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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Un essai de thérapie génique porteur d’espoir pour les hémophiles

Des chercheurs britanniques auraient mis au point un traitement de thérapie génique, capable en une seule injection de réduire les symptômes de l’hémophilie et d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie rare. C’est ce que révèle une étude parue dans le New England Journal of Medicine et présentée ce week-end lors de la 53e réunion annuelle de l'American Society of Hematology à San Diego.

es hommes (le gène déficient se trouvant sur le chromosome X), L'hémophilie est une anomalie de la coagulation sanguine liée à un déficit d’un des facteurs de coagulation. Ainsi, la personne touchée par cette pathologie souffre d’hémorragies qui peuvent atteindre les organes, les muscles ou les articulations. Ainsi toute coupure pouvant entraîner des conséquences dramatiques, le patient doit faire attention constamment à ses gestes… Afin d’aider ceux qui sont atteints par ce syndrome, les scientifiques du monde entier sont, depuis plusieurs années, à la recherche d’une thérapie capable d’estomper les risques de saignements graves, mais jusqu’à présent les tentatives permettant d’introduire dans l’organisme une copie fonctionnelle du gène déficient ont été des échecs.
C’est dans ce contexte qu’Amit Nathwani de l’University College London et ses collègues du St. Jude Children's Research Hospital ont mené un nouvel essai clinique de thérapie génique sur 6 patients atteints d’un hémophilie de type B, au Royal Free Hospital de Londres, sous la direction de Edward GD Tuddenham. Afin d‘introduire la copie fonctionnelle du gène du facteur de coagulation IX chez ces 6 participants, les chercheurs ont utilisé un adénovirus comme vecteur. Ce dernier fait partie d’une famille de micro-organismes qui cible les cellules du foie mais n’est à l’origine d’aucune maladie chez l’homme.
Le protocole, mis en place par les médecins londoniens, a consisté à administrer, durant une heure, par perfusion dans une veine du bras, les vecteurs. Deux des patients ont reçu des doses croissantes de ces derniers. Après traitement, les scientifiques ont constaté une amélioration significative du taux de facteurs de coagulation IX dans le sang des participants, et tout particulièrement chez ceux qui ont reçu des doses plus importantes de vecteurs.
Selon, les données fournies par les chercheurs, le traitement serait même efficace sur le long terme. Certes, il n’a pas été permis aux patients d’avoir une coagulation normale, mais les modestes améliorations apportées par cette thérapie génique, leur ont changés la vie, leur permettant notamment de pratiquer des activités sportives qui leur étaient jusqu’alors interdites…

Article écrit le 2011-12-12 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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mouchou64
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Un Français sur vingt a déjà tenté de se suicider

Par C.BL




«Avez-vous pensé à vous suicider au cours des douze derniers mois?» A cette question, 3,9% de Français ont répondu oui en 2010. 0,5% ont tenté de se suicider cette année là et 5,5% des Français de 15 à 85 ans ont déjà fait une tentative de suicide dans leur vie. Une série d'études publiées ce mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) permet de préciser l'ampleur du suicide en France (pdf ici).

En 2009, 10 464 décès par suicide ont été enregistrés par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l’Inserm. Soit près d'un décès sur cinquante. Un chiffre en diminution régulière ces dernières années, mais qui reste élevé par rapport aux voisins européens de la France. «La France se situe parmi les pays occidentaux à forte mortalité par suicide, après notamment la Finlande, la Lituanie, la Lettonie, La Hongrie et la Slovénie», précise François Beck, l'un des auteurs de l'étude. (Des données pays par pays sont en ligne sur le site de l'Organisation mondiale de la Santé).

Plus difficile à mesurer, les tentatives de suicide, qui ne font pas l’objet d’enregistrements systématiques. Et plus encore les pensées suicidaires. L'Inpes a fait réaliser un sondage par téléphone (fixe et mobile) auprès de 27 000 personnes. Résultat, en 2010, 3,9% des personnes âgées de 15 à 85 ans interrogées déclaraient avoir eu des pensées suicidaires et 0,5% avoir fait une tentative de suicide (TS) durant l'année.

Les femmes sont deux fois plus à faire des tentatives de suicide que les hommes

Les 45-55 ans représentent la tranche d'âge la plus touchée. Les régions du Nord et de l'Ouest ont des taux de suicide supérieur aux autres. Surtout, hommes et femmes ne sont pas égaux. Les hommes représentent les trois-quarts des décès par suicide (7 739 décès masculins contre 2 725 décès féminins).

En revanche, les tentatives et les pensées suicidaires sont davantage le fait des femmes : 7,6% contre 3,2%. Sur les douze derniers mois, 0,7% ont tenté de se suicider, contre 0,3% des hommes.

Cette différence «peut s'expliquer par les méthodes mises en œuvre, plus meurtrières chez les hommes (pendaison, armes à feu, défenestration) que chez les femmes (médicaments, même si ceux-ci peuvent être très meurtriers)», souligne François Beck. «On sait aussi que face au mal-être, les hommes ont davantage tendance à se réfugier dans les conduites à risque, tandis que les femmes verbalisent plus auprès des professionnels de santé.»

Les femmes sont aussi plus nombreuses que les hommes à déclarer avoir pensé au suicide (4,4% contre 3,4%).

(Inpes)

Différents facteurs de risque reviennent dans la survenue des pensées suicidaires comme des tentatives de suicide. En premier lieu le fait d’avoir subi des violences (sexuelles ou non). Puis l'isolement, le fait de vivre seul. Viennent ensuite le chômage, un faible niveau de revenu et la consommation de tabac, et, chez les femmes, une consommation d’alcool à risque chronique.

