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Avec le dispositif "Eclair", les collèges et lycées difficiles testent l'autonomie

C'est un établissement scolaire de 340 âmes, dans une ville qui en compte 12 000. Un lycée professionnel réputé "difficile", au coeur d'un territoire industriel en crise. A Clément-de-Pémille, à Graulhet dans le Tarn, la moitié des élèves sont issus de milieux défavorisés. "On est classé dernier lycée professionnel de l'académie", rapporte son proviseur, Yves Gouyen. Avec tous les maux que connaît l'éducation prioritaire : échec scolaire, absentéisme, décrochage... Pas étonnant que le recteur de l'académie de Toulouse l'ait choisi pour expérimenter, à la rentrée, le programme Eclair (Ecoles, collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite).
Eclair, c'est la nouvelle étiquette accolée à l'éducation prioritaire, après "Clair" en 2010-2011 (sans le "e" de "écoles"), après les "réseaux ambition réussite" (RAR), les "réseaux de réussite scolaire" (RRS), les "réseaux d'éducation prioritaire" (REP)... Les ministres de l'éducation nationale aiment à laisser leur marque sur la carte de l'éducation prioritaire.

L'acronyme choisi par l'actuel ministre Luc Chatel est sans doute plus accrocheur ; il n'en reste pas moins que les principes sont à peu près les mêmes - innovation pédagogique, partenariats locaux, réseaux d'écoles primaires et de collèges...

Une nouveauté tout de même, et pas des moindres : dans les 297 collèges et les 28 lycées Eclair, le chef d'établissement choisit tous ses personnels. Il "participe à (leur) affectation" en émettant un "avis" sur les candidatures à l'issue d'un "entretien de recrutement" et établit des "lettres de mission" pour trois ans, indique le "Vademecum Eclair" publié par le ministère de l'éducation nationale en juin. En matière de ressources humaines, Eclair est un laboratoire d'expérimentations.

Ces nouvelles fonctions, les chefs d'établissement s'en emparent, peu à peu. A la rentrée, Yves Gouyen a recruté six personnes. "Les fiches de postes, les entretiens, j'ai découvert ça cette année", raconte cet ancien professeur d'éducation physique et sportive, par ailleurs secrétaire départemental du SNPDEN-UNSA, premier syndicat des chefs d'établissement. Pour les recrutements, il a établi ses propres critères : "Je suis attentif au regard que portent les candidats sur les élèves en perdition. Ce que je veux, c'est des personnes qui y croient."

A Graulhet, tous les postes vacants ont été pourvus. Mais nombre de chefs d'établissement témoignent d'un véritable casse-tête, faute de candidats. Le problème n'est pas nouveau. "En vingt ans de boîte, j'ai connu une dizaine d'établissements difficiles. Et c'est une constante : les gens sont réticents à venir y travailler", rapporte Laurent Sabatier, principal du collège Edmond-Rostand, à Marseille.

Le recrutement par les chefs d'établissement changera-t-il la donne ? Bernard Toulemonde, inspecteur général honoraire de l'éducation nationale, avait tenté de donner l'impulsion en 1992, lorsqu'il était conseiller du ministre Jack Lang, en créant les "établissements sensibles". "On a laissé tomber deux ans plus tard, pour la simple et bonne raison que personne ne voulait y aller !", se souvient-il. Vingt ans après, il déplore toujours que "en gros, la moitié des jeunes enseignants (soient) expédiés dans deux académies - Créteil et Versailles -, sur les postes les plus difficiles, désertés par les anciens".

Dans les établissements Eclair, à la rentrée, 65 % des postes "profilés" ont été pourvus par des enseignants titulaires, selon les chiffres officiels. Pour les 35 % restants, il a fallu faire appel à des remplaçants (20 %), voire à des contractuels (10 %). Par ailleurs, les chefs d'établissement sont nombreux à témoigner que les motivations des candidats sont plus d'ordre personnel (rapprochement de domicile par exemple) que professionnel. Quant à l'incitation financière, elle équivaut à peu près à l'ancienne prime "ZEP", soit 96 euros par mois, à laquelle se rajoute une "part variable" déterminée par le chef d'établissement. "Il faudrait payer beaucoup plus", considère M. Toulemonde.

Le problème se pose moins pour le recrutement des chefs d'établissement. Sans doute parce que la profession est globalement favorable à son "autonomie". "Recruter des volontaires permet d'avoir une équipe soudée autour d'un projet commun", soutient Alain Ouvrard, principal du collège Youri-Gagarine, à Trappes (Yvelines) et membre du SNPDEN.

Au lycée André-Malraux de Montataire (Oise), Isabelle Klépal se réjouit d'avoir pu "présenter aux candidats la réalité de l'établissement, ses difficultés, sa dynamique. Quand on arrive dans un lycée comme le mien, mieux vaut être préparé". Le métier s'en trouve valorisé : "Nos tâches se complexifient, nos responsabilités s'accroissent. Tout cela est passionnant", renchérit Mme Klépal.

Reste à convaincre les enseignants, très réfractaires à ces nouvelles règles de ressources humaines. Car postuler dans un établissement Eclair, cela signifie "sortir" du mouvement national d'affectation, fondé sur un barème qui fait la part belle à l'ancienneté. Une atteinte à leur statut, perçoivent-ils. Les inquiétudes sont aussi politiques : les enseignants craignent qu'en adhérant à une expérimentation qui ne concerne pour l'instant qu'un établissement sur près de 35, ils mettent le doigt dans un engrenage qui les conduirait vers une école "libérale", dénuée de tout cadrage national.

Résultat : la gestion des ressources humaines s'est vite transformée en communication de crise... "Partout où Eclair est passé, il y a eu comme un coup de tonnerre !", ironise Isabelle Klépal. Yves Gouyen évoque des "mots durs", des "relations tendues" : "Je me suis senti bien seul... Mais que voulez-vous, on touche là au fonctionnement d'un établissement tel qu'il existe depuis des décennies !" Il a donc fallu rassurer, expliquer, convaincre. M. Gouyen avait, pour cela, un argument de taille : "Eclair nous permet de maintenir nos moyens, qui ont été divisés par deux en cinq ans."

Eclair dépassera-t-il un jour les frontières de l'éducation prioritaire ? L'idée d'une autonomie octroyée aux chefs d'établissement fait son chemin, sur le terrain, dans les textes, dans les discours politiques. La droite en a fait l'un des axes de son projet pour l'école en 2012. A gauche, on préfère parler d'autonomie "pédagogique" accordée aux enseignants afin qu'ils s'adaptent mieux aux élèves. Quelle que soit l'issue du scrutin de la présidentielle, une chose est certaine : l'autonomie des établissements a de beaux jours devant elle.

