Culture Générale
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Re: Actualités 2012
Pour quatre mariages, trois Pacs sont signés en France
Les Français boudent le mariage. Le nombre de couples passés devant le maire a chuté de 10.000 en un an, selon l'Insee. En revanche, le Pacs ne cesse de progresser.
Liste d'invités longue comme le bras, salle de réception à réserver un an à l'avance, plan de table à s'arracher les cheveux... Les Français vont à reculons vers le mariage. En 2011, 241.000 couples ont scellé leur union devant le maire, selon les chiffres publiés ce mardi par l'Insee. C'est 10.000 mariages de moins qu'en 2010. Ce désamour des Français pour cette cérémonie ne cesse de se confirmer depuis le pic de l'an 2000 (avec cependant quelques années de pause en 2005, 2007 et 2010).
206.000 pactes civils de solidarité
Le pacte civil de solidarité (Pacs) connaît, à l'inverse du mariage, de fortes progressions depuis sa création en 1999. Le nombre de « contrat(s) conclu(s) par deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune » s'est élevé à 206.000 en 2010. Précisément, 195.000 Pacs ont été conclus à l'époque par des partenaires de sexes différents. Pour 2011, les chiffres ne sont pas encore répertoriés.
Le mariage bientôt rattrapé par le Pacs
La réforme de 2006 qui a rapproché le statut des « pacsés » de celui des mariés, notamment en matière de fiscalité, avait fait bondir le nombre de pacs en 2007, année pendant laquelle ils ont franchi la barre des 100.000. En 2010, les Français signaient trois Pacs pour quatre mariages. A ce rythme, le Pacs pourrait rattraper le mariage d'ici peu
France soir
Les Français boudent le mariage. Le nombre de couples passés devant le maire a chuté de 10.000 en un an, selon l'Insee. En revanche, le Pacs ne cesse de progresser.
Liste d'invités longue comme le bras, salle de réception à réserver un an à l'avance, plan de table à s'arracher les cheveux... Les Français vont à reculons vers le mariage. En 2011, 241.000 couples ont scellé leur union devant le maire, selon les chiffres publiés ce mardi par l'Insee. C'est 10.000 mariages de moins qu'en 2010. Ce désamour des Français pour cette cérémonie ne cesse de se confirmer depuis le pic de l'an 2000 (avec cependant quelques années de pause en 2005, 2007 et 2010).
206.000 pactes civils de solidarité
Le pacte civil de solidarité (Pacs) connaît, à l'inverse du mariage, de fortes progressions depuis sa création en 1999. Le nombre de « contrat(s) conclu(s) par deux personnes physiques majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune » s'est élevé à 206.000 en 2010. Précisément, 195.000 Pacs ont été conclus à l'époque par des partenaires de sexes différents. Pour 2011, les chiffres ne sont pas encore répertoriés.
Le mariage bientôt rattrapé par le Pacs
La réforme de 2006 qui a rapproché le statut des « pacsés » de celui des mariés, notamment en matière de fiscalité, avait fait bondir le nombre de pacs en 2007, année pendant laquelle ils ont franchi la barre des 100.000. En 2010, les Français signaient trois Pacs pour quatre mariages. A ce rythme, le Pacs pourrait rattraper le mariage d'ici peu
France soir
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Éducation : l'Éclair du gouvernement
Le Point.fr - Publié le 17/01/2012 à 20:28 - Modifié le 17/01/2012 à 22:36
Le dispositif lancé à la rentrée 2011 sera étendu en 2012 et prévoit une autonomie accrue des établissements en difficulté.
La lumière viendra-t-elle de l'Éclair ? Avec le programme Écoles, collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite (Éclair), le ministère de l'Éducation nationale compte bien mettre un coup de pied dans la fourmilière. Ce qui risque d'effaroucher quelque peu le mammouth.
C'est une mini-révolution du système traditionnel d'affectation des enseignants qu'est en train de connaître l'Éducation nationale. À la rentrée 2011, plus de 2 100 écoles et 325 collèges et lycées étaient concernés par ce dispositif qui prévoit d'accroître l'autonomie des établissements dits "difficiles". Concrètement, les chefs des établissements Éclair sont à présent en mesure de recruter leurs propres enseignants sur la France entière selon le profil des candidats, à la manière de ce qui se passe dans la plupart des pays comparables aux nôtres. À ceci près qu'ailleurs, ce sont évidemment tous les chefs de n'importe quel établissement qui choisissent leurs enseignants.
Il y a peu, une telle initiative aurait suscité un véritable tollé syndical. Aujourd'hui, rien de tel. Même la gauche semble favorable à un tel assouplissement : le 13 janvier dernier, François Hollande, le candidat socialiste à la présidentielle, s'est lui aussi prononcé pour une réforme du mode d'affectation des enseignants dans les établissements difficiles. Nombre de chefs d'établissement s'accordent à dire qu'il faut proposer une réponse spécifique aux écoles, collèges et lycées en difficulté, tandis que, du côté enseignant, c'est le système de mutation - trop lourd - qui est dénoncé.
Rigidité du système
Julie Audeval a enseigné dans une école élémentaire des Hauts-de-Seine entre 2002 et 2008. Aujourd'hui auto-entrepreneur, elle impute son départ de l'Éducation nationale "pour 90 %" à la rigidité du système de mutation : "Depuis mon arrivée, je n'ai eu de cesse de demander ma mutation dans l'Essonne, là où je réside. Mais vu que les Hauts-de-Seine manquent cruellement d'enseignants et que je n'avais pas assez de points, je n'ai jamais pu partir. Enseigner est une activité prenante physiquement et psychiquement, et là, personne n'a fait en sorte de me mettre dans les meilleures conditions pour exercer mon métier."
L'affectation des enseignants dans le secteur public répond en effet à des règles bien précises. Un fonctionnement "par points" qui prend en compte notamment l'ancienneté, l'activité du conjoint ou le nombre d'enfants. Du coup, une personne avec deux enfants et dont le mari vient de décrocher un emploi dans une région donnée a plus de chances de voir sa demande de mutation acceptée qu'un jeune enseignant célibataire en fonction dans un département voisin. "Un professeur venant de Guyane aurait eu plus de chances d'atterrir dans l'Essonne que moi. Alors que les Hauts-de-Seine et l'Essonne font tous les deux partie de l'académie de Versailles ! Si le dispositif Éclair avait été en place à mon époque, j'aurais tenté l'expérience à coup sûr !" lâche Julie Audeval.
Et c'est justement ce point que le programme Éclair met en avant : la motivation des candidats. "Éclair va attirer des gens qui ont envie de se lancer dans un projet exceptionnel et stimulant intellectuellement. Dorénavant, les établissements deviennent force de proposition. C'était inimaginable avant. On diagnostique nous-mêmes une situation pour laquelle nous faisons nos propres propositions. C'est ça, la vraie révolution !" explique Alain Ouvrard, principal du collège Gagarine à Trappes et membre du bureau national du SNPDEN (principal syndicat des personnels de direction). Une révolution qui soulève pourtant l'indignation des syndicats d'enseignants, notamment dans le Sud, reconnaît-on du côté du ministère de l'Éducation nationale.
Boîte de Pandore
Alors, même si le programme Éclair ouvre la boîte de Pandore et court-circuite le mode d'affectation des enseignants du public, Alain Ouvrard reste lucide : "Les candidats ne vont pas non plus se bousculer au portillon, j'en suis conscient. Ce n'est pas forcément intéressant financièrement (même si la prime annelle maximale par enseignant montera en 2012 à 2 400 euros, NDLR) ni en termes de carrière. Mais il faut favoriser ce genre d'initiative, même si cela doit rester marginal. Il est inconcevable de voir ce système de recrutement s'étendre à l'échelle nationale. En tout cas, pour l'instant, j'ai beaucoup de mal à l'imaginer."
Reste que l'initiative de Luc Chatel s'ajoute à une réforme de l'évaluation des enseignants par leur chef d'établissement, qui, elle, passe très mal, et que nombreux sont les acteurs du système éducatif qui redoutent qu'Éclair ne soit qu'un premier pas.
Le Point.fr - Publié le 17/01/2012 à 20:28 - Modifié le 17/01/2012 à 22:36
Le dispositif lancé à la rentrée 2011 sera étendu en 2012 et prévoit une autonomie accrue des établissements en difficulté.
La lumière viendra-t-elle de l'Éclair ? Avec le programme Écoles, collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite (Éclair), le ministère de l'Éducation nationale compte bien mettre un coup de pied dans la fourmilière. Ce qui risque d'effaroucher quelque peu le mammouth.
C'est une mini-révolution du système traditionnel d'affectation des enseignants qu'est en train de connaître l'Éducation nationale. À la rentrée 2011, plus de 2 100 écoles et 325 collèges et lycées étaient concernés par ce dispositif qui prévoit d'accroître l'autonomie des établissements dits "difficiles". Concrètement, les chefs des établissements Éclair sont à présent en mesure de recruter leurs propres enseignants sur la France entière selon le profil des candidats, à la manière de ce qui se passe dans la plupart des pays comparables aux nôtres. À ceci près qu'ailleurs, ce sont évidemment tous les chefs de n'importe quel établissement qui choisissent leurs enseignants.
Il y a peu, une telle initiative aurait suscité un véritable tollé syndical. Aujourd'hui, rien de tel. Même la gauche semble favorable à un tel assouplissement : le 13 janvier dernier, François Hollande, le candidat socialiste à la présidentielle, s'est lui aussi prononcé pour une réforme du mode d'affectation des enseignants dans les établissements difficiles. Nombre de chefs d'établissement s'accordent à dire qu'il faut proposer une réponse spécifique aux écoles, collèges et lycées en difficulté, tandis que, du côté enseignant, c'est le système de mutation - trop lourd - qui est dénoncé.
Rigidité du système
Julie Audeval a enseigné dans une école élémentaire des Hauts-de-Seine entre 2002 et 2008. Aujourd'hui auto-entrepreneur, elle impute son départ de l'Éducation nationale "pour 90 %" à la rigidité du système de mutation : "Depuis mon arrivée, je n'ai eu de cesse de demander ma mutation dans l'Essonne, là où je réside. Mais vu que les Hauts-de-Seine manquent cruellement d'enseignants et que je n'avais pas assez de points, je n'ai jamais pu partir. Enseigner est une activité prenante physiquement et psychiquement, et là, personne n'a fait en sorte de me mettre dans les meilleures conditions pour exercer mon métier."
L'affectation des enseignants dans le secteur public répond en effet à des règles bien précises. Un fonctionnement "par points" qui prend en compte notamment l'ancienneté, l'activité du conjoint ou le nombre d'enfants. Du coup, une personne avec deux enfants et dont le mari vient de décrocher un emploi dans une région donnée a plus de chances de voir sa demande de mutation acceptée qu'un jeune enseignant célibataire en fonction dans un département voisin. "Un professeur venant de Guyane aurait eu plus de chances d'atterrir dans l'Essonne que moi. Alors que les Hauts-de-Seine et l'Essonne font tous les deux partie de l'académie de Versailles ! Si le dispositif Éclair avait été en place à mon époque, j'aurais tenté l'expérience à coup sûr !" lâche Julie Audeval.
