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Memo
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Memo »

Maxymiou a écrit :Bonjour,

je ne voudrai pas paraître trop "neuneu" mais je n'arrive pas à comprendre comment fonctionne votre topic :(
Il y a un sujet par jour? Il faut ajouter nos infos ?
J'ai repris la première page et j'ai lu plusieurs pages... c'est super intéressant :D
Salut Maxymiou!
Désolée mais je pensais déjà t'avoir répondu... :oops:
En faite, on mets un planning en place pour savoir ce qu'on va traiter et quand. Ensuite, chacun(e) d'entre nous mets sa fiche. ça nous permet d'avoir des fiches complétes, et de ne rien rater. Si j'ai oublié quelque chose, les autres y auront sûrement pensé... Tu vois ce que je veux dire.
En plus ça nous permet d'avoir un certain rythme de deux/trois fiches par semaine.
C'est un plus pour la Culture Générale. Utile à l'écrit et à l'oral. :clin:

Blackrose courage!! On sait tous que c'est pas facile.
Il faut que tu réussisses à t'organiser. Donnes toi des petits objectifs pour commencer.
_5 exercies de maths tous les soirs avant d'allé te coucher.
_Regardes les infos durant le repas.
_Essaies de lire au moins un thème par semaine.
Et quand, tu seras habitué augmente la cadence: 10 exos...
COURAGE!! :D
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mouchou64
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Cancer : toujours plus de cas, mais moins de décès



Selon les estimations communiquées la semaine dernière lors d'un colloque international, organisé dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013 par l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses) et l'Institut national du cancer (INCa), 365 000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en France en 2011. Alors que le nombre de cas progresse, la mortalité par cancer tend à baisser.

C'est au cours d'un colloque où étaient réunis 400 chercheurs, professionnels de santé et représentants d'institutions et d'associations que ces chiffres ont été présentés. Selon les scientifiques, l'augmentation du nombre de cas peut s'expliquer par l'allongement de la durée de vie. Autre facteur : l'identification de plus en plus importante des cancers grâce aux campagnes de dépistage.

Aspect positif de ce bilan : la baisse de la mortalité par cancer, qui peut s'expliquer par une amélioration des dépistages précoces et par une meilleure prise en charge des malades atteints de cancer.

Les cancers les plus répandus sont le cancer de la prostate chez l'homme (71000 cas), suivi du cancer du poumon (27000 cas) et du cancer du côlon-rectum (21500 cas), et le cancer du sein chez la femme (53000 cas), suivi du cancer du côlon-rectum (19000 cas) et du poumon (12000 cas).

Enfin, dernier constat, 90 à 95% des cancers sont liés à des causes exogènes, telles que le tabac, l'alcool, la sédentarité, l'alimentation, l'exposition solaire, l'environnement naturel...). Les conditions socio-économiques et géographiques, lorsqu'elles sont défavorables, jouent aussi un rôle très important dans l'apparition des cancers.

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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Médicaments : "L’institution qu’était l’Afssaps est finie", selon Dominique Maraninchi
| 19.12.11 | 10h46 • Mis à jour le 19.12.11 | 11h56



Nommé à la tête de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le 22 février, pour éteindre l'incendie allumé par le scandale du Mediator, le professeur Dominique Maraninchi a voulu instaurer des changements pour démontrer qu'il y avait une rupture avec la période précédente. Il a aussi essuyé quelques polémiques sur la nomination en interne d'une ancienne experte pour le laboratoire Servier ou sur la démission d'experts d'un groupe de travail sur les anti-infectieux.
Le projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, rejeté par le Sénat, devait être examiné en lecture définitive lundi 19 décembre dans la soirée par l'Assemblée nationale, dans l'état où elle l'avait adopté et sans possibilité d'amendement. L'occasion pour le directeur de la future Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de dresser un bilan de son action, près de dix mois après son arrivée.

Quel regard portez-vous sur les changements intervenus depuis votre arrivée à la tête de l'Afssaps ?

Dominique Maraninchi : J'ai un regard positif. Il est possible de changer la posture de l'Agence. Nous agissons pour la sécurité des patients au nom de l'Etat et non pour la sécurité du commerce ou des produits. La claque reçue avec le Mediator posait la question: pourquoi a-t-on laissé sur le marché un médicament qui n'était pas bon ? C'est parce qu'on ne l'avait pas assez regardé. Le travail moderne des agences de sécurité sanitaire n'est pas que d'enregistrer un produit, mais de se demander si le produit fait du bien au patient dans la vraie vie et de suivre le produit tout au long de sa vie.

Nous avons pu prendre de nombreuses décisions grâce à la mobilisation de l'expertise interne et publique : ainsi, grâce à l'assurance-maladie, nous avons obtenu rapidement des données imposant la suspension d'utilisation de l'antidiabétique Actos (pioglitazone), qui accroît le risque de cancer de la vessie.

Les réunions de commissions sont à présents filmées puis mises en ligne, les opinions contradictoires sont mentionnées, les ordres du jour sont publics. Le personnel a fait ce virage : il est très engagé, malgré la tension, et impatient de changements.

