Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Fiches culture générale 2012
Si ca peut aider qqn, je suis pret a passer qq fiches de revision que j'ai fait vu que j'en aurais surement plus besoin. Si ca vous interesse dites le moi par MP
jai classer mes fiches par grand themes puis sous themes. Jai des fiches ecrite et des fiches taper à l'ordi.
Bon courage a tous!!

Bon courage a tous!!
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Les "chiffres" concours printemps 2012
Bonsoir tout le monde !!!! Voilà je révise mon concours depuis une semaine , et il a un truc sur lequel je bloque , on nous donne beaucoup de chiffres (démographie ...) mais bon tout retenir pas évident , je propose ici un post avec les chiffres essentiels à retenir pour le concours ....les principales statistiques. Je suis un peu pommée avec tous ces chiffres c est pour ça , si quelqu'un à une idée des principaux à savoir , une tite liste ^^ Merci beaucoup ! ça fait toujours bien quand on rédige ou à l'oral de citer quelques stats lol
Merci à ceux qui voudront bien répondre . Bonne continuation à tous et toutes !

Re: Fiches culture générale 2012

Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
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S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Entraînement culture générale 2012
Hello tous le monde !
Aux dernière nouvelles je suis sur la liste complémentaire
donc on a plus qu'à attendre pour savoir mon rang
Voilà bonne continuation et gardez le moral
Aux dernière nouvelles je suis sur la liste complémentaire


Voilà bonne continuation et gardez le moral

Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
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Re: Actualités concours 2012
Le poisson protège le cœur des femmes "rapidement"
Selon une étude danoise, une consommation de poisson régulière chez les femmes entre 15 et 49 ans diminuerait le risque de problèmes cardiovasculaires. Les omégas 3 seraient le rempart aux problèmes cardiaques.
Manger du poisson c'est bon pour les femmes. Sur le long terme pour la mémoire d'une part. Mais aussi à court terme, selon une récente étude danoise, publiée dans l'American Heart Association. Celle-ci a analysé la consommation de poisson chez 50.000 femmes âgées de 15 à 49 ans durant huit ans. La conclusion est assez nouvelle : en mangeant du poisson les risques de problèmes cardiaques seraient beaucoup plus faibles. « Les femmes qui consomment rarement ou pas du tout de poisson ont un taux de problèmes cardiovasculaires supérieur à 50 % sur huit ans par rapport à celles qui en consomment régulièrement », écrivent les auteurs de l'étude.
Des bienfaits à plus brève échéance
Mais pour eux « la plus grosse difficulté quand on veut faire passer de tels messages de santé publique auprès des populations les plus jeunes, c’est qu’en général on ne perçoit pas les bienfaits (des attitudes promues) avant 30 ou 40 ans, mais notre étude prouve justement que ce n’est pas le cas » et que des bienfaits peuvent être attendus à plus brève échéance, souligne l’un des auteurs de l’étude.
À quelle fréquence les femmes doivent-elles manger du poisson ? « Pour jouir des bienfaits de la consommation de poisson ou d’huile de poisson, il faut suivre les recommandations diététiques qui conseillent de manger du poisson comme plat principal au moins deux fois par semaine ».
Quels poissons sont les plus salvateurs dans le sens de cette étude ? Il s'agirait du cabillaud, du saumon, du hareng ou du maquereau, c'est-à-dire des poissons riches en oméga 3. Cet acide gras polysaturé serait ce qui protège contre les problèmes cardiaques ou vasculaires, selon les chercheurs.
Un autre chiffre encore. Selon l'étude, les femmes qui ne mangent pas de poisson ont un risque de problèmes cardiaques supérieur de 90% à celui encouru par les femmes mangeant du poisson au moins une fois par semaine semaine.
France soir
Selon une étude danoise, une consommation de poisson régulière chez les femmes entre 15 et 49 ans diminuerait le risque de problèmes cardiovasculaires. Les omégas 3 seraient le rempart aux problèmes cardiaques.
Manger du poisson c'est bon pour les femmes. Sur le long terme pour la mémoire d'une part. Mais aussi à court terme, selon une récente étude danoise, publiée dans l'American Heart Association. Celle-ci a analysé la consommation de poisson chez 50.000 femmes âgées de 15 à 49 ans durant huit ans. La conclusion est assez nouvelle : en mangeant du poisson les risques de problèmes cardiaques seraient beaucoup plus faibles. « Les femmes qui consomment rarement ou pas du tout de poisson ont un taux de problèmes cardiovasculaires supérieur à 50 % sur huit ans par rapport à celles qui en consomment régulièrement », écrivent les auteurs de l'étude.
Des bienfaits à plus brève échéance
Mais pour eux « la plus grosse difficulté quand on veut faire passer de tels messages de santé publique auprès des populations les plus jeunes, c’est qu’en général on ne perçoit pas les bienfaits (des attitudes promues) avant 30 ou 40 ans, mais notre étude prouve justement que ce n’est pas le cas » et que des bienfaits peuvent être attendus à plus brève échéance, souligne l’un des auteurs de l’étude.
À quelle fréquence les femmes doivent-elles manger du poisson ? « Pour jouir des bienfaits de la consommation de poisson ou d’huile de poisson, il faut suivre les recommandations diététiques qui conseillent de manger du poisson comme plat principal au moins deux fois par semaine ».
Quels poissons sont les plus salvateurs dans le sens de cette étude ? Il s'agirait du cabillaud, du saumon, du hareng ou du maquereau, c'est-à-dire des poissons riches en oméga 3. Cet acide gras polysaturé serait ce qui protège contre les problèmes cardiaques ou vasculaires, selon les chercheurs.