Et c'est justement ce point que le programme Éclair met en avant : la motivation des candidats. "Éclair va attirer des gens qui ont envie de se lancer dans un projet exceptionnel et stimulant intellectuellement. Dorénavant, les établissements deviennent force de proposition. C'était inimaginable avant. On diagnostique nous-mêmes une situation pour laquelle nous faisons nos propres propositions. C'est ça, la vraie révolution !" explique Alain Ouvrard, principal du collège Gagarine à Trappes et membre du bureau national du SNPDEN (principal syndicat des personnels de direction). Une révolution qui soulève pourtant l'indignation des syndicats d'enseignants, notamment dans le Sud, reconnaît-on du côté du ministère de l'Éducation nationale.
Boîte de Pandore
Alors, même si le programme Éclair ouvre la boîte de Pandore et court-circuite le mode d'affectation des enseignants du public, Alain Ouvrard reste lucide : "Les candidats ne vont pas non plus se bousculer au portillon, j'en suis conscient. Ce n'est pas forcément intéressant financièrement (même si la prime annelle maximale par enseignant montera en 2012 à 2 400 euros, NDLR) ni en termes de carrière. Mais il faut favoriser ce genre d'initiative, même si cela doit rester marginal. Il est inconcevable de voir ce système de recrutement s'étendre à l'échelle nationale. En tout cas, pour l'instant, j'ai beaucoup de mal à l'imaginer."
Reste que l'initiative de Luc Chatel s'ajoute à une réforme de l'évaluation des enseignants par leur chef d'établissement, qui, elle, passe très mal, et que nombreux sont les acteurs du système éducatif qui redoutent qu'Éclair ne soit qu'un premier pas.
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Re: Actualités 2012
Euthanasie : Trois nouvelles mises en examen pour l'urgentiste de Bayonne 18/01/2012
Le Dr Xavier Bonnemaison est soupçonné d'euthanasie sur des personnes âgées.
Le docteur Bonnemaison, soupçonné de neuf cas d'euthanasie sur des patients âgés, est désormais mis en examen pour "empoisonnement" de sept patients après que les juges de Bayonne chargés du dossier ont prononcé mardi trois nouvelles mises en examen.
Les quatre premières mises en examen, également pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables", des patients très malades dont il aurait abrégé la vie au service des urgences de l'hôpital de Bayonne, étaient intervenues le 12 août.
Les trois nouvelles mises en examen prononcées mardi font suite à un réquisitoire supplétif pris par le parquet de Bayonne le 5 septembre.
Un autre réquisitoire supplétif, pris le 22 septembre par le parquet, a conduit par ailleurs les juges d'instruction Laurent Tignol et Anne Francavilla à placer le médecin urgentiste sous le statut de témoin assisté pour le huitième cas de décès suspect.
«Prendre le temps d'examiner chaque cas»
Concernant le neuvième et dernier cas, dénoncé par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), et qui a fait l'objet le 22 décembre, à l'issue d'une enquête préliminaire, d'un nouveau réquisitoire supplétif du parquet, les juges ne se sont pas encore prononcés, a précisé le parquet.
"Dans ce dossier il faut prendre le temps d'examiner chaque cas", a plaidé son avocat, Me Arnaud Dupin à l'issue de la convocation devant les juges. "On a l'impression qu'à Bayonne chaque personne décédée à l'hôpital est du fait du Dr Bonnemaison. Ce n'est pas parce qu'il a un genou à terre que l'on doit lui faire porter le poids de toutes les responsabilités", a-t-il commenté.
Sur les marches du palais de justice de Bayonne, le Dr Bonnemaison, apparemment détendu, a dit attendre "que les choses se passent sereinement".
Interdit de pratique de la médecine, le docteur de 51 ans réside à nouveau depuis le 1er janvier dans les Pyrénées-Atlantiques, après un assouplissement de son contrôle judiciaire qui lui interdit néanmoins d'entrer en contact avec des membres de son ancien service à l'hôpital de Bayonne.
"Je suis rassuré et heureux de pouvoir être chez moi, au Pays Basque, même si je souffre de ne pas pouvoir exercer mon métier", a-t-il ajouté.
«Abréger des souffrances»
Le docteur Bonnemaison, qui a reconnu avoir pratiqué des injections létales "pour abréger des souffrances", s'est toujours défendu d'être "un militant de l'euthanasie" et a assuré avoir en permanence "communiqué" avec les familles.
"Pour moi, le patient était indissociable de ses proches. Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. Souvent ça se fait dans un regard, une poignée de mains", avait-il expliqué à la justice début septembre.
Le docteur fait en outre l'objet d'une plainte du bureau du Conseil national de l'Ordre des médecins. L'ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a en revanche refusé de porter plainte, contre l'avis de son président, Marc Renoux, qui a démissionné.
Dans son rapport d'enquête sur l'établissement hospitalier de Bayonne, l'Igas, qui a étudié les dix-neuf dossiers de patients décédés qui avaient été pris en charge par le médecin urgentiste, a signalé aux autorités judiciaires qu'un dossier "comportait explicitement la mention d'une administration de curare au patient, en dehors des indications habituelles".
Le dernier cas d'euthanasie en France pour lequel la justice s'est prononcée remonte au 15 octobre 2003 avec la condamnation de Christine Malèvre, infirmière à l'hopital de Mantes-la-Jolie (Yvelines), à douze ans de réclusion criminelle pour l'euthanasie de six personnes.
Le Dr Xavier Bonnemaison est soupçonné d'euthanasie sur des personnes âgées.
Le docteur Bonnemaison, soupçonné de neuf cas d'euthanasie sur des patients âgés, est désormais mis en examen pour "empoisonnement" de sept patients après que les juges de Bayonne chargés du dossier ont prononcé mardi trois nouvelles mises en examen.
Les quatre premières mises en examen, également pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables", des patients très malades dont il aurait abrégé la vie au service des urgences de l'hôpital de Bayonne, étaient intervenues le 12 août.
Les trois nouvelles mises en examen prononcées mardi font suite à un réquisitoire supplétif pris par le parquet de Bayonne le 5 septembre.
Un autre réquisitoire supplétif, pris le 22 septembre par le parquet, a conduit par ailleurs les juges d'instruction Laurent Tignol et Anne Francavilla à placer le médecin urgentiste sous le statut de témoin assisté pour le huitième cas de décès suspect.
«Prendre le temps d'examiner chaque cas»
Concernant le neuvième et dernier cas, dénoncé par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), et qui a fait l'objet le 22 décembre, à l'issue d'une enquête préliminaire, d'un nouveau réquisitoire supplétif du parquet, les juges ne se sont pas encore prononcés, a précisé le parquet.
"Dans ce dossier il faut prendre le temps d'examiner chaque cas", a plaidé son avocat, Me Arnaud Dupin à l'issue de la convocation devant les juges. "On a l'impression qu'à Bayonne chaque personne décédée à l'hôpital est du fait du Dr Bonnemaison. Ce n'est pas parce qu'il a un genou à terre que l'on doit lui faire porter le poids de toutes les responsabilités", a-t-il commenté.
Sur les marches du palais de justice de Bayonne, le Dr Bonnemaison, apparemment détendu, a dit attendre "que les choses se passent sereinement".
Interdit de pratique de la médecine, le docteur de 51 ans réside à nouveau depuis le 1er janvier dans les Pyrénées-Atlantiques, après un assouplissement de son contrôle judiciaire qui lui interdit néanmoins d'entrer en contact avec des membres de son ancien service à l'hôpital de Bayonne.
"Je suis rassuré et heureux de pouvoir être chez moi, au Pays Basque, même si je souffre de ne pas pouvoir exercer mon métier", a-t-il ajouté.
«Abréger des souffrances»
Le docteur Bonnemaison, qui a reconnu avoir pratiqué des injections létales "pour abréger des souffrances", s'est toujours défendu d'être "un militant de l'euthanasie" et a assuré avoir en permanence "communiqué" avec les familles.
"Pour moi, le patient était indissociable de ses proches. Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. Souvent ça se fait dans un regard, une poignée de mains", avait-il expliqué à la justice début septembre.
Le docteur fait en outre l'objet d'une plainte du bureau du Conseil national de l'Ordre des médecins. L'ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a en revanche refusé de porter plainte, contre l'avis de son président, Marc Renoux, qui a démissionné.
Dans son rapport d'enquête sur l'établissement hospitalier de Bayonne, l'Igas, qui a étudié les dix-neuf dossiers de patients décédés qui avaient été pris en charge par le médecin urgentiste, a signalé aux autorités judiciaires qu'un dossier "comportait explicitement la mention d'une administration de curare au patient, en dehors des indications habituelles".
Le dernier cas d'euthanasie en France pour lequel la justice s'est prononcée remonte au 15 octobre 2003 avec la condamnation de Christine Malèvre, infirmière à l'hopital de Mantes-la-Jolie (Yvelines), à douze ans de réclusion criminelle pour l'euthanasie de six personnes.
Re: Actualités 2012
Sensibilisation au cancer de la peau : peut mieux faire 17/01/2012
Le taux de mortalité lié à un mélanome recule, mais seulement chez les personnes les plus éduquées, selon une étude américaine.
La mortalité liée aux cancers de la peau est en baisse, mais uniquement chez les personnes des classes sociales supérieures. C'est la conclusion d'une étude américaine qui a analysé les données d'environ 45% de la population américaine, en s'intéressant plus spécifiquement aux blancs non-hispaniques - les plus vulnérables à cette maladie du fait de leur phototype.
L'équipe du Dr Cokkinides de l'American Cancer Society a ainsi découvert que la mortalité liée aux mélanomes (le cancer de la peau le plus grave) avait baissé de 10% en dix ans, entre les périodes 1993-97 et 2003-07. Mais cette progression ne concerne que les personnes ayant atteint un certain niveau d'études, quel que soit leur sexe. A l'inverse, ce taux était resté stable, voire avait légèrement augmenté, chez les personnes ayant le plus faible niveau d'éducation.
«Nous n'avons pas encore identifié les raisons de cette différence, mais nous savons que la base du dépistage du mélanome est l'identification précoce des signes caractéristiques, explique le Dr Cokkinides. Or un niveau socio-économique bas signifie souvent moins de connaissances sur le mélanome, mauvaise assurance médicale et peu d'examens de la peau, par le patient lui-même ou par un médecin.»
Les métiers en extérieur plus à risques
En France, les populations les plus difficiles à sensibiliser sont les jeunes et certaines catégories professionnelles, estime le Pr Claudine Blanchet-Bardon, vice-présidente du Syndicat des dermatologues vénérologues et organisatrice de la journée nationale de dépistage gratuit. «Parmi les métiers d'extérieur où les gens sont nécessairement plus exposés, les ouvriers du BTP sont les plus difficiles à atteindre, en raison du caractère éclaté des entreprises. A l'inverse, nous parvenons mieux aujourd'hui à sensibiliser les agriculteurs et les marins grâce au travail mené en association avec la Mutualité sociale agricole ou la médecine du travail.»