Le projet de loi du gouvernement relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé met l'accent sur la lutte contre les conflits d'intérêts. Qu'avez-vous déjà fait en pratique ?

Nous avons adopté des règles déontologiques exigeantes : pas de conflits d'intérêts des experts avec l'industrie pharmaceutique. Il doit exister une barrière totale entre le régulateur et l'industrie. Aucun doute ne doit être permis.

Quand l'Agence prend une décision, elle prend en compte l'existence d'éventuels liens d'intérêts. Les experts remplissaient des déclarations d'intérêts, mais l'important est de se servir de ces déclarations pour s'assurer que la décision que prendra une commission ne soit pas entachée par le doute. Il pouvait encore arriver que certains participants ne sortent pas lors de la discussion sur un produit pour lequel existait un lien d'intérêt. Ce n'est plus acceptable.

Votre refus d'endosser comme une recommandation de l'Agence le rapport du groupe de travail sur les anti-infectieux en raison de l'existence de liens d'intérêts a provoqué la démission collective d'une bonne partie de ses membres, qui vous accusent d'avoir anticipé sur les règles que fixera la nouvelle loi…

Cette crispation des experts ne se produit pas par hasard, alors que nous traversons une période de transition. Il est sûr que les choses vont changer et se moderniser.
Ces experts voulaient démissionner dès le mois d'avril, estimant qu'ils étaient montrés du doigt ou traînés dans la boue. Ce groupe de travail comprend 40 personnes : certains restent et sont très engagés pour répondre aux questions posées par l'Agence sur les produits évalués et sans liens d'intérêts.

En effet, s'il existe des conflits d'intérêts pour certains participants à une recommandation de l'Agence, la décision sera annulée, comme l'a montré la décision récente du Conseil d'Etat sur une recommandation de la Haute Autorité de santé sur le diabète. Nous appliquons les règles anciennes et nous nous préparons aux règles à venir.

L'argument "on ne trouve pas de bons experts sans aucun lien avec l'industrie pharmaceutique" est souvent utilisé contre les positions radicales sur les conflits d'intérêts. Aurez-vous du mal à trouver des experts externes dénués de tels liens ?

Ce sera peut-être plus long mais nous y parviendrons en restant simples. Les experts qui touchent beaucoup d'argent de l'industrie pharmaceutique feront mieux de continuer à travailler pour elle. Les experts qui n'ont que des liens mineurs, voire dérisoires devraient y renoncer sans grande difficulté pendant la période où ils travailleraient comme experts externes pour l'Agence.

Les leaders américains payent à présent leur venue aux congrès de leur discipline sur les financements publics qu'ils reçoivent pour leur équipe. Il est donc nécessaire de donner aux experts travaillant pour l'Agence les moyens de faire plus de recherche publique indépendante, y compris pour présenter leurs travaux aux congrès importants.

Est-ce à dire que vous vous priverez du concours d'experts qui servent de référents à l'industrie pharmaceutique ?

Non. Nous pouvons les auditionner, leur poser des questions précises sur un aspect d'un dossier, mais ils ne feront pas partie d'un groupe de travail qui aide à la prise de décision et ne participeront pas à la discussion générale. Nous pouvons auditionner les experts salariés d'un laboratoire pharmaceutique et nous leur posons régulièrement des questions auxquelles les firmes doivent répondre.

Il ne doit y avoir aucun doute sur l'indépendance des décisions de l'Agence et lorsqu'il existe un doute sur un médicament, il doit profiter au patient; c'est la feuille de route que m'a donnée le ministre pour l'Agence.

La désignation parmi les "préfigurateurs" des futures directions de l'Agence d'une cadre qui avait travaillé pour le laboratoire Servier a déclenché une polémique qui vous a amené à revenir sur cette nomination. Quelle leçon en avez-vous tirée ?

Qu'on ne peut pas faire les choses à moitié. J'ai présenté le 14 décembre au conseil d'administration les règles de sélection pour les recrutements : la déontologie, la compétence, les capacités managériales. La déontologie impose qu'il n'y ait aucun lien d'intérêt, qu'il soit personnel ou familial. Je suis sûr que nous aurons des candidats qui répondront à nos appels d'offres qui seront publics.

Je ne veux pas jeter les candidats en pâture. Il est sain qu'il n'y ait aucun flou dans les règles de gestion de l'Agence. J'ai aussi indiqué que les deux conseillers scientifiques auprès de mon prédécesseur ne seraient plus en poste à l'issue de la fin de leur contrat.

L'Agence est-elle en état de bien fonctionner ?

Oui. Mais nous devons rapidement renforcer l'expertise interne indépendante : le ministre et le législateur nous en ont donné les moyens et nous avons maintenant des règles claires de sélection. Nous avons déjà entrepris la réévaluation de la pharmacopée d'avant 2005. En 2012, le rapport bénéfice/risque de centaines de médicaments sera ainsi analysé. Nous allons embaucher une équipe consacrée au soutien de cette tâche. Nous utilisons un algorithme pour repérer, parmi les 5 000 médicaments autorisés, les classes présentant des risques justifiant un examen en priorité.

