Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Fiches culture générale 2012
BONNE ANNEE A TOUS!!!
je suis désolé memo mais j'ai un peu de retard et j'ai beaucoup travailler au mois décembre (car je travail dans la vente). Je vais essayer de rattraper mon retard et poster mes fiches.
merci pour cette super fiche récapitulative
je suis désolé memo mais j'ai un peu de retard et j'ai beaucoup travailler au mois décembre (car je travail dans la vente). Je vais essayer de rattraper mon retard et poster mes fiches.
merci pour cette super fiche récapitulative

ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Fiches culture générale 2012
memo voilà ma fiche mais moi je n'est pas encore fait les pourcentages
j'ai juste mis des dates importantes, les dates des crises sanitaires et les journées importantes mais moi n'ont plus je ne vais pas tout apprendre par coeur je n'y arriverai pas
Dates importantes
1864 Fondation de la Croix Rouge Française
04/10/1945 Création de la Sécurité Sociale
02/11/1945 Création de la Protection Maternelle Infantile
11/12/1946 Création de l’Unicef
07/04/1948 Fondation de l’OMS
01/09/1949 Fondation Emmaüs
1959 Déclaration des droits de l’enfant
1967 Autorisation de la pilule
27/05/1968 Signature des accords de Grenelle
1975 Loi Veil sur l’IVG
10/12/1979 Mère Thérésa Prix Nobel de la Paix
1981 Diagnostic en France et USA de 22 cas de Sida
1983 Identification du virus du Sida ou VIH
21/12/1985 Première campagne pour le « Restos du Coeur »
30/11/1988 Instauration du RMI
1991 La loi Evin
1999 la loi instaurant le pacs a été votée
2000 Création de la CMU
13 décembre 2000 loi sur la contraception d'urgence (pilule du lendemain)
22/04/2005 Loi sur l’euthanasie passive
15/11/2006 Décret interdisant de fumer dans les lieux collectifs
2007 la mesure s’applique dans les entreprises, les administrations, les établissements scolaires, les établissements de santé
01/01/2008 elle s’applique aux lieux dits « de convivialité » (cafés, hôtels, restaurants, discothèques, casinos).
Les récentes crises sanitaires
Entre 1980 et 1995
Contamination par le virus du SIDA de 4000 à 6000 personnes
1996 (l’épizootie)
Maladie de la vache folle
Année 70
Dossier explosif de l’amiante
Eté 2003
Canicule (décés de 15000 personnes âgées)
Mars 2005
L’épidémie de chikungunya sur l’île de la Réunion
Depuis 2003
L’épizootie de grippe aviaire (virus H5N1) notamment en Asie
Actuellement de retour en Chine
2009
L’épidémie de grippe A (virus H1N1) qui s’étend
2011
La bactérie Eceh (du concombre au steack haché)
janvier
8 janvier : Journée nationale de dépistage de l'obésité infantile
fevrier
4 février : Journée Mondiale contre le cancer
11 février : Journée mondiale des malades
14 février : journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales
28 février : Journée européenne des maladies rares
mars
8 mars : Journée Mondiale de la Femme
10 Mars : Journée Mondiale du Rein
18 mars : Journée nationale du sommeil
21 mars : Semaine nationale de lutte contre le cancer
21 mars : Journée Mondiale de la Trisomie 21
24 mars : Journée Mondiale de lutte contre la tuberculose
Avril
2 avril : Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme
7 avril : Journée Mondiale de la santé
12 avril : Journée Mondiale de la maladie de Parkinson
25 avril : Journée mondiale du paludisme
28 avril : Journée Mondiale sur la sécurité et la santé au travail
mai
3 mai : Journée Mondiale de l'asthme
5 mai : Journée Mondiale de la Sage-Femme
7 mai : Journée Mondiale des orphelins du SIDA
8 mai : Journée Mondiale de La Croix Rouge
10 Mai : Journée mondiale du lupus
12 mai : Journée Internationale de l'infirmière
14 mai : Journée Mondiale contre l'hypertension
19 mai : Journée mondiale de sensibilisation aux Hépatites
24 mai : Journée nationale de dépistage du cancer de la peau
26 Mai : Journée mondiale de la sclérose en plaques
28 mai : Journée Internationale d'action pour la santé des femmes
31 mai : Journée Mondiale sans tabac
juin
14 juin : Journée nationale contre les maladies orphelines
14 juin : Journée Mondiale du Don du Sang
15 juin : Journée Mondiale contre la Faim
15 juin : Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées
22 juin : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe
septembre
8 septembre : Journée Internationale de l'alphabétisation
21 septembre : Journée Mondiale de la maladie d'Alzheimer
26 Septembre : Journée mondiale de la contraception
octobre
1er octobre : Journée Mondiale de l'allaitement maternel
9 octobre : Journée Mondiale du handicap
11 octobre : Journée mondiale des soins palliatifs
16 octobre : Journée nationale de dépistage de l'hépatite C
17 octobre : Journée mondiale contre la douleur
17 octobre : Journée mondiale du don d'organes et de la greffe
20 octobre : Journée Mondiale de l'ostéoporose
29 octobre : Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux
29 octobre : Journée Mondiale du psoriasis
novembre
14 novembre : Journée mondiale du diabète
17 novembre : Journée Nationale pour l'épilepsie
17 novembre : Journée de la Philosophie à l'UNESCO
18 novembre : Journée mondiale contre les Broncho-Pneumopathies Chroniques Obstructives
20 novembre : Journée Internationale des droits de l'enfant
20 novembre : Journée nationale contre l'herpés
20 novembre : Journée nationale de la trisomie 21
25 novembre : Journée Internationale pour l'élimination de la violences à l'égard des femmes
decembre
1er décembre : Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA
3 décembre : Journée Internationale des personnes handicapées
j'ai juste mis des dates importantes, les dates des crises sanitaires et les journées importantes mais moi n'ont plus je ne vais pas tout apprendre par coeur je n'y arriverai pas

Dates importantes
1864 Fondation de la Croix Rouge Française
04/10/1945 Création de la Sécurité Sociale
02/11/1945 Création de la Protection Maternelle Infantile
11/12/1946 Création de l’Unicef
07/04/1948 Fondation de l’OMS
01/09/1949 Fondation Emmaüs
1959 Déclaration des droits de l’enfant
1967 Autorisation de la pilule
27/05/1968 Signature des accords de Grenelle
1975 Loi Veil sur l’IVG
10/12/1979 Mère Thérésa Prix Nobel de la Paix
1981 Diagnostic en France et USA de 22 cas de Sida
1983 Identification du virus du Sida ou VIH
21/12/1985 Première campagne pour le « Restos du Coeur »
30/11/1988 Instauration du RMI
1991 La loi Evin
1999 la loi instaurant le pacs a été votée
2000 Création de la CMU
13 décembre 2000 loi sur la contraception d'urgence (pilule du lendemain)
22/04/2005 Loi sur l’euthanasie passive
15/11/2006 Décret interdisant de fumer dans les lieux collectifs
2007 la mesure s’applique dans les entreprises, les administrations, les établissements scolaires, les établissements de santé
01/01/2008 elle s’applique aux lieux dits « de convivialité » (cafés, hôtels, restaurants, discothèques, casinos).
Les récentes crises sanitaires
Entre 1980 et 1995
Contamination par le virus du SIDA de 4000 à 6000 personnes
1996 (l’épizootie)
Maladie de la vache folle
Année 70
Dossier explosif de l’amiante
Eté 2003
Canicule (décés de 15000 personnes âgées)
Mars 2005
L’épidémie de chikungunya sur l’île de la Réunion
Depuis 2003
L’épizootie de grippe aviaire (virus H5N1) notamment en Asie
Actuellement de retour en Chine
2009
L’épidémie de grippe A (virus H1N1) qui s’étend
2011
La bactérie Eceh (du concombre au steack haché)
janvier
8 janvier : Journée nationale de dépistage de l'obésité infantile
fevrier
4 février : Journée Mondiale contre le cancer
11 février : Journée mondiale des malades
14 février : journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales
28 février : Journée européenne des maladies rares
mars
8 mars : Journée Mondiale de la Femme
10 Mars : Journée Mondiale du Rein
18 mars : Journée nationale du sommeil
21 mars : Semaine nationale de lutte contre le cancer
21 mars : Journée Mondiale de la Trisomie 21
24 mars : Journée Mondiale de lutte contre la tuberculose
Avril
2 avril : Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme
7 avril : Journée Mondiale de la santé
12 avril : Journée Mondiale de la maladie de Parkinson
25 avril : Journée mondiale du paludisme
28 avril : Journée Mondiale sur la sécurité et la santé au travail
mai
3 mai : Journée Mondiale de l'asthme
5 mai : Journée Mondiale de la Sage-Femme
7 mai : Journée Mondiale des orphelins du SIDA
8 mai : Journée Mondiale de La Croix Rouge
10 Mai : Journée mondiale du lupus
12 mai : Journée Internationale de l'infirmière
14 mai : Journée Mondiale contre l'hypertension
19 mai : Journée mondiale de sensibilisation aux Hépatites
24 mai : Journée nationale de dépistage du cancer de la peau
26 Mai : Journée mondiale de la sclérose en plaques
28 mai : Journée Internationale d'action pour la santé des femmes
31 mai : Journée Mondiale sans tabac
juin
14 juin : Journée nationale contre les maladies orphelines
14 juin : Journée Mondiale du Don du Sang
15 juin : Journée Mondiale contre la Faim
15 juin : Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées
22 juin : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe
septembre
8 septembre : Journée Internationale de l'alphabétisation
21 septembre : Journée Mondiale de la maladie d'Alzheimer
26 Septembre : Journée mondiale de la contraception
octobre
1er octobre : Journée Mondiale de l'allaitement maternel
9 octobre : Journée Mondiale du handicap
11 octobre : Journée mondiale des soins palliatifs
16 octobre : Journée nationale de dépistage de l'hépatite C
17 octobre : Journée mondiale contre la douleur
17 octobre : Journée mondiale du don d'organes et de la greffe
20 octobre : Journée Mondiale de l'ostéoporose
29 octobre : Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux
29 octobre : Journée Mondiale du psoriasis
novembre
14 novembre : Journée mondiale du diabète
17 novembre : Journée Nationale pour l'épilepsie
17 novembre : Journée de la Philosophie à l'UNESCO
18 novembre : Journée mondiale contre les Broncho-Pneumopathies Chroniques Obstructives
20 novembre : Journée Internationale des droits de l'enfant
20 novembre : Journée nationale contre l'herpés
20 novembre : Journée nationale de la trisomie 21
25 novembre : Journée Internationale pour l'élimination de la violences à l'égard des femmes
decembre
1er décembre : Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA
3 décembre : Journée Internationale des personnes handicapées
Re: Fiches culture générale 2012
Merci beaucoup pour ta fiche moi qui n'avait que quelques journée mondiale....
On se complète c'est bien ça!!
mis33 ne t'excuse pas. J'ai compris qu'il devait y avoir quelque chose. Courage pour tes fiches!! Je les attend avec impatience.
On se complète c'est bien ça!!

mis33 ne t'excuse pas. J'ai compris qu'il devait y avoir quelque chose. Courage pour tes fiches!! Je les attend avec impatience.

