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nasayaja
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par nasayaja »

j'aurai ajouté aussi la formation des soignants pour detecter ces maltraitances
ma_darhia
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par ma_darhia »

Bonjour a tous , après m'être fortement penchée sur les tests psychotechniques , je me rend compte de mon retard au niveau de la culture generale , j'ai revisé une 10ène de sujets seulement !! :?

Je viens donc participer aux revisions du fofo :) !
Memo
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Des somnifères associés à un risque plus élevé de mort

Des somnifères couramment prescrits sont associés à un risque de mort quatre fois plus élevé chez leurs utilisateurs que chez des personnes qui n'en prennent pas, selon une étude américaine, publiée lundi 27 février par le journal médical en ligne BMJ Open.

Chez leurs plus gros consommateurs, ces divers somnifères sont également associés à un risque de cancer significativement plus élevé (35 %), notent les auteurs. Les médicament en cause incluent la famille des benzodiazépines, comme le témazepam, les non-benzodiazépines, comme le zolpidem, les barbituriques et les sédatifs antihistaminiques.








L'étude du Dr Daniel Kripke et de ses collègues du Scripps Clinic Viterbi Family Sleep Center (La Jolla, Californie) porte sur 10 529 adultes âgés de 54 ans en moyenne et ayant eu des ordonnances d'"hypnotiques" (médicaments pour dormir) entre janvier 2002 et janvier 2007. Ils ont été comparés à un groupe de 23 676 personnes n'utilisant pas d'aide médicamenteuse pour dormir, suivis deux ans et demi en moyenne. Les patients qui prennent du zolpidem, du temazépam ou d'autres hypnotiques ont un risque de mortalité plus de quatre fois supérieur (4,6) à celui des personnes qui ne prennent aucun de ces médicaments.

RISQUE AUSSI CHEZ LES PETITS CONSOMMATEURS

Même chez les petits consommateurs (dix-huit cachets ou moins par an), le risque de mort reste trois fois plus élevé, ajoute l'étude. Les auteurs reconnaissent que l'association entre ces médicaments et le risque de mort n'implique pas forcément un lien de cause à effet, même si leurs travaux viennent conforter d'autres études.
Néanmoins, ils donnent l'alarme vu la consommation de ces médicaments. "Nous estimons qu'approximativement six à dix pour cent des adultes américains prenaient ces médicaments en 2010 et ces proportions pourraient être plus élevées dans certaines parties de l'Europe", écrivent-ils.

Selon une estimation, les hypnotiques pourraient en 2010 avoir été associés de 320 000 à 507 000 morts en excès aux seuls Etats-Unis, et même s'il ne s'agissait que de 10 000 morts annuels en excès, ce serait trop, notent les auteurs. Selon l'étude, il y a eu 265 morts parmi les 4 336 patients passés en revue prenant du zolpidem, très prescrit, contre 295 parmi les plus de 23 000 personnes qui n'avaient pris ni sédatifs ni comprimés pour dormir. Des études antérieures avaient établi un lien entre les somnifères et les accidents de voiture et les chutes, ainsi qu'avec des problèmes de régurgitations dans l'œsophage et d'ulcères
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Pollution aux nitrates : Bruxelles perd patience et poursuit la France


La France est trainée en justice par La Commission européenne pour son action inefficace contre la pollution aux nitrates. Paris est accusé de ne pas appliquer une directive européenne datant de 1991.

La lutte contre les algues vertes doit s'intensifier. La Commission européenne a décidé ce lundi de poursuivre la France en justice pour ne pas avoir pris des mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates. Bruxelles reproche à Paris de ne pas suivre la directive européenne de 1991. Le texte vise à protéger les eaux de la pollution en limitant l'usage des nitrates contenus dans les engrais agricoles.