La crise que nous traversons actuellement est une crise institutionnelle et non plus une crise morale ou de sécurité sanitaire, comme au moment où le scandale du Mediator a éclaté. L'institution qu'était l'Afssaps est finie et celle à venir n'est pas encore complètement installée. C'est naturellement source de tensions internes, mais il nous fallait répondre en priorité à ce que l'on attend de nous, comme avec l'alerte générale que nous avons lancée à propos des implants mammaires de la marque PIP.

Propos recueillis par Paul Benkimoun et Laetitia Clavreul


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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Le prix d'un accouchement : entre 300 et... 2700 euros
le 19 décembre 2011 à 08h26 , mis à jour le 19 décembre 2011 à 08h31

La santé n'a pas le même prix pour tous en France. Pour un accouchement, la facture présentée par les gynécologues-obstétriciens peut varier pratiquement de 1 à 10, selon une étude publiée par le site Mutuelle.com. Le tarif remboursé par la Sécurité sociale, lui, est partout le même : 313,50 euros.


Le prix d'un accouchement facturé par les gynécologues-obstétriciens en France peut varier de 300 à presque 2700 euros selon les départements et les dépassements d'honoraires, selon une étude publiée lundi par le site Mutuelle.com. Alors que le tarif remboursé par la Sécurité sociale est de 313,50 euros, (418 euros pour un accouchement multiple) l'étude montre que si dans 34 départements les gynécologues s'en tiennent à ce prix, les dépassements pratiqués dans une cinquantaine de départements varient de 50 à 450 euros. Dans cinq départements (Paris, Yvelines, Alpes Maritimes, Ain et Nord), les dépassements d'honoraires des obstétriciens constatés par Mutuelle.com vont de 450 euros à 2687 euros.

Le travail, bon pour le moral et la santé des mères
Jouets des tout-petits et substances cancérogènes : l'UFC s'inquiète
Des biberons toxiques dans les maternités ?
Prématurés : le cri d'alarme sur les sodas light
Plus d'infos
"Les tarifs pratiqués par un même médecin peuvent varier en fonction de la nature de l'accouchement, certains demandent des honoraires plus élevés lors d'un premier accouchement, pour d'autres c'est l'inverse. Les accouchements pratiqués par césarienne sont généralement plus onéreux", indique dans ses commentaires le site qui s'est spécialisé dans ce type d'études comparatives en plus de son activité de comparateur de mutuelles.

Gare aux dépassements d'honoraires

Compte tenu de ces différences de tarifs, Mutuelle.com indique que dans les contrats des complémentaires santé (mutuelles, assurances), il faut veiller au pourcentage de garanties des honoraires médicaux et au forfait maternité.

Selon le site, une garantie honoraires médicaux à 100% plus un forfait maternité de 100 euros permettront d'obtenir un remboursement global (Sécurité sociale plus mutuelle) de 413.50 euros, ce qui est suffisant pour 54 départements. Mais dans d'autres départements, une garantie honoraires à 200% plus un forfait maternité de 150 euros seront nécessaires pour être correctement remboursé, compte tenu de l'importance des dépassements d'honoraires.

le 19 décembre 2011 à 08:26
Tf1
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

3 petits articles...

Personnes âgées : des exercices pour prévenir les chutes

Des programmes d'exercices physiques diminuent le risque de chute des personnes âgées de manière statistiquement significative.
Les chutes sont fréquentes chez les personnes âgées. Elles sont à l'origine de fractures et de pertes d'autonomie. Divers facteurs de risque ont été décrits : antécédents de chute, déficit visuel, incontinence urinaire, handicap fonctionnel, habitat inadapté, douleurs des pieds, prise de médicaments psychotropes.

Une synthèse a recensé 54 essais de diverses interventions visant à réduire les chutes chez des personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile. Les programmes d'exercices physiques évalués étaient hétérogènes, portant sur la marche, l'équilibre, la force, la souplesse ou l'agilité nécessaire à la vie quotidienne. Une diminution statistiquement significative du risque de chute par rapport à une absence d'intervention a été mise en évidence.

Une démarche d'adaptation de l'habitat avec détection et modification des éléments entraînant un risque de chute a été testée dans trois études. L'intervention a réduit l'incidence des chutes, mais de manière statistiquement significative dans une seule étude sur les trois. Aucun effet indésirable n'a été relaté (mis à part les frais occasionnés).

La correction des défauts de vision et le traitement d'une cataracte ont été évalués. Le nombre de chutes n'a pas été diminué, peut-être en lien avec une augmentation d'activité. La correction de la vision apporte cependant d'autres bénéfices, en termes de qualité de vie.

Un programme de 15 heures d'éducation comportementale pour la prévention des chutes a été comparé à l'absence de séance d'éducation, sans différence de fréquence des chutes.
Entretenir les capacités physiques semble l'intervention primordiale pour éviter les chutes.