Les mélanomes, dont le nombre augmente de 10% tous les ans depuis 1945, guérissent dans la majorité des cas grâce à un traitement chirurgical, s'ils sont repérés tôt. Mais les tumeurs inopérables ou avec des métastases ont un pronostic redoutable. Cette forme de cancer touche plus de 8000 personnes en France chaque année et provoque 1000 décès.
Le principal facteur de risque est l'exposition solaire, notamment sur les membres inférieurs chez la femme et le tronc chez l'homme. Les personnes les plus sensibles sont celles qui ont la peau claire et prennent facilement des coups de soleil, celles qui ont présenté des brûlures solaires intenses avec de nombreuses tâches de rousseur dans leur enfance, celles qui ont des antécédents familiaux et celles qui ont pratiqué beaucoup de séances d'UV en cabine. La prochaine journée de dépistage gratuit aura lieu le 24 mai un peu partout en France (renseignement sur le site du SNDV).
Le taux de mortalité lié à un mélanome recule, mais seulement chez les personnes les plus éduquées, selon une étude américaine.
La mortalité liée aux cancers de la peau est en baisse, mais uniquement chez les personnes des classes sociales supérieures. C'est la conclusion d'une étude américaine qui a analysé les données d'environ 45% de la population américaine, en s'intéressant plus spécifiquement aux blancs non-hispaniques - les plus vulnérables à cette maladie du fait de leur phototype.
L'équipe du Dr Cokkinides de l'American Cancer Society a ainsi découvert que la mortalité liée aux mélanomes (le cancer de la peau le plus grave) avait baissé de 10% en dix ans, entre les périodes 1993-97 et 2003-07. Mais cette progression ne concerne que les personnes ayant atteint un certain niveau d'études, quel que soit leur sexe. A l'inverse, ce taux était resté stable, voire avait légèrement augmenté, chez les personnes ayant le plus faible niveau d'éducation.
«Nous n'avons pas encore identifié les raisons de cette différence, mais nous savons que la base du dépistage du mélanome est l'identification précoce des signes caractéristiques, explique le Dr Cokkinides. Or un niveau socio-économique bas signifie souvent moins de connaissances sur le mélanome, mauvaise assurance médicale et peu d'examens de la peau, par le patient lui-même ou par un médecin.»
Les métiers en extérieur plus à risques
En France, les populations les plus difficiles à sensibiliser sont les jeunes et certaines catégories professionnelles, estime le Pr Claudine Blanchet-Bardon, vice-présidente du Syndicat des dermatologues vénérologues et organisatrice de la journée nationale de dépistage gratuit. «Parmi les métiers d'extérieur où les gens sont nécessairement plus exposés, les ouvriers du BTP sont les plus difficiles à atteindre, en raison du caractère éclaté des entreprises. A l'inverse, nous parvenons mieux aujourd'hui à sensibiliser les agriculteurs et les marins grâce au travail mené en association avec la Mutualité sociale agricole ou la médecine du travail.»
Les mélanomes, dont le nombre augmente de 10% tous les ans depuis 1945, guérissent dans la majorité des cas grâce à un traitement chirurgical, s'ils sont repérés tôt. Mais les tumeurs inopérables ou avec des métastases ont un pronostic redoutable. Cette forme de cancer touche plus de 8000 personnes en France chaque année et provoque 1000 décès.
Le principal facteur de risque est l'exposition solaire, notamment sur les membres inférieurs chez la femme et le tronc chez l'homme. Les personnes les plus sensibles sont celles qui ont la peau claire et prennent facilement des coups de soleil, celles qui ont présenté des brûlures solaires intenses avec de nombreuses tâches de rousseur dans leur enfance, celles qui ont des antécédents familiaux et celles qui ont pratiqué beaucoup de séances d'UV en cabine. La prochaine journée de dépistage gratuit aura lieu le 24 mai un peu partout en France (renseignement sur le site du SNDV).
Re: Entraînement culture générale 2012
Coucou à tous! J'ai une question d'ordre personnel, juste parce que je me posais la question (donc pas pour le concours!). Alors voilà, on sait que les personnes ayant un cancer ont comme signes (ou symptômes?) une maigreur or je voulais savoir si cette maigreur est du à un manque d’appétit à cause de la maladie (donc on ne mange plus et on maigrit) ou est-ce du à une cachexie (maigreur enfin de vie)?
Et une autre question: par ex., pour les personnes ayant un cancer du sein, je sais qu'on peut faire de la palpation pour ressentir "un nodule" mais est-ce-que ces femmes souffrent, ont-elles une douleur à ce niveau? (je ne pense pas pour ma part puisque la douleur ne fait pas partie des signes mais je voulais savoir puisque je pense que si on a un nodule ça doit quand même se ressentir (comme pour un kyste nn?)
pinkprincess: tu fais St2s ou t'es en école d’infirmière? (je te demande ça parce que tu as des sujets de CG)
Et une autre question: par ex., pour les personnes ayant un cancer du sein, je sais qu'on peut faire de la palpation pour ressentir "un nodule" mais est-ce-que ces femmes souffrent, ont-elles une douleur à ce niveau? (je ne pense pas pour ma part puisque la douleur ne fait pas partie des signes mais je voulais savoir puisque je pense que si on a un nodule ça doit quand même se ressentir (comme pour un kyste nn?)
pinkprincess: tu fais St2s ou t'es en école d’infirmière? (je te demande ça parce que tu as des sujets de CG)
Re: Fiches culture générale 2012
il peut y avoir le scandale du mediator ou de la plupart des médicaments mis sur le marché par une AMM (mais la plupart du temps, ce ne sont pas des sujets autant d'actualité; je veux dire que c'est plus sur un sujet sanitaire ou sociale que sur un véritable fait d'actualité)
A t-on parlé des nanotechnologies dans les fiches (je n'ai pas eu le temps de voir ttes les fiches!). C'est un sujet qui est tombé l'an dernier dans ma région
A t-on parlé des nanotechnologies dans les fiches (je n'ai pas eu le temps de voir ttes les fiches!). C'est un sujet qui est tombé l'an dernier dans ma région

Re: Entraînement culture générale 2012
Qu'attend le jury de notre part quand dans la consigne est écrit "présentez"?
POUR L'Euthanasie:
1/ Deux sondages réalisés ne mettent pas en évidence ce que veulent réellement les Français: en effet, d'après ces sondages, les Français veulent le développement des soins palliatifs ET l'autorisation de l'euthanasie. Or, les Français ne connaissent pas suffisamment ce que signifie les soins palliatifs et 2/3 des français ne savent pas qu'il existe un loi interdisant l’acharnement thérapeutique et la reconnaissance du droit "au laisser mourir". Il existe un manque d'information des français concernant la législation. De plus, la ligne créée pour "accompagner la fin de vie, s'informer, en parler" est un réel échec: ne bénéficiant d'aucune publicité, cette ligne qui a pour but d'informer sur les nvx droits des patients en fin de vie a des plages horaires très courtes. Le paradoxe ici présenté est faut-il favoriser les soins palliatifs ou autoriser l'euthanasie? (<--- je pense qu'il faut plutot faire une phrase que poser un question mais je ne sais pas comment la formuler)
2/ Car on ne veut pas en entendre parler; on se dit que dans un monde où la technologie, où les techniques médicales priment, c'est de l’ordre de "l'impossible"; on a peur: accompagner un etre cher en fin de vie est une épreuve difficile; apparait comme un échec de notre société, la mort est un sujet tabou et suscite la peur.
3/ Intro: En janvier 2011, la proposition de loi pour la légalisation de l'euthanasie a été écartée par les Sénateurs, au terme d'un débat intense. L'euthanasie prend 2 formes: l'euthanasie passive qui consiste à mettre un terme à des soins thérapeutiques. la loi réserve le droit au patient de refuser tout traitement, même si cela doit entraîner la mort. et l’euthanasie active qui consiste en l'administration d'un médicament mortel par un tiers. elle est légalement interdite en France. La personne mourante passe par différentes étapes d'un point de vue psycho: le choc, dénégation, révolte, marchandage, dépression et acceptation. Or la personne mourante souffre. Alors que faire? Faut-il légaliser l'euthanasie ou non?
* Légalisation:
- fin de la souffrance: si les douleurs sont actuellement bien prises en compte et souvent calmées de manière efficace, en particulier dans les services de soins palliatifs, il persiste des souffrances importantes qui ne sont pas des douleurs. Ainsi :la perte progressive du contrôle sur son propre corps,comme dans le cas de maladies neurodégénératives,la sensation d'étouffement,la déformation de son corps, et surtout de son visage,la perte définitive de son autonomie.
- la volonté du patient doit être prise en compte: il est libre de son choix (il sait mieux que quiconque ce qu'il désire,l'être humain est seul titulaire des droits associés à son corps, seul maître de sa vie ; c'est la simple application de la liberté individuelle. Il doit être le seul à décider de ce qu'il veut faire de son corps mais aussi de son esprit, c’est-à-dire de ce qui fait qu'il existe en tant qu'être humain)
-la dignité humaine: la maladie est perçue comme une dégradation inacceptable pour le patient, dépendance tres importante ou totale à autrui, sentiment d'inutilité)
(Effectuer une euthanasie dans un cadre médicalisé évite de plus la clandestinité du geste et permet de limiter certaines dérives.)
*Pas de légalisation:
- ordre moral: pour de nombreuses personnes, il existe un interdit du meurtre voire du suicide qui s'applique à l'euthanasie. Il est basé sur l'idée d'inviolabilité de la vie humaine, qui peut s'appuyer sur des références religieuses. Par exemple, les fidèles des trois monothéismes considèrent la vie humaine comme un don de Dieu, dont l'homme n'a pas la libre disposition. Ainsi, pour ces derniers, l'homme est créé à l'image de Dieu, sa vie est sacrée et ne diminue pas en dignité en cas d'incapacité.
- Incompatibilité avec une certaine vision de la pratique des personnels soignants (ils ont fait le serment d'Hippocrate)
- Inutilité : une partie des médecins estiment que les progrès en matière de traitement de la douleur et de la souffrance (soins palliatifs) rendent l'euthanasie inutile
(En cas d'incapacité de décider (inconscience, lourd handicap mental, démence etc.), la décision doit être prise par quelqu'un d'autre.; Tout suicide peut-être vu comme un drame personnel et un échec pour la société.; risques de dérapages: pressions financières sur le malade à cause du coût élevé des soins pour les proches/ pressions financières pour les plus pauvres, qui risquent de « préférer » mourir rapidement/ intérêt financier de l'établissement hospitalier : une personne très malade coute cher (pathologies multiples, soins lourds). et des risques de dérive: eugénisme, sélection des individus/ les héritiers peuvent en profiter pour accélérer un héritage)
Conclusion: L'euthanasie même s'il est choisit par le patient et met fin à ses souffrances n'est pas un bon choix. En effet; elle peut entraîner des abus et semble inutile; elle s'impose comme solution de facilité, moins couteuse et + rapide. La solution serait donc de favoriser l'accompagnement en fin de vie et d'instaurer le droit au "laisser "mourir" sans pour autant légaliser l’euthanasie: il s'agit de la loi Léonetti du 23 avril 2005. Le développement des soins palliatifs est une bonne alternative à l'euthanasie car elle réduit vraiment les douleurs. De +, l'augmentation des dons d'organe pourraient réduire et augmenter l’espérance de vie de ces personnes.
