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Re: Actualités concours 2012

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Les mutuelles étudiantes et la CNAM parviennent à un accord

Les mutuelles étudiantes et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) ont signé, jeudi 1er décembre, au ministère de l'enseignement supérieur, un accord de financement portant sur la "remise de gestion" accordée par l'Etat aux mutuelles. La LMDE (mutuelle des étudiants) a accueilli "avec soulagement et satisfaction" cette décision qui "nous permettra de lever un certain nombre d'inquiétudes, de voir l'avenir avec sérénité et de poursuivre nos missions", a dit son président, Gabriel Szeftel, à l'issue de la signature.
"Les étudiants ne feront pas les frais d'une rigueur aveugle. Cet accord fortifie les mutuelles étudiantes et leurs missions de service public", a commenté le ministre de l'enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, qui a contribué à ce que cet accord soit trouvé entre la CNAM et les mutuelles. Avec effet rétroactif au 1er janvier 20111, la "remise de gestion" passe de 51,60 à 52 euros par étudiant, un compromis qualifié de "raisonnable" par le directeur de la CNAM, Frédéric Van Roekeghem.

La hausse de ce financement était d'autant plus réclamée par les étudiants que la majorité a récemment voté une hausse de 3,5 % à 7 % de la taxe sur les complémentaires santé, ce qui fragilise l'équilibre financier des mutuelles. "Cet accord permettra un relèvement de nos tarifs plus modéré que ce que nous pensions", a commenté Gabriel Szeftel.

Dans un communiqué, l'UNEF, première organisation étudiante, a évoqué un "accord indispensable" mais "qui intervient après des années d'affaiblissement de l'accès aux soins des étudiants". "Fragilisés par la crise et par un système d'aides sociales obsolète, les étudiants sont de plus en plus nombreux à connaître des difficultés à se soigner. Ce sont chaque année, 20 % d'entre eux qui se retrouvent dans l'incapacité financière de bénéficier d'une couverture complémentaire", a ajouté l'organisation.

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Anticancéreux périmés : les pratiques de Genopharm

Par Anne Jouan - le 01/12/2011
Enquête sur un laboratoire qui avait déjà triché sur des dates de péremption.
Le parquet de Paris a ouvert le 18 novembre une information judiciaire contre X pour tromperie aggravée, falsification de substances médicamenteuses ainsi que faux et usage de faux, à la suite d'une plainte du groupe allemand Riemser qui vise notamment les laboratoires français Genopharm et Alkopharm (deux entreprises appartenant au holding Pharminvest-Patrimoniale). C'est Pascal Gand, le juge d'instruction en charge de l'affaire Mediator à Paris, qui a hérité du dossier. En résumé, Riemser accuse Genopharm d'avoir falsifié les dates de péremption de lots de Thiotepa, un traitement anticancéreux, dans le but de les maintenir sur le marché plus longtemps.
Le Thiotepa est fabriqué par Riemser (700 salariés pour un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros). Ce dernier vend le principe actif à Alkopharma (chiffre d'affaires de 5,9 millions d'euros en 2010 pour environ 150 salariés), dont la filiale Genopharm a uniquement en charge son conditionnement. Pour ce même médicament, Genopharm bénéficie depuis 1994 d'une autorisation de mise sur le marché pour les cancers du sein, de la vessie et de l'ovaire. Tandis que le partenaire italien de Riemser, le laboratoire Andienne, dispose, lui, d'une autorisation européenne datant d'avril 2010 pour une autre indication, en l'occurrence le traitement de la leucémie, qu'ils exploitent ensemble en Europe. Il est fréquent qu'une même molécule ait des indications différentes. On estime qu'en Europe 28.000 patients atteints de leucémie sont traités par le Thiotepa.
Des durées de vie allongées de 4 ansLe laboratoire n'en serait pas à son coup d'essai. Le 14 mai 2009, le tribunal correctionnel de Blois avait prononcé des peines allant jusqu'à 18 mois d'emprisonnement avec sursis contre quatre responsables de la société Medifa - devenue après Alkopharm - pour avoir pris part, entre novembre 2002 et janvier 2003, au réétiquetage de plus de 100 000 ampoules de Vepeside (anticancéreux). En avril 2005, des inspecteurs de l'Agence française du médicament avaient inspecté le site d'Alkopharma à Blois et ils avaient découvert que les étiquettes avaient été falsifiées dans le but d'allonger la durée de vie des ampoules, de quatre ans pour certaines. Si le nom du laboratoire ne dit rien au grand public, il est en revanche bien connu dans le petit monde des pharmacologues et de tous ceux qui travaillent dans le médicament et ce pour deux raisons.
La première tient à sa position sur le marché : Genopharm développe des molécules qui n'intéressent pas les grands groupes car elles ne concernent que très peu de patients. Le labo s'est volontairement placé dans une niche commerciale qui s'est avérée peu rentable. Autre raison : la personnalité de son patron, Guy Campion. Ce dernier a exercé au ministère de la Santé, à la Direction de la pharmacie et du médicament, de 1985 à 1988 avant de travailler pour différents laboratoires comme Sandoz et Novartis et sa femme, Marie-Danièle Campion a mené une carrière étroite entre autorités sanitaires et milieu politique. Titulaire notamment d'un doctorat en sciences pharmaceutiques, elle a été pharmacienne-inspectrice de santé de 1980 à 1992, avant d'entreprendre une carrière dans plusieurs cabinets ministériels (Industrie, Enseignement supérieur) et d'être rapporteur près de la Cour des comptes.
Opération de communication Face à ce possible nouveau scandale, dans un contexte général de défiance vis-à-vis des médicaments et afin de redorer le blason d'une industrie sérieusement écorné, le Leem (le syndicat des industriels du médicament) annonçait, le 22 novembre dernier, la saisine de son Comité de «déontovigilance», mis en place en septembre après l'affaire du Mediator. Il s'agissait d'analyser «les pratiques alléguées du laboratoire Genopharm». Le comité avait promis d'auditionner «dans les meilleurs délais le président de Genopharm et l'avocat qui défend les intérêts de Riemser en France».
Seul Genopharm répondra aux questions du comité le 5 décembre, Riemser ayant décliné l'invitation. Mais ce dernier a envoyé au patron du Leem une copie du dossier déposé au pôle santé du tribunal de grande instance de Paris et s'est vu opposer une fin de non-recevoir. «Le comité est autonome et ne dépend pas de moi, se défend Christian Lajoux, patron du Leem et également de Sanofi en France au Figaro. Riemser aurait donc dû envoyer son dossier au président du comité.» Certains voient dans la création du Comité de «déontovigilance» une pure opération de communication du Leem tout en pointant du doigt l'ambiguïté d'une procédure disciplinaire en marge d'une procédure pénale. L'affaire ne fait que commencer.
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Le sida est-il encore une maladie mortelle ?