©Prescrire 1er décembre 2011



Médicaments inutiles ou trop dangereux : déremboursement bienvenu

Fin 2011, plusieurs dizaines de médicaments ont été déremboursés en raison de leur absence d’intérêt thérapeutique ou de leur danger disproportionné par rapport à leur efficacité.
En France, le 1er décembre 2011, plusieurs médicaments ont été déremboursés, en raison d'une absence d'intérêt clinique démontré ou d'une balance bénéfices-risques incertaine voire défavorable.

Le déremboursement de ces médicaments est un moyen de limiter leur usage, voire d’inciter les firmes à cesser leur commercialisation. C’est un palliatif à certaines insuffisances des agences du médicament (française ou européenne) qui maintiennent sur le marché des médicaments à balance bénéfices-risques défavorable, tels la quinine dans les crampes ou le nimésulide.

Le déremboursement de ces médicaments ne relève pas d’une mesure d’économie motivée par les difficultés de l’assurance maladie, mais d’une mesure prise dans l’intérêt des patients.

En pratique, les patients peuvent aisément se passer de ces médicaments, dont il existe des alternatives à balance bénéfices-risques plus favorable.

©Prescrire 1er décembre 2011



Surdité des nouveau-nés : dépister précocement pour accélérer la prise en charge

Le dépistage précoce d’une surdité néonatale aide à repérer les enfants atteints de surdité congénitale bilatérale permanente et à favoriser une prise en charge spécifique.
La communication avec autrui commence dès les premiers jours de vie et se développe par exposition et par interaction. Une altération importante de l’audition réduit la communication des petits enfants avec leur environnement et les expose à des troubles de la parole, du langage et de la socialisation. Une prise en charge spécifique avant l'âge de 9 mois semble limiter les troubles de la communication et de la socialisation résultant de la surdité.

Pour dépister une surdité, deux tests de courte durée et indolores sont réalisables chez un nouveau-né qui dort. Lorsqu’une surdité est évoquée par ces deux tests de dépistage, dans plus de 90 % des cas elle n’est pas confirmée par un examen spécialisé de confirmation.

Inversement, quelques surdités ne sont pas détectées probablement car elles apparaissent progressivement après la naissance.

Au total, sur 1 000 nouveau-nés dépistés, environ 10 à 15 surdités sont suspectées mais un seul enfant a une surdité bilatérale permanente confirmée.

Chez ces enfants, le dépistage est d’autant plus bénéfique qu’il intervient tôt, notamment en termes de développement de la communication. L’objectif est de mettre en place un mode de communication adaptée entre les nourrissons et leur environnement, surtout avec leur famille : programme de stimulation sensorielle, notamment par la langue des signes ou un programme de stimulation de la fonction auditive à l’aide d’une prothèse ou d’un implant permettant à l’enfant de développer une langue orale.

Les incertitudes du dépistage sont à expliquer aux parents, afin de réduire leur anxiété.

©Prescrire 1er décembre 2011
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par lucie4228 »

Dites juste une question, pour la fiche sur les professions sanitaires et sociales, il faut donner une brève définition de tous les métiers ou bien tout préciser ? :oops:
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Memo »

Moi je dirais une brève définition.
Après c'est TA fiche. Si tu préféres préciser, fais le. :clin:
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par lucie4228 »

D'accord merci, non parce que je pensais que ça ferait une méga fiche, genre carrément un petit livre si il fallait tout bien préciser :lol: !
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missdu33
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Vitamine D : le bronzage artificiel n'est pas une solution

L’Institut national du cancer (INCa) réaffirme que les risques l'emportent sur tout bénéfice supposé dans les cabines de bronzage. Son message: pas de lampe à UV pour faire de la vitamine D.

Alors que le soleil se fait de plus en plus rare, que les teints pâlissent, que les nez coulent de plus en plus souvent, que l’on nous vend les bienfaits de la cure de vitamines pour résister à l’hiver, certains messages nous incitent aussi à faire un détour par les cabines de bronzage… Pas seulement pour avoir bonne mine mais pour profiter de la « vitamine solaire »… Puisque les UV nous font produire de la vitamine D, les cabines à UV seraient utiles pour lutter contre le manque de vitamine D pendant l’hiver !
La "vitamine solaire"
Ce message est diffusé par les professionnels du bronzage artificiel (comme le Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine). Alors que les rayonnements ultraviolets artificiels sont classés cancérigènes par l’OMS, les promoteurs des ‘bancs solaires’ tentent de renverser la vapeur en se servant de quelques études pointant le manque de vitamine D des populations du nord de l’Europe et de l’Amérique pour souligner les bienfaits de l’exposition au Soleil. Le manque de « vitamine solaire », selon l’expression utilisée, serait dommageable pour notre santé, il augmenterait notamment les risques de cancers.

Inquiétée par la publication de ces messages dans la presse grand public, la Direction générale de la santé a demandé à l’Institut national du cancer (INCa) d’apporter ses lumières. C’est chose avec la publication du rapport sur « UV, vitamine D et cancers non cutanés ». Selon l’INCa, rien ne permet de justifier l’utilisation des UV artificiels comme source de vitamine D.