J'espère que c'est complet
POUR L'Euthanasie:
1/ Deux sondages réalisés ne mettent pas en évidence ce que veulent réellement les Français: en effet, d'après ces sondages, les Français veulent le développement des soins palliatifs ET l'autorisation de l'euthanasie. Or, les Français ne connaissent pas suffisamment ce que signifie les soins palliatifs et 2/3 des français ne savent pas qu'il existe un loi interdisant l’acharnement thérapeutique et la reconnaissance du droit "au laisser mourir". Il existe un manque d'information des français concernant la législation. De plus, la ligne créée pour "accompagner la fin de vie, s'informer, en parler" est un réel échec: ne bénéficiant d'aucune publicité, cette ligne qui a pour but d'informer sur les nvx droits des patients en fin de vie a des plages horaires très courtes. Le paradoxe ici présenté est faut-il favoriser les soins palliatifs ou autoriser l'euthanasie? (<--- je pense qu'il faut plutot faire une phrase que poser un question mais je ne sais pas comment la formuler)
2/ Car on ne veut pas en entendre parler; on se dit que dans un monde où la technologie, où les techniques médicales priment, c'est de l’ordre de "l'impossible"; on a peur: accompagner un etre cher en fin de vie est une épreuve difficile; apparait comme un échec de notre société, la mort est un sujet tabou et suscite la peur.
3/ Intro: En janvier 2011, la proposition de loi pour la légalisation de l'euthanasie a été écartée par les Sénateurs, au terme d'un débat intense. L'euthanasie prend 2 formes: l'euthanasie passive qui consiste à mettre un terme à des soins thérapeutiques. la loi réserve le droit au patient de refuser tout traitement, même si cela doit entraîner la mort. et l’euthanasie active qui consiste en l'administration d'un médicament mortel par un tiers. elle est légalement interdite en France. La personne mourante passe par différentes étapes d'un point de vue psycho: le choc, dénégation, révolte, marchandage, dépression et acceptation. Or la personne mourante souffre. Alors que faire? Faut-il légaliser l'euthanasie ou non?
* Légalisation:
- fin de la souffrance: si les douleurs sont actuellement bien prises en compte et souvent calmées de manière efficace, en particulier dans les services de soins palliatifs, il persiste des souffrances importantes qui ne sont pas des douleurs. Ainsi :la perte progressive du contrôle sur son propre corps,comme dans le cas de maladies neurodégénératives,la sensation d'étouffement,la déformation de son corps, et surtout de son visage,la perte définitive de son autonomie.
- la volonté du patient doit être prise en compte: il est libre de son choix (il sait mieux que quiconque ce qu'il désire,l'être humain est seul titulaire des droits associés à son corps, seul maître de sa vie ; c'est la simple application de la liberté individuelle. Il doit être le seul à décider de ce qu'il veut faire de son corps mais aussi de son esprit, c’est-à-dire de ce qui fait qu'il existe en tant qu'être humain)
-la dignité humaine: la maladie est perçue comme une dégradation inacceptable pour le patient, dépendance tres importante ou totale à autrui, sentiment d'inutilité)
(Effectuer une euthanasie dans un cadre médicalisé évite de plus la clandestinité du geste et permet de limiter certaines dérives.)
*Pas de légalisation:
- ordre moral: pour de nombreuses personnes, il existe un interdit du meurtre voire du suicide qui s'applique à l'euthanasie. Il est basé sur l'idée d'inviolabilité de la vie humaine, qui peut s'appuyer sur des références religieuses. Par exemple, les fidèles des trois monothéismes considèrent la vie humaine comme un don de Dieu, dont l'homme n'a pas la libre disposition. Ainsi, pour ces derniers, l'homme est créé à l'image de Dieu, sa vie est sacrée et ne diminue pas en dignité en cas d'incapacité.
- Incompatibilité avec une certaine vision de la pratique des personnels soignants (ils ont fait le serment d'Hippocrate)
- Inutilité : une partie des médecins estiment que les progrès en matière de traitement de la douleur et de la souffrance (soins palliatifs) rendent l'euthanasie inutile
(En cas d'incapacité de décider (inconscience, lourd handicap mental, démence etc.), la décision doit être prise par quelqu'un d'autre.; Tout suicide peut-être vu comme un drame personnel et un échec pour la société.; risques de dérapages: pressions financières sur le malade à cause du coût élevé des soins pour les proches/ pressions financières pour les plus pauvres, qui risquent de « préférer » mourir rapidement/ intérêt financier de l'établissement hospitalier : une personne très malade coute cher (pathologies multiples, soins lourds). et des risques de dérive: eugénisme, sélection des individus/ les héritiers peuvent en profiter pour accélérer un héritage)
Conclusion: L'euthanasie même s'il est choisit par le patient et met fin à ses souffrances n'est pas un bon choix. En effet; elle peut entraîner des abus et semble inutile; elle s'impose comme solution de facilité, moins couteuse et + rapide. La solution serait donc de favoriser l'accompagnement en fin de vie et d'instaurer le droit au "laisser "mourir" sans pour autant légaliser l’euthanasie: il s'agit de la loi Léonetti du 23 avril 2005. Le développement des soins palliatifs est une bonne alternative à l'euthanasie car elle réduit vraiment les douleurs. De +, l'augmentation des dons d'organe pourraient réduire et augmenter l’espérance de vie de ces personnes.
J'espère que c'est complet

Re: Fiches culture générale 2012
LES ACCIDENTS ET LES SUICIDES
Avec les suicides, les accidents de la voie publique et les accidents de la vie courante sont la 3eme cause de mortalité prématurée (évitable avant 65 ans) en France.
* Les accidents de la vie courante: ce sont les accidents domestiques (qui se produisent à la maison ou aux abords) et les accidents de la vie privée (à l’extérieur du domicile: pendant les déplacements, les loisirs, le sport...). En France, ceux-ci représentent près de 18000 décès par an.
* Les suicides: la mortalité des jeunes par suicide est en recul depuis 10 ans mais la France est l'un des pays européens les + touchés. Depuis, quelques années on constate des suicides chez les salariés qui subissent harcèlement moral, humiliations, horaires indécents de la part de leurs employeurs. Et des suicides chez les personnes âgées du notamment à leur solitude ou dépression.
* Les accidents de travail: ont lieu dans l'activité professionnelle et sont souvent liés à des imprudences ou au non respect des consignes de sécurité.
* Les accidents de la circulation: touchent essentiellement les jeunes mais aussi les adultes. Peuvent être liés à la vitesse, prise d'alcool, de psychotropes ou de drogues au volant, ou encore à la fatigue.
Problèmes:
* Chez les petits-enfants: sont touchés par les chutes, les brûlures, les asphyxies, intoxications ou empoisonnements (médicaments par ex.). Le pic se situe entre 18 mois et 3 ans (age où les enfants veulent tout découvrir et ne connaissent pas la notion de danger).
* Chez les ados: surtout au cours des activités sportives et de loisirs ainsi que lors des déplacements.
* Chez la personne âgée: liés à la perte d'autonomie et à la fragilité. Une simple chute peut entraîner une fracture (ostéoporose fragilise les os), voire un décès.
Solutions:
* Pour prévenir les accidents domestiques: surveiller les enfants et prévenir les risques en aménageant un environnement sécurisé et en les sensibilisant aux dangers (apprentissage et interdiction). Des précautions pour les personnes âgées en aménageant l'espace: tapis antidérapant, chaussures fermées, douche aménagée,... et attention aux animaux domestiques (peuvent les faire tomber).
* Pour prévenir les accidents de la vie privée: les pouvoirs publics informent la population des risques encourus et mettent en place des moyens de surveillance et antennes de secours (mer, montagne).
* Pour prévenir les accidents de travail: les employeurs doivent respecter la législation sur les conditions de travail (locaux, horaires,...) et les salariés doivent être formés et respecter les règles de sécurité (normes CHSCT).
* Pour prévenir les accidents de la route: respect des règles et du code de la route; les moyens de surveillance (alcootests, radars...) et la pénalisation des excès de vitesse (retrait de points, amendes,...) ont permis de réduire le nombre de morts sur les routes. Enseigner les notions de secourisme et pratique des premiers gestes en cas d'urgence. Connaitre qq numéros (15, 18, 17).
* Pour prévenir les suicides: dépistage et orientation des jeunes en risque suicidaire (plan national de prise en charge des adolescents en souffrance).
Avec les suicides, les accidents de la voie publique et les accidents de la vie courante sont la 3eme cause de mortalité prématurée (évitable avant 65 ans) en France.
* Les accidents de la vie courante: ce sont les accidents domestiques (qui se produisent à la maison ou aux abords) et les accidents de la vie privée (à l’extérieur du domicile: pendant les déplacements, les loisirs, le sport...). En France, ceux-ci représentent près de 18000 décès par an.
* Les suicides: la mortalité des jeunes par suicide est en recul depuis 10 ans mais la France est l'un des pays européens les + touchés. Depuis, quelques années on constate des suicides chez les salariés qui subissent harcèlement moral, humiliations, horaires indécents de la part de leurs employeurs. Et des suicides chez les personnes âgées du notamment à leur solitude ou dépression.
* Les accidents de travail: ont lieu dans l'activité professionnelle et sont souvent liés à des imprudences ou au non respect des consignes de sécurité.
* Les accidents de la circulation: touchent essentiellement les jeunes mais aussi les adultes. Peuvent être liés à la vitesse, prise d'alcool, de psychotropes ou de drogues au volant, ou encore à la fatigue.
Problèmes:
* Chez les petits-enfants: sont touchés par les chutes, les brûlures, les asphyxies, intoxications ou empoisonnements (médicaments par ex.). Le pic se situe entre 18 mois et 3 ans (age où les enfants veulent tout découvrir et ne connaissent pas la notion de danger).
* Chez les ados: surtout au cours des activités sportives et de loisirs ainsi que lors des déplacements.
* Chez la personne âgée: liés à la perte d'autonomie et à la fragilité. Une simple chute peut entraîner une fracture (ostéoporose fragilise les os), voire un décès.
Solutions:
* Pour prévenir les accidents domestiques: surveiller les enfants et prévenir les risques en aménageant un environnement sécurisé et en les sensibilisant aux dangers (apprentissage et interdiction). Des précautions pour les personnes âgées en aménageant l'espace: tapis antidérapant, chaussures fermées, douche aménagée,... et attention aux animaux domestiques (peuvent les faire tomber).