Par - le 01/12/2011
Plus le dépistage est réalisé tôt, plus on peut espérer avoir une espérance de vie normale, rappelle Dominique Costagliola, directrice de l'unité Inserm stratégies thérapeutiques et virologie clinique dans l'infection à VIH, en cette Journée mondiale de lutte contre le sida.
L'infection à VIH conduit à l'immunodépression (baisse du taux de certaines cellules, les lymphocytes CD4) et au sida (survenue d'une des 23 infections opportunistes ou tumeurs associées à l'immunodépression). Il faut environ huit ans après l'infection pour que le taux de CD4 devienne inférieur à 200/mm³ et environ dix ans pour que le sida survienne. Les combinaisons d'antirétroviraux utilisées pour traiter l'infection permettent de contrôler la réplication du virus dans le sang : cela s'accompagne d'une remontée du taux des CD4 et d'une diminution du risque de sida et de décès. En France, environ 110.000 personnes infectées par le VIH étaient prises en charge en 2010 et 87 % d'entre elles étaient traitées par des antirétroviraux. Près de 90 % des patients sous traitement depuis au moins six mois avaient une charge virale contrôlée.
Situation très contrastée Dans ce contexte, qu'en est-il de la mortalité en France ? La situation est très contrastée selon les patients et dépend en grande partie du stade de la maladie au moment du diagnostic de l'infection et de la prise en charge médicale. Environ un tiers des personnes sont prises en charge en ayant déjà le sida ou un taux de CD4 inférieur à 200/mm³. Ainsi, 12,7 % des patients pris en charge alors qu'ils ont déjà le sida décèdent dans les quatre ans, alors que le taux de mortalité n'est que de 1,6 % pour ceux qui sont pris en charge lorsque leur taux de CD4 est supérieur à 200/mm³.
Chez les hommes non utilisateurs de drogues par voie intraveineuse dont le taux de CD4 est supérieur à 500/mm³ sous traitement par antirétroviraux, le risque de décès est similaire à celui de la population générale. Chez les femmes dans la même situation, le risque devient similaire après trois ans, période pendant laquelle le taux de CD4 est au-dessus de 500/mm³ sous traitement. Pour les patients initiant un traitement au stade sida, le risque de décès est supérieur à celui de la population générale, même lorsque le taux de CD4 redevient supérieur à 500/mm³ après la mise sous antirétroviraux.
Cancers et maladies du foie De quoi meurt-on ? Les études «ANRS Mortalité» réalisées en 2000 et en 2005 ont montré qu'environ 1 700 personnes infectées par le VIH étaient décédées en 2000, et 1 830 en 2005. En 2005, 36 % des décès étaient causés par une maladie définissant le sida, 17 % par un cancer (hors hépatite), 15 % par une maladie du foie, 8 % par une maladie cardio-vasculaire et 5 % par suicide. La part des décès liés à ces causes a augmenté entre 2000 et 2005 et celle des décès liés au sida a, elle, diminué. En effet, les patients infectés par le VIH, y compris ceux dont la charge virale est contrôlée, ont plus de risques de développer des cancers, des maladies cardio-vasculaires et des maladies du foie que la population générale.
Quelle est l'espérance de vie des personnes infectées par le VIH lorsqu'elles sont sous traitement ?
Une récente étude anglaise vient d'estimer que, sur la période 1996-2006, l'espérance de vie d'un homme de 20 ans vivant avec le VIH et traité était de 39,5 ans. Elle était de 50,2 ans pour une femme. Elle était estimée à 57,8 et 61,6 ans respectivement en population générale. Le facteur «CD4» est ici encore déterminant : un patient de 20 ans initiant un traitement lorsque son taux de CD4 est inférieur à 100/mm³ a une espérance de vie de 37,9 ans. Elle est de 41 ans si les antirétroviraux sont administrés lorsque le taux de CD4 est entre 100 et 200/mm³, et de 53,4 ans lorsque le taux de CD4 se situe entre 200 et 350/mm³.
Toutes ces données soulignent que le diagnostic de l'infection à VIH doit être fait le plus précocement possible pour limiter le risque de décès et qu'il est possible d'espérer atteindre une espérance de vie proche de la moyenne lorsque le traitement n'est pas initié à un stade trop tardif de l'infection. »
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Dépistage, discrimination, financement : Le point sur le Sida

Dans le monde, la lutte contre le Sida connaît des améliorations considérables tant sur le plan de la distribution de traitements que sur une diminution de la contamination. Mais l'aide internationale est en baisse depuis un an. De son côté, la France est pointée du doigt pour ses discriminations face aux soins.