(Inpes)


Libération
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Prothèses mammaires PIP : un quatrième cas de cancer connu
LEMONDE.FR avec AFP | 12.12.11 | 15h12


Un nouveau cas de cancer du sein chez une patiente porteuse de prothèses frauduleuses PIP, a été signalé à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). C'est le quatrième cas de tumeur connu parmi les trente mille porteuses de ces implants.
"Ce cas de cancer du sein, qui n'est pas un lymphome [une tumeur rare], a été signalé par une patiente de Toulon", a précisé, lundi 12 décembre, Jean-Claude Ghislain, directeur de l'évaluation des dispositifs médicaux à l'Afssaps. La jeune femme, âgée de 39 ans, toujours porteuse de ces prothèses, a développé un cancer du sein deux ans après son opération de chirurgie esthétique. "Son cas n'était pas connu. Aucun des organismes ni des chirurgiens qui l'ont soignée n'avait fait remonter l'information. Pas même depuis l'éclatement du scandale PIP", précise Var Matin.

DEUX MORTS

Deux autres cas de cancer ont déjà été enregistrés par l'Afssaps : un adénocarcinome touchant une femme en vie, notifié le 5 décembre, portant des prothèses PIP depuis plusieurs années, et celui d'une forme rare de tumeur — un "lymphome anaplasique à grandes cellules" —, qui a provoqué la mort, le 21 novembre, d'une femme de 53 ans, ancienne porteuse de prothèses.

Une seconde mort par cancer, survenue en 2010 dans le Gers, a par ailleurs été révélée par le procureur de Marseille à l'occasion de l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide involontaire" consécutive à la plainte déposée par la mère de la victime. L'Afssaps, qui n'avait pas été saisi de ce cas la semaine dernière, indiquait lundi n'avoir toujours rien reçu concernant ce dossier.

ACTION DE L'AFSSAPS VERS LES CANCÉROLOGUES

Afin de sensibiliser les spécialistes à la nécessité de signaler les cas de cancer, sans préjuger d'un lien de cause à effet, "l'Afssaps va lancer cette semaine, une action spécifique sur les prothèses mammaires vers les cancérologues et leur réseau lymphomes", a indiqué M. Ghislain.

Un comité de suivi comprenant l'ensemble des parties – autorités sanitaires, professionnels de santé, sociétés savantes, associations de patients et victimes... – se réunira mercredi. Il s'agit de voir avec les associations de quels types d'informations, de précisions et d'accompagnement les victimes ont besoin, a indiqué dimanche Xavier Bertrand, ministre de la santé.

Pour répondre aux interrogations, un numéro vert est par ailleurs disponible, rappellent les autorités sanitaires : il s'agit du 0800 636 636 (du lundi au samedi, de 9 heures à 19 heures).


Le Monde
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Femmes et hypertension artérielle : une liaison à risque[/b]
13/12/2011

Le 13 janvier : journée Nationale de lutte contre l’hypertension artérielle. Un moyen pour le CFLHTA (Comité Français de Lutte contre l’HyperTension Artérielle) de lancer sa nouvelle campagne de sensibilisation intitulée « femmes et hypertension artérielle : une liaison à risque ».


L’objectif ?
Sensibiliser et informer les femmes, toutes générations confondues, sur ce problème de santé qui se féminise de plus en plus, une évolution qui s’explique par le changement des modes de vie des femmes.
Trois thèmes principaux sont abordés : hypertension et contraception, hypertension et grossesse et enfin hypertension et ménopause.

L’hypertension artérielle
La tension artérielle est la pression du sang qui circule dans les artères. Une personne qui a une pression trop élevée souffre d'hypertension. On dit qu’elle est hypertendue.

En France, 6 millions de femmes sont touchées par l’hypertension artérielle, soit 22% de la population féminine. Cette maladie est la plus fréquente en France.

Depuis quelques années, cette maladie tend à s'accentuer chez les femmes. On peut l’expliquer par le fait qu’elles ont un tout autre mode de vie, adoptant de nouveaux modes de comportements : sédentarité, stress, travail, tabagisme...
L’hypertension artérielle survient (ou est diagnostiquée), dans la plupart des cas, lors de certaines étapes clefs de la vie d’une femme :

La contraception : Les hormones contenues dans les pilules contraceptives peuvent stimuler le mécanisme de régulation de la pression artérielle et peuvent aussi provoquer une élévation de cette pression.

La grossesse : Grossesses tardives, surpoids... peuvent provoquer une hypertension artérielle chez les femmes enceintes. Cela impose donc des précautions particulières et éventuellement un traitement adapté en cas d'hypertension.

La ménopause : C’est la période ou l’hypertension artérielle est la plus fréquente chez la femme. Cette période favorise les risques, 1 femme sur 4 âgée entre 50 et 60 ans, et 1 femme sur 2 à partir de 60 ans en souffrent.

Cette campagne d'information conseille les femmes à réaliser des dépistages récurrents de leur tension dès la ménopause et même avant pour prévenir tout risque d’accidents cardio-vasculaires cérébraux, d’infarctus, d’insuffisance cardiaque ou encore de démence.

En savoir plus : www.comitehta.org.

Source : "Femmes et hypertension artérielle: une liaison à risque" par le Pr.Jean-Jacques Mourad, président du CFLHTA.

