Culture Générale

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Répondre
Avatar de l’utilisateur
helene2706
Messages : 27
Inscription : 06 déc. 2011 20:17

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par helene2706 »

Peut être que la question a déjà été posée mais pour l'épreuve de CG ce sera un texte avec 3 questions c'est cela? Pour répondre à chaque question comment faut-il y répondre, y a t-il une méthode (essayer de faire un plan, bien développer)? Je suis désolé ma question peut paraitre bête mais comme je me prépare toute seule je n'ai vraiment aucune idée de comment traiter le sujet. Merci de votre réponse !
ESI 2012-2015: Millau :)
lea2010
Fidèle
Fidèle
Messages : 167
Inscription : 01 déc. 2011 11:15

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par lea2010 »

helene2706 a écrit :Peut être que la question a déjà été posée mais pour l'épreuve de CG ce sera un texte avec 3 questions c'est cela? Pour répondre à chaque question comment faut-il y répondre, y a t-il une méthode (essayer de faire un plan, bien développer)? Je suis désolé ma question peut paraitre bête mais comme je me prépare toute seule je n'ai vraiment aucune idée de comment traiter le sujet. Merci de votre réponse !


bonjour helene

oui cette question a bien été traité mais ej vais quand même essayer de te répondre.
je le prépare seule et dans les bouqins prévu pour ils expliquent très bien l'épreuve.
il s'agit d'un texte avec 3 questions souvent ainsi :
1- synthétisez
2-expliquer une phrase
3- point de vue/argumentation


dans tous les cas il faut faire des réponses structurés avec intro , dvpt et conclusion
Avatar de l’utilisateur
helene2706
Messages : 27
Inscription : 06 déc. 2011 20:17

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par helene2706 »

Ok c'est ce qui me semblait avoir compris mais je préférais avoir confirmation. Merci de ta réponse
ESI 2012-2015: Millau :)
Sauso
Messages : 3
Inscription : 13 févr. 2012 17:38

Re: prépa seule, découragée

Message par Sauso »

Je suis dans le mm cas que toi;.. pas évident, mais bon !
tilily81
Modérateur
Modérateur
Messages : 5225
Inscription : 08 nov. 2011 13:32

Re: difficultes en culture G

Message par tilily81 »

Coucou !

moi aussi j'ai du mal avec le texte....je ne sais pas si je suis trop ou pas assez développé, si c'est bien structuré....a partir d'aujourd'hui je vais essayé de faire un sujet par jour
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais
IDE depuis 07/2018 en hématologie stérile
Avatar de l’utilisateur
kysa
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 06 nov. 2011 12:40

Re: Fiches culture générale 2012

Message par kysa »

ameliedu80 a écrit :il n'y a plus de thèmes à voir?
Non normalement on les as tous fait :)
DE 2015
IBO en Guadeloupe
Avatar de l’utilisateur
kysa
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 06 nov. 2011 12:40

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par kysa »

stepit42 a écrit : J'ai une question sur la phrase en rouge: est-il vrai que les ados font partie des + vulnérables ?
Alors les ado font partis des personnes à risque de par le fait qu'ils n'ont pas totalement fini leur croissance, donc il ne sont pas complètement matures pour la fonction de certaines organes, et de plus ils sont généralement rebelles à toutes propositions de protection solaire et restent souvent de longs moments au soleil sans protection. C'est en cela que pour moi, les adolescents sont des personnes à risques.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
Avatar de l’utilisateur
Zackfair
Accro
Accro
Messages : 1073
Inscription : 14 mai 2011 17:29

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Zackfair »

Zackfair a écrit :Hello !!
ça veut dire quoi ,concrètement, DPI ?
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki

ESI 12/15:S1/S2 validés
Avatar de l’utilisateur
kysa
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 06 nov. 2011 12:40

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par kysa »

Zackfair a écrit :Hello !!
ça veut dire quoi ,concrètement, DPI ?
Dépistage pré-implantatoire
DE 2015
IBO en Guadeloupe
coquelicot04
Messages : 6
Inscription : 18 janv. 2012 13:37

Re: difficultes en culture G

Message par coquelicot04 »

merci beaucoup!! j'aimerais avoir que du numerique et des tests psychotechniques :P
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

SYSTÈME D – Le « 115 des particuliers », petit bijou de solidarité sur Facebook, pose question

L'initiative prend de l'ampleur. Sur Facebook, le groupe du "115 du particulier" frôle maintenant les 5 500 "amis", une dizaine de jours après sa mise en route par une dizaine de bénévoles. L'ambition : "recueillir les intentions de dons matériels comme : HÉBERGEMENTS, couverture, vêtements, douche, nourriture... Créant ainsi une plateforme où, en concertation avec toutes 'les bonnes volontés', il propose, relaie, coordonne et dispatche les dons vers leurs destinataires, soit les SDF."