Aurélie Collas
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Santé : l'UMP lance des pistes pour l'après-2012


Déremboursement de médicaments, incitation des médecins à s'installer dans les déserts médicaux, poursuite de la maîtrise des dépenses. A la veille de la convention santé de l'UMP, qui devait se tenir mardi 11 octobre, son secrétaire général, Jean-François Copé, a présenté, lundi, les propositions du parti en vue d'alimenter le programme de son futur candidat à l'élection présidentielle.
Une occasion de tacler le PS, au lendemain du premier tour de sa primaire. "Nous voulons nous inscrire en faux contre la vision apocalyptique du système de santé véhiculée par les socialistes", a déclaré M. Copé. Depuis 2007, "la qualité des soins ne s'est pas dégradée, l'hôpital n'est absolument pas menacé, le nombre des médecins n'a pas diminué", a-t-il ajouté.

Ce que martèle l'UMP, au contraire, c'est que le système de santé français se classe parmi les meilleurs, que la couverture par l'assurance-maladie est parmi les plus élevées, et que du bilan de Nicolas Sarkozy, il faut retenir la réduction des déficits des hôpitaux et la maîtrise de l'évolution des dépenses de soins. Insistant sur la volonté du PS de contraindre des médecins à exercer dans les zones où il en manque - sujet qui divise les socialistes eux-mêmes -, M. Copé n'a pas hésité à forcer le trait : "Non, les médecins ne sont pas des gens cupides, obsédés par les dépassements d'honoraires", qui choisiraient tous "la Côte d'Azur". L'UMP n'a pas l'intention de déplaire aux professionnels. Elle continuera de défendre la liberté d'installation, et propose de leur redonner du " temps médical " en les déchargeant de certaines tâches.

Pour en finir avec leur mauvaise répartition sur le territoire, elle compte inciter les médecins à s'installer dans les zones sous-dotées, notamment en développant les maisons de santé, qui passeraient de 250 en 2012 à 1 000 en 2017, et en triplant l'offre de bourses pour les étudiants. Des outils qui, pour l'instant, n'ont pas permis d'améliorer la situation.

Beaucoup des 45 propositions développées par Philippe Juvin, député européen et chef des urgences de l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine), sont le prolongement de ce qui a déjà été amorcé.

L'UMP veut ainsi poursuivre le développement du dossier médical personnel et régler la question des dépassements d'honoraires, ce que le gouvernement n'a pas réussi à faire depuis cinq ans. Elle propose aussi une révision de la loi de santé publique de 2004. Ce qui était prévu pour 2009.

Surtout, le parti de Nicolas Sarkozy n'appelle pas à une réforme du système de santé, mais à la poursuite de la maîtrise des dépenses, sans soulever la question des recettes pour financer l'assurance-maladie. Il propose notamment de revoir ce qui doit être pris en charge par la solidarité dans le cadre d'états généraux des dépenses de santé.

S'inscrivant dans la réflexion générale qui suit l'affaire du Mediator, l'UMP insiste sur la nécessité de réduire la consommation de médicaments, et de baisser leurs prix, notamment pour les génériques, comme le préconise l'assurance-maladie. Elle prône aussi la poursuite du déremboursement des médicaments au service médical rendu insuffisant, déjà bien avancé, mais se montre prête à aller plus loin, estimant qu'il faut concentrer la prise en charge " sur les remboursements vraiment efficaces ". Soit une remise en cause de la vignette orange.

Enfin, l'UMP propose " d'optimiser " les dépenses d'affections de longue durée, avec des mises à jour annuelles des entrées et sorties du dispositif, compte tenu des progrès de la médecine. Cette prise en charge à 100 % coûte de plus en plus cher à la "Sécu" mais concerne près de 10 millions de personnes. Le sujet est donc délicat, à quelques mois de la présidentielle.

Laetitia Clavreul
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Les médecines chinoises s'infiltrent à l'hôpital

Cela fait des années que Sabine (le prénom a été changé) a des vertiges. Elle est pour cela suivie dans le service d'otho-rhino-laryngologie (ORL) du professeur Georges Lamas à l'hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière. Après deux séances de shiatsu, la sensation de "tête flottante" qui l'incommode a disparu. Le shiatsu, littéralement "pression des doigts", est une technique d'origine japonaise. C'est une médecine énergétique qui vise à rétablir l'harmonie du corps en agissant sur les méridiens, selon les principes de la médecine traditionnelle chinoise.
Sabine fait partie de la trentaine de patients de ce service à avoir suivi des séances de shiatsu. "Cette pratique vise à apporter un complément, voire un réconfort aux patients qui sont en souffrance. La rééducation classique ne soigne pas tous les symptômes : acouphènes, raideurs de la nuque, stress", explique Sophie Jamet, infirmière diplômée en rééducation vestibulaire, à l'origine du projet, qui a démarré il y a un an.

Les patients ont droit à trois séances gratuites, puis trois dans un dispensaire proche. Parallèlement, une fois par mois, des massages sont proposés au personnel. La prochaine étape serait d'évaluer scientifiquement ces données, indique Céline Kilhoffer, cadre de santé. Si les bienfaits du shiatsu sont réels, il reste à les évaluer.

Une étude, en cours d'écriture de procédure, sur l'apport du shiatsu pour atténuer la fatigue liée à certaines pathologies neurologiques comme la sclérose en plaques (SEP), la maladie de Parkinson ou la sclérose latérale amyotrophique (SLA), devrait démarrer au second semestre 2012 dans le cadre d'un programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), à l'initiative du docteur Nadine Le Forestier, neurologue à La Pitié-Salpêtrière.

"Cette pratique, qui se veut complémentaire des traitements au long cours, ne pourra être introduite que si elle est officialisée par une recherche thérapeutique rigoureuse", explique le docteur Le Forestier. L'idée est née lorsque ce médecin a reçu un courrier de la fille d'une de ses patientes, décédée. "Cette femme, atteinte de SLA, a vu ses douleurs atténuées par le shiatsu et a eu une fin de vie plus paisible", précise Bernard Bouheret, praticien et enseignant de shiatsu depuis trente ans. L'expérience est également positive pour les parents d'enfants adoptés. Le pédiatre Frédéric Sorge proposait, lorsqu'il était à Saint-Vincent-de-Paul, d'apprendre aux parents adoptifs à toucher leurs enfants avec la technique du shiatsu. Il souhaite poursuivre l'expérience à l'hôpital Necker.

Le shiatsu fait partie des nombreux traitements complémentaires qui font leur entrée dans les hôpitaux. Une vingtaine de services des hôpitaux de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) intègrent la médecine chinoise, médecine ancestrale. Elle recouvre quatre grandes disciplines : la pharmacopée, l'acupuncture, les massages thérapeutiques (tui na, shiatsu), et les pratiques psycho-corporelles (qi gong et tai-chi).

L'acupuncture est par exemple utilisée pour traiter la douleur en obstétrique ou en gynécologie notamment. Le qi gong est proposé aux personnes obèses dans le service de nutrition de la Pitié de Jean-Michel Oppert.