Un autre chiffre encore. Selon l'étude, les femmes qui ne mangent pas de poisson ont un risque de problèmes cardiaques supérieur de 90% à celui encouru par les femmes mangeant du poisson au moins une fois par semaine semaine.
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Grasse matinée : C'est pas de ma faute, c'est génétique !
Des chercheurs britanniques ont découvert le gène de la grasse-matinée après avoir étudié les habitudes de sommeil de plus de 10.000 Européens. Ainsi, les porteurs de ce gène ont besoin de dormir environ 30 minutes de plus que les autres.
Terminée l'excuse de la panne de réveil. Finis les bouchons pour justifer les arrivées tardives. Il y a désormais mieux et infaillible pour les habituels retardaires au travail. La génétique. En effet, des chercheurs britanniques ont découvert le gène de la grasse-matinée après avoir étudié les habitudes de sommeil de plus de 10.000 Européens. Ainsi, les porteurs de ce gène, le ABCC9, ont besoin de dormir environ 30 minutes de plus que les autres, selon la BBC à l'origine de cette information. Et ce gène se retrouverait chez un cinquième de la population européenne.
Ce gène est notamment présent chez les personnes qui présentent un risque de maladie cardiaque ou de diabète. «Les relations entre la durée du sommeil et d'autres conditions de santé comme les maladies cardiaques et le diabète peuvent en partie être expliquées par un mécanisme moléculaire sous-jacent commun», avance le docteur Karla Allebrandt. Et son collègue Jim Wilson, de l'université d'Edimbourg, de poursuivre : « Ces aperçus de la biologie du sommeil vont être importants pour découvrir les effets sur la santé du sommeil ».
Il rappelle également que les habitudes de sommeil proviennent généralement des coutumes de la famille, de l'environnement dans lequel on vit mais également de l'âge ou de la saison. Et l'étude de donner pour exemple des personnages célèbres. Margarth Tatcher, l'ancienne Première ministre britannique, n'avait besoin que de quatre heures de sommeil. A l'opposé, Albert Einstein restait quant à lui onze heures dans son lit
France soir
Des chercheurs britanniques ont découvert le gène de la grasse-matinée après avoir étudié les habitudes de sommeil de plus de 10.000 Européens. Ainsi, les porteurs de ce gène ont besoin de dormir environ 30 minutes de plus que les autres.
Terminée l'excuse de la panne de réveil. Finis les bouchons pour justifer les arrivées tardives. Il y a désormais mieux et infaillible pour les habituels retardaires au travail. La génétique. En effet, des chercheurs britanniques ont découvert le gène de la grasse-matinée après avoir étudié les habitudes de sommeil de plus de 10.000 Européens. Ainsi, les porteurs de ce gène, le ABCC9, ont besoin de dormir environ 30 minutes de plus que les autres, selon la BBC à l'origine de cette information. Et ce gène se retrouverait chez un cinquième de la population européenne.
Ce gène est notamment présent chez les personnes qui présentent un risque de maladie cardiaque ou de diabète. «Les relations entre la durée du sommeil et d'autres conditions de santé comme les maladies cardiaques et le diabète peuvent en partie être expliquées par un mécanisme moléculaire sous-jacent commun», avance le docteur Karla Allebrandt. Et son collègue Jim Wilson, de l'université d'Edimbourg, de poursuivre : « Ces aperçus de la biologie du sommeil vont être importants pour découvrir les effets sur la santé du sommeil ».
Il rappelle également que les habitudes de sommeil proviennent généralement des coutumes de la famille, de l'environnement dans lequel on vit mais également de l'âge ou de la saison. Et l'étude de donner pour exemple des personnages célèbres. Margarth Tatcher, l'ancienne Première ministre britannique, n'avait besoin que de quatre heures de sommeil. A l'opposé, Albert Einstein restait quant à lui onze heures dans son lit
France soir
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Re: Actualités concours 2012
Les diabétiques interdits d'Autolib'
Alerté par une association de malades, le loueur de voitures électriques a affirmé que cette restriction discriminatoire allait être supprimée.
S'agit-il d'un couac ou d'un excès de zèle de la part d'un juriste ? Autolib', le service de location d'automobiles 100% électriques de Bolloré et disponible depuis deux jours dans plus de 45 villes d'Île-de-France n'est pas accessible aux malades prenant des traitements médicamenteux de «classe 2». Autrement dit, une liste qui comprend des molécules très courantes comme les anti-dépresseurs ou les antidiabétiques (oraux ou insuline).
L'association française des diabétiques (AFD) dénonce cette situation qu'elle qualifie de discrimination. «Une fois de plus, les gens ne comprennent pas ce qu'est le diabète, s'ingurge le président de l'AFD, Gérard Raymond. Je fais 60.000 kilomètres par an au volant de ma voiture et j'ai même le bonus de mon assurance!». Cette situation est d'autant plus incompréhensible que les diabétiques ont le droit de conduire des poids lourds et qu'ils peuvent également louer des voitures chez les loueurs traditionnels.
Pas de surprime d'assurance pour les automobilistes diabétiques
Murielle, 35 ans est diabétique. Début novembre, elle a participé aux tests avant la mise en service d'Autolib'. C'est là qu'on lui a demandé de certifier qu'elle n'est pas sous médicament de «classe 2». «Or je ne savais pas que l'insuline en faisait partie, raconte-t-elle. J'ai déjà loué chez Hertz par exemple et on ne m'a jamais rien demandé ! On peut être responsable tout en étant diabétique, les deux ne sont pas contradictoires. Là, on fait de nous des citoyens de seconde zone, ce qui est étonnant pour un service censé avoir été pensé comme un service public.» Chez Hertz, on explique «qu' il n'y pas de restrictions de ce type. Le locataire doit être en pleine possession de ses moyens et apte à la conduite en respect du code de la route.»