Sur la page Facebook du groupe, c'est donc un déchaînement d'élans de solidarité et de demandes de dépannage. Dominique Benaoun y lance un appel "pour un tout jeune couple que je connais, j'ai leur accord, ils ont un petit bébé et aucun chauffage même en étant en loyer, je recherche un chauffage bain d'huile c'est plus sécurisant, me contacter svp sur Toulouse". Plus bas, Salrat Clure se propose : "Des demandes sur Limoges (87) ou les environs?? Peux fournir boissons chaudes, repas, douche et hébergement provisoire (pour femme ou couple)". Ou encore, Brann du Senon signale : "A Toulouse, à l'entrée de la rocade venant de Foix, un SDF a bâti un abri de fortune avec des PARAPLUIES ! Est-ce que quelqu'un peut se rendre sur place pour lui demander si ça va et connaître ses besoins ? Merci pour lui".


Image extraite du groupe Facebook du 115 des Particuliers. DR
Il y a une semaine, le blog de Rue89 "Chez Francis" rencontrait les initiateurs de cette audacieuse entreprise. A son origine, "Cédric Lebert et Brann du Senon ne se connaissent pas. Le premier est un artiste peintre de 41 ans, qui vit dans une fermette près du Mans après avoir passé quinze ans entre squats et rue. Le second a 51 ans et vit 'dans les bois, en caravane, avec pas grand-chose, du côté de Nemours' en Seine-et-Marne. Il a passé un an à la rue."

Dans un second article de Rue89, le 14 février, Brann du Senon, qui accueille lui-même un SDF de 47 ans dans sa caravane depuis le début de l'action, confesse : "On est un peu dépassés par l'ampleur du mouvement." Puis tire un premier bilan : "Ce qui est sûr, c'est qu'on a traité entre 60 et 80 cas, dont une vingtaine de logements."


Dessin "Francis et les annonces" issu du blog Chez Francis, de Rue89. © Aurélie Champagne / Olivier Volpi
Face à cette curiosité de solidarité citoyenne, les réactions sont ici émerveillées, là sceptiques. On ne sait plus trop si le groupe Facebook relève de l'initiative révolutionnaire – avec en toile de fond la question des nouveaux usages des réseaux sociaux qui, finalement, ne créent pas que des liens virtuels –, ou de la débrouillardise hasardeuse, voire périlleuse.

Le Nouvel Observateur relaie ainsi quelques réactions des pontes des associations de l'urgence sociale : "Si le directeur de l'action sociale de la Croix-Rouge, Didier Piard, salue 'l'initiative citoyenne' (...), il est 'prudent' quand à l'hébergement qui 'peut poser certaines difficultés des deux côtés'. 'Il peut y avoir de la bonne volonté dans cette initiative mais, derrière, il peut aussi y avoir une réalité qui dépasse les gens qui accueillent les sans-abri', commente aussi la directrice générale du Samu social de Paris, Stefania Parigi, ajoutant que 'quand on s'engage auprès de quelqu'un pour l'aider, on doit aller jusqu'au bout'."

Même écho dans l'association des Enfants du canal, dont le directeur s'exprime dans ce reportage de BFM TV :



Le "115 des particuliers" se défend toutefois d'empiéter sur le terrain des associations d'aide sociale. Il met d'ailleurs les choses au clair dans son profil Facebook : "Le 115 du Particulier n'a pas la prétention de se substituer aux travailleurs sociaux , ni même aux associations, mais de proposer et de réfléchir à 'un coup de main' supplémentaire". Et réfléchit d'ailleurs à une collaboration avec des structures plus aguerries, comme le Secours populaire ou Emmaüs, note le Nouvel Observateur. Dans Rue89, Brann assure que désormais, "le Secours populaire nous donne un coup de main en nous ouvrant leur plate-forme téléphonique pour relayer nos offres. On a aussi des recteurs de mosquée qui nous ont entendus. Ils relaient notre appel et proposent d'ouvrir certaines mosquées aux sans-abri. Ceci dit, il en est de même des hébergements temporaire set encore plus des mises à l'abri ouvertes spécialement pour le plan grand froid." Bref, le mouvement est lancé, et fait son bonhomme de chemin.

