Culture Générale
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Re: Fiches culture générale 2012
alors voila, je sais que cela n'a rien a voir, mais ça me pose beaucoup de questions et je souhaite avoir vos avis si possible. je viens d'effectuer un stage en maison de retraite et j'ai vu que certaines ide faisaient des soins de toilette genre très intime, et je suis perplexe ...ce n'est donc pas les aide soignantes ??? ou est ce bien les as mais je suis tombée dans un établissement qui fonctionne autrement ??? parce que ce que je vise c'est le bloc opératoire alors autant dire que ça n'a rien a voire, et que je suis très mal a l'aise avec ça . vous etes vous déjà posé la question ? avez vous des infos ??
Esquirole : 221 ème LC
Hauteville : 91 ème LC
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Re: Fiches culture générale 2012
Pour les toilettes, soins de nursing, c'est normalement le rôle propre d'une infirmière. Mais dans la plupart des établissement ce sont les aides soignantes qui le font.
" Les soins d'hygiène corporelle et de propreté : « Ensemble d'actes que chaque personne effectue en vue d'assurer son bien-être physique et mental et de préserver l'intégrité de ses téguments. L'infirmière contribue, pour tout ou partie, à l'exécution de ces actes en tenant compte des besoins et des habitudes du patient ».
Depuis la fin du XVIII ème siècle, ces soins ont toujours fait l'objet de la formation et de la pratique des soignants. Ils ont été reconnus comme actes de soins infirmiers relevant du rôle propre infirmier en 1981 "
Cf "Du toilettage aux soins d'hygiène, de la technique de surface aux soins spécialisés" sur le site
" Les soins d'hygiène corporelle et de propreté : « Ensemble d'actes que chaque personne effectue en vue d'assurer son bien-être physique et mental et de préserver l'intégrité de ses téguments. L'infirmière contribue, pour tout ou partie, à l'exécution de ces actes en tenant compte des besoins et des habitudes du patient ».
Depuis la fin du XVIII ème siècle, ces soins ont toujours fait l'objet de la formation et de la pratique des soignants. Ils ont été reconnus comme actes de soins infirmiers relevant du rôle propre infirmier en 1981 "
Cf "Du toilettage aux soins d'hygiène, de la technique de surface aux soins spécialisés" sur le site

ESI Dijon 2012-2015 !
« En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout. »
A. Camus

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Re: Entraînement culture générale 2012
Stepit!!
J'ai pas lu ta réponse pour pas que ça m'influence...
Dès que j'ai le temps j'y jetes un oeil!!
Jen 18!!
Psychotrope: Substance agissant sur le cerveau. Pouvant entrainer un phénomène de dépendance.
Cause/Conséquence de la prescription:
_Insomnie
_Stress
Indispensable dans certaines maladies, mais effets secondaires important dont la dépendance.
On s'interroge encore entrainent ils Parkinson? Alzheimer?
Cause de la surconsommation:
_Nomadisme médicale: pour pouvoir suivre le traitement sur plusieurs mois, certaines personnes consultent plusieurs médecins pour que chacun
_Médecin trop enclin à les prescrire alors qu'ils pourraient conseiller des mesures hygieno-diététique à la place.
Moyens pour lutter contre cette surconsommation de psychotrope:
_Prescription plus encadré
_Formation continu des médecins
_Dossier Médical personnalisé permettant un suivi des prescriptions
Pour les maladies qui les nécessitent et pour lesquelles il n'y a pas d'autre alternative les utiliser!! Sinon, choisir l'alternative!!
Pink Princess!!
J'ai plusieurs questions...
2/Il est trop difficile de parler de la mort:
_Personne ne veut penser à sa mort ni à celle de ses proches.
_Sujet tabou
_A quel âge choisir d'en parler à ses enfants?
_A quelle âge est on assez mature pour en parler avec ses parents?
_Quelque chose de trop abstrait, trop hypothétique
_Comment parler de la mort quand on ne sait pas ce qui se passe après...
................
3/3Arguments Pour:
_C'est le choix du patient. Il a le droit de refuser tout traitement alors pourquoi ne pas lui donner le droit de mourir?
_Euthanasie ou suicide médicalement assisté. Évite au patient de souffrir en utilisant une autre manière: prise de somnifère, pendaison...
_Permets de légaliser la pratique
3Arguments Contre:
_Risque de dérive: Pression financière ou morale de la part des proches du patient.
_Les soins palliatifs réduisent la douleur, l'euthanasie est alors inutile...
_Interdit par de nombreuses Religion
J'ai pas lu ta réponse pour pas que ça m'influence...

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Psychotrope: Substance agissant sur le cerveau. Pouvant entrainer un phénomène de dépendance.
Cause/Conséquence de la prescription:
_Insomnie
_Stress
Indispensable dans certaines maladies, mais effets secondaires important dont la dépendance.
On s'interroge encore entrainent ils Parkinson? Alzheimer?
Cause de la surconsommation:
_Nomadisme médicale: pour pouvoir suivre le traitement sur plusieurs mois, certaines personnes consultent plusieurs médecins pour que chacun
_Médecin trop enclin à les prescrire alors qu'ils pourraient conseiller des mesures hygieno-diététique à la place.
Moyens pour lutter contre cette surconsommation de psychotrope:
_Prescription plus encadré
_Formation continu des médecins
_Dossier Médical personnalisé permettant un suivi des prescriptions
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1/Le paradoxe: Pourquoi développer légiférer l'euthanasie alors que les soins palliatifs réduisent tout aussi bien la douleur.Définir précisément la recherche et ce que vous en savez puis parler des constats avant de passer aux solutions. Constat? Solution?? Je sais rien sur la recherche si tu pouvais m'éclairer juste un peu j'irais faire des recherches sur internet après...
La recherche souffre de plusieurs handicaps en France (notamment coupes budgétaires???? et limites d’âge) ex le Pr Montagnier, découvreur du VIH a du partir poursuivre ses recherches aux USA puis en Chine. Il était trop vieux alors ils l'ont pas subventionné??
2/Il est trop difficile de parler de la mort:
_Personne ne veut penser à sa mort ni à celle de ses proches.
_Sujet tabou
_A quel âge choisir d'en parler à ses enfants?
