Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Implants mammaires défectueux : l’OMS met son grain de sel
Depuis plusieurs semaines, le scandale des prothèses mammaires de la société varoise Poly implant prothèse (PIP) a largement dépassé nos frontières. Si, pour l’instant, les gouvernements des pays concernés ont chacun réagi différemment sans aucun consensus en la matière, l’Organisation mondiale de la santé vient d'entrer dans la danse afin d’harmoniser les recommandations au niveau mondial, en ce qui concerne les prothèses défectueuses.
Après plusieurs semaines de réflexion, l’OMS vient de lancer une alerte internationale contre les implants mammaires PIP. Cette décision faite notamment suite au fait qu’en Argentine, et maintenant, en Allemagne, des porteuses de prothèses potentiellement défectueuses ont porté plainte.
Dans un communiqué, l’OMS recommande à toutes les femmes porteuses d’implants PIP, qui ressentent des brûlures, des inflammations, ou tout simplement pour se rassurer, de consulter leur médecin ou leur chirurgien afin que ces derniers vérifient le bon état de ces prothèses, et s'assurent qu'aucune fuite ou rupture n’est détectable. C’est en s’appuyant sur les préconisations de l’Afssaps que les experts de l’OMS ont lancé cet appel.
Face à ce scandale, l’autorité sanitaire mondiale souhaite qu’un renforcement des mesures de sécurité soit décidé concernant les dispositifs médicaux, et qu’une meilleure remontée des informations concernant les effets indésirables soit envisagée au niveau mondial.
AFP
Depuis plusieurs semaines, le scandale des prothèses mammaires de la société varoise Poly implant prothèse (PIP) a largement dépassé nos frontières. Si, pour l’instant, les gouvernements des pays concernés ont chacun réagi différemment sans aucun consensus en la matière, l’Organisation mondiale de la santé vient d'entrer dans la danse afin d’harmoniser les recommandations au niveau mondial, en ce qui concerne les prothèses défectueuses.
Après plusieurs semaines de réflexion, l’OMS vient de lancer une alerte internationale contre les implants mammaires PIP. Cette décision faite notamment suite au fait qu’en Argentine, et maintenant, en Allemagne, des porteuses de prothèses potentiellement défectueuses ont porté plainte.
Dans un communiqué, l’OMS recommande à toutes les femmes porteuses d’implants PIP, qui ressentent des brûlures, des inflammations, ou tout simplement pour se rassurer, de consulter leur médecin ou leur chirurgien afin que ces derniers vérifient le bon état de ces prothèses, et s'assurent qu'aucune fuite ou rupture n’est détectable. C’est en s’appuyant sur les préconisations de l’Afssaps que les experts de l’OMS ont lancé cet appel.
Face à ce scandale, l’autorité sanitaire mondiale souhaite qu’un renforcement des mesures de sécurité soit décidé concernant les dispositifs médicaux, et qu’une meilleure remontée des informations concernant les effets indésirables soit envisagée au niveau mondial.
AFP
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
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Re: Actualités 2012
Traitement miracle contre l'alcoolisme: Tout comprendre sur le Baclofène
Mis à jour le 24/01/2012 à 19h54
Le Baclofène, un relaxant musculaire, permettrait de limiter le manque d'alcool chez les alcooliques
SANTE - Selon Olivier Ameisen, expert en addictologie, ce myorelaxant permettrait de résoudre totalement les problèmes de dépendance à l'alcool ou encore aux drogues...
Revendiquant des milliers de patients guéris de leur dépendance à l’alcool grâce au Baclofène, Olivier Ameisen, cardiologue et expert en addictologie, donnait une conférence ce mardi à l’hôpital Cochin de Paris afin de vanter une fois de plus les mérites d’une molécule utilisée à l’origine pour traiter la sclérose en plaques. 20 Minutes fait le point sur un traitement qui n’a toujours pas été approuvé officiellement par les autorités sanitaires françaises.
Où en est l’alcoolo-dépendance en France?
Elle touche 10% de la population générale en France et provoque le décès de près de 45.000 personnes par an, soit 120 par jour. Surtout, il y a près de 80% de rechute chez les personnes ayant subi une désintoxication «classique». Avec le Baclofène, le taux de réussite est de 100%, selon Olivier Ameisen. Il serait tout aussi efficace contre le tabac, la cocaïne, l’héroïne, le cannabis ou encore la boulimie.
Pourquoi les traitements classiques ne fonctionnent pas?
D’après Olivier Ameisen, il y a bien des «modèles de réduction» du «craving», ce besoin irrésistible de boire de l’alcool (qui l’emporte sur celui de boire de l’eau ou même de manger), par l’intermédiaire de médicaments (Epitomax, Aotal, Revia, Alcover, etc.), mais aucun ne le supprime, sauf le Baclofène. De plus, les traitements classiques s’appuient notamment sur l’abstinence, qui demandent des efforts que le cardiologue compare à de la «torture».
Qu’est-ce que le Baclofène?
Le Baclofène est «une ancienne molécule commercialisée depuis plus de quarante ans sous le nom de Liorésal», d’après le site baclofene.org. C’est un myorelaxant utilisé notamment contre la sclérose en plaques ou les torticolis.
Pourquoi serait-il plus efficace contre l’alcoolo-dépendance?
Parce que c’est le seul qui agit comme agoniste des récepteurs GABA-B, principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, qui intervient notamment dans la dépendance à l’alcool et aux drogues. Pris à haute dose, le Baclofène entraîne, selon Olivier Ameisen, une indifférence à l’alcool en quelques semaines, et un bien-être. De plus, «le traitement n’abîme pas le malade» et les autres médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs), qui «ne servent à rien», peuvent être arrêtés, ajoute le cardiologue.
Quels sont ses effets secondaires?
Le Baclofène peut provoquer une somnolence et une faiblesse musculaire, mais ces effets secondaires ne sont pas «sévères ou irréversibles», selon Olivier Ameisen, qui ajoute qu’il n’y a derrière aucune dépendance au médicament. Pour le cardiologue, la molécule est même «moins dangereuse que l’aspirine, le Voltarene ou le paracetamol». «On peut continuer à boire normalement de l’alcool avec le traitement», indique-t-il encore.
Quelles sont les principales critiques apportées contre ce traitement?
Malgré les études essentiellement américaines présentées par Olivier Ameisen, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a estimé en juin dernier qu’à l’heure actuelle, «le bénéfice de cette molécule n’est pas démontré et que ses effets secondaires à haute dose sont inconnus», rapporte Le Parisien ce mardi. Le quotidien cite notamment une étude indienne évoquant «l’apparition de troubles psychotiques» après un mois de traitement. Ceux-ci ont été confirmés ce mardi lors de la conférence par la mère d’un jeune homme dépendant au cannabis et traité au Baclofène. Le cardiologue s’est contenté de lui répliquer que son fils courait d’autant plus de risques en continuant à consommer du cannabis.
Corentin Chauvel
20minutes.fr
Mis à jour le 24/01/2012 à 19h54
Le Baclofène, un relaxant musculaire, permettrait de limiter le manque d'alcool chez les alcooliques
SANTE - Selon Olivier Ameisen, expert en addictologie, ce myorelaxant permettrait de résoudre totalement les problèmes de dépendance à l'alcool ou encore aux drogues...
Revendiquant des milliers de patients guéris de leur dépendance à l’alcool grâce au Baclofène, Olivier Ameisen, cardiologue et expert en addictologie, donnait une conférence ce mardi à l’hôpital Cochin de Paris afin de vanter une fois de plus les mérites d’une molécule utilisée à l’origine pour traiter la sclérose en plaques. 20 Minutes fait le point sur un traitement qui n’a toujours pas été approuvé officiellement par les autorités sanitaires françaises.
Où en est l’alcoolo-dépendance en France?
Elle touche 10% de la population générale en France et provoque le décès de près de 45.000 personnes par an, soit 120 par jour. Surtout, il y a près de 80% de rechute chez les personnes ayant subi une désintoxication «classique». Avec le Baclofène, le taux de réussite est de 100%, selon Olivier Ameisen. Il serait tout aussi efficace contre le tabac, la cocaïne, l’héroïne, le cannabis ou encore la boulimie.