Les associations et l'ONU estiment qu'il serait possible d'atteindre l'objectif de l'Onusida : réduire à néant le nombre de contaminations chez les enfants d'ici 2015 SIPATrente ans après la détection du premier cas de VIH, les points positifs dans la lutte contre le Sida sont nombreux. Les nouvelles infections seraient, en effet, en baisse partout dans le monde, y compris en Afrique, là où leur taux est le plus fort (avec 23 millions de séropositifs sur les 34 millions que compte la planète). En douze ans, les nouvelles infections sont ainsi passées de 3,2 millions à 2,7 de 1997 à 2009. Les raisons : la généralisation des traitements et les avancées de la recherche. Mais les associations et l'ONU estiment qu'il serait possible d'atteindre l'objectif de l'Onusida : réduire à néant le nombre de contaminations chez les enfants d'ici 2015. Seulement si les pays développés augmentent leur aide publique au développement. De +0,3% du PIB pour la France par exemple, selon l'association AIDES.

La généralisation des traitements
Dans le monde, plus de 6,5 millions de personnes suivent actuellement un traitement contre le VIH contre 100.000 en 2002. Un progrès considérable puisque la délivrance de traitements enregistre ainsi un score 65 fois meilleur, en moins de neuf ans.

Une plus forte non-prolifération du virus
Il apparaît en effet qu'un individu infecté mais traité rapidement a vingt fois moins de risque de transmettre le virus. « Une personne séropositive qui bénéficie d'un traitement est 96% moins susceptible de transmettre le VIH à d'autres personnes », selon Guillaume Grosso, président pour la France de l'association internationale One, fondée par les chanteurs Bono et Bob Geldof. Les traitements à base d'antirétroviraux limitent la charge virale et s'avèrent pratiquement « aussi efficaces » qu'un préservatif contre la transmission sexuelle, selon l'association Aides encore. L'accès universel au traitement dans les pays du sud avec le développement des génériques ne serait ainsi pas un gouffre financier mais est au contraire rentable financièrement, selon son président, Bruno Spire.

Le difficile financement
Après des années de hausse, le financement de la lutte contre le sida dans le monde serait en chute. Selon le programme de l'ONU, l'Onusida, il lui manque plus de 5 milliards d'euros pour parvenir à ses fins : éradiquer le nombre de contaminations chez les enfants d'ici 2015. Mais sur le plan international, les fonds ont baissé de 10% en 2010. Les associations de lutte contre le sida appellent les pays les plus développés à augmenter leur aide publique au développement avec, par exemple, la mise en place d'une taxe dite « Robin des bois » sur les transactions financières. Selon AIDES, une telle taxe pourrait rapporter 12 milliards d'euros, rien qu'en France. Aujourd'hui, l'Hexagone aide à hauteur de 0,39% de son PIB. Selon l'association, l'aide française pourrait être de 0,7% de son PIB.

La France pointée du doigt
On estime qu'environ 50.000 personnes vivent en France avec le VIH sans le savoir et que chaque année environ 7.000 nouvelles personnes sont infectées, chiffre qui ne diminue pas depuis quelques années sur le territoire français quand ailleurs dans le monde il baisse considérablement.

Le Conseil national du sida (CNS), un organisme consultatif indépendant, a donc réclamé mercredi une « action plus ambitieuse de la France » tant sur le plan international que national pour lutter contre le VIH. La France devrait être exemplaire dans sa politique nationale en matière de lutte contre le sida, ajoute le CNS qui constate que « des situations d'exclusions et de discriminations perdurent et dans certains cas s'aggravent » pour les personnes vivant avec le VIH en France. Une précarité face aux soins dont les premières victimes sont les étrangers en situation irrégulière qui « demeurent exclus de la couverture maladie universelle ». Autres victimes : les prostituées qui sont contraintes à des conditions de vie et d'exercice dégradées en raison de la pénalisation du racolage. Sans oublier les détenus toxicomanes qui « ne bénéficient pas des mêmes dispositifs de réduction des risques infectieux qu'en milieu libre », juge le CNS, créé en 1989 pour émettre des avis et des recommandations au sujet du sida.

Fance soir
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Re: Actualités concours 2012

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Chlordécone, le poison autorisé

Le Point.fr - Publié le 01/12/2011 à 18:21 - Modifié le 01/12/2011 à 18:22
Scandale. Les planteurs ont obtenu des dérogations pour utiliser ce pesticide interdit.