Le Pr Patrick Vexiau, chef du service endocrinologie au groupe hospitalier parisien Saint Louis-Lariboisière ne décolère pas. «Cette restriction est parfaitement injustifiée à partir du moment où les diabétiques ont le droit de conduire leur propre voiture, confie-t-il. Des études ont montré qu'il y a autant de risque d'avoir un accident de voiture pour les automobilistes diabétiques que pour les autres.» Et le médecin, grand spécialiste du diabète de rappeler qu'il n'existe pas de prime supplémentaire d'assurance pour les automobilistes diabétiques.
La France compte 3 millions de diabétiques
Enfin, l'Agence du médicament précise que la «classe 2» n'existe pas mais le «niveau 2», oui. Il n'est d'ailleurs pas logique de ne pas évoquer le «niveau 3», beaucoup plus restrictif puisqu'il interdit aux patients qui prennent ce type de traitements de conduire.
Contacté mardi par Le Figaro, Autolib' assure découvrir que ses véhicules ne peuvent notamment pas être loués par des diabétiques. Une solution est à l'étude pour résoudre ce genre de discrimination incompréhensible. La France compte 3 millions de diabétiques dont 500.000 vivent en Île-de-France
Le figaro
Alerté par une association de malades, le loueur de voitures électriques a affirmé que cette restriction discriminatoire allait être supprimée.
S'agit-il d'un couac ou d'un excès de zèle de la part d'un juriste ? Autolib', le service de location d'automobiles 100% électriques de Bolloré et disponible depuis deux jours dans plus de 45 villes d'Île-de-France n'est pas accessible aux malades prenant des traitements médicamenteux de «classe 2». Autrement dit, une liste qui comprend des molécules très courantes comme les anti-dépresseurs ou les antidiabétiques (oraux ou insuline).
L'association française des diabétiques (AFD) dénonce cette situation qu'elle qualifie de discrimination. «Une fois de plus, les gens ne comprennent pas ce qu'est le diabète, s'ingurge le président de l'AFD, Gérard Raymond. Je fais 60.000 kilomètres par an au volant de ma voiture et j'ai même le bonus de mon assurance!». Cette situation est d'autant plus incompréhensible que les diabétiques ont le droit de conduire des poids lourds et qu'ils peuvent également louer des voitures chez les loueurs traditionnels.
Pas de surprime d'assurance pour les automobilistes diabétiques
Murielle, 35 ans est diabétique. Début novembre, elle a participé aux tests avant la mise en service d'Autolib'. C'est là qu'on lui a demandé de certifier qu'elle n'est pas sous médicament de «classe 2». «Or je ne savais pas que l'insuline en faisait partie, raconte-t-elle. J'ai déjà loué chez Hertz par exemple et on ne m'a jamais rien demandé ! On peut être responsable tout en étant diabétique, les deux ne sont pas contradictoires. Là, on fait de nous des citoyens de seconde zone, ce qui est étonnant pour un service censé avoir été pensé comme un service public.» Chez Hertz, on explique «qu' il n'y pas de restrictions de ce type. Le locataire doit être en pleine possession de ses moyens et apte à la conduite en respect du code de la route.»
Le Pr Patrick Vexiau, chef du service endocrinologie au groupe hospitalier parisien Saint Louis-Lariboisière ne décolère pas. «Cette restriction est parfaitement injustifiée à partir du moment où les diabétiques ont le droit de conduire leur propre voiture, confie-t-il. Des études ont montré qu'il y a autant de risque d'avoir un accident de voiture pour les automobilistes diabétiques que pour les autres.» Et le médecin, grand spécialiste du diabète de rappeler qu'il n'existe pas de prime supplémentaire d'assurance pour les automobilistes diabétiques.
La France compte 3 millions de diabétiques
Enfin, l'Agence du médicament précise que la «classe 2» n'existe pas mais le «niveau 2», oui. Il n'est d'ailleurs pas logique de ne pas évoquer le «niveau 3», beaucoup plus restrictif puisqu'il interdit aux patients qui prennent ce type de traitements de conduire.
Contacté mardi par Le Figaro, Autolib' assure découvrir que ses véhicules ne peuvent notamment pas être loués par des diabétiques. Une solution est à l'étude pour résoudre ce genre de discrimination incompréhensible. La France compte 3 millions de diabétiques dont 500.000 vivent en Île-de-France
Le figaro
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Re: Actualités concours 2012
Les députés adoptent une résolution anti-prostitution
Droite et gauche ont voté mardi à l'Assemblée, dans un rare consensus, en faveur d'une résolution réaffirmant «la position abolitionniste» de la France en matière de prostitution.
Avec l'incroyable affaire du Carlton de Lille, les activités tumultueuses des maisons closes de «Dodo la Saumure» ou il y a quelques mois l'affaire Zahia, la prostitution a monopolisé ces derniers mois l'attention médiatique. Comme le révélait Le Figaro le 3 novembre dernier, la Fondation Scelles, la plus importante association de lutte contre la traite d'êtres humains en Europe, s'était constituée partie civile dans le dossier du Carlton. Son fondateur, Jean Scelles, résistant emprisonné en Algérie, découvrit les questions soulevées par la prostitution en parlant avec un codétenu proxénète.
Par cette initiative, la fondation entendait le mois dernier montrer que «derrière le côté paillettes et sexe facile, se trouvent des réseaux de criminalité organisée exploitant des femmes vulnérables», selon son président, le magistrat Yves Charpenel, avocat général à la Cour de cassation.
Un mois après, les députés à leur tour se sont emparés mardi du débat sur la prostitution en votant, dans un rare consensus, en faveur d'une résolution réaffirmant «la position abolitionniste» de la France sur ce sujet.