Pourquoi les traitements classiques ne fonctionnent pas?
D’après Olivier Ameisen, il y a bien des «modèles de réduction» du «craving», ce besoin irrésistible de boire de l’alcool (qui l’emporte sur celui de boire de l’eau ou même de manger), par l’intermédiaire de médicaments (Epitomax, Aotal, Revia, Alcover, etc.), mais aucun ne le supprime, sauf le Baclofène. De plus, les traitements classiques s’appuient notamment sur l’abstinence, qui demandent des efforts que le cardiologue compare à de la «torture».
Qu’est-ce que le Baclofène?
Le Baclofène est «une ancienne molécule commercialisée depuis plus de quarante ans sous le nom de Liorésal», d’après le site baclofene.org. C’est un myorelaxant utilisé notamment contre la sclérose en plaques ou les torticolis.
Pourquoi serait-il plus efficace contre l’alcoolo-dépendance?
Parce que c’est le seul qui agit comme agoniste des récepteurs GABA-B, principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, qui intervient notamment dans la dépendance à l’alcool et aux drogues. Pris à haute dose, le Baclofène entraîne, selon Olivier Ameisen, une indifférence à l’alcool en quelques semaines, et un bien-être. De plus, «le traitement n’abîme pas le malade» et les autres médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs), qui «ne servent à rien», peuvent être arrêtés, ajoute le cardiologue.
Quels sont ses effets secondaires?
Le Baclofène peut provoquer une somnolence et une faiblesse musculaire, mais ces effets secondaires ne sont pas «sévères ou irréversibles», selon Olivier Ameisen, qui ajoute qu’il n’y a derrière aucune dépendance au médicament. Pour le cardiologue, la molécule est même «moins dangereuse que l’aspirine, le Voltarene ou le paracetamol». «On peut continuer à boire normalement de l’alcool avec le traitement», indique-t-il encore.
Quelles sont les principales critiques apportées contre ce traitement?
Malgré les études essentiellement américaines présentées par Olivier Ameisen, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a estimé en juin dernier qu’à l’heure actuelle, «le bénéfice de cette molécule n’est pas démontré et que ses effets secondaires à haute dose sont inconnus», rapporte Le Parisien ce mardi. Le quotidien cite notamment une étude indienne évoquant «l’apparition de troubles psychotiques» après un mois de traitement. Ceux-ci ont été confirmés ce mardi lors de la conférence par la mère d’un jeune homme dépendant au cannabis et traité au Baclofène. Le cardiologue s’est contenté de lui répliquer que son fils courait d’autant plus de risques en continuant à consommer du cannabis.
Corentin Chauvel
20minutes.fr
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Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités 2012
Tramadol : un antidouleur aux effets secondaires redoutables
Le Tramadol, un médicament qui remplace le Di-Antalvic, aurait des effets secondaires importants. Cet antidouleur provoquerait notamment une forte addiction, révèle ce mercredi Le Parisien.
Depuis que Di-Antalvic a été retiré du marché en mars 2011, le Tramadol a été adopté par des millions de patients. Cet antidouleur dérivé de l'opium est très apprécié pour calmer le mal de dos et les douleurs articulaires. Il pourrait pourtant avoir des effets secondaires redoutables. Au point que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de le surveiller.
La molécule de Tramadol est présente en France dans le générique du même nom et dans une vingtaine de médicaments, notamment le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim. Mais les effets secondaires du médicament miracle sont inquiétants : vomissements, troubles du sommeil, désorientation et "addiction importante d'une partie des patients", prévient Le Parisien dans son édition datée de ce mercredi 25 janvier.
En France, premières overdoses en 2010
Un tiers des huit millions d'utilisateurs réguliers du Di-Antalvic se sont reportés ces deux dernières années sur des médicaments plus forts, comme le Tramadol. Plus de 12 millions de boîtes ont ainsi été vendues l'année dernière, soit une hausse de 30 %.
Pourtant des malades ont été victimes d'overdoses dès 2010 en France. « Personne ne m'avait prévenu des effets addictifs. J'ai augmenté les doses et je suis devenu complètement accro », confie au Parisien un patient de 26 ans. Il a décidé de se sevrer seul au prix de « dix jours de cauchemar » après avoir eu un « trou noir de plusieurs minutes » devant son téléviseur.
Au Moyen-Orient : des effets dévastateurs
En Egypte en Libye ou à Gaza, le Tramadiol serait utilisé comme une véritable drogue. La plaquette de dix comprimés s'achète en pharmacie pour cinq dollars. Ses vertus : retarder l'éjaculation, donner de l'énergie,« « oublier les problèmes », témoigne dans les colonnes du quotidien, un jeune homme de 22 ans, qui l'utilise depuis quatre ans.
Les utilisateurs réguliers souffrent de dépression, de fatigue, ou encore de problèmes rénaux ou intestinaux. En somme, le médicament miracle a tout l'air d'être un poison.
Le Tramadol, un médicament qui remplace le Di-Antalvic, aurait des effets secondaires importants. Cet antidouleur provoquerait notamment une forte addiction, révèle ce mercredi Le Parisien.
Depuis que Di-Antalvic a été retiré du marché en mars 2011, le Tramadol a été adopté par des millions de patients. Cet antidouleur dérivé de l'opium est très apprécié pour calmer le mal de dos et les douleurs articulaires. Il pourrait pourtant avoir des effets secondaires redoutables. Au point que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé de le surveiller.
La molécule de Tramadol est présente en France dans le générique du même nom et dans une vingtaine de médicaments, notamment le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim. Mais les effets secondaires du médicament miracle sont inquiétants : vomissements, troubles du sommeil, désorientation et "addiction importante d'une partie des patients", prévient Le Parisien dans son édition datée de ce mercredi 25 janvier.
En France, premières overdoses en 2010
Un tiers des huit millions d'utilisateurs réguliers du Di-Antalvic se sont reportés ces deux dernières années sur des médicaments plus forts, comme le Tramadol. Plus de 12 millions de boîtes ont ainsi été vendues l'année dernière, soit une hausse de 30 %.
Pourtant des malades ont été victimes d'overdoses dès 2010 en France. « Personne ne m'avait prévenu des effets addictifs. J'ai augmenté les doses et je suis devenu complètement accro », confie au Parisien un patient de 26 ans. Il a décidé de se sevrer seul au prix de « dix jours de cauchemar » après avoir eu un « trou noir de plusieurs minutes » devant son téléviseur.
Au Moyen-Orient : des effets dévastateurs
En Egypte en Libye ou à Gaza, le Tramadiol serait utilisé comme une véritable drogue. La plaquette de dix comprimés s'achète en pharmacie pour cinq dollars. Ses vertus : retarder l'éjaculation, donner de l'énergie,« « oublier les problèmes », témoigne dans les colonnes du quotidien, un jeune homme de 22 ans, qui l'utilise depuis quatre ans.
Les utilisateurs réguliers souffrent de dépression, de fatigue, ou encore de problèmes rénaux ou intestinaux. En somme, le médicament miracle a tout l'air d'être un poison.
Orléans Promotion 2012-2015
Re: Entraînement culture générale 2012
3- L'hôpital
Questions de connaissances;
1)Qu'est ce qu'une ARS?
c'est l'agence régionale de santé
2)Qu'est ce qu'une maladie nosocomiale? Infection contractée à l’hôpital, qui n'existait pas auparavant, ni pendant les 48 premières heures d'hospitalisation.
3)Depuis 1988,des structures luttent contre les infections nosocomiales,ce sont les:
a;SLIN
b;CHSCT
c;CE
d;CLIN
C'est le CLIN (comité de lutte contre le infection nosocomiales)
4)Combien de décès par an engendrent les maladies nosocomiales? 4000 tué /an et 7% des patients hospitalisés sont infectés.
5)Quels sont les objectifs de la réforme de l'hopital de 2009?