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Immobilier : les premiers signes d'un tournant
L'année 2012 pourrait être favorable aux acquéreurs de biens immobiliers anciens sur le marché français. A priori, leur pouvoir de négociation devrait s'améliorer. Les prévisions de Century 21 et de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), dévoilées mardi 3 janvier, sont sans équivoque : en 2012, le marché va connaître une sacrée accalmie.
Century 21 pronostique une baisse du nombre des transactions de 10 % à 15 % sur l'année. Selon la Fnaim, l'activité du marché de l'immobilier pourrait chuter de l'ordre de 15 %, à 700 000 opérations.
Durcissement des conditions d'octroi de crédit par les banques, suppression du prêt à taux zéro (PTZ +) dans l'ancien au 1er janvier, réforme de la taxation des plus-values immobilières sur l'immobilier locatif et les résidences secondaires au 1er février, attentisme constaté avant chaque élection présidentielle... Plusieurs facteurs se conjuguent pour concocter une année plutôt morose.
"En 2011, 360 000 logements ont été achetés avec le PTZ +, dont 300 000 dans l'immobilier ancien. De leur côté, l'investissement locatif et les résidences secondaires représentent environ 250 000 transactions par an", rappelle René Pallincourt, président de la Fnaim.
PRONOSTICS DIFFICILES
En 2012, "les intentions de mise en vente seront moins nombreuses, et nombre de ménages reporteront leur projet, notamment s'il s'agit d'une mise en vente de confort, n'étant nécessitée ni par une naissance ni par un décès, un divorce ou une mutation professionnelle", prévoit Laurent Vimont, président de Century 21.
Rien n'indique cependant que les prix vont réellement baisser. Difficile d'ailleurs de faire des pronostics, même pour les professionnels. Une demande soutenue par ceux qui peuvent encore acheter et une pénurie de l'offre pourraient provoquer de nouvelles tensions sur les prix, aboutissant à une hausse de 2 % à 3 % sur l'année 2012, selon Century 21.
Côté Fnaim, on pense que les prix pourraient reculer de 5 % en 2012, en raison du resserrement des conditions d'octroi des crédits, du raccourcissement de la durée des emprunts, de la hausse du chômage et de la baisse de la confiance des ménages, ainsi que de l'éviction de primo accédants.
L'année 2011 a pourtant été exceptionnelle : le ministère du logement fait état de 832 000 transactions entre octobre 2010 et septembre 2011. Un record comparé aux années antérieures (784 000 en 2010, 585 000 en 2009 et 673 000 en 2008), qui rivalise avec le niveau d'activité d'avant crise (810 000 en décembre 2007).
Et les prix ont fortement augmenté : + 7,3 % sur l'année sur l'ensemble de la France, selon la Fnaim, + 6 % selon Century 21. "On est revenu au même niveau de prix qu'en 2007", constate M. Pallincourt. A Paris, la hausse annuelle a atteint 22,7 %, selon la Fnaim, et 12,57 %, selon Century 21.
Cette hausse des prix a exclu certaines catégories d'acquéreurs. "L'augmentation des taux d'intérêt - passant en moyenne de 3,65 % à 4,2 % en un an -, le resserrement des conditions de crédit, conjugués à la hausse des prix de l'immobilier, ont écarté du marché un pan entier de la population, désolvabilisée, constate M. Vimont. En 2011, au niveau national, nous avons enregistré 11 % d'acheteurs issus de classes moyennes en moins, et 16 % d'acheteurs de moins de 40 ans en moins, tandis que la catégorie des seniors a progressé de 20 %." Cette dernière population possède souvent un bien et peut le vendre pour financer une acquisition.
Mais, à regarder dans le détail, le marché a commencé à se tasser à partir de l'automne : au second semestre, les prix sur la France entière ont reculé de 2,2 % par rapport au premier semestre, selon Century 21. Au quatrième trimestre, les prix n'ont pas bougé par rapport au troisième, selon la Fnaim, tandis qu'à Paris ils ont commencé à reculer de façon significative, de 6,3 %.
Les délais de vente ont aussi commencé à se rallonger. Au second semestre 2011, selon les données de Century 21, il fallait dix jours de plus qu'au premier pour vendre un bien sûr Paris, et deux jours de plus pour l'ensemble de la France.
Cécile Prudhomme
Le monde
L'année 2012 pourrait être favorable aux acquéreurs de biens immobiliers anciens sur le marché français. A priori, leur pouvoir de négociation devrait s'améliorer. Les prévisions de Century 21 et de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), dévoilées mardi 3 janvier, sont sans équivoque : en 2012, le marché va connaître une sacrée accalmie.
Century 21 pronostique une baisse du nombre des transactions de 10 % à 15 % sur l'année. Selon la Fnaim, l'activité du marché de l'immobilier pourrait chuter de l'ordre de 15 %, à 700 000 opérations.
Durcissement des conditions d'octroi de crédit par les banques, suppression du prêt à taux zéro (PTZ +) dans l'ancien au 1er janvier, réforme de la taxation des plus-values immobilières sur l'immobilier locatif et les résidences secondaires au 1er février, attentisme constaté avant chaque élection présidentielle... Plusieurs facteurs se conjuguent pour concocter une année plutôt morose.
"En 2011, 360 000 logements ont été achetés avec le PTZ +, dont 300 000 dans l'immobilier ancien. De leur côté, l'investissement locatif et les résidences secondaires représentent environ 250 000 transactions par an", rappelle René Pallincourt, président de la Fnaim.
PRONOSTICS DIFFICILES
En 2012, "les intentions de mise en vente seront moins nombreuses, et nombre de ménages reporteront leur projet, notamment s'il s'agit d'une mise en vente de confort, n'étant nécessitée ni par une naissance ni par un décès, un divorce ou une mutation professionnelle", prévoit Laurent Vimont, président de Century 21.
Rien n'indique cependant que les prix vont réellement baisser. Difficile d'ailleurs de faire des pronostics, même pour les professionnels. Une demande soutenue par ceux qui peuvent encore acheter et une pénurie de l'offre pourraient provoquer de nouvelles tensions sur les prix, aboutissant à une hausse de 2 % à 3 % sur l'année 2012, selon Century 21.
Côté Fnaim, on pense que les prix pourraient reculer de 5 % en 2012, en raison du resserrement des conditions d'octroi des crédits, du raccourcissement de la durée des emprunts, de la hausse du chômage et de la baisse de la confiance des ménages, ainsi que de l'éviction de primo accédants.
L'année 2011 a pourtant été exceptionnelle : le ministère du logement fait état de 832 000 transactions entre octobre 2010 et septembre 2011. Un record comparé aux années antérieures (784 000 en 2010, 585 000 en 2009 et 673 000 en 2008), qui rivalise avec le niveau d'activité d'avant crise (810 000 en décembre 2007).
Et les prix ont fortement augmenté : + 7,3 % sur l'année sur l'ensemble de la France, selon la Fnaim, + 6 % selon Century 21. "On est revenu au même niveau de prix qu'en 2007", constate M. Pallincourt. A Paris, la hausse annuelle a atteint 22,7 %, selon la Fnaim, et 12,57 %, selon Century 21.
Cette hausse des prix a exclu certaines catégories d'acquéreurs. "L'augmentation des taux d'intérêt - passant en moyenne de 3,65 % à 4,2 % en un an -, le resserrement des conditions de crédit, conjugués à la hausse des prix de l'immobilier, ont écarté du marché un pan entier de la population, désolvabilisée, constate M. Vimont. En 2011, au niveau national, nous avons enregistré 11 % d'acheteurs issus de classes moyennes en moins, et 16 % d'acheteurs de moins de 40 ans en moins, tandis que la catégorie des seniors a progressé de 20 %." Cette dernière population possède souvent un bien et peut le vendre pour financer une acquisition.
Mais, à regarder dans le détail, le marché a commencé à se tasser à partir de l'automne : au second semestre, les prix sur la France entière ont reculé de 2,2 % par rapport au premier semestre, selon Century 21. Au quatrième trimestre, les prix n'ont pas bougé par rapport au troisième, selon la Fnaim, tandis qu'à Paris ils ont commencé à reculer de façon significative, de 6,3 %.
Les délais de vente ont aussi commencé à se rallonger. Au second semestre 2011, selon les données de Century 21, il fallait dix jours de plus qu'au premier pour vendre un bien sûr Paris, et deux jours de plus pour l'ensemble de la France.
Cécile Prudhomme
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Justice: premières audiences pour les citoyens assesseurs
Au tribunal correctionnel de Toulouse, les nouveaux jurés ont jugé des agresseurs sexuels.
Ils attendent consciencieusement dans le vaste hall du tribunal de grande instance de Toulouse, sacoche en main, avec au visage les traits un peu tendus de ceux qui se rendent à un entretien d'embauche. Anne-Marie, salariée d'une banque, Frédéric, conseiller-vente dans un magasin de bricolage, Laure qui travaille dans une agence immobilière et Bernard, retraité de l'aéronautique, sont les premiers citoyens assesseurs de la juridiction de la cour d'appel toulousaine, l'une des deux cours hexagonales chargées d'expérimenter la participation des jurés aux audiences correctionnelles.
Avant les fêtes, au début du mois de décembre, ils ont suivi une journée d'information au tribunal, avant de visiter, les uns, une maison d'arrêt, les autres, un établissement pour peine. «Des bâtiments bien entretenus, avec des salles de sport», a noté Anne-Marie. Visiblement vêtus avec soin, ces pionniers ne cachent pas une forme de fierté, mais aussi de crainte, face à la mission qui leur est confiée: juger, aux côtés des magistrats professionnels, des auteurs de délits passibles de plusieurs années de prison. Ces temps-ci, Frédéric peine à trouver le sommeil…
Après avoir solennellement prêté serment face aux magistrats professionnels, c'est d'un pas hésitant qu'il rejoint l'estrade, de l'autre côté de la barre, pour prendre place dans l'imposant fauteuil noir installé pour lui à droite du président d'audience. Pendant quinze jours, il va siéger à cette place en présence de trois magistrats professionnels, avant de pouvoir se glisser à nouveau dans sa vie quotidienne après une expérience que son entourage lui a prédit «enrichissante». En face, sur les bancs des avocats, on affiche une prudence parfois teintée d'une pointe de sarcasme. Le défenseur d'un auteur d'agression sexuelle tord le nez en constatant que l'un des deux citoyens assesseurs chargé de «son» audience est une femme «aujourd'hui, c'est un peu tôt, mais à l'avenir, il faudra penser à étudier les profils des citoyens assesseurs pour demander d'éventuelles récusations», prévoit-il.
Un dossier assez mince
Dans la salle voisine, Youssouf, un jeune homme accusé d'avoir abusé de l'une de ses amies après une soirée arrosée, s'est dispensé d'avocat - il dispose lui-même d'un talent d'orateur supérieur à la moyenne. La jeune femme qui l'a hébergé un soir de match a porté plainte avec le sentiment, résume le président de l'audience, que «quelque chose s'est passé sans son consentement». En l'absence de certificat médical, le dossier reste toutefois assez mince, d'autant que la victime dont la mémoire a été troublée par une forte absorption d'alcool ne s'est pas rendue à l'audience. Seuls éléments matériels: des SMS exprimant un très vif regret envoyés dans les jours qui ont suivi par Youssouf à son amie.
