TFE rechute patient alcoolique et relation soignant-soigné

[cindy1102]

Bonjour, y a t'il des infirmieres qui travaillent en psychiatrie et qui accueillent dans leur service des personnes alcooliques?
Pouvez vous m'en parler? Viennent ils d'eux meme? Qu'est ce qui est mis en place pour eux au sein du service? Avec quels autres patients sont ils dans le service(quelle pathologie?)
Merci d'avance, c'est pour mon TFE

[cindy1102]

Bonjour, j'ai besoin d'aide pour mon TFE, j'aurais voulu savoir pour les IDE qui travaillent en psychiatrie si vous accueillez des patients alcooliques? Viennent ils d'eux meme? Quelles activités pour eux? Avec quels autres patients se retrouvent ils?
Merci

[Laury]

Bonsoir!

Le multipostage est interdit, merci de poursuivre sur le topic que vous avez ouvert dans le forum tefe.
http://www.infirmiers.com/forum/tefe-se ... 12662.html

Je verrouille.

[christel12]

Bonjour,

je viens de faire mon stage de S4 en unité ferée (CASAP) dans un hôpital psy où l'on traitait exclusivement les pb de dépendance aux produits et alcool.
La démarche des patients était volontaire, une liste d'attente d'environ 2mois était nécessaire, ils devaient "prouver" leur volonté en appelant régulièrement pour voir où en était la liste. Ils donnaient les consos habituelles de produits etc... et expliquaient le pourquoi de leur démarche.
Ces patients là étaient en unité fermée (pas de contact avec les autres patients de l'hôpital psy) et pris en charge par une équipe spécialisée en addictologie, médecin psychiatre, somatologue, ide et éducatrice.

Si tu as besoin d'autres renseignements, je pourrais essayer d'y répondre.

[cindy1102]

Merci beaucoup pour ta réponse, mais je voulais m'attarder sur la prise en charge en psychiatrie mais la ou les patients sont avec d'autres patients atteints dautres pathologies pour voir justement comment était faite la prise en charge des patients alcoolo-dépendants.

[laetitia49]

Bonjour à tous,

J'ai réalisé mon TFE sur la prise en charge du patient alcoolo-dépendant vers une démarche de soins.

Titre: la complexité des relations: une réalité mise à l'épreuve auprès des patients alcoolo-dépendants.
Problématique: comment l'infirmière peut-elle accompagner un patient alcoolo-dépendant dans une démarche de soins?

J'aurai besoin de quelques avis afin de compléter ma soutenance.
Que pensez vous de ce sujet?
Auriez vous des documents correspondant au sujet?
Quelles remarques, suggestions, pensées ou autres pouvez vous me faire?

Si vous le souhaitez, je peux vous faire part de la totalité de mon travail.

Cordialement.

[pauline61]

Hey !

alors voilà, mon sujet de TFE est l'importance de l'alliance thérapeutique dans la relation soignant-soigné en addictologie.
mon questionnement c'est, en gros, quand il y a rechutes sur rechutes, les soignants ont tendance à baisser les bras...Est-ce que c'est dû à un sentiment d'échec ?
L'alliance thérapeutique peut-elle être maintenue malgré les rechutes ?

que pensez-vous de " En quoi la rupture de l'alliance thérapeutique en addictologie peut-elle mener à un sentiment d'échec du soignant ? "

pffff...j'ai besoin d'éclairage...

merci d'avance de votre point de vue..

[augusta]

Hey !

alors voilà, mon sujet de TFE est l'importance de l'alliance thérapeutique dans la relation soignant-soigné en addictologie.
mon questionnement c'est, en gros, quand il y a rechutes sur rechutes, les soignants ont tendance à baisser les bras...Est-ce que c'est dû à un sentiment d'échec ?
L'alliance thérapeutique peut-elle être maintenue malgré les rechutes ?

que pensez-vous de " En quoi la rupture de l'alliance thérapeutique en addictologie peut-elle mener à un sentiment d'échec du soignant ? "

pffff...j'ai besoin d'éclairage...

merci d'avance de votre point de vue..

Ton sujet est intéressant.
Pour ton questionnement...je m'interroge les soignants qui travaillent en addicto SAVENT (de part leurs connaissances dans cette discipline) que la prise en charge passe le plus souvent par des rechutes. Ok il peut y avoir une certaine lassitude côté soignant....mais si cette lassitude devient un frein à la PEC et notamment à cette fameuse alliance thérapeutique...euh....faut changer de service!
Je ne comprends pas trop ce que tu entends par rupture de l'alliance thérapeutique et le lien que tu en fais avec les rechutes.