L'objectif du projet de loi est de clarifier les missions de l'hôpital en lui donnant plus de souplesse et d'efficacité avec :
un seul patron : le directeur pourra gérer ses équipes et ses moyens comme il l'entend. Il sera évalué sur ses résultats en matière de qualité de soins ;
une mise en réseau des hôpitaux : grâce à la création des Communautés hospitalières de territoire (CHT), pour simplifier le partage des compétences et des expériences ;
un meilleur accès à la santé, grâce aux Agences régionales de santé (ARS) qui vont pouvoir mieux piloter l'offre de soins en ville et à l'hôpital ;
des indicateurs de qualité dans les hôpitaux et les cliniques qui permettront une information claire et transparente ;
l'organisation du 3e cycle des études médicales en filières pour mieux répartir les spécialités et les effectifs en fonction des besoins des régions ;
l'organisation de la recherche et de l'enseignement dans les CHU qui s'appuiera sur un nouveau modèle.
6)Qui sont "les blouses roses"?
Apporter le réconfort, participer à une animation ludique, créative ou artistique est l'invitation quotidienne des 3920 bénévoles "Blouses Roses" en France, pour aider les patients à retrouver le goût d'être actif, le goût de vivre......à voir la vie en rose.
Questions plus développées:
Sur 100 euros de cotisation,l'assurance maladie consacre 90euros aux soins et aux indemnités.Sur ces 90euros,50 sont engloutis par les frais d'hospitalisation.Pourquoi l'hôpital coûte-t-il si cher?
L'hopital coute cher de par
- le nombre de professionnels de santé présents
- l'investissement des grands appareils (IRM, Radio, Bloc à la pointe de la technologie...) qu'il faut amortir
- la qualité des soins prodigués
- le suivi médical
(je n'ai plus trop d'idées, et les miennes sont assez restreintes)
Qu'est-ce que "l'aléa thérapeutique"?
Dommage corporel, conséquence d'un acte médical sans qu'il soit accompagné d'une faute, d'une erreur ou encore d'une maladresse.
Quelles peuvent être les conséquences néfastes d'une hospitalisation pour l'individu?
Risque d'infection nosocomial, risque d'escarts.
Le patient est éloigné de ses proches = risque psychologique pouvant jouer sur le bon rétablissement du patient
Qu'est ce que le jeu peut apporter à l'enfant hospitalisé?
Le jeu permet à l'enfant hospitalisé d'oublier le monde médical dans lequel il évolue pour trouver un univers joyeux et ludique dans lequel la maladie n'existe (pas ou plus). Le jeu permet de retrouver la notion de normalité, si je joue, je suis un enfant normal puisque tous les enfants jouent.
Le jeu peut également permettre à l'enfant de s'attacher aux soignants, de mieux accepter sa condition de malade et ainsi augmenter la rapidité du processus de guérison.
L'hôpital peut-il être un lieu d'accueil pour les exclus?
De nombreux organismes d'aide sont mis en place au sein de l'hopital (info tabac, drogue ...) Ces structures permettent ainsi aux exclus d'être accueillis, entendus et aidés.
Cependant l'hopital n'est pas un lieu d'accueil pour tous les types d'exclus.
Questions de connaissances;
1)Qu'est ce qu'une ARS?
c'est l'agence régionale de santé
2)Qu'est ce qu'une maladie nosocomiale? Infection contractée à l’hôpital, qui n'existait pas auparavant, ni pendant les 48 premières heures d'hospitalisation.
3)Depuis 1988,des structures luttent contre les infections nosocomiales,ce sont les:
a;SLIN
b;CHSCT
c;CE
d;CLIN
C'est le CLIN (comité de lutte contre le infection nosocomiales)
4)Combien de décès par an engendrent les maladies nosocomiales? 4000 tué /an et 7% des patients hospitalisés sont infectés.
5)Quels sont les objectifs de la réforme de l'hopital de 2009?
L'objectif du projet de loi est de clarifier les missions de l'hôpital en lui donnant plus de souplesse et d'efficacité avec :
un seul patron : le directeur pourra gérer ses équipes et ses moyens comme il l'entend. Il sera évalué sur ses résultats en matière de qualité de soins ;
une mise en réseau des hôpitaux : grâce à la création des Communautés hospitalières de territoire (CHT), pour simplifier le partage des compétences et des expériences ;
un meilleur accès à la santé, grâce aux Agences régionales de santé (ARS) qui vont pouvoir mieux piloter l'offre de soins en ville et à l'hôpital ;
des indicateurs de qualité dans les hôpitaux et les cliniques qui permettront une information claire et transparente ;
l'organisation du 3e cycle des études médicales en filières pour mieux répartir les spécialités et les effectifs en fonction des besoins des régions ;
l'organisation de la recherche et de l'enseignement dans les CHU qui s'appuiera sur un nouveau modèle.
6)Qui sont "les blouses roses"?
Apporter le réconfort, participer à une animation ludique, créative ou artistique est l'invitation quotidienne des 3920 bénévoles "Blouses Roses" en France, pour aider les patients à retrouver le goût d'être actif, le goût de vivre......à voir la vie en rose.
Questions plus développées:
Sur 100 euros de cotisation,l'assurance maladie consacre 90euros aux soins et aux indemnités.Sur ces 90euros,50 sont engloutis par les frais d'hospitalisation.Pourquoi l'hôpital coûte-t-il si cher?
L'hopital coute cher de par
- le nombre de professionnels de santé présents
- l'investissement des grands appareils (IRM, Radio, Bloc à la pointe de la technologie...) qu'il faut amortir
- la qualité des soins prodigués
- le suivi médical
(je n'ai plus trop d'idées, et les miennes sont assez restreintes)
Qu'est-ce que "l'aléa thérapeutique"?
Dommage corporel, conséquence d'un acte médical sans qu'il soit accompagné d'une faute, d'une erreur ou encore d'une maladresse.
Quelles peuvent être les conséquences néfastes d'une hospitalisation pour l'individu?
Risque d'infection nosocomial, risque d'escarts.
Le patient est éloigné de ses proches = risque psychologique pouvant jouer sur le bon rétablissement du patient
Qu'est ce que le jeu peut apporter à l'enfant hospitalisé?
Le jeu permet à l'enfant hospitalisé d'oublier le monde médical dans lequel il évolue pour trouver un univers joyeux et ludique dans lequel la maladie n'existe (pas ou plus). Le jeu permet de retrouver la notion de normalité, si je joue, je suis un enfant normal puisque tous les enfants jouent.
Le jeu peut également permettre à l'enfant de s'attacher aux soignants, de mieux accepter sa condition de malade et ainsi augmenter la rapidité du processus de guérison.
L'hôpital peut-il être un lieu d'accueil pour les exclus?
De nombreux organismes d'aide sont mis en place au sein de l'hopital (info tabac, drogue ...) Ces structures permettent ainsi aux exclus d'être accueillis, entendus et aidés.
Cependant l'hopital n'est pas un lieu d'accueil pour tous les types d'exclus.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Entraînement culture générale 2012
kysa je te conseille de reformuler ce que tu trouves sur internet, afin de d’entraîner notamment dans le résumé de texte.
Le résumé c'est de la reformulation pure et simple des idées principales d'un texte.
En tout cas c'est ce que j'apprend avec mon livre d'annales.
Le résumé c'est de la reformulation pure et simple des idées principales d'un texte.
En tout cas c'est ce que j'apprend avec mon livre d'annales.

ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
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Re: Entraînement culture générale 2012
En fait pour le moment j'ai pas eu le temps de faire mes fiches donc pour le moment je prends les infos et je reformule pas encore ^^Sebcbien a écrit :kysa je te conseille de reformuler ce que tu trouves sur internet, afin de d’entraîner notamment dans le résumé de texte.
Le résumé c'est de la reformulation pure et simple des idées principales d'un texte.
En tout cas c'est ce que j'apprend avec mon livre d'annales.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
La dengue menace près de la moitié de l’humanité
Créé le 25-01-2012 à 11h37 -
Par Joël Ignasse
La dengue est aujourd’hui endémique dans plus de cent pays alors qu’elle n’était présente que dans neuf dans les années 70. Plus de 2,5 milliards de personnes sont sous la menace de cette fièvre aux conséquences parfois sévères.
Réagir
Fumigation d'insecticide au Pakistan, en septembre 2011, pour lutter contre une épidémie de dengue. K.M.Chaudary/AP/SIPA
Mots-clés : dengue, moustique, virus, Santé
Sur le même sujet
» Une épidémie de Chikungunya est-elle possible en France ?