20.000 personnes se prostituent en France
Cette résolution, qui «réaffirme la position abolitionniste de la France en matière de prostitution» vise à «battre en brèche les idées reçues qui laissent croire que, sous prétexte que la prostitution serait le plus vieux métier du monde, elle est une fatalité», expliquent ses auteurs. Environ 20.000 personnes se prostituent en France, selon diverses estimations.
La proposition était présentée par la députée PS Danielle Bousquet, qui a présidé une mission d'information parlementaire sur la prostitution en France, le député UMP Guy Geoffroy, rapporteur de la mission, et tous les présidents de groupes à l'Assemblée. «Il fallait une étape importante, symbolique et solennelle» dans la lutte contre la prostitution, expliquent les parlementaires.
Le texte précise que les principes abolitionnistes, adoptés par la France en 1960, «doivent être proclamés haut et fort à une époque où la prostitution semble se banaliser en Europe».
2 mois de prison et 3.750 euros d'amendes
Dans la foulée du vote, devait être déposée une proposition de loi pour inscrire dans le code pénal «ce qui dans la résolution relève du domaine législatif», comme la pénalisation des clients. Guy Geoffroy préfère parler de «responsabilisation» pour rappeler «que neuf personnes prostituées sur dix sont victimes de la traite des êtres humains». Les peines encourues par les clients pourraient aller jusqu'à deux mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende, selon cette proposition de loi.
Actuellement, recourir à une personne prostituée n'est pas un délit. Mais la mission parlementaire, s'inspirant de la Suède qui sanctionne les clients depuis 1999, a conclu au printemps que la pénalisation du client constituait «la meilleure piste pour voir diminuer la prostitution en France, là où tous les pays qui ont réglementé cette activité l'ont vu augmenter».
Le sujet fait débat, même au sein du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a rappelé en avril que cela supposerait une «révision profonde» du régime pénal, la prostitution n'étant pas un délit actuellement. Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, s'est dite favorable à une sanction des clients.
«Sur ce sujet, le consensus n'est pas fait», reconnait Yves Charpenel, président de la Fondation Scelles, qui a lancé un appel pour l'abolition de la prostitution avec 40 associations. «Les députés qui ont voté mardi la résolution abolitionniste voteront-ils ensuite son application concrète», se demande-t-il, estimant «plus que jamais nécessaire de clarifier la position française. Surtout lorsque des pays comme l'Allemagne ont choisi de réglementer cette activité.
Yves Charpenel, à la tête de ce combat, a estimé mardi sur RTL, «que le plus vieux métier du monde n'est pas une fatalité. Il est le fruit de réseaux mafieux» et il plaide pour que les clients soient passibles de 6 mois de prison et de 3000 euros d'amende. Aujourd'hui en France, 90% des prostitués sont d'origine étrangère».
Des droits pour les prostituées
Dans un manifeste «Nous n'irons plus au bois», le collectif d'hommes «Zeromacho» soutient aussi la résolution abolitionniste, pour rappeler que «la prostitution reste avant tout une affaire d'exploitation», explique leur porte-parole Gérard Biard.
A l'inverse, le Syndicat des travailleurs du sexe (Strass) avait écrit aux députés pour leur demander de ne pas voter la résolution, estimant que cela pénaliserait les prostituées en les poussant vers plus de clandestinité, explique Chloé, prostituée qui a manifesté mardi devant l'Assemblée.
Act-Up et Aides, réunis avec le Strass et 14 associations au sein du Collectif «Droits et prostitution» partagent ce constat, affirmant que face à la réduction du nombre de leurs clients, les prostituées seraient contraintes d'accepter des rapports non protégés.
Le Strass, qui distingue la prostitution librement consentie et la traite des êtres humains par des réseaux mafieux - qu'il dénonce -, demande plutôt de «véritables droits» pour les prostituées.
Le figaro
Droite et gauche ont voté mardi à l'Assemblée, dans un rare consensus, en faveur d'une résolution réaffirmant «la position abolitionniste» de la France en matière de prostitution.
Avec l'incroyable affaire du Carlton de Lille, les activités tumultueuses des maisons closes de «Dodo la Saumure» ou il y a quelques mois l'affaire Zahia, la prostitution a monopolisé ces derniers mois l'attention médiatique. Comme le révélait Le Figaro le 3 novembre dernier, la Fondation Scelles, la plus importante association de lutte contre la traite d'êtres humains en Europe, s'était constituée partie civile dans le dossier du Carlton. Son fondateur, Jean Scelles, résistant emprisonné en Algérie, découvrit les questions soulevées par la prostitution en parlant avec un codétenu proxénète.
Par cette initiative, la fondation entendait le mois dernier montrer que «derrière le côté paillettes et sexe facile, se trouvent des réseaux de criminalité organisée exploitant des femmes vulnérables», selon son président, le magistrat Yves Charpenel, avocat général à la Cour de cassation.
Un mois après, les députés à leur tour se sont emparés mardi du débat sur la prostitution en votant, dans un rare consensus, en faveur d'une résolution réaffirmant «la position abolitionniste» de la France sur ce sujet.
20.000 personnes se prostituent en France
Cette résolution, qui «réaffirme la position abolitionniste de la France en matière de prostitution» vise à «battre en brèche les idées reçues qui laissent croire que, sous prétexte que la prostitution serait le plus vieux métier du monde, elle est une fatalité», expliquent ses auteurs. Environ 20.000 personnes se prostituent en France, selon diverses estimations.
La proposition était présentée par la députée PS Danielle Bousquet, qui a présidé une mission d'information parlementaire sur la prostitution en France, le député UMP Guy Geoffroy, rapporteur de la mission, et tous les présidents de groupes à l'Assemblée. «Il fallait une étape importante, symbolique et solennelle» dans la lutte contre la prostitution, expliquent les parlementaires.