"Notre but est d'identifier quels traitements peuvent être efficaces en intégrant la médecine chinoise à la prise en charge conventionnelle", souligne le Dr Catherine Viens-Bitker, chargée de cette question à la direction de la politique médicale de l'AP-HP. "Cela peut être très utile en prévention secondaire des maladies chroniques, poursuit-elle. J'ai suivi une femme atteinte d'un cancer du sein en chimiothérapie. Elle avait des picotements très forts au bout des doigts, de fortes douleurs dans les mains, et perdait ses ongles. Après une séance de shiatsu et de l'acupuncture, la douleur a disparu, les picotements sont devenus gérables et elle n'a plus perdu ses ongles", explique Maxime Rigobert, praticien de shiatsu.

"50 % des patients en oncologie et 75 % des personnes souffrant d'une maladie chronique ont recours à des médecines complémentaires. Elles ont de bons effets, sont sans toxicité majeure et coûtent moins cher", explique le professeur Jean-Raymond Attali, de la Fédération mondiale des sociétés de médecine chinoise (WFCMS). "Le shiatsu atténue les effets de la chimiothérapie, comme la fatigue ou les nausées", explique Bernard Bouheret. "L'usage montre que cela marche. Il faut maintenant mettre en évidence cette efficacité", ajoute le Dr Viens-Bitker.

Neuf projets de recherche ont été retenus dans le PHRC d'Ile-de-France, qui en compte 900. Un colloque sur la médecine chinoise en milieu hospitalo-universitaire s'est tenu le 16 septembre à La Pitié-Salpêtrière. Les médecines dites complémentaires constituent en outre l'un des points du plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP. "Le but est de faire de ces thérapies des actes du quotidien, pour la santé de nos patients", a affirmé Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP, lors de ce colloque.

Les réticences restent fortes. Le professeur André Grimaldi, diabétologue, a vivement raillé ce colloque. "Notre rôle est d'avancer dans la connaissance de ces médecines, sans a priori", concède le docteur Catherine Viens-Bitker. Malgré les freins, le mouvement est lancé.

Pascale Santi
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Les rythmes scolaires à nouveau en débat

Des négociations entre le ministère et les syndicats doivent reprendre d'ici à la fin du mois.

À quelques jours des élections professionnelles, la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, cherche à se faire entendre. En ligne de mire, la question des rythmes scolaires, sur laquelle le ministère a «choisi de ne rien faire», affirme Jean-Jacques Hazan, son président, alors que l'ensemble des intervenants auprès des enfants, des députés et des experts scientifiques ont proposé des pistes de travail.

De fait, au ministère de l'Éducation, on explique que des négociations avec les syndicats reprendront après le 20 octobre, date des élections. On y rappelle aussi que Luc Chatel a ramené ce sujet dans le débat politique en organisant une concertation longue d'un an. La cause est entendue depuis longtemps: les journées de cours, moins nombreuses qu'ailleurs en Europe, sont surchargées. Un rapport a été remis au ministre en juillet, qui proposait un raccourcissement des vacances d'été et un retour à la semaine de quatre jours et demi pour assouplir ce rythme infernal.

«Une attaque au droit au repos»
La première proposition, celle du raccourcissement des vacances d'été, est aussi celle qui fait le plus consensus, selon le rapport et, surtout, selon le ministre. Elle pourrait voir le jour dès l'été 2014, a assuré Luc Chatel à plusieurs reprises, promettant une prise de décision pour cet automne.

Reste qu'il est impossible de contenter toutes les parties. Parents, enseignants et industrie du tourisme ont des intérêts divergents. Le secteur du tourisme craint une hausse des prix des locations estivales. Une partie des enseignants risque fort de se montrer réfractaire. La possibilité d'un «zonage» rendra compliquée l'organisation du bac et les vacances des familles divorcées. Même des lycéens mettent leur grain de sel, organisant des manifestations contre «la suppression des vacances scolaires». Pour l'UNL, «cette idée constituerait une attaque au droit au repos» (sic).

Sur le deuxième point du rapport, celui du retour à la semaine de quatre jours et demi, Luc Chatel est extrêmement prudent. Cette question n'est pas à l'ordre du jour gouvernemental. On comprend pourquoi. La suppression du samedi matin à l'école, décidée par son prédécesseur, Xavier Darcos, très critiquée par les spécialistes du rythme de l'enfant, a été applaudie par les parents d'élèves…

Certes, en mars 2010, Luc Chatel avait encouragé la solution du mercredi travaillé. Mais, localement, dans les conseils d'école, partout en France, les faits sont têtus: parents et professeurs désirent garder la semaine de quatre jours. Et les petites collectivités locales -qui ont voix au chapitre dans les conseils- n'ont pas envie de repenser le temps périscolaire et les transports, au risque d'assécher leurs finances. Seuls 4% des conseils ont choisi le mercredi travaillé.

Bref, si sur les vacances d'été des avancées semblent possibles mais risquées politiquement, la modification de la semaine de quatre jours s'annonce de plus en plus hypothétique, à moins d'une décision nationale. La question des rythmes pourrait être «un beau sujet de campagne présidentielle», continue-t-on à affirmer dans l'entourage du ministre. Mais elle reste encore très clivante.

Le figaro
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Les personnes âgées seraient
contre l'euthanasie


Une étude réalisée à partir d'entretiens révèle qu'une grande majorité des plus de 75 ans est opposée à l'euthanasie et fait confiance aux médecins pour les décisions de fin de vie.

«Nous ne nous sentons ni vieux ni malades», «nous voulons vivre encore le mieux et le plus longtemps possible», «nous ne voulons vraiment pas aller en maison de retraite», «notre qualité actuelle de vie nous convient, merci de tout faire pour nous aider à la conserver ainsi», «nous avons confiance dans la médecine pour cela», «nous voulons qu'elle ne baisse pas les bras trop tôt et qu'elle continue de nous traiter au maximum de ses possibilités»…

L'enquête sur les vœux en fin de vie des personnes âgées, réalisée par le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, dirigée par le Dr Véronique Fournier, rendue publique mardi et réalisée à partir de 200 entretiens, bat en brèche tous les poncifs sur l'euthanasie (selon lesquels 70% des Français y seraient favorables) et remet en question le ton miséricordieux sur lequel ce sujet est habituellement abordé. «Les personnes âgées ne veulent pas d'euthanasie, résume le Dr Véronique Fournier. Elles attendent de leurs médecins qu'ils se battent au maximum en cas de maladie, mais refusent l'acharnement thérapeutique lorsqu'il n'y a plus rien à faire.»

