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mouchou64
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

DÉPRESSION: Horaires de travail excessifs, facteur majeur d’épisode dépressif


Avis aux bosseurs. Travailler 11 heures ou plus par jour est un facteur majeur de dépression sévère, selon cette étude publiée dans l’édition en ligne du 25 janvier de la revue PLoS ONE. Car 11 heures ou plus passées au bureau chaque jour, c’est un risque plus que double d’épisode dépressif, en comparaison d’une journée normale, soit 7 à 8 heures environ.

Cette étude, co-financée par le Medical Research Council, la British Heart Foundation, la Stroke Association et les NIH a examiné les habitudes de travail de 2123 fonctionnaires britanniques en relation avec le développement de symptômes dépressifs majeurs au cours des six années qui ont suivi. Après prise en compte d'autres facteurs liés à la dépression, les chercheurs constatent qu’une durée quotidienne de 11 heures ou plus par jour est associée à un risque multiplié par 2,5 de vivre un épisode dépressif. La question qui se pose est bien, est-ce que les gens un peu déprimés sont ceux qui compensent par leur travail ou bien la durée de travail excessive est-elle un facteur responsable de dépression ? La réponse passe par de nouvelles études démontrant que travailler moins réduit bien le risque.

Cette étude de cohorte prospective menée par des chercheurs de l'Université Queen Mary (Londres), de l’University College of London, de l'Université de Bristol, de l’Université McGill au Canada, et de l'Institut finlandais de santé au travail a néanmoins prouvé le lien entre des heures de travail en excès et le risque d'épisodes dépressifs majeurs ultérieurs. Basée sur les données de la grande cohorte Whitehall II, l’étude a analysé les caractéristiques de l'emploi, les facteurs socio-démographiques, les facteurs liés à la santé ou au mode de vie, les antécédents médicaux de plus de 2.123 participants âgés en moyenne de 47 ans, au départ de l’étude. Les participants ont été séparés en plusieurs groupe en fonction de leur durée de travail, 7-8 heures/jour, 9 heures/jour, 10 heures/jour et 11 et 12 heures ou plus par jour.

Une journée de travail normale pour un participant sur 2 :
• 52% travaillaient 7 à 8 heures par jour
• 21%, 9 heures/jour
• 16%, 10 heures/jour
• 11%, 11 à 12 heures (ou plus) par jour

Qui sont ceux qui travaillent le plus longtemps ? Des employés de sexe masculin, mariés, à des postes plutôt cadres. Des employés, aussi, à consommation d'alcool plus élevée que la limite quotidienne et plutôt ex-fumeurs, précisent les auteurs.

11 heures de travail ou plus par jour, risque de dépression multiplié par 2,5 : Parmi les 2.123 participants, 66 ont connu un épisode dépressif majeur, soit 3,1% des partcipants. Après ajustement, les chercheurs constatent que les employés qui travaillent 11 heures ou plus par jour ont un risque multiplié par 2,52 fois d’épisode dépressif sévère par rapport à ceux qui « font une journée normale ».

D'autres facteurs ?
- les femmes sont plus de deux fois plus susceptibles de faire l'expérience d’un épisode de dépression (OR : 2,08),
- la présence d'une maladie physique chronique est aussi un facteur de risque majeur (OR : 2,30)
- la consommation modérée d'alcool, par rapport à l’abstinence (OR : 2,68)
- le niveau de responsabilité, les niveaux inférieurs pouvant multiplier le risque par 4 (OR : 4,03)
- En revanche, l’étude n’associe ni le tabagisme, ni le stress au risque de dépression…

Des horaires de travail excessifs sont donc, selon les auteurs, a minima, un facteur prédictif de survenue d'un épisode dépressif majeur.


santelog.com
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Re: Actualités 2012

Message par Sebcbien »

mouchou64 a écrit :La semaine dernière dans le magazine de la santé il y a eu un IN VIVO spécial burn out des patients,je vous mets le lien si ça vous intéresse:


http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... 13h30.html
génial je l'ai regardé à nouveau, hier, via leur site!

par contre il s'agit du burn-out des soignants :D
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

