Culture Générale
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Re: Actualités 2012
De rien kysa et Mag 12!!
Heureuse de voir que ça sert à quelqu'un!!
Et merci pour le petit retour sur le Médiator!
Ps: Vous pouvez me tutoyer
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Bactérie du poulet : bénigne mais en recrudescence
Quand Campylobacter s'invite au menu, les bons petits plats sont parfois difficiles à digérer. Les instances sanitaires surveillent l'épidémie d'origine alimentaire provoquée par cette bactérie présente essentiellement dans les volailles comme le poulet, la dinde ou la pintade. L'Autorité européenne de sécurité des aliments, l'EFSA (European Food Safety Authority), a rendu un rapport en mars sur le sujet. Mais Pierre-Alexandre Beloeil, épidémiologiste à l'EFSA, rassure : "C'est une bactérie très peu résistante qui entraîne des gastroentérites bénignes avec des diarrhées et de la fièvre. Mais elle se soigne en vingt-quatre heures sans traitement. Les cas de syndromes neurologiques de Guillain-Barré sont rares."
Selon l'EFSA, un total de 212 064 cas d'infection chez l'humain ont été rapportés dans l'Union européenne en 2010, soit une augmentation, pour la cinquième année consécutive, de 7 % par rapport à 2009. Il est fréquent que cette maladie ne soit pas signalée. Le nombre de cas est ainsi estimé à environ neuf millions chaque année.
4 324 CAS RAPPORTÉS EN FRANCE
En France, 4 324 cas ont été mentionnés à l'EFSA en 2010, 6 en Bulgarie, 65 713 en Allemagne et 70 000 au Royaume-Uni. Les personnes plus vulnérables restent les enfants de moins de 5 ans, car ils n'ont pas encore développé de système immunitaire, ainsi que les personnes âgées, dont le système immunitaire est parfois défaillant. Le risque de contamination n'est pas nouveau, mais "cette augmentation constante depuis cinq ans mérite que l'on en tienne compte", indique Pierre-Alexandre Beloeil.
Comment expliquer cette hausse du nombre de cas ? Pour l'épidémiologiste, "elle est principalement due à des systèmes de surveillance plus performants qui permettent que l'on détecte davantage de cas humains". Gilles Salvat, directeur de la santé animale et du bien-être à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, l'Anses, avance une autre explication dans le Parisien : "Cette hausse est sans doute due à l'évolution de nos habitudes de consommation. On mange plus de volaille, or cette infection a pour origine la manipulation des viandes contaminées par la bactérie."
UNE BACTÉRIE BÉNIGNE QUI COÛTE CHER
Si cette bactérie, présente dans les intestins des poulets, est bénigne, M. Beloeil remarque l'intérêt de la combattre, du fait de "son coût sociétal induit : quand on est malade, on ne peut plus aller travailler". Dans un avis rendu en 2011, l'EFSA estime surtout que "les coûts engendrés par les campylobactérioses pour les systèmes de santé publique et en termes de pertes de productivité sont évalués à quelque 2,4 milliards d'euros chaque année pour l'ensemble de l'UE".
Pour éviter la contagion, les mesures de contrôle restent compliquées, car cette bactérie est naturellement présente dans l'environnement et les volailles contaminées restent des "porteurs sains". "Il faut donc agir aux différentes étapes de production en améliorant l'hygiène au niveau de l'élevage, en protégeant les bâtiments par exemple, au niveau de l'abattage, en évitant la contamination des carcasses en surface, ainsi que dans les cuisines, en ne manipulant pas des viandes crues avec des crudités", souligne M. Beloeil.
La première précaution est de bien cuire les poulets, car la bactérie ne résiste pas à une cuisson à 65 degrés. Contre une contamination directe par contact ou croisée entre la volaille crue et d'autres aliments, quelques mesures d'hygiène basiques peuvent être respectées chez soi : éviter le contact avec d'autres denrées lors des achats et dans le réfrigérateur, ainsi que se laver les mains et nettoyer les couteaux et les planches à découper.