Santé AZ
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Un couple d'Agenais en guerre contre les industriels du tabac

Depuis 1999, Mariette, à bout de forces, accompagne Saïd, détruit par le cancer. La justice américaine pourrait être saisie


Au temps de leur splendeur, Mariette Binet et Saïd Bouamine géraient un débit de boissons. Hier derrière le zinc du Soleil levant, dans le quartier de la gare à Agen, aujourd'hui au crépuscule de la vie. « Je suis vannée, fatiguée, j'ai maigri de quinze kilos. Je suis en plein travaux. Sur le déclin », lâche Mariette avec l'accent d'une Arletty arpentant les berges du canal Saint-Martin. Sur la porte d'entrée de leur appartement de la cité Rodrigues, un sticker annonce la couleur : « Défense de fumer ».

Depuis douze années, Mariette accompagne Saïd dans son combat contre la maladie, conséquence d'un tabagisme effréné et précoce. Premières clopes dès l'âge de 9 ans en Algérie pour finir à un rythme quotidien de quatre paquets et atteindre une première intervention pour un cancer du larynx en 1999.

Pathologies en série

« Deux tumeurs… Il y a aussi eu les sténoses œsophagiennes, les bronchites à répétition, une colopathie fonctionnelle, un accident vasculaire cérébral au mois d'août dernier avec une carotide bouchée à 75 % qui est soignée par un neurologue à Bordeaux… »

Saïd Bouamine ne parle plus depuis 2004. Ses muscles sont constamment sous tension. Sa vie se partage entre un fauteuil roulant et un verticalisateur quand il est las de la position assise. Il ne peut plus rien avaler de solide.

« Le problème est qu'il n'y a pas de prise en charge suffisante pour un cas comme le sien… Il n'y a aucune structure médicale. Je m'occupe de tout… Je dois faire l'infirmière, l'aide-soignante… Les journées démarrent à 7 heures. Je lui porte son café, lui administre ses médicaments. Et chaque jour, un infirmier vient à partir de 10 heures pour sa toilette. »

On ne mange pas à 6 heures

Saïd Bouamine, 83 ans, ne peut plus quitter son appartement. Mariette, 75 ans, ne sait pas conduire. « Depuis le début de sa maladie, je ne l'ai pas lâché d'une semelle. Maintenant, il veut finir sa vie à la maison, mais j'ai besoin d'aide pour m'occuper de lui toute la journée. Il est vieux et malade mais nous avons notre vie, on ne mange pas à 6 heures du soir pour aller se coucher à 19 h 30. On regarde la télé. Ensemble. Jusqu'à minuit. »

Au mur, accrochées à un papier peint vieillissant, des images de chats, un portrait de la Bardot, « ma copine… », et sur le buffet du salon d'autres clichés témoignent combien Mariette et Saïd formaient un beau couple… « Dès 1999, j'ai attaqué la Seita. Mon mari a été pourri par le tabac. De l'argent ? Ce n'est pas ma priorité. J'attends que ces empoisonneurs soient surtout punis. De les avoir en face. »

La justice américaine saisie ?

La maladie de son époux n'a pas abouti à des sanctions au pénal malgré plusieurs procédures. Mais l'avocat de la famille, Me Emmanuel Ludot, inscrit au barreau de Reims, a engagé une nouvelle procédure. « J'ai déposé un recours devant le tribunal de Nanterre pour une procédure d'expertise en référé. Nous assignons le fabricant des cigarettes fumées par M. Bouamine. L'expertise n'est pas pour lui mais pour sa femme. Je souhaite que l'expert désigné établisse qu'il y a un préjudice subi pour Mme Binet de s'être occupée de son conjoint pendant douze ans. »

Si ce préjudice est reconnu, l'avocat exportera ensuite ce litige devant la justice américaine.

Lot-et-Garonne · Agen · santé

Sud Ouest
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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Voici le lien du dernier "Enquête de santé" consacré au business des maisons de retraites.
http://www.france5.fr/sante/enquete-de- ... 2011-12-06


Quelques chiffres

Personnes dépendantes d’ici à 2040 : 1,2 million.
Retraite moyenne des Français : 1  200 euros mensuels.
Coût moyen mensuel d’une place dans une maison de retraite : 1 400 euros dans le public et 2 100 euros dans le privé. 80 % des personnes âgées ne peuvent pas payer ce qui reste à leur charge.


Numéro national contre la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées : 3977
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Salut Mouchou!! ça fais longtemps... :D
J'ai article en relation avec le tien sur l'hypertension arterielle je vais enlever quelques paragraphe pour pas répeter certaines choses. :clin:

Hypertension artérielle : une maladie à ne jamais négliger

Le Point.fr - Publié le 12/12/2011 à 14:10 - Modifié le 12/12/2011 à 15:32
Une journée nationale, de nouvelles études scientifiques et un cri d'alerte des spécialistes, l'HTA est bien au coeur de l'actualité.


Nouvelle étude

Hasard du calendrier, une étude américaine publiée dans la revue scientifique Stroke indique que le fait de traiter des tensions artérielles "limites" réduirait de 22 % le risque d'accident vasculaire cérébral. Actuellement, les médecins ne doivent prescrire des médicaments qu'aux patients dont les chiffres tensionnels sont supérieurs à 140/90 millimètres de mercure (14/9 dans le langage courant), dans le but de réduire le risque d'attaques cérébrales et d'infarctus du myocarde. Et ils prônent des règles hygiéno-diététiques en cas de "préhypertension". Or, des chercheurs démontrent les avantages d'un traitement dès 12/8 de tension. Tout en précisant que, pour prévenir une seule attaque cérébrale, il faut traiter 169 personnes pendant quatre ans et trois mois...