La loi sur la fin de vie de Leonetti du 22 avril 2005 a introduit la possibilité pour les personnes âgées de laisser des directives anticipées, c'est-à-dire d'écrire à l'avance ce qu'elles attendent de la médecine au cas où elles ne seraient plus en état d'exprimer leur volonté. Des médecins, qui avaient timidement abordé ce sujet avec des patients âgés et qui s'étaient fait envoyer promener, s'en sont émus auprès du Centre d'éthique clinique de Cochin. D'où l'idée de mener cette enquête sous forme d'entretiens auprès des principaux intéressés. 200 per­sonnes de plus de 75 ans, les unes hospitalisées, les autres en bonne santé et vivant chez elles ou en maison de retraite, ont accepté de répondre. «Notre objectif, précise le Dr Fournier, était de mieux comprendre ce que les plus de 75 ans ont à dire sur les directives anticipées, sur leur fin de vie et les conditions de leur mort.»

Une chose est sûre: 83% des personnes interrogées ne sont pas intéressées par les directives anticipées, c'est trop tôt, trop compliqué, ou encore c'est une mauvaise idée, inutile, dangereuse, inappropriée. « La préoccupation la plus forte de tous ceux que nous avons rencontrés concerne le sens de la vie qui reste et non le sens de la mort, relève le Dr Fournier. Par ailleurs, 40% ne répondent pas sur l'euthanasie et 40% de ceux qui s'expriment sont contre une loi. Pour autant, ils sont 10% à s'exprimer dans le sens d'une aide à mourir. Ceux-là pour la plupart adressent cette demande à la médecine: ils voudraient que les médecins puissent leur délivrer la mort en toute fin de vie, comme si cela faisait partie de leur fonction naturelle.»

Cette large opposition des personnes âgées à l'euthanasie est une des grandes révélations de cette enquête. Elle nous interpelle d'autant plus fortement que les sondages réalisés en France au cours des dernières années ont régulièrement indiqué au contraire une forte adhésion à ce concept. Comment expliquer une telle divergence ? Cela signifierait-il que lorsque l'on est jeune et en bonne santé, on reste sur une vision relativement simple, primaire voire consumériste de la fin de vie ? Et lorsque l'on vieillit, on est dans une posture plus réaliste, plus concernée, plus spirituelle ? À moins que l'euthanasie vise surtout les autres, ceux que l'on ne supporte pas de voir vieillir et souffrir ? Cela conforte en tout cas le point de vue de cancérologues qui ont souvent déclaré que lorsque la douleur est bien prise en charge, il n'y a quasiment jamais de demande d'euthanasie.

L'autre grand enseignement de cette enquête, c'est que les personnes âgées font confiance à leur médecin pour les décisions de fin de vie, comme l'arrêt des traitements actifs lorsqu'ils ne servent plus à rien. Pour elles, les directives anticipées visent à désengager le médecin, à le déresponsabiliser. En fait, c'est justement en fin de vie, qu'elles ont sans doute le plus besoin d'un médecin responsable et humain qui les guide vers un choix qu'elles ne peuvent pas faire.

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Re: Actualités concours 2012

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Auto : le système de bonus malus écologique se durcit

Le bonus accordé aux petites voitures sera moins généreux, tandis que le malus frappant les gros véhicules augmente.

Sans surprise, le bonus-malus automobile sera moins généreux en 2012 qu'initialement prévu. A la recherche d'économies, le premier ministre François Fillon avait indiqué le 24 août que ce dispositif serait «ajusté» pour garantir «son équilibre budgétaire» en 2012.

Les détails ont été révélés aujourd'hui par Eric Besson, le ministre de l'Industrie. Dans les grandes lignes, l'idée est d'accorder des bonus moins importants, tout en récoltant davantage de malus. Les principaux changements par rapport à ce qui avait été annoncé fin 2010, concernent les deux extrémités du marché. Les bonus accordés aux petites voitures continuent à diminuer. Pour des véhicules émettant entre 60 et 90 grammes de CO2 par kilomètre (Renault Twingo ou Citroën C3) il revient de 600 à 400 euros. Pour la tranche comprise entre 90 et 105 g / km (Renault Clio, Opel Corsa), ce montant tombe de 300 à 100 euros.

A l'autre bout du marché, les gros véhicules seront davantage pénalisés. C'est vrai pour les trois tranches supérieures du malus. L'acquéreur d'un modèle émettant entre 191 et 230 g / km (Citroën C6) devra s'acquitter ainsi d'un malus de 2300 euros (contre 1600 euros précédemment). L'acheteur d'une Porsche Cayenne (plus de 231 g / CO2), paiera 3600 euros, soit 1000 euros de plus que précédemment. Par ailleurs, le malus annuel et non pas simplement à l'achat sera déclenché à partir de 190 grammes (contre 245 g actuellement).

En revanche, rien n'a changé concernant la zone «neutre», ne donnant droit ni à un bonus ni à un malus, celle des véhicules émettant entre 105 et 140 grammes de CO2, soit 70% des véhicules vendus en France selon le ministère de l'Industrie. En outre, dans le nouveau barème, les seuils d'émissions de CO2 donnant droit au bonus n'ont pas été modifiés. Enfin, les bonus de 5000 euros, 3500 euros et 2000 euros attribués aux véhicules électriques et hybrides ont été maintenus.

Ces modifications ont pour objectif d'atteindre l'équilibre en 2012, alors que le déficit initialement prévu était de 112 millions d'euros. Imaginé à l'origine pour être équilibré, ce dispositif a perdu 1,2 milliard d'euros sur 2008-2010, selon le gouvernement. Combiné à la prime à la casse, il a certes permis de faire baisser les émissions moyennes de C02 de véhicules neufs en France de 149 g en 2007 à 128 g cette année. Mais d'un point de vue industriel, ce système a surtout profité aux petites voitures fabriquées en Europe de l'Est, et non en France.

Le figaro
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Les étudiants français repartent à l'étranger


Après un repli ces dernières années, le programme européen Erasmus a enregistré une progression de 6,9% du nombre de candidats au départ entre 2008-2009 et 2009-2010.

Le succès du programme Erasmus se consolide. Pour l'année 2009-2010, un nombre record d'étudiants français a bénéficié d'une bourse à la mobilité intra-européenne: 30.221 étudiants, soit une augmentation de 6,9% par rapport à l'année précédente. En 2000, seuls 17.161 étudiants français avaient franchi le cap. La majorité des jeunes a choisi une université, mais la formation en entreprise connaît aussi un succès croissant, avec 5791 étudiants participants.

Erasmus, programme d'échange universitaire européen lancé en 1987, permet aux étudiants d'effectuer un ou plusieurs semestres de leur cursus dans l'un des pays européens conventionnés. Ce dispositif représente un tiers des séjours d'étudiants français à l'étranger. Les autres, notamment les étudiants en école de commerce, majoritaires à étudier au-delà de nos frontières, profitent le plus souvent de partenariats noués par leur établissement d'origine.

Depuis deux ans, Erasmus fait à nouveau recette. La mobilité avait auparavant fléchi sur les campus. Fin 2008, Valérie Pécresse, alors ministre de l'Enseignement supérieur, avait alerté sur la faiblesse des échanges dans le cadre de ce programme: en 2008, 4000 bourses n'avaient pas trouvé preneur en France. Elle s'inquiétait même d'une «absence de désir de mobilité chez les jeunes».