Merci Kysa!!
Je ferais plus attention à mes accords au pluriel!!
Et pour la première et la dernière question j'ai compris ce que j'aurais dû faire. Merci encore pour la "correction"!! :D
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par kysa »

De rien :)
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Sebcbien a écrit :
mouchou64 a écrit :La semaine dernière dans le magazine de la santé il y a eu un IN VIVO spécial burn out des patients,je vous mets le lien si ça vous intéresse:


http://www.pluzz.fr/in-vivo-l-integrale ... 13h30.html
génial je l'ai regardé à nouveau, hier, via leur site!

par contre il s'agit du burn-out des soignants :D

:lol: Preuve que je ne suis pas du matin...oui bien sûr burn-out des soignants!!!merci Sebcbien
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Re: Actualités 2012

Message par constance36 »

Hôpitaux : les infections nosocomiales méritent plus d'attention

Le Point.fr - Publié le 26/01/2012 à 17:12
Une étude prouve l'importance de prendre en compte les taux d'infections pour évaluer la qualité des établissements de santé.


À quand la publication des chiffres des infections hospitalières, service par service ? © DURAND FLORENCE / SIPA

En recensant les personnes ayant déclaré une maladie infectieuse dans les trente jours suivant leur sortie de l'hôpital, des chercheurs estiment que le risque de contamination à l'occasion de soins est, en réalité, trois fois plus important que celui déclaré par les établissements de santé. Pour arriver à cette conclusion, une équipe de chercheurs américains a mené une étude rétrospective dans 27 hôpitaux du comté d'Orange, en Californie. Les résultats de leur travail sera publié dans le numéro de février de la revue Infection Control and Hospital Epidemiology.

Les Américains devront-ils revoir les classements de leurs hôpitaux ? Dans certains grands pays, il existe de tels palmarès, réalisés non seulement sur la qualité des médecins et des soins prodigués, donc des guérisons obtenues, mais aussi sur la capacité à limiter le nombre d'infections nosocomiales. Leurs résultats sont évidemment regardés attentivement par les patients, car la peur d'être contaminés par un microbe présent à l'hôpital est fréquente, a fortiori chez ceux qui se font opérer et ceux dont le système immunitaire est défaillant. Ce qui leur permet de choisir - dans la mesure du possible - le meilleur établissement près de chez eux.

En France, la surveillance des infections chez les personnes qui ont subi une intervention chirurgicale s'effectue bien jusqu'à 30 jours après la sortie du patient (un an en cas de pose de prothèse). "Mais il est totalement impossible d'obtenir les résultats service par service, voire hôpital par hôpital", regrettent les auteurs du Classement des hôpitaux pour Le Point. "Nous ne disposons que d'un indice composite dans lequel interviennent la quantité de solution hydroalcoolique utilisée, le bon usage des antibiotiques ou encore les taux moyens d'infections. C'est inutilisable !"

Nombre réel d'infections nosocomiales

La récente étude américaine n'a, elle, porté que sur les infections nosocomiales à staphylocoque doré résistant à la méticilline (Sarm). Et d'emblée Taliser Avery, de la Harvard Medical School à Boston (Massachusetts), et ses collègues rappellent que les séjours hospitaliers étant de plus en plus courts, la probabilité de détecter des infections nosocomiales à Sarm après la sortie ne cesse d'augmenter. Ils ont étudié, a posteriori, les dossiers des adultes admis en soins aigus entre 2002 et 2007. Si un patient arrivait avec une infection à Sarm dans un établissement de santé et qu'il avait été hospitalisé dans les 30 jours précédents, son infection était comptabilisée dans la première hospitalisation. C'est ainsi que les chercheurs aboutissent à un triplement de l'incidence moyenne des infections nosocomiales, qui est passée de 12,2 à 35,7 pour 10 000 admissions à risque.