Parallèlement, une nouvelle campagne d'information internationale vient d'être lancée sur l'HTA résistante aux traitements. Cette dernière, définie comme une hypertension artérielle qui persiste malgré un traitement à base de trois antihypertenseurs de différentes classes, est une menace sérieuse pour la santé de près de 100 millions de personnes à travers le monde. Les personnes concernées sont susceptibles de souffrir en plus d'affections pouvant mettre en cause leur pronostic vital, comme le diabète de type 2, une maladie cardiaque et l'obésité (38 % contre 29 %). Cette HTA est, pour elles, un grave sujet de préoccupation qui a un réel impact sur leur vie quotidienne.


"Décret qui tue"

Enfin, le dernier point, et non des moindres, concerne la prise en charge de cette maladie. Le professeur Joël Ménard - ancien directeur général de la santé -, des cardiologues et trois associations (celle des accidentés de la vie, le Collectif interassociatif sur la santé et l'Alliance du coeur) restent mobilisés contre ce qu'ils appellent le "décret qui tue". Publié le 24 juin dernier, il annonçait la suppression de l'hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée (ALD). Un recours en annulation a été déposé devant le Conseil d'État et les spécialistes réclament toujours des alternatives pour que les grands hypertendus français continuent à bénéficier du système de soins en fonction de leurs besoins.
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Message par Memo »

Consommation : les prix ont augmenté de 2,5% en un an

Les prix à la consommation en France ont progressé de 0,3% au mois de novembre en données corrigées des variations saisonnières, ce qui porte la hausse sur un an à 2,5%, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique (Insee).
En données non corrigées des variations saisonnières, l'évolution des prix est identique. La hausse des prix, qui s'élevait à 0,2% sur un mois en octobre (+2,3% sur un an), provient en novembre «de la hausse des prix de l’énergie, de celle du tabac (+2,8%; +6,9% sur un an), de hausses tarifaires et du renchérissement de l’alimentation», a commenté l'Insee.
En revanche, «les prix des services liés au tourisme sont en recul» et «ceux des produits manufacturés sont stables», a précisé l'institut dans son communiqué.
Le prix de l'énergie a augmenté de 1,2% sur un mois, ce qui porte sa hausse annuelle à 11,5%. Celui de la nourriture a augmenté de 0,3% sur un mois (+3,2% sur un an). Au chapitre des services, si les tarifs de ceux liés au tourisme reculent, en revanche ceux des assurances santé (+5,4% sur un mois) et des assurances automobiles (+4%) augmentent.
Les prix des produits manufacturés sont eux stables en novembre, ce qui fait que leur augmentation est limitée à 0,8% sur un an.

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Inquiétantes lolitas : Quand les fillettes se déguisent en femmes fatales

Le phénomène des « lolitas », ces fillettes de dix ans qui empruntent aux adultes leurs comportements et leur mode, prend des proportions dangereuses.

Poses lascives, maquillage, talons hauts, sous-vêtements sexy… En dix ans, les lolitas sont passées du statut de phénomène de mode à celui de problème inquiétant. A tel point que le gouvernement vient de charger la sénatrice UMP Chantal Jouanno d’une mission sur cette hypersexualisation des petites filles. Durant deux mois, elle va recevoir des pédopsychiatres, des industriels de l’habillement ou encore des adolescents pour mesurer le phénomène et trouver des solutions. Elle reconnaît une schizophrénie dans nos sociétés où la lutte contre la pédophilie s’accentue d’autant plus que les fillettes sont transformées parfois en objets de désir, en témoignent les produits en photo ci-dessous.
Cette érotisation s’expliquerait par plusieurs facteurs. L’évolution des mentalités conduit les adolescentes d’aujourd’hui à assumer leur féminité, souligne Michel Fize, sociologue au CNRS. « Elles veulent être féminines, l’égalité avec les garçons passe désormais par la distinction et non plus par la ressemblance. Et ce phénomène est amplifié par le fait que nous sommes dans une société où le sexe est présent un peu partout : sur les affiches, dans les spots publicitaires, sur Internet… Nous sommes face à une érotisation galopante de la société. »


Les mamans coupables ?

Selon le sociologue, si le phénomène de l’« hypersexualisation » est moins marqué en France que dans d’autres pays, « il faut garder à l’esprit que ce qui se passe aux Etats-Unis, comme les concours de Mini-Miss où les fillettes défilent affublées de tenues sexy, pourrait se retrouver chez nous dans dix ou quinze ans. Déjà, on observe l’arrivée de certaines modes, comme les salons de soins pour petites filles ». Pour lui, ce sont avant tout aux parents d’expliquer à leurs enfants quelles tenues et quels comportements ils doivent adopter selon les circonstances. Mais « parfois ce sont les mères elles-mêmes qui sont à l’origine de l’“hypersexualisation” de leurs filles, par souci de rester jeunes elles-mêmes ».

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Message par Memo »

Inquiétantes lolitas : "Des magazines pour ados expliquent comment faire une fellation !"

Chantal Jouanno est chargée de mission sur l'hypersexualisation des petites filles. Elle doit rédiger une charte relative à la protection des enfants dans les médias, qui doit être publiée en janvier.