C’est principalement au niveau de la peau, sous l’action des UVB, que la vitamine D est synthétisée par notre organisme. Cette production atteint rapidement un plateau, souligne le rapport de l’INCa, et l’exposition prolongée aux UBV a des effets néfastes. Les UVB sont depuis longtemps identifiés comme les responsables des coups de soleil. En France, la règlementation limite la part des UVB à 1,5% du rayonnement UV total pour le bronzage artificiel. Cependant les UVA provoquent eux aussi des dommages cutanés.

Les études qui mettent en avant un lien entre faible niveau sanguin de vitamine D et augmentation des risques de cancers apportent des preuves insuffisantes, souligne l’INCa. Ce sont pour la plupart des études dites écologiques, c’est-à-dire analysant l’association entre l’environnement et la santé, dont les résultats peuvent être facilement faussés par des cofacteurs.
Quant aux études montrant un lien entre les UV artificiels et la production de vitamine D, elles ont été menées sur de petits échantillons et souffrent de conflits d'intérêts, notent les auteurs du rapport.
Ne pas confondre déficience et carence
Quant au manque supposé de vitamine D pour une population comme celle de la France, il n’est pas établi, estiment les experts de l’INCa. La notion de déficience n’est pas clairement définie (et elle se caractérise par aucun symptôme clinique). Quant à la carence, elle toucherait 4,5% de la population adulte. Des suppléments en vitamine D sont donnés par voie orale à certaines catégories de population, comme les nourrissons allaités. Cependant, il faut veiller à ne pas se surdoser en vitamine D, car l’excès a des effets délétères connus.

En aucun cas on ne peut conseiller des UV artificiels pour fabriquer de la vitamine D, concluent les experts de l’INCa. La balance bénéfice/risque penche nettement du côté négatif pour les cabines à bronzage, qui ont pour l’instant échappé à l’interdiction. L’augmentation du risque de cancer cutané liée à l’exposition aux UV solaires et artificiels elle est bien connue et documentée. Il faut donc profiter du soleil sans en abuser. Pour une personne à la peau claire, 5 à 10 minutes de soleil sur le visage et les bras à l’heure de midi par une belle journée est suffisant pour faire sa dose quotidienne de vitamine D, affirme l’INCa.

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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Mieux prendre en charge les patients atteints d'Alzheimer

Publié le 19/12/2011, 10h52 par Gaëlle Monfort lejournaledesfemmes.fr

La Haute autorité de santé (HAS) vient d'actualiser sa recommandation datant de 2008 portant sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées.
Le nouveau groupe de travail est composé de professionnels (généralistes, neurologues, gériatres, psychiatres, infirmiers, etc.) et de membres de l'association France Alzheimer.
La principale nouveauté de cette mise à jour des recommandations est qu'elle suit les étapes du parcours de soins du patient : depuis les premiers symptômes (pertes de mémoire) jusqu'à la prise en charge à un stade avancé de la maladie. Elle sera donc plus simple à appliquer pour les professionnels de santé.
La Commission de transparence sur les médicaments a rendu en octobre un avis sur les traitements à prescrire. Ce traitement doit être revu par le médecin et le neurologue au bout d'un an afin de vérifier l'intérêt pour le patient de le poursuivre ou non.
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Le Parlement s'apprête à adopter la réforme du contrôle des médicaments