Le texte précise que les principes abolitionnistes, adoptés par la France en 1960, «doivent être proclamés haut et fort à une époque où la prostitution semble se banaliser en Europe».
2 mois de prison et 3.750 euros d'amendes
Dans la foulée du vote, devait être déposée une proposition de loi pour inscrire dans le code pénal «ce qui dans la résolution relève du domaine législatif», comme la pénalisation des clients. Guy Geoffroy préfère parler de «responsabilisation» pour rappeler «que neuf personnes prostituées sur dix sont victimes de la traite des êtres humains». Les peines encourues par les clients pourraient aller jusqu'à deux mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende, selon cette proposition de loi.
Actuellement, recourir à une personne prostituée n'est pas un délit. Mais la mission parlementaire, s'inspirant de la Suède qui sanctionne les clients depuis 1999, a conclu au printemps que la pénalisation du client constituait «la meilleure piste pour voir diminuer la prostitution en France, là où tous les pays qui ont réglementé cette activité l'ont vu augmenter».
Le sujet fait débat, même au sein du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a rappelé en avril que cela supposerait une «révision profonde» du régime pénal, la prostitution n'étant pas un délit actuellement. Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, s'est dite favorable à une sanction des clients.
«Sur ce sujet, le consensus n'est pas fait», reconnait Yves Charpenel, président de la Fondation Scelles, qui a lancé un appel pour l'abolition de la prostitution avec 40 associations. «Les députés qui ont voté mardi la résolution abolitionniste voteront-ils ensuite son application concrète», se demande-t-il, estimant «plus que jamais nécessaire de clarifier la position française. Surtout lorsque des pays comme l'Allemagne ont choisi de réglementer cette activité.
Yves Charpenel, à la tête de ce combat, a estimé mardi sur RTL, «que le plus vieux métier du monde n'est pas une fatalité. Il est le fruit de réseaux mafieux» et il plaide pour que les clients soient passibles de 6 mois de prison et de 3000 euros d'amende. Aujourd'hui en France, 90% des prostitués sont d'origine étrangère».
Des droits pour les prostituées
Dans un manifeste «Nous n'irons plus au bois», le collectif d'hommes «Zeromacho» soutient aussi la résolution abolitionniste, pour rappeler que «la prostitution reste avant tout une affaire d'exploitation», explique leur porte-parole Gérard Biard.
A l'inverse, le Syndicat des travailleurs du sexe (Strass) avait écrit aux députés pour leur demander de ne pas voter la résolution, estimant que cela pénaliserait les prostituées en les poussant vers plus de clandestinité, explique Chloé, prostituée qui a manifesté mardi devant l'Assemblée.
Act-Up et Aides, réunis avec le Strass et 14 associations au sein du Collectif «Droits et prostitution» partagent ce constat, affirmant que face à la réduction du nombre de leurs clients, les prostituées seraient contraintes d'accepter des rapports non protégés.
Le Strass, qui distingue la prostitution librement consentie et la traite des êtres humains par des réseaux mafieux - qu'il dénonce -, demande plutôt de «véritables droits» pour les prostituées.
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Re: Actualités concours 2012
Noël : des pilules du lendemain pour les Anglaises
Par le figaro.fr - le 06/12/2011
Afin de limiter les grossesses non désirées qui suivent les fêtes souvent alcoolisées de fin d'année, une organisation britannique propose de fournir la pilule du lendemain, à l'avance et gratuitement, aux femmes qui le désirent.
Selon le Service britannique de conseil sur la grossesse (BPAS), une organisation qui pratique des IVG, la fin de l'année est la période au cours de laquelle survient le plus grand nombre de grossesses non souhaitées.
Or la pilule du lendemain peut être particulièrement difficile à obtenir à cette période, à cause de la fermeture de nombreuses pharmacies et centres médicaux, souligne l'organisation, qui juge aussi dissuasif son coût, de 25 livres (29 euros).
Le BPAS propose donc aux femmes qui le désirent de remplir un formulaire sur le site www.santacomes.org. Après une consultation téléphonique de 15 minutes avec une infirmière, la pilule du lendemain leur est envoyée gratuitement à domicile, accompagnée de préservatifs et d'une brochure d'informations.
Les infirmières du BPAS doivent s'efforcer de vérifier l'âge des femmes désireuses de prendre cette pilule abortive et de donner des rendez-vous à celles qui ont moins de 16 ans.
«La pilule du lendemain peut être prise jusqu'à 72 heures après une relation sexuelle non protégée, mais plus elle est prise rapidement, plus elle est efficace, et le fait d'en avoir chez soi permet de la prendre dès qu'on en a besoin», souligne une infirmière du BPAS, Tracey Forsyth.
L'initiative a été critiquée par l'association anti-avortement Life: «C'est triste de voir à l'approche de Noël le BPAS anticiper et encourager un comportement sexuel irresponsable en permettant aux gens de faire des réserves de pilules du lendemain», a jugé une porte-parole de l'association, Michaela Aston.
En 2010, 189.574 avortements ont été pratiqués en Angleterre et au Pays de Galles, un chiffre en hausse de 0,3% par rapport en 2009 et de 8% par rapport à 2000 (175.542), selon les dernières statistiques publiées en mai.
Le figaro
Par le figaro.fr - le 06/12/2011
Afin de limiter les grossesses non désirées qui suivent les fêtes souvent alcoolisées de fin d'année, une organisation britannique propose de fournir la pilule du lendemain, à l'avance et gratuitement, aux femmes qui le désirent.
Selon le Service britannique de conseil sur la grossesse (BPAS), une organisation qui pratique des IVG, la fin de l'année est la période au cours de laquelle survient le plus grand nombre de grossesses non souhaitées.