FRANCE-SOIR L’hypersexualisation des enfants existe-t-elle en France ?
CHANTAL JOUANNO On ne s’y était jamais intéressé, alors qu’il y a en réalité de véritables signes inquiétants, comme la commercialisation de soutiens-gorge rembourrés pour fillette de 7 ans, l’ouverture d’un spa à Paris pour enfants, la puberté qui arrive de plus en plus tôt, ou les formes d’anorexie qui apparaissent dès l’âge de 6 ans, contre 12 ans auparavant. Cette mission va permettre de voir si il y a une vraie dérive, de réfléchir à des solutions de sensibilisation à ce problème, et de savoir quel impact cela a sur les enfants. Par exemple, aujourd’hui, on ne sait pas ce qu’est devenue la génération lolita d’il y a dix ans, apparue avec le porno chic. Ont-elles eu des problèmes d’anorexie ou de sexualité en grandissant ?

F.-S. Qu’est-ce qui vous a le plus choqué à ce jour ?
C. J. La vente sur Internet, aujourd’hui interdite, d’un jeu vidéo japonais, RapeLay, où le personnage devait violer des femmes et des petites filles. Le fait qu’aux Etats-Unis, près de 220.000 filles de moins de 18 ans ont eu recours à la chirurgie esthétique, notamment pour des implants mammaires. Et enfin les magazines que l’on trouve en France, qui s’adressent à des filles de 16 ans, mais qui sont lus en réalité par des ados plus jeunes, où l’on explique comment faire une fellation. Comme disait un sociologue, on est passés de la liberté sexuelle à la dictature sexuelle.

F.-S. Les parents sont-ils responsables ?
C. J. Ce sont les premiers concernés, mais fort heureusement en France, on porte un regard très critique là-dessus, et les dérives sont généralement très vite montrées du doigt. En revanche, nous sommes face à un problème plus insidieux, qui est le développement des images très sexualisées qui touchent aussi bien les adultes que les enfants. Les parents doivent prendre conscience que les images que son enfant voit ne sont pas forcément comprises comme étant du cinéma. Nous, adultes, savons que Madonna ou Shakira représentent quelque chose d’irréel. Eux non, et ils les voient danser chaque jour à la télévision en petite tenue en rentrant de l’école. On rétablit des modèles comme la fille bimbo et le garçon dominateur.

F.-S. Comment corriger ce phénomène ?
C. J. Il faut expliquer aux ados qu’ils sont victimes d’une dictature du marketing qui les instrumentalise, et jouer sur leur esprit de rébellion, comme cela a été fait au Québec, pour leur dire « Ne suivez pas tous ces préceptes, osez être vous-même, n’écoutez pas ce que vous dit la publicité. » C’est aussi à nous, adultes, d’être prudents. Près de 70 % des pages Internet parlent de sexe, pourtant, en France, le contrôle parental Web est encore très peu utilisé
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Éducation : les propositions chocs de la Fondapol

Autonomie, écoles pour élèves en difficulté, doublement des salaires, sélection à l'université… Le think tank proche de l'UMP prépare la présidentielle.

La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), think tank proche de l'UMP et se présentant comme «progressiste, européen et libéral», entend peser dans le débat éducatif pendant la campagne présidentielle. Partie notamment du constat que la proportion d'élèves en retard à l'entrée en sixième dépend très fortement de la catégorie sociale des parents, elle vient de rendre publiques ces propositions pour rendre le système «plus juste». Pour former des citoyens libres et responsables, l'école «doit être placée sous le signe de l'autonomie et de la responsabilité», affirme ce groupe de réflexion, qui propose ainsi «d'instituer l'autonomie des établissements d'enseignement secondaire»: les moyens doivent être transférés aux établissements eux-mêmes, la formation des responsables doit être repensée pour recruter «les plus compétents» et s'ouvrir à de «nouveaux talents» pas forcément issus de l'éducation nationale.

« Savoir être »
Dans le cadre d'établissements devenus autonomes, les obligations de service des enseignants seraient repensées: les professeurs auraient toujours à transmettre des savoirs, instruire et enseigner. Mais ils auraient aussi des «responsabilités inédites»: accompagnement individualisé des élèves en difficulté, aide des lycéens à l'orientation. Principaux et proviseurs devraient aussi «pouvoir choisir librement leurs équipes de direction» et recruter leurs enseignants «sur des postes à profil». La plupart de ces idées favorables à l'autonomie font déjà partie du projet pour l'éducation de l'UMP, présenté il y a quelques semaines. Deux récents projets de décret et d'arrêté relatifs à l'évaluation des professeurs vont aussi dans ce sens puisqu'ils renforcent la capacité d'évaluation du chef d'établissement.

Selon la Fondapol, «de nouvelles formes d'hétérogénéité sociale rendent désormais impossible la distribution d'un même savoir à tous, au même moment de la vie et selon les mêmes méthodes». Elle propose donc d'organiser les programmes scolaires différemment pour répondre à la différenciation sociale et culturelle «afin de mieux assurer l'égalité des chances». Il faut tirer les conséquences d'un «centralisme devenu impossible»,affirme la fondation. «L'autonomie n'est ni une panacée, ni une incantation. C'est une forme d'organisation du travail plus pragmatique.» Pour Dominique Reynié, directeur général de la Fondapol, la véritable question est celle de la «variété des modèles» qu'il est aujourd'hui nécessaire de proposer. Il propose notamment de créer des «écoles fondamentales» et de doubler le salaire des enseignants qui y travaillent. Ces écoles destinées à accueillir les élèves en difficulté de la sixième à la troisième se concentreraient sur des matières principales: mathématiques, français, éducation physique et sportive et «savoir être». La demande de création d'une telle école sera accordée sur la base d'un projet proposé par l'équipe pédagogique du collège. La méthode d'enseignement «privilégiera les exercices pratiques» et s'appuiera «très largement sur les nouvelles technologies». Autant de propositions qui risquent fort de ne pas plaire aux représentants des enseignants, majoritairement attachés à l'idée d'un même savoir pour tous.