La Commission demande donc à la France de désigner davantage de zones vulnérables et d'élaborer des plans appropriés pour faire face au problème. La Commission déplore également que la législation française et les programmes d'action adoptés « manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes : les périodes d'interdiction sont inappropriées et les restrictions concernant l'épandage des effluents d'élevage et des fertilisants sont insuffisantes. »




Paris avait déjà reçu des mises en garde de Bruxelles. En 2001, la France avait été condamnée par la Cour de justice européenne pour « violation des règles européennes ». En octobre 2011, la Commission a adressé un autre avertissement à Paris, qui avait alors accepté de durcir sa réglementation afin de se conformer aux exigences européennes.

Le ministère de l'Ecologie se défend

« Mais la lenteur des progrès et l'insuffisance des changements proposés », ont conduit Bruxelles à transférer le dossier à la Cour de justice, justifie la Commission. Paris estime pourtant être rentré dans les clous. Au ministère de l'Ecologie, on assure que les nouvelles dispositions adoptées à l'automne vont « dans le sens des demandes de la Commission » et on annonce d'autres arrêtés courant 2012 pour « compléter le dispositif » et ainsi rendre opérationnels tous les programmes d'action d'ici mi-2013.

Pas de quoi convaincre l'association Eau et rivières de Bretagne, qui demande aujourd'hui au gouvernement « de prendre ses responsabilités (…) pour éviter des futures sanctions financières ».

L'association demande l'élaboration d'un « programme agri-environnemental ambitieux afin d'aider les exploitations françaises à prendre le chemin d'un développement respectueux de la ressource en eau. »



POLLUTION AUX NITRATES

Les rivières bretonnes sont les plus touchées

En France le problème de la pollution aux nitrates touche principalement les rivières bretonnes. Cette pollution s'explique par l'exploitation intensive de l'élevage et des cultures dans cette région. La Bretagne, qui ne représente que 7 % de la surface agricole française, concentre pourtant 50% des élevages de porcs, 50% des élevages de volailles et 30% des bovins.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Dix ans après, la garde alternée fait toujours débat

Instaurée le 4 mars 2002, elle rentre peu à peu dans les mœurs mais continue de semer la zizanie.


Une semaine chez papa et une semaine chez maman: la garde alternée s'installe doucement dans les mœurs mais continue de semer la zizanie. À la veille de ses dix ans d'existence, le système de la résidence alternée pour les enfants de parents séparés, instauré par la loi du 4 mars 2002, fait de plus en plus d'adeptes, notamment dans les milieux urbains et aisés.

Retenu par le juge aux affaires familiales dans un divorce sur sept selon les dernières statistiques du ministère de la Justice en 2009, ce mode de garde serait aujourd'hui choisi par près d'une famille séparée sur cinq, selon plusieurs avocats spécialisés en droit de la famille. Un chiffre qui grimpe dans les divorces par consentement mutuel et pourrait encore être amené à croître. Cet automne, le député UMP Richard Mallié a en effet déposé une proposition de loi cosignée par une petite centaine de députés pour que la solution de la garde alternée soit examinée prioritairement par les juges à défaut d'un accord. Il reviendrait au parent opposé à ce choix de justifier sa position.

Cette offensive des partisans de la résidence alternée inquiète des spécialistes de la petite enfance. Alors que les séparations de parents d'enfants très jeunes se multiplient, l'association Enfance et Partage souhaite mettre en garde contre les dégâts de la garde alternée chez les tout-petits. Un thème qui monte en puissance depuis plusieurs mois sur la plate-forme téléphonique «Allô Parents Bébé» gérée par l'association. Interrogations et inquiétudes au sujet de ce mode de garde reviennent dans environ un tiers des appels reçus par ce numéro d'écoute.

Continuité et sérénité

Agressivité, problème de sommeil, peur de tout, difficulté à supporter des interdits sont évoqués par les parents - en majorité des mères - de petits de moins de trois ans en garde alternée, rapporte une psychologue de cette ligne d'écoute. «Nous avons par exemple eu le cas d'une fillette d'un an et demi qui pleure de terreur et n'accepte de jouer qu'en présence de sa mère. Chez le père par contre, tout semble bien se passer. C'est souvent le cas pour les petits qui gardent leurs sentiments et ne les expriment que lorsqu'ils reviennent chez leur mère», rapporte cette psychologue.