Les sciences sociales, le commerce et le droit sont les disciplines dans lesquelles les étudiants ont le plus la bougeotte (40,93%). Ils sont suivis par les inscrits en sciences humaines et arts (20,83%). Les scientifiques sont moins mobiles (14% des partants).

Les jeunes Français plébiscitent avant tout l'Espagne, leur destination d'études préférée (22,46%), devant le Royaume-Uni (18,6%). L'Allemagne en troisième position connaît un léger fléchissement alors que la Suède est en plein essor, puisqu'elle accueille désormais 6,86% des étudiants français. «Faute de places aux États-Unis, les jeunes Français optent pour les pays du Nord où les cours se déroulent le plus souvent en anglais», explique-t-on à l'agence Europe-Éducation.

Les jeunes Français qui partent en moyenne sept mois, bénéficient d'une bourse mensuelle Erasmus de 194,80 euros mais cette dernière est parfois complétée par des bourses sociales ou encore des bourses des conseils régionaux ou généraux. Ce chiffre de 30.221 reste très faible au regard du million trois cent mille étudiants inscrits dans les universités françaises.

Même avec l'aide d'une bourse, l'échange à l'étranger reste encore un luxe pour la majorité des étudiants. D'autant plus que tous les problèmes de compatibilité des diplômes ne sont pas résolus. En dépit du système LMD (Licence-Master-Doctorat), commun à toute l'Europe, qui permet normalement de passer d'un établissement à l'autre sans problème, certains étudiants ont à repasser des épreuves en rentrant en France, d'autres «perdent» encore une année d'études

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Re: Actualités concours 2012

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Comment les Français perçoivent l'université

Le manque de moyens est souligné par 58% des Français, selon un sondage réalisé par Occurrence-L'Institut de l'entreprise.

Le manque de moyens financiers constitue le principal problème des universités pour 58 % des Français. Près de la moitié des sondés (46%) estiment aussi que les enseignements universitaires sont insuffisamment adaptés au marché du travail, selon ce sondage réalisé par Occurrence-L'Institut de l'entreprise auprès de 1007 personnes. Seuls 24% pensent que les universités ont une faible attractivité pour les enseignants-chercheurs. Parmi les handicaps majeurs de l'université vient ensuite la «complexité administrative» (21%), puis un «nombre excessif d'étudiants» pour 19% des Français. Ils ne sont que 14% à citer comme principal problème des universités, une faible performance en recherche ou en qualité des enseignements. Le manque de moyens financiers est particulièrement souligné par les plus jeunes (18-49 ans) et les sympathisants de gauche. Les 35-49 ans soulignent quant à eux davantage l'inadaptation des enseignements au marché du travail, de même que les cadres supérieurs et les sympathisants de droite.

Politique de rattrapage
Selon l'Institut de l'entreprise, think-tank proche du patronat créé en 1975, cette perception d'un sous-financement est étayée par le fait que, si notre budget par étudiant est légèrement au-dessus des pays de l'OCDE, il est loin derrière les États-Unis, le Canada, la Suisse, la Suède ou la Norvège. Le think-tank salue cependant la politique de rattrapage instituée par le gouvernement depuis 2007, notamment avec le grand emprunt. Mais ce ne sera pas suffisant à long terme, pronostique-t-il.

L'Institut de l'entreprise avait publié cet été un document intitulé «Financement de l'enseignement supérieur: quel rôle pour les entreprises?», qui appelait à diversifier les ressources des universités. La France ne pourra pas se passer d'un recours «accru aux financements privés», affirmait l'auteur, Pierre-André Chiappori, professeur d'économie à l'université de Columbia (États-Unis). Pour rattraper l'écart, un effort considérable des ménages et des entreprises sera «indispensable», affirmait-il, estimant que la «quasi-absence de frais d'inscription fait problème».

Depuis un an, cette question des frais d'inscription revient régulièrement dans le débat public. La conférence des présidents d'université planche sur ce sujet par le biais d'un groupe de travail. Proche du Parti socialiste, la fondation Terra Nova avait à son tour proposé fin août d'augmenter le coût de l'inscription. Elle estime en effet qu'une telle mesure permettrait de renflouer les caisses des universités. Mais ces propositions sont loin de faire l'unanimité au gouvernement. Nicolas Sarkozy s'est prononcé contre, Laurent Wauquiez, son ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche précise que cela «reviendrait à faire payer davantage des classes moyennes déjà très sollicitées». À gauche, Martine Aubry s'est également opposée à une augmentation des frais d'inscription. Avec François Hollande, elle partage surtout l'idée de la création d'une «allocation d'autonomie» pour les étudiants…

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Syndrome d'Asperger : mille souffrances pour un «trésor»

«Les Asperger dont doués pour presque tout, sauf pour les choses ordinaires»

C'est un ouvrage qui laisse perplexe. Qui suscite l'admiration tout autant que la gêne. Dans Une épée dans la brume (Éditions Anne Carrière), Nicole Damaggio nous raconte son combat contre le syndrome d'Asperger dont souffre sa fille, Anneclaire. On pourrait aussi dire, son combat contre sa fille, qui semble souffrir non d'une différence aimée, mais de cette normalité que le monde veut lui imposer.

Le syndrome d'Asperger est un trouble envahissant du développement proche de l'autisme de haut niveau. «Les Asperger sont doués pour presque tout, sauf pour les choses ordinaires», explique l'auteur ; souvent dotés de capacités intellectuelles exceptionnelles, avec des domaines d'élection passionnément investis, ils ont de sévères difficultés de communication et d'organisation.

Très tôt, Nicole Damaggio est intriguée par sa fille, bébé trop «parfait», enfant solitaire puis écolière récalcitrante, peu disposée à transiger avec ceux qui s'opposent à sa déroutante mais implacable logique.

Les médecins consultés ne voient là qu'une enfant très sage. Nicole Damaggio élabore alors toutes sortes de stratégies pour lui faire suivre une scolarité normale. «De par mes compétences professionnelles et managériales, j'ai pu détecter ce qui manquait à ma fille, élaborer des supports (…), ériger le tout en système de gestion.» Jusqu'au jour où, alors que son enfant a déjà 14 ans, un reportage télévisé lui fait découvrir ce fameux syndrome d'Asperger.

«Tantôt mère, tantôt coach, tantôt chef d'entreprise ou même avocate selonles besoins de la cause…» De la mère, on ne lit pas grand-chose tant Nicole Damaggio se cache derrière son rôle assumé d'entraîneur. Peu de câlins ou mots tendres dans cet ouvrage, mais moult «supports de communication » concoctés à destinations des professeurs de sa fille, ou d'étonnantes «matrices de temps » qu'Anneclaire utilise pour passer ses examens.