Les Guadeloupéens n'en finissent pas de découvrir l'ampleur des dégâts : de l'eau de source jusqu'à la patate douce, des crustacés aux bovins, le chlordécone s'est introduit dans leurs assiettes et leurs organismes. En juin 2011, le groupe régional d'études sur les produits sanitaires révélait que de nouvelles espèces de poissons, du gibier et 8 % des carcasses de bovins étaient contaminés par le pesticide. Un polluant organique persistant, extrêmement rémanent dans l'environnement et très toxique. "Nous sommes les victimes de l'incurie des pouvoirs publics, s'emporte Harry Durimel, avocat et conseiller général des Verts. On nous empoisonne depuis longtemps."

Depuis 1972 ! Les États-Unis ont interdit le chlordécone dès 1976. L'OMS avait déclaré le pesticide " possiblement cancérogène pour l'homme et perturbateur endocrinien " en 1979. Mais voilà : après les cyclones Allen et David qui sont passés sur les bananeraies des Antilles, les planteurs ont réclamé du chlordécone pour lutter contre le charançon. En 1981, le ministère de l'Agriculture acceptait de le remettre sur le marché et la société Laurent de Laguarigue, grosse plantation béké martiniquaise, rachetait le brevet aux États-Unis. Finalement, à la suite de nouvelles études alarmantes, la France interdisait le pesticide en 1990. Les planteurs obtiendront pourtant encore deux dérogations pour pouvoir écouler leurs stocks.

"L'opacité est totale"

Résultat ? Si Grande-Terre semble épargnée, Basse-Terre est fortement contaminée. Et le restera plusieurs siècles. Les rivières sont polluées, certains des points de captage d'eau aussi. Fruits et légumes, viandes et poissons sont devenus des "aliments à risque". Tous ? "L'opacité est totale, car il n'existe aucune cartographie des zones contaminées", dénonce Philippe Verdol, maître de conférences en économie à l'université Antilles-Guyane et président d'Agriculture, société, santé, environnement. Les autorités publiques ont pour l'instant géré cette catastrophe sanitaire et environnementale au gré des révélations scientifiques, allongeant progressivement la liste des "aliments vecteurs", indiquant ceux qu'il faut éviter de manger plus de deux fois par semaine... Et diminuant de 200 à 50, puis à 20 microgrammes par kilo de matière fraîche les limites maximales de résidus (LMR) tolérables en matière de chlordécone. "Mais comment vérifier sans laboratoire ni système de traçabilité ?" s'interroge l'universitaire.


"Limiter plutôt qu'interdire, c'est nous dire : vous pouvez manger de ce poison, mais pas trop !" s'indigne Harry Durimel. Mais comme fixer des limites, c'est par là même reconnaître la toxicité du chlordécone, l'avocat vient de demander la mise en examen pour empoisonnement de Roselyne Bachelot. "En venant en Guadeloupe l'an dernier et en préconisant des LMR de 20 microgrammes, l'ancienne ministre de la Santé a donc incité les Guadeloupéens à consommer du chlordécone."

Étude inquiétante

Car, depuis la publication en 2010 des résultats de l'étude Karuprostate, menée par deux chercheurs de l'Inserm, Luc Multigner et Pascal Blanchet (chef du service d'urologie au CHU de Pointe-à-Pitre), le doute n'est plus permis. "Nous avons comparé des personnes atteintes d'un cancer de la prostate avec des personnes indemnes, explique ce dernier. Ceux qui avaient un cancer avaient un taux de chlordécone supérieur aux autres. Nous avons montré que 1 microgramme de chlordécone par litre de sang était le seuil au-delà duquel le risque de cancer de la prostate était multiplié par deux." Les travaux se poursuivent pour vérifier si l'ingurgitation pendant plusieurs années - même à petites doses - du pesticide n'aurait pas d'incidence sur les grossesses, le comportement neurologique des nouveau-nés, le cancer du sein ou la maladie d'Alzheimer.


"Nous finirons par faire reconnaître que l'intoxication au chlordécone est une cause nationale, espère Harry Durimel. Ce n'est pas facile de dénoncer ce scandale, surtout lorsque des intérêts économiques sont en jeu. Mais que faut-il sauver : la Guadeloupe ou les Guadeloupéens ?"
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Une première étape vers la fin des ordonnances de papier

Par Olivier Auguste lefigaro.fr 1/12/2011

Les pharmacies les scanneront, au lieu de les envoyer à la Sécu pour contrôle. À terme, les médecins pourraient les adresser électroniquement aux officines.