Pour les moins de trois ans, la résidence alternée reste cependant l'exception. «En 2009, ce mode de garde concernait 5 à 6 % des enfants de moins d'un an dans le cadre des divorces pour faute ou des divorces acceptés et 12 % des enfants d'un an dans les divorces par consentement mutuel», rappelle Me Rodolphe Costantino, avocat spécialiste de la petite enfance qui travaille avec l'association. «La loi de mars 2002 consacre le droit des parents à maintenir des relations avec l'enfant et non l'inverse, dénonce ce dernier. Elle a été davantage été pensée dans le sens de la coparentalité que dans le sens de l'intérêt de l'enfant.»

Dans le sillage de Françoise Dolto, la psychanalyste Claude Boukobza insiste de son côté sur l'importance pour un enfant d'avoir une maison. «L'enfant a besoin de continuité et de sérénité. S'il perd ses repères spatio-temporels, il perd sa sécurité», estime-t-elle.

Sans condamner le système de résidence alternée pour les enfants un peu plus âgés, cette psychanalyste souhaiterait que la justice permette de revoir plus régulièrement les organisations de garde en fonction de l'évolution de l'enfant. «Souvent, les procédures sont trop lourdes et la mère n'a pas le courage de revenir en arrière même si son enfant vit mal la situation», avertit Claude Boukobza.

«Nous sommes en terra incognita»

Ces constats et ces remarques ne sont pas rejetés en bloc par les partisans d'un recours plus fréquent à la garde partagée. «L'essentiel pour l'enfant, c'est d'avoir ses deux parents. Mais, avant deux ans et demi, la garde partagée n'est pas forcément la bonne solution comme le précise l'exposé des motifs de mon texte», reconnaît le député Richard Mallié, auteur de la proposition de loi sur la garde partagée.

Peu surpris par la levée de boucliers qui a suivi son initiative, troisième tentative du genre, le parlementaire juge par ailleurs que ce texte «remet en cause des siècles de conservatisme sur ce sujet». «Le discours des années 1950 sur l'attachement maternel a la vie dure, relève également Gérard Révérend, de l'association Les papas = les mamans, qui milite pour une «coparentalité active». Aujourd'hui, nous sommes en terra incognita. Les rôles ont évolué, l'attachement au père est beaucoup plus fort. Je pense qu'il est possible d'envisager la garde alternée à partir des douze mois de l'enfant, mais cela ne devrait en aucun cas être automatique.»

«Tout est question d'atmosphère familiale, nuance Me Poivey-Leclercq, spécialiste du droit de la famille. Certains enfants s'adaptent plus facilement. D'autres ont du mal à s'investir dans la vie, semblent manquer de stabilité. Une chose est certaine, le rôle du père s'est transformé. Il est donc compréhensible de lui donner plus de place. Aujourd'hui, quand le couple éclate, beaucoup d'hommes estiment qu'ils sont “spoliés” de leurs enfants.»
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les vices bien cachés d'une prothèse de hanche

Par damien Mascret - le 27/02/2012
Malgré des alertes lancées à l'étranger, le fabriquant DePuy a tardé à retirer des implants défectueux du marché français.

Après PIP, la saga des prothèses défectueuses continue. En juillet 2010, sous la pression des autorités sanitaires françaises, Johnson & Johnson a été contraint de retirer du marché français un modèle de prothèse de hanche. Un an après la même interdiction mise en place aux Etats-Unis en 2009. Comment les patients français ont-ils pu recevoir un implant, alors qu'il était déjà considéré comme défectueux aux Etats-Unis et en Australie? Cette affaire révélée en France par Le Figaro relance la question d'une meilleure régulation internationale des dispositifs médicaux.