Par ailleurs, l'argument d'une aide qui serait contre-productive car trop temporaire ne fonctionne qu'à moitié, quand on sait que l'hébergement d'urgence, et encore plus les "mises à l'abri" ouvertes dans le cadre du plan grand froid, n'ont rien de durables non plus. Pour un particulier, il s'agit par contre d'accepter de se confronter à des personnes qui souffrent, pour certaines, de troubles ou d'addictions. Selon une enquête de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), rappelle Rue89, "un tiers des sans-abri franciliens souffrent de troubles psychotiques, ou présentent au moins une addiction à l'alcool, à une drogue ou à un médicament".

Le manque criant de moyens et notamment de places dans les foyers d'hébergement ouvre en tout cas une brèche, dans laquelle le vent de solidarité des particuliers – qui se réveille surtout par temps hivernal – s'engouffre. Est-ce leur rôle ? Dans Marianne 2, l'économiste et écrivain Christian Jacquiau voit, dans l'initiative du "115 des particuliers", l'aboutissement d'une tendance qu'il déplore : "Le recul de l'État et des services publics (...) conduit chaque jour davantage à transférer sur l'individu ce qui est du ressort du collectif."

Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le nombre de Français vivant seuls a augmenté de 50 % depuis 1990

N'y voyez rien d'anodin si l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a choisi le jour de la Saint-Valentin pour publier une étude sur la solitude et la vie de couple des Français. "En ce jour où l'attention est focalisée sur les gens en couple, nous voulions proposer un portrait plus fidèle de la situation de l'ensemble des Français", explique Pascale Breuil, responsable de l'unité des études démographiques et sociales à l'Insee.
Et l'élément majeur de l'étude, c'est justement la forte progression des personnes vivant seules. Elles sont plus de 9 millions aujourd'hui en France, contre 6 millions en 1990. Soit une hausse de 50 % en à peine plus vingt ans. Le vieillissement démographique explique en partie cette évolution, puisque sur les 9 millions de personnes résidant seules, la moitié est âgée de 60 ans ou plus (44 %). Chez les seniors vivants seuls, les femmes sont assez logiquement majoritaires, à 38 % contre 17 % pour les hommes. Davantage confrontées au veuvage, car elles sont généralement plus jeunes que leurs conjoints, elles vivent en outre plus longtemps en moyenne.


ÉVOLUTION DES COMPORTEMENTS

Au-delà de la démographie, l'évolution des comportements est également à prendre en compte. Pour commencer, les jeunes âgés de 20 à 29 ans s'installent moins rapidement en couple après avoir quitté le cocon familial et sont 18 % à opter pour l'habitat en solo. Ensuite, c'est surtout en milieu de vie – entre 30 et 59 ans – qu'il devient de plus en plus fréquent de résider seul. En cause, la fragilité des unions. Les hommes (15 % de cette tranche d'âge) sont les plus touchés. D'abord, parce qu'ils se mettent en couple plus tardivement, ensuite, car ils obtiennent plus rarement la garde des enfants en cas de séparation.

A noter qu'il existe des disparités de situations selon les catégories sociales. Entre 30 et 59 ans, les employés forment le plus gros contingent de personnes vivant seules (18 %), devant les ouvriers (16 %). A l'inverse, seuls 10 % des agriculteurs habitent seuls. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils vivent plus en couple que la moyenne : ils sont nombreux à habiter avec leurs parents sur l'exploitation familiale. Les artisans-commerçants et les cadres sont, eux, plus souvent en couple que la moyenne. "Les premiers exercent des professions, où ils ont souvent besoin d'une compagne à leurs côtés, analyse Pascale Breuil. Les seconds ont un niveau de vie plus élevé, ce qui est plus attractif pour une éventuelle compagne et favorise donc la vie de couple."