Entrer dans une officine et, plutôt que de présenter une ordonnance de papier pour obtenir son traitement, communiquer un numéro qui permettra au pharmacien de faire apparaître sur son écran d'ordinateur la liste des médicaments prescrits par le médecin. C'est le rêve de l'Assurance-maladie, qui espère commencer à le transformer en réalité d'ici quelques années.
Tous les médecins ne sont pas suffisamment informatisés pour y parvenir actuellement. Mais une étape intermédiaire vient d'être lancée, qui va mettre fin à un rituel archaïque, chronophage, peu écologique et coûteux, pour les pharmaciens comme pour la Sécu.
Chaque semaine, l'Assurance-maladie collecte dans toutes les officines les duplicatas des ordonnances. Ces doubles lui permettent de vérifier qu'elle a réglé aux pharmacies (via le tiers payant) des médicaments qui avaient bel et bien été prescrits. Ce sont ainsi 550 millions de feuilles qui circulent chaque année - 6 tonnes de papier par semaine, pour la seule Caisse primaire de Paris !
La collecte coûte 4 millions d'euros par an à l'Assurance-maladie. Il faut ensuite stocker ces documents 33 mois, pour des raisons légales: soit une estimation de 424 km linéaires d'archives supplémentaires par an (la distance Paris-Clermont-Ferrand !)… Vu de l'officine, il faut trier préalablement ces liasses d'ordonnances selon la caisse dont relève chaque patient. Soit, en moyenne, deux heures de travail par jour et par pharmacie, estime l'Assurance-maladie.
Subvention annuelle
L'institution vient de signer avec les syndicats de pharmaciens un projet de généralisation d'un nouveau système, testé avec succès dans 900 officines sur les 22.200 que compte le pays. Les pharmaciens scannent les ordonnances et n'ont plus qu'à livrer à l'Assurance-maladie un cédérom tous les quinze jours. L'objectif est d'avoir converti trois pharmacies sur quatre d'ici un an, et le reste dès 2013. Parallèlement, la prochaine étape commence à être expérimentée dans cinq officines: le cédérom est remplacé par la télétransmission des ordonnances scannées vers un serveur sécurisé de la Sécurité sociale.
Les pharmaciens recevront une aide annuelle de 419 euros pour acheter et maintenir les scanners. Mais «c'est un programme très rentable pour l'Assurance-maladie», assure son directeur: outre les frais de collecte des ordonnances et la surface immobilière nécessaire à leur stockage, les logiciels rapprocheront en quelques secondes une ordonnance du paiement correspondant, là où il faut en moyenne fouiller pendant 25 minutes une pile d'ordonnances de papier pour arriver au même résultat. Résultat: un plus grand nombre de contrôles possible, avec moins de personnel. L'Assurance-maladie compte économiser 400 postes sur les 4000 dédiés au contrôle des paiements.
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Message par missdu33 »

Sida : Les jeunes moins concernés et donc moins protégés

D'après une étude de l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France (ORS), financée par l'ANRS, les jeunes seraient moins alertés par les dangers du sida. Si la prévention reste la meilleure des protections contre le virus, sont-ils tous bien informés sur sa transmission ? FranceSoir.fr a recueilli quelques témoignages. Vidéo.
Les jeunes aujourd'hui seraient moins alertés par les dangers du sida que leurs aînés. Un vrai risque que pointe l'étude de l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France (ORS), financée par l'ANRS, parue cette semaine à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, ce jeudi 1er décembre. Elle conclut notamment : « Les jeunes semblent moins que leurs aînés associer l'usage du préservatif à celui de la prévention du VIH. »
« Si la connaissance des modes de transmission de la maladie reste satisfaisante, elle se dégrade chez les jeunes », observe Nathalie Beltzer, de l'ORS. Et pour la première fois, les 18-30 ans sont mêmes plus nombreux que leurs aînés à penser que la maladie pourrait se transmettre par piqûre de moustique. Autre élément inquiétant : s'ils sont plus de 80% à utiliser le préservatif lors de leur premier rapport, les jeunes n'y ont plus forcément recours par la suite lors de premiers rapports avec d'autres partenaires. Selon Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS, « un gros effort reste à faire auprès des jeunes pour leur faire comprendre que le préservatif est un outil de protection sur le long cours. »
"Les jeunes craignent moins le sida"
Pour les plus jeunes, le coût des préservatifs ou le fait qu'ils ont commencé leur vie sexuelle après l'arrivée des traitements antirétroviraux en 1996 ou encore qu'ils connaissent des personnes malades du sida, peuvent expliquer leur perception. « Cette proximité à la maladie, plus faible que chez les aînés, traduit certainement un moindre intérêt pour cette maladie », relève l'étude. Une interprétation que confirme le Pr Delfraissy : « Les jeunes craignent moins le sida, qu'ils considèrent moins comme un mal mortel, mais plus comme une maladie chronique nécessitant un traitement. » Conclusion, ils ont aujourd'hui tendance à relâcher leur vigilance et à banaliser la maladie.

Par Actu France Soir, Franck cartelet & stephane David 1/12/2011
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Message par missdu33 »

BOULIMIE :

Définition :
Trouble du comportement alimentaire caractérisé par la conso de gdes qtés de nourriture hypercalorique.

Causes :
 Anorexie mentale
 Contrôle de la nourriture en compensation à l’émotion.
 Réaction de défense contre la séduction et l’acte sexuelle.

Csq :
 Physique :
o Œsophagite
o Troubles ioniques
o Durée de vie réduite
 Psychique :
o Conduite addictive
o Invalidité scolaire, affective et sociale.

CHIFFRES :
 9 cas sur 10 sont des femmes.
 3% sont des adolescents.
 220 000 sont des jeunes femmes.
 70 % des boulimiques gardent un poids normal.

Traitement :
 Médicamenteux
 Psychothérapie
 Suivi médical
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par missdu33 »

OBESITE

Définition :
Excès de poids dû à une surcharge en tissu graisseux, csq d’une maladie nutritionnelle.

Diagnostic :
• IMC : masse/(taille)2
o 18,5 et 25 : normal.
o 25 et 30 : surpoids
o + de 30 : obésité
o De 35 à 40 : obésité sévère.
o + de 40 : obésité morbide
• Tour de taille (-1 chez l’homme et -0,85 chez la femme).
• Diamètre du cou
• Courbe de croissance.

