Culture Générale
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Re: Actualités concours 2012
Source - Gabriel Seyrig, lundi 21 novembre 2011 17:27
Facebook et génération Y : la vie secrète des jeunes
600 millions de membres, dont 20 millions en France. Aucun doute : Facebook est devenu en quelques années seulement un lieu de rendez-vous incontournable de la toile. Terre d’asile de la génération Y, la plateforme continue d’intriguer sociologues et spécialistes. Mais que se passe t-il vraiment sur la planète bleue ?
Lancé en 2004 à l'initiative du désormais célèbre Mark Zuckerberg, le réseau social Facebook a été, dans un premier temps, conçu pour répondre aux besoins des étudiants de l'université d'Harvard. Un mois plus tard, face au succès rencontré, le site s'ouvre aux autres universités et accueille des membres de Yale, Columbia et Stanford. En seulement quelques semaines, le service réussit le tour de force de séduire une majorité d'universitaires à travers les Etats-Unis et le Canada. Il faudra attendre 2006 pour que chacun puisse, à loisir (et à partir de 13 ans), profiter des possibilités qu'offre la plateforme : partage d'informations, micro-blogging, créations de communautés, maillage social... Les préoccupations de la jeune génération trouvent un écho pertinent et utile par le biais de ce support, et pour cause : le président directeur général de Facebook fait partie de cette même génération : né en 1984, il n'a que 20 ans quand le site débute sa fulgurante ascension.
Bonjour, j'habite sur FacebookSept années plus tard, Facebook réunit près de 600 millions de membres à travers le monde. Le réseau social a également donné naissance à son langage propre, fait de « poke », de « like » et de ses désormais célèbres statuts. Intégré au paysage virtuel comme une véritable colonne vertébrale, Facebook est devenu l'annuaire de référence des internautes : « Quand je rencontre quelqu'un en soirée, la première chose que je fais en rentrant, c'est de checker sa page Facebook », explique Noémie, 22 ans. « Cela me donne un aperçu de son univers, de son état d'esprit ». Pour elle, l'idée de ne pas pouvoir retrouver telle ou telle personne sur le réseau semble incongrue : « Tout le monde a un Facebook, en tout cas tous les gens que je connais, c'est normal, non ? ». Noémie fait partie des 20 millions de Français qui ont créé un profil sur le site. Avec une parité hommes/femmes optimum (respectivement 49 % et 51 %) la tranche des 18/35 ans y est omniprésente, notamment depuis l'arrivée des smartphones sur le marché des nouvelles technologies. D'ailleurs, 60% des abonnés avouent se connecter au moins une fois par jour sur leur profil...
Une société sans murs
Facebook, c'est l'abolition des barrières. « C'est un monde à part », note Thierry Richard, sociologue, « C'est un endroit où les barrières sociales n'existent plus. On peut contacter n'importe qui avec une grande facilité, sans forcément passer par les codes qui régissent notre société en temps normal. D'un simple clic, vous avez accès aux photos, aux pensées, aux actions de votre interlocuteur. Il y a de quoi perdre la notion de limite ». C'est d'ailleurs là tout le problème, car les pratiques controversées du réseau en matière de confidentialité des données de l'utilisateur ne cessent de nourrir les polémiques et d'apporter de l'eau au moulin des détracteurs. « Concrètement, où sont stockées nos données ? Quel usage en est fait ? », s'inquiète Francis, commercial de 29 ans qui a récemment clôturé son profil. « Je commençais a être agacé d'être sollicité par des publicités qui venaient en écho aux discussions que je pouvais avoir dans ma messagerie privée : il suffisait que j'écrive le mot « basket » dans une discussion pour aussitôt voir apparaître des publicités me vantant les nouveautés d'une marque de sport ». A cette crainte se rajoute celle des droits d'auteurs, car le commercial est également photographe à ses heures perdues : « à qui appartiennent les photos qu'on met en ligne ? On ne sait même pas si on leur cède le droit de les utiliser... », conclut-il.
Je like, tu likes, nous likons...
« C'est ma deuxième maison, j'y passe tout mon temps » raconte Guénaëlle, qui a trouvé dans cette communauté la réponse à certaines angoisses générationnelles. « J'ai 21 ans, cette technologie fait partie de ma construction, c'est un mode de fonctionnement à part entière : pour prendre des nouvelles de mes amis, rester en contact avec eux, me tenir au courant de ce qui se passe. Je me sens moins seule ». En somme, rien n'a changé, sauf la forme : les relations de la jeune génération s'entretiennent sans efforts. Un simple clic rappelle votre présence à untel, tandis que vous pouvez adresser par le biais d'un statut un message à l'ensemble de vos « amis ». « Le terme « "ami" est galvaudé, mais il n'est pas anodin : il y a une vraie volonté de tromper la solitude en donnant l'illusion d'une communauté où chacun joue un rôle important », explique notre sociologue, « L'amitié, ce n'est pas forcément cela, mais pour beaucoup Facebook est un lieu rassurant, un refuge qui leur permet d'affronter la difficulté qu'implique les relations sociales. Le problème : derrière leurs écrans d'ordinateurs, les ados ne se rendent plus forcément compte de ce qu'est l'intimité, et pourquoi il est important de la préserver ». Une brèche que beaucoup utilisent, à l'image des futurs employeurs qui n'hésitent plus à jeter un œil aux infos qui circulent sur la toile concernant leurs potentielles jeunes recrues...
La bonne nouvelle ? Facebook a décidé d'opter pour des mesures de confidentialité plus acérées. Il est désormais possible de restreindre chaque information (photo, statut, commentaire) à un public cible, et ainsi de limiter les accès aux différentes sphères de sa vie privée. S'il n'est pas possible de contrôler efficacement le flux des informations, il est néanmoins devenu facile de limiter la casse. « Cette génération a entre les mains une technologie aussi incroyable que potentiellement destructrice », rajoute Thierry Richard. « Comme tout outil, il est important qu'elle en expérimente les limites, les possibilités, et qu'elle parvienne aux ajustements nécessaires. Soyons confiants, c'est le monde de demain, le craindre ne sert à rien, le plus important est de chercher à le comprendre ».
Facebook et génération Y : la vie secrète des jeunes
600 millions de membres, dont 20 millions en France. Aucun doute : Facebook est devenu en quelques années seulement un lieu de rendez-vous incontournable de la toile. Terre d’asile de la génération Y, la plateforme continue d’intriguer sociologues et spécialistes. Mais que se passe t-il vraiment sur la planète bleue ?
Lancé en 2004 à l'initiative du désormais célèbre Mark Zuckerberg, le réseau social Facebook a été, dans un premier temps, conçu pour répondre aux besoins des étudiants de l'université d'Harvard. Un mois plus tard, face au succès rencontré, le site s'ouvre aux autres universités et accueille des membres de Yale, Columbia et Stanford. En seulement quelques semaines, le service réussit le tour de force de séduire une majorité d'universitaires à travers les Etats-Unis et le Canada. Il faudra attendre 2006 pour que chacun puisse, à loisir (et à partir de 13 ans), profiter des possibilités qu'offre la plateforme : partage d'informations, micro-blogging, créations de communautés, maillage social... Les préoccupations de la jeune génération trouvent un écho pertinent et utile par le biais de ce support, et pour cause : le président directeur général de Facebook fait partie de cette même génération : né en 1984, il n'a que 20 ans quand le site débute sa fulgurante ascension.
Bonjour, j'habite sur FacebookSept années plus tard, Facebook réunit près de 600 millions de membres à travers le monde. Le réseau social a également donné naissance à son langage propre, fait de « poke », de « like » et de ses désormais célèbres statuts. Intégré au paysage virtuel comme une véritable colonne vertébrale, Facebook est devenu l'annuaire de référence des internautes : « Quand je rencontre quelqu'un en soirée, la première chose que je fais en rentrant, c'est de checker sa page Facebook », explique Noémie, 22 ans. « Cela me donne un aperçu de son univers, de son état d'esprit ». Pour elle, l'idée de ne pas pouvoir retrouver telle ou telle personne sur le réseau semble incongrue : « Tout le monde a un Facebook, en tout cas tous les gens que je connais, c'est normal, non ? ». Noémie fait partie des 20 millions de Français qui ont créé un profil sur le site. Avec une parité hommes/femmes optimum (respectivement 49 % et 51 %) la tranche des 18/35 ans y est omniprésente, notamment depuis l'arrivée des smartphones sur le marché des nouvelles technologies. D'ailleurs, 60% des abonnés avouent se connecter au moins une fois par jour sur leur profil...
Une société sans murs
Facebook, c'est l'abolition des barrières. « C'est un monde à part », note Thierry Richard, sociologue, « C'est un endroit où les barrières sociales n'existent plus. On peut contacter n'importe qui avec une grande facilité, sans forcément passer par les codes qui régissent notre société en temps normal. D'un simple clic, vous avez accès aux photos, aux pensées, aux actions de votre interlocuteur. Il y a de quoi perdre la notion de limite ». C'est d'ailleurs là tout le problème, car les pratiques controversées du réseau en matière de confidentialité des données de l'utilisateur ne cessent de nourrir les polémiques et d'apporter de l'eau au moulin des détracteurs. « Concrètement, où sont stockées nos données ? Quel usage en est fait ? », s'inquiète Francis, commercial de 29 ans qui a récemment clôturé son profil. « Je commençais a être agacé d'être sollicité par des publicités qui venaient en écho aux discussions que je pouvais avoir dans ma messagerie privée : il suffisait que j'écrive le mot « basket » dans une discussion pour aussitôt voir apparaître des publicités me vantant les nouveautés d'une marque de sport ». A cette crainte se rajoute celle des droits d'auteurs, car le commercial est également photographe à ses heures perdues : « à qui appartiennent les photos qu'on met en ligne ? On ne sait même pas si on leur cède le droit de les utiliser... », conclut-il.
Je like, tu likes, nous likons...
« C'est ma deuxième maison, j'y passe tout mon temps » raconte Guénaëlle, qui a trouvé dans cette communauté la réponse à certaines angoisses générationnelles. « J'ai 21 ans, cette technologie fait partie de ma construction, c'est un mode de fonctionnement à part entière : pour prendre des nouvelles de mes amis, rester en contact avec eux, me tenir au courant de ce qui se passe. Je me sens moins seule ». En somme, rien n'a changé, sauf la forme : les relations de la jeune génération s'entretiennent sans efforts. Un simple clic rappelle votre présence à untel, tandis que vous pouvez adresser par le biais d'un statut un message à l'ensemble de vos « amis ». « Le terme « "ami" est galvaudé, mais il n'est pas anodin : il y a une vraie volonté de tromper la solitude en donnant l'illusion d'une communauté où chacun joue un rôle important », explique notre sociologue, « L'amitié, ce n'est pas forcément cela, mais pour beaucoup Facebook est un lieu rassurant, un refuge qui leur permet d'affronter la difficulté qu'implique les relations sociales. Le problème : derrière leurs écrans d'ordinateurs, les ados ne se rendent plus forcément compte de ce qu'est l'intimité, et pourquoi il est important de la préserver ». Une brèche que beaucoup utilisent, à l'image des futurs employeurs qui n'hésitent plus à jeter un œil aux infos qui circulent sur la toile concernant leurs potentielles jeunes recrues...
La bonne nouvelle ? Facebook a décidé d'opter pour des mesures de confidentialité plus acérées. Il est désormais possible de restreindre chaque information (photo, statut, commentaire) à un public cible, et ainsi de limiter les accès aux différentes sphères de sa vie privée. S'il n'est pas possible de contrôler efficacement le flux des informations, il est néanmoins devenu facile de limiter la casse. « Cette génération a entre les mains une technologie aussi incroyable que potentiellement destructrice », rajoute Thierry Richard. « Comme tout outil, il est important qu'elle en expérimente les limites, les possibilités, et qu'elle parvienne aux ajustements nécessaires. Soyons confiants, c'est le monde de demain, le craindre ne sert à rien, le plus important est de chercher à le comprendre ».