Le scandale des prothèses de hanche ASR serait presque passé inaperçu si le géant américain Johnson & Johnson ne venait de provisionner trois milliards de dollars en prévision des procès à venir.

Les prothèses de hanche ASR, fabriquées par sa division orthopédique DePuy, et commercialisées de 2003 à 2010 se sont avérées défectueuses, entraînant un taux de reprise anormalement élevé et provoquant la libération de particules métalliques dans l'os et le sang des patients. Phénomène dont on ignore les conséquences générales à long terme pour la santé. Au niveau de la hanche, le métal libéré peut induire une réaction rare (trois cas sur 10.000) d'hypersensibilité qui se manifeste par des douleurs, un épanchement et une altération de l'os entourant la prothèse.

Mais, surtout, l'histoire de cette prothèse défectueuse, portée approximativement par 380 personnes en France et 93.000 dans le monde, révèle que le fabriquant américain a tout fait pour la garder sur le marché en dépit de signaux inquiétants.

Des courriers de plus en plus inquiétants

Le 2 juillet 2010, DePuy Orthopaedics adresse un courrier aux hôpitaux et cliniques françaises où ont été implantées des prothèses de hanche de type ASR pour leur demander de ne plus en poser. Le fabriquant met en avant un taux de révision trop important et relativise l'annonce: «Aucune action particulière n'est recommandée autre qu'un suivi clinique standard en l'absence de symptômes tels que douleurs postopératoires, inflammations, gênes particulières chez le patient».

Deux mois plus tard, changement de ton, un nouveau courrier de la firme demande de faire toute une série d'examens complémentaires notamment pour les patients ayant des symptômes. Et pas des examens de routine! Il faut, par exemple, «envisager un dosage sanguin des ions Cobalt et Chrome» outre un contrôle radiologique par IRM ou par scanner, la radiographie classique ne suffisant pas. Car les prothèses de hanche ASR ont la particularité de faire frotter du métal contre du métal, entre la tête du fémur d'un côté et l'os iliaque de l'autre. Inconvénient, cela peut provoquer une libération d'ions métalliques. Avantage, le couple métal-métal a la réputation d'être plus résistant à long terme que les autres couples utilisés pour les prothèses de hanche, type céramique-polyéthylène, céramique-céramique, voire métal-céramique. La réalité va démentir la théorie dans le cas des prothèses ASR.

Cette fois, dans son courrier du 27 août 2010, DePuy annonce que, selon le registre anglais des prothèses, 12 à 13% d'entre elles nécessitent une reprise dans les cinq ans qui suivent la pose. Pour les autres prothèses, le taux est plutôt de 6 à 8%. La firme annonce également que «si l'IRM ou le scanner révèle une réaction ou des masses tissulaires, alors une révision doit être considérée». Autrement dit, un remplacement de la prothèse. Deux mois plus tôt, le fabriquant annonçait que cinq cas de révisions lui avaient été reportés sur un total de 379 poses d'ASR. Depuis, selon l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) interrogée le 16 février 2011, «il y a eu un signalement en 2010, cinq en 2011 et un en 2012.».

Des risques minimisés?

Officiellement, ce sont donc ces données anglaises qui ont motivé le nouveau courrier nettement plus alarmant du 27 août 2010. En réalité, dès le 22 avril 2010, le MHRA (Medicines and healthcare products regulatory agency), l'équivalent anglais de l'Afssaps , demandait déjà de faire les dosages des ions métalliques! Aurait-on tenté de minimiser les risques potentiels des prothèses ASR?

Le fabriquant ne peut pourtant ignorer. Dès le 3 avril 2008, la firme adressait un courrier aux autorités de santé américaines pour détailler les risques liés aux prothèses métal-métal, notamment l'altération des implants à cause de son contact ou les réactions allergiques localisées ou générales dues à la libération d'ions ou de débris métalliques. Toutefois, à ce moment là, DePuy ne disposait pas encore des statistiques qui allaient réellement révéler le défaut des prothèses ASR. Les chiffres allaient venir d'Australie, pays ou la commercialisation fut arrêtée dès 2009, comme d'ailleurs aux Etats-Unis.