CAUSES :
 Alimentaire : mauvaise habitude.
 Pb psycho : dépression, stress…
 Physiques
 Hormonaux : puberté, grossesse, ménopause…
 Héréditaires : mode de vie…
 Pression de la société.

Csq :
 Diabète
 Hypertension
 AVC et cardiopathies
 Apnée du sommeil et insuffisance respiratoire.
 Pb articulaire (arthrose).
 Trouble de la fécondité.
 Cancers.
 Décès.

CHIFFRES :
• Dans le monde :
o 300 millions d’adultes en surcharge pondérale dt 115 millions dans les pays développés.
o 1 milliard d’adultes sont en surpoids.
o 2,6 millions de personnes au moins meurent des csq du surpoids ou de l’obésité/an.
o Aux USA, 40 à 60% des filles de 18 ans suivent un régime.
• En France :
o 10% de la pop sont obèses dt 16% des enfants.
o 20 millions de français en surpoids dt 6 millions d’obèses.

TRAITEMENT :
 Régime
 Activité physique
 Médicaments
 Chirurgie : anneau gastrique, gastroplastie, bypass.

PREVENTION :

• Campagnes :
o « mange au moins 5 fruits et légumes par jour ».
o « dépense-toi bien ».
o « évite de manger trop gras, trop sucré, trop salé ».

• PNNS (Programme Nationale Nutrition Santé) : 2005-2010
Améliorer la santé des français en agissant sur la nutrition :
o Combattre l’inégalité
o Renforcer la prise en charge des personnes obèses.
o Lutter contre la sédentarité (activité sportive).
o Renforcer l’action en faveur de la dénutrition des personnes âgées.

• EPODE : Ensemble, Prévenons l’Obésité des Enfants.
Programme de prévention afin de lutter contre la prise de poids excessive des enfants de 5 à 12 ans.

LOIS :
9 août 2004 : politique de santé publique.
 Les pubs pour les produits alimentaires doivent comporter un message d’avertissement sanitaire.
 Les distributeurs de friandises sont retirés des établissements scolaires → lutte contre l’obésité.
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angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

Merci a tous pour vos encouragements je serrai bientôt de retour en attendant travaillez bien pour pouvoir vous reposer pendant les fêtes ^^

Courage , memo j'ai jeté un oeil bref sur ton exercice sa m'a l'air pas mal ^^

A très vite ^^
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lucie4228
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par lucie4228 »

SPORT/LOISIRS :


Avantages :

- Hygiène de vie nécessaire à l'être humain.
- Bénéfique à l'équilibre psychologique et physiologique des humains.
- Intensifie le goût de l'effort.
- Mise à l'épreuve d'aptitude physique, intellectuelle (concentration, vitesse, adresse...).
- Sports d'équipe : favorise l'échange et la communication avec les autres. Tandis que les sports de compétition renforce l'estime de soi et apprenne à respecter l'autre.
- Tonifie le cœur et les vaisseaux sanguins. Permet d'éliminer des toxines et ainsi de maigrir.
- L'endurance prévient les risques de crises cardiaques ou d'attaque cérébrale.
- Libère le stress et diminue les tensions nerveuses.


Problèmes :

Le sport peut devenir dangereux si il est mal pratiqué ou trop pratiqué. Il peut se produire des accidents cardiaques même sur des jeunes personnes dans ces cas là.
Il peut y avoir des lésions au niveau de l'appareil locomoteur sur les os, les articulations, les tendons, les muscles, les nerfs et vaisseaux.
La dépendance au sport est aussi possible et peut devenir problématique et les sportifs peuvent se créer des désillusions qui peuvent avoir des conséquences sur le moral en cas d'échec.
Le dopage est de plus en plus utilisé dans les compétitions : conséquences qui peuvent avoir des effets irréparables sur l'organisme.


Solutions :

Tout d'abord, il faut avoir une bonne hygiène de vie, c'est à dire :
- Bien manger et bien dormir.
- Eviter le tabac (augmentation de 10% de la dépense énergétique).
- Eviter cannabis (problèmes liés au tabac + troubles de comportements et psychologiques + démotivation).
- Pas d'alcool (capacité de vigilance et réflexe diminués).
Le suivi médical est très important, il optimise également l’entraînement et réduit les risques de surentraînement.
Les échauffements sont très importants : échauffement cardio-respiratoire + échauffement musculo-tendineux.
Tenter de mieux récupérer après l'effort grâce aux étirements, aux massages, à la relaxation etc... : relâcher les tensions + évacuer les toxines.
L'hydratation est très importante : il faut boire environ 1,5 litres d'eau par jour.


Quelques dates :

Décret du 11 janvier 2007 : contre le dopage, expose des sanctions à ceux qui font usage de ces produits (agents anabolisant, hormones et substances apparentées, diurétiques, dopage sanguin...).
10 mai : Journée « Pour votre santé, Bougez. »
CHU Saint-Etienne : Admissible, oral le 23 mai
Croix rouge Saint-Etienne : Admissible, oral le 31 mai.
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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Ce soir, c’est le lancement du 25e téléthon

À 18h45, ce soir, l'Association française contre les myopathies (AFM) et France Télévisions donneront le coup d'envoi pour du 25e Téléthon. L’objectif, cette année encore est de récolter des fonds pour financer la recherche sur les maladies génétiques rares. Afin de remobiliser les donateurs qui avaient été légèrement moins généreux en 2009 et 2010, c’est plus de 30 heures de programmes qui sont prévues vendredi et samedi, pour la première fois sur l’ensemble des 6 chaînes de France Télévisions.