_A quelle âge est on assez mature pour en parler avec ses parents?
_Quelque chose de trop abstrait, trop hypothétique
_Comment parler de la mort quand on ne sait pas ce qui se passe après...
................
3/3Arguments Pour:
_C'est le choix du patient. Il a le droit de refuser tout traitement alors pourquoi ne pas lui donner le droit de mourir?
_Euthanasie ou suicide médicalement assisté. Évite au patient de souffrir en utilisant une autre manière: prise de somnifère, pendaison...
_Permets de légaliser la pratique
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_Risque de dérive: Pression financière ou morale de la part des proches du patient.
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Re: Entraînement culture générale 2012
pinkprincess: tu fais St2s ou t'es en école d’infirmière? (je te demande ça parce que tu as des sujets de CG)
non non du tout exactement j'ai 26 ans et je suis salariée donc prépa en ligne juste

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Re: Actualités 2012
L'obésité se stabilise aux États-Unis
Par Pauline Fréour - le 18/01/2012
Les dernières statistiques révèlent que l'épidémie a atteint un palier. Toutefois, avec un tiers des adultes touchés et un enfant sur six, les effets risquent de se faire sentir encore longtemps.
L'obésité aux États-Unis ne recule pas, mais elle n'augmente pas non plus. C'est le constat des statistiques collectées auprès de 6000 adultes par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, qui ont été publiées dans le Journal of the American association mardi. En 2009 et 2010, le pays comptait toujours un adulte obèse sur trois (35,7%) et un enfant sur six (16,9%), soit à peu près le même niveau que pour la période 2003-2008. Une tendance plutôt encourageante selon les experts, pour qui l'épidémie pourrait avoir atteint un palier après une forte progression dans les années 80 et 90.
«Ces données ne me surprennent pas vraiment, mais je trouve que c'est assez encourageant, au regard des efforts qui ont été faits», commente le Dr Youfa Wang, directeur du Centre Johns Hopkins pour l'obésité infantile à Baltimore, qui n'a pas participé aux travaux. «Il est certain que la population est mieux informée sur les conséquences de l'obésité sur la santé, et les industriels ont été fortement influencés par les différentes initiatives (de lutte contre ce phénomène ndlr)».
«S'il y a une augmentation, elle est faible comparée aux années 90», confirme Cynthia Ogden, qui a conduit l'étude. Les experts s'attendaient plutôt à ce que la forte progression de la maladie observée dans les années 80 et 90 se poursuive au XXIe siècle. Mais une même tendance à la stabilisation a été observée dans d'autres pays, notamment au Royaume-Uni (autour de 22%), en Suède, en Suisse et en Espagne.
Des causes encore inconnues
Les spécialistes peinent encore à expliquer le ralentissement constaté outre-Atlantique et rechignent à l'attribuer aux programmes promouvant une alimentation équilibrée et davantage d'activité physique. «Nous ne pouvons pas affirmer que la prévention fonctionne avant de voir les courbes baisser», rappelle au New York Times le Dr David Ludwig, à la tête du programme contre l'obésité infantile à l'hôpital des enfants de Boston.
En outre, souligne-t-il, il ne faut pas se réjouir trop vite car les effets de l'épidémie risquent encore de se faire sentir pendant des années, même si la part d'adultes touchés n'augmente plus. «Les enfants qui vont entrer dans l'âge adulte seront plus gros qu'ils ne l'ont jamais été». Or les obèses ont plus de risques de souffrir d'hypertension artérielle, d'insuffisance cardiaque, d'accidents cardiovasculaires ou de diabète de type 2.
Prises dans le détail, les statistiques montrent encore que les hommes, moins touchés que les femmes au début des années 2000 (25% contre 35%), ont désormais rattrapé ces dernières (autour de 35%). Quant à la population noire, elle est toujours largement plus concernée que les blancs non-hispaniques, notamment les femmes, obèses pour 58,5% d'entre elles.
Par Pauline Fréour - le 18/01/2012
Les dernières statistiques révèlent que l'épidémie a atteint un palier. Toutefois, avec un tiers des adultes touchés et un enfant sur six, les effets risquent de se faire sentir encore longtemps.
L'obésité aux États-Unis ne recule pas, mais elle n'augmente pas non plus. C'est le constat des statistiques collectées auprès de 6000 adultes par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, qui ont été publiées dans le Journal of the American association mardi. En 2009 et 2010, le pays comptait toujours un adulte obèse sur trois (35,7%) et un enfant sur six (16,9%), soit à peu près le même niveau que pour la période 2003-2008. Une tendance plutôt encourageante selon les experts, pour qui l'épidémie pourrait avoir atteint un palier après une forte progression dans les années 80 et 90.
«Ces données ne me surprennent pas vraiment, mais je trouve que c'est assez encourageant, au regard des efforts qui ont été faits», commente le Dr Youfa Wang, directeur du Centre Johns Hopkins pour l'obésité infantile à Baltimore, qui n'a pas participé aux travaux. «Il est certain que la population est mieux informée sur les conséquences de l'obésité sur la santé, et les industriels ont été fortement influencés par les différentes initiatives (de lutte contre ce phénomène ndlr)».
«S'il y a une augmentation, elle est faible comparée aux années 90», confirme Cynthia Ogden, qui a conduit l'étude. Les experts s'attendaient plutôt à ce que la forte progression de la maladie observée dans les années 80 et 90 se poursuive au XXIe siècle. Mais une même tendance à la stabilisation a été observée dans d'autres pays, notamment au Royaume-Uni (autour de 22%), en Suède, en Suisse et en Espagne.
Des causes encore inconnues
Les spécialistes peinent encore à expliquer le ralentissement constaté outre-Atlantique et rechignent à l'attribuer aux programmes promouvant une alimentation équilibrée et davantage d'activité physique. «Nous ne pouvons pas affirmer que la prévention fonctionne avant de voir les courbes baisser», rappelle au New York Times le Dr David Ludwig, à la tête du programme contre l'obésité infantile à l'hôpital des enfants de Boston.
En outre, souligne-t-il, il ne faut pas se réjouir trop vite car les effets de l'épidémie risquent encore de se faire sentir pendant des années, même si la part d'adultes touchés n'augmente plus. «Les enfants qui vont entrer dans l'âge adulte seront plus gros qu'ils ne l'ont jamais été». Or les obèses ont plus de risques de souffrir d'hypertension artérielle, d'insuffisance cardiaque, d'accidents cardiovasculaires ou de diabète de type 2.