«C'est un dossier difficile, sans preuve évidente, où tout se joue parole contre parole… C est typiquement le genre d'affaires où la présence de jurés peut faire basculer le sens du jugement», analyse un magistrat présent à l'audience. Or, l'accusé se défend pied à pied, martelant qu'il a cessé toute tentative «dès qu'elle a dit clairement non, N-0-N, trois lettres qu'il connaît bien», assure-t-il. Après quinze minutes de délibéré, les trois magistrats et leurs nouveaux assesseurs décident d'un acquittement au bénéfice du doute. Le parquet avait requis un an avec sursis.
Visiblement fatigués, les jurés finissent par quitter le tribunal en tentant d'éviter les questions des journalistes pour ne pas rompre le secret du délibéré auquel ils sont tenus. «J'ai vu la justice de l'intérieur, c'est à peu près conforme à l'idée que je m'en faisais», explique Anne- Marie. De son côté, Bernard réfléchit déjà à de possibles améliorations de la procédure. Les magistrats toulousains, qui ont accepté de jouer le jeu de l'expérimentation, s'inquiètent toutefois d'un allongement de la durée des audiences. «On verra certainement que ceux qui misent sur une sévérité accrue des citoyens-assesseurs se trompent», pronostique Michel Vallet, procureur de Toulouse.
Le figaro
Au tribunal correctionnel de Toulouse, les nouveaux jurés ont jugé des agresseurs sexuels.
Ils attendent consciencieusement dans le vaste hall du tribunal de grande instance de Toulouse, sacoche en main, avec au visage les traits un peu tendus de ceux qui se rendent à un entretien d'embauche. Anne-Marie, salariée d'une banque, Frédéric, conseiller-vente dans un magasin de bricolage, Laure qui travaille dans une agence immobilière et Bernard, retraité de l'aéronautique, sont les premiers citoyens assesseurs de la juridiction de la cour d'appel toulousaine, l'une des deux cours hexagonales chargées d'expérimenter la participation des jurés aux audiences correctionnelles.
Avant les fêtes, au début du mois de décembre, ils ont suivi une journée d'information au tribunal, avant de visiter, les uns, une maison d'arrêt, les autres, un établissement pour peine. «Des bâtiments bien entretenus, avec des salles de sport», a noté Anne-Marie. Visiblement vêtus avec soin, ces pionniers ne cachent pas une forme de fierté, mais aussi de crainte, face à la mission qui leur est confiée: juger, aux côtés des magistrats professionnels, des auteurs de délits passibles de plusieurs années de prison. Ces temps-ci, Frédéric peine à trouver le sommeil…
Après avoir solennellement prêté serment face aux magistrats professionnels, c'est d'un pas hésitant qu'il rejoint l'estrade, de l'autre côté de la barre, pour prendre place dans l'imposant fauteuil noir installé pour lui à droite du président d'audience. Pendant quinze jours, il va siéger à cette place en présence de trois magistrats professionnels, avant de pouvoir se glisser à nouveau dans sa vie quotidienne après une expérience que son entourage lui a prédit «enrichissante». En face, sur les bancs des avocats, on affiche une prudence parfois teintée d'une pointe de sarcasme. Le défenseur d'un auteur d'agression sexuelle tord le nez en constatant que l'un des deux citoyens assesseurs chargé de «son» audience est une femme «aujourd'hui, c'est un peu tôt, mais à l'avenir, il faudra penser à étudier les profils des citoyens assesseurs pour demander d'éventuelles récusations», prévoit-il.
Un dossier assez mince
Dans la salle voisine, Youssouf, un jeune homme accusé d'avoir abusé de l'une de ses amies après une soirée arrosée, s'est dispensé d'avocat - il dispose lui-même d'un talent d'orateur supérieur à la moyenne. La jeune femme qui l'a hébergé un soir de match a porté plainte avec le sentiment, résume le président de l'audience, que «quelque chose s'est passé sans son consentement». En l'absence de certificat médical, le dossier reste toutefois assez mince, d'autant que la victime dont la mémoire a été troublée par une forte absorption d'alcool ne s'est pas rendue à l'audience. Seuls éléments matériels: des SMS exprimant un très vif regret envoyés dans les jours qui ont suivi par Youssouf à son amie.
«C'est un dossier difficile, sans preuve évidente, où tout se joue parole contre parole… C est typiquement le genre d'affaires où la présence de jurés peut faire basculer le sens du jugement», analyse un magistrat présent à l'audience. Or, l'accusé se défend pied à pied, martelant qu'il a cessé toute tentative «dès qu'elle a dit clairement non, N-0-N, trois lettres qu'il connaît bien», assure-t-il. Après quinze minutes de délibéré, les trois magistrats et leurs nouveaux assesseurs décident d'un acquittement au bénéfice du doute. Le parquet avait requis un an avec sursis.
Visiblement fatigués, les jurés finissent par quitter le tribunal en tentant d'éviter les questions des journalistes pour ne pas rompre le secret du délibéré auquel ils sont tenus. «J'ai vu la justice de l'intérieur, c'est à peu près conforme à l'idée que je m'en faisais», explique Anne- Marie. De son côté, Bernard réfléchit déjà à de possibles améliorations de la procédure. Les magistrats toulousains, qui ont accepté de jouer le jeu de l'expérimentation, s'inquiètent toutefois d'un allongement de la durée des audiences. «On verra certainement que ceux qui misent sur une sévérité accrue des citoyens-assesseurs se trompent», pronostique Michel Vallet, procureur de Toulouse.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
«Cours le matin, sport l'après-midi» : des résultats contrastés
Des élèves qui se sentent «mieux dans leur corps», qui sont plus «autonomes» mais qui n'améliorent pas de façon sensible leurs résultats scolaires. Ce sont les premières conséquences étudiées de l'expérience «cours le matin, sport l'après-midi» menée depuis 2010 par 120 collèges et lycées volontaires. Ces derniers expérimentent une organisation du temps différente. Le principe est de dégager d'importantes plages de pratique sportive pendant la journée, la pratique régulière du sport étant censée «contribuer à la réussite des élèves ainsi qu'à l'amélioration de leur bien-être et de leur santé», selon le ministère de l'Éducation nationale, qui a souhaité encourager cette organisation dans le cadre du débat national sur les rythmes scolaires.
L'apprentissage de l'esprit d'équipe, du goût de l'effort doit aussi permettre de prévenir les violences à l'école. Selon une note de la Direction des statistiques du ministère (Depp) publiée le 30 décembre, 15.000 élèves bénéficient cette année chaque semaine de 2h30 de pratique sportive et de 2 heures de pratique culturelle supplémentaires contre 7000 élèves l'an dernier. Les élèves sont surtout des collégiens et plutôt des garçons. Au total, un tiers des élèves sont en classe de cinquième, un quart en classe de sixième, et environ 20% en classe de seconde.
Hygiène de vie
Le bien-être et la santé de leur enfant sont des apports de l'expérimentation qui satisfait neuf parents sur dix, selon l'enquête menée auprès d'un échantillon d'enfants et de parents. Les élèves eux-mêmes sont 43% à se dire «mieux dans leur corps depuis la rentrée». Les parents observent par ailleurs que leurs enfants ont une meilleure hygiène de vie. Ils mangent plus, boivent davantage d'eau et la moitié se couche désormais avant 22 heures. Ils sont en revanche un peu plus nombreux à se dire fatigués le matin (35%).
L'enquête ne relève en revanche «pas de différence significative entre les élèves inscrits dans le programme et ceux qui suivent un cursus normal» en matière de concentration, d'attention, de mémorisation et d'effort. De même, les résultats scolaires ne varient pas. Pour 50% des parents, les résultats de leur enfant sont «identiques» à ceux de l'année précédente, un pourcentage similaire à celui d'enfants inscrits dans un cursus normal. La Depp ne relève par ailleurs pas de «différence significative» en matière d'absentéisme.
Si 40% des parents d'élèves expérimentateurs déclarent que leur enfant a moins manqué l'école que l'an dernier, ils sont 47% à affirmer qu'il a autant manqué l'école par rapport à l'an dernier. «Il n'est donc pas certain que l'expérimentation ait eu un effet bénéfique sur l'assiduité des élèves.» Pratiquement le même pourcentage de parents affirme que leur enfant a autant reçu de sanctions que l'an dernier (40%), selon la Depp. Cette dernière observe néanmoins que les élèves expérimentateurs sont «plus nombreux à évoquer le fait d'apprendre à respecter les règles (65% contre 58%) et de devenir plus autonomes (64% contre 58%)». Autre enseignement positif, les élèves participant à l'expérimentation seraient devenus «plus sociables et parlent davantage de leurs activités sportives et scolaires avec leurs parents».
Le figaro
Des élèves qui se sentent «mieux dans leur corps», qui sont plus «autonomes» mais qui n'améliorent pas de façon sensible leurs résultats scolaires. Ce sont les premières conséquences étudiées de l'expérience «cours le matin, sport l'après-midi» menée depuis 2010 par 120 collèges et lycées volontaires. Ces derniers expérimentent une organisation du temps différente. Le principe est de dégager d'importantes plages de pratique sportive pendant la journée, la pratique régulière du sport étant censée «contribuer à la réussite des élèves ainsi qu'à l'amélioration de leur bien-être et de leur santé», selon le ministère de l'Éducation nationale, qui a souhaité encourager cette organisation dans le cadre du débat national sur les rythmes scolaires.
L'apprentissage de l'esprit d'équipe, du goût de l'effort doit aussi permettre de prévenir les violences à l'école. Selon une note de la Direction des statistiques du ministère (Depp) publiée le 30 décembre, 15.000 élèves bénéficient cette année chaque semaine de 2h30 de pratique sportive et de 2 heures de pratique culturelle supplémentaires contre 7000 élèves l'an dernier. Les élèves sont surtout des collégiens et plutôt des garçons. Au total, un tiers des élèves sont en classe de cinquième, un quart en classe de sixième, et environ 20% en classe de seconde.
Hygiène de vie
Le bien-être et la santé de leur enfant sont des apports de l'expérimentation qui satisfait neuf parents sur dix, selon l'enquête menée auprès d'un échantillon d'enfants et de parents. Les élèves eux-mêmes sont 43% à se dire «mieux dans leur corps depuis la rentrée». Les parents observent par ailleurs que leurs enfants ont une meilleure hygiène de vie. Ils mangent plus, boivent davantage d'eau et la moitié se couche désormais avant 22 heures. Ils sont en revanche un peu plus nombreux à se dire fatigués le matin (35%).
L'enquête ne relève en revanche «pas de différence significative entre les élèves inscrits dans le programme et ceux qui suivent un cursus normal» en matière de concentration, d'attention, de mémorisation et d'effort. De même, les résultats scolaires ne varient pas. Pour 50% des parents, les résultats de leur enfant sont «identiques» à ceux de l'année précédente, un pourcentage similaire à celui d'enfants inscrits dans un cursus normal. La Depp ne relève par ailleurs pas de «différence significative» en matière d'absentéisme.