Dans le but de relancer la mobilisation autour de ce marathon télévisuel et caritatif, qui a subi en deux ans de plein fouet la crise économique et la polémique lancée par Pierre Bergé, président du Sidaction, sur la prise en otages de la générosité des français autour d’une seule thématique, c’est sous le signe de l’humour que cette 25e édition sera ouverte par le parrain 2011 Gad Elmaleh. Aux commandes de la cérémonie, le duo, Sophie Davant et Nagui, aura la lourde tâche, comme chaque année, de mobiliser le public autour des maladies orphelines. Sur les 30 heures de programmes qui seront diffusées sur le 6 chaînes de France Télévision, plus de 25 000 animations dans toute la France sont prévues.

Après deux années difficiles, en 2010, les dons étaient en recul de 5% et 2009 de 10 %, l’AFM souhaite cette année montrer à quels points depuis 25 ans, le téléthon a changé la recherche en France et la vie de nombreux patients atteints de maladies orphelines. Il est donc important de poursuivre cet élan de solidarité hors du commun.

Depuis sa création en 1987, à l’initiative de quelques parents, qui souhaitaient que la maladie de leurs enfants ne soit plus une fatalité, le téléthon a non seulement une visibilité sans précédent des maladies orphelines, mais aussi de découvrir des traitements qui permettent d’améliorer la qualité de vie des patients, voire de les guérir. Ainsi, actuellement plus d’une trentaine de maladies sont sur le point d’obtenir un médicament. D’autre part, les dons récoltés par ce marathon caritatif ont permis la création en 1990 du Généthon, spécialisé en thérapie génique qui a réalisé les premières cartes du génome humain.
Dans un but de simplifier l’organisation des structures de recherche, d’être totalement transparent sur l’utilisation des dons et d’apporter une plus grande visibilité au travaux menés par ces dernières, l’AFM vient de regrouper les quatre grands pôle de recherche qu’elle finance seule ou avec l’aide d’institut public (Généthon pour la thérapie génique, I-Stem pour les cellules souches, l'Institut de myologie pour la recherche et le traitement des maladies du muscle et le pôle nantais de thérapie génique) en un seul
Institut des biothérapies. Ce dernier est doté d’un budget de 60 millions d'euros, dont 60 % ont pour origine les dons générés par le téléthon.
Si vous souhaitez faire des promesses de dons, il suffit de composer le 3637 ou de vous connecter sur le site de l’AFM.

Article écrit le 2011-12-02 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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sixela95
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Journée mondiale du Sida : Objectif zéro
01-12-11 à 12:33 1 réaction

Le succès récents dans la lutte contre le VIH/Sida suscitent l’optimisme et certains médecins n’hésitent plus à évoquer la fin de l’épidémie, à condition que les efforts consentis se poursuivent.


Journée mondiale du Sida : Objectif zéro DR

RéagirZéro nouvelle infection au VIH – Zéro discrimination – Zéro décès dû au sida

C’est le thème adopté par l’ONUSIDA pour cette nouvelle Journée mondiale du Sida, ce jeudi 1er décembre 2011. L’organisation a pris acte des récents progrès dans la lutte contre l’épidémie de VIH/Sida. L’accès amélioré au traitement a eu un effet spectaculaire sur la survie des malades. Partout dans le monde, les décès liés au sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie et quelques 34 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH.

Un nouveau plan pour la période 2011-2015 prévoit des objectifs audacieux: réduire de moitié la transmission du VIH par voie sexuelle, éliminer les nouvelles infections chez les enfants, dispenser un traitement à 15 millions de personnes vivant avec le VIH, mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination et remédier à la pénurie de fonds pour la lutte contre le sida.

C’est d’ailleurs ce dernier point qui risque de poser problème au vu de la crise économique actuelle et des besoins qui sont évalués à 24 milliards de dollars par an jusqu’en 2015. Mais les « résultats compenseront les dépenses initiales en moins d’une génération » a souligné M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, dans un message rédigé à l’occasion de cette Journée.

Une fin de l’épidémie possible ?

Derrière ces objectifs se profile un horizon encore plus ambitieux : mettre fin à l’épidémie. Le nombre de nouvelles infections par le VIH est en effet tombé de plus de 20 % depuis 1997, et il continue de diminuer dans la plupart des régions du monde. Les nouveaux traitements disponibles ont un impact important sur le nombre de nouvelles infections à VIH. Des études récentes révèlent ainsi par exemple que antirétroviraux peuvent être efficaces jusqu’à 96% pour prévenir la transmission du VIH au sein des couples.

Dominique Costagliola, directrice de recherche au sein de l'unité UPMC-INSERM explique dans la vidéo ci-dessous comment ces nouveaux médicaments agissent et peuvent contribuer à la fin de l’épidémie.


A quand la fin du sida? Dominique Costagliola y... par upmcdircom

Les chiffres en France

Ce sont 6 300 personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2010, la quasi-totalité d’entre elles s’étant contaminées par voie sexuelle. Le nombre de découvertes est stable depuis 2008, alors qu’il avait diminué significativement entre 2004 et 2007. Mais cette stabilité cache des disparités selon les modes de contamination, chez les hommes homosexuels, le nombre de nouveaux cas est en augmentation.