Prises dans le détail, les statistiques montrent encore que les hommes, moins touchés que les femmes au début des années 2000 (25% contre 35%), ont désormais rattrapé ces dernières (autour de 35%). Quant à la population noire, elle est toujours largement plus concernée que les blancs non-hispaniques, notamment les femmes, obèses pour 58,5% d'entre elles.
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En réanimation neurologique
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Re: Entraînement culture générale 2012
Les éléments que j'ai donné ce sont ceux que la prof m'a donné...maintenant je vais rajouter les miens si tu veux :Pink Princess!!
J'ai plusieurs questions...
Définir précisément la recherche et ce que vous en savez puis parler des constats avant de passer aux solutions. Constat? Solution?? Je sais rien sur la recherche si tu pouvais m'éclairer juste un peu j'irais faire des recherches sur internet après...
La recherche souffre de plusieurs handicaps en France (notamment coupes budgétaires???? et limites d’âge) ex le Pr Montagnier, découvreur du VIH a du partir poursuivre ses recherches aux USA puis en Chine. Il était trop vieux alors ils l'ont pas subventionné??
1- j'ai parlé de la recherche : La recherche médicale se divise en deux partie. Une partie recherche médicale fondamentale qui vise à mieux comprendre le corps humain et ses maladies et une deuxième partie recherche médicale clinique qui se base sur les résultats de la recherche médicale fondamentale pour créer et prouver de nouveaux thérapeutiques.
2- L'un des problèmes majeurs de la recherche en France c'est la législation , bien plus rigide qu'aux Etats unis avec l'encadrement par les lois bioéthiques qui interdit par ex la recherche sur embryon ou les tests cosmétiques sur animaux.
Aux Etats Unis ils sont plus libres dc les grandes firmes pharmaceutiques privilégient davantage les recherches américaines.
3- La recherche bénéficie de fond de grandes entreprises qui investissent dans la recherche et le développement mais cela est de plus en plus délaissé en France du faite de la crise ->peur donc privilégie l'épargne
4 - (attention ici on m'a dit que je prenais un peu trop parti niveau politique donc a modéré, lol) coupe budgétaire -> En France la recherche est de plus en plus piloter par l'éxécutif donc cet abandon financier s'accompagne d'une démollition de tout ce qui assurait aux scientifiques un minimum de liberté. le gouvernement prend désormais totalement en main l'orientation, le financement de la recherche au travers d'agences entierement composé de personnes nommées ce qui a treme ne peut qu'affaiblir la recherche et précipiter "la fuite des cerveaux".
limite d'âge : Au sujet de Professeur Montagnier c'est tout a fait cela en gros à 65 ans en France la loi française lui a imposé de prendre sa retraite, puis il est parti aux Etats Unis continué ses recherches puis faute de financement suffisant il a arrété et a été recruté depuis par une université à Shangai.
C'est bon Mémo ça t'éclaire un peu mieux?

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S1 : Médecine Interne
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Re: Actualités 2012
Si je vous posais la question, ( que l on pourrait vous poser à l'oral
)
Qu'est ce qui vous a marqué dans l'actualité récemment?
Vous diriez..??

Qu'est ce qui vous a marqué dans l'actualité récemment?
Vous diriez..??
Re: Fiches culture générale 2012
Excellent!"Du toilettage aux soins d'hygiène, de la technique de surface aux soins spécialisés" sur le site
Re: Actualités 2012
les prothèse PIP
la perte du triple A
Le commandant abandonnant son bateau, son équipage et ses passagers
les intoxications à E.coli
tsunami au japon
....
la perte du triple A
Le commandant abandonnant son bateau, son équipage et ses passagers
les intoxications à E.coli
tsunami au japon
....
Dernière modification par sixela95 le 19 janv. 2012 14:33, modifié 1 fois.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
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S2: SSR
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S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
PIP : la société chargée du contrôle sur la sellette
Par Marie-Amélie Lombard - le 17/01/2012
Les ex-employés de Jean-Claude Mas affirment que tout était organisé pour tromper les enquêteurs de TÜV.
En attendant l'audition du patron de PIP (Poly Implant Prothèse), la pression s'accentue sur l'organisme de certification TÜV, censé contrôler la production des prothèses mammaires PIP.
Le principal angle d'attaque porte sur l'effectivité du contrôle exercé par l'organisme certificateur, pourtant très renommé en Allemagne. Plusieurs déclarations faites lors de l'enquête pour «tromperie aggravée» menée par le parquet de Marseille laissent perplexe. Ainsi, la «responsable qualité de PIP» déclare-t-elle sur procès-verbal: «Si la comptabilité avait été vérifiée par TÜV lors des audits, TÜV se serait nécessairement rendu compte que les quantités facturées par Nusil (fabricant de silicone médical, NDLR) ne correspondaient pas du tout aux quantités très supérieures nécessaires à la fabrication du total des prothèses vendues.» En effet, PIP s'était mis à fabriquer son «gel maison», à partir de silicone industriel, et à moindre coût, pour remplir ses prothèses. En d'autres termes, le différentiel entre les commandes de gel médical et la production d'implants aurait dû attirer l'attention des inspecteurs.
Défaut de vigilanceEn outre, les visites de contrôle étaient annoncées à l'avance. «Par principe, TÜV ne faisait pas d'inspections ni de visites inopinées», confirme ainsi aux enquêteurs le directeur du département médical de TÜV Rheinland France. Et son directeur général d'ajouter: «PIP était prévenu au minimum dix jours avant le déroulement des audits.» Pendant ce laps de temps, ont expliqué les ex-employés de l'entreprise varoise, le ménage était fait. Non seulement les conteneurs de gel non conforme disparaissaient sur des camions, loin des regards curieux, mais le système informatique était nettoyé pour dissimuler tout indice de tromperie. L'organisme certificateur est donc largement critiqué pour n'avoir exercé, des années durant, qu'un contrôle théorique et ne pas avoir effectué, notamment, de contrôle de traçabilité.
