine de Mallevoüe Mis à jour le 06/10/2011 à 14:03 | publié le 06/10/2011 à 11:33
79 % des jeunes considèrent que le sport est «plus fort» que les jeux vidéo
Info ou intox ? Les jeunes affirment préférer taper dans un ballon qu'être devant une console. De quoi surprendre leurs parents...
Si les jeunes sont de grands consommateurs de télévision et de jeux vidéo, la majorité avoue pourtant leur préférer le sport. C'est ce que révèle un sondage mené auprès de 1005 ados de 12 à 15 ans, menés par OpinionWay et Coca Cola France. 79 % d'entre eux considèrent ainsi que le sport est «plus fort» que les jeux vidéo et 81 % qu'il est mieux que la télévision. 47 % y prennent autant de plaisir que dans les mondes virtuels et 32% plus de plaisir. Quant à la télévision, 46% lui préfèrent les activités sportives et 35% y prennent autant de plaisir.
Si ces aveux restent des déclarations d'intention et non une pratique, ils n'en sont pas moins éclairants sur la place importante, au moins symboliquement, qu'occupe le sport dans leur esprit. Souvent, pour des raisons de coût et surtout d'organisation familiale, il est difficile d'instaurer sa pratique en rendez-vous du mercredi ou du week-end. «C'est un frein réel car, au fond d'eux, les jeunes sont bien plus attirés par la réalité du sport et de la collectivité que par la virtualité et l'interactivité», commente Ronan Chastellier, sociologue et maître de conférence à Sciences-Po*.
Pour ce spécialiste des comportements, les institutions devraient surfer sur ce goût pour repenser le calendrier et les rythmes scolaires, jugés souvent comme trop intenses, «inadaptés et contre-productifs pour bon nombre d'enfants qui ressentent au final du stress», perçoit l'expert. «Il faut mettre de l'aération dans le temps d'étude !», plaident de nombreuses associations.
Eviter l'exode vers les mondes virtuels
Chronobiologistes, médecins, profs et psys s'accordent tous à vanter les vertus de l'activité sportive chez les enfants pour le corps mais aussi l'esprit et, par conséquent, les aptitudes scolaires. «C'est à la fois un déstressant, un excellent fixateur social, où de forts liens affectifs se créent, un très bon médiateur de valeurs, qui apprend la discipline, l'esprit d'équipe, l'humilité et le dépassement de soi, et surtout il favorise la concentration», explique Ronan Chastellier.
En effet, avec son flux constant d'informations et d'images, ses expériences multiples et toujours partielles, ses impératifs de réactivité et ses jeux de plus en plus immersifs, le monde vidéo participe beaucoup à dégrader l'attention des adolescents, selon les spécialistes.
Ce zapping de l'esprit, décrit par la psychiatre américaine Katherine Hayles n'est pas sans danger et sans conséquences sur les études. «Le sport permet d'éviter cela et de renouer avec la concentration et l'attention durable, souligne Ronan Chastellier. Il est un bon antidote à cette « désattitude », il évite l'exode vers les mondes virtuels et ré-ancre nos jeunes sur terre».
Lefigaro.fr
Par Delphine de Mallevoüe Mis à jour le 06/10/2011 à 14:03 | publié le 06/10/2011 à 11:33
79 % des jeunes considèrent que le sport est «plus fort» que les jeux vidéo
Info ou intox ? Les jeunes affirment préférer taper dans un ballon qu'être devant une console. De quoi surprendre leurs parents...
Si les jeunes sont de grands consommateurs de télévision et de jeux vidéo, la majorité avoue pourtant leur préférer le sport. C'est ce que révèle un sondage mené auprès de 1005 ados de 12 à 15 ans, menés par OpinionWay et Coca Cola France. 79 % d'entre eux considèrent ainsi que le sport est «plus fort» que les jeux vidéo et 81 % qu'il est mieux que la télévision. 47 % y prennent autant de plaisir que dans les mondes virtuels et 32% plus de plaisir. Quant à la télévision, 46% lui préfèrent les activités sportives et 35% y prennent autant de plaisir.
Si ces aveux restent des déclarations d'intention et non une pratique, ils n'en sont pas moins éclairants sur la place importante, au moins symboliquement, qu'occupe le sport dans leur esprit. Souvent, pour des raisons de coût et surtout d'organisation familiale, il est difficile d'instaurer sa pratique en rendez-vous du mercredi ou du week-end. «C'est un frein réel car, au fond d'eux, les jeunes sont bien plus attirés par la réalité du sport et de la collectivité que par la virtualité et l'interactivité», commente Ronan Chastellier, sociologue et maître de conférence à Sciences-Po*.
Pour ce spécialiste des comportements, les institutions devraient surfer sur ce goût pour repenser le calendrier et les rythmes scolaires, jugés souvent comme trop intenses, «inadaptés et contre-productifs pour bon nombre d'enfants qui ressentent au final du stress», perçoit l'expert. «Il faut mettre de l'aération dans le temps d'étude !», plaident de nombreuses associations.
Eviter l'exode vers les mondes virtuels
Chronobiologistes, médecins, profs et psys s'accordent tous à vanter les vertus de l'activité sportive chez les enfants pour le corps mais aussi l'esprit et, par conséquent, les aptitudes scolaires. «C'est à la fois un déstressant, un excellent fixateur social, où de forts liens affectifs se créent, un très bon médiateur de valeurs, qui apprend la discipline, l'esprit d'équipe, l'humilité et le dépassement de soi, et surtout il favorise la concentration», explique Ronan Chastellier.
En effet, avec son flux constant d'informations et d'images, ses expériences multiples et toujours partielles, ses impératifs de réactivité et ses jeux de plus en plus immersifs, le monde vidéo participe beaucoup à dégrader l'attention des adolescents, selon les spécialistes.