» Rechauffement et santé
» La dengue s’intensifie aux Antilles
» Premier cas de dengue dans l'Hexagone
Explosion du nombre de cas
La dengue est une maladie virale transmise à l’être humain par un moustique, qui est porteur du virus. Fièvres, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires sont les symptômes les plus fréquents de la dengue. Cependant il existe une forme hémorragique sévère, plus rare, potentiellement mortelle.
L'incidence mondiale de la dengue progresse de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, signale l’organisation Mondiale de la Santé dans un bulletin spécial. Aujourd’hui cette maladie est fréquente dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines.
Le principal vecteur de la dengue est le moustique Aedes aegypti, mais le moustique tigre, Aedes albopictus, est également capable de transmettre la maladie. Cette espèce, présente depuis quelques années en Italie, a été observée en France pour la première fois en 2004, dans les Alpes-Maritimes et depuis deux ans les médecins observent des cas de dengue autochtones en France.
Pas de traitement hormis la lutte contre les moustiques
Il n'existe aucun traitement, ni vaccin, spécifique contre la dengue, mais la détection précoce et l'accès aux soins médicaux appropriés abaisse les taux de létalité en dessous de 1%. Hormis cela, pour contrôler la maladie et éviter une plus grande dissémination des cas, l’OMS appelle à renforcer la lutte contre les moustiques vecteurs. Contrairement à d'autres moustiques Aedes aegypti est un piqueur de jour, préférentiellement tôt le matin et le soir avant le crépuscule. Les moustiquaires n’ont donc que peu d’utilité face à cet insecte.
Quelques mesures simples peuvent toutefois limiter sa prolifération : d’abord supprimer toutes les eaux stagnantes propices à la reproduction des moustiques (pots, vases, etc), adopter des protections personnelles (vêtements à manches longues, répulsif, moustiquaires) et en cas d’épidémie importante pulvérisation spatiale d’insecticide. Enfin, il est important de soutenir la recherche scientifique, plusieurs candidats vaccins sont actuellement en cours de développement.
Sciences et Avenir.fr
25/01/2012
Créé le 25-01-2012 à 11h37 -
Par Joël Ignasse
La dengue est aujourd’hui endémique dans plus de cent pays alors qu’elle n’était présente que dans neuf dans les années 70. Plus de 2,5 milliards de personnes sont sous la menace de cette fièvre aux conséquences parfois sévères.
Réagir
Fumigation d'insecticide au Pakistan, en septembre 2011, pour lutter contre une épidémie de dengue. K.M.Chaudary/AP/SIPA
Mots-clés : dengue, moustique, virus, Santé
Sur le même sujet
» Une épidémie de Chikungunya est-elle possible en France ?
» Rechauffement et santé
» La dengue s’intensifie aux Antilles
» Premier cas de dengue dans l'Hexagone
Explosion du nombre de cas
La dengue est une maladie virale transmise à l’être humain par un moustique, qui est porteur du virus. Fièvres, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires sont les symptômes les plus fréquents de la dengue. Cependant il existe une forme hémorragique sévère, plus rare, potentiellement mortelle.
L'incidence mondiale de la dengue progresse de façon spectaculaire au cours des dernières décennies, signale l’organisation Mondiale de la Santé dans un bulletin spécial. Aujourd’hui cette maladie est fréquente dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines.
Le principal vecteur de la dengue est le moustique Aedes aegypti, mais le moustique tigre, Aedes albopictus, est également capable de transmettre la maladie. Cette espèce, présente depuis quelques années en Italie, a été observée en France pour la première fois en 2004, dans les Alpes-Maritimes et depuis deux ans les médecins observent des cas de dengue autochtones en France.
Pas de traitement hormis la lutte contre les moustiques
Il n'existe aucun traitement, ni vaccin, spécifique contre la dengue, mais la détection précoce et l'accès aux soins médicaux appropriés abaisse les taux de létalité en dessous de 1%. Hormis cela, pour contrôler la maladie et éviter une plus grande dissémination des cas, l’OMS appelle à renforcer la lutte contre les moustiques vecteurs. Contrairement à d'autres moustiques Aedes aegypti est un piqueur de jour, préférentiellement tôt le matin et le soir avant le crépuscule. Les moustiquaires n’ont donc que peu d’utilité face à cet insecte.
Quelques mesures simples peuvent toutefois limiter sa prolifération : d’abord supprimer toutes les eaux stagnantes propices à la reproduction des moustiques (pots, vases, etc), adopter des protections personnelles (vêtements à manches longues, répulsif, moustiquaires) et en cas d’épidémie importante pulvérisation spatiale d’insecticide. Enfin, il est important de soutenir la recherche scientifique, plusieurs candidats vaccins sont actuellement en cours de développement.
Sciences et Avenir.fr
25/01/2012
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
Des champignons hallucinogènes contre la dépression ?
Créé le 24-01-2012 à 17h56 -
Par Joël Ignasse
Des tests indiquent que des personnes sous l’influence de champignons hallucinogènes présentent un ralentissement des neurones dans certaines zones cérébrales. Peut-être une piste pour traiter les dépressions sévères.
Réagir
Des psilocybes, champignons hallucinogènes. PETER DEJONG/AP/SIPA
Mots-clés : hallucinogènes, champignons, dépression, Santé
Un cerveau plutôt ralenti
Contrairement à ce que les spécialistes pensaient jusqu’à présent, la prise de psilocybine, la substance hallucinogène extraite de certains champignons comme, ne met pas le cerveau en ébullition. Au lieu de provoquer une hyperactivité des neurones, elle les inhibe et semble déconnecter les zones cérébrales les unes des autres.
Pour s’en rendre compte, des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont injecté de la psilocybine à des volontaires sains pour ensuite les examiner sous IRM afin de mesurer des changements éventuels dans leur activité cérébrale. Les résultats font l’objet de deux articles dans les Proceedings of the National Academy of Sciences et dans le British Journal of Psychiatry.
Le professeur David Nutt, auteur principal des deux études, a déclaré: « les substances psychédéliques élargissent la conscience de sorte qu’il a souvent été supposé qu’elles agissaient en augmentant l’activité cérébrale mais étonnamment nous avons constaté que la psilocybine diminue l’activité des neurones dans les zones qui ont le plus de connexions avec d'autres domaines. Ces zones contraignent notre expérience du monde et permettent de le garder ordonné. Nous savons maintenant que la désactivation de ces régions conduit à un état dans lequel le monde est vécu comme étrange. »
Une piste contre la dépression
L'intensité des effets rapportés par les participants, y compris les visions hallucinatoires, les altérations des sensations corporelles et de l’espace et du temps sont corrélés avec une diminution de l’oxygénation et de la circulation sanguine dans certaines parties du cerveau, notamment dans le cortex médial préfrontal et le cortex cingulaire postérieur. Ces zones sont justement le siège d’une hyperactivité chez les dépressifs.
« Des études précédentes ont suggéré que la psilocybine peut améliorer le sentiment de bien-être émotionnel et même réduire la dépression chez les personnes souffrant d'anxiété. Ceci est cohérent avec notre constatation selon laquelle la psilocybine diminue l'activité du cortex médial préfrontal, comme de nombreux traitements efficaces contre la dépression », reprend David Nutt. D’autres études seront cependant nécessaires avant de donner des champignons aux dépressifs !
Sciences et Avenir.fr
24/01/2012
Créé le 24-01-2012 à 17h56 -
Par Joël Ignasse
Des tests indiquent que des personnes sous l’influence de champignons hallucinogènes présentent un ralentissement des neurones dans certaines zones cérébrales. Peut-être une piste pour traiter les dépressions sévères.
Réagir
Des psilocybes, champignons hallucinogènes. PETER DEJONG/AP/SIPA
Mots-clés : hallucinogènes, champignons, dépression, Santé
Un cerveau plutôt ralenti
Contrairement à ce que les spécialistes pensaient jusqu’à présent, la prise de psilocybine, la substance hallucinogène extraite de certains champignons comme, ne met pas le cerveau en ébullition. Au lieu de provoquer une hyperactivité des neurones, elle les inhibe et semble déconnecter les zones cérébrales les unes des autres.