Le tabou de la sélection
La Fondapol lève le tabou politique de la sélection à l'entrée des universités. «Tout établissement d'enseignement supérieur doit pouvoir user du droit d'examiner les dossiers de candidature des étudiants qui souhaitent l'intégrer», selon l'organisation qui réclame «le droit à la sélection pour tous». «Cette dernière permettrait de passer d'un système fait de règles tacites, où seuls s'y retrouvent les initiés, à un système transparent, où les règles seront connues de tous », indique la Fondapol qui ne remet pas pour autant en cause le baccalauréat, «sésame pour le supérieur». «Officiellement récusée, la sélection est pourtant largement pratiquée», insiste le think tank, observant en outre que plus les établissements sont sélectifs, plus ils disposent de moyens: 6000 euros pour un étudiant en université, 12.000 à 17.000 euros pour un élève en classes préparatoires, 30.000 à 50.000 euros pour un normalien. La fondation salue le dispositif de l'«orientation active» instauré en 2006, mais considère qu'il faut aller plus loin: tout élève arrivant au lycée doit ouvrir un dossier personnel de candidature et d'orientation, propose la Fondapol. «La qualité de ce dossier fait l'objet d'une évaluation pédagogique et donne lieu à trois notes de contrôle continu comptant pour l'obtention du bac.» Ce dossier«doit conduire l'élève à identifier trois choix possibles et à les hiérarchiser en fonction de ses préférences» et lui «permettre d'être personnellement identifié et reconnu par l'établissement souhaité». Les universités doivent, quant à elles, être «autorisées à créer des filières, à définir des critères d'admission pour chacune d'entre elles et à déterminer leur degré d'ouverture en fonction des débouchés professionnels».



Des enseignants mieux payés
Dans les «écoles fondamentales» censées accueillir les élèves aux performances insuffisantes pour intégrer un collège général, la rémunération des enseignants et des chefs d'établissements devra être doublée, propose la Fondapol. «L'impact budgétaire sera neutre grâce à l'augmentation du nombre d'heures de présence devant les élèves des enseignants» et à la «reconversion des heures d'enseignement correspondant aux disciplines supprimées», argumente le think tank. Avec un tel projet, le métier des enseignants serait complètement modifié au sein de ces écoles qui viendraient remplacer les actuelles zones d'éducation prioritaires. La part belle serait donnée au français, aux mathématiques et au sport «pour que les élèves puissent tous se débrouiller dans ces matières à l'issue de la troisième» alors qu'aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers ne savent toujours pas lire à ce stade, explique-t-on. Les professeurs seraient davantage présents dans l'établissement, auraient plus de travail en équipe à accomplir, plus de suivi individualisé des élèves. Ils «transmettront leur savoir de manière adaptée», par exemple sous forme «de projets». En contrepartie, ils n'auront aucune charge de travail à assumer à la maison en dehors des heures prévues dans leur emploi du temps. Le chef d'établissement, lui, recrutera les candidats sur la base d'un contrat et aura la possibilité de ne pas renouveler ce dernier en cas d'engagement insuffisant. Dans ce cas, les enseignants réintégreront de droit le système général d'affectation.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Dissimulées ou retardées, les données sur l’école sont jugées peu fiables

Quel est vraiment le niveau des élèves français? A entendre le ministre lire les résultats des évaluations des élèves en CE1 et en CM2, il serait en progression. A lire les résultats internationaux, il serait plutôt en baisse…
Deux nouvelles enquêtes, l'une comparant le niveau de maîtrise de la langue entre 2003 et de 2009, l'autre entre 1997 et 2007, montrent que les lacunes des plus faibles se sont aggravées. Mais ces deux travaux attendaient dans les tiroirs du ministère de l'éducation depuis le mois de juin. C'est l'Insee qui, le 16 novembre, les a divulgués dans son Portrait social. Le jour de la parution de l'ouvrage, les statisticiens de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) ont été priés de ne pas commenter ces résultats qui ne suivaient pas la "bonne" courbe.

Dix jours plus tard, le cabinet de Luc Chatel publie l'une des enquêtes. La seconde qui compare le niveau des élèves entre 1997 et 2007 est toujours au fond d'un tiroir: "Ce qui s'est passé là est assez symptomatique. Nos enquêtes sont bienvenues lorsqu'elles accompagnent la communication du ministre. Sinon, elles attendent, rappelle un chercheur, sous couvert d'anonymat. Et plus encore si elles montrent une baisse de niveau."

Comme tous les travaux ne collent pas au plan communication, les informations fournies au grand public sur l'école se réduisent comme peau de chagrin. Les "Notes d'information" en sont le meilleur exemple. "J'en publiais une cinquantaine par an", se souvient Claude Thélot qui, sept ans durant, a été à la tête de cette direction et développé la place de la statistique sur le sujet. 61 sont sorties en 2001, 62 en 2003… 37 en 2008, 18 en 2009 et 19 cette année. Sur un programme de 46 prévues.