Or la pilule du lendemain peut être particulièrement difficile à obtenir à cette période, à cause de la fermeture de nombreuses pharmacies et centres médicaux, souligne l'organisation, qui juge aussi dissuasif son coût, de 25 livres (29 euros).
Le BPAS propose donc aux femmes qui le désirent de remplir un formulaire sur le site www.santacomes.org. Après une consultation téléphonique de 15 minutes avec une infirmière, la pilule du lendemain leur est envoyée gratuitement à domicile, accompagnée de préservatifs et d'une brochure d'informations.
Les infirmières du BPAS doivent s'efforcer de vérifier l'âge des femmes désireuses de prendre cette pilule abortive et de donner des rendez-vous à celles qui ont moins de 16 ans.
«La pilule du lendemain peut être prise jusqu'à 72 heures après une relation sexuelle non protégée, mais plus elle est prise rapidement, plus elle est efficace, et le fait d'en avoir chez soi permet de la prendre dès qu'on en a besoin», souligne une infirmière du BPAS, Tracey Forsyth.
L'initiative a été critiquée par l'association anti-avortement Life: «C'est triste de voir à l'approche de Noël le BPAS anticiper et encourager un comportement sexuel irresponsable en permettant aux gens de faire des réserves de pilules du lendemain», a jugé une porte-parole de l'association, Michaela Aston.
En 2010, 189.574 avortements ont été pratiqués en Angleterre et au Pays de Galles, un chiffre en hausse de 0,3% par rapport en 2009 et de 8% par rapport à 2000 (175.542), selon les dernières statistiques publiées en mai.
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Re: Actualités concours 2012
Inquiétude autour d'un virus dérivé de la grippe H5N1
Par Pauline Fréour - le 06/12/2011
Une commission américaine de biosécurité, qui craint une récupération terroriste, voudrait empêcher la publication de travaux sur ce virus hautement mortel rendu contagieux pour l'homme par des chercheurs.
» INTERVIEW - «La plupart des virus dangereux sont dans la nature»
La crainte de voir des scientifiques mettre au point un virus susceptible de décimer des populations entières est récurrente. La dernière manifestation en date concerne un virus dérivé du H5N1 responsable de la grippe aviaire. Créé en toute légalité par des chercheurs de Rotterdam aux Pays-Bas, ce nouveau virus est redoutable. Comme la souche H5N1 hautement pathogène dont il est issu, il pourrait tuer près de la moitié des personnes infectées. Le H5N1 qui circule actuellement touche essentiellement des oiseaux et rarement les humains, qui ne peuvent pour l'instant se le transmettre entre eux. Mais Ron Fouchier et son équipe sont parvenus à modifier le génome du virus connu pour le rendre transmissible d'homme à homme par simple proximité avec un malade. L'expérience a été conduite sur des furets, les animaux qui reproduisent le plus précisément la réaction de l'organisme humain face à la grippe.
Présentée en septembre à Malte lors d'une conférence, cette étude a été soumise à la prestigieuse revue scientifique Science pour publication. Mais l'avis du NSABB américain, un comité scientifique consultatif sur la biosécurité, a été sollicité. Faut-il interdire la diffusion de ce qui ressemble à un mode d'emploi pour créer ce virus extrêmement dangereux, pouvant potentiellement tuer des millions de personnes ? Oui, ont répondu les membres de cette instance, dont l'avis n'est toutefois pas contraignant. «Les bénéfices de cette publication ne surpassent pas le danger que représente le fait de révéler comment reproduire ce virus», a expliqué au New Scientist l'un des membres du NSABB, Thomas Ingelsby, du centre de biosécurité de l'université de Pittsburgh en Pennsylvanie.
«Un des virus les plus dangereux qu'on puisse fabriquer»Même si Ron Fouchier se refuse à commenter ses résultats tant que le comité de lecture de Science n'aura pas rendu sa décision, on sait depuis sa présentation à Malte comment il est parvenu à ce virus inédit. Ayant échoué à modifier directement le génome de l'organisme, le chercheur de l'Erasmus Medical Center a opté pour une méthode plus longue. Il a inoculé le H5N1 à des furets, qui se sont reproduits sur 10 générations. Au fur et à mesure des naissances, le virus s'est adapté à son nouvel hôte jusqu'à présenter à lui seul 5 mutations génétiques observées jusque là séparément dans la nature. Résultat : le virus était devenu transmissible par voies respiratoires.
De l'aveu de Ron Fouchier, interviewé par le magazine Science Insider, «il s'agit probablement de l'un des virus les plus dangereux que l'on puisse fabriquer».
Pour Thomas Ingelsby du NSABB, le risque réside dans la récupération de cette arme biologique potentielle par des bioterroristes ou des Etats voyous, mais surtout, que sa manipulation par un nombre accru de scientifiques débouche sur sa libération à l'extérieur des milieux sécurisés des laboratoires.
D'autres experts spécialistes de ce genre de virus estiment que le risque est surestimé. «Il est bien plus probable de voir un virus très pathogène de la grippe se développer par mutations spontanées, qu'en résultat de manipulations humaines», a ainsi confié Peter Palese, de la faculté de médecine de Mount Sinai à New York, à Science Insider.
Ron Fouchier a indiqué lors de sa conférence de septembre que son expérience avait reçu l'approbation des autorités sanitaires néerlandaises et l'appui d'experts internationaux avant son lancement, et qu'aucun n'avait suggéré que les résultats ne devraient pas être publiés. Selon lui, le nouveau virus permet de connaître les mutations les plus dangereuses et de les traquer avec plus d'attention lors d'épidémies chez les animaux.