* Pour prévenir les accidents de la vie privée: les pouvoirs publics informent la population des risques encourus et mettent en place des moyens de surveillance et antennes de secours (mer, montagne).
* Pour prévenir les accidents de travail: les employeurs doivent respecter la législation sur les conditions de travail (locaux, horaires,...) et les salariés doivent être formés et respecter les règles de sécurité (normes CHSCT).
* Pour prévenir les accidents de la route: respect des règles et du code de la route; les moyens de surveillance (alcootests, radars...) et la pénalisation des excès de vitesse (retrait de points, amendes,...) ont permis de réduire le nombre de morts sur les routes. Enseigner les notions de secourisme et pratique des premiers gestes en cas d'urgence. Connaitre qq numéros (15, 18, 17).
* Pour prévenir les suicides: dépistage et orientation des jeunes en risque suicidaire (plan national de prise en charge des adolescents en souffrance).
Re: Actualités 2012
Français et tranquillisants : une histoire d’amour de longue date
Chaque année, d’après l’état des lieux de la consommation des benzodiazépine dans notre pays, divulgué hier par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), un français sur cinq consomme au moins un tranquillisant. Suite à ce constat somme toute inquiétant, cette dernière envisage d’encadrer plus strictement leur prescription afin d'en restreindre leur utilisation.
Depuis plus de vingt ans, études et travaux soulignent la forte dépendance qui lie les Français aux médicaments antidépresseurs comme les benzodiazépine (Temesta®, Lexomil®, Xanax®, etc.) ou les molécules apparentées (Imovane®, Myolastan®, Stilnox®,etc.). En 2010, plus de 134 millions de boîtes ont été vendues à travers l’Hexagone, plaçant la France dans les pays européens les plus consommateurs de ce type de médicaments.
Par ailleurs, l’étude menée par les experts de l’Afssaps a permis de constater que les femmes étaient à 60 % plus enclines à prendre ce type de traitement, et qu’avec l’âge, l’usage de ce type de molécules qui agit sur le système nerveux, augmente.
Depuis le début des années 2000, devant l’ampleur du problème de dépendance liés à ce type de médicaments, les pouvoirs publics ont mis en place des mesures pour favoriser leur bon usage. Ces recommandations ont porté leurs fruits, puisque depuis 2002, la consommation d’anxiolytiques baisse régulièrement.
La prise de ces médicaments n’est pas anodine, tiennent à rappeler les experts de l’Afssaps. En effet, ils peuvent être à l’origine de certains effets indésirables problématiques, comme la somnolence au volant. Afin d’en restreindre l’usage, suite à ce rapport qui fait le bilan sur 10 ans, de la consommation des antidépresseurs du type benzodiazépine, les autorités sanitaires envisagent de nouvelles recommandations.
Article écrit le 2012-01-17 par Olivier frégaville-Arcas - Information hospitalière
Chaque année, d’après l’état des lieux de la consommation des benzodiazépine dans notre pays, divulgué hier par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), un français sur cinq consomme au moins un tranquillisant. Suite à ce constat somme toute inquiétant, cette dernière envisage d’encadrer plus strictement leur prescription afin d'en restreindre leur utilisation.
Depuis plus de vingt ans, études et travaux soulignent la forte dépendance qui lie les Français aux médicaments antidépresseurs comme les benzodiazépine (Temesta®, Lexomil®, Xanax®, etc.) ou les molécules apparentées (Imovane®, Myolastan®, Stilnox®,etc.). En 2010, plus de 134 millions de boîtes ont été vendues à travers l’Hexagone, plaçant la France dans les pays européens les plus consommateurs de ce type de médicaments.
Par ailleurs, l’étude menée par les experts de l’Afssaps a permis de constater que les femmes étaient à 60 % plus enclines à prendre ce type de traitement, et qu’avec l’âge, l’usage de ce type de molécules qui agit sur le système nerveux, augmente.
Depuis le début des années 2000, devant l’ampleur du problème de dépendance liés à ce type de médicaments, les pouvoirs publics ont mis en place des mesures pour favoriser leur bon usage. Ces recommandations ont porté leurs fruits, puisque depuis 2002, la consommation d’anxiolytiques baisse régulièrement.
La prise de ces médicaments n’est pas anodine, tiennent à rappeler les experts de l’Afssaps. En effet, ils peuvent être à l’origine de certains effets indésirables problématiques, comme la somnolence au volant. Afin d’en restreindre l’usage, suite à ce rapport qui fait le bilan sur 10 ans, de la consommation des antidépresseurs du type benzodiazépine, les autorités sanitaires envisagent de nouvelles recommandations.
Article écrit le 2012-01-17 par Olivier frégaville-Arcas - Information hospitalière
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Les Français consomment trop de benzodiazépines
Créé le 17-01-2012 à 12h29 Par Cécile Dumas
La France est le second plus gros consommateur de benzodiazépines en Europe, selon un nouveau rapport de l'Afssaps, qui veut réduire cette consommation d'anxiolytiques et de somnifères.
Le nouvel état des lieux de la consommation desbenzodiazépines en France dressé par l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), est la première étape d’une action plus large destinée à limiter les risques liés à ces médicaments et à éviter leur surconsommation. C’est ce qu’annonçait le Pr Maraninchi, directeur de l’Afssaps, dès le mois d’octobre sur Sciences et Avenir.fr.
En effet, le magazine Sciences et Avenir donnait en octobre 2011 un coup de projecteur sur le lien possible entre la prise de benzodiazépines (BZD) et la survenue d’une démence,notamment la maladie d’Alzheimer. Suite à cet article, qui s’appuyait sur les travaux de Bernard Bégaud, épidémiologiste à l’Inserm, l’Afssaps s’est procuré une note sur l’étude en cours, précise le rapport d’expertise publié cette semaine
Cette association entre BZD et démence n’est pas établie pour l’instant mais «cette problématique est en cours d’évaluation», précise l’Afssaps.
Selon le psychiatre Patrick Lemoine, la prise de benzodiazépines pour dormir augmente le risque de démence chez les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil (lire ses explications).
D’autres risques sont eux bien démontrés : troubles de la mémoire et du comportement, dépendance physique et psychique, syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement, augmentation des accidents de voitures (à cause de la baisse de vigilance), augmentation des chutes et des fractures chez les personnes âgées, abus et détournement (toxicomanie).
Second consommateur européen de BZD
La France est une grosse consommatrice de benzodiazépines. Cette classe de médicaments regroupe 22 substances : principalement des anxiolytiques, des hypnotiques (somnifères), ainsi qu’un décontractant musculaire et un antiépileptique. La France est le second consommateur d’anxiolytiques en Europe avec 50 DDJ (doses définies journalières) pour 1.000 habitants par an, après le Portugal (80 DDJ). Pour les hypnotiques la France occupe également le second rang (35 DDJ/1000 hab/an) après la Suède (52 DDJ).
Les benzodiazépines les plus consommées sont les anxiolytiques et dans ce groupe trois substances représentent 61% de la consommation : Temesta (lorazépam), Xanax (alprazolam) et Lexomil (bromazépam). Pour les hypnotiques, ce sont les deux molécules apparentées aux BZD, le Stilnox (zolpidem) et l’Imovane (zopiclone), qui sont les plus utilisés.
Stabilité trompeuse
Près de 60% des personnes prenant des benzodiazépines sont des femmes, relève l’expertise de l’Afssaps. La consommation augmente avec l’âge, particulièrement chez les femmes. Entre 70 et 75 ans, une sur trois prend une BZD. Ou plusieurs : 30% des patients prenant ces médicaments ont une double prescription, associant souvent un hypnotique et un somnifère.
Depuis une dizaine d’années, la consommation de BZD est stable, montre le rapport de l’agence sanitaire. Elle a même légèrement baissé (1,8% par an) entre 2000 et 2010 mais depuis la tendance est à la reprise. Cette évolution globale masque une augmentation quasi constante pour le relaxant musculaire (tétrazépam, Myolastan ou génériques) et l’anticonvulsif (clonazépam ou Rivotril) qui ne serait pas prescrit aux seuls épileptiques.
Des prescriptions trop longues
Autre fait marquant, largement souligné par Sciences et Avenir, la durée des traitements dépasse largement la législation. Le traitement moyen est de 7 mois alors que depuis 1991 la durée maximale de prescription est de 12 semaines pour les anxiolytiques et de 4 semaines pour les hypnotiques !
«Il va aussi falloir sécuriser la prescription de ces molécules et voir comment nous pourrions contrôler et limiter leur accès» nous expliquait le Pr Maraninchi. De fait c’est l’une des pistes évoquées par le rapport de l’Afssaps pour améliorer l’usage des BZP. L’agence prévoit également de relancer descampagnes d’information auprès des médecins généralistes, qui sont les principaux prescripteurs (88% des BZP sont prescrites par des médecins libéraux dont 90% sont des généralistes). L’agence évoque aussi la nécessité d’une meilleure formation initiale et continue sur les psychotropes pour les généralistes.
L’autre volet de ces actions sera la communication auprès du grand public.
Deux psychiatres ont répondu aux questions des internautes sur Sciences & Avenir.fr au sujet de la consommation d’anxiolytiques et de somnifères. Comment soigner l’insomnie et l’anxiété dans devenir dépendant des benzodiazépines ? Comment arrêter et se passer de ces médicaments ? Retrouvez toutes les réponses du Pr Michel Mallaret et du Pr Jean-Paul Chabanne.
C.D.
Sciences & Avenir.fr
17/01/12
Définition: les benzodiazépines sont définies par une structure chimique cyclique qui associe une molécule de benzène et une molécule contenant deux atomes d'azote (diazépine). Dans la nomenclature internationale, on les reconnait au suffixe -azépam. Les molécules apparentées, comme le zopiclone ou le zolpidem, n'ont pas la même structure chimique mais le même mode d'action. Les BZD agissent au niveau du système nerveux central (cerveau) via les récepteurs Gaba (canaux ioniques insérés dans les membranes de certains neurones). Elles ont un effet inhibiteur sur les neurones (d'où les propriétés relaxantes, sédatives, hypnotiques...).
Les BZD sont prescrites contre l'anxiété, l'insomnie, les contractions musculaires douloureuses, l'épilepsie ou encore pour le traitement de l'alcoolisme (sevrage).
Créé le 17-01-2012 à 12h29 Par Cécile Dumas
La France est le second plus gros consommateur de benzodiazépines en Europe, selon un nouveau rapport de l'Afssaps, qui veut réduire cette consommation d'anxiolytiques et de somnifères.
Le nouvel état des lieux de la consommation desbenzodiazépines en France dressé par l’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), est la première étape d’une action plus large destinée à limiter les risques liés à ces médicaments et à éviter leur surconsommation. C’est ce qu’annonçait le Pr Maraninchi, directeur de l’Afssaps, dès le mois d’octobre sur Sciences et Avenir.fr.