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
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- angelito94
- Insatiable
- Messages : 723
- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Hello donc déjà je précise qu'on a tous évolué au fur et a mesure du forum donc il se peut que dans les premières pages il y ai des erreurs j'ai en tout cas rectifié tout les points méthodes mais je me suis pas amusé a refaire toutes les rédactions.Cherry Bomb a écrit :Je suis à la page 1 le thème "Plan hopital 2012"... Je commence tout juste les exercices. Et je me pose une question. "Argumentez" signifie mettre dans l'intro : phrase d'accroche, présentation du sujet, annonce du plan ?
Parce que quand je regarde vos différents exercices d'argumentation y'a pas ce shéma la dans l'introduction. Alors peut être que c'est moi qui se mélange les pinceaux et qui confond avec le commentaire. (Ce qui ne m'étonnerai pas)
Si il y a des erreurs que vous trouvez c'est bien de le signifier mais de tout façon si vous postez vos exercices on verra et on vous rectifiera t'inquiète pas.
Ensuite en règle général que ce soit commentaire ou argumentation l'introduction doit suivre DANS LE MEILLEUR DES CAS le plan suivant :
- Phrase d'accroche (chiffre choc par exemple)
- Présentation du sujet ou du thème (définition ou autre)
- Annonce du plan.
Ensuite je m'excuse pour mon absentéisme gros problème de santé c'est un peu tout qui me tombe dessus en même temps donc j'essai de me remotiver pas évident!
Bossez bien vous allez cartonner ^^
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Actualités concours 2012
Faire d’une histoire douloureuse une force positive
Dans une salle municipale d'Almensilla, dans la banlieue de Séville, une trentaine de femmes de tous âges sont réunies à l'occasion d'une journée de réflexion sur les violences conjugales organisée par la mairie. Elles écoutent les témoignages d'Antonia Avalos Torres et de Gracia Prada (il y a quelques jours, nous vous avions présenté ces femmes et la communauté solidaire d'épargne et de crédit qu'elles ont mise en place).
L'auditoire est attentif et oscille entre bonne humeur et inquiétude quant à la gravité du sujet abordé. "Aujourd'hui, vous nous voyez comme des femmes bien dans notre peau, bien maquillée, jolies, entreprenantes. Mais cela n'a pas toujours été le cas, explique Antonia, sans se départir d'un grand sourire. Avant, nous ne parlions pas. Mais notre message, c'est qu'on peut sortir de la violence." Gracia précise : "Le plus difficile quand on a subi des violences, c'est de l'admettre devant la société. Souvent, on a honte."
Antonia Avalos Torres et Gracia Prada livrent leurs témoignages aux habitantes d'Almensilla. (M.G./Le Monde.fr)
Antonia et Gracia ont fait de leur histoire un "témoignage positif". Elles ne se disent jamais "victimes", mais "survivantes". Aujourd'hui, elles aident et conseillent d'autres femmes ayant subi des violences, par le biais de la fondation Ana Bella qui les emploie, une association sévillane fondée en 2006 et qui vient d'être récompensée par le ministère de santé publique.
L'histoire de la fondatrice de l'association est elle-même exemplaire. Ana Bella s'est mariée à 18 ans. Bien trop tôt, dit-elle. Trop jeune pour réaliser que le comportement tyrannique de son mari, qui l'empêchait de sortir seule et la défiait en permanence, n'était pas un comportement "normal". Il aura fallu onze ans à Ana pour se résoudre à quitter le confort matériel d'une maison pour se retrouver du jour au lendemain dans un centre d'accueil avec ses quatre enfants de 8, 6, 4 ans et 9 mois. Sans expérience professionnelle, la jeune femme doit reprendre le travail et se battre pour offrir une vie digne à ses enfants. De cette difficile expérience, elle tire une motivation sans faille pour aider des femmes dans sa situation et décide de monter une association.
Ana Bella conseille des femmes victimes, les soutient dans les difficiles démarches juridiques, les accueille parfois plusieurs semaines ou plusieurs mois chez elle, se démène pour leur trouver du travail et un logement. Aujourd'hui, la Fondation est organisée, emploie une dizaine de femmes, est propriétaire de deux logements qui peuvent accueillir des familles, compte plusieurs juristes et psychologues bénévoles, a lancé une entreprise de nettoyage et une de catering.
La prévention dans des écoles et l'apport de témoignages, comme ici à Almensilla, est un autre aspect essentiel du travail de la Fondation. A Almensilla, la discussion s'échauffe quand le débat porte sur le dépôt de plainte. A quel moment faut-il le faire ? Les assistantes sociales d'Almensilla insistent pour déposer plainte au plus vite. Antonia et Gracia nuancent : "Le plus important pour porter plainte est de se sentir d'abord protégée. Nous ne pouvons faire pression pour dénoncer car nous savons la panique que cela peut provoquer." Pour Antonia, le processus doit être engagé par la femme, quand elle se sent prête. "Chacune doit faire son propre cheminement pour acquérir sa liberté. Notre devoir est d'apporter tous les outils – juridiques, médicaux, psychologiques, financiers – nécessaires à ce processus. Mais la démarche doit venir de chacune."
Chary Contreros approuve. Elle aussi a longuement hésité avant de porter plainte et a gardé un souvenir amer de certains rendez-vous avec des assistantes sociales qui la poussaient à engager les démarches alors qu'elle ne se sentait pas prête. Aujourd'hui, femme fière et indépendante, à la tête d'une petite entreprise de nettoyage, Chary a néanmoins toujours peur. Son ancien mari habite dans le même village, il lui arrive de voir sa voiture garée près de la boulangerie ou du distributeur automatique. "Je ne peux pas quitter ce village. Mes parents vivent ici et ils ont besoin de moi", dit-elle, tout en estimant qu'un jour, pour être complètement libérée, il lui faudra certainement faire le pas.
--------------------------------------------------------------------------------
La lutte contre les violences conjugales en Espagne
Fin 2004, l'Espagne votait l'une des lois les plus avancées contre les violences de genre. Adoptée à l'unanimité des députés, l'Espagne a été un des premiers pays à prendre le problème comme un phénomène global, affectant tous les aspects de la vie des femmes. La loi a posé les galons d'une série de mesures s'appliquant dans les domaines de l'éducation et de la prévention, de la santé, de l'accueil et de la protection des victimes, de la formation professionnelle, etc. La législation est enviée à l'étranger, mais suscite quelques critiques en interne. "Quand sept ans après son entrée en vigueur, on dénombre 500 assassinats, il est difficile de rester optimiste sur l'efficacité de cette loi", écrit l'avocate féministe Lidia Falcon dans le quotidien Publico, qui reproche à cette législation d'être trop restrictive sur les cas auxquels elle s'applique.
Mathilde Gérard
Le monde
Dans une salle municipale d'Almensilla, dans la banlieue de Séville, une trentaine de femmes de tous âges sont réunies à l'occasion d'une journée de réflexion sur les violences conjugales organisée par la mairie. Elles écoutent les témoignages d'Antonia Avalos Torres et de Gracia Prada (il y a quelques jours, nous vous avions présenté ces femmes et la communauté solidaire d'épargne et de crédit qu'elles ont mise en place).
L'auditoire est attentif et oscille entre bonne humeur et inquiétude quant à la gravité du sujet abordé. "Aujourd'hui, vous nous voyez comme des femmes bien dans notre peau, bien maquillée, jolies, entreprenantes. Mais cela n'a pas toujours été le cas, explique Antonia, sans se départir d'un grand sourire. Avant, nous ne parlions pas. Mais notre message, c'est qu'on peut sortir de la violence." Gracia précise : "Le plus difficile quand on a subi des violences, c'est de l'admettre devant la société. Souvent, on a honte."
Antonia Avalos Torres et Gracia Prada livrent leurs témoignages aux habitantes d'Almensilla. (M.G./Le Monde.fr)
Antonia et Gracia ont fait de leur histoire un "témoignage positif". Elles ne se disent jamais "victimes", mais "survivantes". Aujourd'hui, elles aident et conseillent d'autres femmes ayant subi des violences, par le biais de la fondation Ana Bella qui les emploie, une association sévillane fondée en 2006 et qui vient d'être récompensée par le ministère de santé publique.
L'histoire de la fondatrice de l'association est elle-même exemplaire. Ana Bella s'est mariée à 18 ans. Bien trop tôt, dit-elle. Trop jeune pour réaliser que le comportement tyrannique de son mari, qui l'empêchait de sortir seule et la défiait en permanence, n'était pas un comportement "normal". Il aura fallu onze ans à Ana pour se résoudre à quitter le confort matériel d'une maison pour se retrouver du jour au lendemain dans un centre d'accueil avec ses quatre enfants de 8, 6, 4 ans et 9 mois. Sans expérience professionnelle, la jeune femme doit reprendre le travail et se battre pour offrir une vie digne à ses enfants. De cette difficile expérience, elle tire une motivation sans faille pour aider des femmes dans sa situation et décide de monter une association.
Ana Bella conseille des femmes victimes, les soutient dans les difficiles démarches juridiques, les accueille parfois plusieurs semaines ou plusieurs mois chez elle, se démène pour leur trouver du travail et un logement. Aujourd'hui, la Fondation est organisée, emploie une dizaine de femmes, est propriétaire de deux logements qui peuvent accueillir des familles, compte plusieurs juristes et psychologues bénévoles, a lancé une entreprise de nettoyage et une de catering.
La prévention dans des écoles et l'apport de témoignages, comme ici à Almensilla, est un autre aspect essentiel du travail de la Fondation. A Almensilla, la discussion s'échauffe quand le débat porte sur le dépôt de plainte. A quel moment faut-il le faire ? Les assistantes sociales d'Almensilla insistent pour déposer plainte au plus vite. Antonia et Gracia nuancent : "Le plus important pour porter plainte est de se sentir d'abord protégée. Nous ne pouvons faire pression pour dénoncer car nous savons la panique que cela peut provoquer." Pour Antonia, le processus doit être engagé par la femme, quand elle se sent prête. "Chacune doit faire son propre cheminement pour acquérir sa liberté. Notre devoir est d'apporter tous les outils – juridiques, médicaux, psychologiques, financiers – nécessaires à ce processus. Mais la démarche doit venir de chacune."
Chary Contreros approuve. Elle aussi a longuement hésité avant de porter plainte et a gardé un souvenir amer de certains rendez-vous avec des assistantes sociales qui la poussaient à engager les démarches alors qu'elle ne se sentait pas prête. Aujourd'hui, femme fière et indépendante, à la tête d'une petite entreprise de nettoyage, Chary a néanmoins toujours peur. Son ancien mari habite dans le même village, il lui arrive de voir sa voiture garée près de la boulangerie ou du distributeur automatique. "Je ne peux pas quitter ce village. Mes parents vivent ici et ils ont besoin de moi", dit-elle, tout en estimant qu'un jour, pour être complètement libérée, il lui faudra certainement faire le pas.
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La lutte contre les violences conjugales en Espagne
Fin 2004, l'Espagne votait l'une des lois les plus avancées contre les violences de genre. Adoptée à l'unanimité des députés, l'Espagne a été un des premiers pays à prendre le problème comme un phénomène global, affectant tous les aspects de la vie des femmes. La loi a posé les galons d'une série de mesures s'appliquant dans les domaines de l'éducation et de la prévention, de la santé, de l'accueil et de la protection des victimes, de la formation professionnelle, etc. La législation est enviée à l'étranger, mais suscite quelques critiques en interne. "Quand sept ans après son entrée en vigueur, on dénombre 500 assassinats, il est difficile de rester optimiste sur l'efficacité de cette loi", écrit l'avocate féministe Lidia Falcon dans le quotidien Publico, qui reproche à cette législation d'être trop restrictive sur les cas auxquels elle s'applique.
Mathilde Gérard
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Violences aux femmes : Le sexisme commence dès l’adolescence
Tandis que se déroule aujourd’hui la Journée internationale des violences faites aux femmes, on observe que les jeunes générations ne sont pas d’avantage protégées
L’histoire d’Agnès reste dans tous les esprits : violée et assassinée à 13 ans, par un garçon de 17 ans. Au-delà de ce tragique fait divers, les violences sexistes chez les jeunes perdurent-elles dans une société démocratique où le droit protège en principe l’égalité des sexes, et où le combat féministe a plus de cinquante ans ? Les chiffres du ministère de la Justice sont inquiétants : à moins de 13 ans, plus de la moitié des gamins qui ont affaire à la justice sont mis en cause pour des faits à caractère sexuels, et un millier d’adolescents se trouve impliqués dans un viol chaque année. Un chiffre en hausse de 50 % en dix ans. Part ailleurs, selon l’étude Sivis du ministère de l’Education, qui recense les violences dans les établissements scolaires du second degré, 11,2 incidents graves se sont produits pour 1.000 élèves, en 2010. Parmi eux, 2 % étaient des agressions sexuelles envers les filles. La Journée internationale des violences faites aux femmes concerne aussi les lycéennes.