Pour Michael Osterholm, directeur du centre des maladies infectieuses à l'université du Minnesota et membre du NSABB, ces recherches ont le mérite d'alerter sur les risques liés au H5N1, qui n'a fait que peu de victimes humaines jusqu'à présent environ 600 depuis le début en 2003 de l'épidémie touchant les volatiles sauvages et d'élevage. Il estime qu'il devrait être possible de publier l'étude néerlandaise en omettant certains détails clés.
Le figaro
Par Pauline Fréour - le 06/12/2011
Une commission américaine de biosécurité, qui craint une récupération terroriste, voudrait empêcher la publication de travaux sur ce virus hautement mortel rendu contagieux pour l'homme par des chercheurs.
» INTERVIEW - «La plupart des virus dangereux sont dans la nature»
La crainte de voir des scientifiques mettre au point un virus susceptible de décimer des populations entières est récurrente. La dernière manifestation en date concerne un virus dérivé du H5N1 responsable de la grippe aviaire. Créé en toute légalité par des chercheurs de Rotterdam aux Pays-Bas, ce nouveau virus est redoutable. Comme la souche H5N1 hautement pathogène dont il est issu, il pourrait tuer près de la moitié des personnes infectées. Le H5N1 qui circule actuellement touche essentiellement des oiseaux et rarement les humains, qui ne peuvent pour l'instant se le transmettre entre eux. Mais Ron Fouchier et son équipe sont parvenus à modifier le génome du virus connu pour le rendre transmissible d'homme à homme par simple proximité avec un malade. L'expérience a été conduite sur des furets, les animaux qui reproduisent le plus précisément la réaction de l'organisme humain face à la grippe.
Présentée en septembre à Malte lors d'une conférence, cette étude a été soumise à la prestigieuse revue scientifique Science pour publication. Mais l'avis du NSABB américain, un comité scientifique consultatif sur la biosécurité, a été sollicité. Faut-il interdire la diffusion de ce qui ressemble à un mode d'emploi pour créer ce virus extrêmement dangereux, pouvant potentiellement tuer des millions de personnes ? Oui, ont répondu les membres de cette instance, dont l'avis n'est toutefois pas contraignant. «Les bénéfices de cette publication ne surpassent pas le danger que représente le fait de révéler comment reproduire ce virus», a expliqué au New Scientist l'un des membres du NSABB, Thomas Ingelsby, du centre de biosécurité de l'université de Pittsburgh en Pennsylvanie.
«Un des virus les plus dangereux qu'on puisse fabriquer»Même si Ron Fouchier se refuse à commenter ses résultats tant que le comité de lecture de Science n'aura pas rendu sa décision, on sait depuis sa présentation à Malte comment il est parvenu à ce virus inédit. Ayant échoué à modifier directement le génome de l'organisme, le chercheur de l'Erasmus Medical Center a opté pour une méthode plus longue. Il a inoculé le H5N1 à des furets, qui se sont reproduits sur 10 générations. Au fur et à mesure des naissances, le virus s'est adapté à son nouvel hôte jusqu'à présenter à lui seul 5 mutations génétiques observées jusque là séparément dans la nature. Résultat : le virus était devenu transmissible par voies respiratoires.
De l'aveu de Ron Fouchier, interviewé par le magazine Science Insider, «il s'agit probablement de l'un des virus les plus dangereux que l'on puisse fabriquer».
Pour Thomas Ingelsby du NSABB, le risque réside dans la récupération de cette arme biologique potentielle par des bioterroristes ou des Etats voyous, mais surtout, que sa manipulation par un nombre accru de scientifiques débouche sur sa libération à l'extérieur des milieux sécurisés des laboratoires.
D'autres experts spécialistes de ce genre de virus estiment que le risque est surestimé. «Il est bien plus probable de voir un virus très pathogène de la grippe se développer par mutations spontanées, qu'en résultat de manipulations humaines», a ainsi confié Peter Palese, de la faculté de médecine de Mount Sinai à New York, à Science Insider.
Ron Fouchier a indiqué lors de sa conférence de septembre que son expérience avait reçu l'approbation des autorités sanitaires néerlandaises et l'appui d'experts internationaux avant son lancement, et qu'aucun n'avait suggéré que les résultats ne devraient pas être publiés. Selon lui, le nouveau virus permet de connaître les mutations les plus dangereuses et de les traquer avec plus d'attention lors d'épidémies chez les animaux.
Pour Michael Osterholm, directeur du centre des maladies infectieuses à l'université du Minnesota et membre du NSABB, ces recherches ont le mérite d'alerter sur les risques liés au H5N1, qui n'a fait que peu de victimes humaines jusqu'à présent environ 600 depuis le début en 2003 de l'épidémie touchant les volatiles sauvages et d'élevage. Il estime qu'il devrait être possible de publier l'étude néerlandaise en omettant certains détails clés.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Entraînement culture générale 2012
Attend de voir où tu te situe exactement sur liste complémentaire et espéront que plusieurs personnes se désisteront!!
Tiens nous au courant!!!!!!!!!

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Re: Fiches culture générale 2012
Je pensais en effet comme vous que l'actualité concernait énormément ces sujets en ce moment et je pense que je vais m'intéressée quand même à ces cours.. Je préfère perdre du temps maintenant que de me retouver néante devant ma copie le jour J !
Merci !
Merci !

IDE en cardiologie
Re: Entraînement culture générale 2012
Je continu e a espérer mais je ne ma fais pas d'illusions 
J e vous tiens au courant t'inquiète pas

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Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
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Re: Actualités concours 2012
Le parcours du combattant des étudiants handicapés
Les établissements sont mieux préparés pour recevoir des jeunes handicapés moteurs que des étudiants malentendants ou malvoyants
Les jeunes handicapés sont quatre fois moins nombreux que les valides à accéder aux études supérieures. Les établissements «bons élèves» qui les accueillent sont avant tout équipés pour recevoir des handicapés moteurs (67 %) selon une étude sur l'accueil des jeunes handicapés dans l'enseignement supérieur, menée par l'Observatoire EPSE (expertise et prévention pour la santé des étudiants) de la LMDE pour leCentre d'information et de documentation jeunesse (CIDJ).