Un défaut de vigilance dénoncé notamment par Me Georges Holleaux, avocat de la Caisse nationale d'assurance-maladie, qui estime que les vérifications doivent être approfondies. Me Holleaux s'appuie sur l'affaire du téléphérique du pic de Bure (20 morts en juillet 1999 dans les Hautes-Alpes). L'Apave-Sud, certificateur, avait été condamné pour n'avoir pas suffisamment contrôlé l'attache de la cabine. «Sauf à retirer toute effectivité à cette exigence réglementaire de vérification technique, celle-ci ne pouvait se limiter à un simple examen visuel extérieur», a ainsi jugé la cour d'appel de Grenoble.
Système informatique truquéDans un dossier où l'aspect financier est très présent, TÜV est aussi en ligne de mire. «On va là où les poches sont profondes…», résume un avocat. Jean-Claude Mas apparemment insolvable, PIP déclaré en faillite, son assureur Allianz tentant de se dégager de sa garantie, les «poches» ne sont pas si nombreuses. TÜV, solide groupe allemand, en fait partie. D'où les différentes procédures civiles ou pénales qui le visent aujourd'hui. Silencieux jusqu'à présent, l'organisme de certification n'a pourtant pas l'intention de porter la responsabilité du scandale PIP, société contre laquelle il a lui-même porté plainte. Selon les auditeurs de TÜV - qui venaient en principe à deux lors de la visite du site à La Seyne-sur-Mer (Var) pendant un ou deux jours -, PIP était passé maître dans l'art de la dissimulation: le personnel était «briefé», le système informatique truqué, les documents papier soigneusement triés.
Or, le contrôle se limitait à vérifier le process qualité au regard des normes européennes, assure-t-on chez TÜV, où l'on répète que l'objectif d'un tel audit n'est pas de rechercher une fraude. Une faille évidente dans la surveillance sanitaire des prothèses, de vastes débats en perspective devant les tribunaux.
Lorsque les auditeurs de TÜV tournaient les talons, le patron de PIP fêtait, dit-on, l'événement au restaurant.
Le figaro
Par Marie-Amélie Lombard - le 17/01/2012
Les ex-employés de Jean-Claude Mas affirment que tout était organisé pour tromper les enquêteurs de TÜV.
En attendant l'audition du patron de PIP (Poly Implant Prothèse), la pression s'accentue sur l'organisme de certification TÜV, censé contrôler la production des prothèses mammaires PIP.
Le principal angle d'attaque porte sur l'effectivité du contrôle exercé par l'organisme certificateur, pourtant très renommé en Allemagne. Plusieurs déclarations faites lors de l'enquête pour «tromperie aggravée» menée par le parquet de Marseille laissent perplexe. Ainsi, la «responsable qualité de PIP» déclare-t-elle sur procès-verbal: «Si la comptabilité avait été vérifiée par TÜV lors des audits, TÜV se serait nécessairement rendu compte que les quantités facturées par Nusil (fabricant de silicone médical, NDLR) ne correspondaient pas du tout aux quantités très supérieures nécessaires à la fabrication du total des prothèses vendues.» En effet, PIP s'était mis à fabriquer son «gel maison», à partir de silicone industriel, et à moindre coût, pour remplir ses prothèses. En d'autres termes, le différentiel entre les commandes de gel médical et la production d'implants aurait dû attirer l'attention des inspecteurs.
Défaut de vigilanceEn outre, les visites de contrôle étaient annoncées à l'avance. «Par principe, TÜV ne faisait pas d'inspections ni de visites inopinées», confirme ainsi aux enquêteurs le directeur du département médical de TÜV Rheinland France. Et son directeur général d'ajouter: «PIP était prévenu au minimum dix jours avant le déroulement des audits.» Pendant ce laps de temps, ont expliqué les ex-employés de l'entreprise varoise, le ménage était fait. Non seulement les conteneurs de gel non conforme disparaissaient sur des camions, loin des regards curieux, mais le système informatique était nettoyé pour dissimuler tout indice de tromperie. L'organisme certificateur est donc largement critiqué pour n'avoir exercé, des années durant, qu'un contrôle théorique et ne pas avoir effectué, notamment, de contrôle de traçabilité.
Un défaut de vigilance dénoncé notamment par Me Georges Holleaux, avocat de la Caisse nationale d'assurance-maladie, qui estime que les vérifications doivent être approfondies. Me Holleaux s'appuie sur l'affaire du téléphérique du pic de Bure (20 morts en juillet 1999 dans les Hautes-Alpes). L'Apave-Sud, certificateur, avait été condamné pour n'avoir pas suffisamment contrôlé l'attache de la cabine. «Sauf à retirer toute effectivité à cette exigence réglementaire de vérification technique, celle-ci ne pouvait se limiter à un simple examen visuel extérieur», a ainsi jugé la cour d'appel de Grenoble.
Système informatique truquéDans un dossier où l'aspect financier est très présent, TÜV est aussi en ligne de mire. «On va là où les poches sont profondes…», résume un avocat. Jean-Claude Mas apparemment insolvable, PIP déclaré en faillite, son assureur Allianz tentant de se dégager de sa garantie, les «poches» ne sont pas si nombreuses. TÜV, solide groupe allemand, en fait partie. D'où les différentes procédures civiles ou pénales qui le visent aujourd'hui. Silencieux jusqu'à présent, l'organisme de certification n'a pourtant pas l'intention de porter la responsabilité du scandale PIP, société contre laquelle il a lui-même porté plainte. Selon les auditeurs de TÜV - qui venaient en principe à deux lors de la visite du site à La Seyne-sur-Mer (Var) pendant un ou deux jours -, PIP était passé maître dans l'art de la dissimulation: le personnel était «briefé», le système informatique truqué, les documents papier soigneusement triés.
Or, le contrôle se limitait à vérifier le process qualité au regard des normes européennes, assure-t-on chez TÜV, où l'on répète que l'objectif d'un tel audit n'est pas de rechercher une fraude. Une faille évidente dans la surveillance sanitaire des prothèses, de vastes débats en perspective devant les tribunaux.
Lorsque les auditeurs de TÜV tournaient les talons, le patron de PIP fêtait, dit-on, l'événement au restaurant.