CHEZ LES FEMMES, L'AMOUR EST DANS LE PRÉ


Chez les femmes, les championnes de la vie de couple sont les agricultrices : 88 % d'entre elles habitent avec un conjoint. Bien moins nombreuses que les hommes à exercer cette profession, elles sont très souvent mariées avec un agriculteur. A l'inverse des hommes, les femmes cadres semblent moins se faire à la vie de couple. 17,8 % d'entre elles vivent seules, contre 11,7 % chez les employées et 11,1 % chez les ouvrières. "Les femmes cadres ont des aspirations différentes, font passer leur carrière avant leur vie sentimentale et sont moins disponibles pour des rencontres", explique Pascale Breuil. Cependant, l'écart avec les autres catégories sociales se réduit progressivement depuis 1990.

Enfin, il existe des disparités géographiques. La région Pays de la Loire, est la championne toutes catégories de la vie de couple. Trois quarts des personnes y sont en couple. "C'est une région où les divorces sont moins fréquents et où subsistent les modèles familiaux traditionnels", explique Pascale Breuil. Tout l'inverse de la Martinique, où seule la moitié des 30-59 ans vit en couple. "Une région où il y a beaucoup de familles monoparentales, où traditionnellement la place de la mère est centrale et où les difficultés économiques et la pénurie de logements maintient nombre de personnes au domicile de leurs parents", poursuit la démographe. En France métropolitaine, l'Ile-de-France et la Corse remportent la palme des régions où l'on vit le plus souvent seul.

Cette forte progression du nombre de personnes vivant seules n'est pas sans conséquence sur la demande en logements. L'Insee produit régulièrement des projections du nombre de logements à prévoir en fonction de ces nouveaux facteurs, précise Pascale Breuil. Reste alors aux politiques de les prendre en considération.

Pauline Pellissier
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

L’homoparentalité en campagne (452)

Indéniablement de plus en plus d'enfants sont élevés par des adultes du même sexe. Tout logiquement, depuis une ou deux décennies, les personnes homosexuelles revendiquent haut et fort d’être reconnues socialement, et donc juridiquement, comme capables d’élever des enfants. Et ajoutons, pour couper court à tout faux débat, qu'elles le sont.

Mieux, nombre exigent le droit d’être parents, soit par l’adoption classique d’un enfant délaissé, soit par la combinaison du recours aux procréations assistées avec donneur et l’adoption.

Le débat est ouvert. Nul n'ignore aujourd'hui que François Hollande, parmi d'autres, s'est prononcé tant pour le mariage homosexuel que pour l'adoption d'enfants par des coupkes homosexuels ; en revanche, après avoir donné le sentiment d'être favorable, le président sortant-candidat prochain s'y est radicalement déclaré opposé au point de satisfaire Chrintine Boutin qui se "désiste" en sa faveur.

En tout état de cause, par-delà le positionnement clientéliste, ce dossier devient rapidement polémique dans la mesure où se jouent de nombreuses représentations de la famille, sinon des droits de chacun : droit à un enfant ou droit de l’enfant à des parents.

Il n’est donc pas choquant que dans une approche objective du fait familial, avec le souci d’amener les lycéens à réfléchir et à s’interroger, l’Education nationale ait souhaité ne pas passer à côté de cette nouvelle dimension en décidant qu'à partir de septembre 2012 les familles homoparentales seraient étudiées dans les classes de terminales littéraires dans tous les lycées français. (voir mon post 437)

Un fait existe et tout logiquement il appelle à ce que le droit se positionne : légal ou pas légal ? Et bien évidemment, sur ce sujet comme sur d’autres, le sens de l’histoire va dans la reconnaissance de nouvelles libertés. Une dimension moderne essentielle veut en outre que l’on se nourrisse de qui se décide dans des pays voisins. Or certains pays sont ici bien « en avance » sur nous.

Les lois sur la bioéthique n’ont sûrement pas consacré les avancées que certains attendaient. Ainsi l’accès à la procréation assistée reste réservée aux couples hétérosexuels, mariés ou non, ayant une projet d’enfant, mais pas aux couples homosexuels.



Plus largement notre droit ne consacre pas le droit à l’enfant et certainement pas le droit à adopter que revendiquent les couples homosexuels. La Cour de cassation reste ferme sur les principes. Ainsi récemment elle a refusé que puissent être inscrits à l’état-civil français des enfants conçus à l’étranger à à l’initiative de couples homosexuels qui entendaient forcer la main aux autorités françaises au nom de l’intérêt des enfants ainsi conçus.