En effet, le magazine Sciences et Avenir donnait en octobre 2011 un coup de projecteur sur le lien possible entre la prise de benzodiazépines (BZD) et la survenue d’une démence,notamment la maladie d’Alzheimer. Suite à cet article, qui s’appuyait sur les travaux de Bernard Bégaud, épidémiologiste à l’Inserm, l’Afssaps s’est procuré une note sur l’étude en cours, précise le rapport d’expertise publié cette semaine
Cette association entre BZD et démence n’est pas établie pour l’instant mais «cette problématique est en cours d’évaluation», précise l’Afssaps.
Selon le psychiatre Patrick Lemoine, la prise de benzodiazépines pour dormir augmente le risque de démence chez les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil (lire ses explications).
D’autres risques sont eux bien démontrés : troubles de la mémoire et du comportement, dépendance physique et psychique, syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement, augmentation des accidents de voitures (à cause de la baisse de vigilance), augmentation des chutes et des fractures chez les personnes âgées, abus et détournement (toxicomanie).
Second consommateur européen de BZD
La France est une grosse consommatrice de benzodiazépines. Cette classe de médicaments regroupe 22 substances : principalement des anxiolytiques, des hypnotiques (somnifères), ainsi qu’un décontractant musculaire et un antiépileptique. La France est le second consommateur d’anxiolytiques en Europe avec 50 DDJ (doses définies journalières) pour 1.000 habitants par an, après le Portugal (80 DDJ). Pour les hypnotiques la France occupe également le second rang (35 DDJ/1000 hab/an) après la Suède (52 DDJ).
Les benzodiazépines les plus consommées sont les anxiolytiques et dans ce groupe trois substances représentent 61% de la consommation : Temesta (lorazépam), Xanax (alprazolam) et Lexomil (bromazépam). Pour les hypnotiques, ce sont les deux molécules apparentées aux BZD, le Stilnox (zolpidem) et l’Imovane (zopiclone), qui sont les plus utilisés.
Stabilité trompeuse
Près de 60% des personnes prenant des benzodiazépines sont des femmes, relève l’expertise de l’Afssaps. La consommation augmente avec l’âge, particulièrement chez les femmes. Entre 70 et 75 ans, une sur trois prend une BZD. Ou plusieurs : 30% des patients prenant ces médicaments ont une double prescription, associant souvent un hypnotique et un somnifère.
Depuis une dizaine d’années, la consommation de BZD est stable, montre le rapport de l’agence sanitaire. Elle a même légèrement baissé (1,8% par an) entre 2000 et 2010 mais depuis la tendance est à la reprise. Cette évolution globale masque une augmentation quasi constante pour le relaxant musculaire (tétrazépam, Myolastan ou génériques) et l’anticonvulsif (clonazépam ou Rivotril) qui ne serait pas prescrit aux seuls épileptiques.
Des prescriptions trop longues
Autre fait marquant, largement souligné par Sciences et Avenir, la durée des traitements dépasse largement la législation. Le traitement moyen est de 7 mois alors que depuis 1991 la durée maximale de prescription est de 12 semaines pour les anxiolytiques et de 4 semaines pour les hypnotiques !
«Il va aussi falloir sécuriser la prescription de ces molécules et voir comment nous pourrions contrôler et limiter leur accès» nous expliquait le Pr Maraninchi. De fait c’est l’une des pistes évoquées par le rapport de l’Afssaps pour améliorer l’usage des BZP. L’agence prévoit également de relancer descampagnes d’information auprès des médecins généralistes, qui sont les principaux prescripteurs (88% des BZP sont prescrites par des médecins libéraux dont 90% sont des généralistes). L’agence évoque aussi la nécessité d’une meilleure formation initiale et continue sur les psychotropes pour les généralistes.
L’autre volet de ces actions sera la communication auprès du grand public.
Deux psychiatres ont répondu aux questions des internautes sur Sciences & Avenir.fr au sujet de la consommation d’anxiolytiques et de somnifères. Comment soigner l’insomnie et l’anxiété dans devenir dépendant des benzodiazépines ? Comment arrêter et se passer de ces médicaments ? Retrouvez toutes les réponses du Pr Michel Mallaret et du Pr Jean-Paul Chabanne.
C.D.
Sciences & Avenir.fr
17/01/12
Définition: les benzodiazépines sont définies par une structure chimique cyclique qui associe une molécule de benzène et une molécule contenant deux atomes d'azote (diazépine). Dans la nomenclature internationale, on les reconnait au suffixe -azépam. Les molécules apparentées, comme le zopiclone ou le zolpidem, n'ont pas la même structure chimique mais le même mode d'action. Les BZD agissent au niveau du système nerveux central (cerveau) via les récepteurs Gaba (canaux ioniques insérés dans les membranes de certains neurones). Elles ont un effet inhibiteur sur les neurones (d'où les propriétés relaxantes, sédatives, hypnotiques...).
Les BZD sont prescrites contre l'anxiété, l'insomnie, les contractions musculaires douloureuses, l'épilepsie ou encore pour le traitement de l'alcoolisme (sevrage).
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
ADN: «La technologie va continuer d'évoluer, et devenir de plus en plus performante»
Créé le 17/01/2012 à 20h00 -- Mis à jour le 17/01/2012 à 20h25
INTERVIEW - Anne Beauchet, technicienne au laboratoire de police scientifique d'Ecully, explique à «20 Minutes» comment cette technologie donne de plus en plus de résultats...
Lundi, le procureur de la République d’Amiens, dans la Somme, a révélé une avancée dans l'affaire Elodie Kulik: plus de dix ans après le viol et le meurtre de cette jeune banquière, son violeur a été confondu par son ADN. Le même jour, le procureur général de la cour d'appel de Dijon annonçait que les résultats desanalyses ADN demandées par les parents de Grégory Villemin, 27 ans après l'assassinat de l'enfant, étaient «négatifs».
Entre ces deux dossiers, un point commun: plusieurs années après les faits, les enquêteurs se servent des analyses ADN pour avancer vers la résolution de l’affaire. Anne Beauchet, technicienne au laboratoire de police scientifique d’Ecully, explique à 20 Minutes quelles évolutions technologiques on peut encore attendre en la matière.
Quelles sont aujourd’hui les possibilités en matière de prélèvement d'ADN?
Actuellement, on réussit à prélever de l’ADN à partir de sperme, de sang, de salive, d’éléments pileux ou encore de «cellules de contact» -dues à la transpiration, à la desquamation de la peau sur les objets que l’on touche. Aujourd’hui, nous avons besoin de 16 marqueurs génétiques pour établir un profil complet. Cependant, les «kits ADN» qui sont aujourd’hui développés par les fabricants nous permettent de le faire avec seulement 12 marqueurs. Depuis environ deux ans, les nouveaux kits sont de plus en plus sensibles, même sur de l’ADN très dégradé, et cela ne va aller qu’en s’améliorant.
Va-t-il y avoir de nouvelles avancées technologiques dans les années à venir, selon vous?
Bien sûr. La technologie va continuer d’évoluer, et devenir de plus en plus performante. Plus les kits vont être sensibles, plus on va obtenir de résultats. De plus, les traces sont conservées par la justice jusqu’à 40 ans. Il est donc possible que les kits continuant d’évoluer dans ce laps de temps, on parvienne un jour à résoudre ces affaires.
Il faut ajouter que cette amélioration des résultats passe également par une augmentation du nombre d’entrées dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Le législateur a augmenté le nombre d’infractions qui amènent à un fichage de l’empreinte génétique. Cela permet également de résoudre des crimes anciens. Il y a trois ans, un violeur en série, qui avait fait déjà 18 victimes, a ainsi pu être arrêté: il avait été fiché après un vol. Mais attention, ce n’est pas non plus la bonne solution de ficher les gens dès la naissance.
Est-ce que, au vu de cette évolution technologique, l’ADN est LA solution miracle pour démasquer les criminels?
Non, ce n’est pas la solution miracle. Ce n’est pas parce que nous découvrons un ADN sur un mégot retrouvé sur une scène de crime que cela signifie que la personne à qui appartient cet ADN est l’auteur du crime. La preuve doit toujours être remise dans son contexte. Surtout, certains criminels sont très doués pour brouiller les pistes. L’un d’eux avait par exemple récupéré dans le hall de son immeuble un préservatif usagé qu’il a placé sur la scène de son propre crime. La personne à qui appartenait cet ADN était fichée, et elle a fait de la prison pour un crime qu’elle n’avait pas commis...
De plus, il n’y a pas que l’ADN qui permette d’aider et/ou d’orienter l’enquête. Pour identifier un individu, il y a également les empreintes digitales. Et la police scientifique dispose aussi de beaucoup d’autres techniques pour identifier un coupable ou innocenter un suspect, comme par exemple l’étude des résidus de tir quand il y a eu un coup de feu.
Propos recueillis par Bérénice Dubuc 20minutes.fr
Créé le 17/01/2012 à 20h00 -- Mis à jour le 17/01/2012 à 20h25
INTERVIEW - Anne Beauchet, technicienne au laboratoire de police scientifique d'Ecully, explique à «20 Minutes» comment cette technologie donne de plus en plus de résultats...
Lundi, le procureur de la République d’Amiens, dans la Somme, a révélé une avancée dans l'affaire Elodie Kulik: plus de dix ans après le viol et le meurtre de cette jeune banquière, son violeur a été confondu par son ADN. Le même jour, le procureur général de la cour d'appel de Dijon annonçait que les résultats desanalyses ADN demandées par les parents de Grégory Villemin, 27 ans après l'assassinat de l'enfant, étaient «négatifs».
Entre ces deux dossiers, un point commun: plusieurs années après les faits, les enquêteurs se servent des analyses ADN pour avancer vers la résolution de l’affaire. Anne Beauchet, technicienne au laboratoire de police scientifique d’Ecully, explique à 20 Minutes quelles évolutions technologiques on peut encore attendre en la matière.
Quelles sont aujourd’hui les possibilités en matière de prélèvement d'ADN?
Actuellement, on réussit à prélever de l’ADN à partir de sperme, de sang, de salive, d’éléments pileux ou encore de «cellules de contact» -dues à la transpiration, à la desquamation de la peau sur les objets que l’on touche. Aujourd’hui, nous avons besoin de 16 marqueurs génétiques pour établir un profil complet. Cependant, les «kits ADN» qui sont aujourd’hui développés par les fabricants nous permettent de le faire avec seulement 12 marqueurs. Depuis environ deux ans, les nouveaux kits sont de plus en plus sensibles, même sur de l’ADN très dégradé, et cela ne va aller qu’en s’améliorant.
Va-t-il y avoir de nouvelles avancées technologiques dans les années à venir, selon vous?
Bien sûr. La technologie va continuer d’évoluer, et devenir de plus en plus performante. Plus les kits vont être sensibles, plus on va obtenir de résultats. De plus, les traces sont conservées par la justice jusqu’à 40 ans. Il est donc possible que les kits continuant d’évoluer dans ce laps de temps, on parvienne un jour à résoudre ces affaires.