Ce zapping de l'esprit, décrit par la psychiatre américaine Katherine Hayles n'est pas sans danger et sans conséquences sur les études. «Le sport permet d'éviter cela et de renouer avec la concentration et l'attention durable, souligne Ronan Chastellier. Il est un bon antidote à cette « désattitude », il évite l'exode vers les mondes virtuels et ré-ancre nos jeunes sur terre».
Lefigaro.fr
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Re: Actualités concours 2012
Merci pour vos lectures et ton résumé du magazine de la santé missdu33!!
Bonne journée
Bonne journée

J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités concours 2012
J'espère que tout se passera bien pour toi!!de rien Je ne peux pas le faire demain car je suis hospitalisée pour la journée. est ce que quelqu'un peut le faire à ma place.
merci

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Usurpation d'identité : les Français inquiets
Se faire voler son identité, sur la toile ou dans la vraie vie, une seule fois ou sur le long terme, est un danger dont les Français sont de plus en plus conscients. «Le phénomène n'est plus inconnu», souligne une étude CSA menée auprès de 1002 personnes pour la société Fellowes, spécialisée dans les accessoires de bureau et l'environnement au travail.
213.000 victimes par an
En effet, 86 % des Français ont déjà entendu parler de l'usurpation d'identité, généralement commise à des fins financières - comme une ouverture de crédit - pour obtenir des aides sociales ou de faux papiers prouvant une nationalité française.
Si ce risque est jugé élevé par 65 % des Français, ces derniers ne se sentent paradoxalement pas visés. Trois sur cinq s'estiment à l'abri de cette mésaventure. Pourtant, l'usurpation d'identité ferait plus de 213.000 victimes tous les ans en France, avance Fellowes. Dans son étude, cette entreprise, qui a fait appel aux lumières du criminologue Christophe Naudin, soutient que la fabrication et l'usage criminel des fausses identités explosent,en qualité comme en gravité. «La criminalité identitaire a sensiblement évolué entre 2005 et 2010. Les vols d'identité se maintiennent à moins de 2%, alors que depuis 2005, les cas d'usurpation d'identité ont doublé (passant de 15 à 30%)», selon cette enquête.
Une infraction punie de deux ans de prison
9 Français sur 10 pensent qu'il est compliqué de faire valoir ses droits lorsqu'on est victime de ce type d'infraction. Et ce malgré les récentes avancées de la loi LOPPSI (Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité Intérieure) de mars 2011, qui reconnaît l'usurpation d'identité comme infraction principale et prévoit de la punir d'une peine de deux ans de prison et 20.000 euros d'amende.
Dans la vie courante, la transmission de données personnelles est un passage obligé pour ouvrir un compte, louer un appartement, souscrire un abonnement. 78 % des Français déclarent d'ailleurs avoir fourni au moins une copie papier de leurs données personnelles au cours des douze derniers mois. 55 % ont transmis ce type d'information en ligne, une pratique moins courante. La protection des données sur la toile est d'ailleurs considérée comme moins sûre pour 77 % des sondés.
En outre, une majorité de Français (62 %) aurait désormais le réflexe de détruire les documents mentionnant des informations personnelles et confidentielles dont ils n'ont plus besoin. Un chiffre en progression. À titre de comparaison, seulement 36 % des sondés déclaraient détruire leurs factures avant de les jeter.
Aujourd'hui, ceux qui veulent effacer leurs traces choisissent en majorité de brûler leurs papiers (51 %). Viennent ensuite les « déchiqueteurs » qui découpent les documents en très petits morceaux avant de les répandre dans une poubelle (33 %) puis les « méthodiques », adeptes du destructeur de documents (15 %). Les relevés bancaires sont les pièces jugées les plus «sensibles» par 85 % des Français qui les surveillent avec attention, avant les papiers d'identité (79 %), les bulletins de salaire (42 %), l'acte de naissance (33 %) ou les factures d'électricité et de gaz (25 %).
Ne jamais communiquer son code personnel
Pour se protéger, Fellowes donne quelques conseils faciles à mettre en oeuvre: signer ses cartes de crédit dès leur réception et ne jamais les prêter ni communiquer ses codes, surveiller la bonne réception des factures courantes ou encore examiner soigneusement ses relevés de compte pour détecter au plus vite la moindre anomalie.
Le figaro
Se faire voler son identité, sur la toile ou dans la vraie vie, une seule fois ou sur le long terme, est un danger dont les Français sont de plus en plus conscients. «Le phénomène n'est plus inconnu», souligne une étude CSA menée auprès de 1002 personnes pour la société Fellowes, spécialisée dans les accessoires de bureau et l'environnement au travail.
213.000 victimes par an
En effet, 86 % des Français ont déjà entendu parler de l'usurpation d'identité, généralement commise à des fins financières - comme une ouverture de crédit - pour obtenir des aides sociales ou de faux papiers prouvant une nationalité française.
Si ce risque est jugé élevé par 65 % des Français, ces derniers ne se sentent paradoxalement pas visés. Trois sur cinq s'estiment à l'abri de cette mésaventure. Pourtant, l'usurpation d'identité ferait plus de 213.000 victimes tous les ans en France, avance Fellowes. Dans son étude, cette entreprise, qui a fait appel aux lumières du criminologue Christophe Naudin, soutient que la fabrication et l'usage criminel des fausses identités explosent,en qualité comme en gravité. «La criminalité identitaire a sensiblement évolué entre 2005 et 2010. Les vols d'identité se maintiennent à moins de 2%, alors que depuis 2005, les cas d'usurpation d'identité ont doublé (passant de 15 à 30%)», selon cette enquête.