Pour autant, par une stratégie de petits pas, procédure judiciaire après procédure, des décisions interviennent qui consacrent une certaine reconnaissance de l’homoparentalité. Il y a quelques jours encore une juge aux affaires familiales de Bayonne n’est-elle pas venue reconnaître l’exercice conjoint de l’autorité parentale entre deux femmes homosexuelles pacsées, la mère biologique et juridique acceptant en l’espèce de partager avec sa compagne, dont les qualités humaines sont unanimement saluées, ses droits sur son enfant.

Et pourquoi pas ! Je le repète, des personnes se revendiquant comme homosexuelles peuvent élever dans de bonnes conditions des enfants. Elles peuvent apporter protection, affection, stabilité, cadrage, etc. bref tout ce que l’on souhaite pour un enfant dans les standards occidentaux modernes. Donc tout logiquement, des juges en font le constat et l’actent juridiquement sachant que notre droit ne s’oppose pas à ce qu’une personne qui n’est pas le parent biologique se voit dotée - sans que rien soit définitif- d’attributs de l’autorité parentale. Un juge se prononce, sous couvert d’appel, après que le procureur de la République ait donné son avis.

Peut être faudrait-il que notre droit soit moins restrictif ; en tout cas, il se s'oppose pas à cette co-responsabilité qui répond à une realité. En tout cas, il serait souhaitable qu’il vienne donner un statut aux tierces personnes, quel que soit leur sexe, qui élèvent un enfant sans être pour autant leur géniteur. C’est la question des beaux pères et des belles-mères. Et pourquoi pas, du compagnon ou de la compagne du même sexe du géniteur qui vit avec les enfants.

Il ne s’agit pas de donner à celui-là autre chose que le pouvoir de décider des actes de la vie courante. Sans concurrencer l’autre parent biologique, le père ou la mère juridique.

Ce statut du tiers pour lequel nous militons depuis trois décennies au moins est toujours en suspend – le chef de l’Etat s’était engagé à le faire voter. Constatons que le projet Morano, au demeurant contestable quand il laisse les parents libres de décider des pouvoirs des beaux-parents quand il faudrait que la loi impose à tous les enfants de France d’obéir à l’adulte avec lequel ils vivent -, n'aura pas vu le jour durant ce quinquennat (voir mes posts sur le sujet).

Ainsi, il ne s’agit pas qu’un enfant puisse avoir deux pères ou deux mères égaux en droit. Dans notre culture juridique on a au mieux un père et une mère qui plus est aujourd'hui, après une longue lutte, égaux en droit. Certes par l’adoption simple on peut avoir deux filiations paternelles ou maternelles dans l'hypothèse où les parents biologiques sont vivants, mais ce filiations ne sont pas égales: l’adoptant ou les adoptants exerce(nt) les droits d’autorité parentale. Il(s) peu(ven)t même donner son (leur) nom à l’enfant, mais la filiation première subsiste.

Tout logiquement la Cour de cassation et le législateur refugié derrière la cour suprême pour ne choquer personne tiennent encore – et à juste titre – à ce qu’un enfant ait au plus une filiation paternelle et une filiation maternelle en référence un peu à l’ordre naturel des choses. En revanche, force est de cnstater que rien n'oblige des parents à établir leur filiation avec un enfant, donc des enfants peuvent être sans filiation du fait du bon vouloir de leurs géniteurs !

Cette position qui permet légalement d'élever un enfant ne satisfait pas les couples homosexuels pour qui l’homoparentalité va jusqu’à la reconnaissance de la filiation sur l'enfant des deux membres du couple par-delà l’exercice des attributs de l’autorité parentale. L’enfant aurait deux pères ou deux mères, et trois s’il y a eu adoption simple. Il suffirait que deux personnes se présentent à la mairie pour reconnaitre un enfant, peu importe qu’ils soient du même sexe !

Instinctivement le corps social n’accepte pas majoritairement de décrocher de la filiation maternelle et de la filiation paternelle. Sans doute un reste d’influence judéo-chrétienne ! Sans doute aussi parce que chacun se dit que si l’on ouvre la boite de pandore en permettant à chacun de faire ce qui lui plait quand il lui plait, c’est la déconstruction du système de filiation et donc de référence qui s’engagera. Plus aucune limite ne pourra être posée. Ainsi quid de l'interdit de l’inceste ?