Pour s’en rendre compte, des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont injecté de la psilocybine à des volontaires sains pour ensuite les examiner sous IRM afin de mesurer des changements éventuels dans leur activité cérébrale. Les résultats font l’objet de deux articles dans les Proceedings of the National Academy of Sciences et dans le British Journal of Psychiatry.
Le professeur David Nutt, auteur principal des deux études, a déclaré: « les substances psychédéliques élargissent la conscience de sorte qu’il a souvent été supposé qu’elles agissaient en augmentant l’activité cérébrale mais étonnamment nous avons constaté que la psilocybine diminue l’activité des neurones dans les zones qui ont le plus de connexions avec d'autres domaines. Ces zones contraignent notre expérience du monde et permettent de le garder ordonné. Nous savons maintenant que la désactivation de ces régions conduit à un état dans lequel le monde est vécu comme étrange. »
Une piste contre la dépression
L'intensité des effets rapportés par les participants, y compris les visions hallucinatoires, les altérations des sensations corporelles et de l’espace et du temps sont corrélés avec une diminution de l’oxygénation et de la circulation sanguine dans certaines parties du cerveau, notamment dans le cortex médial préfrontal et le cortex cingulaire postérieur. Ces zones sont justement le siège d’une hyperactivité chez les dépressifs.
« Des études précédentes ont suggéré que la psilocybine peut améliorer le sentiment de bien-être émotionnel et même réduire la dépression chez les personnes souffrant d'anxiété. Ceci est cohérent avec notre constatation selon laquelle la psilocybine diminue l'activité du cortex médial préfrontal, comme de nombreux traitements efficaces contre la dépression », reprend David Nutt. D’autres études seront cependant nécessaires avant de donner des champignons aux dépressifs !
Sciences et Avenir.fr
24/01/2012
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
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Re: Actualités 2012
Obésité, l’hypothèse du second cerveau
Créé le 24-01-2012 à 11h44 -
Par Joël Ignasse
Un régime riche en graisses et en sucres retarde le vieillissement du système nerveux entourant le tube digestif. Ce phénomène pourrait expliquer certaines anomalies fonctionnelles retrouvées chez les obèses.
Le régime fastfood empêche la maturation normale des neurones du système nerveux entériqueµ. (c) Sipa
Mots-clés : obésité, neurones, système nerveux entérique, malbouffe, Santé
Sur le même sujet
» [INTERVIEW] «Un régime amaigrissant n'est pas une parenthèse»
» Maigreur et obésité : les mêmes gènes sont en cause
» [EN CHIFFRES] Les obèses plus nombreux que les malnutris?
Un autre cerveau dans l’abdomen
Quelques 100 millions de neurones répartis sur la longueur du système digestif régulent les principales fonctions de ce dernier (motricité, absorption, sécrétions). Capable de fonctionner de façon autonome ces neurones constituent un « second cerveau », appelé système nerveux entérique (SNE) qui reste encore en grande partie terra incognita. Pourtant, « dans un contexte d’augmentation du nombre de cas d’obésité, étudier le SNE qui régule toutes les fonctions clés nécessaires à l‘absorption des aliments et aussi à la régulation de la prise alimentaire paraît indispensable » explique Michel Neunlist, chercheur à l’INSERM.
Dans le cadre d’un projet de recherche franco-allemand, il a étudié, avec Raphaël Moriez également de l’INSERM, l’impact d’un régime riche en sucre et graisse sur le SNE et ses répercussions sur la vidange gastrique et le transit intestinal. Pour ce faire, ils ont nourri des souris avec un régime de type « fastfood » de leur 5ème semaine à leur 18ème semaine, qui correspond à l’âge adulte chez ces rongeurs, et observé les conséquences sur le tube digestif et le SNE.
L’estomac bloqué à l’adolescence
Leurs résultats, publiés dans The Journal of Physiology, prouvent que ce type de régime a bien des effets sur le cerveau abdominal. « Nous montrons d’abord que les organes du tube digestif vieillissent différemment et qu’un régime gras et sucré retarde le vieillissement de l’estomac » relate Michel Neunlist.
En effet, les chercheurs ont constaté chez les souris témoins une diminution du nombre de neurones du SNE à l’âge adulte associée à une diminution de la vidange gastrique, la capacité qu’a l’estomac de se vider. Chez les souris nourries avec un régime hypercalorique, la mortalité neuronale est moindre et la vidange gastrique accélérée. « Tout se passe comme si l’estomac de ces souris restait bloqué à la période de l’adolescence, moment de la vie où la prise de nourriture est maximale. Cela pourrait être un facteur d’explication de l’obésité : avec une vidange gastrique accélérée (phénomène retrouvé chez les obèses) la sensation de satiété disparait plus rapidement et la faim revient » détaille le chercheur.
Avec son équipe il travaille maintenant sur deux axes : d’abord observer les conséquences d’un tel régime alimentaire sur d’autres fonctions digestives, notamment les fonctions de barrière qui empêchent les agents pathogènes de pénétrer dans l’organisme à travers la muqueuse intestinale. Et ensuite identifier les nutriments (sucres ou graisses) qui ont le plus d’effet sur l’évolution du système nerveux entérique.
Sciences et Avenir.fr
24/01/2012
Créé le 24-01-2012 à 11h44 -
Par Joël Ignasse
Un régime riche en graisses et en sucres retarde le vieillissement du système nerveux entourant le tube digestif. Ce phénomène pourrait expliquer certaines anomalies fonctionnelles retrouvées chez les obèses.
Le régime fastfood empêche la maturation normale des neurones du système nerveux entériqueµ. (c) Sipa
Mots-clés : obésité, neurones, système nerveux entérique, malbouffe, Santé
Sur le même sujet
» [INTERVIEW] «Un régime amaigrissant n'est pas une parenthèse»
» Maigreur et obésité : les mêmes gènes sont en cause
» [EN CHIFFRES] Les obèses plus nombreux que les malnutris?
Un autre cerveau dans l’abdomen
Quelques 100 millions de neurones répartis sur la longueur du système digestif régulent les principales fonctions de ce dernier (motricité, absorption, sécrétions). Capable de fonctionner de façon autonome ces neurones constituent un « second cerveau », appelé système nerveux entérique (SNE) qui reste encore en grande partie terra incognita. Pourtant, « dans un contexte d’augmentation du nombre de cas d’obésité, étudier le SNE qui régule toutes les fonctions clés nécessaires à l‘absorption des aliments et aussi à la régulation de la prise alimentaire paraît indispensable » explique Michel Neunlist, chercheur à l’INSERM.
Dans le cadre d’un projet de recherche franco-allemand, il a étudié, avec Raphaël Moriez également de l’INSERM, l’impact d’un régime riche en sucre et graisse sur le SNE et ses répercussions sur la vidange gastrique et le transit intestinal. Pour ce faire, ils ont nourri des souris avec un régime de type « fastfood » de leur 5ème semaine à leur 18ème semaine, qui correspond à l’âge adulte chez ces rongeurs, et observé les conséquences sur le tube digestif et le SNE.
L’estomac bloqué à l’adolescence
Leurs résultats, publiés dans The Journal of Physiology, prouvent que ce type de régime a bien des effets sur le cerveau abdominal. « Nous montrons d’abord que les organes du tube digestif vieillissent différemment et qu’un régime gras et sucré retarde le vieillissement de l’estomac » relate Michel Neunlist.
En effet, les chercheurs ont constaté chez les souris témoins une diminution du nombre de neurones du SNE à l’âge adulte associée à une diminution de la vidange gastrique, la capacité qu’a l’estomac de se vider. Chez les souris nourries avec un régime hypercalorique, la mortalité neuronale est moindre et la vidange gastrique accélérée. « Tout se passe comme si l’estomac de ces souris restait bloqué à la période de l’adolescence, moment de la vie où la prise de nourriture est maximale. Cela pourrait être un facteur d’explication de l’obésité : avec une vidange gastrique accélérée (phénomène retrouvé chez les obèses) la sensation de satiété disparait plus rapidement et la faim revient » détaille le chercheur.