« En dehors des chiffres de la Justice et des statistiques du ministère de l’Education, il n’existe aucune étude réelle sur la violence sexiste chez les jeunes », regrette Nicole Guenneuguès, chargée de mission égalité filles-garçons pour l’académie de Rennes. « Il n’y a peut-être pas plus de violence qu’autrefois, mais elle est plus visible. On en parle plus, et les jeunes filles témoignent plus », avance Olivia Cattan, présidente de l’association Parole de femmes. Mais Nicole Guenneuguès rappelle que la violence n’est pas uniquement physique. « Les insultes en font partie, et l’on constate qu’adressée à un garçon ou à une fille, elles dévalorisent toujours le féminin. »
Difficultés de communication
La sociologue Sylvia Di Luzio a mené une étude dans deux collèges de Toulouse « normaux », ni ZEP ni boîte à bac pour jeunesse dorée. Elle y a observé de nombreux gestes déplacés ou agressifs, et des violences verbales de dénigrement physique ou à caractère sexuel : « La construction de la virilité, chez les garçons de 10 à 15 ans, passe souvent par la violence et par l’exclusion du féminin. Avec les insultes, les jeunes filles sont ramenées à leur corps et ne sont plus, alors, considérées comme des personnes à part entière. » Pour elle, comme pour Olivia Cattan, la violence physique, elle, est liée aux difficultés de communication : « Les jeunes garçons deviennent violents lorsqu’ils manquent de mots, lorsqu’ils sont frustrés, quand ils ont l’impression que les filles se moquent d’eux », constate la présidente de l’association. « J’ai vu des garçons intéressés par certaines filles qui, ne sachant pas comment leur dire qu’elles leur plaisaient, devenaient violents avec elles, renchérit la sociologue. Les violences physiques apparaissent parfois comme le seul mode de communication entre les deux sexes. »
En cause également, le trop-plein d’images. Violence au JT, agressions filmées et balancées sur le Net, pornographie absorbée trop jeune. Nicole Guenneuguès pointe la contradiction entre une notion de l’égalité sociale qui a progressé et la discrimination sexiste qui ne recule pas : « Les jeunes garçons admettent assez bien, dans l’ensemble, que les filles fassent des études supérieures et accèdent à tous les métiers. En revanche, ils ont consommé très jeune des images de sexualité agressive à travers la pornographie, et ils en arrivent à dissocier féminité sociale et féminité sexuelle. »
Le plus alarmant reste que tous ceux qui travaillent sur le terrain font le même constat : les victimes elles-mêmes minimisent les violences qu’elles subissent. « Elles les voient comme une fatalité à accepter », déplore Sylvia Di Luzio. Ce combat-là aussi mérite d’être mené
France soir
Tandis que se déroule aujourd’hui la Journée internationale des violences faites aux femmes, on observe que les jeunes générations ne sont pas d’avantage protégées
L’histoire d’Agnès reste dans tous les esprits : violée et assassinée à 13 ans, par un garçon de 17 ans. Au-delà de ce tragique fait divers, les violences sexistes chez les jeunes perdurent-elles dans une société démocratique où le droit protège en principe l’égalité des sexes, et où le combat féministe a plus de cinquante ans ? Les chiffres du ministère de la Justice sont inquiétants : à moins de 13 ans, plus de la moitié des gamins qui ont affaire à la justice sont mis en cause pour des faits à caractère sexuels, et un millier d’adolescents se trouve impliqués dans un viol chaque année. Un chiffre en hausse de 50 % en dix ans. Part ailleurs, selon l’étude Sivis du ministère de l’Education, qui recense les violences dans les établissements scolaires du second degré, 11,2 incidents graves se sont produits pour 1.000 élèves, en 2010. Parmi eux, 2 % étaient des agressions sexuelles envers les filles. La Journée internationale des violences faites aux femmes concerne aussi les lycéennes.
« En dehors des chiffres de la Justice et des statistiques du ministère de l’Education, il n’existe aucune étude réelle sur la violence sexiste chez les jeunes », regrette Nicole Guenneuguès, chargée de mission égalité filles-garçons pour l’académie de Rennes. « Il n’y a peut-être pas plus de violence qu’autrefois, mais elle est plus visible. On en parle plus, et les jeunes filles témoignent plus », avance Olivia Cattan, présidente de l’association Parole de femmes. Mais Nicole Guenneuguès rappelle que la violence n’est pas uniquement physique. « Les insultes en font partie, et l’on constate qu’adressée à un garçon ou à une fille, elles dévalorisent toujours le féminin. »
Difficultés de communication
La sociologue Sylvia Di Luzio a mené une étude dans deux collèges de Toulouse « normaux », ni ZEP ni boîte à bac pour jeunesse dorée. Elle y a observé de nombreux gestes déplacés ou agressifs, et des violences verbales de dénigrement physique ou à caractère sexuel : « La construction de la virilité, chez les garçons de 10 à 15 ans, passe souvent par la violence et par l’exclusion du féminin. Avec les insultes, les jeunes filles sont ramenées à leur corps et ne sont plus, alors, considérées comme des personnes à part entière. » Pour elle, comme pour Olivia Cattan, la violence physique, elle, est liée aux difficultés de communication : « Les jeunes garçons deviennent violents lorsqu’ils manquent de mots, lorsqu’ils sont frustrés, quand ils ont l’impression que les filles se moquent d’eux », constate la présidente de l’association. « J’ai vu des garçons intéressés par certaines filles qui, ne sachant pas comment leur dire qu’elles leur plaisaient, devenaient violents avec elles, renchérit la sociologue. Les violences physiques apparaissent parfois comme le seul mode de communication entre les deux sexes. »
En cause également, le trop-plein d’images. Violence au JT, agressions filmées et balancées sur le Net, pornographie absorbée trop jeune. Nicole Guenneuguès pointe la contradiction entre une notion de l’égalité sociale qui a progressé et la discrimination sexiste qui ne recule pas : « Les jeunes garçons admettent assez bien, dans l’ensemble, que les filles fassent des études supérieures et accèdent à tous les métiers. En revanche, ils ont consommé très jeune des images de sexualité agressive à travers la pornographie, et ils en arrivent à dissocier féminité sociale et féminité sexuelle. »
Le plus alarmant reste que tous ceux qui travaillent sur le terrain font le même constat : les victimes elles-mêmes minimisent les violences qu’elles subissent. « Elles les voient comme une fatalité à accepter », déplore Sylvia Di Luzio. Ce combat-là aussi mérite d’être mené
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Les mycoses cutanées ont encore la peau dure
Par Martine Lochouarn, - le 25/11/2011
Gênantes et inconfortables, elles atteignent la peau, les ongles ou le cuir chevelu de manière superficielle mais se soignent bien avec de la persévérance.
«Pied d'athlète», onyxis, pityriasis… Ces noms ésotériques désignent des affections souvent déplaisantes mais sans gravité, les mycoses cutanées. Moins connues du public que les infections bactériennes ou virales, elles sont pour la plupart limitées à une atteinte superficielle de la peau, des ongles ou du cuir chevelu. Fréquentes, elles sont dues à des champignons filamenteux microscopiques ou à des levures qui s'installent dans la couche superficielle de la peau, des cheveux ou des ongles, d'où il est parfois ardu de les déloger.
Ces affections évoluent aussi avec nos modes de vie : la fréquence des mycoses du pied croît avec la pratique accrue du sport, les teignes du cuir chevelu se développent dans les collectivités d'enfants, les mycoses vaginales profitent de la mode de la toilette intime et les teignes zoophiles se diversifient autant que nos animaux de compagnie …
• Les dermatophytes anthropophiles aiment l'humidité
Les plus fréquents de ces champignons filamenteux, les dermatophytes, ont une attirance marquée pour la kératine de la couche cornée de la peau et des phanères, avec surtout deux espèces chez l'homme, Trichophyton rubrum et Trichophyton interdigitalis. «Ils s'attrapent en marchant pieds nus et mouillés dans les lieux publics, piscines, douches, salles de bains, tatamis, vestiaires de sport, etc., car l'humidité altère la barrière cutanée. Quand le dermatophyte pénètre, souvent entre les petits orteils, la peau réagit en formant de fines pellicules qui tombent au sol où elles restent infectantes pendant cinq ans», explique le Pr Martine Feuilhade de Chauvin, mycologue-dermatologue (CHU Saint-Louis, Paris).
D'abord responsable d'une inflammation dans un pli de la peau (intertrigo), le dermatophyte peut se propager à la plante des pieds qui réagit par une hyperkératose aux squames infectantes, pénétrer dans la tablette de l'ongle (surtout celui du gros orteil), qui s'épaissit, se soulève, et remonter jusqu'à sa racine. Cette dermatophytose, aussi appelée «pied d'athlète», frappe 30 % des sportifs et 10 % de la population. La moitié des atteintes à l'ongle du gros orteil sont dues à un dermatophyte.«Le prélèvement, indispensable, permet de les différencier du psoriasis unguéal, très semblable», précise le Dr Nelly Contet-Audonneau, mycologue (CHU Nancy).
Toujours superficielles, ces infections provoquent de vives démangeaisons et ne guérissent jamais spontanément. Leur grattage peut favoriser une surinfection bactérienne et un érysipèle (infection à streptocoques). Il faut donc les traiter. Ce dermatophyte peut aussi envahir, par grattage d'un pied infecté, les plis de l'aine. La lésion, prurigineuse, un peu croûteuse et rouge, est délimitée par une bordure nette qui s'étend.
» Onychomycose : définition, traitement
• Les teignes, des dermatophytes zoophiles
Les autres mycoses de la peau glabre sont surtout dues au contact avec un animal infecté par un autre dermatophyte qu'il transmet à l'homme : Microsporum canis (chiens, chats) ou Trichophyton mentagrophytes(lapins nains, rats, hamsters, poneys…), dont un nouveau variant isolé récemment chez le cochon d'Inde. Elles donnent une petite lésion ronde, inflammatoire, rouge, prurigineuse, suintante, siégeant souvent chez l'enfant au cou ou au visage. Il n'y a pas de contamination interhumaine. Le prélèvement et la culture permettent d'identifier la source.
Encore fréquentes, les teignes tondantes du cuir chevelu forment des plaques de cheveux cassés ras. Elles sont contractées par contact avec un animal (chien, chat) porteur d'un dermatophyte ou transmises d'un enfant à l'autre par des peignes ou des tondeuses contaminés, du fait d'habitudes de coiffure ou de nattage agressives. Certaines teignes du cuir chevelu sont inflammatoires, avec une lésion rouge et suintante : le kérion. Elles résultent souvent d'une confusion avec un eczéma et de la prescription à tort d'un corticoïde local qui aggrave la mycose. D'où l'intérêt du prélèvement.
» Teignes : symptômes, examens, traitement
• Les candidoses, des opportunistes peu fréquentes
Les candidoses cutanées, peu fréquentes, sont des opportunistes qui impliquent presque toujours Candida albicans. «Ces levures, normalement présentes dans le tube digestif et le vagin, peuvent dans certaines circonstances devenir pathogènes. Les antibiotiques, en diminuant les bactéries digestives, favorisent leur croissance, tout comme les corticoïdes, indique le Pr Feuilhade. En cas de macération, elles peuvent passer de l'anus à la peau périphérique fragilisée et donner des nappes rouges, vernissées, au bord en dentelle parsemé de petites pustules, qui brûlent ou démangent. » Principales victimes : les bébés ou les vieillards à l'immunité fragile, et les sujets au diabète mal équilibré.
Très rares, les vraies candidoses vulvovaginales impliquent presque toujours C. albicans. «Après des antibiotiques ou si la muqueuse est sèche, la levure, présente à la surface du vagin, se multiplie chez certaines femmes. Pour des raisons immunitaires locales mal connues, elle peut devenir pathogène et s'installer dans la muqueuse, provoquant démangeaisons et leucorrhées. Ces candidoses, qui surviennent dans la seconde partie du cycle, ont un lien mal élucidé avec la progestérone», explique la dermatologue. Elles sont peu transmissibles sexuellement.