L'Australie sonne l'alarme dès 2007

En Australie, 35.000 prothèses de hanche sont posées chaque année et, depuis 1999, chaque intervention alimente une base de données nationale. Par comparaison, en France, où 140.000 prothèses de hanches sont posées chaque année, le seul registre national qui existe est celui de la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique mais il ne répertorie, selon le rapport de 2011, que 7331 prothèses totales de hanches…après six années d'existence.

C'est donc d'Australie que sont partis les premiers signaux d'alerte (5500 australiens recevront une prothèse ASR entre 2003 et 2009) dès 2007. Cette année là, les experts australiens relèvent un taux de reprises anormalement élevé sur un type de prothèse ASR. Toutefois, le fabriquant argue d'une mauvaise mise en place par les chirurgiens et propose de mieux les former. Ce sera d'ailleurs la ligne défendue par le fabriquanDePuy tout au long de l'année 2009, y compris aux Etats-Unis, où la FDA s'inquiète d'un nombre important de courriers de patients mécontents de leur prothèse ASR, selon des informations dévoilées par le New York Times en mars 2010.

La fin des prothèses ASR approche. Les formations organisées par DePuy ne réduisent pas le taux d'échec. En décembre 2009, à la demande des autorités, la firme est cette fois contrainte de les retirer du marché australien. La même année, en août, un courrier de désapprobation de la FDA conduit aussi DePuy à renoncer au marché américain. La firme américaine continuera pourtant à vendre les prothèses ASR dans les autres pays, dont la France en toute légalité jusqu'à l'été 2010. Au total, selon DePuy, le nombre de patients ayant reçu une prothèse de type ASR en Europe est d'approximativement 40.000 mais on ignore combien ont été posées en 2010, après le retrait australien et le refus américain.
Le figaro
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Quand les patients vont à l'hôtel de l'hôpital

Par Anne Prigent - le 26/02/2012
À l'Hôtel-Dieu, certains patients logent à l'Hospitel avec leur conjoint.

Grâce aux progrès techniques chirurgicaux et anesthésiques, il est aujourd'hui possible d'être opéré dans la journée et de regagner son domicile le jour même. C'est la chirurgie ambulatoire. Les opérations de la cataracte, des végétations, du canal carpien sont majoritairement pratiquées de cette façon.

La France est cependant à la traîne dans ce domaine puisque seulement 37% des interventions chirurgicales se pratiquent en ambulatoire, contre 83% aux États-Unis et 70% dans les pays de l'Europe du Nord. Dans ces pays, les patients ne sont pas systématiquement renvoyés chez eux le soir même mais peuvent être hébergés dans un hôtel hospitalier.

En France, deux hôpitaux, comme l'Hôtel-Dieu, à Paris, ou l'Institut Gustave-Roussy (IGR), à Villejuif, disposent également de ce type d'hébergement. Ainsi à l'IGR, les patients de chirurgie ambulatoire sortant avec un drain peuvent loger dans un Campanile situé sur le site même de l'hôpital. «Ils bénéficient d'une consultation externe le lendemain», explique le Dr Jean-Louis Bourgain, chef du département des blocs opératoires à l'Institut de cancérologie Gustave-Roussy. «Nous proposons aussi cet hébergement aux patients dont les conditions de vie ne permettent pas un bon suivi, une fois chez eux, ou encore à ceux habitant trop loin.»

Moins d'infections nosocomiales

À l'Hôtel-Dieu, les patients du Jean-Pierre Béthoux, chef du service de chirurgie générale, plastique et ambulatoire, peuvent dormir à l'Hospitel, un hôtel comme les autres, situé au sixième étage dans l'enceinte de l'hôpital, sur l'île de la Cité, à Paris. Répertorié dans les guides de voyage, il accueille des patients fraîchement opérés mais aussi des touristes du monde entier.