Si 40% des parents d'élèves expérimentateurs déclarent que leur enfant a moins manqué l'école que l'an dernier, ils sont 47% à affirmer qu'il a autant manqué l'école par rapport à l'an dernier. «Il n'est donc pas certain que l'expérimentation ait eu un effet bénéfique sur l'assiduité des élèves.» Pratiquement le même pourcentage de parents affirme que leur enfant a autant reçu de sanctions que l'an dernier (40%), selon la Depp. Cette dernière observe néanmoins que les élèves expérimentateurs sont «plus nombreux à évoquer le fait d'apprendre à respecter les règles (65% contre 58%) et de devenir plus autonomes (64% contre 58%)». Autre enseignement positif, les élèves participant à l'expérimentation seraient devenus «plus sociables et parlent davantage de leurs activités sportives et scolaires avec leurs parents».
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Re: Actualités 2012
Élèves surdoués : l'école peut mieux faire
Un symposium international insiste sur le parcours scolaire aléatoire de ces enfants.
«Mais, madame, ce n'est pas ici qu'il faut venir chercher des enfants comme ça», n'a pu s'empêcher de répondre un chef d'établissement d'un quartier difficile de Nice à la présidente d'honneur de l'Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces (Anpeip), Monique Binda, venue lui proposer une opération de sensibilisation. Anecdote révélatrice des fantasmes qui persistent autour des surdoués.
Pour faire avancer les choses, l'Anpeip a réuni récemment à Nice les meilleurs experts francophones, avec le soutien de la municipalité, très engagée dans ce dépistage, et l'intérêt manifeste de nombreux enseignants ou intervenants auprès des jeunes enfants. Car contrairement aux idées reçues, un enfant surdoué peut se trouver dans n'importe quel milieu. Encore faut-il que ses parents ou un enseignant soient prêts à déceler le potentiel de l'enfant au-delà de ses seules performances. Car ses résultats scolaires peuvent vite s'effondrer si on le maintient dans un carcan éducatif qui ne correspond pas à son mode de fonctionnement.
Pour Françoise Astolfi, docteur en psychologie, enseignante et formatrice, cela va même plus loin puisqu'un enfant surdoué présente souvent des comportements qui contribuent à brouiller son image: «Sa capacité d'attention sur un sujet qui l'intéresse peut laisser penser qu'il ne fait que ce qui lui plaît; une curiosité excessive donnera l'impression qu'il se disperse ou au contraire se fixe sur un seul sujet; son imagination riche peut induire une sensation d'étrangeté ou d'incongruité chez l'enseignant; son sens de l'humour être interprété comme de l'impertinence.»
Il y a de nombreuses raisons pour qu'un enfant surdoué se retrouve noyé dans la masse: «Certains enfants ont manqué d'opportunités développementales, d'autres ont connu des événements de vie qui n'ont pas permis à leur potentiel de se développer», remarque le Pr Jacques Grégoiren, de l'unité de psychologie de l'éducation et du développement à l'université de Louvain (Belgique). Le potentiel élevé de l'enfant peut même se trouver complètement étouffé par un «effet Pygmalion négatif», selon l'expression du psychologue français Jean-Charles Terrassier, fondateur de l'Anpeip. «L'effet Pygmalion négatif, explique-t-il, c'est lorsqu'un enfant précoce n'a pas été identifié par ses enseignants, et qu'on va lui demander de se comporter de façon conforme.» Conforme à quoi? À un système qui ne correspond pas à son mode de fonctionnement optimal car trop rigide et trop lent. Selon Françoise Astolfi, la palette de réactions des enseignants varie considérablement: du déni à la volonté d'agir dans l'intérêt de l'enfant, en passant par l'incrédulité, la curiosité ou le refus de remettre en cause ses schémas éducatifs.
Motivation
La question de la motivation est essentielle et c'est elle qui peut si souvent manquer, pour des enfants surdoués, dans l'enseignement traditionnel. Pour le Pr Françoys Gagné (Université de Québec, Canada), la motivation de l'enfant est fondamentale pour que puissent s'épanouir les dons naturels: «Le talent, c'est le produit de l'intensité des dons par l'intensité des exercices», a-t-il rappelé à Nice. Le psychologue québécois a développé au début des années 1980 un modèle destiné à «construire les talents en s'appuyant sur les dons» (modèle différenciateur de la douance et du talent ou MDDT) qui fait aujourd'hui autorité.
Le danger qui menace ces petits surdoués, pétris de facilités, est qu'ils ne voient pas l'intérêt de faire des efforts puisqu'ils réussissent facilement à l'âge où leurs petits camarades peinent à apprendre. Faute d'acquérir tôt une méthodologie et une discipline de travail, ils se trouvent forts démunis lorsqu'ils rencontrent leurs premières difficultés. Leurs petits camarades savent comment faire. Pas eux. La démotivation menace. Ils deviennent les champions du «peut mieux faire». S'ils n'ont pas été dépistés, ils ne le seront peut-être jamais! Une étude lancée en 1921 en Californie pour suivre 1500 enfants avait montré que près de 30% des enfants surdoués étaient passés complètement inaperçus à l'école primaire. C'était aux États-Unis, c'était au siècle dernier, mais qui peut parier que l'on fait mieux aujourd'hui en France? L'Anpeip n'a pas fini d'arpenter les quartiers difficiles.
Le figaro
Un symposium international insiste sur le parcours scolaire aléatoire de ces enfants.
«Mais, madame, ce n'est pas ici qu'il faut venir chercher des enfants comme ça», n'a pu s'empêcher de répondre un chef d'établissement d'un quartier difficile de Nice à la présidente d'honneur de l'Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces (Anpeip), Monique Binda, venue lui proposer une opération de sensibilisation. Anecdote révélatrice des fantasmes qui persistent autour des surdoués.
Pour faire avancer les choses, l'Anpeip a réuni récemment à Nice les meilleurs experts francophones, avec le soutien de la municipalité, très engagée dans ce dépistage, et l'intérêt manifeste de nombreux enseignants ou intervenants auprès des jeunes enfants. Car contrairement aux idées reçues, un enfant surdoué peut se trouver dans n'importe quel milieu. Encore faut-il que ses parents ou un enseignant soient prêts à déceler le potentiel de l'enfant au-delà de ses seules performances. Car ses résultats scolaires peuvent vite s'effondrer si on le maintient dans un carcan éducatif qui ne correspond pas à son mode de fonctionnement.
Pour Françoise Astolfi, docteur en psychologie, enseignante et formatrice, cela va même plus loin puisqu'un enfant surdoué présente souvent des comportements qui contribuent à brouiller son image: «Sa capacité d'attention sur un sujet qui l'intéresse peut laisser penser qu'il ne fait que ce qui lui plaît; une curiosité excessive donnera l'impression qu'il se disperse ou au contraire se fixe sur un seul sujet; son imagination riche peut induire une sensation d'étrangeté ou d'incongruité chez l'enseignant; son sens de l'humour être interprété comme de l'impertinence.»
Il y a de nombreuses raisons pour qu'un enfant surdoué se retrouve noyé dans la masse: «Certains enfants ont manqué d'opportunités développementales, d'autres ont connu des événements de vie qui n'ont pas permis à leur potentiel de se développer», remarque le Pr Jacques Grégoiren, de l'unité de psychologie de l'éducation et du développement à l'université de Louvain (Belgique). Le potentiel élevé de l'enfant peut même se trouver complètement étouffé par un «effet Pygmalion négatif», selon l'expression du psychologue français Jean-Charles Terrassier, fondateur de l'Anpeip. «L'effet Pygmalion négatif, explique-t-il, c'est lorsqu'un enfant précoce n'a pas été identifié par ses enseignants, et qu'on va lui demander de se comporter de façon conforme.» Conforme à quoi? À un système qui ne correspond pas à son mode de fonctionnement optimal car trop rigide et trop lent. Selon Françoise Astolfi, la palette de réactions des enseignants varie considérablement: du déni à la volonté d'agir dans l'intérêt de l'enfant, en passant par l'incrédulité, la curiosité ou le refus de remettre en cause ses schémas éducatifs.
Motivation
La question de la motivation est essentielle et c'est elle qui peut si souvent manquer, pour des enfants surdoués, dans l'enseignement traditionnel. Pour le Pr Françoys Gagné (Université de Québec, Canada), la motivation de l'enfant est fondamentale pour que puissent s'épanouir les dons naturels: «Le talent, c'est le produit de l'intensité des dons par l'intensité des exercices», a-t-il rappelé à Nice. Le psychologue québécois a développé au début des années 1980 un modèle destiné à «construire les talents en s'appuyant sur les dons» (modèle différenciateur de la douance et du talent ou MDDT) qui fait aujourd'hui autorité.
Le danger qui menace ces petits surdoués, pétris de facilités, est qu'ils ne voient pas l'intérêt de faire des efforts puisqu'ils réussissent facilement à l'âge où leurs petits camarades peinent à apprendre. Faute d'acquérir tôt une méthodologie et une discipline de travail, ils se trouvent forts démunis lorsqu'ils rencontrent leurs premières difficultés. Leurs petits camarades savent comment faire. Pas eux. La démotivation menace. Ils deviennent les champions du «peut mieux faire». S'ils n'ont pas été dépistés, ils ne le seront peut-être jamais! Une étude lancée en 1921 en Californie pour suivre 1500 enfants avait montré que près de 30% des enfants surdoués étaient passés complètement inaperçus à l'école primaire. C'était aux États-Unis, c'était au siècle dernier, mais qui peut parier que l'on fait mieux aujourd'hui en France? L'Anpeip n'a pas fini d'arpenter les quartiers difficiles.
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Re: Actualités 2012
L'accompagnement éducatif favorise la réussite scolaire
70 % des chefs d'établissement notent des améliorations du comportement et des résultats des élèves.
Expérimenté en 2007 puis généralisé en 2008 à l'ensemble des collèges publics et privés, l'accompagnement éducatif est plébiscité par les chefs d'établissement selon une note de la Direction des statistiques du ministère de l'Éducation nationale (Depp). Cette dernière porte sur un échantillon aléatoire de 684 collèges publics passés au crible en 2009-2010. L'objectif de cette initiative voulue par Nicolas Sarkozy pour «les orphelins de seize heures» est d'accueillir, en milieu scolaire et après les cours, des élèves volontaires «afin de contribuer à leur réussite scolaire». Il avait demandé en 2006 que «l'on généralise les études à l'école pour que les familles puissent venir chercher leurs enfants une fois les devoirs faits, à 18 heures».
«Utile et enrichissant»
Les établissements proposent aujourd'hui des activités dans quatre domaines: l'aide aux devoirs et aux leçons, activité la plus pratiquée, mais aussi la pratique artistique et culturelle, la pratique sportive et celle d'une langue vivante étrangère. L'accompagnement éducatif repose sur la participation d'enseignants volontaires, assistants pédagogiques, assistants d'éducation ainsi que sur celle d'intervenants extérieurs (collectivités territoriales, associations, etc.).
L'expérience de l'accompagnement éducatif a généralement été perçue comme «utile et enrichissante» aussi bien par les chefs d'établissement que par les intervenants. Pour les premiers, elle est d'abord utile (41 %) et enrichissante (23 %) avant d'être éprouvante (17 %) ou décevante (5 %). Toujours de leur point de vue, la participation des élèves à ces activités a pu apporter des améliorations, surtout dans leur comportement général (70,6 %), leur réussite scolaire (69,8 %) et leur motivation (63,2 %). Un peu moins de 6 % des chefs d'établissement soulignent cependant des conséquences négatives, au sujet de l'attitude générale des élèves tandis que 8 % ne relèvent aucun effet positif, ce dispositif n'ayant eu, à leurs yeux, au mieux aucune répercussion sur le comportement de ces derniers. Trois principaux de collège sur quatre déplorent par ailleurs la difficulté à mobiliser davantage d'enseignants dont ils regrettent parfois ou même souvent le manque de motivation chez certains (75 %) ou des interférences d'emplois du temps (72 %). La rigidité des horaires des transports scolaires a été un autre frein mentionné par six interviewés sur dix.