Benoîtement pour illustrer le propos et faire sourire, pourquoi, si l’on décroche d’une référence paternelle et d’une référence maternelle, se contentrer de deux filiaitons ? Pourquoi trois ou quatre bons amis, équilibrés et s'aipmant à la vie à la mort, ne pourraient-ils pas décider, avec la caution de la loi d’être parents ensemble d' un ou plusieurs enfant ?

Ils seraient co-parents à égalité sans référence à leur sexe. On peut bien acheter un appartement à plusieurs, pourquoi ne pas être parents à plusieurs ? Au nom de quoi interdire à ces gens bien, débordants d’amour, s’aimant et soucieux d’aimer pleinement un enfant , de former un tel projet ?

En d’autres termes, oui à la reconnaissance de responsabilités partagées entre personnes y compris du même sexe élevant un enfant, mais ne touchons pas au fait qu’un enfant ne puisse avoir qu’un père et qu’une mère légaux.

En toute hypothèse de telles évolutions méritent reflexion et déjà l’affirmation de points de repères pour poser le débat. Ainsi j’entends que l’on mette en évidence le droit de tout un chacun à un enfant. Reste à savoir comment on peut « gager » ce droit. Car reconnaitre un droit sans qu’il puisse s’exercer est une escroquerie ! Mais plus important et pour le coup concrétisable est l’affirmation du droit de tout enfant, y compris porteur de handicaps, à des parents qui l’élèvent comme tel. La société peut gager ce droit là ; pas le premier.

Se battre pour les libertés ne signifie pas accepter n’importe quelle évolution au nom du fait qu’il s’agit d’une innovation. Encore moins si pour satisfaire certains on déconstruit tout un système majeur pour une société comme l'est la filiation.

PS. Où il est demontré que les debats de société traversent les champs politiques. Mon positionnement n'est pas référé à une quelconque approche religieuse ; je reste convaincu qu'un enfant n'est pas un objet qui appartiendrait aux adultes. J'entends le désir des adultes; je privilégie le souci des enfants et tel me paraît devoir être la responsabilité des pouvoirs publics

Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La boîte à outils pour arrêter de fumer


Par Pauline Léna - le 08/02/2012
Plus de 80% des fumeurs désirent cesser, mais la plupart ont peur de ne pas y arriver.
«Il existe désormais de nombreux outils pour arrêter de fumer, tout le monde peut y arriver», martèle le Pr Bertrand Dautzenberg, responsable du service de pneumologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
Les substituts nicotiniques, méthode la plus utilisée, étaient la cible d'une étude parue dans Tobacco Control en janvier: leur efficacité sur le sevrage tabagique n'est pas démontrée après douze mois. Ce résultat ne remet pas en question leur intérêt au moment de l'arrêt du tabac, même s'il confirme que la nicotine n'est qu'un élément de la dépendance. En outre, la rechute ne signale pas toujours un échec: les études montrent au contraire que le succès dépend du nombre et de la durée des tentatives. En moyenne, la moitié des personnes qui arrêtent de fumer reprennent le tabac, mais, après 45 ans, la majorité des fumeurs réussit à s'arrêter. Chaque rechute est en fait un apprentissage sur les raisons de la reprise.
66.000 morts par anLa nocivité du tabac est clairement établie il est responsable de 66.000 morts par an en France et est la première cause de mortalité évitable. Il est à l'origine de 90% des cancers du poumon et d'un cancer de la vessie sur deux. La fumée a des conséquences sur de nombreuses affections, qu'elle aggrave et rend plus difficiles à traiter. La Haute Autorité de santé recommande ainsi l'arrêt du tabac comme un élément essentiel du traitement de nombreuses maladies (diabète, hypertension artérielle, hépatite B, insuffisance rénale ou maladie de Crohn…).