Une infraction punie de deux ans de prison
9 Français sur 10 pensent qu'il est compliqué de faire valoir ses droits lorsqu'on est victime de ce type d'infraction. Et ce malgré les récentes avancées de la loi LOPPSI (Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité Intérieure) de mars 2011, qui reconnaît l'usurpation d'identité comme infraction principale et prévoit de la punir d'une peine de deux ans de prison et 20.000 euros d'amende.
Dans la vie courante, la transmission de données personnelles est un passage obligé pour ouvrir un compte, louer un appartement, souscrire un abonnement. 78 % des Français déclarent d'ailleurs avoir fourni au moins une copie papier de leurs données personnelles au cours des douze derniers mois. 55 % ont transmis ce type d'information en ligne, une pratique moins courante. La protection des données sur la toile est d'ailleurs considérée comme moins sûre pour 77 % des sondés.
En outre, une majorité de Français (62 %) aurait désormais le réflexe de détruire les documents mentionnant des informations personnelles et confidentielles dont ils n'ont plus besoin. Un chiffre en progression. À titre de comparaison, seulement 36 % des sondés déclaraient détruire leurs factures avant de les jeter.
Aujourd'hui, ceux qui veulent effacer leurs traces choisissent en majorité de brûler leurs papiers (51 %). Viennent ensuite les « déchiqueteurs » qui découpent les documents en très petits morceaux avant de les répandre dans une poubelle (33 %) puis les « méthodiques », adeptes du destructeur de documents (15 %). Les relevés bancaires sont les pièces jugées les plus «sensibles» par 85 % des Français qui les surveillent avec attention, avant les papiers d'identité (79 %), les bulletins de salaire (42 %), l'acte de naissance (33 %) ou les factures d'électricité et de gaz (25 %).
Ne jamais communiquer son code personnel
Pour se protéger, Fellowes donne quelques conseils faciles à mettre en oeuvre: signer ses cartes de crédit dès leur réception et ne jamais les prêter ni communiquer ses codes, surveiller la bonne réception des factures courantes ou encore examiner soigneusement ses relevés de compte pour détecter au plus vite la moindre anomalie.
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Re: Actualités concours 2012
Dis, maman, tu m'emmènes à l'école en scooter ?
En hausse, cette pratique inquiète médecins et constructeurs.
Chaque matin ou presque, Stéphane amène son fils de 5 ans à scooter à l'école. Rapide, pratique… Et son cas est loin d'être isolé. Devant les écoles primaires de la capitale et de la petite couronne, les parents sont de plus en plus nombreux à déposer leurs chérubins en deux-roues motorisés, avant de filer au travail. Pourtant, certains ignorent la réglementation en la matière: l'article R431-11 du Code de la route stipule notamment que «sur les véhicules à deux roues sauf les cycles dits tandems, le siège du passager doit être muni soit d'une courroie d'attache, soit d'au moins une poignée et de deux repose-pieds (…) sur tous les véhicules à deux roues, pour les enfants âgés de moins de 5 ans, l'utilisation d'un siège conçu à cet effet et muni d'un système de retenue est obligatoire. Le conducteur doit s'assurer que les pieds des enfants ne peuvent être entraînés entre les parties fixes et les parties mobiles du véhicule.»
Blouson airbag
Mais, en juillet dernier, la Commission de sécurité des consommateurs s'est émue du sujet en publiant un avis intitulé «Moto, scooter…: prudence avec le transport d'enfants!». Et insiste sur la nécessité de réviser cette réglementation afin, par exemple, d'interdire le transport des enfants de moins de 2 ans sur la selle d'un deux-roues motorisé.
Sur les huit premiers mois de l'année, la Préfecture de police de Paris a comptabilisé 18 accidents d'enfants de moins de 15 ans en deux-roues motorisés, contre 13 sur la même période l'année précédente. D'autres professionnels tirent également la sonnette d'alarme. Président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) et médecin au Samu à l'hôpital Necker, Patrick Pelloux s'insurge: «Cette pratique, qui se multiplie à Paris, est extrêmement dangereuse! C'est de l'inconscience de la part des parents! L'enfant risque toujours un traumatisme crânien en cas de chute, car sa tête est proportionnellement plus lourde que celle d'un adulte.» Selon lui, il devrait être exclu de transporter un enfant de moins de 10 ans. Il plaide pour un changement de la réglementation avec obligation d'un casque intégral, de cale-pieds, mais aussi d'un blouson airbag adapté.
Même prudence du côté de la Fédération des motards en colère, dont le chargé de mission sécurité routière, Marc Bertrand, s'emporte: «Nous en appelons à la responsabilité des parents: on ne transporte pas un enfant sur un deux-roues motorisé!» Il considère que ce conseil «de bon sens» s'applique en dessous de 8 ans. Même les constructeurs s'inquiètent. Chez Peugeot, on explique ainsi ne rien prévoir en termes d'accessoires pour les enfants. «La place d'un enfant n'est pas à l'arrière d'un deux-roues! martèle-t-on. Nous prenons le parti de ne pas inciter les parents en développant une gamme.»
Le figaro
En hausse, cette pratique inquiète médecins et constructeurs.