Il faut ajouter que cette amélioration des résultats passe également par une augmentation du nombre d’entrées dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Le législateur a augmenté le nombre d’infractions qui amènent à un fichage de l’empreinte génétique. Cela permet également de résoudre des crimes anciens. Il y a trois ans, un violeur en série, qui avait fait déjà 18 victimes, a ainsi pu être arrêté: il avait été fiché après un vol. Mais attention, ce n’est pas non plus la bonne solution de ficher les gens dès la naissance.
Est-ce que, au vu de cette évolution technologique, l’ADN est LA solution miracle pour démasquer les criminels?
Non, ce n’est pas la solution miracle. Ce n’est pas parce que nous découvrons un ADN sur un mégot retrouvé sur une scène de crime que cela signifie que la personne à qui appartient cet ADN est l’auteur du crime. La preuve doit toujours être remise dans son contexte. Surtout, certains criminels sont très doués pour brouiller les pistes. L’un d’eux avait par exemple récupéré dans le hall de son immeuble un préservatif usagé qu’il a placé sur la scène de son propre crime. La personne à qui appartenait cet ADN était fichée, et elle a fait de la prison pour un crime qu’elle n’avait pas commis...
De plus, il n’y a pas que l’ADN qui permette d’aider et/ou d’orienter l’enquête. Pour identifier un individu, il y a également les empreintes digitales. Et la police scientifique dispose aussi de beaucoup d’autres techniques pour identifier un coupable ou innocenter un suspect, comme par exemple l’étude des résidus de tir quand il y a eu un coup de feu.
Propos recueillis par Bérénice Dubuc 20minutes.fr
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Cancer de la prostate: la prise en charge évolue
Par Anne Prigent - le 17/01/2012
Une étude confirme l'inutilité du dépistage systématique voire du traitement.
Faut-il organiser un dépistage du cancer de la prostate chez tous les hommes à partir de 50 ans? La question a longtemps été un sujet de discorde dans la communauté médicale. Depuis la publication des dernières recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) il y a un an, tout le monde semble d'accord. Organiser un dépistage de masse, comme c'est le cas pour le cancer du sein, n'est plus à l'ordre du jour.
Le dépistage organisé du cancer de la prostate ne s'accompagne en effet d'aucun bénéfice sur la mortalité, comme vient de le confirmer l'actualisation de l'essai américain PLCO (Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian Cancer). Cette enquête évalue l'effet du dépistage du cancer de la prostate chez plus de 76.000 hommes, âgés de 55 à 74 ans sur la mortalité. La moitié d'entre eux ont eu un dosage annuel du taux de PSA pendant six ans et un toucher rectal annuel pendant quatre ans et l'autre moitié une prise en charge standard pouvant inclure un dépistage (la pratique est très répandue aux États-Unis). Aucune différence de mortalité n'a été observée à treize ans dans les deux groupes, confirmant les résultats au bout de sept ans de surveillance publiés en 2009.
«L'étude montre que le dépistage systématique ne fait pas mieux que le dépistage individuel», précise le Pr François Desgrandchamps, chef du service d'urologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Une pratique très répandue en France où environ 6 millions de dosages de PSA sont réalisés chaque année. C'est ainsi que plus de 70.000 cancers de la prostate ont été détectés en 2010 dans notre pays. «Un nombre qui progresse de 8% par an, ces dernières années, en raison d'une activité de dépistage accrue», explique le Pr Guy Launoy, épidémiologiste au CHU de Caen. «Que le dépistage soit individuel ou organisé, il n'existe pas de bénéfice à réaliser un dosage de PSA chez les personnes sans manifestations cliniques», prévient le Pr Louis Rachid Salmi dont l'analyse a débouché sur les recommandations actuelles de la HAS.
Un gain de 20% de la mortalité chez les 55-69 ans
Alors finis le dosage de PSA et le toucher rectal? Les urologues ne sont pas aussi catégoriques. Car dans les faits deux écoles s'affrontent, en se référant à deux travaux contradictoires. Si, en termes de mortalité, l'étude PLCO ne trouve pas de bénéfice au dépistage organisé, l'étude européenne ERSPC montre un gain de 20% de la mortalité chez les 55-69 ans, mais au prix de surdiagnostic et de surtraitement, qui ne sont pas dénués d'effets secondaires et de complications. Pour François Desgrandchamps, «aujourd'hui, la question n'est pas de savoir si on dépiste mais si on traite ou pas les cancers diagnostiqués».
La plupart de ces nouveaux cancers, pour ne pas dire tous, seront opérés entraînant des effets secondaires considérables. Si le risque d'incontinence est mieux maîtrisé aujourd'hui, ce n'est pas encore le cas pour les problèmes liés à l'érection et surtout à l'éjaculation.
Pourtant, de nombreux cancers n'évolueront pas ou peu et le patient, souvent déjà âgé, au moment du diagnostic décédera ultérieurement d'une autre maladie. «Entre 20 et 40% des cancers de la prostate diagnostiqués actuellement sont peu agressifs et pourraient être surveillés au lieu d'être traités d'emblée, souligne le Pr François Desgrandchamps. Parmi ces 20 à 40%, un sur trois seulement aura finalement besoin d'un traitement, car évoluant secondairement avec le temps.»
C'est pourquoi la prise en charge du cancer évolue. «Une fois le cancer diagnostiqué, nous devons nous poser la question du traitement», insiste le Dr Xavier Rebillard, secrétaire général de l'Association française d'urologie. Si le cancer n'est pas traité, il est pris en charge par une surveillance rapprochée. Ce qui n'est pas toujours facile à comprendre, car le mot cancer in-quiète. Mais si le taux de PSA est inférieur à 10, le score de Gleason (caractérisant le grade de la tumeur) inférieur à 6 sur 10, la tumeur de petite taille, et le nombre de biopsies positives ne dépasse pas deux, il n'est pas nécessaire de traiter un cancer de la prostate. En particulier pour les plus de 70 ans. Car l'âge est un facteur majeur dans la prise de décision d'opérer ou pas. Si pour les épidémiologistes, le dosage de PSA est à éviter, les urologues préconisent un dosage individualisé, notamment si il y a eu dans la famille des cancers de la prostate chez des personnes jeunes. Autre suggestion des médecins: pratiquer le dosage de PSA à 40 ans. Des études montrent que si à ce moment il est inférieur à 0,5, il n'existe aucun risque de développer un cancer agressif dans les vingt prochaines années.
Par Anne Prigent - le 17/01/2012
Une étude confirme l'inutilité du dépistage systématique voire du traitement.
Faut-il organiser un dépistage du cancer de la prostate chez tous les hommes à partir de 50 ans? La question a longtemps été un sujet de discorde dans la communauté médicale. Depuis la publication des dernières recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) il y a un an, tout le monde semble d'accord. Organiser un dépistage de masse, comme c'est le cas pour le cancer du sein, n'est plus à l'ordre du jour.
Le dépistage organisé du cancer de la prostate ne s'accompagne en effet d'aucun bénéfice sur la mortalité, comme vient de le confirmer l'actualisation de l'essai américain PLCO (Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian Cancer). Cette enquête évalue l'effet du dépistage du cancer de la prostate chez plus de 76.000 hommes, âgés de 55 à 74 ans sur la mortalité. La moitié d'entre eux ont eu un dosage annuel du taux de PSA pendant six ans et un toucher rectal annuel pendant quatre ans et l'autre moitié une prise en charge standard pouvant inclure un dépistage (la pratique est très répandue aux États-Unis). Aucune différence de mortalité n'a été observée à treize ans dans les deux groupes, confirmant les résultats au bout de sept ans de surveillance publiés en 2009.
«L'étude montre que le dépistage systématique ne fait pas mieux que le dépistage individuel», précise le Pr François Desgrandchamps, chef du service d'urologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Une pratique très répandue en France où environ 6 millions de dosages de PSA sont réalisés chaque année. C'est ainsi que plus de 70.000 cancers de la prostate ont été détectés en 2010 dans notre pays. «Un nombre qui progresse de 8% par an, ces dernières années, en raison d'une activité de dépistage accrue», explique le Pr Guy Launoy, épidémiologiste au CHU de Caen. «Que le dépistage soit individuel ou organisé, il n'existe pas de bénéfice à réaliser un dosage de PSA chez les personnes sans manifestations cliniques», prévient le Pr Louis Rachid Salmi dont l'analyse a débouché sur les recommandations actuelles de la HAS.
Un gain de 20% de la mortalité chez les 55-69 ans
Alors finis le dosage de PSA et le toucher rectal? Les urologues ne sont pas aussi catégoriques. Car dans les faits deux écoles s'affrontent, en se référant à deux travaux contradictoires. Si, en termes de mortalité, l'étude PLCO ne trouve pas de bénéfice au dépistage organisé, l'étude européenne ERSPC montre un gain de 20% de la mortalité chez les 55-69 ans, mais au prix de surdiagnostic et de surtraitement, qui ne sont pas dénués d'effets secondaires et de complications. Pour François Desgrandchamps, «aujourd'hui, la question n'est pas de savoir si on dépiste mais si on traite ou pas les cancers diagnostiqués».
La plupart de ces nouveaux cancers, pour ne pas dire tous, seront opérés entraînant des effets secondaires considérables. Si le risque d'incontinence est mieux maîtrisé aujourd'hui, ce n'est pas encore le cas pour les problèmes liés à l'érection et surtout à l'éjaculation.
Pourtant, de nombreux cancers n'évolueront pas ou peu et le patient, souvent déjà âgé, au moment du diagnostic décédera ultérieurement d'une autre maladie. «Entre 20 et 40% des cancers de la prostate diagnostiqués actuellement sont peu agressifs et pourraient être surveillés au lieu d'être traités d'emblée, souligne le Pr François Desgrandchamps. Parmi ces 20 à 40%, un sur trois seulement aura finalement besoin d'un traitement, car évoluant secondairement avec le temps.»
C'est pourquoi la prise en charge du cancer évolue. «Une fois le cancer diagnostiqué, nous devons nous poser la question du traitement», insiste le Dr Xavier Rebillard, secrétaire général de l'Association française d'urologie. Si le cancer n'est pas traité, il est pris en charge par une surveillance rapprochée. Ce qui n'est pas toujours facile à comprendre, car le mot cancer in-quiète. Mais si le taux de PSA est inférieur à 10, le score de Gleason (caractérisant le grade de la tumeur) inférieur à 6 sur 10, la tumeur de petite taille, et le nombre de biopsies positives ne dépasse pas deux, il n'est pas nécessaire de traiter un cancer de la prostate. En particulier pour les plus de 70 ans. Car l'âge est un facteur majeur dans la prise de décision d'opérer ou pas. Si pour les épidémiologistes, le dosage de PSA est à éviter, les urologues préconisent un dosage individualisé, notamment si il y a eu dans la famille des cancers de la prostate chez des personnes jeunes. Autre suggestion des médecins: pratiquer le dosage de PSA à 40 ans. Des études montrent que si à ce moment il est inférieur à 0,5, il n'existe aucun risque de développer un cancer agressif dans les vingt prochaines années.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
La consommation de drogue varie selon le secteur d'activité
Publié le 17/01/2012, 11h51 par Lucie Pehlivanian
Pour la première fois, le Baromètre santé de l'INPES a mesuré l'usage de différentes drogues selon le milieu professionnel. Si, d'une façon générale, travailler "protège" des conduites addictives, certains secteurs consommeraient plus de substances psychoactives que d'autres.