Reprise de confiance
D'après les données recueillies par la Depp, 97,1 % des collèges avaient mis en place l'accompagnement éducatif en 2008-2009 dans au moins un domaine. Sur un total de 3 483 126 heures, 65,2 % ont été consacrées à l'aide aux devoirs et aux leçons, 20,6 % à une pratique artistique et culturelle, 10,3 % à une pratique sportive et 3,9 % à la pratique d'une langue vivante étrangère. Dans le domaine de l'aide aux devoirs et aux leçons, les champs disciplinaires les plus fréquemment couverts par les intervenants étaient d'abord les mathématiques puis le français. Dans le domaine de la pratique artistique et culturelle, le premier champ d'activités traité était celui du théâtre ; les autres principaux champs ont concerné le dessin et la peinture.
Les intervenants dans le domaine de l'aide aux devoirs ont «d'abord constaté une reprise de confiance des élèves en leurs capacités à 96 % et une amélioration de leurs résultats scolaires à 94 %». Ils relèvent ensuite une amélioration de la compréhension (87 %), loin devant la concentration (64 %), le sens de l'effort (59 %), le goût du travail bien fait (59 %), la mémorisation (57 %) et l'expression écrite (57 %). Dans les autres domaines d'activités, les intervenants ont essentiellement mis en évidence le «renforcement de la confiance en soi».
Le figaro
70 % des chefs d'établissement notent des améliorations du comportement et des résultats des élèves.
Expérimenté en 2007 puis généralisé en 2008 à l'ensemble des collèges publics et privés, l'accompagnement éducatif est plébiscité par les chefs d'établissement selon une note de la Direction des statistiques du ministère de l'Éducation nationale (Depp). Cette dernière porte sur un échantillon aléatoire de 684 collèges publics passés au crible en 2009-2010. L'objectif de cette initiative voulue par Nicolas Sarkozy pour «les orphelins de seize heures» est d'accueillir, en milieu scolaire et après les cours, des élèves volontaires «afin de contribuer à leur réussite scolaire». Il avait demandé en 2006 que «l'on généralise les études à l'école pour que les familles puissent venir chercher leurs enfants une fois les devoirs faits, à 18 heures».
«Utile et enrichissant»
Les établissements proposent aujourd'hui des activités dans quatre domaines: l'aide aux devoirs et aux leçons, activité la plus pratiquée, mais aussi la pratique artistique et culturelle, la pratique sportive et celle d'une langue vivante étrangère. L'accompagnement éducatif repose sur la participation d'enseignants volontaires, assistants pédagogiques, assistants d'éducation ainsi que sur celle d'intervenants extérieurs (collectivités territoriales, associations, etc.).
L'expérience de l'accompagnement éducatif a généralement été perçue comme «utile et enrichissante» aussi bien par les chefs d'établissement que par les intervenants. Pour les premiers, elle est d'abord utile (41 %) et enrichissante (23 %) avant d'être éprouvante (17 %) ou décevante (5 %). Toujours de leur point de vue, la participation des élèves à ces activités a pu apporter des améliorations, surtout dans leur comportement général (70,6 %), leur réussite scolaire (69,8 %) et leur motivation (63,2 %). Un peu moins de 6 % des chefs d'établissement soulignent cependant des conséquences négatives, au sujet de l'attitude générale des élèves tandis que 8 % ne relèvent aucun effet positif, ce dispositif n'ayant eu, à leurs yeux, au mieux aucune répercussion sur le comportement de ces derniers. Trois principaux de collège sur quatre déplorent par ailleurs la difficulté à mobiliser davantage d'enseignants dont ils regrettent parfois ou même souvent le manque de motivation chez certains (75 %) ou des interférences d'emplois du temps (72 %). La rigidité des horaires des transports scolaires a été un autre frein mentionné par six interviewés sur dix.
Reprise de confiance
D'après les données recueillies par la Depp, 97,1 % des collèges avaient mis en place l'accompagnement éducatif en 2008-2009 dans au moins un domaine. Sur un total de 3 483 126 heures, 65,2 % ont été consacrées à l'aide aux devoirs et aux leçons, 20,6 % à une pratique artistique et culturelle, 10,3 % à une pratique sportive et 3,9 % à la pratique d'une langue vivante étrangère. Dans le domaine de l'aide aux devoirs et aux leçons, les champs disciplinaires les plus fréquemment couverts par les intervenants étaient d'abord les mathématiques puis le français. Dans le domaine de la pratique artistique et culturelle, le premier champ d'activités traité était celui du théâtre ; les autres principaux champs ont concerné le dessin et la peinture.
Les intervenants dans le domaine de l'aide aux devoirs ont «d'abord constaté une reprise de confiance des élèves en leurs capacités à 96 % et une amélioration de leurs résultats scolaires à 94 %». Ils relèvent ensuite une amélioration de la compréhension (87 %), loin devant la concentration (64 %), le sens de l'effort (59 %), le goût du travail bien fait (59 %), la mémorisation (57 %) et l'expression écrite (57 %). Dans les autres domaines d'activités, les intervenants ont essentiellement mis en évidence le «renforcement de la confiance en soi».
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Re: Actualités 2012
Code d'urgence : L'autocollant qui sauve des vies
Un cryptogramme permet aux secouristes d'accéder immédiatement aux informations médicales d'une personne accidentée. Le dispositif sera opérationnel le 15 janvier en Sarthe et Loire-Atlantique.
Chaque seconde compte en cas d'accident. Un nouvel autocollant baptisé « code d'urgence » permet aux secouristes d'identifier en un clin d'oeil la victime qui le porte sur elle.
Le code se colle par exemple sous le cadran de la montre, sur le casque de moto ou au dos d'un téléphone portable. Il s'agit d'un cryptogramme carré, noir et blanc, qui contient toutes les informations médicales du blessé: groupe sanguin, antécédents médicaux, allergies éventuelles, traitements en cours...
Les médecins urgentistes peuvent lire instantanément ces informations en scannant le code à l'aide d'un smartphone équipé de l'application dédiée. Ils accèdent ainsi instantanément au dossier médical du blessé et peuvent intervenir au plus vite en tenant compte des contre-indications éventuelles.
Deux départements pilotes
Ce système peut être vital dans certains cas : « Les usagers de la route ne sont pas toujours porteurs de leurs papiers d'identité et ils peuvent même détenir ceux d'un tiers. Par exemple, un jeune adolescent ayant emprunté le blouson d'un copain pour se protéger des intempéries a été victime d'un accident mortel de la circulation. Les forces de l'ordre ont fait l'annonce du décès à la mauvaise personne », déplore le dr. Christophe Savio, responsable du Samu 72.
Le nouveau dispositif sera expérimenté dans deux départements pilotes : la Sarthe et la Loire Atlantique à partir du 15 janvier. Le système a été approuvé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Les données confidentielles seront transmises sur un site agréé par le ministère de la Santé et seront uniquement accessibles aux secouristes professionnels. Les utilisateurs devront débourser 36 € par an pour ce service. Si le test est concluant, le système pourra couvrir toute la France d'ici à fin 2012. Douze autres départements sont d'ores et déjà prêts à se lancer à leur tour
France soir
Un cryptogramme permet aux secouristes d'accéder immédiatement aux informations médicales d'une personne accidentée. Le dispositif sera opérationnel le 15 janvier en Sarthe et Loire-Atlantique.
Chaque seconde compte en cas d'accident. Un nouvel autocollant baptisé « code d'urgence » permet aux secouristes d'identifier en un clin d'oeil la victime qui le porte sur elle.
Le code se colle par exemple sous le cadran de la montre, sur le casque de moto ou au dos d'un téléphone portable. Il s'agit d'un cryptogramme carré, noir et blanc, qui contient toutes les informations médicales du blessé: groupe sanguin, antécédents médicaux, allergies éventuelles, traitements en cours...
Les médecins urgentistes peuvent lire instantanément ces informations en scannant le code à l'aide d'un smartphone équipé de l'application dédiée. Ils accèdent ainsi instantanément au dossier médical du blessé et peuvent intervenir au plus vite en tenant compte des contre-indications éventuelles.
Deux départements pilotes
Ce système peut être vital dans certains cas : « Les usagers de la route ne sont pas toujours porteurs de leurs papiers d'identité et ils peuvent même détenir ceux d'un tiers. Par exemple, un jeune adolescent ayant emprunté le blouson d'un copain pour se protéger des intempéries a été victime d'un accident mortel de la circulation. Les forces de l'ordre ont fait l'annonce du décès à la mauvaise personne », déplore le dr. Christophe Savio, responsable du Samu 72.
Le nouveau dispositif sera expérimenté dans deux départements pilotes : la Sarthe et la Loire Atlantique à partir du 15 janvier. Le système a été approuvé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Les données confidentielles seront transmises sur un site agréé par le ministère de la Santé et seront uniquement accessibles aux secouristes professionnels. Les utilisateurs devront débourser 36 € par an pour ce service. Si le test est concluant, le système pourra couvrir toute la France d'ici à fin 2012. Douze autres départements sont d'ores et déjà prêts à se lancer à leur tour
France soir
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Re: Actualités 2012
Vivre seul gagne du terrain en France
Un habitant sur sept résidait seul dans son logement en 2007, soit 14 % de la population, contre seulement 6 % en 1962, indique une étude de l'Institut national d'études démographiques (INED) publiée jeudi.
En 1962, les femmes étaient deux fois plus nombreuses à résider seules que les hommes (8 % contre 4 %). Mais l'écart diminue, selon l'INED, puisque entre 1962 et 2007, la proportion d'hommes résidant seuls a triplé (de 4 % à 12 %), tandis que celles des femmes a doublé (de 8 % à 16 %). Les jeunes femmes quittent le domicile parental plus jeunes, et se mettent en couple également plus tôt que les hommes, souligne l'INED.
L'augmentation très importante avec l'âge de la proportion de femmes seules (8 % à 40 ans et 55 % à 80 ans) s'explique par les "ruptures d'union par décès du conjoint", plus importantes pour les femmes, et du départ des enfants dans les familles monoparentales.
En 1962, la vie seule était surtout le fait des personnes âgées, principalement des femmes âgées. A l'époque, peu de jeunes vivaient seuls, la mise en couple étant souvent concomitante du départ du domicile parental, souligne l'INED. Avec l'autonomisation accrue des jeunes, la résidence seule a augmenté entre 1962 et 1982 pour les personnes ayant entre 20 et 30 ans.
Entre 1982 et 2007, le retard du début de la vie en couple chez les jeunes a conduit à un doublement de la proportion de ceux résidant seuls dans leur logement, ajoute l'INED, précisant que les ruptures d'union sont par ailleurs devenues plus fréquentes.
L'INED s'est appuyé pour cette étude sur les données les plus récentes en la matière, datant de 2007.