Originalité de l'Hospitel, il héberge depuis un peu plus d'un an des patients opérés pour un cancer du sein, pour une hystérectomie ou encore pour une hernie. «Habituellement, ces patients sont hospitalisés deux ou trois nuits. Avec le circuit Ambulotel, comme nous l'avons appelé, ils sont opérés dans la journée et passent une nuit à l'hôtel. C'est la chirurgie d'un jour. La seule obligation pour ces personnes est d'être accompagnée de la personne de leur choix. Il n'est pas question de les laisser seules», explique le Pr Béthoux.

Bien sûr, toutes les précautions sont prises. La personne opérée se rend à l'hôtel uniquement si son état le permet. Une fois dans sa chambre d'hôtel, elle ne sera pas réveillée la nuit mais elle pourra joindre à tout moment le médecin de garde. Le lendemain matin, elle est revue en consultation externe avant de rentrer chez elle.

Dans la majorité des cas, la nuit à l'hôtel se passe sans incident. Ainsi, selon une étude réalisée sur 78 personnes opérées et hébergées à l'Hospitel, aucune complication chirurgicale n'a été constatée.

«Autre avantage, le risque d'infection nosocomiale est largement diminué, car le patient est plus rapidement déperfusé et éloigné de la zone d'hospitalisation», souligne le professeur Béthoux. Le seul inconvénient de cette formule demeure son prix, à la charge du malade. La nuit d'hôtel de 71 euros non remboursée par la sécurité sociale est couverte par quelques mutuelles. Les patients ne payent cependant pas le forfait hospitalier de 18 euros ni le ticket modérateur.

Économies pour l'hôpital

Selon le Pr Béthoux, dans leur grande majorité, les patients acceptent de payer et ceux qui n'ont pas les moyens de le faire se voient proposer un soutien financier par le biais de la fondation rattachée à l'hôpital. Mais ce coût peut se révéler un frein au développement du concept.

Or, comme le rappelle Jean-Pierre Béthoux, le coût d'une nuit d'hôpital se situe autour de 1571 euros. «Nous avons calculé un gain pour l'hôpital de 800 euros par patients. La prise en charge de la nuit d'hôtel par l'hôpital est donc envisageable», estime le chirurgien.

À l'Institut Gustave-Roussy, c'est l'hôpital qui loue les chambres. Fervent défenseur de cette alternative à l'hospitalisation traditionnelle, Jean-Pierre Béthoux y voit une source d'économies considérables pour l'hôpital: «Avec cinq lits de chirurgie d'un jour, nous réalisons un nombre d'opérations équivalent à vingt-cinq lits traditionnels. La généralisation d'Ambulotel permettrait de réduire des deux tiers le parc des lits hospitaliers de médecine, chirurgie, obstétrique.»

L'économie offerte par une généralisation du concept d'hôtel hospitalier reste à évaluer, mais elle pourrait se révéler colossale. «Nous devons concentrer les moyens de l'hôpital sur le plateau technique dédié aux diagnostics, explorations et soins et dissocier l'hébergement. Dans ce cadre, Ambulotel initie une véritable alternative à l'hospitalisation traditionnelle. Il permet de diversifier l'hébergement postopératoire. Soit le patient reste hospitalisé le temps nécessaire, soit il loge à l'hôtel au sein de l'hôpital, soit il rentre chez lui. Ces trois modes d'hébergement peuvent d'ailleurs se combiner», conclut le Pr Jean-Pierre Béthoux.
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par juju02250 »

j'ai fait une préparation des questions que vous avez mis. Seulement en lisant ce que vous avez mis je me sens vraiment nulle. Il y avait pleins de choses auxquelles je n'avais pas pensé... :? Je crains ce que cela va donner au concours
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par stepit42 »

Ne vous inquiétez pas, l'essentiel est de savoir les bases. Si vous apprenez QUE pour du par coeur, c'est mal parti: il faut aussi comprendre ce que l'on apprend! Et vous verrez que + le temps passe, + les idées viennent d'elles-meme... il faut s’entraîner tous les jours!