• «Pityriasis versicolor», quand les levures prolifèrent
D'autres opportunistes sont liées aux levures que nous abritons naturellement. C'est le cas du Pityriasis versicolor dû aux Malassezias, levures unicellulaires vivant dans les follicules pileux du cou, du thorax et du dos, dont elles aiment les sécrétions grasses. Pour des raisons obscures, où chaleur et terrain familial semblent jouer, elles en sortent parfois, deviennent filamenteuses et envahissent la couche cornée, donnant des taches brun clair, puis blanches, qui ne bronzent pas. Cette mycose bénigne, non contagieuse, ne démange pas et se traite aisément
Figaro
Par Martine Lochouarn, - le 25/11/2011
Gênantes et inconfortables, elles atteignent la peau, les ongles ou le cuir chevelu de manière superficielle mais se soignent bien avec de la persévérance.
«Pied d'athlète», onyxis, pityriasis… Ces noms ésotériques désignent des affections souvent déplaisantes mais sans gravité, les mycoses cutanées. Moins connues du public que les infections bactériennes ou virales, elles sont pour la plupart limitées à une atteinte superficielle de la peau, des ongles ou du cuir chevelu. Fréquentes, elles sont dues à des champignons filamenteux microscopiques ou à des levures qui s'installent dans la couche superficielle de la peau, des cheveux ou des ongles, d'où il est parfois ardu de les déloger.
Ces affections évoluent aussi avec nos modes de vie : la fréquence des mycoses du pied croît avec la pratique accrue du sport, les teignes du cuir chevelu se développent dans les collectivités d'enfants, les mycoses vaginales profitent de la mode de la toilette intime et les teignes zoophiles se diversifient autant que nos animaux de compagnie …
• Les dermatophytes anthropophiles aiment l'humidité
Les plus fréquents de ces champignons filamenteux, les dermatophytes, ont une attirance marquée pour la kératine de la couche cornée de la peau et des phanères, avec surtout deux espèces chez l'homme, Trichophyton rubrum et Trichophyton interdigitalis. «Ils s'attrapent en marchant pieds nus et mouillés dans les lieux publics, piscines, douches, salles de bains, tatamis, vestiaires de sport, etc., car l'humidité altère la barrière cutanée. Quand le dermatophyte pénètre, souvent entre les petits orteils, la peau réagit en formant de fines pellicules qui tombent au sol où elles restent infectantes pendant cinq ans», explique le Pr Martine Feuilhade de Chauvin, mycologue-dermatologue (CHU Saint-Louis, Paris).
D'abord responsable d'une inflammation dans un pli de la peau (intertrigo), le dermatophyte peut se propager à la plante des pieds qui réagit par une hyperkératose aux squames infectantes, pénétrer dans la tablette de l'ongle (surtout celui du gros orteil), qui s'épaissit, se soulève, et remonter jusqu'à sa racine. Cette dermatophytose, aussi appelée «pied d'athlète», frappe 30 % des sportifs et 10 % de la population. La moitié des atteintes à l'ongle du gros orteil sont dues à un dermatophyte.«Le prélèvement, indispensable, permet de les différencier du psoriasis unguéal, très semblable», précise le Dr Nelly Contet-Audonneau, mycologue (CHU Nancy).
Toujours superficielles, ces infections provoquent de vives démangeaisons et ne guérissent jamais spontanément. Leur grattage peut favoriser une surinfection bactérienne et un érysipèle (infection à streptocoques). Il faut donc les traiter. Ce dermatophyte peut aussi envahir, par grattage d'un pied infecté, les plis de l'aine. La lésion, prurigineuse, un peu croûteuse et rouge, est délimitée par une bordure nette qui s'étend.
» Onychomycose : définition, traitement
• Les teignes, des dermatophytes zoophiles
Les autres mycoses de la peau glabre sont surtout dues au contact avec un animal infecté par un autre dermatophyte qu'il transmet à l'homme : Microsporum canis (chiens, chats) ou Trichophyton mentagrophytes(lapins nains, rats, hamsters, poneys…), dont un nouveau variant isolé récemment chez le cochon d'Inde. Elles donnent une petite lésion ronde, inflammatoire, rouge, prurigineuse, suintante, siégeant souvent chez l'enfant au cou ou au visage. Il n'y a pas de contamination interhumaine. Le prélèvement et la culture permettent d'identifier la source.
Encore fréquentes, les teignes tondantes du cuir chevelu forment des plaques de cheveux cassés ras. Elles sont contractées par contact avec un animal (chien, chat) porteur d'un dermatophyte ou transmises d'un enfant à l'autre par des peignes ou des tondeuses contaminés, du fait d'habitudes de coiffure ou de nattage agressives. Certaines teignes du cuir chevelu sont inflammatoires, avec une lésion rouge et suintante : le kérion. Elles résultent souvent d'une confusion avec un eczéma et de la prescription à tort d'un corticoïde local qui aggrave la mycose. D'où l'intérêt du prélèvement.
» Teignes : symptômes, examens, traitement
• Les candidoses, des opportunistes peu fréquentes
Les candidoses cutanées, peu fréquentes, sont des opportunistes qui impliquent presque toujours Candida albicans. «Ces levures, normalement présentes dans le tube digestif et le vagin, peuvent dans certaines circonstances devenir pathogènes. Les antibiotiques, en diminuant les bactéries digestives, favorisent leur croissance, tout comme les corticoïdes, indique le Pr Feuilhade. En cas de macération, elles peuvent passer de l'anus à la peau périphérique fragilisée et donner des nappes rouges, vernissées, au bord en dentelle parsemé de petites pustules, qui brûlent ou démangent. » Principales victimes : les bébés ou les vieillards à l'immunité fragile, et les sujets au diabète mal équilibré.
Très rares, les vraies candidoses vulvovaginales impliquent presque toujours C. albicans. «Après des antibiotiques ou si la muqueuse est sèche, la levure, présente à la surface du vagin, se multiplie chez certaines femmes. Pour des raisons immunitaires locales mal connues, elle peut devenir pathogène et s'installer dans la muqueuse, provoquant démangeaisons et leucorrhées. Ces candidoses, qui surviennent dans la seconde partie du cycle, ont un lien mal élucidé avec la progestérone», explique la dermatologue. Elles sont peu transmissibles sexuellement.
• «Pityriasis versicolor», quand les levures prolifèrent
D'autres opportunistes sont liées aux levures que nous abritons naturellement. C'est le cas du Pityriasis versicolor dû aux Malassezias, levures unicellulaires vivant dans les follicules pileux du cou, du thorax et du dos, dont elles aiment les sécrétions grasses. Pour des raisons obscures, où chaleur et terrain familial semblent jouer, elles en sortent parfois, deviennent filamenteuses et envahissent la couche cornée, donnant des taches brun clair, puis blanches, qui ne bronzent pas. Cette mycose bénigne, non contagieuse, ne démange pas et se traite aisément
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Le nombre de demandes d'asile politique explose
INFOGRAPHIE - Claude Guéant veut s'attaquer aux détournements de procédures.
«Notre tradition du droit d'asile politique est en danger.» Vendredi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), après avoir visité un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dénoncé les «détournements de procédures» qui, selon lui, saturent la machine administrative, au détriment des personnes qui peuvent légitimement revendiquer le statut de réfugié politique en France. Il a aussi fustigé des «filières organisées» qui prendraient en charge les candidats à l'asile depuis leur pays d'origine, alors que leur demande, essentiellement motivée par des raisons économiques, est vouée à l'échec.
«Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 55% ces quatre dernières années et pourrait atteindre les 60.000 demandes en 2011», alerte Beauvau . On trouve au premier rang des demandeurs des ressortissants du Bangladesh, mais aussi des Kosovars. Les révolutions arabes n'ont finalement guère eu d'incidence sur la demande d'asile en France.
L'Hexagone concentre, quoi qu'il en soit, à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis». Or, précise Claude Guéant, «on assiste à l'accroissement des demandes d'asile infondées». Ce qui se vérifie, dit-il, par la baisse constante des dossiers acceptés: à peine plus de 10.000 statuts de réfugié accordés en 2010, contre 11.500 en 2008. Quand hier l'administration donnait une suite favorable à plus d'un tiers des demandes, elle n'en accepte même plus un quart aujourd'hui.
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.
Le système est totalement engorgé, avec un délai moyen de traitement des dossiers dépassant les 19 mois, soit 3 mois de plus qu'en 2008. Et ce malgré des recrutements conséquents dans les instances chargées de les instruire, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
Cette dérive a également un coût: le budget de l'asile a augmenté de 40% en deux ans, dépassant le demi-milliard d'euros en 2011. Du jamais vu depuis que cette procédure existe. Car il faut bien héberger et assister financièrement les demandeurs, logés, pour une large part, dans des hôtels, sachant que les places en centre d'accueil restent limitées à 21.000. Soit trois fois moins que le nombre de candidats.
Les quelque 270 centres d'accueil qui offrent ces 21.000 places connaissent eux-mêmes des situations très contrastées. Certaines plates-formes, comme Angers, Mulhouse, Dijon, sont submergées de demandeurs. Des «filières», parfois «rétribuées», assure Claude Guéant, les y orienteraient parce que le délai d'instruction des dossiers y est forcément plus long. «Il n'est pas normal qu'il y ait 800 demandeurs à Angers et seulement 40 au Mans!», protestait vendredi l'hôte de Beauvau.
Plan radical
Son plan pour sauver la situation se veut radical. D'abord, il va faire ajouter l'Arménie, le Bangladesh, la Moldavie et le Monténégro à la liste des pays «sûrs», c'est-à-dire des pays qu'il n'y a pas de raison a priori de vouloir fuir au titre de l'asile politique.
Pour mettre un terme à la mauvaise répartition des demandeurs, le placement sera géré par le préfet au niveau régional et non plus départemental. Avec 30% de places réservées en province pour accueillir les demandeurs de la région Ile-de-France, notamment, qui concentre 45% des demandes.
Par ailleurs, une loi déposée en janvier permettra d'écarter les demandeurs qui trichent ou refusent de coopérer avec les autorités, comme ceux, par exemple, qui «altèrent volontairement leurs empreintes digitales» pour échapper à une identification.
L'éloignement des candidats rejetés devrait également être facilité. «Les déboutés du droit d'asile sont des étrangers en situation irrégulière comme les autres», déclarait vendredi Claude Guéant. Pour l'heure, un haut fonctionnaire l'affirme: «Que le demandeur obtienne ou non le statut de réfugié, généralement il reste en France.»
Le coût de l'asile franchit le demi-milliard d'euros
Le budget de l'asile politique aura augmenté de 40% cette année,
pour dépasser, selon les prévisions, les 520 millions d'euros. Le poste budgétaire le plus élevé concerne l'hébergement des demandeurs d'asile: 334 millions. Un peu moins 40% des personnes sont placées dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Elles touchent alors une allocation mensuelle de subsistance (AMS) calculée selon la composition familiale, les ressources de chacun et les prestations offertes par le centre d'accueil, comme la restauration par exemple. En 2011, l'AMS s'élèvera à 16% des 199 millions d'euros consacrés par l'État au fonctionnement des Cada, soit environ 32 millions d'euros. Ceux qui ne vont pas en centre d'accueil perçoivent une allocation temporaire d'attente (ATA), de 10,83 euros par jour, versée jusqu'à la décision accordant ou non le statut de réfugié. Le versement de cette aide a crû de 126% depuis 2009. Le coût de l'hébergement d'urgence, dans des hôtels notamment, est estimé à 135 millions d'euros en 2011 pour 20.000 places. Il a augmenté
de 85% en trois ans.
Figaro
INFOGRAPHIE - Claude Guéant veut s'attaquer aux détournements de procédures.
«Notre tradition du droit d'asile politique est en danger.» Vendredi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), après avoir visité un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dénoncé les «détournements de procédures» qui, selon lui, saturent la machine administrative, au détriment des personnes qui peuvent légitimement revendiquer le statut de réfugié politique en France. Il a aussi fustigé des «filières organisées» qui prendraient en charge les candidats à l'asile depuis leur pays d'origine, alors que leur demande, essentiellement motivée par des raisons économiques, est vouée à l'échec.