Chaque matin ou presque, Stéphane amène son fils de 5 ans à scooter à l'école. Rapide, pratique… Et son cas est loin d'être isolé. Devant les écoles primaires de la capitale et de la petite couronne, les parents sont de plus en plus nombreux à déposer leurs chérubins en deux-roues motorisés, avant de filer au travail. Pourtant, certains ignorent la réglementation en la matière: l'article R431-11 du Code de la route stipule notamment que «sur les véhicules à deux roues sauf les cycles dits tandems, le siège du passager doit être muni soit d'une courroie d'attache, soit d'au moins une poignée et de deux repose-pieds (…) sur tous les véhicules à deux roues, pour les enfants âgés de moins de 5 ans, l'utilisation d'un siège conçu à cet effet et muni d'un système de retenue est obligatoire. Le conducteur doit s'assurer que les pieds des enfants ne peuvent être entraînés entre les parties fixes et les parties mobiles du véhicule.»
Blouson airbag
Mais, en juillet dernier, la Commission de sécurité des consommateurs s'est émue du sujet en publiant un avis intitulé «Moto, scooter…: prudence avec le transport d'enfants!». Et insiste sur la nécessité de réviser cette réglementation afin, par exemple, d'interdire le transport des enfants de moins de 2 ans sur la selle d'un deux-roues motorisé.
Sur les huit premiers mois de l'année, la Préfecture de police de Paris a comptabilisé 18 accidents d'enfants de moins de 15 ans en deux-roues motorisés, contre 13 sur la même période l'année précédente. D'autres professionnels tirent également la sonnette d'alarme. Président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) et médecin au Samu à l'hôpital Necker, Patrick Pelloux s'insurge: «Cette pratique, qui se multiplie à Paris, est extrêmement dangereuse! C'est de l'inconscience de la part des parents! L'enfant risque toujours un traumatisme crânien en cas de chute, car sa tête est proportionnellement plus lourde que celle d'un adulte.» Selon lui, il devrait être exclu de transporter un enfant de moins de 10 ans. Il plaide pour un changement de la réglementation avec obligation d'un casque intégral, de cale-pieds, mais aussi d'un blouson airbag adapté.
Même prudence du côté de la Fédération des motards en colère, dont le chargé de mission sécurité routière, Marc Bertrand, s'emporte: «Nous en appelons à la responsabilité des parents: on ne transporte pas un enfant sur un deux-roues motorisé!» Il considère que ce conseil «de bon sens» s'applique en dessous de 8 ans. Même les constructeurs s'inquiètent. Chez Peugeot, on explique ainsi ne rien prévoir en termes d'accessoires pour les enfants. «La place d'un enfant n'est pas à l'arrière d'un deux-roues! martèle-t-on. Nous prenons le parti de ne pas inciter les parents en développant une gamme.»
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Re: Actualités concours 2012
Sécurité routière : Un rapport de quarante propositions formulées
Un rapport parlementaire a été dévoilé jeudi afin d'améliorer la sécurité sur les routes
L'objectif est clair : le gouvernement souhaite passer sous la barre des 3.000 morts par an sur la route d'ici 2012. La mission parlementaire sur la sécurité routière a présenté mercredi leurs conclusions aux sénateurs et députés.
Parmi les quarante propositions formulées, on retrouve le durcissement des seuils d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs, l'interdiction de l'utilisation d'oreillette en conduisant, l'assouplissement des sanctions pour les petits excès de vitesse ainsi que l'instauration d'un contrôle technique obligatoire pour les deux-roues.
« On a dégagé trois grandes causes d'accident : l'alcool, la vitesse et les facteurs de distraction du conducteur », avance Philippe Houillon, rapporteur de la mission parlementaire. On a identifié les catégories les plus vulnérables : les hommes, les jeunes, qui représentent 21% des tués sur la route, les personnes âgées et les deux-roues. »
Interdiction du kit mains libres
Mise en cause dans 10% des accidents corporels, l'utilisation du kit mains libres en conduisant sera interdit avec une aggravation des sanctions de deux à trois points. Les deux-roues, jusqu'à 125 cm3, seront soumis à un contrôle technique obligatoire et le seuil d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs sera durci à 0,2 g/l. Au lieu de six actuellement, un niveau supérieur à 0,8g/l entraînera désormais la perte de huit points.
Pour lutter contre la vitesse, le rapport propose d'assouplir les sanctions concernant les petits excès de vitesse. Le premier excès de vitesse de moins de 10km/h coûterait une amende, mais pas de point. Si un autre excès de vitesse a lieu dans les six mois, il serait par contre sanctionné par un point perdu. A l'inverse, les très grands excès de vitesse de plus de 50km/h au-delà de la limite autorisée seraient considérés automatiquement comme un délit.
« Le gouvernement a joué le jeu, insiste Philippe Houillon, député UMP du Val-d’Oise et rapporteur de la mission. Il a accepté d’attendre notre rapport, qui sera adopté à la mi-octobre, avant de prendre de nouvelles mesures. » Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sera entendu par la mission parlementaire le 12 octobre pour faire part de ses observations. Le rapport sera officiellement remis quelques jours plus tard
France soir
Un rapport parlementaire a été dévoilé jeudi afin d'améliorer la sécurité sur les routes
L'objectif est clair : le gouvernement souhaite passer sous la barre des 3.000 morts par an sur la route d'ici 2012. La mission parlementaire sur la sécurité routière a présenté mercredi leurs conclusions aux sénateurs et députés.
Parmi les quarante propositions formulées, on retrouve le durcissement des seuils d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs, l'interdiction de l'utilisation d'oreillette en conduisant, l'assouplissement des sanctions pour les petits excès de vitesse ainsi que l'instauration d'un contrôle technique obligatoire pour les deux-roues.