La prise en compte du nombre réel des infections nosocomiales jusqu'à 30 jours après la sortie des malades a eu un impact sur le classement de presque tous les hôpitaux. Neuf établissements de santé ont changé de groupe, parmi les quatre définis pour les 27 hôpitaux étudiés. Un hôpital a même perdu huit places. Il est passé du deuxième au quatrième et dernier groupe, notent les auteurs. De quoi faire frémir, a posteriori, ceux qui y ont séjourné. Et de quoi réclamer en France aussi, comme le font les journalistes du Point depuis si longtemps - en vain ! - la publication des chiffres précis d'infections nosocomiales par tous les établissements hospitaliers.
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Re: Actualités 2012

Message par constance36 »

La Sécu veut sanctionner les médecins trop gourmands

Afin de limiter les consultations à des prix prohibitifs, l'Assurance maladie a proposé un dispositif destiné à sanctionner les médecins qui pratiquent des dépassements d'honoraire excessifs. Ils pourraient faire l'objet d'un signalement au Conseil de l'ordre.


L'Assurance maladie veut limiter les honoraires excessifs SIPA/B.R. PRODUCTIONS/SIPA
Alors qu'un tiers des Français renoncerait aux soins médicaux faute de moyens, l'Assurance maladie veut taper sur les doigt des médecins qui vont payer trop cher la consultation. Pour en finir avec ces abus, l'organisme public a proposé de sanctionner les médecins trop gourmands grâce à un nouveau dispositif pointant les dépassements d'honoraire excessifs.


La proposition a été formulée vendredi 27 janvier lors d'une séance qui a réuni les médecins, les responsables de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) et les complémentaires santé. La réunion n'a toutefois pas été conclusive, car les mutuelles se sont montrées réticentes sur certains points.

Plafonner les dépassements d'honoraires des spécialistes

Principal point d'achoppement, les tarifs des spécialistes (notamment les chirurgiens, anesthésites ou gynécologues-obstétriciens) pratiquant des honoraires libres. Ces médecins appartiennent au secteur optionnel, situé entre les secteurs 1 (médecins pratiquant les tarifs Sécu) et 2 (honoraires libres). Ils s'engageraient à plafonner leurs dépassements et à réaliser un minimum de 30% d'actes sans dépassements.

Un déconventionnement partiel ou définitif
La Cnam a donc proposé de mettre en place un nouveau dispositif « pour sanctionner les dépassements excessifs », a indiqué à l'AFP une responsable de l'organisme. Les sanctions pourraient aller jusqu'au « déconventionnement partiel ou définitif » en cas de non-respect du « tact et de la mesure », exigés par le code de déontologie.

Signalement au Conseil de l'Ordre
Afin de sanctionner les tarifs abusifs, la Caisse a annoncé avoir lancé l'instruction de 250 dossiers de médecins « susceptibles d'être déférés devant le conseil de l'Ordre .» La moitié des médecins visés par la procédure sont des spécialistes et 28 sont des médecins hospitaliers pratiquant une activité libérale à l'hôpital, principalement à Paris, Lyon et Marseille.

Ils devraient tous recevoir début février une lettre leur demandant de se justifier avant un éventuel signalement au Conseil de l'Ordre.
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Re: Actualités 2012

Message par constance36 »

Paris : Plan grand froid pour les sans abri

Les températures sont négatives la nuit à Paris. La mairie de la capital et la préfecture d'Ile-de-France s'activent donc pour ouvrir des places destinées à accueillir les personnes sans abri.


Dès mardi, 1.114 personnes pourront être abritées à Paris SIPA
Pour faire face à la vague de froid qui s'est abattue sur la France ce week-end, une centaine de places supplémentaires pour les personnes sans abri ont été ouvertes à Paris. Le préfet de la Région Ile-de-France a par ailleurs décidé d'ouvrir 71 places de plus. Le nombre de lits disponibles pour la capitale s'élève désormais à 1.114, contre 905 l'an passé.

Dès cette nuit de lundi, les maraudes sont renforcées « par l'appui de 6 équipes supplémentaires ». Depuis samedi, elles sillonnent les bois de Vincennes et de Boulogne, ainsi que les quais de Seine, proposant un toit aux personnes sans abri.


26.000 personnes hébergées à Paris

En complément de l'action de l'Etat « dont c'est la responsabilité », la mairie a annoncé l'ouverture, mardi soir, de deux nouveaux lieux d'accueil dans les mairies des IVe et XIe arrondissements. Ils pourront accueillir jusqu'à 175 personnes, et 35 pour les mineurs étrangers isolés.