«Le nombre de demandes d'asile a augmenté de 55% ces quatre dernières années et pourrait atteindre les 60.000 demandes en 2011», alerte Beauvau . On trouve au premier rang des demandeurs des ressortissants du Bangladesh, mais aussi des Kosovars. Les révolutions arabes n'ont finalement guère eu d'incidence sur la demande d'asile en France.
L'Hexagone concentre, quoi qu'il en soit, à lui seul «20% de la demande d'asile en Europe». Il se situe, selon l'Intérieur, «à la deuxième place au niveau des pays industrialisés, derrière les États-Unis». Or, précise Claude Guéant, «on assiste à l'accroissement des demandes d'asile infondées». Ce qui se vérifie, dit-il, par la baisse constante des dossiers acceptés: à peine plus de 10.000 statuts de réfugié accordés en 2010, contre 11.500 en 2008. Quand hier l'administration donnait une suite favorable à plus d'un tiers des demandes, elle n'en accepte même plus un quart aujourd'hui.
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.
Le système est totalement engorgé, avec un délai moyen de traitement des dossiers dépassant les 19 mois, soit 3 mois de plus qu'en 2008. Et ce malgré des recrutements conséquents dans les instances chargées de les instruire, à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
Cette dérive a également un coût: le budget de l'asile a augmenté de 40% en deux ans, dépassant le demi-milliard d'euros en 2011. Du jamais vu depuis que cette procédure existe. Car il faut bien héberger et assister financièrement les demandeurs, logés, pour une large part, dans des hôtels, sachant que les places en centre d'accueil restent limitées à 21.000. Soit trois fois moins que le nombre de candidats.
Les quelque 270 centres d'accueil qui offrent ces 21.000 places connaissent eux-mêmes des situations très contrastées. Certaines plates-formes, comme Angers, Mulhouse, Dijon, sont submergées de demandeurs. Des «filières», parfois «rétribuées», assure Claude Guéant, les y orienteraient parce que le délai d'instruction des dossiers y est forcément plus long. «Il n'est pas normal qu'il y ait 800 demandeurs à Angers et seulement 40 au Mans!», protestait vendredi l'hôte de Beauvau.
Plan radical
Son plan pour sauver la situation se veut radical. D'abord, il va faire ajouter l'Arménie, le Bangladesh, la Moldavie et le Monténégro à la liste des pays «sûrs», c'est-à-dire des pays qu'il n'y a pas de raison a priori de vouloir fuir au titre de l'asile politique.
Pour mettre un terme à la mauvaise répartition des demandeurs, le placement sera géré par le préfet au niveau régional et non plus départemental. Avec 30% de places réservées en province pour accueillir les demandeurs de la région Ile-de-France, notamment, qui concentre 45% des demandes.
Par ailleurs, une loi déposée en janvier permettra d'écarter les demandeurs qui trichent ou refusent de coopérer avec les autorités, comme ceux, par exemple, qui «altèrent volontairement leurs empreintes digitales» pour échapper à une identification.
L'éloignement des candidats rejetés devrait également être facilité. «Les déboutés du droit d'asile sont des étrangers en situation irrégulière comme les autres», déclarait vendredi Claude Guéant. Pour l'heure, un haut fonctionnaire l'affirme: «Que le demandeur obtienne ou non le statut de réfugié, généralement il reste en France.»
Le coût de l'asile franchit le demi-milliard d'euros
Le budget de l'asile politique aura augmenté de 40% cette année,
pour dépasser, selon les prévisions, les 520 millions d'euros. Le poste budgétaire le plus élevé concerne l'hébergement des demandeurs d'asile: 334 millions. Un peu moins 40% des personnes sont placées dans des centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada). Elles touchent alors une allocation mensuelle de subsistance (AMS) calculée selon la composition familiale, les ressources de chacun et les prestations offertes par le centre d'accueil, comme la restauration par exemple. En 2011, l'AMS s'élèvera à 16% des 199 millions d'euros consacrés par l'État au fonctionnement des Cada, soit environ 32 millions d'euros. Ceux qui ne vont pas en centre d'accueil perçoivent une allocation temporaire d'attente (ATA), de 10,83 euros par jour, versée jusqu'à la décision accordant ou non le statut de réfugié. Le versement de cette aide a crû de 126% depuis 2009. Le coût de l'hébergement d'urgence, dans des hôtels notamment, est estimé à 135 millions d'euros en 2011 pour 20.000 places. Il a augmenté
de 85% en trois ans.
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Re: Actualités concours 2012
18-25 ans, l'âge où l'on mange le moins équilibré
Par Pauline Fréour - le 25/11/2011
Seulement 16% de cette tranche d'âge respecte les recommandations nutritionnelles des autorités sanitaires. Un effet d'âge et de génération, selon les experts.
Les jeunes ne sont guère adeptes des fruits, légumes et autres produits alimentaires dont les bienfaits sont vantés par le Programme national nutrition santé (PNNS), révèlent les derniers résultats de l'étude NutriNet-Santé. Selon cette étude lancée en mai 2009 auprès de 150.000 volontaires, les 18-25 ans sont 16% à suivre les recommandations nutritionnelles nationales -comme «au moins 5 fruits et légumes par jour» ou «3 produits laitiers par jour- contre 52% des plus de 65 ans. «C'est inquiétant», estime Serge Hercberg (Inserm) qui coordonne l'étude NutriNet et préside le PNNS.
«Ces résultats ne sont pas très surprenants, estime pour sa part Florence Rossi, diététicienne à l'Assistance publique de Marseille et ex-présidente de l'Association française des diététiciens et nutritionnistes. A 18-25 ans, on prend son envol du nid familial, on se débrouille souvent de petits moyens financiers, et la priorité n'est pas à l'équilibre alimentaire. On mange avant tout pour se faire plaisir et pour partager de bons moments avec ses amis».
Toutefois, met-elle en garde, «même si c'est un âge où les pathologies liées à l'alimentation ne sont pas encore apparues, il ne faudrait pas croire que les jeunes n'ont pas intérêt à bien se nourrir. C'est en effet une période où l'on continue de se construire et où l'on prépare les années à venir». L'apport en calcium, par exemple, est très important pour les jeunes filles en prévention de l'ostéoporose.
Florence Rossi estime qu'on pourrait aider les jeunes à mieux se nourrir en améliorant l'information à leur disposition. «Peu d'entre eux savent qu'il est possible de bien manger à petits prix, en achetant par exemple des conserves, des surgelés ou des fruits de saison».
Selon elle, l'impact des enseignements du PNNS devrait se faire sentir d'ici quelques années avec l'arrivée à l'âge adulte de la génération actuelle d'écoliers et de collégiens, qui ont reçu des initiations à la nutrition à l'école. «Quand on prend de bonnes habitudes jeunes, en général, on les garde».
Figaro
Par Pauline Fréour - le 25/11/2011
Seulement 16% de cette tranche d'âge respecte les recommandations nutritionnelles des autorités sanitaires. Un effet d'âge et de génération, selon les experts.
Les jeunes ne sont guère adeptes des fruits, légumes et autres produits alimentaires dont les bienfaits sont vantés par le Programme national nutrition santé (PNNS), révèlent les derniers résultats de l'étude NutriNet-Santé. Selon cette étude lancée en mai 2009 auprès de 150.000 volontaires, les 18-25 ans sont 16% à suivre les recommandations nutritionnelles nationales -comme «au moins 5 fruits et légumes par jour» ou «3 produits laitiers par jour- contre 52% des plus de 65 ans. «C'est inquiétant», estime Serge Hercberg (Inserm) qui coordonne l'étude NutriNet et préside le PNNS.
«Ces résultats ne sont pas très surprenants, estime pour sa part Florence Rossi, diététicienne à l'Assistance publique de Marseille et ex-présidente de l'Association française des diététiciens et nutritionnistes. A 18-25 ans, on prend son envol du nid familial, on se débrouille souvent de petits moyens financiers, et la priorité n'est pas à l'équilibre alimentaire. On mange avant tout pour se faire plaisir et pour partager de bons moments avec ses amis».
Toutefois, met-elle en garde, «même si c'est un âge où les pathologies liées à l'alimentation ne sont pas encore apparues, il ne faudrait pas croire que les jeunes n'ont pas intérêt à bien se nourrir. C'est en effet une période où l'on continue de se construire et où l'on prépare les années à venir». L'apport en calcium, par exemple, est très important pour les jeunes filles en prévention de l'ostéoporose.
Florence Rossi estime qu'on pourrait aider les jeunes à mieux se nourrir en améliorant l'information à leur disposition. «Peu d'entre eux savent qu'il est possible de bien manger à petits prix, en achetant par exemple des conserves, des surgelés ou des fruits de saison».
Selon elle, l'impact des enseignements du PNNS devrait se faire sentir d'ici quelques années avec l'arrivée à l'âge adulte de la génération actuelle d'écoliers et de collégiens, qui ont reçu des initiations à la nutrition à l'école. «Quand on prend de bonnes habitudes jeunes, en général, on les garde».
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Re: Actualités concours 2012
Fumer du cannabis avant 15 ans ralentit le cerveau
Par Anne Jouan - le 25/11/2011
Une étude publiée dans le Bristish Journal of Psychiatry montre qu'une consommation précoce réduit la flexibilité et les fonctions cognitives du cerveau.
Les consommateurs réguliers de cannabis qui ont commencé à fumer avant l'âge de 15 ans obtiennent de moins bons résultats quand on étudie les capacités de leur cerveau que ceux qui ont commencé à fumer après.
Des chercheurs de l'université fédérale de Sao Paulo estiment que leurs travaux publiés dans la revue spécialisée, le Bristish Journal of Psychiatry, montrent que la consommation précoce de cannabis a des effets néfastes sur les fonctions cognitives. Et ce beaucoup plus qu'une consommation plus tardive.
Déficit des fonctions cognitivesLes chercheurs ont interrogé 104 consommateurs chroniques de cannabis et leur ont fait passer des batteries de tests neuropsychologiques. Ces derniers comprenaient des tests de l'attention, de persévérance, et étudiaient la faculté à bâtir des concepts abstraits ainsi que les capacités visuelles et physiques des adolescents.
Sur les 104 adolescents, 49 avaient commencé à fumer avant 15 ans et 55 après. Il n'y avait pas de différence significative de quotien intellectuel (QI) entre tous les participants à l'étude.
Les conclusions des chercheurs font réfléchir : la consommation précoce et chronique de cannabis induit un déficit des fonctions cognitives.
Le Dr Maria Fontes qui a conduit les travaux explique ainsi les résultats : «Nous savons que l'adolescence est une période pendant laquelle le cerveau est plus sensible aux effets neurotoxiques du cannabis. Car à cet âge, le cerveau est encore en développement».
Figaro
Par Anne Jouan - le 25/11/2011
Une étude publiée dans le Bristish Journal of Psychiatry montre qu'une consommation précoce réduit la flexibilité et les fonctions cognitives du cerveau.
Les consommateurs réguliers de cannabis qui ont commencé à fumer avant l'âge de 15 ans obtiennent de moins bons résultats quand on étudie les capacités de leur cerveau que ceux qui ont commencé à fumer après.
Des chercheurs de l'université fédérale de Sao Paulo estiment que leurs travaux publiés dans la revue spécialisée, le Bristish Journal of Psychiatry, montrent que la consommation précoce de cannabis a des effets néfastes sur les fonctions cognitives. Et ce beaucoup plus qu'une consommation plus tardive.
Déficit des fonctions cognitivesLes chercheurs ont interrogé 104 consommateurs chroniques de cannabis et leur ont fait passer des batteries de tests neuropsychologiques. Ces derniers comprenaient des tests de l'attention, de persévérance, et étudiaient la faculté à bâtir des concepts abstraits ainsi que les capacités visuelles et physiques des adolescents.
Sur les 104 adolescents, 49 avaient commencé à fumer avant 15 ans et 55 après. Il n'y avait pas de différence significative de quotien intellectuel (QI) entre tous les participants à l'étude.
Les conclusions des chercheurs font réfléchir : la consommation précoce et chronique de cannabis induit un déficit des fonctions cognitives.