« On a dégagé trois grandes causes d'accident : l'alcool, la vitesse et les facteurs de distraction du conducteur », avance Philippe Houillon, rapporteur de la mission parlementaire. On a identifié les catégories les plus vulnérables : les hommes, les jeunes, qui représentent 21% des tués sur la route, les personnes âgées et les deux-roues. »
Interdiction du kit mains libres
Mise en cause dans 10% des accidents corporels, l'utilisation du kit mains libres en conduisant sera interdit avec une aggravation des sanctions de deux à trois points. Les deux-roues, jusqu'à 125 cm3, seront soumis à un contrôle technique obligatoire et le seuil d'alcoolémie pour les jeunes conducteurs sera durci à 0,2 g/l. Au lieu de six actuellement, un niveau supérieur à 0,8g/l entraînera désormais la perte de huit points.
Pour lutter contre la vitesse, le rapport propose d'assouplir les sanctions concernant les petits excès de vitesse. Le premier excès de vitesse de moins de 10km/h coûterait une amende, mais pas de point. Si un autre excès de vitesse a lieu dans les six mois, il serait par contre sanctionné par un point perdu. A l'inverse, les très grands excès de vitesse de plus de 50km/h au-delà de la limite autorisée seraient considérés automatiquement comme un délit.
« Le gouvernement a joué le jeu, insiste Philippe Houillon, député UMP du Val-d’Oise et rapporteur de la mission. Il a accepté d’attendre notre rapport, qui sera adopté à la mi-octobre, avant de prendre de nouvelles mesures. » Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sera entendu par la mission parlementaire le 12 octobre pour faire part de ses observations. Le rapport sera officiellement remis quelques jours plus tard
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Re: Actualités concours 2012
Le gouvernement déclare la guerre au bizutage
Jusqu'ici, le sujet a fait beaucoup parler mais peu agir. Mais cette fois, le gouvernement semble vraiment décidé à entrer en guerre contre le bizutage par l'intermédiaire de Laurent Wauquiez, son ministre de l'enseignement supérieur.
Ce dernier vient d'annoncer une série de mesures pour éradiquer cette pratique qui est théoriquement interdite depuis une loi de 1998. Un numéro vert va être mis en place dans chaque rectorat pour «mettre fin à cette omerta qui règne sur les questions de bizutage afin de libérer la parole», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il sera géré par «une cellule dédiée auprès de chaque recteur». «Nous avons répertorié une quinzaine de plaintes depuis le début de l'année», explique Marie France Henri, la présidente du comité national contre le bizutage (CNCB). Ce sont surtout les parents qui nous contactent car souvent les jeunes ont peur. Cette loi du silence reste un frein à l'éradication du problème ».
Pétard dans l'anus
Le bizutage à l'Inseec de Bordeaux a été médiatisé malgré lui. Laurent Wauqiez a également annoncé des contrôles sur le terrain pour s'assurer que les open bars et les ventes promotionnelles d'alcool seraient bien proscrits des soirées ou que les étudiants qui servent sont bien formés. Cette proposition figurait dans les conclusions du rapport de Martine Daoust, rectrice de l'académie de Poitiers, en février 2011.
Le sujet du bizutage a fait parler de lui à la rentrée 2011 avec notamment l'organisation d'un week-end d'intégration sauvage à l'école de comerce Inseec de Bordeaux.
Des photos avaient circulé sur Twitter avec des filles dansant nues ou en petite tenue, l'organisation d'un pogrom selon une sorte de rite religieux et enfin un chat empaillé avec un pétard dans l'anus.
Le dispositif misen place par Laurent Wauquiez devrait compléter les mesures annoncées par Valérie Pécresse en février 2011. Celles-ci visaient à encadrer les week-end d'intégration et les soirées étudiantes , l'une d'elles consistant à déclarer chaque événement festif dans un premier temps aux responsables des établissements puis dans un deuxième temps à la préfecture ou la marie.
Une mesure dont l'application devait prendre effet à partir de la rentrée universitaire de cette année mais qui restera toutefois lettre morte . En effet, la proposition de loi soumise à l'Assemblée nationale le 13 avril dernier n'a toujours pas été votée.
Le figaro
Jusqu'ici, le sujet a fait beaucoup parler mais peu agir. Mais cette fois, le gouvernement semble vraiment décidé à entrer en guerre contre le bizutage par l'intermédiaire de Laurent Wauquiez, son ministre de l'enseignement supérieur.
Ce dernier vient d'annoncer une série de mesures pour éradiquer cette pratique qui est théoriquement interdite depuis une loi de 1998. Un numéro vert va être mis en place dans chaque rectorat pour «mettre fin à cette omerta qui règne sur les questions de bizutage afin de libérer la parole», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il sera géré par «une cellule dédiée auprès de chaque recteur». «Nous avons répertorié une quinzaine de plaintes depuis le début de l'année», explique Marie France Henri, la présidente du comité national contre le bizutage (CNCB). Ce sont surtout les parents qui nous contactent car souvent les jeunes ont peur. Cette loi du silence reste un frein à l'éradication du problème ».
Pétard dans l'anus
Le bizutage à l'Inseec de Bordeaux a été médiatisé malgré lui. Laurent Wauqiez a également annoncé des contrôles sur le terrain pour s'assurer que les open bars et les ventes promotionnelles d'alcool seraient bien proscrits des soirées ou que les étudiants qui servent sont bien formés. Cette proposition figurait dans les conclusions du rapport de Martine Daoust, rectrice de l'académie de Poitiers, en février 2011.
Le sujet du bizutage a fait parler de lui à la rentrée 2011 avec notamment l'organisation d'un week-end d'intégration sauvage à l'école de comerce Inseec de Bordeaux.
Des photos avaient circulé sur Twitter avec des filles dansant nues ou en petite tenue, l'organisation d'un pogrom selon une sorte de rite religieux et enfin un chat empaillé avec un pétard dans l'anus.