Au 31 décembre 2010, près de 85 000 personnes ont développé un sida en France depuis le début de l’épidémie. L’incidence du sida a augmenté de manière importante pour atteindre un pic au milieu des années quatre-vingt-dix, avec près de 7 000 cas en 1994. (Chiffres : InVS).

J.I.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Manger du poisson réduirait le risque d'Alzheimer

Par Jean-Luc Nothias - le 02/12/2011
Une nouvelle étude médicale montre que consommer du poisson au moins une fois par semaine réduirait le risque de voir ses facultés cognitives se détériorer.
Manger du poisson, cuit au four ou à la poêle, au moins une fois par semaine, pourrait favoriser la santé du cerveau et réduire le risque de développer des maladies dégénératives des neurones. Telle est la conclusion d'une étude présentée cette semaine au congrès de la Radiological Society of North America.
Première cible de ces travaux, la maladie d'Alzheimer et les démences apparentées dues à l'âge dont le nombre de malades devrait doubler en vingt ans dans le monde, passant de 35,6 millions actuellement à 65,7 millions en 2030, selon des estimations de l'association Alzheimer's Disease International.
Réalisée à l'université de Pittsburgh, cette étude a porté sur 260 personnes qui participent au Cardiovascular Health Study, un vaste et long programme de surveillance de la santé des participants. Ce programme suit de nombreux paramètres, comme l'âge, le sexe, le degré d'éducation, la profession, le poids, l'activité physique et la présence ou l'absence d'une protéine (ApoE4), produite par un gène soupçonné d'accroître le risque de développer la maladie d'Alzheimer.
Le poisson frit sans effetLes personnes choisies ont été régulièrement suivies par la technique d'imagerie par résonance nucléaire (IRM), technique 3D qui permet d'apprécier le volume de matière grise du cerveau. A dix ans d'intervalle, les scientifiques ont cherché à savoir s'il y avait une relation entre volume de matière grise, consommation de poisson et pathologies dégénératives des facultés cognitives.
L'étude de ces données montre que «consommer du poisson cuit au four au à la poêle permet aux neurones de la matière grise de rester plus résistants. Ils sont plus grands et en meilleure santé, écrit ainsi le Dr Cyrus Raji. Ce simple choix de vie accroît la résistance du cerveau à la maladie d'Alzheimer et permet de réduire les risques de son apparition.» Mais les consommateurs de poissons frits ne montrent pas les mêmes signes de protection contre la déclin des facultés intellectuelles.
Si l'étude ne dit pas de quelle manière manger du poisson protège, d'autres études ont déjà suggéré que certains acides gras, en particulier les Oméga 3, pourraient être à l'origine de ce bénéfice. On les trouve surtout dans les poissons dits «gras», comme le saumon, le flétan, le hareng, le maquereau, les anchois et les sardines et aussi le thon. D'autres études sont à suivre.
Le figaro
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Les patients veulent passer du temps avec leur médecin

Par Cyrille Vanlerberghe - le 02/12/2011
Une très large étude de satisfaction menée aux États-Unis montre que les patients sont en général très satisfaits de leurs médecins, sauf quand ils passent trop de temps en salle d'attente et quand leur consultation dure moins de 5 minutes.
A force d'entendre parler des mauvaises expériences des malades avec leurs médecin, on pourrait s'attendre à ce que le public soit très critique avec le monde médical. Une grande étude de satisfaction menée aux États-Unis montre au contraire que cette perception négative de la relation patient-médecin est tout à fait fausse.
L'étude dirigée par un chercheur de l'université du Michigan à partir des données de l'enquête menée aux États-Unis de 2004 à 2010 sur le site Internet DrScore.com montre qu'une immense majorité des patients donnaient la note de satisfaction maximale à leur praticien. Sur une échelle de 1 à 10, la note moyenne laissée par les 15.000 participants était de 9.28. La note maximale (10) étant donnée par 70 % des sondés, alors que la note 1 n'avait été donnée que par 2 %.
Pour éviter de trop gros écarts statistiques, les enquêteurs n'ont retenu que les médecins qui avait été notés plus de 10 fois.
Résultats équivalents en FrancePourquoi un tel décalage entre ces résultats très flatteurs pour le corps médical et une perception générale plutôt négative ? «La perception du public semble marquée par quelques affaires très négatives qui sont très largement diffusées dans les médias», explique Rajesh Balkrishnan, chercheur de l'université du Michigan qui a signé l'étude américaine parue dans la revue Health Outcomes Research and Medicine.
Les catégories de patients qui sont les plus satisfaits de leur médecin sont les personnes âgées, ceux qui ont passé le moins de temps en salle d'attente et ceux dont les consultations ont duré le plus longtemps. Les plus bas scores sont donnés par les patients les plus jeunes, ceux qui ont attendu longtemps avant d'être pris en charge et ceux qui ont passé moins de cinq minutes avec le praticien.
Ces résultats obtenus aux États-Unis sur un large panel de patients confirme d'autres enquêtes plus réduites menées par le passé en Europe. Une étude publiée en 2008 par le ministère de la Santé en France sur le recours non programmé à la médecine générale de ville avait obtenu des résultats très comparables. 89 % des patients français se déclaraient «très satisfaits» de leur prise en charge, et les mécontents l'étaient pour une séance trop courte ou un manque d'explications données par le médecin.
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