Et le syndrome d'Asperger devient ici trésor : «À mon sens, autiste est un titre qui se mérite », explique Anneclaire. En dix pages dictées «d'un trait », la jeune femme nous fait entendre sa petite musique érudite et rêveuse, elle qui veut «aller au bout de sa part de divinité ». «L'annonce du syndrome d'Asperger me concernant m'a blessée, car, du jour au lendemain, on me retirait le droit d'être moi-même, pour me ranger arbitrairement dans une catégorie administrative réductrice.» La poésie de ces pages peut être impénétrable. Qu'importe, c'est une pause bienvenue dans la dureté qui émaille l'ouvrage. Dureté d'une mère qui tait sa souffrance, d'une fille qui ne sait pas dire merci. Et ce fils cadet qui a dû «grandir tout seul», tellement l'aînée occupait la place… Solitude de Nicole Damaggio aussi, dont le combat est fustigé par «l'extérieur, qui voyait seulement ce qui en était d'emblée visible : l'opposition et la souffrance d'Anneclaire, sans en connaître la partie plus estompée, sa progression ».

Longtemps, on lui a suggéré des placements en centre spécialisé ; on comprend alors que sa mère n'avait, pour elle-même comme pour Anneclaire, le choix qu'entre l'épuisement et le vide. Elle a choisi l'épuisement. Aujourd'hui, Anneclaire, 25 ans, achève un master 2 de sciences politiques…

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École : Les jeunes Français cultivent l’art de la triche

Plus de 7 étudiants sur 10 ont déjà triché aux contrôles et aux examens : en France, les combines sont plus courantes et moins surveillées, jauge une enquête à paraître jeudi

Avec l’apparition des nouvelles technologies, la triche est devenue un véritable business. En France, plus de sept étudiants sur dix avouent avoir triché au moins une fois au cours de leurs études. Sur les réseaux sociaux, des centaines de groupes glorifient la fraude scolaire, et chacun y va de sa petite anecdote, sans même cacher son identité. Les tricheurs visent toujours plus haut, à l’instar du jeune homme qui, en juin dernier, a publié sur le Web une photo du sujet de mathématiques donné le jour suivant aux candidats au bac, provoquant ainsi l’annulation de l’épreuve. Décomplexée et toujours plus créative grâce à Internet et aux smartphones, la triche est pourtant un phénomène très mal quantifié. Les statistiques officielles n’évaluent qu’à 0,04 % le nombre de candidats au bac qui auraient tenté de frauder en 2010. Un écart incroyable avec la réalité qui a poussé Marie-Estelle Pech, journaliste au Figaro, à enquêter sur ce phénomène, dans un livre à paraître jeudi.

"Débrouillard et créatif !"
« J’ai découvert avec surprise que la triche n’est plus un sujet tabou ou honteux. Les gens que j’ai rencontrés minimisent énormément leurs actes, et peu ont conscience des risques qu’ils encourent. Par ailleurs, il y a une forme de tolérance vis-à-vis d’eux, surtout au collège et au lycée. On dira parfois d’un tricheur qu’il est débrouillard, malin, créatif, qu’il maîtrise son stress et sait donner le change. C’est une vision plutôt latine et très éloignée de celle que l’on a dans les pays nordiques, où la fraude est réellement sanctionnée. Les étudiants français qui font un échange là-bas en sont toujours très surpris. Selon une étude, 83 % des élèves français tricheraient à l’université, contre seulement 5 % dans les pays scandinaves… », explique Marie-Estelle Pech. Cependant, les étudiants ne seraient pas les pires. « On triche surtout entre 12 et 15 ans, au collège, où il y a beaucoup de travaux à faire à la maison, ce qui permet de faire du copier/coller grâce à Internet. Et ceux qui trichent ne sont pas les plus mauvais : il y a aussi beaucoup de très bons élèves qui ne veulent pas juste passer à l’année supérieure, mais être aussi les meilleurs. »

Triche des adultes
Inquiète de l’ampleur et de l’intensification du phénomène, la journaliste considère cela comme « le symptôme d’une société en faillite morale ». « La triche à l’école est le premier pas pour "tricher" ensuite sur sa déclaration d’impôts grâce aux niches fiscales par exemple. Et les gens se disent "Puisque tout le monde triche, pourquoi pas moi ?".» Mais, en réalité, la triche est loin d’être nouvelle. « Au Moyen-Age déjà, des professeurs se faisaient soudoyer pour changer les notes. En 1808, avec la création du bac, la triche s’est intensifiée. On assiste à la création de mafias de « passeurs », qui passaient et réussissaient les épreuves à la place des candidats en échange d’argent. Et jusqu’au XVIIIe siècle, avant l’apparition du droit d’auteur, le plagiat ne posait aucun problème. Montaigne passait son temps à s’inspirer de textes anciens, avec talent. » L’actualité littéraire récente avec Houellebecq et Patrick Poivre d’Arvor montre que le plagiat n’est toujours pas passé de mode.

Olivier, grugeur professionnel
Olivier, 26 ans, peut se targuer d’être passé maître dans l’art du filoutage. Après une première triche ratée au collège, où sa prof d’anglais avait remarqué d’étranges hiéroglyphes griffonnés en vert dans son mouchoir, il a vite perfectionné ses techniques. « En histoire, au bac, j’avais acheté des fiches de révision, que j’avais fourrées dans ma poche, et que j’ai pu consulter discrètement. Le surveillant lisait tranquillement son bouquin pendant ce temps-là… » La "gruge" serait selon lui une question de timing. « En général, les surveillants sont « au taquet » la première heure, mais après, ils relâchent leur attention. Tout se joue là-dessus. »
A l’université, en droit, il a persévéré. « J’avais le livre de cours sur les genoux. Si le surveillant se déplaçait, je croisais les jambes et plaquais le bouquin sous le bureau avec ma cuisse. Le risque, c’était d’avoir des fourmis s’il se postait près de moi… », se souvient-il, hilare. Puis l’arrivée de l’iPhone a « révolutionné la triche ». « Une fois, j’ai découpé au cutter 150 pages d’un livre de droit que j’ai scanné et transféré sur mon iPhone, en format PDF. J’ai caché le téléphone sous mes cuisses pour le consulter pendant l’épreuve. » Sans compter les fois où il est allé chercher ses réponses sur Internet, ou poser des questions par texto à un ami. Mais la technologie ne fait pas tout. Les bonnes vieilles méthodes marchent aussi. « J’ai chez moi des centaines de copies d’examen vierges. Je les préremplissais et les sortais pendant le partiel. Les surveillants ne « grillent » jamais rien. Un jour, j’ai même compté le nombre d’élèves à laisser entrer dans l’amphi pour me retrouver assis juste derrière la major de la promo et copier sur elle. J’ai eu 20/20 ! Et au lycée, je tapais des antisèches en police très petite, que je collais ensuite sur l’étiquette du Tipp-Ex… »
Une énergie folle dépensée en « préparation », dont lui-même reconnaît qu’elle n’était pas toujours indispensable. « J’aurais eu une meilleure note à certains partiels en faisant juste appel à mes connaissances, mais je me "fixais" sur mes antisèches, et j'écrivais mal et vite à cause du stress. Quand j’ai excellé, c’était toujours sans tricher. » Ironie de l’histoire, après avoir traversé sa scolarité sans jamais se faire prendre, Olivier s’est fait attraper le mois dernier, à deux doigts d’obtenir son diplôme final en droit immobilier. « A la fin d’une épreuve où je n’avais pas triché, j’ai vérifié un article de loi sur mon iPhone, pour la forme. Le surveillant m’a vu et m’a viré de la salle. Je suis convoqué dans deux semaines par le conseil disciplinaire… »