À Paris, chaque nuit, l'Etat héberge 26.000 personnes dont 17.000 à l'hôtel, un chiffre en constante augmentation. Selon la préfecture de la Région Ile-de-France, « l'Etat renforce encore son dispositif et y consacre 5 millions d'euros supplémentaires pour financer des nuitées hôtelières ainsi que le fonctionnement des centres d'hébergements d'urgences ».

Pour venir en aide à un sans domicile, vous pouvez joindre le Samu social en composant le 115.

Actu France-Soir
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Par grand froid, attention aux chauffages défectueux

Alors que la neige tombe sur une grande partie du pays, les autorités sanitaires mettent en garde contre les intoxications au monoxyde de carbone, qui provoquent 100 morts par an.


Image

Le froid est de retour, avec un pic prévu pour vendredi. Vous vous voyez déjà au coin de feu, réchauffé par les flammes rougeoyantes du bois qui se consume dans l’âtre… En revanche, vous n’imaginez pas un instant que votre petit plaisir puisse virer au cauchemar, avec hospitalisation d’urgence. Et pourtant, selon l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (Inpes)*, qui a publié hier une alerte, les périodes de « chauffe » sont sujettes à de graves intoxications au monoxyde de carbone. Gaz asphyxiant produit par un appareil défectueux fonctionnant au bois, à l’essence, au fioul ou au gaz, le monoxyde de carbone (appelé aussi CO) a été à l’origine la semaine dernière du décès d’une famille de trois personnes en Saône-et-Loire. « Depuis le 1er septembre 2011, 1798 personnes ont été intoxiquées au monoxyde de carbone », décrypte Agnès Verrier, épidémiologiste de l’Institut national de veille sanitaire (InVS). Chaque année, le monoxyde de carbone (CO) est responsable de 100 morts.

Des vertiges sont des signes qui doivent alerter

Les causes de ces empoisonnements? Les émanations de chaudières à gaz défectueuses , les chauffages d’appoint qui sont utilisés beaucoup trop longtemps et sans aérations, les cheminées non ramonées, mais aussi les groupes électrogènes à l’intérieur de la maison.

« Il s’agit pour la plupart de cas de familles dont la maison est en cours de construction et qui placent leur groupe électrogène dans la cave ou le garage, persuadées qu’ainsi elles seront protégées des émanations de CO. Or, il n’en est rien », souligne Agnès Verrier.

Des nausées et des vertiges collectifs sont des signes qui doivent vous alerter. « Le monoxyde de carbone est en effet un gaz indétectable, invisible, inodore et non irritant », souligne Christine Gestin, médecin à l’Inpes, qui conseille par mesure de sécurité d’aérer son logement au moins dix minutes par jour, même par temps de grand froid et de ne jamais obstruer les entrées et sorties d’aération. Dans les cas les plus graves, les pompiers qui sont appelés sur place peuvent oxygéner les victimes afin d’accélérer l’évacuation du monoxyde de carbone. Enfin, mieux vaut éviter les barbecues et autres braseros à l’intérieur de la maison. Le 31 décembre, 29 personnes ont ainsi passé le Nouvel An aux urgences en raison d’une intoxication au CO.

* Pour en savoir plus, brochure à télécharger sur www.inpes.sante.fr.


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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les obstacles à franchir pour doper l'emploi en l'alternance

Le président de la République a annoncé un renforcement des sanctions contre les entreprises qui ne respectent pas le quota de jeunes en alternance. Mais la France rencontre des blocages que l'Allemagne, citée en exemple, ne connaît pas.

L'alternance est l'un des grands chantiers du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L'interview télévisée du chef de l'État vient encore de le rappeler. Alors que le doublement du nombre de jeunes en alternance était un des objectifs fixés dès 2010 par le président, les mesures annoncées dimanche visent à renforcer les obligations faites aux entreprises.

«La moitié des entreprises de plus de 250 salariés ont moins de 1% de jeunes en alternance dans leurs effectifs, alors que la loi leur fait obligation d'en avoir 4 %, a déploré Nicolas Sarkozy. On a décidé de prendre le taureau par les cornes et, dès le mois de février, nous voterons un texte qui demandera, entre 2012 et 2015, aux entreprises de plus de 250 salariés d'avoir au moins 5 % des jeunes en alternance et en apprentissage dans leurs effectifs» d'ici à 2015. «Les sanctions pour ceux qui ne respecteront pas cela seront doublées», a-t-il ajouté.