Le Dr Maria Fontes qui a conduit les travaux explique ainsi les résultats : «Nous savons que l'adolescence est une période pendant laquelle le cerveau est plus sensible aux effets neurotoxiques du cannabis. Car à cet âge, le cerveau est encore en développement».
Figaro
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Re: Actualités concours 2012
Avertisseurs de radars : Ce qui va changer
Mardi, les « outils d’aide à la conduite » remplacent les avertisseurs de radars. Utilisés par des millions de conducteurs, ils ne signaleront plus avec précision l’emplacement des points de contrôle.
Dernière bataille dans la guerre entre pro et anti-radars : à partir de mardi, les avertisseurs de radar disparaissent. Enfin presque. Pour éviter les amendes pour excès de vitesse, près de 6 millions d’automobilistes ont recours à ces appareils ou à des applications sur smartphone. Mais, dès la semaine prochaine, ces dispositifs devront respecter l’accord conclu en juillet entre les fabricants – réunis au sein de l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite (Afftac) – et le ministère de l’Intérieur. Concrètement, qu’est-ce qui va changer ? Tout, selon les uns, qui craignent que les avertisseurs de radars soient vidés de leur substance. Pas grand-chose, selon les autres, qui ne voient dans cet accord qu’une subtilité de langage.
La notion floue de « points de danger »
Premier effet : pour éviter leur interdiction, le terme d’« avertisseur de radar » disparaît, au profit du plus consensuel « outil d’aide à la conduite ». Beaucoup de bruit pour rien ? Pas tout à fait. En effet, les boîtiers n’indiqueront plus les radars fixes, mais des « zones dangereuses », qui peuvent s’étendre de 300 mètres à plus de 4 kilomètres. Idem pour les radars mobiles, premiers visés par cette modification. Certes ils pourront toujours être signalés par les automobilistes grâce à un bouton sur le boîtier. Mais ils seront inclus dans la notion plus large de « points de danger », regroupant d’autres cas de figure : obstacle, virage, travaux, accident… Autrement dit, un signal retentira pour avertir l’automobiliste d’un danger ponctuel et de sa localisation précise, mais pas de sa nature !
Du côté des radars fixes, le conducteur pourra toujours trouver leur localisation, sur des sites Internet ou sur leur GPS par exemple. En revanche, pour les radars mobiles, difficile de s’y retrouver dans ce « magma de surinformation », craint l’avocat Me Eric de Caumont. S’il attend de tester le produit, il évoque le risque d’appareils rendus « inefficaces » car trop flous. Pour ce spécialiste de la défense des automobilistes, il s’agit d’un « accord de dupes », dont les fabricants risquent de sortir perdants si leur boîtier n’a plus d’utilité réelle sur la route.
Des informations supplémentaires
Trois sociétés, Coyote System, Wikango et Inforad, dominent ce juteux marché. D’ici à mardi, ces fabricants sont tenus de mettre à jour tous leurs logiciels afin d’intégrer ces modifications. Pour certains modèles, il faudra remplacer son ancien boîtier. Des ristournes sont donc proposées aux clients . « Ils sont inquiets à l’idée qu’on ne leur signale plus les radars, alors que c’est faux : on indique les zones qui les contiennent », confie Loïc Rattier, président de l’Afftac et directeur de Wikango. Outre les nouvelles « zones à risques », ces appareils livreront également des informations liées à la sécurité routière. De quoi donner bonne conscience à des fabricants qui martèlent que leurs clients ne s’équipent pas pour garder leurs points mais pour rouler sereinement, et éviter des dépassements involontaires.
Outils d’aide à la conduite : mode d’emploi
Les nouveaux outils d’aide à la conduite ne signaleront plus l’emplacement précis des radars mais des portions de route dangereuses. Pour le moment, le principe de ces appareils est de prévenir l’automobiliste des dangers de la circulation, sans détailler la nature du risque. Voici les clefs pour comprendre leur fonctionnement.
– Les « zones dangereuses » s’étendent de 300 m à plus de 4 km
Plus question d’être prévenu de la présence d’un radar fixe par un petit « bip ». Désormais, l’appareil informe de l’entrée dans une zone dangereuse. La portion à risque s’étend au minimum sur 4 km sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 m en ville. Ce tronçon est considéré comme « accidentogène », il est susceptible de comporter un radar, mais pas forcément.
– Les « points de danger » sont localisés précisément
Les appareils avec abonnement peuvent signaler la présence ponctuelle d’un danger. Il peut s’agir d’un obstacle au trafic (passage à niveau, chaussée rétrécie), d’un passage dangereux (pont, tunnel, forte pente, virage dangereux…), d’un endroit où se concentrent les publics vulnérables (sortie d’école, colonie de vacances, hôpital…) ou encore d’une source de danger temporaire (travaux sur la route, obstacle, chaussée glissante, accident, embouteillage…).
– La nature du danger n’est jamais mentionnée
Qu’il s’agisse des zones dangereuses ou des points de danger, le dispositif n’indique pas le risque précis que vous encourez. La signalisation d’un danger incite alors le conducteur à redoubler de vigilance, tout en le laissant dans le flou.
– Les conducteurs peuvent contribuer au système participatif
Les conducteurs peuvent signaler aux autres utilisateurs l’existence d’un danger ponctuel en utilisant un bouton placé sur l’appareil. Mais ce procédé ne permet pas de savoir si l’automobiliste a voulu signaler un radar mobile, un contrôle routier opéré par les forces de l’ordre, un animal écrasé sur le bas-côté ou tout autre événement survenu sur la route
France soir
Mardi, les « outils d’aide à la conduite » remplacent les avertisseurs de radars. Utilisés par des millions de conducteurs, ils ne signaleront plus avec précision l’emplacement des points de contrôle.
Dernière bataille dans la guerre entre pro et anti-radars : à partir de mardi, les avertisseurs de radar disparaissent. Enfin presque. Pour éviter les amendes pour excès de vitesse, près de 6 millions d’automobilistes ont recours à ces appareils ou à des applications sur smartphone. Mais, dès la semaine prochaine, ces dispositifs devront respecter l’accord conclu en juillet entre les fabricants – réunis au sein de l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite (Afftac) – et le ministère de l’Intérieur. Concrètement, qu’est-ce qui va changer ? Tout, selon les uns, qui craignent que les avertisseurs de radars soient vidés de leur substance. Pas grand-chose, selon les autres, qui ne voient dans cet accord qu’une subtilité de langage.
La notion floue de « points de danger »
Premier effet : pour éviter leur interdiction, le terme d’« avertisseur de radar » disparaît, au profit du plus consensuel « outil d’aide à la conduite ». Beaucoup de bruit pour rien ? Pas tout à fait. En effet, les boîtiers n’indiqueront plus les radars fixes, mais des « zones dangereuses », qui peuvent s’étendre de 300 mètres à plus de 4 kilomètres. Idem pour les radars mobiles, premiers visés par cette modification. Certes ils pourront toujours être signalés par les automobilistes grâce à un bouton sur le boîtier. Mais ils seront inclus dans la notion plus large de « points de danger », regroupant d’autres cas de figure : obstacle, virage, travaux, accident… Autrement dit, un signal retentira pour avertir l’automobiliste d’un danger ponctuel et de sa localisation précise, mais pas de sa nature !
Du côté des radars fixes, le conducteur pourra toujours trouver leur localisation, sur des sites Internet ou sur leur GPS par exemple. En revanche, pour les radars mobiles, difficile de s’y retrouver dans ce « magma de surinformation », craint l’avocat Me Eric de Caumont. S’il attend de tester le produit, il évoque le risque d’appareils rendus « inefficaces » car trop flous. Pour ce spécialiste de la défense des automobilistes, il s’agit d’un « accord de dupes », dont les fabricants risquent de sortir perdants si leur boîtier n’a plus d’utilité réelle sur la route.
Des informations supplémentaires
Trois sociétés, Coyote System, Wikango et Inforad, dominent ce juteux marché. D’ici à mardi, ces fabricants sont tenus de mettre à jour tous leurs logiciels afin d’intégrer ces modifications. Pour certains modèles, il faudra remplacer son ancien boîtier. Des ristournes sont donc proposées aux clients . « Ils sont inquiets à l’idée qu’on ne leur signale plus les radars, alors que c’est faux : on indique les zones qui les contiennent », confie Loïc Rattier, président de l’Afftac et directeur de Wikango. Outre les nouvelles « zones à risques », ces appareils livreront également des informations liées à la sécurité routière. De quoi donner bonne conscience à des fabricants qui martèlent que leurs clients ne s’équipent pas pour garder leurs points mais pour rouler sereinement, et éviter des dépassements involontaires.
Outils d’aide à la conduite : mode d’emploi
Les nouveaux outils d’aide à la conduite ne signaleront plus l’emplacement précis des radars mais des portions de route dangereuses. Pour le moment, le principe de ces appareils est de prévenir l’automobiliste des dangers de la circulation, sans détailler la nature du risque. Voici les clefs pour comprendre leur fonctionnement.
– Les « zones dangereuses » s’étendent de 300 m à plus de 4 km
Plus question d’être prévenu de la présence d’un radar fixe par un petit « bip ». Désormais, l’appareil informe de l’entrée dans une zone dangereuse. La portion à risque s’étend au minimum sur 4 km sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 m en ville. Ce tronçon est considéré comme « accidentogène », il est susceptible de comporter un radar, mais pas forcément.
– Les « points de danger » sont localisés précisément
Les appareils avec abonnement peuvent signaler la présence ponctuelle d’un danger. Il peut s’agir d’un obstacle au trafic (passage à niveau, chaussée rétrécie), d’un passage dangereux (pont, tunnel, forte pente, virage dangereux…), d’un endroit où se concentrent les publics vulnérables (sortie d’école, colonie de vacances, hôpital…) ou encore d’une source de danger temporaire (travaux sur la route, obstacle, chaussée glissante, accident, embouteillage…).
– La nature du danger n’est jamais mentionnée
Qu’il s’agisse des zones dangereuses ou des points de danger, le dispositif n’indique pas le risque précis que vous encourez. La signalisation d’un danger incite alors le conducteur à redoubler de vigilance, tout en le laissant dans le flou.
– Les conducteurs peuvent contribuer au système participatif
Les conducteurs peuvent signaler aux autres utilisateurs l’existence d’un danger ponctuel en utilisant un bouton placé sur l’appareil. Mais ce procédé ne permet pas de savoir si l’automobiliste a voulu signaler un radar mobile, un contrôle routier opéré par les forces de l’ordre, un animal écrasé sur le bas-côté ou tout autre événement survenu sur la route
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Re: Actualités concours 2012
Babyloan : Le microcrédit fait par des trentenaires
France-Soir a rencontré la gérante de la petite équipe de Babyloan.org. Le site français de microcrédit fait le lien avec des emprunteurs et des prêteurs aux quatre coins du monde. Le succès est au rendez-vous pour ces trentenaires malgré une réputation de la microfinance déjà entachée par plusieurs abus financiers
Moyenne d'âge : 27 ans. Cadre de travail : le premier étage d'un pavillon de banlieue à cinq minutes de Paris dans la ville de Malakoff (Hauts-de-Seine). En moins de trois ans, la petite équipe de Babyloan.org compte déjà dix CDI, avec un revenu moyen de 1.600 euros net par mois selon la direction, et cinq stagiaires. Les filles et les garçons ont des allures d'étudiants mais lorsqu'Aurélie Duthoit, fondatrice et directrice générale de Babyloan.org, présente la société, son Master à l'école de commerce de Lille, l'Édhec, ne fait plus aucun doute. Et son statut de jeune entrepreneuse non plus.
Babyloan préfère les femmes
Vive, loquace et pleine de réparti, la jeune femme de 30 ans, et mère de deux enfants, se lance dans une explication du microcrédit à coups de shémas et de grandes flèches au feutre. C'est simple : Babyloan.org permet principalement à des femmes (82% parmi ses 6.400 microentrepreneurs) d'avoir accès à un crédit pour réaliser leurs projets à travers le monde mais aussi en France.