Avec son équipe il travaille maintenant sur deux axes : d’abord observer les conséquences d’un tel régime alimentaire sur d’autres fonctions digestives, notamment les fonctions de barrière qui empêchent les agents pathogènes de pénétrer dans l’organisme à travers la muqueuse intestinale. Et ensuite identifier les nutriments (sucres ou graisses) qui ont le plus d’effet sur l’évolution du système nerveux entérique.
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24/01/2012
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Re: Actualités 2012
Comment l’exercice améliore la santé
Créé le 19-01-2012 à 12h09 -
Par Joël Ignasse
Un mécanisme cellulaire engendré par l’exercice et à l’origine de certains effets métaboliques bénéfiques vient d’être décrypté chez la souris.
L'exercice est bénéfique pour la santé ! ELSING/SUNSHINE INTERNATIONA/SIP
Mots-clés : diabète, glucose, sport, exercice, Santé
« Ceux qui ne trouvent pas de temps pour faire de l'exercice devront en trouver pour être malades ! » disait Lord Stanley, comte de Derby, et on ne saurait lui donner tort. Pourtant, Les mécanismes cellulaires qui sous-tendent les effets bénéfiques de l'exercice sur la santé humaine, notamment la protection procurée par le sport contre les troubles métaboliques comme le diabète, sont encore mal compris.
Dans la revue Nature, une équipe de chercheurs de l’université du Texas décrit un de ces mécanismes identifié chez des souris. Leurs travaux montrent que l’exercice induit chez les rongeurs une fonction cellulaire appelée autophagie. Il s’agit d’un «système de recyclage» intracellulaire qui permet aux cellules d’assurer le maintien de l’homéostasie par l’élimination et le remplacement continuel des protéines et des organites non fonctionnels.
L'autophagie a été étudiée sur des modèles animaux et il semble que ce mécanisme ait une action contre diverses pathologies comme le cancer, le diabète ou même le vieillissement. Dans les tests réalisés, il apparait que ce mécanisme est renforcé dans les muscles squelettiques et cardiaques des souris qui ont pratiqué des exercices réguliers. Ces études ont également identifié un gène BCL2 en tant que régulateur de l'autophagie induite par l'exercice.
Des souris mutantes avec une protéine BCL2 déficiente garde un niveau basal d’autophagie mais ne réagissent pas à l’exercice. Elles affichent également un métabolisme du sucre anormal avec une résistance à l’insuline et plus grande sensibilité aux graisses. Les auteurs suggèrent que cette protéine BCL2 ou un traitement qui stimulerait la voie de l'autophagie peuvent représenter une approche potentielle pour traiter ou prévenir l’intolérance au glucose, antichambre du diabète.
Sciences et Avenir.fr
19/01/2012
Créé le 19-01-2012 à 12h09 -
Par Joël Ignasse
Un mécanisme cellulaire engendré par l’exercice et à l’origine de certains effets métaboliques bénéfiques vient d’être décrypté chez la souris.
L'exercice est bénéfique pour la santé ! ELSING/SUNSHINE INTERNATIONA/SIP
Mots-clés : diabète, glucose, sport, exercice, Santé
« Ceux qui ne trouvent pas de temps pour faire de l'exercice devront en trouver pour être malades ! » disait Lord Stanley, comte de Derby, et on ne saurait lui donner tort. Pourtant, Les mécanismes cellulaires qui sous-tendent les effets bénéfiques de l'exercice sur la santé humaine, notamment la protection procurée par le sport contre les troubles métaboliques comme le diabète, sont encore mal compris.
Dans la revue Nature, une équipe de chercheurs de l’université du Texas décrit un de ces mécanismes identifié chez des souris. Leurs travaux montrent que l’exercice induit chez les rongeurs une fonction cellulaire appelée autophagie. Il s’agit d’un «système de recyclage» intracellulaire qui permet aux cellules d’assurer le maintien de l’homéostasie par l’élimination et le remplacement continuel des protéines et des organites non fonctionnels.
L'autophagie a été étudiée sur des modèles animaux et il semble que ce mécanisme ait une action contre diverses pathologies comme le cancer, le diabète ou même le vieillissement. Dans les tests réalisés, il apparait que ce mécanisme est renforcé dans les muscles squelettiques et cardiaques des souris qui ont pratiqué des exercices réguliers. Ces études ont également identifié un gène BCL2 en tant que régulateur de l'autophagie induite par l'exercice.
Des souris mutantes avec une protéine BCL2 déficiente garde un niveau basal d’autophagie mais ne réagissent pas à l’exercice. Elles affichent également un métabolisme du sucre anormal avec une résistance à l’insuline et plus grande sensibilité aux graisses. Les auteurs suggèrent que cette protéine BCL2 ou un traitement qui stimulerait la voie de l'autophagie peuvent représenter une approche potentielle pour traiter ou prévenir l’intolérance au glucose, antichambre du diabète.
Sciences et Avenir.fr
19/01/2012
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
DÉCRYPTAGE : Y a-t-il un excès de leucémies autour des centrales nucléaires?
Créé le 17-01-2012 à 15h16 -
Par Joël Ignasse
Une étude de l’Inserm a relevé un excès de leucémies chez les enfants vivant dans un périmètre de cinq kilomètres autour des centrales nucléaires françaises entre 2002 et 2007. Les émissions radioactives de ces centrales ne semblent néanmoins pas en cause et ces seuls résultats ne permettent pas de conclure.
Centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme. (SIPA)
Mots-clés : leucémie, cancer, centrales nucléaires, Santé, Décryptage
Sur le même sujet
» Un traitement pour les irradiations les plus sévères
» Nucléaire : EDF devra renforcer la sûreté des centrales
Pourquoi rechercher des leucémies près des centrales?
L’étude GEOCAP est une enquête épidémiologique qui s’inscrit dans un programme de recherche sur les causes des cancers de l’enfant de moins de 15 ans. Parmi ces cancers, les leucémies représentent près de 35% des pathologies malignes de l’enfant mais leurs causes ne sont pas clairement établies.
«Certaines études, comme l’étude allemande KiKK, ont toutefois relevé une augmentation du risque de leucémies chez les enfants vivant à proximité de la centrale nucléaire de Krummel» rappelle Michel Bourguignon, commissaire au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Mais une autre étude, menée en Grande-Bretagne, ne trouve pas d’augmentation du risque. Des anomalies n’ont été retrouvées qu’autour de deux autres centrales, celle de Sellafield en Angleterre et Dounreay en Ecosse. «Face à ces résultats contradictoires, il est normal que les investigations se poursuivent car les leucémies de l’enfant, même si on sait aujourd’hui traiter de nombreux cas, sont des maladies graves et parfois mortelles. Il y a une légitime inquiétude de la part des riverains de centrales nucléaires, nous devons donc continuer à chercher des réponses» poursuit Michel Bourguignon.
Une méthodologie différente
Les études réalisées jusqu’à présent recherchaient une augmentation du nombre de cas de leucémies en fonction de la proximité avec les centrales nucléaires selon des cercles concentriques de 5km, 10km, 15 km…. «Comme si les rejets étaient homogènes et isotropes, ce qui est invraisemblable» précise Jacqueline Clavel, épidémiologiste à l’Inserm et qui a dirigé l’étude GEOCAP. Son équipe a donc utilisé des logiciels prenant en compte le type de radionucléide et permettant de modéliser la dispersion des rejets gazeux afin de déterminer les zones les plus exposées autour des centrales.
Les chercheurs ont alors utilisé le Registre national des hémopathies malignes de l'enfant pour identifier tous les cas de leucémies des enfants de moins de quinze ans (2.753 sur la période 2002/2007). Ils ont ensuite relevé et géolocalisé les adresses au moment du diagnostic pour observer la répartition des cas par rapport aux centrales. Leurs résultats ont été publiés ce mois-ci dans l'International Journal of Cancer.
Élévation des cas sur une courte période
Il en ressort un excès de cas (14 contre 7 attendus) autour des dix-neuf centrales du territoire sur la période 2002-2007 chez les enfants qui vivaient à moins de cinq kilomètres de ces sites. Cet excès ne correspond pas aux zones les plus exposées déterminées par les chercheurs mais se retrouve dans un cercle concentrique de 5 Km autour des centrales. Ces résultats sont qualifiés de statistiquement significatifs par les auteurs.