Image

Les bénéfices de l'arrêt sont également très nets. Sans tabac, les chances de guérir d'un cancer du poumon sont multipliées par deux et après un infarctus, le risque de récidive est divisé par deux. Arrêter de fumer avant une intervention chirurgicale divise également par trois le risque de complications des cicatrices. «Les effets positifs peuvent parfois être ressentis très rapidement, rappelle le Pr Alain Didier, chef du pôle voies respiratoires du CHU de Toulouse. La peau perd son teint grisâtre, l'essoufflement disparaît peu à peu, le goût et l'odorat reviennent.»
Sans aide, 3 à 5% de réussitePlus de 80% des fumeurs désirent s'arrêter mais ont peur de ne pas y arriver, persuadés que seule une volonté de fer garantit le succès. La dépendance au tabac doit pourtant être prise en charge comme toute autre maladie. «Aucun médecin ne dirait à un patient atteint d'un cancer, qui tue également 50 % des malades: “Vous avez un cancer, je vous propose de vous soigner mais il faut commencer par vous motiver. Revenez quand vous serez prêt, je vous aiderai”, souligne le Pr Dautzenberg. C'est au médecin de prendre la décision, comme pour un diabète, en proposant de l'aide lorsque la motivation n'est pas suffisante.»
Sans aide, de 3 à 5% des personnes qui arrêtent de fumer passent les douze premiers mois sans tabac. Les traitements permettent de faire monter ce chiffre à 15 %. «Le conseil minimal n'est pas suffisant car, lorsqu'on demande aux patients s'ils ont envie d'arrêter, 20% seulement répondent oui, car ils entendent: “Êtes-vous capable d'arrêter?” Si on leur dit qu'on peut les faire arrêter avec une prescription, 90 % acceptent d'essayer», ajoute le Dr Raoul Harf, responsable de la consultation tabac au service pneumologie du CHU Lyon-Sud.
PsychothérapieLes substituts nicotiniques aident à lutter contre la sensation de manque, à l'origine de la dépendance et raison principale d'allumer une cigarette. «Leur faible efficacité est souvent liée à un dosage trop approximatif lorsqu'il est fait par le fumeur lui-même» rappelle le Pr Vincent Durlach, interniste spécialisé en addictologie à la faculté de médecine de Reims. Le médecin peut aussi prescrire des médicaments dont les effets secondaires nécessitent une surveillance renforcée.
Il a été prouvé que la psychothérapie comportementale améliore l'efficacité des traitements, mais plus généralement, toute aide extérieure est utile. L'efficacité des autres méthodes comme l'acupuncture, l'homéopathie ou l'hypnose n'a pas été démontrée de façon scientifique, mais elles peuvent apporter un soutien à certains patients. «Dès lors qu'elles ne sont pas dangereuses et qu'elles ne s'appuient pas trop sur la crédulité ou le portefeuille de mes patients, je ne m'y oppose jamais», indique le Dr Harf.
Disposant de traitements pour l'arrêt initial du tabac, les spécialistes s'avouent encore largement impuissants pour empêcher les fumeurs de rechuter. Ils attendent des avancées pharmaceutiques, mais aussi les moyens de prendre en charge les fumeurs au long cours, comme cela est déjà en place pour d'autres addictions.
Libération
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Tabac : Moins de cigarettes au travail, pas plus à à la maison

On fume moins au travail, c'est la loi désormais. Mais ce n'est pas pour autant que les fumeurs se rattrapent chez eux, selon une étude.

L'interdiction de fumer dans les lieux publics, et notamment au travail, imposée un peu partout en Europe ces dernières années, n'incite pas les fumeurs à se rattraper une fois rentrés chez eux. C'est la conclusion d'une étude menée dans quatre pays par la revue spécialisée Tobacco Control.

L'étude va plus loin en suggérant même que, dans certains cas, les fumeurs diminuent aussi leur consommation de tabac à domicile.

L'étude a été menée auprès de 4.634 fumeurs, en deux vagues: avant et après l'entrée en vigueur de la législation bannissant le tabagisme des lieux publics en Irlande, France, Allemagne et Pays-Bas.

On s'interdit de fumer chez soi
Après la mise en oeuvre de la loi, le pourcentage de fumeurs s'interdisant de fumer au domicile a cru significativement dans les quatre pays, atteignant 25% en Irlande, 17% en France, 38% en Allemagne et 28% aux Pays-Bas.

L'étude a été effectuée par des chercheurs du Centre allemand de recherche sur le cancer à Heidelberg. Elle infirme l'hypothèse selon laquelle l'interdiction de fumer dans les lieux publics aboutirait à déplacer la consommation à la maison, avec le risque d'augmenter l'exposition de la famille à la fumée.

Pour les auteurs de l'étude, bannir le tabac des lieux publics pourrait même « encourager les fumeurs à s'interdire totalement de fumer chez eux »
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Répondre