Créé le 19/12/2011 20minutes.fr

SANTE - Contestée après le scandale du Médiator, l'Afssaps va laisser place à une nouvelle agence aux pouvoirs accrus...
Le Parlement devait adopter définitivement ce lundi soir la réforme du contrôle des médicaments, destinée à empêcher la réédition d'un scandale comme celui du Mediator, et dont l'examen, commencé dans un climat assez consensuel, s'est terminé en bras de fer entre députés et sénateurs.
L'Assemblée nationale, qui a le dernier mot face au Sénat, devait approuver, lors d'un ultime vote, ce projet de loi présenté par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand.
«L'institution qu'était l'Afssaps est finie»
Aux termes de ce texte, les responsables et experts d'autorités sanitaires devront déposer, et actualiser, une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité face aux laboratoires Servier dans l'affaire du Mediator, est remplacée par une Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm), aux pouvoirs accrus.
Dans un entretien au Monde, le directeur général de l'Agence, Dominique Maraninchi, souligne que «l'institution qu'était l'Afssaps est finie et celle à venir n'est pas encore complètement installée», expliquant ainsi les difficultés que rencontre actuellement sa mise en place.
Essais comparatifs
L'Agence pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau produit par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour que le produit soit remboursé par la Sécurité sociale. Un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires de la nocivité d'un médicament sera protégé de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de son employeur.
Sauf pour certains médicaments, les visiteurs médicaux présentant de nouveaux produits à l'hôpital devront le faire devant un groupe de médecins, et non plus en face à face avec un seul praticien.
La quasi-totalité des amendements du Sénat supprimés
L'adoption du projet en première lecture par les députés, début octobre, avait fait l'objet d'un relatif accord entre le gouvernement et les socialistes, qui s'étaient abstenus après avoir vu plusieurs de leurs amendements pris en compte, notamment sur la création d'un portail public de données sur les maladies et leurs traitements. Xavier Bertrand avait même rendu hommage en séance au député PS Gérard Bapt, cardiologue de profession, ainsi qu'à deux autres médecins, Irène Frachon et Georges Chiche, pour leur dénonciation des effets nocifs du Mediator, qui serait responsable de 500 à 2.000 décès.
Mais ce consensus a commencé à se fissurer un mois plus tard lorsque le Sénat, à majorité de gauche, a durci le texte sur plusieurs points, interdisant tout lien d'intérêts aux dirigeants d'autorités sanitaires et permettant aux victimes de médicaments nocifs de mener en justice des actions de groupe.
L'Assemblée, réexaminant le texte fin novembre et jugeant notamment que l'action de groupe méritait un débat plus large, au-delà du domaine de la santé, a supprimé la quasi-totalité des amendements du Sénat qui, à son tour, mardi dernier, a refusé d'examiner de nouveau le projet.
Le député UMP Arnaud Robinet, rapporteur du projet, déplore n'avoir «pas pu établir un dialogue constructif» avec le Sénat, tandis que la Verte Anny Poursinoff regrette que «la politique politicienne et l'intérêt des industriels aient pris le dessus sur l'intérêt des citoyens».
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Memo »

Voilà ma fiche..... :D
Profession sanitaire et sociale

Médecins: Dispense les soins nécessaire au maintient et au rétablissement de la santé. Il a également un rôle d'information et de prévention.
Bac+8 ans généraliste!! +10 à 12 si spécialisation

Problème: Désert médicaux important et vieillissement des médecins

Réponse: Amène des médecins de l'étranger, aides des collectivités locales: bourse d'étude, prime à l'installation, incitation des médecins plus âgées à rester en activité (temps partiel...), augmentation du numerus,

Infirmière: Dispense les soins en suivant les prescription médicale (distribution de médicament, pose de perfusion). Rôle psychologique important mais aussi préventif et d’éducation pour la santé.
Bac+3 ans! Une année supplémentaire pour faire anesthésiste, bloc opératoire, puéricultrice...


+_Relèvement du NC, beaucoup de facette du métier , contact avec patient, étude reconnues comme une licence

-_Salaire faibles, conditions de travail difficile= Posture contraignante (toujours debout), Horaire difficile , moindre considération, infirmière libérale quota à l'acte, manque de personnel


Aide soignante: Soin d'entretien et de continuité de la vie du patient (toilette, habillage, aide au repas, à la marche....) et entretien de l’environnement (désinfection de la chambre...)
Brevet puis 1an en école


Sage femme:Elle suit la future mère jusqu'à la naissance de son enfant. La sage-femme (ou le maïeuticien, pour les hommes) assure la surveillance médicale de la grossesse, pratique les accouchements et donne les premiers soins à la maman et au bébé.
Bac+5

Kinésithérapeute: Ensemble d'exercice basé sur le renforcement musculaire, l'endurance et la mobilité de personnes ayant des limitations fonctionnelles avec un besoin prolongé de conditionnement. physique.
Bac+3


Ambulancier: a pour rôle la prise en charge et le transport de malades, de blessés ou de femme accouchant dans des véhicules de transport sanitaire adaptés pour des raisons de soins ou de diagnostic. Il administre si nécessaire les premiers secours seul ou assisté d'une équipe médicale.
Bac+1

Pharmacie: Délivre des médicaments aux patients ou aux infirmières. En laboratoire: il effectue toutes sortes d'examens (analyses de sang, recherches de bactéries...). Il peut aussi se spécialiser dans la recherche. Dans l'industrie pharmaceutique, ce professionnel de la santé participe à l'élaboration, au contrôle et aux stratégies de vente d'un médicament. Chez les grossistes, il supervise le stockage et les livraisons des médicaments dans les officines.
Bac+6 ou +9 spécialisation
Dernière modification par Memo le 21 déc. 2011 17:54, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Prothèses PIP : le plan gouvernemental dévoilé d'ici à la fin de semaine

Le Point.fr - Publié le 20/12/2011 à 08:53 - Modifié le 20/12/2011 à 08:54
Un processus d'évaluation des prothèses mammaires défectueuses a été mis en place au vu des cas de cancer déclarés.

Le gouvernement annoncera d'ici à la fin de semaine son plan d'action concernant les prothèses mammaires PIP, a indiqué, mardi, sa porte-parole Valérie Pécresse, interrogée sur l'article de Libération révélant qu'il va être demandé à toutes les femmes concernées de se les faire enlever. "Aujourd'hui, nous sommes dans un processus d'évaluation de ces prothèses mammaires, vu les risques de cancer qui apparaissent", a déclaré la ministre sur LCI.