Pour autant, ils ne signifient pas que l’excès de leucémies est lié aux rejets gazeux radioactifs des centrales puisque que les cas ne correspondent pas au zonage basé sur la dispersion de ces rejets. «De plus, il faut préciser que la radioactivité émise par les centrales est bien inférieure, d’un facteur 1000 environ, à la radioactivité naturelle» complète Jacqueline Clavel. «Et on ne retrouve pas cette surreprésentation si l’on prend en compte la période 1990-2007» rappelle le Dr Ausrele Kesminiene, du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) à Lyon.
Pas de conclusions fermes
Que peut-on alors conclure de cette étude? «Pas grand-chose en fait : le résultat est certes statistiquement significatif mais il ne nous dit rien, car les chiffres – 14 cas autour de 19 centrales – sont trop faibles pour pouvoir en tirer des conclusions fermes» explique Ausrele Kesminiene. Néanmoins, les résultats complètent les études déjà réalisées sur le sujet. Ils font également apparaître une différence notable : «Les études européennes montrent des excès de cas autour de trois centrales uniquement. Dans GEOCAP les cas sont dispersés sur l’ensemble des centrales et on observe plutôt un excès, un cluster, dans le temps entre 2002 et 2007» relève Michel Bourguignon.
Si les leucémies autour des centrales ne sont sans doute pas liées aux rejets radioactifs, les différentes études semblent néanmoins indiquer «qu’il se passe quelque chose». «C’est tout l’enjeu de GEOCAP qui permet d’explorer chacune des causes potentielles de leucémies. On peut aussi regarder conjointement si un excès de plusieurs facteurs entre en jeu» précise Jacqueline Clavel.
Parmi les causes suspectées et qui seraient cohérentes avec les données des centrales, les médecins évoquent des pistes infectieuses. Il a déjà été relevé près des grands chantiers, là où il y a des mouvements importants de population, un petit excès de leucémies mais aucun agent infectieux n’y a jamais été retrouvé. Autres hypothèses : la pollution par le benzène, les lignes à haute tension ou encore la radioactivité naturelle…
«Mais, de toutes façons, on n’arrivera pas à conclure sans faire une étude internationale, avec une meilleure méthode d’évaluation de tous les facteurs de risques autour des centrales, et sur une longue période de temps » conclut Ausrele Kesminiene.
J.I. (avec M.Nowak)
Sciences & Avenir.fr
17/01/12
Créé le 17-01-2012 à 15h16 -
Par Joël Ignasse
Une étude de l’Inserm a relevé un excès de leucémies chez les enfants vivant dans un périmètre de cinq kilomètres autour des centrales nucléaires françaises entre 2002 et 2007. Les émissions radioactives de ces centrales ne semblent néanmoins pas en cause et ces seuls résultats ne permettent pas de conclure.
Centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme. (SIPA)
Mots-clés : leucémie, cancer, centrales nucléaires, Santé, Décryptage
Sur le même sujet
» Un traitement pour les irradiations les plus sévères
» Nucléaire : EDF devra renforcer la sûreté des centrales
Pourquoi rechercher des leucémies près des centrales?
L’étude GEOCAP est une enquête épidémiologique qui s’inscrit dans un programme de recherche sur les causes des cancers de l’enfant de moins de 15 ans. Parmi ces cancers, les leucémies représentent près de 35% des pathologies malignes de l’enfant mais leurs causes ne sont pas clairement établies.
«Certaines études, comme l’étude allemande KiKK, ont toutefois relevé une augmentation du risque de leucémies chez les enfants vivant à proximité de la centrale nucléaire de Krummel» rappelle Michel Bourguignon, commissaire au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Mais une autre étude, menée en Grande-Bretagne, ne trouve pas d’augmentation du risque. Des anomalies n’ont été retrouvées qu’autour de deux autres centrales, celle de Sellafield en Angleterre et Dounreay en Ecosse. «Face à ces résultats contradictoires, il est normal que les investigations se poursuivent car les leucémies de l’enfant, même si on sait aujourd’hui traiter de nombreux cas, sont des maladies graves et parfois mortelles. Il y a une légitime inquiétude de la part des riverains de centrales nucléaires, nous devons donc continuer à chercher des réponses» poursuit Michel Bourguignon.
Une méthodologie différente
Les études réalisées jusqu’à présent recherchaient une augmentation du nombre de cas de leucémies en fonction de la proximité avec les centrales nucléaires selon des cercles concentriques de 5km, 10km, 15 km…. «Comme si les rejets étaient homogènes et isotropes, ce qui est invraisemblable» précise Jacqueline Clavel, épidémiologiste à l’Inserm et qui a dirigé l’étude GEOCAP. Son équipe a donc utilisé des logiciels prenant en compte le type de radionucléide et permettant de modéliser la dispersion des rejets gazeux afin de déterminer les zones les plus exposées autour des centrales.
Les chercheurs ont alors utilisé le Registre national des hémopathies malignes de l'enfant pour identifier tous les cas de leucémies des enfants de moins de quinze ans (2.753 sur la période 2002/2007). Ils ont ensuite relevé et géolocalisé les adresses au moment du diagnostic pour observer la répartition des cas par rapport aux centrales. Leurs résultats ont été publiés ce mois-ci dans l'International Journal of Cancer.
Élévation des cas sur une courte période
Il en ressort un excès de cas (14 contre 7 attendus) autour des dix-neuf centrales du territoire sur la période 2002-2007 chez les enfants qui vivaient à moins de cinq kilomètres de ces sites. Cet excès ne correspond pas aux zones les plus exposées déterminées par les chercheurs mais se retrouve dans un cercle concentrique de 5 Km autour des centrales. Ces résultats sont qualifiés de statistiquement significatifs par les auteurs.
Pour autant, ils ne signifient pas que l’excès de leucémies est lié aux rejets gazeux radioactifs des centrales puisque que les cas ne correspondent pas au zonage basé sur la dispersion de ces rejets. «De plus, il faut préciser que la radioactivité émise par les centrales est bien inférieure, d’un facteur 1000 environ, à la radioactivité naturelle» complète Jacqueline Clavel. «Et on ne retrouve pas cette surreprésentation si l’on prend en compte la période 1990-2007» rappelle le Dr Ausrele Kesminiene, du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) à Lyon.
Pas de conclusions fermes
Que peut-on alors conclure de cette étude? «Pas grand-chose en fait : le résultat est certes statistiquement significatif mais il ne nous dit rien, car les chiffres – 14 cas autour de 19 centrales – sont trop faibles pour pouvoir en tirer des conclusions fermes» explique Ausrele Kesminiene. Néanmoins, les résultats complètent les études déjà réalisées sur le sujet. Ils font également apparaître une différence notable : «Les études européennes montrent des excès de cas autour de trois centrales uniquement. Dans GEOCAP les cas sont dispersés sur l’ensemble des centrales et on observe plutôt un excès, un cluster, dans le temps entre 2002 et 2007» relève Michel Bourguignon.
Si les leucémies autour des centrales ne sont sans doute pas liées aux rejets radioactifs, les différentes études semblent néanmoins indiquer «qu’il se passe quelque chose». «C’est tout l’enjeu de GEOCAP qui permet d’explorer chacune des causes potentielles de leucémies. On peut aussi regarder conjointement si un excès de plusieurs facteurs entre en jeu» précise Jacqueline Clavel.
Parmi les causes suspectées et qui seraient cohérentes avec les données des centrales, les médecins évoquent des pistes infectieuses. Il a déjà été relevé près des grands chantiers, là où il y a des mouvements importants de population, un petit excès de leucémies mais aucun agent infectieux n’y a jamais été retrouvé. Autres hypothèses : la pollution par le benzène, les lignes à haute tension ou encore la radioactivité naturelle…
«Mais, de toutes façons, on n’arrivera pas à conclure sans faire une étude internationale, avec une meilleure méthode d’évaluation de tous les facteurs de risques autour des centrales, et sur une longue période de temps » conclut Ausrele Kesminiene.