425.000 apprentis en France contre 1,6 million en Allemagne
Le modèle allemand en matière d'apprentissage est, depuis longtemps déjà, vanté pour sa capacité d'insertion professionnelle des jeunes. L'Allemagne compte 1,6 million d'apprentis, contre 425.000 environ en France, auxquels il faut ajouter les contrats de professionnalisation. Mais la principale différence touche à l'organisation même de ces formations. En Allemagne, les entreprises sont directement responsables de la formation à travers un partenariat strict, les Länder étant chargés de la formation générale.

La forme du capitalisme allemand, plus largement fondée sur des entrepreneurs propriétaires et responsables sur leurs deniers propres, et tournée vers la cogestion, implique une attention plus grande à la formation des futurs salariés, qui est considérée comme un investissement.

Encore faut-il relativiser la réussite de ce modèle. Si 95% des apprentis sont embauchés à l'issue de leur formation, une étude de 2002 montrait qu'après 5 ans, ils ne sont plus 50 % encore en poste dans l'entreprise formatrice.

En France, l'apprentissage, et plus généralement l'alternance (qui regroupe tout type d'acquisition de compétence professionnelle, par une formation initiale ou continue) sont les mal aimés du système éducatif. Peu de parents rêvent d'un univers en bleu de travail dès 14 ans pour leurs enfants. Les choses changent lentement. Mais combien de ministres l'Education ont en vain essayé de valoriser l'apprentissage, d'expliquer qu'avec une formation technique solide, on pouvait décrocher un emploi plus aisément qu'avec une licence de sociologie.

En France, un blocage d'ordre culturel
Parents réticents, professeurs sceptiques et ne connaissant pas franchement le sujet… L'orientation vers l'alternence se fait donc le plus souvent par défaut, compliquant d'autant les rapports entre le jeune et l'entreprise.

«Le blocage idéologique de nombreux professeurs fait que le système éducatif a raté le virage de l'implantation de l'apprentissage dans le secteur public, explique un inspecteur de l'Education nationale chargé de la formation professionnelle. Le concept des lycées des métiers, créé par Jean-Luc Mélenchon, n'a pas été vraiment développé. La capacité d'accueil est insuffisante.»

Le blocage, en France, est essentiellement d'ordre culturel. Mais une plus grande souplesse dans les dispositifs aiderait les entreprises, notamment les plus petites, à compenser le manque à gagner qu'implique la mobilisation d'un formateur. Des mesures incitatives qui seraient sans doute plus efficaces que les sanctions.

Le figaro
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

L'Etat condamné pour les conditions de détention à la Santé

Quatre détenus par cellule de 12 m2, WC dans un coin de la pièce sans séparation : les conditions de détention à la maison d'arrêt parisienne de la Santé viennent d'être sanctionnées par la justice, qui a octroyé des dommages et intérêts à trois détenus.
Dans les trois dossiers, portés par Me Etienne Noël, administrateur de l'Observatoire international des prisons (OIP), la cour administrative d'appel de Paris a condamné l'Etat à verser à chacun des détenus une provision de 1 500 euros pour le préjudice subi. En première instance, le tribunal administratif les avait déboutés.


"Après Douai, Marseille, Lyon, Bordeaux… il se crée bel et bien une jurisprudence au niveau des cours d'appel", s'est félicité Me Noël, habitué des combats pour une amélioration des conditions de détention dans les prisons françaises. C'est la première fois qu'il obtient des condamnations de l'Etat concernant la prison parisienne.

"ATTEINTE À LA DIGNITÉ HUMAINE"

"Eu égard à l'exiguïté et à la suroccupation des cellules, le détenu ne peut être regardé comme ayant bénéficié d'un espace minimal lui permettant de se mouvoir normalement", a constaté la cour dans ses arrêts rendus le 12 janvier. De plus, "le cloisonnement incomplet des toilettes dans ces cellules ne garantit pas un minimum d'intimité" et "ces lieux d'aisance situés au sein de la pièce servant à la prise des repas sont démunis d'un système d'aération spécifique".