Sujet: LA PROTECTION SOCIALE. (soyez le + bref possible, ne rentrez pas trop dans les détails!)
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par stepit42 »

Oui, mais tous les sujets sont probables! :D

Quelqu’un sait-il le déficit de la Sécurité Sociale? dans mon livre j'ai 23,2 milliards d'euros... :?:

Et pour savoir; "déficit de la protection sociale", "déficit de l'Assurance Maladie" et "déficit de la Sécurité Sociale" :fleche: c'est bien la même chose? :?:
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par juju02250 »

Je fais une étude de texte par jours sur mon annale j'essaie de faire tout ce que vous mettez sur le forum après je relis régulièrement mes fiches et ce qu'il y a dans l'annale mais bon je sais pas trop si je retiens beaucoup...
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Lilavati »

Bonsoir par rapport au sujet sur les violences et délinquances:

Je me demande sur la première question "donner 5 formes de violences en les définissant", j'aurai répondu de la même façon que vous en citant les violences physiques, psychologiques.... mais serait-il faut de répondre en citant les violences conjugales, les violences contre enfants, les violences faites aux femmes, les violences aux personnes âgées? :?:



Dans la délinquance juvénile,on invoque la démission des parents : qu'en pensez vous?
J’ajouterai qu’il y a d’autres causes que la démission des parents dans la délinquance juvénile :
Des rapports difficiles à toutes les formes d’institutions : la famille donc, mais aussi la police, l’école, la santé que les jeunes perçoivent comme des vecteurs d’autorité et d’interdits.
Une certaine forme de dépénalisation par manque de moyen, de place dans les prisons.
Une société qui exerce une pression : sur la réussite, qui affiche ses richesses où les inégalités et la pauvreté persistent, le racisme présent aussi.
Enfin, les images véhiculées par les télévisions, et les réseaux sociaux, avec des scènes de violences banalisées.

Sinon je trouve rien d'autre à ajouter :)
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Pupuce_972 »

Lilavati a écrit :Bonsoir par rapport au sujet sur les violences et délinquances:

Je me demande sur la première question "donner 5 formes de violences en les définissant", j'aurai répondu de la même façon que vous en citant les violences physiques, psychologiques.... mais serait-il faut de répondre en citant les violences conjugales, les violences contre enfants, les violences faites aux femmes, les violences aux personnes âgées? :?:



Dans la délinquance juvénile,on invoque la démission des parents : qu'en pensez vous?
J’ajouterai qu’il y a d’autres causes que la démission des parents dans la délinquance juvénile :
Des rapports difficiles à toutes les formes d’institutions : la famille donc, mais aussi la police, l’école, la santé que les jeunes perçoivent comme des vecteurs d’autorité et d’interdits.
Une certaine forme de dépénalisation par manque de moyen, de place dans les prisons.
Une société qui exerce une pression : sur la réussite, qui affiche ses richesses où les inégalités et la pauvreté persistent, le racisme présent aussi.
Enfin, les images véhiculées par les télévisions, et les réseaux sociaux, avec des scènes de violences banalisées.

Sinon je trouve rien d'autre à ajouter :)
il ne serait pas faux de parler de la violence faite aux enfants et aux personnes âgées mais se serait entrer dans le détails hors la il est demander de parler de 5 formes de violence en général ...
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

L'allaitement maternel préserve la santé de l'enfant et de la mère



L'OMS recommande l'allaitement maternel car c'est "l'un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé de l'enfant''. Seulement 40% des nourrissons de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein, selon l'organisation.
L'allaitement maternel peut sauver un million de vies d'enfants dans le monde, selon l'OMS AFP
Seulement 40% des nourrissons de moins de six mois sont nourris uniquement au sein dans le monde, selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'OMS recommande l'allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois du bébé. Le lait maternel peut sauver « près d'un million de vies d'enfants », estime l'organisation. Le lait maternel est en effet de « la meilleure alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants (...) c'est l'un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé et assurer la survie de l'enfant », précise l'OMS.