Le dispositif misen place par Laurent Wauquiez devrait compléter les mesures annoncées par Valérie Pécresse en février 2011. Celles-ci visaient à encadrer les week-end d'intégration et les soirées étudiantes , l'une d'elles consistant à déclarer chaque événement festif dans un premier temps aux responsables des établissements puis dans un deuxième temps à la préfecture ou la marie.
Une mesure dont l'application devait prendre effet à partir de la rentrée universitaire de cette année mais qui restera toutefois lettre morte . En effet, la proposition de loi soumise à l'Assemblée nationale le 13 avril dernier n'a toujours pas été votée.
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Re: Actualités concours 2012
L'école française a-t-elle tué le plaisir d'apprendre ?
Les enfants peuvent-ils prendre du plaisir à l'école ? En France, contrairement à l'idée reçue, la notion n'est pas absente des textes officiels. Ou pas totalement. Si Jules Ferry conseillait à l'origine de "rendre l'école aimable et le travail attrayant", une école austère s'est imposée au fil du temps. "L'école n'a pas voulu, d'emblée, tuer l'idée qu'il pouvait y avoir du plaisir à apprendre", rappelle le sociologue François Dubet.
"Plaisir et ennui à l'école"… En consacrant à ce sujet leur numéro de rentrée, les animateurs de la Revue internationale d'éducation de Sèvres, lue dans vingt-cinq pays, ne s'attendaient pas à susciter un tel intérêt. "Les contributions ont afflué de partout, des Etats-Unis, de Norvège, du Sénégal, d'Inde, du Brésil… mêlant les regards de professeurs, de chercheurs, d'historiens, d'écrivains", se réjouit Alain Bouvier, rédacteur en chef de cette publication, et membre du Haut Conseil de l'éducation.
C'est que le thème réveille, chez chacun, ses propres souvenirs d'écolier – "souriants ou amers, uniformes ou divers, toujours vifs après les années", écrit la philosophe Laurence Cornu-Bernot en préface du dossier. C'est qu'il révèle, aussi, une quête de sens de l'école, un peu partout dans le monde.
PLAISIR ET JEU S'EFFACENT AU COLLÈGE
En France, le resserrement autour de la notion d'autorité s'est accéléré après Mai 68. La tonalité générale des programmes et instructions est plutôt fondée sur la rigueur, le travail, l'attention. Le plaisir et le jeu, reconnus dans les textes en maternelle, s'amenuisent à l'école élémentaire, pour s'effacer pratiquement au collège, "lieu où le lien enseignant-élève se dissout", regrette François Dubet.
"Les collégiens s'ennuient de plus en plus", confirme Pierre Frackowiak, inspecteur honoraire de l'éducation nationale. "Ils ne comprennent pas le sens des apprentissages, ne parviennent pas à mettre en relation les savoirs scolaires avec ceux qu'ils acquièrent ailleurs, autrement, ils viennent consommer du cours… Toutes les conditions sont réunies pour détruire le plaisir d'apprendre", déplore-t-il.
L'enseignant français "n'est pas formé pour transmettre du plaisir", estime le sociologue Pierre Merle. Pour lui, "si un professeur est prêt à se mettre en quatre pour intéresser ses élèves, il lui est difficile de rivaliser avec le plaisir immédiat que confèrent aujourd'hui la télévision ou Internet. La culture du zapping ne profite pas à l'école." L'idée que l'apprentissage n'est pas une partie de plaisir demeure très répandue – "peut-être une sorte d'héritage judéo-chrétien", suggère M. Merle. La rhétorique de l'effort s'impose encore dans toutes les bouches : on "travaille" à l'école, on fait ses "devoirs"… Les petits Anglais, eux, confient volontiers aller à l'école "pour s'amuser".
PERTE DE CONFIANCE
Le bien-être à l'école est-il réservé à une poignée de privilégiés fréquentant les écoles "nouvelles", "ouvertes", Montessori, Steiner… essentiellement privées ? Sur les bancs de l'école publique, trop souvent, le malaise l'emporte, le stress, la peur d'échouer. En 2010, 73,3 % des 760 enfants interrogés par l'Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) affirmaient "aimer peu, voire pas du tout aller à l'école ou au collège". Ils étaient 23,7 % à dire s'y ennuyer souvent, voire tout le temps ; 52,8 % reconnaissaient y avoir subi des violences et seulement 9,6 % confessaient s'y sentir à l'aise. En 2011, 42 % des 600 familles interrogés se sont dites inquiètes de la réussite scolaire de leurs enfants.
La perte de confiance en soi et en l'institution, alimentée par la course aux diplômes, l'usage de la notation et du redoublement, le recours de plus en plus immodéré à l'évaluation, semblent être une spécificité nationale. Aux tests PISA, qui comparent les résultats des élèves de 15 ans dans les pays de l'OCDE, la France ne brille guère. "Les élèves sont inquiets en cours, mais aussi lors des devoirs à la maison", souligne Eric Charbonnier, analyste de l'OCDE. "Les résultats de PISA 2009 ont montré que ceux qui prennent du plaisir à lire, et qui sont motivés, sont aussi ceux qui s'en sortent mieux aux épreuves de compréhension de l'écrit, explique-t-il. Dommage que la peur d'échouer fasse perdre une partie du bénéfice engendré !"
Si l'on s'accorde à reconnaître les vertus du plaisir à l'école, peut-on espérer un changement, officiel, de cap ? Les premières propositions faites par les candidats engagés dans la campagne présidentielle laissent sceptique. "La réforme de l'école est abordée de manière quantitative, pas qualitative", regrette Pierre Frackowiak. "Pas sûr que rajouter des postes d'enseignants suffise à donner du sens à l'école."
Ce pourrait être, néanmoins, une première étape.