Pour la cour administrative d'appel, ces conditions de détention portent "atteinte à la dignité humaine". Elles ne respectent ni la Convention européenne des droits de l'homme, ni la loi pénitentiaire ou le Code de procédure pénale.

Pour sa défense, le ministère de la justice avait rappelé que la maison d'arrêt de la Santé devait être "complètement reconstruite" et faisait l'objet de "lourds travaux d'entretien". Peut-être, a commenté l'avocat, mais "pour ce qui est du passé et du présent, il y a une atteinte à la dignité des personnes".

Le monde
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

DÉRAPAGE – « Elle » France au cœur d’une polémique après un article publié sur le « style black »

La polémique enfle dans la presse, notamment anglo-saxonne, après la mise en ligne d'un post de blog intitulé "Black Fashion Power", sur le site du magazine Elle France.

La journaliste y proposait une analyse du style vestimentaire des femmes noires. On pouvait y lire, entre autres, que le look est devenu "une arme politique" pour la "communauté afro". "Comment ne pas y voir un effet du couple Obama ? Dans cette Amérique dirigée pour la première fois par un président noir, le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque-là arrimée à ses codes streetwear." Et de poursuivre par "en 2012, la "black-geoisie" a intégré tous les codes blancs (...) avec une référence ethnique."


La première dame américaine aurait, selon l'article, remis le chic au goût du jour dans le style des femmes noires.
Un billet que certains médias n’hésitent pas à qualifier de "raciste", dont le site américain Newser. Le New York Magazine dénonce, quant à lui, des "généralisations douteuses" et des "stéréotypes dépassés" sur le "style black".

En France aussi, la colère gronde. Dans son édito sur France Inter, jeudi matin, Audrey Pulvar s'est montrée très virulente à l'égard du papier. Dans son billet, intitulé "Y a bon Obamania", elle dénonce la "stupidité" de l'article. La chanteuse Inna Modja et l'ancienne Miss France Sonia Rolland ont également réagi sur Twitter et Facebook, s'élevant contre une maladresse de la part de l'auteure de l'article et une accumulation de clichés et de propos offensants. Même indignation, vendredi matin, pour Rokhaya Diallo, dans La Matinale de Canal +.

Outre-Manche, on préfère ironiser. Comme sur The Daily Mail : "Elle France fait sans doute autorité dans le monde de la mode, mais le magazine sur papier glacé n'est pas une référence en termes de relations ethniques." Ou sur un blog du Guardian : "Paris nous livre un scoop sur la mode : en 2012, les personnes noires ont enfin commencé à bien s'habiller."


Elle.fr a retiré l'article. Capture d'écran du site.
Le magazine a retiré l'article de son site Internet. La directrice de la rédaction a présenté ses excuses : "Si cet article a pu choquer ou blesser certaines personnes, nous en sommes profondément désolés, car ce n'était nullement notre intention, au contraire. Nous regrettons vivement ce malentendu. Le débat a néanmoins été lancé et il va nous permettre d'enrichir notre travail journalistique."

La journaliste mise en cause a également tenu à clarifier les choses : "Depuis la parution de mon papier (...), les commentaires sont nombreux. Souvent virulents, voire violents et insultants. J’en suis extrêmement peinée, car ils relèvent pour moi du contre-sens. Ils témoignent en tout cas d’un profond malentendu dont je suis tout à fait désolée. (...) L’article se voulait positif : il s’agissait de mettre en avant ces nouvelles figures qui affolent et fascinent l’industrie de la mode et de l’entertainment, du show-business."


LeMonde.fr
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Autre article du Monde sur la polémique qu'à engendré l'article "black fashion power" dans le magazine ELLE.