Pourquoi les microentrepreneurs de Babyloan sont majoritairement des femmes ? Parce que « ce n'est pas un cliché, elles sont plus responsables et remboursent leur prêt. Elles ont une revendication d'exister économiquement plus fortes que les hommes », explique l'ancienne baroudeuse qui juste après son école avait effectué une année de césure en Equateur. La-bas, elle avait découvert l'échange « dans le temps » ente les villages : le système de banques communautaires (un veau contre une vache), géré essentiellement par des femmes actionnaires. En rentrant en France, un autre modèle économique lui vient à l'esprit pour aider les pays en voie de développement alors qu'elle est en plein allaitement de son premier enfant. Si 90% des personnes dans le monde ne peuvent pas avoir accès à un crédit en raison des taux trop élevés des banques - en France, elles seraient 30% - Aurélie décide donc de créer Babyloan.org.
Un fonctionnement sans abus financiers ?
De chez lui, l'internaute membre de la communauté babyloanienne choisit un projet d'activité à développer au Nicaragua, au Togo, en Equateur, au Pérou, au Bénin, au Vietnam mais donc aussi dans l'Hexagone. Thi a besoin de 370 euros, par exemple, pour son épicerie au Viêt Nam. De l'autre côté de son ordinateur, l'internaute lui prête autant qu'il veut avec un minimum de 20 euros. « Si je prête 50, je récupère 50. Le microcrédit n'est pas du don ni de la charité », assure Aurélie avant d'ajouter que Babyloan.org prend 4% sur chaque somme prêtée « quand 30% sont pris sur les dons par les ONG ».
Mais lorsqu'on lui rappelle les scandales qui avait éclaté autour du microcrédit dès sa mise en place en 2006 par le prix Nobel de la Paix Muhamad Yunus, elle répond du tac au tac : « nous castons pendant au moins neuf mois les institutions de microfinance (IMF, ndlr) pour connaître leurs projets sociaux aurpès des populations ». Car dans les faits, Aurélie ne va plus sur le terrain et se charge de gérer la somme des prêts récoltés sur son site pour la faire parvenir aux onze IMF avec lesquelles elle est en contact à travers le monde. Ces institutions créées par le FMI dans les années 70 – il en existe 10.000 aujourd'hui – reversent ensuite localement le prêt au microentrepreneur. Puis elles gèrent son remboursement avec un taux d'intérêt, sensé être plus abordable. Mais alors que son père philosophique Muhamad Yunus a toujours prôné des objectifs sociaux, écologiques et humanistes plutôt que financiers, la microfinance a connu des abus dès ses débuts. De grands fonds d'investissement se sont aperçus qu'elle pouvait être un filon très rentable en prêtant très cher aux pauvres ; et les pauvres remboursent très bien car ils ne peuvent pas faire autrement. Sous le crédit éthique de la microfinance, la rentabilité financière de n'importe quel organisme bancaire a donc refait surface. Mais Aurélie assure : « Nous avons six personnes qui s'occupent sur le terrain de faire le lien avec les IMF et les microentrepreneurs, sans compter nos bénévoles sur place. Ce qui fait que nous choisissons donc des institutions engagés socialement qui passent au moins six mois avec les femmes à leur apprendre la comptabilité par exemple. C'est un investissement qui est fait pour durer ».
Nouvelle cible : les grosses fortunes
170.000 euros de capital, versés par l'ONG Acted, la Bred ou encore le Crédit Municipal de Paris, sont nécessaires pour faire tourner le site qui se targue d'afficher 350.000 visites par mois tout en comptant plus de 8.000 membres prêteurs « Babyloaniens ». « Pour atteindre l'équilibre, il nous faudrait traiter avec 25.000 microentrepreneurs au lieu de 7.000 aujourd'hui », explique Aurélie. Si en ce moment, elle travaille à trouver un nouveau contact avec l'IMF des Philippines « où 90 % des microentrepreneurs des bidonvilles de Manille sont dans le besoin », l'autoentrepreneuse, récompensée par l'Edhec, cherche pourtant un autre moyen pour faire croître davantage son entreprise.
Elle veut maintenant démarcher les « gros » financeurs. Pour aguicher ces nouveaux portefeuilles, la société compte alors sur le carnet d'adresse d'Arnaud Poisonnier, qui n'est autre que son président et co-fondateur. Avant de s'impliquer dans la microfinance, cet ancien banquier a passé douze ans dans le monde de la gestion de fortunes à Paris. Le challenge pourrait donc être facile à atteindre. D'ailleurs, les 100 m2 des locaux de Babyloan jouxtent justement ceux d'un cabinet de gestion de fortunes déjà créé par ce même Arnaud. « Non. Rien à voir, nous dit Aurélie. Là, il s'agit de viser d'ici un ou deux mois une structure extérieure ».
France soir
France-Soir a rencontré la gérante de la petite équipe de Babyloan.org. Le site français de microcrédit fait le lien avec des emprunteurs et des prêteurs aux quatre coins du monde. Le succès est au rendez-vous pour ces trentenaires malgré une réputation de la microfinance déjà entachée par plusieurs abus financiers
Moyenne d'âge : 27 ans. Cadre de travail : le premier étage d'un pavillon de banlieue à cinq minutes de Paris dans la ville de Malakoff (Hauts-de-Seine). En moins de trois ans, la petite équipe de Babyloan.org compte déjà dix CDI, avec un revenu moyen de 1.600 euros net par mois selon la direction, et cinq stagiaires. Les filles et les garçons ont des allures d'étudiants mais lorsqu'Aurélie Duthoit, fondatrice et directrice générale de Babyloan.org, présente la société, son Master à l'école de commerce de Lille, l'Édhec, ne fait plus aucun doute. Et son statut de jeune entrepreneuse non plus.
Babyloan préfère les femmes
Vive, loquace et pleine de réparti, la jeune femme de 30 ans, et mère de deux enfants, se lance dans une explication du microcrédit à coups de shémas et de grandes flèches au feutre. C'est simple : Babyloan.org permet principalement à des femmes (82% parmi ses 6.400 microentrepreneurs) d'avoir accès à un crédit pour réaliser leurs projets à travers le monde mais aussi en France.
Pourquoi les microentrepreneurs de Babyloan sont majoritairement des femmes ? Parce que « ce n'est pas un cliché, elles sont plus responsables et remboursent leur prêt. Elles ont une revendication d'exister économiquement plus fortes que les hommes », explique l'ancienne baroudeuse qui juste après son école avait effectué une année de césure en Equateur. La-bas, elle avait découvert l'échange « dans le temps » ente les villages : le système de banques communautaires (un veau contre une vache), géré essentiellement par des femmes actionnaires. En rentrant en France, un autre modèle économique lui vient à l'esprit pour aider les pays en voie de développement alors qu'elle est en plein allaitement de son premier enfant. Si 90% des personnes dans le monde ne peuvent pas avoir accès à un crédit en raison des taux trop élevés des banques - en France, elles seraient 30% - Aurélie décide donc de créer Babyloan.org.
Un fonctionnement sans abus financiers ?
De chez lui, l'internaute membre de la communauté babyloanienne choisit un projet d'activité à développer au Nicaragua, au Togo, en Equateur, au Pérou, au Bénin, au Vietnam mais donc aussi dans l'Hexagone. Thi a besoin de 370 euros, par exemple, pour son épicerie au Viêt Nam. De l'autre côté de son ordinateur, l'internaute lui prête autant qu'il veut avec un minimum de 20 euros. « Si je prête 50, je récupère 50. Le microcrédit n'est pas du don ni de la charité », assure Aurélie avant d'ajouter que Babyloan.org prend 4% sur chaque somme prêtée « quand 30% sont pris sur les dons par les ONG ».
Mais lorsqu'on lui rappelle les scandales qui avait éclaté autour du microcrédit dès sa mise en place en 2006 par le prix Nobel de la Paix Muhamad Yunus, elle répond du tac au tac : « nous castons pendant au moins neuf mois les institutions de microfinance (IMF, ndlr) pour connaître leurs projets sociaux aurpès des populations ». Car dans les faits, Aurélie ne va plus sur le terrain et se charge de gérer la somme des prêts récoltés sur son site pour la faire parvenir aux onze IMF avec lesquelles elle est en contact à travers le monde. Ces institutions créées par le FMI dans les années 70 – il en existe 10.000 aujourd'hui – reversent ensuite localement le prêt au microentrepreneur. Puis elles gèrent son remboursement avec un taux d'intérêt, sensé être plus abordable. Mais alors que son père philosophique Muhamad Yunus a toujours prôné des objectifs sociaux, écologiques et humanistes plutôt que financiers, la microfinance a connu des abus dès ses débuts. De grands fonds d'investissement se sont aperçus qu'elle pouvait être un filon très rentable en prêtant très cher aux pauvres ; et les pauvres remboursent très bien car ils ne peuvent pas faire autrement. Sous le crédit éthique de la microfinance, la rentabilité financière de n'importe quel organisme bancaire a donc refait surface. Mais Aurélie assure : « Nous avons six personnes qui s'occupent sur le terrain de faire le lien avec les IMF et les microentrepreneurs, sans compter nos bénévoles sur place. Ce qui fait que nous choisissons donc des institutions engagés socialement qui passent au moins six mois avec les femmes à leur apprendre la comptabilité par exemple. C'est un investissement qui est fait pour durer ».
Nouvelle cible : les grosses fortunes
170.000 euros de capital, versés par l'ONG Acted, la Bred ou encore le Crédit Municipal de Paris, sont nécessaires pour faire tourner le site qui se targue d'afficher 350.000 visites par mois tout en comptant plus de 8.000 membres prêteurs « Babyloaniens ». « Pour atteindre l'équilibre, il nous faudrait traiter avec 25.000 microentrepreneurs au lieu de 7.000 aujourd'hui », explique Aurélie. Si en ce moment, elle travaille à trouver un nouveau contact avec l'IMF des Philippines « où 90 % des microentrepreneurs des bidonvilles de Manille sont dans le besoin », l'autoentrepreneuse, récompensée par l'Edhec, cherche pourtant un autre moyen pour faire croître davantage son entreprise.
Elle veut maintenant démarcher les « gros » financeurs. Pour aguicher ces nouveaux portefeuilles, la société compte alors sur le carnet d'adresse d'Arnaud Poisonnier, qui n'est autre que son président et co-fondateur. Avant de s'impliquer dans la microfinance, cet ancien banquier a passé douze ans dans le monde de la gestion de fortunes à Paris. Le challenge pourrait donc être facile à atteindre. D'ailleurs, les 100 m2 des locaux de Babyloan jouxtent justement ceux d'un cabinet de gestion de fortunes déjà créé par ce même Arnaud. « Non. Rien à voir, nous dit Aurélie. Là, il s'agit de viser d'ici un ou deux mois une structure extérieure ».
France soir
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Re: Actualités concours 2012
Les 35 heures à l’hôpital : La bombe à retardement
Avant leurs prochaines élections professionnelles, les syndicats de médecins hospitaliers font monter la pression sur le gouvernement à propos du nombre impressionnant de journées de RTT accumulées sur les comptes épargne-temps (CET)
Le gouvernement a jusqu’à la fin de l’année pour régler le problème du gigantesque stock de RTT détenu par le personnel hospitalier, à cause des 35 heures. Réponse à quelques questions que l'on se pose
Pourquoi le problème se pose-t-il maintenant ?
La loi sur les 35 heures à l’hôpital stipule qu’au bout de dix ans, les RTT doivent être obligatoirement prises. Toutes celles accumulées en 2002 doivent être prises avant le 1er janvier 2012. Celles obtenues en 2003 devront l’être avant le 1er janvier 2013.
Quelle est l’importance de ce stock de RTT ?
Le nombre de RTT de 2002 n’est pas très élevé. En revanche, sur une décennie, le stock est impressionnant : 2,1 millions de jours de RTT selon une estimation syndicale avalisée par le gouvernement.
Pourquoi les médecins sont-ils en pointe dans ce dossier ?
Les élections professionnelles chez les praticiens hospitaliers vont avoir lieu du 28 novembre au 19 décembre. Les syndicats veulent mobiliser leurs électeurs sur cette question. Le problème est moins aigu pour les autres personnels hospitaliers. Mis à part les directeurs d’établissement et les cadres, les autres personnels prennent globalement leurs RTT, même si dans certains services, des infirmières ont des comptes épargne temps (CET) bien remplis.
Que réclament les syndicats de médecins hospitaliers ?