Le monde
Les enfants peuvent-ils prendre du plaisir à l'école ? En France, contrairement à l'idée reçue, la notion n'est pas absente des textes officiels. Ou pas totalement. Si Jules Ferry conseillait à l'origine de "rendre l'école aimable et le travail attrayant", une école austère s'est imposée au fil du temps. "L'école n'a pas voulu, d'emblée, tuer l'idée qu'il pouvait y avoir du plaisir à apprendre", rappelle le sociologue François Dubet.
"Plaisir et ennui à l'école"… En consacrant à ce sujet leur numéro de rentrée, les animateurs de la Revue internationale d'éducation de Sèvres, lue dans vingt-cinq pays, ne s'attendaient pas à susciter un tel intérêt. "Les contributions ont afflué de partout, des Etats-Unis, de Norvège, du Sénégal, d'Inde, du Brésil… mêlant les regards de professeurs, de chercheurs, d'historiens, d'écrivains", se réjouit Alain Bouvier, rédacteur en chef de cette publication, et membre du Haut Conseil de l'éducation.
C'est que le thème réveille, chez chacun, ses propres souvenirs d'écolier – "souriants ou amers, uniformes ou divers, toujours vifs après les années", écrit la philosophe Laurence Cornu-Bernot en préface du dossier. C'est qu'il révèle, aussi, une quête de sens de l'école, un peu partout dans le monde.
PLAISIR ET JEU S'EFFACENT AU COLLÈGE
En France, le resserrement autour de la notion d'autorité s'est accéléré après Mai 68. La tonalité générale des programmes et instructions est plutôt fondée sur la rigueur, le travail, l'attention. Le plaisir et le jeu, reconnus dans les textes en maternelle, s'amenuisent à l'école élémentaire, pour s'effacer pratiquement au collège, "lieu où le lien enseignant-élève se dissout", regrette François Dubet.
"Les collégiens s'ennuient de plus en plus", confirme Pierre Frackowiak, inspecteur honoraire de l'éducation nationale. "Ils ne comprennent pas le sens des apprentissages, ne parviennent pas à mettre en relation les savoirs scolaires avec ceux qu'ils acquièrent ailleurs, autrement, ils viennent consommer du cours… Toutes les conditions sont réunies pour détruire le plaisir d'apprendre", déplore-t-il.
L'enseignant français "n'est pas formé pour transmettre du plaisir", estime le sociologue Pierre Merle. Pour lui, "si un professeur est prêt à se mettre en quatre pour intéresser ses élèves, il lui est difficile de rivaliser avec le plaisir immédiat que confèrent aujourd'hui la télévision ou Internet. La culture du zapping ne profite pas à l'école." L'idée que l'apprentissage n'est pas une partie de plaisir demeure très répandue – "peut-être une sorte d'héritage judéo-chrétien", suggère M. Merle. La rhétorique de l'effort s'impose encore dans toutes les bouches : on "travaille" à l'école, on fait ses "devoirs"… Les petits Anglais, eux, confient volontiers aller à l'école "pour s'amuser".
PERTE DE CONFIANCE
Le bien-être à l'école est-il réservé à une poignée de privilégiés fréquentant les écoles "nouvelles", "ouvertes", Montessori, Steiner… essentiellement privées ? Sur les bancs de l'école publique, trop souvent, le malaise l'emporte, le stress, la peur d'échouer. En 2010, 73,3 % des 760 enfants interrogés par l'Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) affirmaient "aimer peu, voire pas du tout aller à l'école ou au collège". Ils étaient 23,7 % à dire s'y ennuyer souvent, voire tout le temps ; 52,8 % reconnaissaient y avoir subi des violences et seulement 9,6 % confessaient s'y sentir à l'aise. En 2011, 42 % des 600 familles interrogés se sont dites inquiètes de la réussite scolaire de leurs enfants.
La perte de confiance en soi et en l'institution, alimentée par la course aux diplômes, l'usage de la notation et du redoublement, le recours de plus en plus immodéré à l'évaluation, semblent être une spécificité nationale. Aux tests PISA, qui comparent les résultats des élèves de 15 ans dans les pays de l'OCDE, la France ne brille guère. "Les élèves sont inquiets en cours, mais aussi lors des devoirs à la maison", souligne Eric Charbonnier, analyste de l'OCDE. "Les résultats de PISA 2009 ont montré que ceux qui prennent du plaisir à lire, et qui sont motivés, sont aussi ceux qui s'en sortent mieux aux épreuves de compréhension de l'écrit, explique-t-il. Dommage que la peur d'échouer fasse perdre une partie du bénéfice engendré !"
Si l'on s'accorde à reconnaître les vertus du plaisir à l'école, peut-on espérer un changement, officiel, de cap ? Les premières propositions faites par les candidats engagés dans la campagne présidentielle laissent sceptique. "La réforme de l'école est abordée de manière quantitative, pas qualitative", regrette Pierre Frackowiak. "Pas sûr que rajouter des postes d'enseignants suffise à donner du sens à l'école."
Ce pourrait être, néanmoins, une première étape.
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Re: Actualités concours 2012
Il manque toujours des professeurs, un mois après la rentrée
Des établissements en manque de professeurs un mois après la rentrée des classes ? C'est ce qu'a déploré, jeudi, la PEEP, deuxième fédération de parents d'élèves.
"Nos responsables et nos parents aujourd'hui nous ont fait savoir qu'il manquait encore dans les établissements, surtout dans le second degré, beaucoup de professeurs de maths, de lettres, de langues vivantes, de technologie et, dans des matières plus spécialisées comme la mercatique (marketing)", a déclaré Valérie Marty, présidente, lors d'une conférence de presse.