On attend toujours le bilan sur l'expérimentation du sport l'après-midi en vigueur dans 200 collèges (prévu initialement pour novembre). Celui sur le dispositif d'accompagnement éducatif, qui devait sortir en avril. Rien sur la mutation des profs, le niveau de lecture en 6e, la vision du collège par les parents… Rien non plus sur l'évaluation de l'assouplissement de l'affectation dans les collèges et les lycées, alors que la politique a changé en 2007.
"Un appel d'offres a été fait auprès de chercheurs extérieurs. On a compris que le ministère ne publierait rien sur le sujet en écoutant la présentation qui nous en a été faite, affirme un statisticien de la DEPP, sous couvert d'anonymat. Savez-vous que dans un département de banlieue parisienne, cet assouplissement a embourgeoisé l'enseignement catholique et vidé les établissements publics des catégories privilégiées?" "Ça intéresse le citoyen, une info comme celle-là", reprend un autre chercheur de la DEPP. L'information finira par sortir. Ailleurs.

Cela s'est passé ainsi avec la cartographie de l'obésité des enfants. Le chercheur qui travaillait pour le ministère de l'éducation a attendu. On lui a dit que son travail serait publié quand le ministre communiquerait sur la santé à l'école. Puis rien. Alors il a publié au ministère de la santé au début de l'année. Ce que n'est que le 9 décembre que la Rue de Grenelle a mis l'étude sur son site.

Certaines informations sont diffusées avec des mois de retard. Quand elles ne gênent plus. Ainsi, le bilan de la rentrée 2010 a été publié à l'été 2011, alors qu'il était prévu pour février. Il aurait peut-être été délicat de montrer que le nombre d'élèves avait augmenté, alors qu'on coupait 16 000 postes. On attend maintenant les données de la rentrée 2011…

Plus encore que ces non-parutions, les scientifiques de la direction statistique sont choqués par le transfert des évaluations de l'école primaire de la DEPP vers le service chargé d'appliquer la politique du ministre, la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO). C'est désormais elle qui conçoit, fait passer et corrige les évaluations des élèves de CE1 et de CM2.

Les parents d'élèves de la FCPE dénoncent le fait que "cette direction se retrouve juge et partie puisqu'elle contribue à évaluer ses propres politiques". On pourrait se dire que cette association est marquée à gauche, mais elle n'est pas la seule à critiquer. "Il est regrettable que le ministère préfère mettre en avant les résultats contestables des évaluations CE1 et CM2, mises en place depuis quatre ans par la DGESCO, évaluations qui ont surtout pour objectif de nourrir la communication ministérielle au détriment d'une information étayée sur une méthodologie rigoureuse", estime Jean-Claude Emin, ancien sous-directeur de la DEPP.

L'Insee n'a pas repris ces résultats dans son Portrait social. Le Haut conseil de l'éducation (HCE), dans son rapport du 14 septembre intitulé "Les indicateurs relatifs aux acquis des élèves", a jugé que "les indicateurs tirés des évaluations nationales des trois paliers du socle commun ne sont pas fiables pour des raisons de méthode". Et pourtant, le cabinet de Luc Chatel continue d'y lire une progression du niveau des élèves.

Aujourd'hui, la retenue de certains résultats doublée de ce transfert de compétences jette une véritable suspicion sur tous les chiffres que le ministère laisse sortir. Au point que la communauté éducative s'appuie désormais sur les résultats internationaux. PISA (OCDE) pour la langue, les maths et les sciences à 15ans; PIRLS pour la lecture en fin de primaire. Deux enquêtes qui concluent, elles, à une baisse du niveau.

Il manque des éléments franco-français fiables pour alimenter un débat honnête et constructif sur l'école et les dernières politiques en œuvre. "Il est essentiel en effet que, dans notre démocratie, les données concernant les résultats de notre système éducatif soient objectives et transparentes, donc incontestables", écrivait le HCE en septembre. La semaine dernière, les parents d'élèves ont prévenu que "ces informations relevant de missions de service public ne sauraient être réservées au seul ministre". Interstat, le collectif de syndicats de l'Insee et des services statistiques ministériels venait de dénoncer le "débat faussé" sur l'éducation et la mise à l'écart de la DEPP.

Dans l'entourage du ministre, on répond que "la direction de l'enseignement scolaire n'est pas la moins bien placée pour concevoir des évaluations". Et le ministre précisait récemment qu'"une évaluation indépendante paraît un principe assez sain". En attendant, les très indépendantes évaluations de l'inspection générale sont elles aussi distillées au compte-gouttes. Celle qui porte sur l'évaluation des internats d'excellence mis en place en 2007 pour un coût de plusieurs centaines de millions d'euros est toujours attendue. Trop peu pour qu'on ait le droit de savoir?

Maryline Baumard
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Toujours plus de mal-être au travail

Les problèmes de santé mentale au travail sont en augmentation et touchent 20 % des salariés au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), annonce un rapport de l'organisation rendu public lundi 12 décembre.
Selon cette enquête, baptisée "Mal-être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale et l'emploi" (lire les conclusions du rapport), un travailleur sur cinq souffre de troubles mentaux, comme la dépression ou l'anxiété, et beaucoup peinent à s'en sortir dans les 34 pays de la zone. L'OCDE affirme que la proportion de travailleurs exposés au stress ou à des tensions sur leur lieu de travail a augmenté dans l'ensemble des pays de la zone au cours de la dernière décennie.

En outre, relève l'organisation, "la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir".

BAISSE DE PRODUCTIVITÉ

Les auteurs du rapport notent que selon une estimation prudente de l'Organisation internationale du travail (OIT), les coûts pour la société d'une mauvaise santé mentale des salariés (problèmes de santé, absentéisme, baisse de productivité, etc.) représentent 3 à 4 % du PIB au sein de l'Union européenne. Sur quatre travailleurs présentant un trouble mental, trois font ainsi état d'une baisse de productivité au travail, la proportion n'étant que de un sur quatre pour les travailleurs en bonne santé. Les absences sont également beaucoup plus fréquentes chez les personnes atteintes d'une maladie mentale, note l'organisation.