Palmarès des techniques de triche

Les antisèches
Collées sous la semelle ou sur les tubes de colle, glissées dans un trou percé dans la gomme, griffonnées sur les paumes de la main, les antisèches sont un grand classique. Mais on ne peut pas y écrire grand-chose.
Les toilettes bibliothèque
Lieu idéal pour planquer des feuilles de cours derrière la cuvette ou dans le faux plafond, les toilettes permettent de consulter ses notes durant l’épreuve, à l’abri des regards. Mais difficile de s’y rendre plus d’une fois ou deux sous peine d’attirer les soupçons.
Le voisin
Cette technique qui consiste à copier par-dessus l’épaule du voisin ne nécessite pas de préparation à la maison, mais exige en revanche d’être habile pour se contorsionner discrètement. Mais si l’on choisit mal son voisin, on risque de copier en vain.
Les smartphones
L’usage des téléphones connectés à Internet a sérieusement fait évoluer la triche. Selon un sondage mené en 2009 auprès de 846 ados américains, 35 % admettent l’avoir utilisé au moins une fois durant un contrôle. Mais les smartphones coûtent cher.
La substitution
D’après Marie-Estelle Pech, les « passeurs » qui se substituaient le jour de l’examen au candidat sont apparus vers 1830. L’absence de papiers d’identité leur facilitait la tâche. La technique est toujours d’actualité malgré les contrôles lors d’épreuves officielles. Mais tout le monde n’a pas un sosie doué en mathématiques

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Envoi de SMS : Nouveau danger pour la santé

Selon des spécialistes, envoyer des SMS ou regarder un film sur son "smartphone" pendant trop longtemps peut engendrer des problèmes de maux dans le dos ou le cou

En août, on évoquait la tendinite du pouce, liée à un envoi excessif de SMS, cette fois, c'est le dos qui est visé. En effet, les utilisateurs de smartphones souffrent d'un nouveau mal : le « text-neck » (« neck » signifie « cou » en anglais). Un mot anglais pour expliquer un mal récurrent. Des souffrances ressenties après avoir utilisé son téléphone soit pour envoyer des messages soit pour regarder un film. Et le problème s'explique par une mauvaise position lors de ces utilisations à répétition.

La tête n'est pas "étudiée pour"
En effet, lorsqu'on écrit un message ou qu'on regarde un film sur son téléphone, l'utilisateur à tendance à pencher la tête en avant pendant des heures et mène a vie dure aux muscles de la nuque, pas vraiment adaptés pour supporter une telle position, surtout pendant si longtemps. Et les spécialistes, notamment le chiropracteur britannique, Rachael Lancaster, citée par le Telegraph, d'expliquer que la tête humaine pesant en moyenne entre 4,5 et 5,5 kg, le cou et les épaules ont du mal à la soutenir sur une période prolongée. Cette spécialiste affirme avoir traité des milliers de patients qui souffraient de "text-neck". Pour elle, cet exercice revient à « s’assoir sur sa cheville pendant 10 minutes, ce n’est pas une position naturelle ».

Et les symptômes sont nombreux : douleurs dans la nuque et au niveau des épaules, maux de tête ou encore gêne dans les bras. Le risque majeur pointé par les spécialistes : le corps des accros aux smartphone pourrait finir par s’habituer à cette posture, mais à terme, elle pourrait engendrer de graves problèmes de santé. Pas de panique, il existe une solution : tenir son téléphone à hauteur du visage, faire des étirements, et accepter de se passer quelques minutes de son smartphone, de manière régulière, pour multiplier les pauses. Décrocher, tout simplement.

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Strasbourg : un collégien de 15 ans agresse son professeur

Un adolescent de 15 ans, élève en 4e dans un collège de Schiltigheim (banlieue de Strasbourg), était en garde à vue mardi matin après avoir aspergé un enseignant de gaz lacrymogène, selon le parquet et le principal de l'établissement.

L'agression a eu lieu lundi en fin de matinée au collège Leclerc de Schiltigheim. L'élève, qui n'était pas connu de la justice, a donné un coup de tête à son professeur d'histoire et l'a aspergé de gaz lacrymogène, a raconté Nathalie Kielwasser, substitut du procureur chargée des mineurs.

L'enseignant est choqué mais n'a pas été blessé

L'élève se serait énervé parce qu'il ne supportait pas d'avoir été exclu à deux reprises de la salle de classe, a-t-elle ajouté, confirmant une information du quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Lorsqu'il est revenu agresser le professeur, il était porteur d'une matraque, mais n'en a pas fait usage, a précisé la substitut du procureur.

L'adolescent devrait rester en garde à vue jusqu'à mercredi avant d'être déféré au parquet. «J'ai demandé une expertise psychiatrique, notamment pour évaluer sa dangerosité», a indiqué la magistrate. L'enseignant n'a pas été blessé et ne s'est pas vu délivrer d'arrêt de travail, mais il est choqué, a précisé le principal du collège, Roland Buttner, qui évoque un élève au comportement «volcanique».

Bien que classé en zone de réussite scolaire (ex-ZEP), ce collège «ne pose pas particulièrement de problème de sécurité», a assuré le maire (PS) de Schiltigheim, Raphaël Nisand. «Cela peut arriver partout, il faut se garder de toute stigmatisation», a ajouté l'élu, qui prendra part mercredi sur place à une réunion entre les personnels destinée à «tirer les enseignements» de cet incident.

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A Nogent, il est interdit de fouiller les poubelles

Trente-huit euros. C’est désormais ce que risquent de payer tous ceux qui seraient pris à Nogent-sur-Marne en train de glaner, c’est-à-dire de récupérer des détritus. Dans la ville, la décision du maire fait polémique.

Plus question pour les plus pauvres de chercher à se nourrir avec les restes jetés par les restaurants ou les commerces de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Le maire (UMP) de la ville vient de prendre un arrêté interdisant le glanage* dans les poubelles de toute la commune.