Le monde
Un habitant sur sept résidait seul dans son logement en 2007, soit 14 % de la population, contre seulement 6 % en 1962, indique une étude de l'Institut national d'études démographiques (INED) publiée jeudi.
En 1962, les femmes étaient deux fois plus nombreuses à résider seules que les hommes (8 % contre 4 %). Mais l'écart diminue, selon l'INED, puisque entre 1962 et 2007, la proportion d'hommes résidant seuls a triplé (de 4 % à 12 %), tandis que celles des femmes a doublé (de 8 % à 16 %). Les jeunes femmes quittent le domicile parental plus jeunes, et se mettent en couple également plus tôt que les hommes, souligne l'INED.
L'augmentation très importante avec l'âge de la proportion de femmes seules (8 % à 40 ans et 55 % à 80 ans) s'explique par les "ruptures d'union par décès du conjoint", plus importantes pour les femmes, et du départ des enfants dans les familles monoparentales.
En 1962, la vie seule était surtout le fait des personnes âgées, principalement des femmes âgées. A l'époque, peu de jeunes vivaient seuls, la mise en couple étant souvent concomitante du départ du domicile parental, souligne l'INED. Avec l'autonomisation accrue des jeunes, la résidence seule a augmenté entre 1962 et 1982 pour les personnes ayant entre 20 et 30 ans.
Entre 1982 et 2007, le retard du début de la vie en couple chez les jeunes a conduit à un doublement de la proportion de ceux résidant seuls dans leur logement, ajoute l'INED, précisant que les ruptures d'union sont par ailleurs devenues plus fréquentes.
L'INED s'est appuyé pour cette étude sur les données les plus récentes en la matière, datant de 2007.
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Re: Actualités 2012
Enfants hospitalisés : lancement de la 23e opération "Pièces jaunes"
La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Bernadette Chirac, a lancé, mercredi 4 janvier, la 23e opération "Pièces jaunes", destinée à améliorer la vie des enfants et adolescents hospitalisés.
Elle précise avoir permis, en vingt-deux ans, de financer 6 887 projets dans 433 villes en France et 615 établissements hospitaliers, pour notamment "lutter contre la douleur", "favoriser le rapprochement des familles" ou "améliorer l'accueil et le confort". "Mais les besoins restent immenses pour offrir aux enfants hospitalisés les meilleures conditions d'accueil possible", souligne la Fondation.
Parrainée par l'ex-footballeur Christian Karembeu et la chanteuse Lorie, cette opération, qui avait rapporté 3,5 millions d'euros en 2011, doit durer jusqu'au 11 février. Les donateurs auront des tirelires à disposition dans les bureaux de Poste, chez les boulangers, dans les magasins Carrefour, les hôpitaux, la presse jeunesse et l'édition du Figaro du TV Magazine.
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La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Bernadette Chirac, a lancé, mercredi 4 janvier, la 23e opération "Pièces jaunes", destinée à améliorer la vie des enfants et adolescents hospitalisés.
Elle précise avoir permis, en vingt-deux ans, de financer 6 887 projets dans 433 villes en France et 615 établissements hospitaliers, pour notamment "lutter contre la douleur", "favoriser le rapprochement des familles" ou "améliorer l'accueil et le confort". "Mais les besoins restent immenses pour offrir aux enfants hospitalisés les meilleures conditions d'accueil possible", souligne la Fondation.
Parrainée par l'ex-footballeur Christian Karembeu et la chanteuse Lorie, cette opération, qui avait rapporté 3,5 millions d'euros en 2011, doit durer jusqu'au 11 février. Les donateurs auront des tirelires à disposition dans les bureaux de Poste, chez les boulangers, dans les magasins Carrefour, les hôpitaux, la presse jeunesse et l'édition du Figaro du TV Magazine.
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Re: Actualités 2012
Deux «citoyens» inaugurent à Dijon les premiers jurés populaires
Dijon Envoyé spécial - Jésus s'est avancé, tête basse, dans une lourde parka, gauche, repentant, et a bien senti que ce n'était que le début de son chemin de croix. Le président a déclaré, avec un brin de solennité, "l'audience correctionnelle en formation citoyenne est ouverte", et ce mardi 3 janvier, à Dijon, il a été l'un des premiers prévenus de France à être jugé par des "citoyens assesseurs".
La formation citoyenne était composée de deux jeunes gens, Nathalie, 36 ans, préparatrice en pharmacie, et Julien, 25 ans, approvisionneur : la réforme des jurés populaires est entrée en vigueur le 1er janvier; les citoyens assesseurs, sous l'autorité d'un citoyen président, magistrat professionnel, peuvent désormais juger des délits les plus graves, passibles de cinq à dix ans de prison.
Le tribunal de Dijon avait soigneusement préparé l'audience et le président, Didier Podevin, a instruit les affaires avec un soin qu'on ne retrouve guère qu'aux assises, si ce n'est qu'on n'entendait rien : chacun murmurait dans son coin, et si la justice à Dijon n'est pas aveugle, elle parle en tout cas d'une voix sourde.
Les affaires choisies étaient fort minces. Jésus, 40 ans, est accusé d'avoir suivi en mars 2011 une jolie femme, de l'avoir ceinturée et de lui avoir mis la main sur la bouche. Elle s'est dégagée, il lui a demandé si elle voulait faire l'amour alors qu'il n'était pas 7 h 30 du matin, Eléonore a injurié Jésus comme le dernier des pharisiens. "C'était dégueulasse, a expliqué la jeune femme, il m'a touchée, sans même se demander si j'étais la femme ou la mère de quelqu'un." Un témoin a très vite rejoint Jésus, qui lui a donné son nom et le chantier où il travaillait, et n'a trouvé à répondre que "mais elle est folle, cette fille", avant de se mettre à courir.
Il est jugé pour "tentative d'agression sexuelle", a reconnu les faits mais ne sait pas trop ce qui lui a pris. Jésus s'embrouille à voix basse, le président explique qu'il a débarqué du Portugal à 18 ans, a vécu dans la rue jusqu'il y a quatre ans. Une expertise le décrit comme "déficient intellectuellement", traînant derrière lui "des carences affectives". Le président, qui en sait un peu plus long que le public, lui demande s'il a été agressé dans sa jeunesse. Jésus assure que non, sans saisir la perche. Même s'il ne lui a finalement que mis la main sur la bouche, c'est aux yeux du procureur, Eric Lallement, un homme "éminemment dangereux", et il a réclamé un an avec sursis et cinq ans de mise à l'épreuve.
"INTENSE"
La seconde affaire est "une dégradation volontaire de véhicule par substance explosive". Deux gamins de 18 ans, Charles et Nicolas, avaient découvert sur Internet qu'en mélangeant de l'acide chlorhydrique avec des feuilles d'aluminium, la bouteille gonflait, puis explosait bruyamment. Ils avaient testé l'affaire avec satisfaction avant de cacher cinq bouteilles. Et une nuit de mai 2011, passablement gris, ils ont jeté trois bouteilles sur une maison, dont les habitants ont cru qu'elle leur tombait sur la tête. Puis ils ont laissé deux autres préparations d'acide dans une vieille Twingo.
Mais Charles, qui avait laissé une empreinte digitale sur une bouteille, s'est fait cueillir début juillet, a vite reconnu les faits et dénoncé Nicolas. Il n'était pas à l'audience : il s'est engagé en novembre 2011 dans les commandos fusiliers et n'a pas jugé bon de réclamer une permission. Nicolas, lui, était là, mais il avait les mains moites: il est pompier volontaire, rêve de passer professionnel et une condamnation inscrite à son casier risque de perturber son cursus professionnel.
Le procureur a estimé que le casier judiciaire servait justement à ça. L'affaire n'a pour lui rien "d'une joyeuse plaisanterie" et il a réclamé 120 heures de travaux d'intérêt général (TIG) pour Nicolas, 100 jours d'amende à 40 euros pour Charles, sans compter l'indemnisation des victimes. L'avocate du jeune pompier, Me Ladice de Magneval, a démontré sans mal que le mur de la maison n'avait subi aucun dommage, et que son propriétaire "profitait du tribunal pour arrondir ses fins de mois", quant à la Twingo, si elle contenait autant d'objets que le prétendait la victime, c'était un camion de déménagement.
Le délibéré a duré une bonne heure. Jésus a été condamné à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve, avec inscription au fichier des auteurs d'atteintes sexuelles. Charles a été condamné à 700 euros d'amende, Nicolas à 70 heures de TIG, et ils devront payer 1 200 euros pour la voiture et 750 pour le mur, mais sans inscription au casier.
Les deux jurés sont sortis souriants de l'épreuve. "C'était assez intense, a expliqué Julien, j'en sortirai relativement grandi." Pour Nathalie, "c'est enrichissant". "Tout le monde devrait y passer." Les décisions ont été difficiles à prendre ? "Non, non", dit la jeune femme. Jésus, à quelques pas de là, a la mine plus basse que jamais.
Franck Johannès
Le monde
Dijon Envoyé spécial - Jésus s'est avancé, tête basse, dans une lourde parka, gauche, repentant, et a bien senti que ce n'était que le début de son chemin de croix. Le président a déclaré, avec un brin de solennité, "l'audience correctionnelle en formation citoyenne est ouverte", et ce mardi 3 janvier, à Dijon, il a été l'un des premiers prévenus de France à être jugé par des "citoyens assesseurs".
La formation citoyenne était composée de deux jeunes gens, Nathalie, 36 ans, préparatrice en pharmacie, et Julien, 25 ans, approvisionneur : la réforme des jurés populaires est entrée en vigueur le 1er janvier; les citoyens assesseurs, sous l'autorité d'un citoyen président, magistrat professionnel, peuvent désormais juger des délits les plus graves, passibles de cinq à dix ans de prison.
Le tribunal de Dijon avait soigneusement préparé l'audience et le président, Didier Podevin, a instruit les affaires avec un soin qu'on ne retrouve guère qu'aux assises, si ce n'est qu'on n'entendait rien : chacun murmurait dans son coin, et si la justice à Dijon n'est pas aveugle, elle parle en tout cas d'une voix sourde.
Les affaires choisies étaient fort minces. Jésus, 40 ans, est accusé d'avoir suivi en mars 2011 une jolie femme, de l'avoir ceinturée et de lui avoir mis la main sur la bouche. Elle s'est dégagée, il lui a demandé si elle voulait faire l'amour alors qu'il n'était pas 7 h 30 du matin, Eléonore a injurié Jésus comme le dernier des pharisiens. "C'était dégueulasse, a expliqué la jeune femme, il m'a touchée, sans même se demander si j'étais la femme ou la mère de quelqu'un." Un témoin a très vite rejoint Jésus, qui lui a donné son nom et le chantier où il travaillait, et n'a trouvé à répondre que "mais elle est folle, cette fille", avant de se mettre à courir.
Il est jugé pour "tentative d'agression sexuelle", a reconnu les faits mais ne sait pas trop ce qui lui a pris. Jésus s'embrouille à voix basse, le président explique qu'il a débarqué du Portugal à 18 ans, a vécu dans la rue jusqu'il y a quatre ans. Une expertise le décrit comme "déficient intellectuellement", traînant derrière lui "des carences affectives". Le président, qui en sait un peu plus long que le public, lui demande s'il a été agressé dans sa jeunesse. Jésus assure que non, sans saisir la perche. Même s'il ne lui a finalement que mis la main sur la bouche, c'est aux yeux du procureur, Eric Lallement, un homme "éminemment dangereux", et il a réclamé un an avec sursis et cinq ans de mise à l'épreuve.