L'OCDE relève en outre que la plupart des personnes souffrant d'un trouble mental travaillent, leur taux d'emploi oscillant entre 55 % et 70 %, en fonction de la gravité de leur trouble. Or, près de 50 % des personnes atteintes de troubles graves et plus de 70 % de celles qui présentent un trouble modéré ne bénéficient d'aucun traitement.

Aussi les auteurs de l'étude préconisent-ils d'intervenir à un stade plus précoce, la moitié des troubles apparaissant à l'adolescence, ou encore de mieux prendre en charge les troubles modérés, la plupart des pays axant leur politique de santé "presque exclusivement sur le traitement des personnes atteintes de troubles graves, comme la schizophrénie, qui ne représentent qu'un quart des patients".

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Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Salut Mémo!!
Et oui ça fait un ptit bout de temps maintenant...GROSSE remise à niveau en maths qui m'a pris (et me prends toujours) pas mal de temps!!!Mais vu que ça va mieux j'ai plus de temps pour la culture sanitaire et sociale maintenant!
En tout cas merci pour tes articles,je venais les lire régulièrement tu étais mon lien vers l'actu :lol:
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Cancer du sein : la piste d'un vaccin testé sur la souris

Par Martine Perez - le 12/12/2011

Le volume d'une tumeur mammaire de souris a été réduit de 80 %.
Le cancer du sein frappera une femme sur huit au cours de son existence. C'est le cancer féminin le plus fréquent. Le nombre de cas ne fait que s'accroître sous l'effet de plusieurs facteurs, notamment l'alimentation, la sédentarité et le vieillissement de la population. Pourra-t-on un jour mettre au point un vaccin qui empêche cette maladie si fréquente d'apparaître? On en est encore loin. Mais des scientifiques américains du Centre de lutte contre le cancer de la Mayo Clinic de l'Arizona travaillent, eux, sur un vaccin thérapeutique qui inciterait l'organisme à produire des anticorps dirigés contre les cellules cancéreuses, et elles seules. Ils ont mis au point un protocole, testé chez la souris, qui a permis de réduire de 80% le volume de tumeurs mammaires. Leurs résultats très intéressants, publiés lundi dans la revue de l'Académie américaine des sciences (PNAS), ouvrent une nouvelle approche prometteuse, mais qui reste à tester chez l'être humain.
Pendant des décennies, les chercheurs se sont demandé comment faire pour que le système immunitaire reconnaisse les différences entre les cellules normales et cancéreuses, de manière à l'inciter, par un vaccin par exemple, à détruire les cancéreuses, et elles seules. À ce jour, l'organisme n'est pas capable de distinguer les tissus normaux du cancer et ne manifeste donc aucun rejet spontané à son égard. Or, récemment, des chercheurs ont découvert que quand des cellules deviennent cancéreuses, les hydrates de carbone à la surface de certaines protéines cellulaires présentent des différences avec ceux des cellules saines. Ce sont ces microscopiques différences qui sont à la base du vaccin contre le cancer du sein mis au point par les chercheurs de la Mayo Clinic.
Ils se sont penchés sur des souris qui développent facilement des cancers mammaires et qui surexpriment une protéine MUC1 à la surface de leurs cellules (comme c'est le cas pour beaucoup de cancers du sein de la femme). À cette protéine est associé un groupe d'hydrates de carbone spécifiques, distincts de ceux de cellules saines.
Les tests se poursuivent
À partir de là, les chercheurs ont construit un vaccin relativement simple. Complètement synthétique, il comprend trois composants: un facteur stimulant le système immunitaire (utilisé comme adjuvant), un facteur capable de doper spécifiquement la production de cellules T (tueuses contre le cancer) et un peptide qui cible la réaction immunitaire contre les cellules portant la protéine MUC1 associée aux hydrates de carbone spécifiques du cancer du sein.
«Ce vaccin injecté à des souris atteintes d'une tumeur mammaire a entraîné une très importante réaction immunitaire, raconte un des coauteurs de ce travail, Geert-Jan Boons, qui a été capable d'activer trois composantes du système immunitaire pour réduire de 80 % la taille de la tumeur.»
«C'est la première fois qu'un vaccin est développé pour entraîner le système immunitaire à distinguer et tuer les cellules cancéreuses grâce aux structures d'hydrates de carbone sur la protéine MUC1», estime Sarah Gendler, coauteur de cette recherche.
Selon l'Institut américain du cancer, cette protéine est l'une des plus importantes pour la mise au point de vaccin anticancer. Elle est retrouvée sur les cellules du cancer du sein, mais aussi dans d'autres localisations, pancréas, ovaires… Ainsi, MUC1 serait surexprimé chez 90 % des patientes atteintes de cancer du sein dits «triple négatif» et qui résistent au traitement hormonal et à d'autres médicaments.
Les chercheurs continuent à tester ce vaccin sur divers modèles expérimentaux. Ils envisagent de le tester à court terme sur des malades. «Avec l'idée, précise le professeur Boons, que, combinée au dépistage précoce, cette approche pourra transformer la prise en charge de cette maladie.»
Pour l'instant, cette stratégie est de l'ordre de la recherche pure. D'autres protocoles visant à mettre en place un vaccin thérapeutique contre le cancer du sein ont échoué. L'avenir dira le reste.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
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