"C'est un peu plus compliqué à l'heure actuelle, mais ça va être un peu plus tendu toute l'année car déjà, au mois d'octobre, on va rechercher des étudiants pour remplacer les enseignants qui n'ont pas pu être nommés sur les établissements" et "on cherche des remplaçants de remplaçants dans certains cas", a-t-elle ajouté.
La PEEP avait demandé aux parents, à l'occasion de la grève dans l'éducation nationale du 27 septembre, de "s'exprimer sur ce qu'ils vivaient et de faire part des inquiétudes qu'ils pouvaient éventuellement ressentir", a indiqué Mme Marty, présentant les conclusions de cette opération.
"Nous présenterons une synthèse [des témoignages de parents] dans une lettre à M. [Luc] Chatel pour lui demander : où va-t-on ? Qu'est-ce que vous nous proposez pour régler les problèmes aujourd'hui?", a-t-elle poursuivi, ajoutant : "Il y a une inquiétude extrêmement grande sur la capacité de l'école à faire réussir tout le monde. Un grand nombre de parents vont faire appel à des cours particuliers. Cela représente un coût supplémentaire, un sacrifice."
Le monde
Des établissements en manque de professeurs un mois après la rentrée des classes ? C'est ce qu'a déploré, jeudi, la PEEP, deuxième fédération de parents d'élèves.
"Nos responsables et nos parents aujourd'hui nous ont fait savoir qu'il manquait encore dans les établissements, surtout dans le second degré, beaucoup de professeurs de maths, de lettres, de langues vivantes, de technologie et, dans des matières plus spécialisées comme la mercatique (marketing)", a déclaré Valérie Marty, présidente, lors d'une conférence de presse.
"C'est un peu plus compliqué à l'heure actuelle, mais ça va être un peu plus tendu toute l'année car déjà, au mois d'octobre, on va rechercher des étudiants pour remplacer les enseignants qui n'ont pas pu être nommés sur les établissements" et "on cherche des remplaçants de remplaçants dans certains cas", a-t-elle ajouté.
La PEEP avait demandé aux parents, à l'occasion de la grève dans l'éducation nationale du 27 septembre, de "s'exprimer sur ce qu'ils vivaient et de faire part des inquiétudes qu'ils pouvaient éventuellement ressentir", a indiqué Mme Marty, présentant les conclusions de cette opération.
"Nous présenterons une synthèse [des témoignages de parents] dans une lettre à M. [Luc] Chatel pour lui demander : où va-t-on ? Qu'est-ce que vous nous proposez pour régler les problèmes aujourd'hui?", a-t-elle poursuivi, ajoutant : "Il y a une inquiétude extrêmement grande sur la capacité de l'école à faire réussir tout le monde. Un grand nombre de parents vont faire appel à des cours particuliers. Cela représente un coût supplémentaire, un sacrifice."
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Professeur tabassée à Sète : contrôle judiciaire requis pour une lycéenne
Le lycée professionnel Charles-de-Gaulle à Sète (Hérault) est encore sous le choc. Au lendemain de l'agression violente d'une professeur par une élève de première, le parquet de Montpelllier a requis jeudi son placement sous contrôle judiciaire. Scolarisée dans l'établissement depuis la rentrée, la lycéenne de 17 ans et demi a été prise d'une crise de violence au milieu d'un cours de vente, dans la matinée ce mercredi.
Turbulente depuis deux heures, la jeune fille n'a pas supporté que l'enseignante lui demande de sortir de classe à 10h30. Elle l'a alors plaquée au mur avant de lui asséner plusieurs coups de poing au visage. Une autre élève et un enseignant, témoins de la scène, ont bien tenté de s'interposer, en vain. Incontrôlable, l'étudiante aurait négligé son traitement depuis trois jours. Elle a été placée en garde à vue mercredi soir, et suspendue provisoirement du lycée avant de passer en conseil de discipline.
Le visage tuméfié, l'enseignante de 56 ans a été conduite aux urgences de l'hôpital de Sète, où elle s'est vue signifier une Interruption Temporaire de Travail de trois jours. Très marquée psychologiquement, elle a déposé plainte pour « violences sur une personne chargée d'une mission de service public.» En solidarité avec leur collègue, les autres enseignants ont décidé d'exercer leur droit de retrait, et n'ont pas fait cours jeudi matin.
LeParisien.fr
Le lycée professionnel Charles-de-Gaulle à Sète (Hérault) est encore sous le choc. Au lendemain de l'agression violente d'une professeur par une élève de première, le parquet de Montpelllier a requis jeudi son placement sous contrôle judiciaire. Scolarisée dans l'établissement depuis la rentrée, la lycéenne de 17 ans et demi a été prise d'une crise de violence au milieu d'un cours de vente, dans la matinée ce mercredi.
Turbulente depuis deux heures, la jeune fille n'a pas supporté que l'enseignante lui demande de sortir de classe à 10h30. Elle l'a alors plaquée au mur avant de lui asséner plusieurs coups de poing au visage. Une autre élève et un enseignant, témoins de la scène, ont bien tenté de s'interposer, en vain. Incontrôlable, l'étudiante aurait négligé son traitement depuis trois jours. Elle a été placée en garde à vue mercredi soir, et suspendue provisoirement du lycée avant de passer en conseil de discipline.
Le visage tuméfié, l'enseignante de 56 ans a été conduite aux urgences de l'hôpital de Sète, où elle s'est vue signifier une Interruption Temporaire de Travail de trois jours. Très marquée psychologiquement, elle a déposé plainte pour « violences sur une personne chargée d'une mission de service public.» En solidarité avec leur collègue, les autres enseignants ont décidé d'exercer leur droit de retrait, et n'ont pas fait cours jeudi matin.
LeParisien.fr
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