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Re: Actualités 2012
Éducation : les effets positifs du recrutement «sur profil»
REPORTAGE - Dans un quartier populaire du nord de la ville, le collège des Capucins bénéficie de trois de ces postes créés par le dispositif «Éclair».
Sabah Cariou, Arnaud Pousset et Olivier Le Dall: tous âgés de 32 ans, ces professeurs ont été recrutés depuis deux à trois ans au collège des Capucins dans les quartiers nord de Melun (Seine-et-Marne). Ils occupent ces fameux «postes à profil» ouverts dans les établissements Éclair.
Le collège correspond aux caractéristiques habituelles des zones sensibles: 70 % de ses 360 élèves sont d'origine défavorisée et 35 nationalités s'y côtoient. De 30 à 45 % des enfants entrant en sixième ont déjà un à deux ans de retard, énumère le principal, Laurent Déprez. Pour compenser ces difficultés, le collège a eu droit il y a deux ans à la transformation de trois emplois en postes sur profil et à la création de trois postes de «préfet des études» chargés chacun d'un niveau d'études.
Certains bénéficient d'une prime, les autres de décharges horaires. «J'ai donné un avis sur chaque candidat que j'ai reçu, six pour trois postes, et le rectorat m'a suivi dans mes choix», explique-t-il. Ces enseignants constituent une «vraie valeur ajoutée », parce qu'ils peuvent développer des compétences différentes dans l'établissement. «Je suis, grâce à eux, beaucoup plus entouré. On est dans une dynamique positive.»
Faire le lien entre des structures
L'une des idées principales est de faciliter le passage entre l'école primaire et la sixième, souvent difficile pour les élèves fragiles. Sabah Cariou a été recrutée pour cette raison préfet des étudesen sixième après l'avis du principal. Professeur des écoles, elle a aussi été enseignante spécialisée pour enfants en difficulté dans le passé, et a enseigné comme professeur de lettres au collège, un profil polyvalent idéal qui permet de faire le lien entre des structures qui s'ignorent trop souvent. «Je connais les élèves, leurs parcours, leurs personnalités lorsqu'ils arrivent au collège. Ils ne sont pas perdus », explique-t-elle.
Comme ses collègues, ce n'est pas la promesse d'une prime, qu'elle n'a de toute façon toujours pas reçue, qui l'a poussée à candidater. Mais d'abord et avant tout l'intérêt du projet. «Le travail en équipe auprès d'enfants en difficulté, c'est exactement ce que je voulais faire», explique-t-elle. «Les formulations des consignes des enseignants sont différentes entre l'école et le collège. On peut les expliquer aux enfants et lever ainsi certains blocages», explique cette enseignante qui a l'habitude de seconder d'autres collègues à leur demande: «Le fait d'être à deux est intéressant. On analyse ce qui ne va pas dans le cours. Et lorsqu'un groupe d'élèves ne comprend pas, je les prends tout de suite à part pour réexpliquer. On personnalise plus, on répond mieux aux besoins de chacun.»
Les trois enseignants expliquent faire «beaucoup de recherche pédagogique». Arnaud Pousset, professeur de mathématiques qui intervient à la fois en collège et en primaire, s'est ainsi rendu compte qu'il «fallait beaucoup insister sur la mémorisation» quitte à réexpliquer à l'aide de schémas et de dessins la façon dont on apprend par cœur: «Ils ne comprennent pas des termes comme mémoriser. Alors on leur dit que pour apprendre, il faut écrire, tracer, répéter oralement et intérieurement. Cela peut sembler évident, mais tous ne le savent pas à l'entrée au collège».
Oiseau rare
Dans les classes de CM2 entourant le collège, il a mis en place un concours, le «défi maths» en insistant sur les compétences non acquises par les élèves lors des tests nationaux. «Ce qui m'intéressait, c'était de faire autre chose que de l'enseignement pur et dur et de me rendre utile différemment. C'est aussi un moyen de s'investir dans le fonctionnement de l'établissement.» En plus de ses heures d'enseignement d'histoire-géographie, Olivier Le Dall est préfet des études pour les classes de troisième: «Je leur parle d'orientation, j'organise des visites de lycées. J'ai mis en place des partenariats de théâtre avec la ville de Melun.» Ce fonctionnement différent donne des résultats: depuis quatre ans, les résultats du brevet ont progressé de 10 %. Le principal a déjà une idée précise du poste qu'il demandera l'an prochain. Il espère attirer un oiseau rare, un professeur susceptible d'enseigner toutes les matières scientifiques pour les élèves de sixième «parce qu'une seule méthode de travail à cet âge, ça marche beaucoup mieux. Il pourrait s'agir d'un professeur des écoles, car ils ont l'habitude d'enseigner plusieurs matières». Initié par un professeur de technologie qui part «hélas» cette année à la retraite, ce projet a beaucoup de succès: «Les parents auraient souhaité que je le propose pour toutes les classes…»
Le figaro
REPORTAGE - Dans un quartier populaire du nord de la ville, le collège des Capucins bénéficie de trois de ces postes créés par le dispositif «Éclair».
Sabah Cariou, Arnaud Pousset et Olivier Le Dall: tous âgés de 32 ans, ces professeurs ont été recrutés depuis deux à trois ans au collège des Capucins dans les quartiers nord de Melun (Seine-et-Marne). Ils occupent ces fameux «postes à profil» ouverts dans les établissements Éclair.
Le collège correspond aux caractéristiques habituelles des zones sensibles: 70 % de ses 360 élèves sont d'origine défavorisée et 35 nationalités s'y côtoient. De 30 à 45 % des enfants entrant en sixième ont déjà un à deux ans de retard, énumère le principal, Laurent Déprez. Pour compenser ces difficultés, le collège a eu droit il y a deux ans à la transformation de trois emplois en postes sur profil et à la création de trois postes de «préfet des études» chargés chacun d'un niveau d'études.
Certains bénéficient d'une prime, les autres de décharges horaires. «J'ai donné un avis sur chaque candidat que j'ai reçu, six pour trois postes, et le rectorat m'a suivi dans mes choix», explique-t-il. Ces enseignants constituent une «vraie valeur ajoutée », parce qu'ils peuvent développer des compétences différentes dans l'établissement. «Je suis, grâce à eux, beaucoup plus entouré. On est dans une dynamique positive.»