"INTENSE"
La seconde affaire est "une dégradation volontaire de véhicule par substance explosive". Deux gamins de 18 ans, Charles et Nicolas, avaient découvert sur Internet qu'en mélangeant de l'acide chlorhydrique avec des feuilles d'aluminium, la bouteille gonflait, puis explosait bruyamment. Ils avaient testé l'affaire avec satisfaction avant de cacher cinq bouteilles. Et une nuit de mai 2011, passablement gris, ils ont jeté trois bouteilles sur une maison, dont les habitants ont cru qu'elle leur tombait sur la tête. Puis ils ont laissé deux autres préparations d'acide dans une vieille Twingo.
Mais Charles, qui avait laissé une empreinte digitale sur une bouteille, s'est fait cueillir début juillet, a vite reconnu les faits et dénoncé Nicolas. Il n'était pas à l'audience : il s'est engagé en novembre 2011 dans les commandos fusiliers et n'a pas jugé bon de réclamer une permission. Nicolas, lui, était là, mais il avait les mains moites: il est pompier volontaire, rêve de passer professionnel et une condamnation inscrite à son casier risque de perturber son cursus professionnel.
Le procureur a estimé que le casier judiciaire servait justement à ça. L'affaire n'a pour lui rien "d'une joyeuse plaisanterie" et il a réclamé 120 heures de travaux d'intérêt général (TIG) pour Nicolas, 100 jours d'amende à 40 euros pour Charles, sans compter l'indemnisation des victimes. L'avocate du jeune pompier, Me Ladice de Magneval, a démontré sans mal que le mur de la maison n'avait subi aucun dommage, et que son propriétaire "profitait du tribunal pour arrondir ses fins de mois", quant à la Twingo, si elle contenait autant d'objets que le prétendait la victime, c'était un camion de déménagement.
Le délibéré a duré une bonne heure. Jésus a été condamné à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve, avec inscription au fichier des auteurs d'atteintes sexuelles. Charles a été condamné à 700 euros d'amende, Nicolas à 70 heures de TIG, et ils devront payer 1 200 euros pour la voiture et 750 pour le mur, mais sans inscription au casier.
Les deux jurés sont sortis souriants de l'épreuve. "C'était assez intense, a expliqué Julien, j'en sortirai relativement grandi." Pour Nathalie, "c'est enrichissant". "Tout le monde devrait y passer." Les décisions ont été difficiles à prendre ? "Non, non", dit la jeune femme. Jésus, à quelques pas de là, a la mine plus basse que jamais.
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Re: Actualités 2012
Un suicide relance le débat sur le harcèlement à l'école
Une jeune collégienne de 12 ans s'est donné la mort lundi soir, à la veille de la rentrée scolaire. Dans une lettre laissée à ses parents, elle explique être le «souffre-douleur» de ses camarades.
C'est un geste fou qui remet sur le devant de la scène le sujet du mal-être et du harcèlement à l'école. Une jeune collégienne de 12 ans s'est donné la mort lundi soir, chez elle, à Éleu-dit-Leauwette, dans le Pas-de-Calais. Et ce pendant le sommeil de ses parents. La jeune fille était attendue le lendemain matin pour la rentrée au collège Jean-Jaurès de Lens, où elle était scolarisée. L'enfant, qui ne voulait plus se rendre dans cet établissement subir les brimades de ses camarades de classe, a retourné contre elle la carabine de son père. Elle a été découverte quelques instants plus tard par ses deux jeunes frères, âgés de 8 et 10 ans.
Une enquête a été ouverte par la brigade des mineurs qui a pu entendre plusieurs employés du collège, dont l'assistante sociale et les conseillers d'éducation. Les parents de la jeune fille ont de leur côté été hospitalisés en état de choc et n'ont pu être entendus par les enquêteurs.
10 % des collégiens se disent harcelés
Selon les premiers éléments communiqués par le parquet, la jeune fille a laissé une lettre d'adieu à ses parents où elle dit ne plus supporter le fait d'être le «souffre-douleur» de ses camarades. Le parquet de Béthune évoque pour l'instant, prudemment, une collégienne qui éprouvait «des difficultés dans son environnement scolaire».
Ce drame survient alors que l'Éducation nationale a fait de la lutte contre le harcèlement à l'école une priorité. Le ministre, Luc Chatel, s'est d'ailleurs vu remettre fin octobre un rapport qui révèle que 10 % des collégiens se disent «harcelés».
Si l'on rapporte ce chiffre aux effectifs d'enfants scolarisés dans les collèges français, cela voudrait dire qu'environ 200.000 collégiens souffrent aujourd'hui des brimades de leurs camarades.
Après une première série de mesures contre les méfaits du réseau social Facebook à l'école, Luc Chatel a annoncé cet automne de nouvelles sanctions contre le harcèlement à l'école. Chaque établissement scolaire peut tester des mesures de lutte contre le harcèlement. Elles sont évaluées et financées lorsqu'elles seront retenues par le ministère.
Le figaro
Une jeune collégienne de 12 ans s'est donné la mort lundi soir, à la veille de la rentrée scolaire. Dans une lettre laissée à ses parents, elle explique être le «souffre-douleur» de ses camarades.
C'est un geste fou qui remet sur le devant de la scène le sujet du mal-être et du harcèlement à l'école. Une jeune collégienne de 12 ans s'est donné la mort lundi soir, chez elle, à Éleu-dit-Leauwette, dans le Pas-de-Calais. Et ce pendant le sommeil de ses parents. La jeune fille était attendue le lendemain matin pour la rentrée au collège Jean-Jaurès de Lens, où elle était scolarisée. L'enfant, qui ne voulait plus se rendre dans cet établissement subir les brimades de ses camarades de classe, a retourné contre elle la carabine de son père. Elle a été découverte quelques instants plus tard par ses deux jeunes frères, âgés de 8 et 10 ans.
Une enquête a été ouverte par la brigade des mineurs qui a pu entendre plusieurs employés du collège, dont l'assistante sociale et les conseillers d'éducation. Les parents de la jeune fille ont de leur côté été hospitalisés en état de choc et n'ont pu être entendus par les enquêteurs.
10 % des collégiens se disent harcelés
Selon les premiers éléments communiqués par le parquet, la jeune fille a laissé une lettre d'adieu à ses parents où elle dit ne plus supporter le fait d'être le «souffre-douleur» de ses camarades. Le parquet de Béthune évoque pour l'instant, prudemment, une collégienne qui éprouvait «des difficultés dans son environnement scolaire».
Ce drame survient alors que l'Éducation nationale a fait de la lutte contre le harcèlement à l'école une priorité. Le ministre, Luc Chatel, s'est d'ailleurs vu remettre fin octobre un rapport qui révèle que 10 % des collégiens se disent «harcelés».
Si l'on rapporte ce chiffre aux effectifs d'enfants scolarisés dans les collèges français, cela voudrait dire qu'environ 200.000 collégiens souffrent aujourd'hui des brimades de leurs camarades.
Après une première série de mesures contre les méfaits du réseau social Facebook à l'école, Luc Chatel a annoncé cet automne de nouvelles sanctions contre le harcèlement à l'école. Chaque établissement scolaire peut tester des mesures de lutte contre le harcèlement. Elles sont évaluées et financées lorsqu'elles seront retenues par le ministère.
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Re: Actualités 2012
Le bilan encourageant des internats d'excellence
Ces structures, voulues par Nicolas Sarkozy et dont la première a ouvert en 2009, reçoivent 10.000 élèves méritants issus de milieux défavorisés.
Un premier rapport d'étape dresse un bilan positif des internats d'excellence. Mené entre autres par le professeur Patrick Rayou, chercheur au Circeft (Centre interdisciplinaire de recherche culture-éducation-formation-travail) de l'université Paris-VIII, il s'est intéressé à huit internats sur les treize actuels, ceux de Marly-le-Roi, Cergy-Pontoise, Le Havre, Douai, Noyon, Barcelonette et Nice. Ces structures voulues par Nicolas Sarkozy et dont la première a ouvert en 2009 reçoivent aujourd'hui 10.000 élèves méritants issus de milieux défavorisés. D'ici à 2013, ce nombre doit être porté à 20.000.
Selon cette étude, les effets bénéfiques de l'internat se font déjà sentir au brevet des collèges: en un an, les élèves de Marly-Le-Roi (Yvelines) ont rattrapé le niveau des collégiens du bon établissement de centre-ville dans lequel ils sont désormais inscrits. Et ils obtiennent des résultats supérieurs de 20 % à ceux de leurs collèges d'origine.
A l'abri des écrans télés
Autre «donnée incontestable», parents et enfants sont «ravis» de leur acceptation dans un tel internat qu'ils vivent comme une promotion sociale. «Beaucoup de ces jeunes qui vivent habituellement dans des endroits peu favorables à l'étude se trouvent projetés dans un univers auquel ils n'auraient jamais osé rêver», explique le chercheur. Certains affirment ainsi qu'ils «revivent», «peuvent enfin travailler». Ils se disent aussi «heureux» d'avoir été «mis à l'abri des écrans télé»! D'autres encore s'autorisent à être excellents, «libérés de la pression de se faire traiter de bouffon parce qu'ils sont premiers de classe».
Cette ambiance propice au travail s'explique par l'effet «Pygmalion», explique Patrick Rayou. «Quand on vous dit que vous êtes bon, vous y croyez et vous travaillez davantage».
La mixité sociale au sein des établissements fréquentés par les élèves contribue aussi au succès de ces derniers. Si à Marly, des parents d'élèves du centre-ville ont fait au début circuler une pétition pour demander le renvoi des «racailles» dans leurs banlieues, ces derniers sont aujourd'hui bien intégrés.
Assommés d'activité
«Les élèves sont conformes à la description qu'on avait fait des internats d'excellence», explique Patrick Rayou. Leurs familles vivent «souvent en-dessous du seuil de pauvreté». Ils sont plutôt bons élèves mais ce ne sont pas les meilleurs, «on trouve surtout des élèves moyens-plus», détaille-t-il. Les désistements en cours d'année de quelques recrues sont essentiellement liés, selon lui, à des «erreurs de casting» comme à Cergy où 12 élèves sur 29 sont partis. Dans la précipitation, pour remplir les places, certains élèves peu motivés et aux résultats médiocres avaient en effet été sollicités.
Seule observation négative, l'offre culturelle très importante dans ces établissements a pu avoir un effet de «surdose». Entre le théâtre, le poney, l'opéra et la karaté, certains élèves se sont plaints, paradoxalement de ne plus avoir le temps de faire leurs devoirs le mercredi après-midi, tant ils étaient assommés d'activités! «Mais les établissements concernés sont en train de s'ajuster», explique le chercheur qui pointe par ailleurs le «coût élevé» d'un tel dispositif.
10.000 élèves tirés vers le haut
Évalué entre 3500 et 12.000 euros par élève, il ne paraît pas généralisable. Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale répond quant à lui au Figaro que «10.000 élèves tirés vers le haut, c'est déjà considérable».
Ce système n'est «de toute façon pas nécessaire à tous les élèves», estime-t-il. Il serait en revanche possible d'envisager que tous les internats existants se transforment en «internats d'excellence», indique-t-il.