A quand une femme noire en couverture de "Elle" ?
LEMONDE.FR | 31.01.12


C'est le magazine Elle qui nous l'apprend : en matière de mode, en 2012, "la ‘black-geoisie' a intégré tous les codes blancs..". D'ailleurs, "le chic est devenu une option plausible pour une communauté jusque là arrimée à ses codes streetwear." Eh oui, tandis que durant des décennies les Noirs se sont habillés comme des "cailleras" à capuche, ils ont enfin compris, grâce à l'enseignement des Blancs, qu'il convenait de faire plus attention à leur apparence. Voilà la teneur d'un article paru le 13 janvier dans l'hebdomadaire préféré des ménagères de la "white-geoisie" (puisqu'apparemment il faut désormais distinguer les bourgeois eux aussi racialement), intitulé "Black fashion power", tentant d'analyser les raisons du succès sur les red carpets de personnalités afro-américaines.
Et c'est simple : si les Noirs sont enfin chics, c'est parce qu'ils ont désormais une icône digne de ce nom, Michelle Obama, qui donne le ton en "revisitant en mode jazzy le vestiaire de Jacky O." Oui, car toute première dame qu'elle soit, Michelle Obama elle-même n'a pu s'inspirer que d'un modèle blanc ; et comme elle a le rythme dans la peau, elle y ajoute une touche jazz, normal.



Mais attention, les Noires n'ont pas intégré ces codes "de manière littérale. C'est toujours classique avec un twist, bourgeois avec une référence ethnique (un boubou en wax, un collier coquillage, une créole de rappeur…) qui rappelle les racines." N'avez-vous pas remarqué l'os que Halle Berry arbore fièrement dans son nez ? Ne voyez-vous pas à quel point Rama Yade aime rappeler ses exotiques "origines" en se drapant dans un pagne léopard avant de prononcer ses discours ?

Il serait temps que les rédactrices de Elle s'aventurent hors de leurs bureaux vitrés du quartier d'affaires de Levallois-Perret afin de se mêler à la population, ce qui leur permettrait de voir à quoi ressemblent les Noirs et comment ils s'habillent en vrai. Il serait également temps de se rendre compte que des femmes noires, il y en a aussi en France, qu'elles ne vivent pas toutes aux Etats-Unis et ne sont pas toutes stars de la chanson, du cinéma ou du sport. Pourquoi ramener toute femme noire élégante à Michelle Obama, et pourquoi toujours comparer à Barak Obama Omar Sy dans le film Intouchables - et avec lui beaucoup de Noirs élégants en France -, dès lors qu'il passe du jean-basket au costume noir-chemise blanche ? A défaut de fréquenter des Noirs, la consultation de la presse de ces dernières années suffit pourtant à constater qu'il y a même eu des femmes noires au gouvernement, à l'Assemblée Nationale, à la présentation de journaux télévisés et au cinéma !

Enfin, un peu de recherche et de bon sens nous aurait épargné l'affirmation selon laquelle "pour la communauté afro, le vêtement est devenu une arme politique", dépréciant par là la véritable et douloureuse histoire des combats des minorités noires en faisant de la moindre starlette bien habillée la porte-parole de cette lutte. Quant aux Noirs qui ne font pas de politique, on se demande s'ils se promènent nus…

Tout cela aurait pu n'être qu'une banale affaire d'inculture et d'ignorance vite oubliée, si le magazine avait daigné répondre aux nombreuses protestations de lectrices et lecteurs choqués par l'article. Car c'est sa publication sur le site web du magazine qui déclenche une vague d'indignation sur les réseaux sociaux, les blogs mode1 (grâce auxquels l'affaire traverse l'Atlantique) et même sur Elle.fr, où en quelques jours plus de mille commentaires réclamant des explications ou des excuses sont postés. Réponse de la rédaction : aucune. Jusqu'à ce que le 24 janvier, Valérie Toranian, directrice de la rédaction, se fende d'un petit commentaire dont il ressort en substance que les "indignés" n'ont rien compris à l'article. Nouvelle vague de protestations, aboutissant finalement à la suppression pure et simple de l'article. Mais le mal est fait. Jeudi matin, sur France Inter, Audrey Pulvar dénonce le papier dans un édito intitulé "Y a bon Obamania", avant d'être invitée vendredi soir dans le Grand Journal de Canal+ pour débattre face à Valérie Toranian. Si la directrice de la rédaction y exprime des regrets, elle maintient sa position et persiste en affirmant avoir voulu être "bienveillante" avec les Noirs. En d'autres mots, si les propos sont offensants, les intentions étaient bonnes, alors pourquoi se plaindre ? Les Noirs, hommes ou femmes, n'ont pas besoin de bienveillance, mais d'égalité. Or cette affaire est un révélateur : l'article est le symptôme médiatique d'une exclusion à la fois culturelle et sociale.