Selon les premiers résultats du Baromètre santé 2010, les métiers de l'agriculture, de la pêche et de la construction comprendraient une part plus importante de consommateurs d'alcool que la moyenne des travailleurs. Ainsi, 30,7 % des personnes interrogées dans le secteur de l'agriculture et de la pêche et 32,7 % dans le secteur de la construction ont déclaré boire au moins six verres d'alcool en une occasion, au moins une fois par mois. Ce chiffre est seulement de 19,2 % parmi l'ensemble des actifs.
Concernant la consommation de cannabis, elle serait plus répandue dans les métiers de l'art et des spectacles.Ainsi, 16,6 % des travailleurs de ce secteur ont déclaré en avoir consommé durant l'année, contre 6,9 % pour l'ensemble des actifs. L'usage de cette drogue est également très représenté dans les professions de l'hébergement et de la restauration (12,9 %).
L'expérimentation de la cocaïne est la plus importante dans les arts et spectacles (9,8 % ont déclaré au moins un essai au cours de la vie). Celle de l'ecstasy ou des amphétamines touche davantage les métiers de l'hébergement et de la restauration (7,9 %).
Ce Baromètre met également en évidence les secteurs les moins consommateurs de toutes les drogues, licites et illicites. Ce sont ceux de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale.
Source : Premiers résultats du Baromètre santé consacré aux consommations de substances psychoactives en milieu professionnel disponibles sur le site de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).
Lucie Pehlivanian, Journal des Femmes
Publié le 17/01/2012, 11h51 par Lucie Pehlivanian
Pour la première fois, le Baromètre santé de l'INPES a mesuré l'usage de différentes drogues selon le milieu professionnel. Si, d'une façon générale, travailler "protège" des conduites addictives, certains secteurs consommeraient plus de substances psychoactives que d'autres.
Selon les premiers résultats du Baromètre santé 2010, les métiers de l'agriculture, de la pêche et de la construction comprendraient une part plus importante de consommateurs d'alcool que la moyenne des travailleurs. Ainsi, 30,7 % des personnes interrogées dans le secteur de l'agriculture et de la pêche et 32,7 % dans le secteur de la construction ont déclaré boire au moins six verres d'alcool en une occasion, au moins une fois par mois. Ce chiffre est seulement de 19,2 % parmi l'ensemble des actifs.
Concernant la consommation de cannabis, elle serait plus répandue dans les métiers de l'art et des spectacles.Ainsi, 16,6 % des travailleurs de ce secteur ont déclaré en avoir consommé durant l'année, contre 6,9 % pour l'ensemble des actifs. L'usage de cette drogue est également très représenté dans les professions de l'hébergement et de la restauration (12,9 %).
L'expérimentation de la cocaïne est la plus importante dans les arts et spectacles (9,8 % ont déclaré au moins un essai au cours de la vie). Celle de l'ecstasy ou des amphétamines touche davantage les métiers de l'hébergement et de la restauration (7,9 %).
Ce Baromètre met également en évidence les secteurs les moins consommateurs de toutes les drogues, licites et illicites. Ce sont ceux de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale.
Source : Premiers résultats du Baromètre santé consacré aux consommations de substances psychoactives en milieu professionnel disponibles sur le site de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).
Lucie Pehlivanian, Journal des Femmes
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Les anxiolytiques et les hypnotiques sous surveillance
Publié le 17/01/2012, 11h54 par Anne Xaillé
L'Agence française des médicaments (Afssaps) annonce qu'elle souhaite renforcer les mesures visant à favoriser le bon usage des anxiolytiques et des hypnotiques et à limiter leurs risques.
22 benzodiazépines sont actuellement commercialisées en France et indiquées dans le traitement de l'anxiété et des troubles sévères du sommeil, mais aussi pour traiter l'épilepsie ou les contractures musculaires. Dans un rapport publié le 16 janvier, l'Afssaps confirme une stabilisation de la consommation des médicaments contre l'anxiété et contre les insomnies, ce qui confirme la tendance observée ces dernières années en France (la consommation individuelle d'anxiolytiques a diminué en France en moyenne de 1,8 % par an depuis 2002).
Reste que les français restent de grands consommateurs malgré tout : en 2009, des données européennes plaçaient la France au deuxième rang des pays européens consommateurs d'anxiolytiques (après le Portugal) et d'hypnotiques (après la Suède). Actuellement, l'Afssaps indique dans son état des lieux qu'un Français sur cinq consomme au moins une benzodiazépine ou molécule apparentée par an et que 60 % des consommateurs sont des femmes.
A la lumière de ces données, l'Afssaps va renforcer l'encadrement de l'utilisation des benzodiazépines, notamment par des mesures visant à réglementer les conditions de prescription et de délivrance de ces spécialités. Leur consommation expose en effet à un certain nombre de risques bien identifiés comme des troubles de la mémoire et du comportement, mais aussi à un risque d'abus et de dépendance psychique et physique. Par ailleurs, différentes études suggèrent un lien entre benzodiazépines et démence, mais qui reste à confirmer. Aujourd'hui en France, les benzodiazépines sont toujours majoritairement prescrites par des médecins généralistes.
Sources : Afssaps, 16 /01/2012 le journal des femmes.fr
Publié le 17/01/2012, 11h54 par Anne Xaillé
L'Agence française des médicaments (Afssaps) annonce qu'elle souhaite renforcer les mesures visant à favoriser le bon usage des anxiolytiques et des hypnotiques et à limiter leurs risques.
22 benzodiazépines sont actuellement commercialisées en France et indiquées dans le traitement de l'anxiété et des troubles sévères du sommeil, mais aussi pour traiter l'épilepsie ou les contractures musculaires. Dans un rapport publié le 16 janvier, l'Afssaps confirme une stabilisation de la consommation des médicaments contre l'anxiété et contre les insomnies, ce qui confirme la tendance observée ces dernières années en France (la consommation individuelle d'anxiolytiques a diminué en France en moyenne de 1,8 % par an depuis 2002).
Reste que les français restent de grands consommateurs malgré tout : en 2009, des données européennes plaçaient la France au deuxième rang des pays européens consommateurs d'anxiolytiques (après le Portugal) et d'hypnotiques (après la Suède). Actuellement, l'Afssaps indique dans son état des lieux qu'un Français sur cinq consomme au moins une benzodiazépine ou molécule apparentée par an et que 60 % des consommateurs sont des femmes.
A la lumière de ces données, l'Afssaps va renforcer l'encadrement de l'utilisation des benzodiazépines, notamment par des mesures visant à réglementer les conditions de prescription et de délivrance de ces spécialités. Leur consommation expose en effet à un certain nombre de risques bien identifiés comme des troubles de la mémoire et du comportement, mais aussi à un risque d'abus et de dépendance psychique et physique. Par ailleurs, différentes études suggèrent un lien entre benzodiazépines et démence, mais qui reste à confirmer. Aujourd'hui en France, les benzodiazépines sont toujours majoritairement prescrites par des médecins généralistes.
Sources : Afssaps, 16 /01/2012 le journal des femmes.fr
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Re: Actualités 2012
Alzheimer : Pfizer, fin de partie pour son nouveau traitement
C’est la fin d’un espoir pour des milliers de patients. Hier, dans un communiqué de presse, le groupe pharmaceutique Pfizer notifiait l’échec de son médicament expérimental pour le traitement de la maladie d'Alzheimer. Cette annonce intervient alors que ce futur médicament était en test clinique de phase III, ultime étape avant la demande de mise sur le marché.
Maladie neurodégénérative touchant le plus souvent les personnes âgées de plus de 60 ans, la maladie d'Alzheimer entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, et notamment de la mémoire. Actuellement, on estime qu’un peu plus de 800 000 français sont atteints. Au-delà de 85 ans, une femme sur 4 et un homme sur 5 sont diagnostiqués Alzheimer. Actuellement, aucun traitement ne permet de soigner cette maladie. Les quelques médicaments disponibles ont une efficacité limitée : ils n’enrayent pas la maladie, mais ralentissent sa progression et améliorent la qualité de vie des personnes atteintes.
Les laboratoires Pfizer, associés pour l’occasion à la société californienne de biotechnologies Medivation, espéraient, avec leur nouvelle molécule, la latrepirdine (Dimebon®) changer cette situation. Malheureusement, cette dernière n’aurait pas apporté la preuve de son efficacité. Utilisée en association avec un traitement déjà existant, l’Aricept, pour soigner les patients atteints de formes légères à modérées de la maladie, cette molécule n’a montré, d’après les chercheurs, aucun bénéfice.
Pour en arriver à cette conclusion, la molécule a été testée en "double aveugle" pendant au moins quatre mois, sur un peu plus de 1 000 patients.
Malgré cet échec, les laboratoires Pfizer ont réaffirmé leur volonté de continuer à financer la recherche contre la maladie d’Alzheimer.
Article écrit le 2012-01-18 par Olivier Frégaville-Arcas - information hospitalière
C’est la fin d’un espoir pour des milliers de patients. Hier, dans un communiqué de presse, le groupe pharmaceutique Pfizer notifiait l’échec de son médicament expérimental pour le traitement de la maladie d'Alzheimer. Cette annonce intervient alors que ce futur médicament était en test clinique de phase III, ultime étape avant la demande de mise sur le marché.
Maladie neurodégénérative touchant le plus souvent les personnes âgées de plus de 60 ans, la maladie d'Alzheimer entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, et notamment de la mémoire. Actuellement, on estime qu’un peu plus de 800 000 français sont atteints. Au-delà de 85 ans, une femme sur 4 et un homme sur 5 sont diagnostiqués Alzheimer. Actuellement, aucun traitement ne permet de soigner cette maladie. Les quelques médicaments disponibles ont une efficacité limitée : ils n’enrayent pas la maladie, mais ralentissent sa progression et améliorent la qualité de vie des personnes atteintes.
Les laboratoires Pfizer, associés pour l’occasion à la société californienne de biotechnologies Medivation, espéraient, avec leur nouvelle molécule, la latrepirdine (Dimebon®) changer cette situation. Malheureusement, cette dernière n’aurait pas apporté la preuve de son efficacité. Utilisée en association avec un traitement déjà existant, l’Aricept, pour soigner les patients atteints de formes légères à modérées de la maladie, cette molécule n’a montré, d’après les chercheurs, aucun bénéfice.
Pour en arriver à cette conclusion, la molécule a été testée en "double aveugle" pendant au moins quatre mois, sur un peu plus de 1 000 patients.
Malgré cet échec, les laboratoires Pfizer ont réaffirmé leur volonté de continuer à financer la recherche contre la maladie d’Alzheimer.
Article écrit le 2012-01-18 par Olivier Frégaville-Arcas - information hospitalière
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