"L'urgence, c'est que toutes les femmes qui ont des prothèses PIP retournent voir leurs chirurgiens", a déclaré la porte-parole. "Le gouvernement annoncera d'ici à la fin de semaine son plan d'action." "Mais nous devons d'abord procéder au recensement des femmes qui se sont fait implanter ces prothèses et sont potentiellement en danger", a-t-elle dit. Qui paiera ? "S'il s'agit d'une urgence sanitaire et de santé publique, la réopération sera à la charge de la Sécurité sociale", a-t-elle dit.

Les autorités sanitaires vont demander d'ici à la fin de la semaine aux 30 000 femmes porteuses de prothèses mammaires en silicone de la marque PIP de se les faire enlever, après plusieurs cas de cancers suspects, révèle, mardi, Libération. Quelque 30 000 femmes sont concernées en France. Huit cas de cancer ont été "signalés" chez des patientes ayant eu des prothèses mammaires PIP défectueuses, avait indiqué, le 15 décembre, le professeur Jean-Yves Grall, directeur général de la Santé (ministère de la Santé).
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le secret médical face au prêt et à l'assurance

Par damien Mascret - le 16/12/2011
Mentir peut entraîner la nullité d'un contrat ou d'un prêt.
«Une fausse déclaration peut entraîner la nullité du contrat d'assurance», assène d'emblée Patrick de La Grange, avocat spécialisé en réparation du préjudice corporel à Paris. L'avertissement est sans appel pour qui doit remplir un questionnaire de santé à la demande d'une compagnie d'assurances. En tout cas, pas question de mentir dans le questionnaire de santé de l'assurance, même si l'on a parfois l'impression de subir une véritable inquisition. «On a le droit de refuser de répondre à une question, explique l'avocat, mais il faudra en assumer les conséquences (essuyer un refus de l'assureur, NDLR). Si l'on accepte de répondre, on doit le faire loyalement pour ne pas fausser l'appréciation du risque.» Cependant, les assureurs ­recourent parfois à des subterfuges pour obtenir du corps médical des informations sur une personne donnée. Dès lors, comment ­faire respecter le secret médical?
Qu'en pensent les médecins? Si vous avez déjà demandé à votre généraliste de remplir votre questionnaire de santé, vous avez peut-être perçu quelques réticences de son côté. Ce n'est pas qu'il ne veuille pas vous aider, mais les praticiens craignent toujours d'enfreindre le secret médical. «Le secret médical est au cœur de la médecine», réaffirme le Dr Piernick Cressard, président de la section éthique et déontologie de l'ordre des médecins. Ou encore, comme l'explique le Pr Claude-François Degos, président du conseil régional de l'ordre des médecins d'Île-de-France, qui organisait le 6 décembre la Journée de la confidentialité: «La confidentialité vient dans les tout premiers rangs des obligations morales des médecins. Il y va de la confiance du ma­lade, de l'intégralité et de la véracité de ses dires et des confidences, aussi de sa protection contre les abus de procédure et d'instruction, enfin de la sauvegarde de ses droits.»
En pratique, les médecins ont résolu leur dilemme: ils ne fournissent aucun renseignement au médecin de l'assureur, ils vous les fournissent à vous. Notons toutefois une dérogation: «La situation est différente lorsque la demande émane du médecin-conseil de l'Assurance-maladie: nous sommes dans le cadre du secret partagé», précise le Pr Degos. Enfin, certaines données sensibles, quand bien même elles pourraient avoir une incidence sur les risques de santé, ne peuvent en aucun cas figurer dans des questionnaires de santé. C'est le cas par exemple de la race, des pratiques sexuelles ou des données génétiques. Ce qui n'empêche pas le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Michel Legmann, d'être inquiet: «Les parlementaires ne se rendent pas compte de ce qu'ils font chaque fois qu'ils votent des dérogations au secret médical. Quand ils s'en rendent compte, c'est qu'ils sont concernés, mais il est trop tard!»
Examens complémentairesLes questionnaires de santé réclamés par les assureurs, notamment lorsqu'on leur demande d'assurer des prêts, sont suffisamment poussés pour balayer largement votre état de santé et il y a peu de chances qu'un risque ne soit pas pris en compte. Du reste, le médecin de l'assurance peut demander des examens complémentaires s'il le juge nécessaire. Seul dépositaire, au sein de la compagnie d'assurances, des informations médicales vous concernant, il est en effet chargé d'évaluer votre risque de santé.
En revanche, l'appréciation de votre état se fait au moment de la souscription du contrat d'assurance mais on ne peut pas vous reprocher d'ignorer, le cas échéant, que vous aviez une pathologie au moment où vous avez rempli votre questionnaire. Plus concrètement: on ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir répondu à des questions qui n'étaient pas posées. Attention, toutefois, car obtenir une assurance pour un prêt grâce à une fausse déclaration dans un questionnaire de santé revient à conduire avec de faux papiers: «C'est toujours une mauvaise idée de tricher, souligne Patrick de La Grange, car le jour où l'on a besoin de l'assurance, c'est que l'on est - ou ses proches si l'on est décédé - dans une situation de vulnérabilité. Cela peut devenir une vraie catastrophe.» En effet, la compagnie d'assurances peut très bien refuser de payer et décider d'enquêter si elle sub­odore une fraude.
Mais alors, que devient le secret médical si l'on doit se mettre à nu à la moindre demande de prêt? L'argument des assureurs est simple: il faut pouvoir apprécier les risques que l'on prend en charge. D'ailleurs, cela ne signifie pas qu'il est impossible de souscrire une assurance et donc d'obtenir un prêt si l'on n'est pas en bonne santé - la convention Areas a été créée pour cela le 6 juillet 2006 - simplement, le médecin de l'assurance peut demander des informations ou des examens complémentaires.
En pratique, la proposition d'assurance est faite aux conditions standards du contrat dans la majorité des cas (58% des dossiers en 2010) ou l'assureur demandera des surprimes (40% des cas en 2010) ou des exclusions de garantie (2% des cas). Ainsi, en 2010, 530.000 des 4,2 millions de demandes d'assurance de prêt reçues par les assurances présentaient un risque aggravé, et 93,6% d'entre elles ont néanmoins fait l'objet d'une proposition d'assurance couvrant au moins le risque de décès. Proposition acceptée neuf fois sur dix par les assurés.
LE figaro
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Message par Memo »