Les 300 établissements répondants ont recensé 3 535 étudiants handicapés. Près de la moitié de ces endroits déclarent disposer d'un référent handicap, un rouage clé de l'intégration.
Le handicap auditif est très mal connu
Il est plus facile de suivre des études quand on souffre d'une déficience motrice que visuelle ou auditive, précise cette étude effectuée dans huit régions (Bretagne, Limousin, Lorraine, Picardie, Poitou-Charentes, Centre, Ile-de-France et Languedoc-Roussillon). Environ un établissement sur quatre se déclare non accessible aux étudiants handicapés moteurs. Un pourcentage qui grimpe respectivement à 28 et 39 % pour les malvoyants et les malentendants.
46 % des lieux accueillant des handicapés sont accessibles à ceux ayant une déficience auditive. Mais le handicap auditif reste très mal connu. «De nombreux répondants n'ont pas su identifier les niveaux d'accessibilité des différents espaces et services de leur établissement», pointe l'enquête.
Des services de stage et d'orientation peu accessibles
Les malvoyants peuvent pour leur part plus facilement circuler dans les différents espaces des lieux de formations mais peinent à accéder aux services. Orientation et insertion professionnelle, services des stages, convocations aux examens et dossiers d'inscription sont majoritairement décrits comme non accessibles.
«Certains étudiants peuvent se voir refuser l'entrée dans une filière en raison de leur handicap, jugé incompatible avec les études visées», rappelle cette étude alors que la loi du 11 février 2005 établit le droit à la formation des étudiants handicapés comme celle des autres étudiants.
La formation, c'est un des nerfs de la guerre dans l'intégration des personnes handicapées. Les entreprises à qui la loi impose d'employer 6 % de travailleurs handicapés le savent bien. Ce type de recrutement tient souvent du casse-tête pour les sociétés en quête de profils à partir de bac + 2.
Le CIDJ a mis en ligne un répertoire sur l'accessibilité des établissements répertoriant 1 500 organismes dans toute la France, proposant des formations supérieures dans de nombreux secteurs sur son site www.jcomjeune.com.
Lefigaro.fr 7/12/2011
Les établissements sont mieux préparés pour recevoir des jeunes handicapés moteurs que des étudiants malentendants ou malvoyants
Les jeunes handicapés sont quatre fois moins nombreux que les valides à accéder aux études supérieures. Les établissements «bons élèves» qui les accueillent sont avant tout équipés pour recevoir des handicapés moteurs (67 %) selon une étude sur l'accueil des jeunes handicapés dans l'enseignement supérieur, menée par l'Observatoire EPSE (expertise et prévention pour la santé des étudiants) de la LMDE pour leCentre d'information et de documentation jeunesse (CIDJ).
Les 300 établissements répondants ont recensé 3 535 étudiants handicapés. Près de la moitié de ces endroits déclarent disposer d'un référent handicap, un rouage clé de l'intégration.
Le handicap auditif est très mal connu
Il est plus facile de suivre des études quand on souffre d'une déficience motrice que visuelle ou auditive, précise cette étude effectuée dans huit régions (Bretagne, Limousin, Lorraine, Picardie, Poitou-Charentes, Centre, Ile-de-France et Languedoc-Roussillon). Environ un établissement sur quatre se déclare non accessible aux étudiants handicapés moteurs. Un pourcentage qui grimpe respectivement à 28 et 39 % pour les malvoyants et les malentendants.
46 % des lieux accueillant des handicapés sont accessibles à ceux ayant une déficience auditive. Mais le handicap auditif reste très mal connu. «De nombreux répondants n'ont pas su identifier les niveaux d'accessibilité des différents espaces et services de leur établissement», pointe l'enquête.
Des services de stage et d'orientation peu accessibles
Les malvoyants peuvent pour leur part plus facilement circuler dans les différents espaces des lieux de formations mais peinent à accéder aux services. Orientation et insertion professionnelle, services des stages, convocations aux examens et dossiers d'inscription sont majoritairement décrits comme non accessibles.
«Certains étudiants peuvent se voir refuser l'entrée dans une filière en raison de leur handicap, jugé incompatible avec les études visées», rappelle cette étude alors que la loi du 11 février 2005 établit le droit à la formation des étudiants handicapés comme celle des autres étudiants.
La formation, c'est un des nerfs de la guerre dans l'intégration des personnes handicapées. Les entreprises à qui la loi impose d'employer 6 % de travailleurs handicapés le savent bien. Ce type de recrutement tient souvent du casse-tête pour les sociétés en quête de profils à partir de bac + 2.
Le CIDJ a mis en ligne un répertoire sur l'accessibilité des établissements répertoriant 1 500 organismes dans toute la France, proposant des formations supérieures dans de nombreux secteurs sur son site www.jcomjeune.com.
Lefigaro.fr 7/12/2011
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Entraînement culture générale 2012
Je viens de recevoir une lettre de l'ifsi tests d'aptitude 13.5 ( ça peut aller), CG 9 ( ça va pas du tout ) et entretient 12 ( ça peut aller ) moyenne 11.5/20 du coup j'ai ma 60 ème place par contre je ne sais pas combien de personnes il y a sur la liste complémentaire ( j'ai entendu 400 )
Donc voilà je vous suit pour les concours de printemps

Donc voilà je vous suit pour les concours de printemps

Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés