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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Bronchiolite : les urgences débordées

D’après les dernières informations communiquées par l'Institut de veille sanitaire (InVS), la bronchiolite aurait franchi son pic épidémique la semaine dernière. Si les services d'urgences hospitalières ont semblé un temps débordés par l’arrivée en masse de parents de nourrissons de moins de 2 ans qui respirent très difficilement, le recours à ces derniers serait légèrement en baisse depuis quelques jours.
La bronchiolite est une infection virale qui touche tout particulièrement les petites bronches du nourrisson et du jeune enfant. Si les complications sont rares, les symptômes peuvent être source d’angoisse pour les jeunes parents, notamment en raison, pour l'enfant, de difficultés à respirer. Afin d’éviter le passage par la case « urgences » dès l’apparition des premiers symptômes, les spécialistes recommandent de consulter votre médecin traitant qui vous dirigera vers un kinésithérapeute. Ce dernier, par des gestes qui peuvent parfois surprendre en raison de leur violence apparente, devrait aider efficacement votre enfant à évacuer le mucus qui encombre ses bronches et ainsi, lui permettre de respirer à nouveau normalement.
En moyenne, chaque année, entre 300 000 et 400 000 nourrissons de moins de deux ans, soit 30 % de cette tranche spécifique de la population, sont touchés par cette pathologie de la petite enfance. Depuis le début de l’épidémie en septembre dernier, 10 000 cas ont déjà été recensés. Un peu plus de 51 % d’entre eux concernaient de jeunes garçons de moins de 6 mois, selon L’InVS. Actuellement, bien que certains services d’urgences soient, depuis un peu plus d’un mois, perturbés par l’admission d’un grand nombre d’enfants touchés par la bronchiolite, sur l’ensemble du territoire, la gestion de l’épidémie semble pour l’instant contrôlée.
Des règles simples d’hygiène permettent d’éviter la contagion : se laver les mains après s‘être occupé d’un nourrisson ; ne pas éternuer sans mettre sa main devant la bouche afin d’éviter toute propagation de virus, et lorsqu’on est enrhumé, mettre un masque quand on est à proximité d’un jeune enfant ; enfin et surtout, éviter les lieux trop fréquentés.

Article écrit le 2011-12-07 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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kysa
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par kysa »

Ben déjà quelques unes ont posté leur fiches sur l'obésité, donc on peut continuer dessus, sinon il me semble que le thème venant après c'est le handicap, puis ensuite ce serait faire une fiche récapitulative des dates vraiment importantes, ensuite il me semble qu'on aura fait le tour
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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Cancer : découverte d’une protéine clé pour bloquer le développement des métastases

D’après un article paru dans la revue Nature
Un des principaux risques de complications chez les patients atteints par cancer, c’est le développement de métastases. C’est à dire quand des cellules cancéreuses diffusent d’une tumeur maligne à la recherche d’un terrain favorable dans l’organisme, appelé « niche », pour se multiplier et engendrer une autre tumeur. Des études récentes ont d’ailleurs montré que seules les cellules souches cancéreuses étaient capables de migrer et de s’implanter dans d’autres parties du corps.
En étudiant le parcours de ces cellules de plus près chez la souris, Joerg Huelsken de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et ses collègues de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (Isrec) ont découvert que sans la présence de périostine, une protéine exprimée naturellement dans le corps, les cellules cancéreuses diffusées à partir d'une tumeur maligne initiale ne peuvent se développer ailleurs en métastases.
D’après les chercheurs, si la cellule souche, lors de sa migration dans l’organisme, ne rentre pas en contact avec la périostine, elle finit par disparaître ou à rentrer en dormance. Ainsi, il est tout à fait possible d’imaginer qu’en inhibant la production de cette protéine, on pourrait empêcher le développement de métastase. C’est en tout cas l’hypothèse posée par les scientifiques suisses. Afin de vérifier cette théorie, ces derniers ont créé des anticorps chez la souris qui se fixent sur la périostine et empêchent son fonctionnement. Les résultats obtenus sont encourageants et montrent notamment que le fait de bloquer cette protéine n’entraîne pas d’effets secondaires graves.
L’équipe de Joerg Huelsken espère que leur méthode sera transposable chez l’homme et qu’elle pourra développer dans un futur proche des anticorps humain fonctionnel.

Article écrit le 2011-12-08 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Nanouu
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Nanouu »

Tous les sujets ont été abordés déjà ? :o vous avez été vite bravo!
C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...

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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Memo »

Salut à tous!!
Alors les thèmes qui restaient à traité après la "pause". C'était :
_Profession sanitaire et sociale
_Infirmière
_Santé publique
_Ecole
_Action humanitaire

Si les "nouveaux" veulent en rajouter, n'hésitez pas!!
Dites moi quand vous êtes prêt à reprendre. Si on les fais dans un ordre précis...
Deux ou trois fiches par semaine?
Qu'on puisse se faire un planning comme d'habitude. :D
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Grippe H1N1 : la vaccination efficace chez les femmes enceintes
06-12-11 à 17:45 par Cécile Dumas 1 réaction

Une étude menée en France montre que le vaccin contre la grippe A (H1N1) permet de protéger la femme enceinte et le futur nouveau-né contre le virus.
RéagirLes craintes d’une pandémie de grippe très sévère liée au virus de grippe A(H1N1) en 2009 ont conduit les autorités sanitaires françaises à proposer une campagne de vaccination gratuite pour toute la population. Dans le même temps, plusieurs protocoles de recherches étaient lancés pour en savoir plus sur la pandémie, le virus de la grippe et la vaccination.

Principale caractéristique de cette grippe 2009-2010 : elle a fait plus de victimes chez les jeunes que chez les personnes âgées, contrairement à la grippe dite saisonnière, celle dont les virus circulent et reviennent d’une saison à l’autre. Les femmes enceintes faisaient partie des personnes les plus à risque de souffrir d’une forme grave de la grippe A(H1N1). La vaccination était donc particulièrement recommandée pour elles. Et elle a été efficace, annoncent des chercheurs de l’Inserm.

Dans le cadre de l’étude PREFLUVAC, l’équipe d’Odile Launay, directrice du centre d'investigation clinique en vaccinologie Cochin Pasteur (1), a suivi 107 femmes dans 5 maternités françaises. Avant la vaccination, 19% de ces femmes produisaient des anticorps (les agents de défense du système immunitaire dirigés spécifiquement contre un ‘ennemi’) contre le virus H1N1 à un niveau suffisant pour les protéger. Après la vaccination, réalisée en novembre et décembre 2009 avec un vaccin sans adjuvant, 98% des femmes avaient des taux d’anticorps protecteurs. A la naissance, 95% des nouveau-nés étaient protégés par ces anticorps, passés par le placenta jusqu’au fœtus. Les concentrations étaient même plus élevées chez les nouveau-nés.

Par ailleurs cette étude, s’ajoutant à d’autres, confirme que le vaccin peut être administré au cours de la grossesse, il n’est pas toxique, précisent les chercheurs de l’Inserm. Odile Launay recommande d’ailleurs aux femmes enceintes de se faire vacciner cette année : le vaccin intègre une protection contre le virus H1N1 de 2009, toujours en circulation.

Ces résultats sont publiés dans la revue Annals of Internal Medicine datée du 6 décembre 2011.

C.D.
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06/12/11

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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Blanchiment des dents : une pratique à risque
05-12-11 à 18:20 par Cécile Dumas Réagir

Avoir les dents plus blanches peut avoir des conséquences fâcheuses, surtout si les produits utilisés dépassent les concentrations autorisées, rappellent le ministère de la Santé.
RéagirFace au succès croissant de la pratique à visée esthétique du blanchiment des dents, chez le dentiste ou dans les «bars à sourire», le ministère de la santé appelle les consommateurs à être vigilants et à vérifier que les produits utilisés pour leur donner un sourire hollywoodien respectent bien la législation en vigueur..

C’est une réaction chimique d’oxydation, la plupart du temps réalisée avec du peroxyde d’hydrogène, c’est-à-dire de l’eau oxygénée, qui permet de blanchir les dents. La législation européenne (directive du 20 septembre 2011) impose que dans les produits bucco-dentaires libérant du peroxyde d’hydrogène la concentration de dépasse pas 0,1%. Entre 0,1 et 6%, les produits ne doivent être vendus qu’à des dentistes et n’être utilisés que chez l’adulte.

La Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) effectuent de leur côté des contrôles pour s'assurer du respect de la législation.

Le communiqué du ministère de la santé rappelle que le blanchiment dentaire «est susceptible d’exposer les consommateurs à des risques pour leur santé, surtout si le traitement est renouvelé fréquemment». «Ces produits peuvent en effet entraîner une hypersensibilité des dents (apparition de douleurs, accentuées notamment par le froid, une altération de l’émail pouvant conduire à une usure prématurée et même à une fragilisation des dents, ainsi qu’une irritation des muqueuses liée à la causticité du produit). Par ailleurs, en cas d’expositions trop longues ou trop fréquentes, il existe un risque de recoloration plus rapide des dents.»

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête menée par Sciences et Avenir sur la pratique des « bars à sourires ».

Le ministère de la santé publie ses recommandations sur le site: www.sante.gouv.fr/blanchiment-dentaire.html

C.D.
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

[Climat-Durban] Les émissions de CO2 en hausse depuis 20 ans
05-12-11 à 17:36 Réagir

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant des combustibles fossiles ont augmenté de 49% dans les deux dernières décennies, selon les derniers chiffres fournis par une équipe internationale.


Vendredi 2 décembre à Durban, en marge du sommet sur le climat, des manifestants dénoncent la politique de l'autruche des gros émetteurs de la planète. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)

RéagirUne augmentation constante depuis 20 ans

Plus 49% ! Entre 1990 et 2010, voilà de combien ont augmenté les émissions de combustibles fossiles selon le bilan établi par le Global Carbon Project dont le compte-rendu est publié aujourd'hui dans la revue Nature Climate Change. Selon cette nouvelle analyse, en moyenne, les émissions de combustibles fossiles ont augmenté de 3,1% chaque année entre 2000 et 2010 - soit trois fois plus qu’au cours des années 1990. Elles devraient continuer à augmenter de 3,1% en 2011.

De quoi réfléchir alors qu’à Durban (Afrique du Sud), où se déroule la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique, les négociations achoppent toujours sur l’adoption d’un accord sur la deuxième phase du protocole de Kyoto.

«Les émissions mondiales de CO2 depuis 2000 suivent la courbe haute des projections utilisées par le Groupe d'experts intergouvernemental sur le changement climatique, qui conduisent à dépasser de beaucoup les deux degrés de réchauffement d’ici 2100», estime Corinne Le Quéré, une des signataires de l’étude. «Pourtant, les gouvernements se sont engagés à maintenir le réchauffement en dessous de deux degrés pour éviter les aspects les plus dangereux du changement climatique tels que le stress hydrique généralisé, l'élévation du niveau de la mer et l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes».

2010, une année record après la crise

La crise financière de 2008/09 avait provoqué une diminution importante des rejets de CO2. Durant ces périodes de crise, la production économique chute en effet et se recentre sur les activités les moins productrices en énergie. Mais cette contraction n’a pas duré et 2010 est une année record en termes de rejets de gaz à effet de serre. Pour la première fois, les émissions totales (combustibles fossiles, production de ciment, déforestation…) ont dépassé les 10 milliards de tonnes de carbone. La moitié de ce carbone est restée dans l'atmosphère, où la concentration de CO2 atteint 389,6 parties par million. Les émissions restantes ont été captées par les océans et les réservoirs terrestres, dans des proportions approximativement égales.

Les experts expliquent ce rebond par les politiques de sortie de crise qui ont entraîné une baisse du prix des énergies fossiles, ainsi qu’à un regain d’activité, la production étant soutenue par des investissements publics importants. Cependant, comme les émissions sont maintenant moins importantes dans les pays développés que les émissions moyennes entre 2000 et 2007, les auteurs suggèrent que cette forte hausse peut aussi être due aux taux de croissance élevés dans les économies émergentes, notamment en Chine et en Inde. Les experts, qui prévoient une hausse des rejets en 2011, ne se prononcent pas encore sur l’impact de la crise actuelle.

J.I.
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Il y a 200 ans, la découverte de l’iode
02-12-11 à 18:37 Réagir

Cet élément employé à ces débuts en médecine humaine est aujourd’hui présent dans de nombreuses technologies avancées comme les cellules photovoltaïques ou les téléphones portables.


Un compteur Geiger pouvant mesure les rayonnements produits par l'iode radioactif. (c) Afp

RéagirPour célébrer les 200 ans de la découverte de l’iode et à l’occasion de l’Année de la Chimie, un consortium international de chimiste publie une l’histoire de l’iode dans le journal allemand Angewandte Chemie. L'iode est un élément chimique de la série des halogènes, de symbole I et de numéro atomique 53.

L’iode a été découvert par hasard, en novembre 1811, par le chimiste et fabricant de salpêtre Bernard Courtois, un Français, dans des cendres d'algues marines. Il a été nommé ainsi par Louis Joseph Gay-Lussac, autre chimiste réputé, dans une publication du 1er août 1814, à partir du mot grec iodes (aux reflets violets) en raison de la couleur de sa vapeur quand il est chauffé.

Depuis sa découverte, l’iode a été utilisé dans plusieurs domaines à commencer par la santé humaine. «Par exemple, l'iode est indispensable en raison de son rôle dans la fonction thyroïdienne des vertébrés. Beaucoup de gens prennent du sel iodé pour éviter les carences en iode, qui affectent deux milliards de personnes et causent des maladies comme le retard mental ou le goitre» explique le Professeur Frithjof Küpper du Scottish Marine Institute.

L’iode a aussi très vite été utilisé pour ses propriétés antiseptiques, il est alors dissous dans l'éthanol (« teinture d'iode ») ou dans une solution aqueuse d'iodure de potassium. Il laisse des traces jaunes sombres caractéristiques sur la peau

Dernièrement, avec les évènements de Fukushima, c’est un autre aspect, bien plus négatif de l’iode, qui est apparu. La fission nucléaire produit en effet un isotope de l’iode, liode-131, qui en raison de sa radioactivité β, est l'un des produits les plus cancérogènes qui soit. C’est pour éviter que cet isotope soit fixé sur la thyroïde que l’on distribue des pastilles d’iode.

Outre ces applications médicales, l’iode a rapidement envahi tous les domaines de l’industrie et aujourd’hui il entre dans la composition d’une multitude d’applications, des lampes halogènes en passant par les cellules photovoltaïques ou même pour ensemencer les nuages (iodure d’argent) et faire tomber la pluie !

Ce n’est d’ailleurs pas son seul impact climatique, « nos propres recherches ont montré que l'iode est émis dans l'atmosphère par les algues brunes, et que cela peut affecter les processus climatiques dans les zones côtières», explique le Pr Küpper. Historiquement, la production d’iode était située principalement en Ecosse, Irlande et en Bretagne mais aujourd’hui l’iode est produit à l’échelle industrielle à partir de dépôts fossiles à travers le globe, en particulier au Chili et au Japon.

J.I.
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Message par sixela95 »

[Climat-Durban] Y aura-t-il un après-Kyoto à Noël?
05-12-11 à 09:25 par Cécile Dumas Réagir

Comment encadrer les réductions des gaz à effet de serre après 2012, lorsque la 1ère phase du protocole de Kyoto sera terminée? Une difficile négociation est au coeur de la conférence de Durban.

Défilé organisé par l'ONG Greenpeace dans la ville de Durban, à l'occasion de la 17ème conférence de l'ONU sur le climat. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)

RéagirPourrait-on se retrouver dans un an sans accord international légalement contraignant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Le risque existe si les Etats ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la deuxième phase du protocole de Kyoto, la première phase prenant fin en décembre 2012 (1).

C’est l’enjeu majeur du sommet de Durban, la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique (jusqu'au 9 décembre). Cette réunion ne promet a priori pas grand-chose en termes de résultat. Aucun chef d’Etat -parmi les pays qui pèsent le plus lourd- n’a prévu de faire le déplacement. L’administration Obama est aux prises avec un contexte intérieur difficile et les États-Unis seront au mieux passifs, comme l’explique Laurence Tubiana (voir la vidéo), directrice de l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). L’Union européenne, malgré la crise financière qu’elle traverse, peut quant à elle jouer un rôle important dans cette négociation.

La mise au point d’un nouvel accord contraignant pour lutter contre l’effet de serre est repoussée depuis deux ans. Des pays comme la Russie, le Japon ou le Canada, qui ont des engagements contraignants dans le cadre du protocole de Kyoto, aimeraient en sortir. Ils arguent notamment du fait que la situation a changé depuis la fin des années 90 et que certains pays en développement, qui n’ont pas d’objectifs contraignants dans le cadre de Kyoto, sont devenus de gros émetteurs de gaz à effet de serre. Sont bien sûr visés l’Inde, la Chine, le Brésil ou encore l’Afrique du Sud.

«Ce qui a émergé ces derniers mois c’est le fait que les pays en développement, qui veulent conserver le protocole de Kyoto, le seul cadre rigoureux qui existe, reconnaissent qu’il y a un prix à payer : la mise en place d’un accord légalement contraignant pour tous les gros émetteurs», analyse Laurence Tubiana, qui était la négociatrice pour la France à Copenhague en 2009.

L’un de ces émetteurs montants, la Chine, met déjà en place des politiques de réduction de ses GES et fait des efforts pour «verdir» son économie. Elle se montre encore réticente à accepter des engagements légalement contraignants, considérant que ses émissions par habitant sont encore très loin de celles des États-Unis… Cependant, depuis quelques semaines, la Chine a infléchi sa position, analyse la directrice de l’Iddri, sachant que dans une économie mondialisée elle ne peut agir seule. Le «sommet dont on n’attendait rien» pourrait s’avérer plus fructueux que prévu, bien que la négociation s’annonce difficile.

Quant à la discussion sur les chiffres eux-mêmes, les objectifs de réduction des gaz à effet de serre, elle sera probablement repoussée à 2014-2015, précise Laurence Tubiana, soit après la remise du cinquième rapport du Giec, le Groupement intergouvernemental d’études sur le climat (2). L’urgence, à Durban, est de ne pas laisser de «vide» dans le cadre légal international de lutte contre le réchauffement.

Cécile Dumas
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01/12/11

(1)Le protocole de Kyoto est un avenant à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il a été adopté en 1997 et est entré en vigueur en 2005.
(2) Les rapports du Giec sont toujours découpés en 3 volets :
Le volet I sur les bases scientifiques du climat sera remis en septembre 2013 ; le volet II sur l’adaptation et la vulnérabilité aux changements climatiques en mars 2014 et le volet III sur l’atténuation de ces changements en avril 2014.
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Message par sixela95 »

La lutte difficile pour l’éradication de la polio
30-11-11 à 18:43 1 réaction

L’éradication de la poliomyélite sera bien plus compliquée que celle de la variole analyse une étude publiée dans le Journal of General Virology.


Campagne de vaccination antipolio en Afghanistan. Rahmat Gul/AP/SIPA

RéagirEn 1988, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un programme mondial d'éradication de la poliomyélite qui est en cours d’achèvement. Cette maladie virale, autrefois appelée paralysie infantile, infectait encore 350 000 enfants à cette période. En 2009, il n’y avait plus que 1604 cas notifiés à l’OMS et seuls quatre pays endémiques étaient encore recensés : l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan. Et cette année, pour la première fois, l’Inde n’a eu aucun cas de poliomyélite.

Ces cas résiduels seront pourtant difficiles à combattre car il faudra pour cela éliminer totalement le virus de la polio de la surface de la planète. Or ce dernier peut infecter des individus sans provoquer de symptômes, l’absence de cas pathologiques n’est donc pas une certitude de l’éradication du virus, ce qui laisse planer le risque d’une résurgence du virus dans une zone auparavant déclarée saine.

Pour y parvenir, il faudra d’après le Dr Philip Minor, principal auteur de l’étude, de nouvelles recherches sur la complexité du virus et déterminer un nouveau protocole vaccinal pour la phase finale du programme d’éradication. En effet, le vaccin étant composé de virus vivants atténués son injection peut, dans de très rares situations, déclencher la maladie.

Au vu de ces particularités, Philip Minor estime que débarrasser le monde de la polio sera plus difficile que pour la variole. « L'effort pour éradiquer la polio est très proche de réussir. Si on y arrive, ce sera une colossale réussite technique, sans doute plus importante que l’envoi d’un homme sur la lune » écrit-il.

La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.

J.I.
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Message par sixela95 »

Journée mondiale du Sida : Objectif zéro
01-12-11 à 12:33 1 réaction

Le succès récents dans la lutte contre le VIH/Sida suscitent l’optimisme et certains médecins n’hésitent plus à évoquer la fin de l’épidémie, à condition que les efforts consentis se poursuivent.


Journée mondiale du Sida : Objectif zéro DR

RéagirZéro nouvelle infection au VIH – Zéro discrimination – Zéro décès dû au sida

C’est le thème adopté par l’ONUSIDA pour cette nouvelle Journée mondiale du Sida, ce jeudi 1er décembre 2011. L’organisation a pris acte des récents progrès dans la lutte contre l’épidémie de VIH/Sida. L’accès amélioré au traitement a eu un effet spectaculaire sur la survie des malades. Partout dans le monde, les décès liés au sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie et quelques 34 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH.

Un nouveau plan pour la période 2011-2015 prévoit des objectifs audacieux: réduire de moitié la transmission du VIH par voie sexuelle, éliminer les nouvelles infections chez les enfants, dispenser un traitement à 15 millions de personnes vivant avec le VIH, mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination et remédier à la pénurie de fonds pour la lutte contre le sida.

C’est d’ailleurs ce dernier point qui risque de poser problème au vu de la crise économique actuelle et des besoins qui sont évalués à 24 milliards de dollars par an jusqu’en 2015. Mais les « résultats compenseront les dépenses initiales en moins d’une génération » a souligné M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, dans un message rédigé à l’occasion de cette Journée.

Une fin de l’épidémie possible ?

Derrière ces objectifs se profile un horizon encore plus ambitieux : mettre fin à l’épidémie. Le nombre de nouvelles infections par le VIH est en effet tombé de plus de 20 % depuis 1997, et il continue de diminuer dans la plupart des régions du monde. Les nouveaux traitements disponibles ont un impact important sur le nombre de nouvelles infections à VIH. Des études récentes révèlent ainsi par exemple que antirétroviraux peuvent être efficaces jusqu’à 96% pour prévenir la transmission du VIH au sein des couples.

Dominique Costagliola, directrice de recherche au sein de l'unité UPMC-INSERM explique dans la vidéo ci-dessous comment ces nouveaux médicaments agissent et peuvent contribuer à la fin de l’épidémie.

http://www.sciencesetavenir.fr//sante/2 ... -zero.html (pour la vidéo)
A quand la fin du sida? Dominique Costagliola y... par upmcdircom

Les chiffres en France

Ce sont 6 300 personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2010, la quasi-totalité d’entre elles s’étant contaminées par voie sexuelle. Le nombre de découvertes est stable depuis 2008, alors qu’il avait diminué significativement entre 2004 et 2007. Mais cette stabilité cache des disparités selon les modes de contamination, chez les hommes homosexuels, le nombre de nouveaux cas est en augmentation.

Au 31 décembre 2010, près de 85 000 personnes ont développé un sida en France depuis le début de l’épidémie. L’incidence du sida a augmenté de manière importante pour atteindre un pic au milieu des années quatre-vingt-dix, avec près de 7 000 cas en 1994. (Chiffres : InVS).

J.I.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par sixela95 »

oui c'est bien ça Memo je suis Ok avec toi car le Handicap a déjà été traité
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Buvez du lait !


Le Point.fr - Publié le 08/12/2011 à 13:08 - Modifié le 08/12/2011 à 14:10
Plusieurs études confirment que le lait réduit la mortalité des personnes ayant des risques cardiovasculaires.

N'en déplaise à tous les opposants à la consommation de lait, la 3e enquête de population française Monica (une étude internationale planifiée et coordonnée par l'OMS sur le risque de mortalité en fonction des comportements alimentaires) indique que les consommateurs de lait présentant un syndrome métabolique ont un risque de décès diminué de moitié par rapport aux autres. Ce fameux syndrome métabolique correspond à l'accumulation de facteurs de risque cardiovasculaire : un taux de sucre dans le sang élevé, une hypertension artérielle, des anomalies des lipides sanguins, le tout accompagné d'une obésité abdominale. En constante augmentation, le syndrome métabolique est devenu une préoccupation de santé publique.

Le travail a porté sur un échantillon de 897 Français, sélectionnés par tirage au sort sur listes électorales de trois régions : la communauté urbaine de Lille, le Bas-Rhin et la Haute-Garonne. Âgés de 45 à 65 ans, ils ont été suivis pendant 14 ans. "Les résultats révèlent que ceux qui prennent plus d'un verre de lait par jour ont un risque de décès diminué de 55 % par rapport aux non-consommateurs. Et pour zéro à un verre par jour, ce risque baisse de 40 %", a précisé le Dr Vanina Bongard, du service d'épidémiologie du CHU de Toulouse, mercredi, lors du congrès annuel de la Société française de nutrition.


Les fruits et légumes essentiels

Certes, les esprits chagrins relèveront que le symposium "Alimentation, Nutrition et Syndrome métabolique" a été organisé par le Cerin, Centre de recherche et d'information nutritionnelles, qui a pour mission de promouvoir les produits laitiers, lors du congrès. Toujours selon ce travail, la mortalité des hommes qui ont les consommations les plus élevées de produits laitiers, fruits et légumes et céréales baisse de 70 %.

Précédemment, Monica avait étudié l'influence des comportements alimentaires sur la survenue du syndrome métabolique et trouvé que la consommation de produits laitiers diminuait ce risque. "Ces résultats, en accord avec d'autres études menées dans différents pays, montrent notamment une relation entre des apports calciques élevés et la baisse de la prévalence du syndrome métabolique (via l'effet bénéfique du calcium sur le poids et la tension)", continue la spécialiste. Selon elle, de nombreux composants du lait pourraient également contribuer à cet effet protecteur.


Ces données sont confirmées par une autre étude française, Desir (Data from an Epidemiological Study on the Insulin-Resistance Syndrome), qui a également rapporté une incidence plus faible du syndrome métabolique lorsque la consommation de produits laitiers est élevée. Toutes ces études démontrent qu'une alimentation équilibrée et variée, incluant des produits laitiers, est associée à un bénéfice majeur pour la santé. D'autant plus que les personnes qui surveillent leur alimentation sont aussi en général celles qui ont une bonne hygiène de vie.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Moins de drogue mais plus de clopes pour les jeunes

Les Français de 17 ans fument des cigarettes et boivent de l'alcool plus fréquemment qu'en 2008. Cependant, ils consomment moins de cannabis, selon une enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée ce jeudi.

Les cigarettes coûtent de plus en plus cher. Les augmentations successives des tarifs sont censées réduire la consommation des Français dans le cadre de la lutte contre le cancer. Les jeunes sont même une cible gouvernementale de choix. Et pourtant selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée ce jeudi, les adolescents de 17 ans fument des cigarettes plus fréquemment qu'en 2008. Et c'est également le cas pour l'alcool. Mais, l'usage régulier du cannabis est en légère baisse pour ces mêmes personnes.

Ces résultas sont issus de la septième « Enquête sur la santé et les consommations lors de l'appel de préparation à la défense » (Escapad), réalisée en mars 2011 auprès de 32.249 jeunes âgés de 17 ans. Ils montrent donc que l'alcool, le tabac et le cannabis restent les trois produits les plus diffusés en France. Selon cette expertise, citée par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), l'usage régulier d'alcool (au moins dix fois dans les trente derniers jours) progresse chez les jeunes de 17 ans, à 10,5% en 2011 contre 8,9% en 2008.

Plus de binge-drinking
Une hausse statistique inquiétante. D'autant plus qu'elle s'accompagne d'un autre phénomène : « les ivresses répétées et régulières augmentent » (appelé aussi biture express ou « binge-drinking »). Une pratique aussi courante chez les filles que chez les garçons, s'inquiète la Mildt. Parallèlement, l'usage quotidien de tabac augmente donc. Cela concerne désormais 31,5% des jeunes contre 28,9% en 2008. Cependant, l'enquête Escapad montre tout de même que l'expérimentation (au moins un usage au cours de la vie) « diminue pour ces deux produits » licites. Comme quoi la politique gouvernementale a quand même un léger impact.

Concernant les drogues, les chiffres de l'étude sont plus satisfaisants. Elle montre que l'exprience du cannabis reste « stable » chez les jeunes de 17 ans (41,5% en 2011 contre 42,2% en 2008). Autre point positif, l'usage quotidien de cette drogue le demeure aussi (3% en 2011). Mieux, « les usages dans l'année et le mois sont en baisse », indique la Mildt. Ainsi, 34,6% des jeunes disent avoir consommé du cannabis dans l'année contre 35,9% en 2008. Pour la cocaïne, sa consommation reste très limitée chez les jeunes. Le nombre d'adolescents a l'avoir essayé entre 2008 et 2011 a légèrement baissé, passant de 3,3% à 3%. Enfin, l'expérimentation de poppers (vasodilatateurs euphorisants), qui avait connu un net bond en 2008 (13,7%), tombe à 9% en 2011. Explication à une telle baisse : l'interdiction à la vente de ce type de produit depuis la dernière enquête
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