Ils veulent « sécuriser » les stocks de RTT accumulés sur des compte épargne temps (CET) et obtenir la certitude que, si ces RTT ne peuvent être prises en congés, elles seront « monétisées » en salaire ou transformées en points retraite. Certaines organisations, comme le syndicat des anesthésistes SNPHAR-E, veulent se servir de ces stocks de RTT pour pouvoir partir à la retraite « avant 67 ans ».
Que veut faire le gouvernement ?
Un décret en préparation, négocié avec les syndicats de praticiens, va définir les conditions d’écoulement des RTT par congés de longue durée, monétisation, ou transformation en points retraite. Jusqu’ici les négociations n’ont pas progressées. Une rencontre est prévue le 5 décembre. Un autre décret est en préparation pour les personnels hospitaliers et des négociations sont également prévues
France soir
Avant leurs prochaines élections professionnelles, les syndicats de médecins hospitaliers font monter la pression sur le gouvernement à propos du nombre impressionnant de journées de RTT accumulées sur les comptes épargne-temps (CET)
Le gouvernement a jusqu’à la fin de l’année pour régler le problème du gigantesque stock de RTT détenu par le personnel hospitalier, à cause des 35 heures. Réponse à quelques questions que l'on se pose
Pourquoi le problème se pose-t-il maintenant ?
La loi sur les 35 heures à l’hôpital stipule qu’au bout de dix ans, les RTT doivent être obligatoirement prises. Toutes celles accumulées en 2002 doivent être prises avant le 1er janvier 2012. Celles obtenues en 2003 devront l’être avant le 1er janvier 2013.
Quelle est l’importance de ce stock de RTT ?
Le nombre de RTT de 2002 n’est pas très élevé. En revanche, sur une décennie, le stock est impressionnant : 2,1 millions de jours de RTT selon une estimation syndicale avalisée par le gouvernement.
Pourquoi les médecins sont-ils en pointe dans ce dossier ?
Les élections professionnelles chez les praticiens hospitaliers vont avoir lieu du 28 novembre au 19 décembre. Les syndicats veulent mobiliser leurs électeurs sur cette question. Le problème est moins aigu pour les autres personnels hospitaliers. Mis à part les directeurs d’établissement et les cadres, les autres personnels prennent globalement leurs RTT, même si dans certains services, des infirmières ont des comptes épargne temps (CET) bien remplis.
Que réclament les syndicats de médecins hospitaliers ?
Ils veulent « sécuriser » les stocks de RTT accumulés sur des compte épargne temps (CET) et obtenir la certitude que, si ces RTT ne peuvent être prises en congés, elles seront « monétisées » en salaire ou transformées en points retraite. Certaines organisations, comme le syndicat des anesthésistes SNPHAR-E, veulent se servir de ces stocks de RTT pour pouvoir partir à la retraite « avant 67 ans ».
Que veut faire le gouvernement ?
Un décret en préparation, négocié avec les syndicats de praticiens, va définir les conditions d’écoulement des RTT par congés de longue durée, monétisation, ou transformation en points retraite. Jusqu’ici les négociations n’ont pas progressées. Une rencontre est prévue le 5 décembre. Un autre décret est en préparation pour les personnels hospitaliers et des négociations sont également prévues
France soir
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Re: Actualités concours 2012
Le bracelet électronique pire que la prison ?
Le Point.fr - Publié le 25/11/2011 à 13:32
Les dysfonctionnements des bracelets électroniques mobiles, censés faciliter la réinsertion des condamnés, transforment leur vie en calvaire.
"Chez le médecin ou le psy, ça sonne. Au supermarché, ça sonne. À une réunion d'autoentrepreneurs, ça sonne. La nuit, ça sonne aussi. Et plusieurs fois !" Sous surveillance électronique-GPS depuis octobre 2010, Michel, 69 ans, a vu sa vie quotidienne bouleversée par les déclenchements intempestifs du bracelet électronique censé favoriser sa réinsertion. Le sexagénaire avait été condamné à vingt ans de prison pour viol par une cour d'assises du sud de la France. En décembre 2009, après treize ans de détention, il est placé en libération conditionnelle. En novembre 2010, il bénéficie d'horaires de sortie élargis, de 6 h 45 à 23 heures. Mais le bracelet type GPS dysfonctionne : "Tantôt ça sonne. Tantôt le pôle de contrôle de Rennes m'appelle, car il ne me localise plus. Un peu comme un téléphone portable sans réseau."
Gain de cause
À bout de nerfs, le sexagénaire fait une tentative de suicide en mai. Michel a saisi de ce problème le tribunal administratif de Caen, qui a rejeté son recours. Le 26 octobre, le Conseil d'État lui a donné gain de cause, ce qui ouvre la voie à une indemnisation. Par le biais de ce procès, l'un des co-fabricants du bracelet, l'entreprise Datacet, a découvert le problème. "Un contrat de quatre ans a été signé avec le ministère de la Justice en septembre 2009. Les bracelets sont adressés aux directions régionales de l'administration pénitentiaire. Mais sans retour d'expérience vers nous", déplore Jean-Benoît Mantel, P-DG de Datacet.
Un regret d'autant plus fondé que ce bracelet peut être placé en mode vibreur ou sonnerie. "Mais le ministère de la Justice a opté pour la sonnerie uniquement", précise le P-DG. La grande difficulté pour l'entreprise étant de paramétrer l'appareil pour se conformer aux décisions du juge, quand il prescrit d'éviter écoles ou crèches pour un pédophile par exemple.
Expérimentation
Ces restrictions expliquent le petit nombre de bracelets mobiles : seulement 52 contre les 8 200 fixes qui imposent de ne pas quitter une zone définie. On peut donc se demander quel type de bracelet sera attribué aux conjoints violents à Amiens, Strasbourg et Aix-en-Provence, villes qui expérimenteront dès 2012 une surveillance électronique des maris auteurs de violences. Seront-ils, par facilité technique, assignés à résidence ou seront-ils eux aussi harcelés par les dysfonctionnements du bracelet dernier cri ?
Le Point.fr - Publié le 25/11/2011 à 13:32
Les dysfonctionnements des bracelets électroniques mobiles, censés faciliter la réinsertion des condamnés, transforment leur vie en calvaire.
"Chez le médecin ou le psy, ça sonne. Au supermarché, ça sonne. À une réunion d'autoentrepreneurs, ça sonne. La nuit, ça sonne aussi. Et plusieurs fois !" Sous surveillance électronique-GPS depuis octobre 2010, Michel, 69 ans, a vu sa vie quotidienne bouleversée par les déclenchements intempestifs du bracelet électronique censé favoriser sa réinsertion. Le sexagénaire avait été condamné à vingt ans de prison pour viol par une cour d'assises du sud de la France. En décembre 2009, après treize ans de détention, il est placé en libération conditionnelle. En novembre 2010, il bénéficie d'horaires de sortie élargis, de 6 h 45 à 23 heures. Mais le bracelet type GPS dysfonctionne : "Tantôt ça sonne. Tantôt le pôle de contrôle de Rennes m'appelle, car il ne me localise plus. Un peu comme un téléphone portable sans réseau."
Gain de cause
À bout de nerfs, le sexagénaire fait une tentative de suicide en mai. Michel a saisi de ce problème le tribunal administratif de Caen, qui a rejeté son recours. Le 26 octobre, le Conseil d'État lui a donné gain de cause, ce qui ouvre la voie à une indemnisation. Par le biais de ce procès, l'un des co-fabricants du bracelet, l'entreprise Datacet, a découvert le problème. "Un contrat de quatre ans a été signé avec le ministère de la Justice en septembre 2009. Les bracelets sont adressés aux directions régionales de l'administration pénitentiaire. Mais sans retour d'expérience vers nous", déplore Jean-Benoît Mantel, P-DG de Datacet.
Un regret d'autant plus fondé que ce bracelet peut être placé en mode vibreur ou sonnerie. "Mais le ministère de la Justice a opté pour la sonnerie uniquement", précise le P-DG. La grande difficulté pour l'entreprise étant de paramétrer l'appareil pour se conformer aux décisions du juge, quand il prescrit d'éviter écoles ou crèches pour un pédophile par exemple.
Expérimentation
Ces restrictions expliquent le petit nombre de bracelets mobiles : seulement 52 contre les 8 200 fixes qui imposent de ne pas quitter une zone définie. On peut donc se demander quel type de bracelet sera attribué aux conjoints violents à Amiens, Strasbourg et Aix-en-Provence, villes qui expérimenteront dès 2012 une surveillance électronique des maris auteurs de violences. Seront-ils, par facilité technique, assignés à résidence ou seront-ils eux aussi harcelés par les dysfonctionnements du bracelet dernier cri ?
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
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Re: Entraînement culture générale 2012
Aller angelito on se remotive t'inquiète pas toi aussi tu vas y arriver c'est sûr qu'il y a des périodes moins faciles que d'autre mais tu vas réussir !!!!
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
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Re: Entraînement culture générale 2012
Courage!! On reste motivé!!
Prends une petite pause et reviens nous plus motivé que jamais!!
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Re: Actualités concours 2012
Hadopi : Bientôt une troisième version contre le streaming
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand entend mettre un terme aux sites de streaming illégaux. D’ici trois mois, il souhaite mettre en place différentes mesures. Il laisse tout d’abord le temps à Hadopi de trouver des mesures afin de traquer ces sites.
Depuis que le président de la République a laissé entendre, lors du sommet du G20 des ministres de la Culture qu’il souhaitait mettre en place Hadopi 3 afin de mettre fin au streaming illégal, Frédéric Mitterrand fait de cette lutte son cheval de bataille. Reste que les moyens légaux et techniques pour mettre fin au streaming illégal sont un vrai casse tête
« C'est une question qui est effectivement assez compliquée à résoudre, mais heureusement nous disposons d'un outil qui est assez formidable, Hadopi, qui va faire l'expertise nécessaire pour savoir comment s'y prendre », explique le ministre de la Culture vendredi dans la matinale de Canal+. « On va demander à Hadopi d'étudier la manière de traquer le streaming illégal », annonce-t-il, en reconnaissant que le blocage par les FAI des sites de streaming illégaux « fait partie de l'arsenal éventuel ». Pour le moment, il se refuse à être plus précis. « Je ne bougerai pas tant qu'Hadopi ne m'aura pas donné son expertise », insiste-t-il, expliquant qu'il « préfère faire les choses de manière raisonnable ».
Hadopi devra aussi être raisonnable et donner ses résultats avant « trois mois » afin que le ministère puisse sortir « une panoplie de mesures qui seront nécessaires » pour lutter contre le streaming. Le gouvernement veut donc agir en pleine campagne électorale, avant les élections présidentielles et un éventuel changement de majorité parlementaire
France soir
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand entend mettre un terme aux sites de streaming illégaux. D’ici trois mois, il souhaite mettre en place différentes mesures. Il laisse tout d’abord le temps à Hadopi de trouver des mesures afin de traquer ces sites.
Depuis que le président de la République a laissé entendre, lors du sommet du G20 des ministres de la Culture qu’il souhaitait mettre en place Hadopi 3 afin de mettre fin au streaming illégal, Frédéric Mitterrand fait de cette lutte son cheval de bataille. Reste que les moyens légaux et techniques pour mettre fin au streaming illégal sont un vrai casse tête
« C'est une question qui est effectivement assez compliquée à résoudre, mais heureusement nous disposons d'un outil qui est assez formidable, Hadopi, qui va faire l'expertise nécessaire pour savoir comment s'y prendre », explique le ministre de la Culture vendredi dans la matinale de Canal+. « On va demander à Hadopi d'étudier la manière de traquer le streaming illégal », annonce-t-il, en reconnaissant que le blocage par les FAI des sites de streaming illégaux « fait partie de l'arsenal éventuel ». Pour le moment, il se refuse à être plus précis. « Je ne bougerai pas tant qu'Hadopi ne m'aura pas donné son expertise », insiste-t-il, expliquant qu'il « préfère faire les choses de manière raisonnable ».
Hadopi devra aussi être raisonnable et donner ses résultats avant « trois mois » afin que le ministère puisse sortir « une panoplie de mesures qui seront nécessaires » pour lutter contre le streaming. Le gouvernement veut donc agir en pleine campagne électorale, avant les élections présidentielles et un éventuel changement de majorité parlementaire
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