J.I. (avec M.Nowak)
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Re: Entraînement culture générale 2012
kysa a écrit :3- L'hôpital
Questions de connaissances;
1)Qu'est ce qu'une ARS?
c'est l'agence régionale de santé Oui! c'est elle qui distribue les budgets et évalue la qualité des soins et les coûts.
2)Qu'est ce qu'une maladie nosocomiale? Infection contractée à l’hôpital, qui n'existait pas auparavant, ni pendant les 48 premières heures d'hospitalisation.
3)Depuis 1988,des structures luttent contre les infections nosocomiales,ce sont les:
a;SLIN
b;CHSCT
c;CE
d;CLIN
C'est le CLIN (comité de lutte contre le infection nosocomiales)
4)Combien de décès par an engendrent les maladies nosocomiales? 4000 tué /an et 7% des patients hospitalisés sont infectés.
5)Quels sont les objectifs de la réforme de l'hopital de 2009?
L'objectif du projet de loi est de clarifier les missions de l'hôpital en lui donnant plus de souplesse et d'efficacité avec :
un seul patron : le directeur pourra gérer ses équipes et ses moyens comme il l'entend. Il sera évalué sur ses résultats en matière de qualité de soins ;
une mise en réseau des hôpitaux : grâce à la création des Communautés hospitalières de territoire (CHT), pour simplifier le partage des compétences et des expériences ;
un meilleur accès à la santé, grâce aux Agences régionales de santé (ARS) qui vont pouvoir mieux piloter l'offre de soins en ville et à l'hôpital ;
des indicateurs de qualité dans les hôpitaux et les cliniques qui permettront une information claire et transparente ;
l'organisation du 3e cycle des études médicales en filières pour mieux répartir les spécialités et les effectifs en fonction des besoins des régions ;
l'organisation de la recherche et de l'enseignement dans les CHU qui s'appuiera sur un nouveau modèle.
6)Qui sont "les blouses roses"?
Apporter le réconfort, participer à une animation ludique, créative ou artistique est l'invitation quotidienne des 3920 bénévoles "Blouses Roses" en France, pour aider les patients à retrouver le goût d'être actif, le goût de vivre......à voir la vie en rose.
Questions plus développées:
Sur 100 euros de cotisation,l'assurance maladie consacre 90euros aux soins et aux indemnités.Sur ces 90euros,50 sont engloutis par les frais d'hospitalisation.Pourquoi l'hôpital coûte-t-il si cher?
L'hopital coute cher de par
- le nombre de professionnels de santé présents
- l'investissement des grands appareils (IRM, Radio, Bloc à la pointe de la technologie...) qu'il faut amortir
- la qualité des soins prodigués
- le suivi médical
(je n'ai plus trop d'idées, et les miennes sont assez restreintes)
L'hôpital est le plus gros poste de dépense de la Sécurité sociale,bien avant les médicaments.Le milieu hospitalier est la cible de réductions budgétaires mais continue de coûter cher de par sa structure et sa vocation.
Les hôpitaux sont des structures plus complexes où le personnel est salarié:les salaires et les charges sont une source importante de dépense à laquelle il faut ajouter la formation,l'entretien des locaux,la restauration,le ménage,les conditions stricte d'hygiène et de stérilisation,l'entretien du linge,l'administration...
De plus,sa vocation étant de soigner au mieux,l'hôpital utilise des matériels performants onéreux,doit s'adapter à l'évolution des technologies et supporter le coût des produits et médicaments...Une journée d'hospitalisation en chirurgie coûte 1433euros; cela peut paraître cher,mais la valeur de la vie et le respect de la personne sont parfois difficilement compatibles avec les exigences économiques.
Qu'est-ce que "l'aléa thérapeutique"?
[Dommage corporel, conséquence d'un acte médical sans qu'il soit accompagné d'une faute, d'une erreur ou encore d'une maladresse.
Ce nouveau concept est défini depuis mars 2002 par la loi Kouchner sur le droit des malades.Avant,les personnes se considérant victimes d'un accident médical devaient prendre un avocat et demander réparation.Si le jugement ne reconnaissait pas la faute, la personne n'était pas indemnisée.L'aléa thérapeutique change les données.Alors que certains accidents sont dus à l'erreur d'un praticien ou d'un établissement de soin,l'aléa thérapeutique recouvre une situation où il n'y a pas de faute:comme dans le cas d'une complication grave,d'une infection nosocomiale...
Autre apport de la loi:les victimes ne passent plus devant un juge mais devant une commission régionale de conciliation et d’indemnisation;la démarche est gratuite et plus rapide.
La notation d'aléa thérapeutique prend en compte l'avenir des victimes,mais sans erreur médicale,ce qui est une grande avancée pour les droits des patients.
Quelles peuvent être les conséquences néfastes d'une hospitalisation pour l'individu?
Risque d'infection nosocomial, risque d'escarts.
Le patient est éloigné de ses proches = risque psychologique pouvant jouer sur le bon rétablissement du patient
En général,un patient se rend à l'hôpital dans l'espoir dans tirer un bénéfice sur son avenir ou sa santé immédiate.Mais il existe des aspects négatifs à l'hospitalisation,que ce soit psychologiquement,socialement ou même parfois physiquement:
-le séjour à l'hôpital est parfois difficile à vivre car il entraîne une certaine dépendance,parfois une impression d'infantilisation,une obligation de se conformer aux règles de fonctionnement.La séparation avec la famille est parfois douloureuse surtout pour les enfants;
-Socialement,quand l'hospitalisation est longue,il y a des risques de perte de niveau scolaire pour les enfants,de revenus pour les gens qui travaillent,un isolement du cercle familial et professionnel..;
-Physiquement il peut exister des conséquences fâcheuses telles que les complications,les infections nosocomiales...
C'est pour toutes ces raisons que l'hospitalisation est souvent appréhendée quels que soit l'âge du patient et sa pathologie.
Qu'est ce que le jeu peut apporter à l'enfant hospitalisé?
Le jeu permet à l'enfant hospitalisé d'oublier le monde médical dans lequel il évolue pour trouver un univers joyeux et ludique dans lequel la maladie n'existe (pas ou plus). Le jeu permet de retrouver la notion de normalité, si je joue, je suis un enfant normal puisque tous les enfants jouent.
Le jeu peut également permettre à l'enfant de s'attacher aux soignants, de mieux accepter sa condition de malade et ainsi augmenter la rapidité du processus de guérison.
J'ai mis les mêmes choses ainsi que trouver le temps moins long,stimuler les capacités intellectuelles,se détendre et faire passer l'anxiété... je n'ai pas trouvé d'autres idées.
L'hôpital peut-il être un lieu d'accueil pour les exclus?
De nombreux organismes d'aide sont mis en place au sein de l'hopital (info tabac, drogue ...) Ces structures permettent ainsi aux exclus d'être accueillis, entendus et aidés.
Cependant l'hopital n'est pas un lieu d'accueil pour tous les types d'exclus.J'ai eu du mal avec cette question,je me suis axée surtout sur le fait que l'hôpital est un endroit où il est censé ne pas y avoir de discriminations.Les sans-abris et personnes aux revenus précaires y ont accès,c'est une des particuliarité du système de santé français...
Voila!Alors pour la prévention j'ai trouvé des questions qui ont été posées à l'oral en 2011 par contre je n'aurai pas les corrections...
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Entraînement culture générale 2012
d'accord ^^ en tout cas j'utilise tes recherches pour me faire des petites fiches si ça ne te dérange paskysa a écrit :En fait pour le moment j'ai pas eu le temps de faire mes fiches donc pour le moment je prends les infos et je reformule pas encore ^^Sebcbien a écrit :kysa je te conseille de reformuler ce que tu trouves sur internet, afin de d’entraîner notamment dans le résumé de texte.
Le résumé c'est de la reformulation pure et simple des idées principales d'un texte.
En tout cas c'est ce que j'apprend avec mon livre d'annales.

ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
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Re: Entraînement culture générale 2012
Absolument pas! Au contraire, si je me suis inscrite ici, c'est pour l'entraideSebcbien a écrit : d'accord ^^ en tout cas j'utilise tes recherches pour me faire des petites fiches si ça ne te dérange pas

DE 2015
IBO en Guadeloupe
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