L'alliance thérapeutique est la base de toute prise en charge (pour moi). Donc perso je trouve que ce thème est intéressant, mais l'angle avec lequel tu l'abordes me semble bof bof.
Qu'en penses -tu?

[pauline61]

Merci beaucoup de ta réponse ! =)

Eh bien, je pense que les rechutes même si elles font parties du cheminement, rompent en qqe sorte la confiance entre le patient et le soignant... et donc par extension l'alliance créée entre ces deux parties...et mon sujet parlerait plus de soignants en psychiatrie et pas forcément en addictologie..

[augusta]

Merci beaucoup de ta réponse ! =)

Eh bien, je pense que les rechutes même si elles font parties du cheminement, rompent en qqe sorte la confiance entre le patient et le soignant... et donc par extension l'alliance créée entre ces deux parties...et mon sujet parlerait plus de soignants en psychiatrie et pas forcément en addictologie..

Sauf que c'est ce que TU penses, or, ce n'est pas ce qui est demandé dans un travail de recherche
Il faudrait d'abord vérifier grâce à la litterature sur le sujet et à des entretiens IDE si ton hypothèse se vérifie!
Que souhaiterais-tu développer sur les soignants en psy? L'alliance thérapeutique est la base de tout soin...
En psy aussi certains patients rechutent. Exemple: l'équipe met en place un tas de trucs afin qu'ils puissent retourner chez eux, être autonomes, avec un suivi en extra....et parfois cela tient bien peu de temps. Le patient doit de nouveau être hospitalisé...
Mais je ne pense pas que cela atteigne l'alliance thérapeutique...en tous les cas ça ne le devrait pas.

[pauline61]

Ok je crois comprendre :p

Je vais potasser encore et encore.... (pfffiou vivement la fin !!!)

Merci beaucoup de ton aide !

[Cyan22]

Bonjour pauline
Je travaille depuis plus d'un an en addictologie
Je crois aussi que tu devrais revoir ton questionnement.
Pour ma part, je pense que les soignants se doivent d'accepter la rechute. La rechute est souvent vécue par le patient comme un echec. Dans notre service, nous profitons de temps d'échange pour expliquer aux patients la rechute, leur dire qu'elle fait partie de la dependance et du processus vers l'abstinence, qu'ils doivent tout de suite demander à être aidé, et surtout que nous ne sommes pas là pour les juger, mais pour les aider.
Je pense que c'est de cette façon que nous parvenons à maintenir une alliance thérapeutique
J'espère que ça pourra t'aider
bonTFE

[pauline61]

Merci de vos réponses !

mais n'arrive-t-il pas que certains soignants "baissent" les bras ? J'ai pu voir en stage de psychiatrie des soignants être découragés et donc plus motivés quand un patient se fait hospitalisé pour un énième sevrage ...

Arf...j'aimerais bien faire un truc autour de l'épuisement des soignants en addicto..;parce-que c un travail tellement long, tellement semé d'embuches .. mais je n'arrive pas à déterminer concrètement ce que je veux savoir ....

[pauline61]

Et que pensez-vous de ça :

En quoi l'alliance thérapeutique au sein de la relation soignant-soigné
- est-elle nécessaire à l’élaboration du projet thérapeutique du patient souffrant d’addiction ?
ou
- est-elle nécessaire à la prise en charge du patient souffrant d’addiction ?

[augusta]

Et que pensez-vous de ça :

En quoi l'alliance thérapeutique au sein de la relation soignant-soigné
- est-elle nécessaire à l’élaboration du projet thérapeutique du patient souffrant d’addiction ?
ou
- est-elle nécessaire à la prise en charge du patient souffrant d’addiction ?

Pour ta 1ère formulation tu remplaces "du patient" par "pour un patient souffrant de...".
Sinon c'est très bien!!!!!
Je comprends ce dont tu souhaites parler, je l'ai vu aussi en stage: l'épuisement, le découragement parfois. Perso je pense que lorsqu'on en arrive là, soit il faut se mettre en vacances (certains le faisaient d'ailleurs, c'était leur signe!), soit il faut changer. Il n'y aucune honte à changer de service.

En revanche, je ne pense pas que baser tout un travail de recherche soit simple: trop de jugement de valeur. Néanmoins tu pourras toujours aborder le problème dans ton travail.
En tous les cas tes 2 questions sont très bien formulées Pauline Elles sont claires et explicites.