Déjà, en août, le maire (UMP) de La Madeleine, dans le Nord, avait pris ce type d’arrêté. Il l’avait même fait traduire en roumain et en bulgare, provoquant la polémique dans la région. Le maire de Nogent, lui, est déjà coutumier de l’arrêté antimendicité, qu’il reprend chaque année pour « préserver son centre-ville ».

Dans ce nouveau texte, intitulé « mesures relatives à la salubrité publique », l’édile interdit cette fois la fouille dans les poubelles, mais aussi les crachats, le fait d’uriner ou encore de souiller la voie publique de quelque manière que ce soit. « Ça devient dramatique, on trouve de tout sur les trottoirs, s’insurge Jacques J.P. Martin, le maire de Nogent. Ça pose des problèmes sanitaires, d’esthétique urbaine et de sécurité. On ne peut laisser saccager notre commune, ville touristique, en permanence. Depuis six mois, ça a augmenté, donc je réglemente. » Dès à présent, quiconque sera aperçu par la police municipale en train de fouiller dans les poubelles pourra faire l’objet d’une amende de première catégorie, c’est-à-dire au maximum de 38 €. « Voire d’être conduit au commissariat si ça recommence, insiste Jacques J.P. Martin. Que ceux qui sont obligés d’en arriver là s’adressent plutôt au centre communal d’action sociale ou aux associations. L’accompagnement social existe à Nogent ! »

Une habitante : « C’est déjà terrible de se dire qu’ils n’ont que cette solution pour manger, alors les priver de ça, ça m’écœure »

Dans la commune, les principaux concernés comprennent. « Les poubelles de mon restaurant sont renversées et fouillées chaque semaine, ça donne beaucoup de travail aux balayeurs de la ville », assure Mathieu Randet, restaurateur. « C’est mauvais pour l’image de la ville, pour son standing », confirme Jérôme, agent immobilier. Les habitants du centre-ville, eux, pensent aux plus pauvres. « C’est déjà terrible de se dire qu’ils n’ont que cette solution pour manger, alors les priver de ça, ça m’écœure », souffle Corinne, en promenant son chien.

La décision du maire a en tout cas choqué les conseillers municipaux d’opposition, qui n’ont pas pu débattre de la question. « Nous avons été surpris par une telle décision, mais elle est dans la droite ligne de l’arrêté antimendicité pris tous les ans, juge Michel Gilles, conseiller DVD. C’est vrai qu’il faut maintenir la propreté des trottoirs, mais ils sont bien plus salis par les déjections canines! » « C’est de l’affichage politique, sans aucune marque d’humanisme », estime Marc Arazi, lui aussi conseiller d’opposition. Et William Geib, élu PS, d’ironiser : « Et pourquoi pas plus simplement un arrêté antipauvres à Nogent? »

* Le glanage est une pratique ancestrale. Au Moyen Age, après la récolte, des indigents envahissaient les champs pour grappiller les restes non ramassés de la récolte. Aujourd’hui, il s’agit de personnes qui se servent lors des fins de marchés ou directement dans les poubelles.


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Carrefour lance le chariot du futur

« Plus confortable, plus maniable, plus spacieux »… non ce n’est pas la pub pour le dernier monospace, mais pour le tout nouveau chariot que vient de lancer Carrefour. L’engin est disponible depuis hier dans deux hypermarchés du groupe, aux Ulis et à Wasquehal (Nord). En Essonne, 400 exemplaires sont mis à la disposition des clients des Ulis, moyennant une consigne de 1 €.

« Le chariot que l’on connaît n’avait pas bougé depuis cinquante ans, justifie Loïc Percheron, chef de projet chez Carrefour. Nous en avons donc inventé un nouveau, que nous allons tester jusqu’à la fin de l’année. Si les clients sont satisfaits, nous les déploierons en 2012. Les anciens modèles resteront, nos clients auront le choix. »

A quoi ressemble donc le petit nouveau, baptisé Mobi? L’engin en plastique et en métal semble plus maniable. Il tourne facilement, peut se conduire d’une main et est silencieux. Il est à deux niveaux. En bas, une plate-forme accueille les objets les plus lourds et les plus encombrants, comme les packs d’eau ou de lait. En haut, deux bras avec des accroches pour y suspendre jusqu’à cinq sacs, tous les modèles pouvant faire l’affaire.

Chez Carrefour, on assure que la contenance est plus importante que celle des anciens chariots. Autre avantage : le client peut s’organiser et trier ses courses au fil des passages dans les rayons. Sur les côtés, des orifices sont prévus pour des objets longs tels qu’un balai. On peut également accrocher un stylo et la liste de courses sur le chariot. Et bien sûr, un espace est prévu pour poser le Scan’lib, le complément indispensable de Mobi.

Le Scan’lib permet de scanner soi-même ses articles avant de les mettre dans les sacs. Du coup, lors du passage en caisse, plus besoin de les vider pour les remplir à nouveau. Ensuite, il ne reste plus qu’à mettre directement les sacs dans le coffre de la voiture. « Pour ce qui est des accessoires ajoutés au chariot, nous verrons en fonction de ce que disent nos clients. Nous pensons notamment à l’ajout d’un siège bébé, absent pour l’instant, indique Loïc Percheron. L’objectif est de faciliter les achats et d’apporter de la rapidité. »


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Re: Actualités concours 2012

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Le plus grand “Job dating” de la région, c'est jeudi !

Jeudi 13 octobre, de 8 h 30 à 20 heures, une quarantaine de commerçants nîmois du centre-ville et de quatre centres commerciaux (La Coupole, Nîmes Étoile, Carrefour route d’Arles, Cap Costières), sensibilisés par la Maison de l’emploi, rencontreront en direct 450 candidats à l’embauche sélectionnés par l’équipe de l’agence Nîmes garrigues de Pôle emploi.

80 à 90 offres à pourvoir

Cette opération de “job dating” unique par son ampleur en Languedoc-Roussillon a été préparée dès août dernier, notamment pour que les commerces puissent recruter avant les fêtes de fin d’année et les soldes d’hiver. Il s’agit aussi de repérer les contrats à durée indéterminée, ceux de professionnalisation et de coller au plus près des attentes des chômeurs en termes de compétences et de localisation.

"En tout, nous misons sur quatre-vingts à quatre-vingt-dix offres", estimait récemment Valérie Reboul, chargée du dossier à Pôle emploi. Ce dernier a associé l’organisme Cap emploi pour qu’il y ait le recrutement d’au moins vingt-cinq travailleurs handicapés.

Parallèlement au “job dating”, l’agence du Mas de ville de Pôle emploi va aussi participer, en centre-ville, à une opération de recrutement dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.

Si, pour l’heure, Pôle emploi se montre réservé quant à l’objectif fixé pour l’opération, ses services avouent que le choix du secteur commercial n’est pas anodin, tant celui-ci permet de décrocher de multiples offres. Au début de l’année, le “job dating” organisé dans la galerie de Cap Costières avait permis de glaner une trentaine d’offres.

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