Le financement, précise-t-il, ne dépend par ailleurs pas uniquement du ministère. Des entreprises privées comme Total financent certains internats, comme à Montpellier ou à Sourdun. Et les collectivités locales sont souvent partie prenantes. «Avec une telle expérience, nous inventons le système éducatif moderne», affirme-t-il.
Le figaro
Ces structures, voulues par Nicolas Sarkozy et dont la première a ouvert en 2009, reçoivent 10.000 élèves méritants issus de milieux défavorisés.
Un premier rapport d'étape dresse un bilan positif des internats d'excellence. Mené entre autres par le professeur Patrick Rayou, chercheur au Circeft (Centre interdisciplinaire de recherche culture-éducation-formation-travail) de l'université Paris-VIII, il s'est intéressé à huit internats sur les treize actuels, ceux de Marly-le-Roi, Cergy-Pontoise, Le Havre, Douai, Noyon, Barcelonette et Nice. Ces structures voulues par Nicolas Sarkozy et dont la première a ouvert en 2009 reçoivent aujourd'hui 10.000 élèves méritants issus de milieux défavorisés. D'ici à 2013, ce nombre doit être porté à 20.000.
Selon cette étude, les effets bénéfiques de l'internat se font déjà sentir au brevet des collèges: en un an, les élèves de Marly-Le-Roi (Yvelines) ont rattrapé le niveau des collégiens du bon établissement de centre-ville dans lequel ils sont désormais inscrits. Et ils obtiennent des résultats supérieurs de 20 % à ceux de leurs collèges d'origine.
A l'abri des écrans télés
Autre «donnée incontestable», parents et enfants sont «ravis» de leur acceptation dans un tel internat qu'ils vivent comme une promotion sociale. «Beaucoup de ces jeunes qui vivent habituellement dans des endroits peu favorables à l'étude se trouvent projetés dans un univers auquel ils n'auraient jamais osé rêver», explique le chercheur. Certains affirment ainsi qu'ils «revivent», «peuvent enfin travailler». Ils se disent aussi «heureux» d'avoir été «mis à l'abri des écrans télé»! D'autres encore s'autorisent à être excellents, «libérés de la pression de se faire traiter de bouffon parce qu'ils sont premiers de classe».
Cette ambiance propice au travail s'explique par l'effet «Pygmalion», explique Patrick Rayou. «Quand on vous dit que vous êtes bon, vous y croyez et vous travaillez davantage».
La mixité sociale au sein des établissements fréquentés par les élèves contribue aussi au succès de ces derniers. Si à Marly, des parents d'élèves du centre-ville ont fait au début circuler une pétition pour demander le renvoi des «racailles» dans leurs banlieues, ces derniers sont aujourd'hui bien intégrés.
Assommés d'activité
«Les élèves sont conformes à la description qu'on avait fait des internats d'excellence», explique Patrick Rayou. Leurs familles vivent «souvent en-dessous du seuil de pauvreté». Ils sont plutôt bons élèves mais ce ne sont pas les meilleurs, «on trouve surtout des élèves moyens-plus», détaille-t-il. Les désistements en cours d'année de quelques recrues sont essentiellement liés, selon lui, à des «erreurs de casting» comme à Cergy où 12 élèves sur 29 sont partis. Dans la précipitation, pour remplir les places, certains élèves peu motivés et aux résultats médiocres avaient en effet été sollicités.
Seule observation négative, l'offre culturelle très importante dans ces établissements a pu avoir un effet de «surdose». Entre le théâtre, le poney, l'opéra et la karaté, certains élèves se sont plaints, paradoxalement de ne plus avoir le temps de faire leurs devoirs le mercredi après-midi, tant ils étaient assommés d'activités! «Mais les établissements concernés sont en train de s'ajuster», explique le chercheur qui pointe par ailleurs le «coût élevé» d'un tel dispositif.
10.000 élèves tirés vers le haut
Évalué entre 3500 et 12.000 euros par élève, il ne paraît pas généralisable. Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale répond quant à lui au Figaro que «10.000 élèves tirés vers le haut, c'est déjà considérable».
Ce système n'est «de toute façon pas nécessaire à tous les élèves», estime-t-il. Il serait en revanche possible d'envisager que tous les internats existants se transforment en «internats d'excellence», indique-t-il.
Le financement, précise-t-il, ne dépend par ailleurs pas uniquement du ministère. Des entreprises privées comme Total financent certains internats, comme à Montpellier ou à Sourdun. Et les collectivités locales sont souvent partie prenantes. «Avec une telle expérience, nous inventons le système éducatif moderne», affirme-t-il.
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Re: Actualités 2012
Prothèses PIP : Le scandale touche aussi les hommes
Nouvelle révélation dans l'affaire des prothèses mammaires PIP. Le Parisien publie une information selon laquelle l'entreprise produisait également des implants pour hommes.
À chaque jour son rebondissement dans l'affaire des implants mammaires PIP. Le Parisien révèle ce jeudi que la société Poly implant prothèse (PIP) fabriquait également des prothèses pour hommes. Le quotidien s'appuie sur des témoignages de salariés de l'entreprise qui affirment que PIP fabriquaient des prothèses de testicules en silicone, de faux pectoraux et des implants fessiers pour les hommes, dont la majeure partie de la production était destinée à l'exportation. De son côté, l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) contactée par le journal indique que sur le territoire français « la société n'a pas déclaré autre chose que de la production d'implants mammaires. Mais nous n'avons une visibilité que sur ce qui se produit sur le sol national ».
Des saisies au siège de PIP
La veille c'est Le Figaro qui révélait que l'entreprise PIP aurait également été le fournisseur de prothèses mammaires pour des centres anticancéreux français jusqu'en 2010. Pire, le quotidien annonce également que 20% des prothèses utilisées en France n'ont subi aucun test clinique. L'enquête se poursuit pour déterminer notamment le nombre de personnes concernées par ce scandale sanitaire. La juge d'instruction du pôle de santé publique de Marseille, Annaïck Le Goff, a ainsi effectué mercredi en début d'après-midi un voyage sur les lieux au siège de la société Poly Implant Prothèse (PIP), situé à La Seyne-sur-Mer (Var), a-t-on appris de source proche de l'enquête, confirmant une information de La Provence. « L'opération a duré environ deux heures, au cours de laquelle le magistrat a sécurisé les lieux et posé des scellés, dans l'intérêt de la procédure en cours », a-t-on précisé de même source. Elle a également saisi des lots de prothèses et du matériel médico-chirurgical. Ces produits devraient ensuite être soumis à expertises. Ce déplacement intervient dans le cadre de l'information judiciaire pour «homicide involontaire et blessures involontaires » ouverte contre X par le parquet de Marseille depuis le 8 décembre.
"Prendre la mesure de ce que représente PIP"
La juge s'est ensuite rendue à un kilomètre de là, sur la commune voisine de Six-Fours-les-Plages (Var), où se trouvait l'unité de production des prothèses mammaires présumées défectueuses. Elle a également inspecté les lieux. « Le magistrat veut prendre la mesure de ce que représente la société PIP », a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Parallèlement à cette procédure, une enquête préliminaire pour « tromperie aggravée » a été close le 10 octobre dernier. Elle doit donner lieu à l'automne prochain à un procès devant le tribunal correctionnel de Marseille. Les principaux dirigeants de la société PIP devraient être jugés à cette occasion. Ils encourent une peine maximale de quatre ans de prison ferme et de fortes peines d'amende. Le cas individuel des victimes ne sera pas examiné lors de ce premier procès, le tribunal se contentant de passer au crible les faits de « tromperie aggravée » présumée.
2.400 plaintes
Vingt cas de cancer ont été signalés à ce jour par des femmes porteuses de prothèses mammaires PIP auprès de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Aucun lien n'a été formellement établi entre la pose des implants et la survenue des cancers. Au total, 2.400 plaintes ont été enregistrées par la justice marseillaise, qui cherche activement un lieu pour accueillir le procès de l'automne 2012
France soir
Nouvelle révélation dans l'affaire des prothèses mammaires PIP. Le Parisien publie une information selon laquelle l'entreprise produisait également des implants pour hommes.
À chaque jour son rebondissement dans l'affaire des implants mammaires PIP. Le Parisien révèle ce jeudi que la société Poly implant prothèse (PIP) fabriquait également des prothèses pour hommes. Le quotidien s'appuie sur des témoignages de salariés de l'entreprise qui affirment que PIP fabriquaient des prothèses de testicules en silicone, de faux pectoraux et des implants fessiers pour les hommes, dont la majeure partie de la production était destinée à l'exportation. De son côté, l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) contactée par le journal indique que sur le territoire français « la société n'a pas déclaré autre chose que de la production d'implants mammaires. Mais nous n'avons une visibilité que sur ce qui se produit sur le sol national ».
Des saisies au siège de PIP
La veille c'est Le Figaro qui révélait que l'entreprise PIP aurait également été le fournisseur de prothèses mammaires pour des centres anticancéreux français jusqu'en 2010. Pire, le quotidien annonce également que 20% des prothèses utilisées en France n'ont subi aucun test clinique. L'enquête se poursuit pour déterminer notamment le nombre de personnes concernées par ce scandale sanitaire. La juge d'instruction du pôle de santé publique de Marseille, Annaïck Le Goff, a ainsi effectué mercredi en début d'après-midi un voyage sur les lieux au siège de la société Poly Implant Prothèse (PIP), situé à La Seyne-sur-Mer (Var), a-t-on appris de source proche de l'enquête, confirmant une information de La Provence. « L'opération a duré environ deux heures, au cours de laquelle le magistrat a sécurisé les lieux et posé des scellés, dans l'intérêt de la procédure en cours », a-t-on précisé de même source. Elle a également saisi des lots de prothèses et du matériel médico-chirurgical. Ces produits devraient ensuite être soumis à expertises. Ce déplacement intervient dans le cadre de l'information judiciaire pour «homicide involontaire et blessures involontaires » ouverte contre X par le parquet de Marseille depuis le 8 décembre.
"Prendre la mesure de ce que représente PIP"
La juge s'est ensuite rendue à un kilomètre de là, sur la commune voisine de Six-Fours-les-Plages (Var), où se trouvait l'unité de production des prothèses mammaires présumées défectueuses. Elle a également inspecté les lieux. « Le magistrat veut prendre la mesure de ce que représente la société PIP », a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Parallèlement à cette procédure, une enquête préliminaire pour « tromperie aggravée » a été close le 10 octobre dernier. Elle doit donner lieu à l'automne prochain à un procès devant le tribunal correctionnel de Marseille. Les principaux dirigeants de la société PIP devraient être jugés à cette occasion. Ils encourent une peine maximale de quatre ans de prison ferme et de fortes peines d'amende. Le cas individuel des victimes ne sera pas examiné lors de ce premier procès, le tribunal se contentant de passer au crible les faits de « tromperie aggravée » présumée.
2.400 plaintes
Vingt cas de cancer ont été signalés à ce jour par des femmes porteuses de prothèses mammaires PIP auprès de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Aucun lien n'a été formellement établi entre la pose des implants et la survenue des cancers. Au total, 2.400 plaintes ont été enregistrées par la justice marseillaise, qui cherche activement un lieu pour accueillir le procès de l'automne 2012
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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