Faire le lien entre des structures
L'une des idées principales est de faciliter le passage entre l'école primaire et la sixième, souvent difficile pour les élèves fragiles. Sabah Cariou a été recrutée pour cette raison préfet des étudesen sixième après l'avis du principal. Professeur des écoles, elle a aussi été enseignante spécialisée pour enfants en difficulté dans le passé, et a enseigné comme professeur de lettres au collège, un profil polyvalent idéal qui permet de faire le lien entre des structures qui s'ignorent trop souvent. «Je connais les élèves, leurs parcours, leurs personnalités lorsqu'ils arrivent au collège. Ils ne sont pas perdus », explique-t-elle.
Comme ses collègues, ce n'est pas la promesse d'une prime, qu'elle n'a de toute façon toujours pas reçue, qui l'a poussée à candidater. Mais d'abord et avant tout l'intérêt du projet. «Le travail en équipe auprès d'enfants en difficulté, c'est exactement ce que je voulais faire», explique-t-elle. «Les formulations des consignes des enseignants sont différentes entre l'école et le collège. On peut les expliquer aux enfants et lever ainsi certains blocages», explique cette enseignante qui a l'habitude de seconder d'autres collègues à leur demande: «Le fait d'être à deux est intéressant. On analyse ce qui ne va pas dans le cours. Et lorsqu'un groupe d'élèves ne comprend pas, je les prends tout de suite à part pour réexpliquer. On personnalise plus, on répond mieux aux besoins de chacun.»
Les trois enseignants expliquent faire «beaucoup de recherche pédagogique». Arnaud Pousset, professeur de mathématiques qui intervient à la fois en collège et en primaire, s'est ainsi rendu compte qu'il «fallait beaucoup insister sur la mémorisation» quitte à réexpliquer à l'aide de schémas et de dessins la façon dont on apprend par cœur: «Ils ne comprennent pas des termes comme mémoriser. Alors on leur dit que pour apprendre, il faut écrire, tracer, répéter oralement et intérieurement. Cela peut sembler évident, mais tous ne le savent pas à l'entrée au collège».
Oiseau rare
Dans les classes de CM2 entourant le collège, il a mis en place un concours, le «défi maths» en insistant sur les compétences non acquises par les élèves lors des tests nationaux. «Ce qui m'intéressait, c'était de faire autre chose que de l'enseignement pur et dur et de me rendre utile différemment. C'est aussi un moyen de s'investir dans le fonctionnement de l'établissement.» En plus de ses heures d'enseignement d'histoire-géographie, Olivier Le Dall est préfet des études pour les classes de troisième: «Je leur parle d'orientation, j'organise des visites de lycées. J'ai mis en place des partenariats de théâtre avec la ville de Melun.» Ce fonctionnement différent donne des résultats: depuis quatre ans, les résultats du brevet ont progressé de 10 %. Le principal a déjà une idée précise du poste qu'il demandera l'an prochain. Il espère attirer un oiseau rare, un professeur susceptible d'enseigner toutes les matières scientifiques pour les élèves de sixième «parce qu'une seule méthode de travail à cet âge, ça marche beaucoup mieux. Il pourrait s'agir d'un professeur des écoles, car ils ont l'habitude d'enseigner plusieurs matières». Initié par un professeur de technologie qui part «hélas» cette année à la retraite, ce projet a beaucoup de succès: «Les parents auraient souhaité que je le propose pour toutes les classes…»
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Le gouvernement espère enrayer les divorces
Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 10:10 - Modifié le 19/01/2012 à 08:12
En 2010, 251 654 mariages ont été enregistrés alors que 134 000 divorces ont été prononcés, selon l'Insee.
Le gouvernement va faire jeudi des propositions pour valoriser le mariage civil et mieux préparer les couples à cette union, espérant au passage limiter le nombre des divorces, un projet qui divise les spécialistes de la famille. En France, la moitié des mariages se soldent désormais par un divorce. En effet, en 2010, 251 654 mariages ont été enregistrés alors que près de 134 000 divorces ont été prononcés, selon l'Insee. Or, pour le gouvernement, ces séparations ont un coût.
"Les conséquences, elles sont humaines, et en même temps financières. Ça déstabilise un couple, ça précarise un foyer, ça rend très difficile la vie de celle ou celui qui reste seul", relevait à l'automne Claude Greff, la secrétaire d'État chargée de la Famille. Jeudi, elle entend annoncer une série de propositions pour, notamment, mieux responsabiliser les futurs candidats au mariage. Plusieurs groupes de travail réunissant associations, élus, représentants de différents ministères, ont planché depuis juin sur le sujet. "Il faut faire en sorte que les gens s'engagent en connaissance de cause", fait-on valoir à la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC), partie prenante.
La Confédération a notamment plaidé pour le développement d'un "temps de préparation pour les futurs époux à partir des articles du Code civil", qui sont "trop méconnus et mériteraient d'être expliqués". "Par exemple, de nombreux mariés ne savent pas qu'ils s'engagent à être solidaires vis-à-vis de leur belle-famille", indique Serge Gillotin, président de l'association Cap Mariage, spécialisée dans la préparation des couples aux unions civiles. "Mieux les préparer, c'est leur donner des atouts pour le jour où ils rencontreront des difficultés", assure-t-il. À l'automne, Claude Greff avait évoqué un "kit de préparation au mariage civil". "Pourquoi pas une préparation au pacs ?" ironise Michel Bozon, directeur de recherche à l'Institut national d'études démographiques à Paris (Ined).
"Un cautère sur une jambe de bois"
Béatrice Weiss-Gout, avocate spécialisée en droit de la famille, salue à l'inverse le projet : "Les gens n'ont souvent aucune idée des obligations et des conséquences du mariage", dit-elle, prenant l'exemple d'un chef d'entreprise qui ignorait que, en cas de divorce, il devait partager la valeur de sa société avec son épouse. "Permettre aux couples de mieux se préparer et de renforcer le dialogue dès le départ serait très utile, à condition qu'on y mette vraiment les moyens, sinon, c'est comme un cautère sur une jambe de bois", estime-t-elle.