Un observatoire pour prévenir les catastrophes naturelles

Après les dégâts de la tempête Joachim, les pouvoirs publics ont décidé de se doter d'un observatoire national des risques naturels.

Le nombre de tempêtes en France ne se compte plus. Il y avait eu celle de 1999, puis Klaus en 2009 ou encore Xynthia en 2010 et maintenant Joachim qui a traversé, tous vents hurlants, la France la semaine dernière. Face à ces phénomènes aussi violents que récurrents, les pouvoirs publics ont décidé de se doter d'un observatoire national des risques naturels. Une nouvelle structure qui sera annoncée le 19 janvier prochain à Bordeaux par la ministre de l'Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Cet établissement va permettre d'agréger toutes les informations relatives aux catastrophes naturelles aujourd'hui éclatées entre divers services. Entre les spécialistes qui œuvrent sur les inondations, d'autres qui se consacrent à la météorologie ou encore à la nature des sols, le savoir est en effet aujourd'hui totalement dispersé. À cela s'ajoute le monde des assureurs qui, de son côté, fournit foule d'informations d'ordre économique. «Il s'agit de rassembler toutes ces données pour tenter de mieux anticiper ces phénomènes et mettre en place des politiques de prévention parfaitement adaptées», indique-t-on au ministère. Pour la Fédération française des sociétés d'assurances qui milite pour ce genre de structure depuis des années, cet observatoire est d'autant plus indispensable que l'on s'achemine vers une augmentation du coût global des sinistres. Selon une étude qu'elle avait révélée l'an passé, il passerait de 34 milliards d'euros au cours de ces vingt dernières années à plus de 60 milliards d'euros sur les vingt prochaines. En cause, l'augmentation des événements climatiques exceptionnels tels que les tempêtes, les inondations et les épisodes de sécheresse.

La tempête Joachim qui vient de traverser la France d'Ouest en Est a quant à elle provoqué des dégâts importants sur une grande partie du pays. Les rafales de vent qui ont balayé les 47 départements placés en alerte orange par Météo-France ont couché de nombreux arbres et arraché foule de toitures. Autre conséquence de ces intempéries, plusieurs personnes situées dans des zones submersibles, notamment sur la côte Atlantique, ont été évacuées. Par ailleurs, 400 000 foyers principalement dans l'ouest du pays ont été privés d'électricité dans la nuit de jeudi à vendredi. Dimanche à la mi-journée, 1.500 habitations en étaient encore dépourvues principalement dans les départements de la façade atlantique, entre la Bretagne et la Vendée. En fin de journée, Électricité réseau distribution de France (ERDF) espérait un retour complet à la normale.

550 dossiers de sinistres
Même s'il était dimanche trop tôt pour chiffrer les dégâts, la facture sera de toute évidence moins lourde que celle provoquée par Xynthia. «Cette fois, il n'y a pas eu d'inondations maritimes. Or ces dernières avaient représenté la moitié des 1,5 milliard d'euros déboursés pour Xynthia. Pour Joachim, on peut donc s'attendre à un coût réduit de moitié», indique Guillaume Lejeune, directeur du service clients d'Axa France.

Ce leader de l'assurance en France a par ailleurs offert, pour la première fois, un service à ses clients. Dès l'annonce de la tempête, il a adressé des mails pour livrer des conseils de protection à ses assurés. Soit 500.000 SMS envoyés dans les zones touchées par la dépression. Samedi à 14 heures, le groupe comptait déjà 550 dossiers de sinistres ouverts. Dès aujourd'hui, les entreprises seront à pied d'œuvre pour bâcher et réparer les toitures.

Figaro
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