Parmi les vertus du lait maternel, l'OMS rappelle qu'il réduit la mortalité de l’enfant due aux maladies courantes de l’enfance, notamment les diarrhées ou les pneumonies. Il permet également de guérir de façon accélérée en cas de maladie et favorise la croissance jusqu'à la âge adulte (même une fois l'enfant sevré).

En France, 60% des bébés têtent le sein à leur naissance

L'allaitement au sein ne présente pas que des avantages pour le bébé, il contribue également au bien-être de la mère. Non seulement, il permet d'espacer les naissances, mais aussi il réduit le risque de cancer ovarien ou mammaire.

En France, 60% des nourrissons bénéficient de l'allaitement au sein exclusif a leur naissance, selon la Direction générale de la santé. Ce taux a augmenté ces dernières années, puisqu'il n'atteignait que 40% en 1995. Plus de deux mères sur trois (68,7%) donnent le sein à leur nourrisson pendant les premiers jours de sa vie. Mais elles ne sont plus qu'un tiers (32%) trois mois après la naissance. En moyenne, la durée de l'allaitement maternel avoisine les 10 semaines. Retour au travail, fatigue ou manque de lait sont les principales causes de l'abandon.

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mouchou64
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Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Médicament générique : Les fabricants confirment son efficacité

L'association Générique même médicament (Gemme), qui réunit 9 industriels du médicament générique, s'élève contre le rapport de l'Académie de médecine sur les génériques. Ils dénoncent des amalgames, approximations et erreurs scientifiques.


Le secteur des médicaments génériques a subi un recul de 3% du volume des ventes en 2011 AFP
L'Académie de médecine a jeté un pavé dans la mare. Et cela n'a pas plu aux industriels du médicament générique. Elle a appelé, dans un récent rapport, à utiliser les génériques en respectant plusieurs mesures de précaution. Avec ces recommandations, les académiciens s'attaquent à un secteur en recul: le volume des ventes de génériques a baissé de 3% en 2011 par rapport à l'année précédente.

Déjà fragilisés, les industriels du médicament générique contestent la valeur scientifique de l'étude. Regroupés au sein de l'association Générique même médicament (Gemme), ils s'élèvent ce mardi dans un communiqué, contre « un rapport inexact et mal documenté qui va à l'encontre des avis scientifiques européens. »

L'association dénonce notamment « un amalgame entre de prétendues inefficacités sur les antibiotiques issue d'une étude colombienne ne portant que sur des produits commercialisés en Amérique latine » et pas en Europe.

Les génériques sont validés par les autorités de santé

Pour rassurer les utilisateurs, le Gemme a également rappelé que les autorités scientifiques européennes « ont déjà statué sur la parfaite identité thérapeutique entre les différentes formes pharmaceutiques dès lors qu'une bioéquivalence a été démontrée. »

Nicolas Carlier, directeur général de Sanofi France (qui fabrique des génériques sous la marque Zentiva) assure pour sa part dans une interview à FranceSoir.fr que « les patients peuvent avoir confiance. Les médicaments génériques sont validés par les autorités de santé, ils sont délivrés par des pharmaciens et les laboratoires qui les fabriquent sont soumis aux mêmes contrôles que pour les médicaments d'origine. »

Et si l'Académie de médecine souligne que le médicament générique « n'est pas la copie conforme » du médicament original, elle ne s'oppose pas pour autant à l'utilisation des génériques, moins chers que les médicaments originaux. A condition de respecter quelques règles de prudence. Les académiciens recommandent notamment aux laboratoires de « rapprocher le plus possible la présentation du générique de celle du princeps (le médicament de référence, NDLR) aussi bien pour l'aspect extérieur que par la mise à disposition des différents dosages utilisés, en évitant les excipients à effet notoire. »


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