Puisque le débat a été lancé, poursuivons-le. Nous aimerions ici suggérer aux salariés de Elle d'essayer d'ouvrir leurs horizons. Puisque la tendance est à la "black fashion", pourquoi ne pas y adhérer en recrutant par exemple plus de rédactrices noires ? Et pourquoi pas, soyons fous, choisir une femme noire pour poser sur la couverture du magazine? Juste une fois, pour voir ? Deux millions de femmes noires en France, qui dépensent sept fois plus d'argent dans les cosmétiques que leurs congénères blanches, et dont le pouvoir d'achat grandissant constitue un marché en expansion pour les produits de beauté et de mode, est-ce si négligeable? Car ce "racisme structurel" de notre société, dont parle si bien Valérie Toranian sur les plateaux de télévision, est aussi alimenté par l'absence des femmes noires à la Une des titres de presse féminine : en près de 70 ans d'existence, Elle n'a daigné accorder sa couverture qu'à une poignée de femmes noires. Pourquoi la bienveillance du magazine envers les "black-geoises" se limiterait-elle à un dossier spécial chaque année bissextile ? Quand celles-ci auront-elles droit de cité dans les pages du magazine sans se voir affublées de qualificatifs grotesques ? C'est sur ce sujet que nous aurions aimé l'entendre l'autre soir et que nous l'attendons désormais.

Premiers signataires : Sonia Rolland (comédienne), Rokhaya Diallo (éditorialiste et militante), Fred Royer (créateur de la cérémonie des Gérard), Audrey Pulvar (journaliste), Léonora Miano (écrivaine), China Moses (chanteuse et présentatrice TV), Mokobé (rappeur), Jalil Lespert (comédien et réalisateur), Aïssa Maïga (comédienne), Kareen Guiock (journaliste), Eric Fassin (sociologue, ENS), Disiz (chanteur), Marc Cheb Sun (fondateur de Respect Mag), Anastasie Tudieshe (journaliste), Noémie Lenoir (mannequin), Clémentine Autain (directrice de la revue Regards), Olivier Laouchez (président de Trace TV), Jean-Benoît Gillig (producteur), DJ Pone (compositeur), Pap Ndiaye (historien, EHESS).

Ainsi que : Serge Toubiana, Charles Tesson (délégué général de la semaine de la critique du Festival de Cannes), Doryla Calmec (comédienne), Julius E. Coles (directeur du Morehouse College à Atlanta), Hélène Geran (comédienne), Josiane Cueff (CMAC Martinique), Vincent Malausa (les Cahiers du cinéma), Mylène Marie-Rose (chroniqueuse cinéma), Thomas Le moine (réalisateur), Osange Silou Kieffer, b(FEMI Guadeloupe), Marie-Christine Duval (agence Comecla).
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Fiches Culture Générale, définitions et dates.

Message par Mathy36 »

Bonjour bonjour :)

Voilà j'aurais besoin d'aider.

En fait pour la culture générale, je ne sais pas comment la réviser... Tout ce que j'ai fais à présent, c'est de lire. :?

Pas de fiches, pas de définition apprise, ni de dates.

Donc voilà, pouvez vous me dire quelles définitions et dates il y a à apprendre ? (Santé, dates du droit de vote des femmes, quoi d'autre?) :?: :?: :?:

Et puis aussi m'expliquer comment vous faites vos fiches, personnellement, je me vois mal les apprendre par coeur... Les maths et les tests prennent déjà beaucoup de temps...

Merci les copains/copines infirmiers :clin:
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Re: Fiches Culture Générale, définitions et dates.

Message par lea2010 »

salut mathy36

moi j'ai fais des fiches, que je lis tous les jours (1theme) et mine de rien, l'essentiel reste
ne serait que d'avoir écrit ces fiches, c'est fastidieux certes mais on retient plus vite.
Après pour les dates, perso je n'ai rien appris, car comme tu dis, les test psycho, prennent beaucoup de temps alors si j'apprend toutes les dates mise a part quelques unes je ne m'en sors plus...
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