Pour François de Singly, professeur de sociologie à l'université Paris-Descartes, spécialiste de la famille, "pour une raison mystérieuse, en France, pays de la laïcité, le mariage civil a toujours été assez bâclé, laissant au mariage religieux les fastes de la cérémonie". Selon lui, il est ainsi intéressant de "réhabiliter le mariage civil du point de vue de l'institution, de nombreuses personnes décidant de se marier à l'église uniquement pour avoir une cérémonie". Pour autant, "il est totalement illusoire de penser qu'une meilleure compréhension du Code civil permettrait une diminution du nombre de divorces", estime-t-il.
Le sociologue en veut pour preuve que les divorces sont le plus souvent décidés par les femmes, qui estiment que leurs maris ne font plus attention à elles ou ne participent pas assez aux tâches domestiques. Deux manquements, observe-t-il, "qui ne sont pas mentionnés dans le contrat de mariage"...
Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 10:10 - Modifié le 19/01/2012 à 08:12
En 2010, 251 654 mariages ont été enregistrés alors que 134 000 divorces ont été prononcés, selon l'Insee.
Le gouvernement va faire jeudi des propositions pour valoriser le mariage civil et mieux préparer les couples à cette union, espérant au passage limiter le nombre des divorces, un projet qui divise les spécialistes de la famille. En France, la moitié des mariages se soldent désormais par un divorce. En effet, en 2010, 251 654 mariages ont été enregistrés alors que près de 134 000 divorces ont été prononcés, selon l'Insee. Or, pour le gouvernement, ces séparations ont un coût.
"Les conséquences, elles sont humaines, et en même temps financières. Ça déstabilise un couple, ça précarise un foyer, ça rend très difficile la vie de celle ou celui qui reste seul", relevait à l'automne Claude Greff, la secrétaire d'État chargée de la Famille. Jeudi, elle entend annoncer une série de propositions pour, notamment, mieux responsabiliser les futurs candidats au mariage. Plusieurs groupes de travail réunissant associations, élus, représentants de différents ministères, ont planché depuis juin sur le sujet. "Il faut faire en sorte que les gens s'engagent en connaissance de cause", fait-on valoir à la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC), partie prenante.
La Confédération a notamment plaidé pour le développement d'un "temps de préparation pour les futurs époux à partir des articles du Code civil", qui sont "trop méconnus et mériteraient d'être expliqués". "Par exemple, de nombreux mariés ne savent pas qu'ils s'engagent à être solidaires vis-à-vis de leur belle-famille", indique Serge Gillotin, président de l'association Cap Mariage, spécialisée dans la préparation des couples aux unions civiles. "Mieux les préparer, c'est leur donner des atouts pour le jour où ils rencontreront des difficultés", assure-t-il. À l'automne, Claude Greff avait évoqué un "kit de préparation au mariage civil". "Pourquoi pas une préparation au pacs ?" ironise Michel Bozon, directeur de recherche à l'Institut national d'études démographiques à Paris (Ined).
"Un cautère sur une jambe de bois"
Béatrice Weiss-Gout, avocate spécialisée en droit de la famille, salue à l'inverse le projet : "Les gens n'ont souvent aucune idée des obligations et des conséquences du mariage", dit-elle, prenant l'exemple d'un chef d'entreprise qui ignorait que, en cas de divorce, il devait partager la valeur de sa société avec son épouse. "Permettre aux couples de mieux se préparer et de renforcer le dialogue dès le départ serait très utile, à condition qu'on y mette vraiment les moyens, sinon, c'est comme un cautère sur une jambe de bois", estime-t-elle.
Pour François de Singly, professeur de sociologie à l'université Paris-Descartes, spécialiste de la famille, "pour une raison mystérieuse, en France, pays de la laïcité, le mariage civil a toujours été assez bâclé, laissant au mariage religieux les fastes de la cérémonie". Selon lui, il est ainsi intéressant de "réhabiliter le mariage civil du point de vue de l'institution, de nombreuses personnes décidant de se marier à l'église uniquement pour avoir une cérémonie". Pour autant, "il est totalement illusoire de penser qu'une meilleure compréhension du Code civil permettrait une diminution du nombre de divorces", estime-t-il.
Le sociologue en veut pour preuve que les divorces sont le plus souvent décidés par les femmes, qui estiment que leurs maris ne font plus attention à elles ou ne participent pas assez aux tâches domestiques. Deux manquements, observe-t-il, "qui ne sont pas mentionnés dans le contrat de mariage"...
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Re: Actualités 2012
Faut-il tout dire à son médecin ?
Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 18:01
Cacher certains symptômes pour protéger sa vie privée est risqué. Interview.
En France, 54,4 % des patients atteints d'une "maladie sensible" indiquent ne pas avoir communiqué d'informations aux soignants par crainte d'atteinte à la vie privée. C'est l'un des résultats d'une étude réalisée en ligne en septembre 2011 pour FairWarning, qui se présente comme "le leader des solutions de protection des données de santé à caractère personnel". 22 % des personnes interrogées décaleraient le moment de consulter par crainte de non-respect de la confidentialité. Et près d'un patient sur trois chercherait des soins en dehors de sa zone habituelle (parmi ces derniers, 40,1 % seraient prêts à parcourir plus de 50 kilomètres pour éviter d'être soignés dans un établissement dont ils douteraient de la protection de leurs données de santé). Mais 67 % des patients français déclarent être confiants dans la protection de leurs dossiers médicaux et de leur vie privée. Commentaires du docteur François Baumann, médecin généraliste, enseignant à Paris V et membre de la commission du DMP (dossier médical personnalisé).
Le Point.fr : Comprenez-vous la crainte des personnes souffrant d'une "maladie sensible" ?
Docteur François Baumann : Globalement, dans ma pratique, il y a trois types d'affections pour lesquelles les patients sont les plus attentifs au respect du secret médical : c'est le sida, le cancer et les problèmes psychiatriques. On voit encore des gens qui refusent un arrêt de travail fait par un psychiatre et qui demandent que ce soit leur généraliste qui signe le papier alors que les psychiatres ont la possibilité de ne pas faire apparaître leur titre sur des arrêts de travail. Dans certains centres de psychiatrie, ces médecins ont des doubles ordonnances. Mais j'ai récemment reçu une sportive de haut niveau qui avait une bronchite, mais qui était terrorisée à l'idée que cela se sache.
Mais peut-on être bien soigné si l'on ne dit pas tout à son médecin ?
La réponse est clairement non. Or le comportement des patients est parfois paradoxal. Ils demandent légitimement les meilleurs soins, mais ils hésitent à se confier, de peur que leur employeur ou d'autres personnes connaissent leurs problèmes de santé. En dehors des "maladies sensibles", il existe aussi des gens très pudiques, qui ont beaucoup de mal à parler d'eux-mêmes et de leur santé. Il faut donc que le médecin arrive à mettre suffisamment en confiance son patient pour qu'il lui dise ce qui est nécessaire pour sa santé. Cela s'apprend.
Les risques de divulgation d'informations médicales sont-ils plus importants avec les dossiers informatisés (le fameux DMP) qu'avec les anciens dossiers papier ?
C'est probable. Même si les dossiers papier peuvent toujours être consultés, par exemple lors d'une enquête de police, le risque de perte de la confidentialité est supérieur pour les données qui circulent sur Internet. Mais l'enjeu est à la hauteur du risque. Si une personne fait une crise d'asthme pendant ses vacances, loin de chez elle, elle a plus de chances d'être correctement traitée si le médecin qui la reçoit sait immédiatement de quoi elle souffre et quels sont ses traitements. Il faut jouer cartes sur table avec son médecin, les conséquences potentielles néfastes d'une "omission" sont inférieures aux bénéfices.
Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 18:01
Cacher certains symptômes pour protéger sa vie privée est risqué. Interview.
En France, 54,4 % des patients atteints d'une "maladie sensible" indiquent ne pas avoir communiqué d'informations aux soignants par crainte d'atteinte à la vie privée. C'est l'un des résultats d'une étude réalisée en ligne en septembre 2011 pour FairWarning, qui se présente comme "le leader des solutions de protection des données de santé à caractère personnel". 22 % des personnes interrogées décaleraient le moment de consulter par crainte de non-respect de la confidentialité. Et près d'un patient sur trois chercherait des soins en dehors de sa zone habituelle (parmi ces derniers, 40,1 % seraient prêts à parcourir plus de 50 kilomètres pour éviter d'être soignés dans un établissement dont ils douteraient de la protection de leurs données de santé). Mais 67 % des patients français déclarent être confiants dans la protection de leurs dossiers médicaux et de leur vie privée. Commentaires du docteur François Baumann, médecin généraliste, enseignant à Paris V et membre de la commission du DMP (dossier médical personnalisé).
Le Point.fr : Comprenez-vous la crainte des personnes souffrant d'une "maladie sensible" ?
Docteur François Baumann : Globalement, dans ma pratique, il y a trois types d'affections pour lesquelles les patients sont les plus attentifs au respect du secret médical : c'est le sida, le cancer et les problèmes psychiatriques. On voit encore des gens qui refusent un arrêt de travail fait par un psychiatre et qui demandent que ce soit leur généraliste qui signe le papier alors que les psychiatres ont la possibilité de ne pas faire apparaître leur titre sur des arrêts de travail. Dans certains centres de psychiatrie, ces médecins ont des doubles ordonnances. Mais j'ai récemment reçu une sportive de haut niveau qui avait une bronchite, mais qui était terrorisée à l'idée que cela se sache.
Mais peut-on être bien soigné si l'on ne dit pas tout à son médecin ?
La réponse est clairement non. Or le comportement des patients est parfois paradoxal. Ils demandent légitimement les meilleurs soins, mais ils hésitent à se confier, de peur que leur employeur ou d'autres personnes connaissent leurs problèmes de santé. En dehors des "maladies sensibles", il existe aussi des gens très pudiques, qui ont beaucoup de mal à parler d'eux-mêmes et de leur santé. Il faut donc que le médecin arrive à mettre suffisamment en confiance son patient pour qu'il lui dise ce qui est nécessaire pour sa santé. Cela s'apprend.
Les risques de divulgation d'informations médicales sont-ils plus importants avec les dossiers informatisés (le fameux DMP) qu'avec les anciens dossiers papier ?
C'est probable. Même si les dossiers papier peuvent toujours être consultés, par exemple lors d'une enquête de police, le risque de perte de la confidentialité est supérieur pour les données qui circulent sur Internet. Mais l'enjeu est à la hauteur du risque. Si une personne fait une crise d'asthme pendant ses vacances, loin de chez elle, elle a plus de chances d'être correctement traitée si le médecin qui la reçoit sait immédiatement de quoi elle souffre et quels sont ses traitements. Il faut jouer cartes sur table avec son médecin, les conséquences potentielles néfastes d'une "omission" sont inférieures aux bénéfices.
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Re: Fiches culture générale 2012
Dans le documentaire sur le infirmières qui est passé sur Direct 8 lundi dernier, on voit en effet les étudiantes de 1ère année faire la toilette intime sur un mannequin. D'ailleurs cette même étudiante lors de son 1er stage en maison de retraite elle doit assister une infirmière... sauf que là ce n'est plus un mannequin mais un monsieur... Elle est génée.didounini a écrit :alors voila, je sais que cela n'a rien a voir, mais ça me pose beaucoup de questions et je souhaite avoir vos avis si possible. je viens d'effectuer un stage en maison de retraite et j'ai vu que certaines ide faisaient des soins de toilette genre très intime, et je suis perplexe ...ce n'est donc pas les aide soignantes ??? ou est ce bien les as mais je suis tombée dans un établissement qui fonctionne autrement ??? parce que ce que je vise c'est le bloc opératoire alors autant dire que ça n'a rien a voire, et que je suis très mal a l'aise avec ça . vous etes vous déjà posé la question ? avez vous des infos ??
je pense que ...oui ... ça ne doit pas être facile

ESI 2014/2017 AP-HP
Re: Fiches culture générale 2012
La toilette, les soins de nursing sont du rôle propre de l infirmier.
Il peut, déléguer ce rôle à l'aide soignante mais avant tout c'est sont rôle propre.
Les étudiants font aussi les toilettes, et sont notés sur ce soin
Il faut le voir comme un soin
Il peut, déléguer ce rôle à l'aide soignante mais avant tout c'est sont rôle propre.
Les étudiants font aussi les toilettes, et sont notés sur ce soin
Il faut le voir comme un soin