Anna Benjamin
Le monde
Quand Campylobacter s'invite au menu, les bons petits plats sont parfois difficiles à digérer. Les instances sanitaires surveillent l'épidémie d'origine alimentaire provoquée par cette bactérie présente essentiellement dans les volailles comme le poulet, la dinde ou la pintade. L'Autorité européenne de sécurité des aliments, l'EFSA (European Food Safety Authority), a rendu un rapport en mars sur le sujet. Mais Pierre-Alexandre Beloeil, épidémiologiste à l'EFSA, rassure : "C'est une bactérie très peu résistante qui entraîne des gastroentérites bénignes avec des diarrhées et de la fièvre. Mais elle se soigne en vingt-quatre heures sans traitement. Les cas de syndromes neurologiques de Guillain-Barré sont rares."
Selon l'EFSA, un total de 212 064 cas d'infection chez l'humain ont été rapportés dans l'Union européenne en 2010, soit une augmentation, pour la cinquième année consécutive, de 7 % par rapport à 2009. Il est fréquent que cette maladie ne soit pas signalée. Le nombre de cas est ainsi estimé à environ neuf millions chaque année.
4 324 CAS RAPPORTÉS EN FRANCE
En France, 4 324 cas ont été mentionnés à l'EFSA en 2010, 6 en Bulgarie, 65 713 en Allemagne et 70 000 au Royaume-Uni. Les personnes plus vulnérables restent les enfants de moins de 5 ans, car ils n'ont pas encore développé de système immunitaire, ainsi que les personnes âgées, dont le système immunitaire est parfois défaillant. Le risque de contamination n'est pas nouveau, mais "cette augmentation constante depuis cinq ans mérite que l'on en tienne compte", indique Pierre-Alexandre Beloeil.
Comment expliquer cette hausse du nombre de cas ? Pour l'épidémiologiste, "elle est principalement due à des systèmes de surveillance plus performants qui permettent que l'on détecte davantage de cas humains". Gilles Salvat, directeur de la santé animale et du bien-être à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, l'Anses, avance une autre explication dans le Parisien : "Cette hausse est sans doute due à l'évolution de nos habitudes de consommation. On mange plus de volaille, or cette infection a pour origine la manipulation des viandes contaminées par la bactérie."
UNE BACTÉRIE BÉNIGNE QUI COÛTE CHER
Si cette bactérie, présente dans les intestins des poulets, est bénigne, M. Beloeil remarque l'intérêt de la combattre, du fait de "son coût sociétal induit : quand on est malade, on ne peut plus aller travailler". Dans un avis rendu en 2011, l'EFSA estime surtout que "les coûts engendrés par les campylobactérioses pour les systèmes de santé publique et en termes de pertes de productivité sont évalués à quelque 2,4 milliards d'euros chaque année pour l'ensemble de l'UE".
Pour éviter la contagion, les mesures de contrôle restent compliquées, car cette bactérie est naturellement présente dans l'environnement et les volailles contaminées restent des "porteurs sains". "Il faut donc agir aux différentes étapes de production en améliorant l'hygiène au niveau de l'élevage, en protégeant les bâtiments par exemple, au niveau de l'abattage, en évitant la contamination des carcasses en surface, ainsi que dans les cuisines, en ne manipulant pas des viandes crues avec des crudités", souligne M. Beloeil.
La première précaution est de bien cuire les poulets, car la bactérie ne résiste pas à une cuisson à 65 degrés. Contre une contamination directe par contact ou croisée entre la volaille crue et d'autres aliments, quelques mesures d'hygiène basiques peuvent être respectées chez soi : éviter le contact avec d'autres denrées lors des achats et dans le réfrigérateur, ainsi que se laver les mains et nettoyer les couteaux et les planches à découper.
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Re: Actualités 2012
Cancer du sein : Passer une mammographie, une échographie puis un IRM serait utile
Une étude américaine montre que dans le cas de femmes à haut risque, passer ces trois examens de santé peut s'avérer utile pour détecter à temps un cancer du sein.
Associer une mammographie annuelle, une échographie et parfois un IRM peut être utile pour les femmes ayant un risque élevé de cancer du sein et des tissus mammaires denses, en permettant une meilleure détection de certaines tumeurs, selon une étude publiée ce mardi. « Une échographie annuelle dépisterait ainsi de petites tumeurs du sein non détectées par la mammographie, et l'IRM (imagerie par résonance magnétique) permettrait de voir des cancers du sein que n'ont pas vus les deux précédents examens », expliquent les auteurs de cette étude parue dans le Journal of the American Medical Association daté du 4 avril.
Favoriser l'échographie à l'IRM
L'étude a porté sur 2.809 femmes à haut risque, âgées de 25 à 91 ans, dans 21 centres hospitaliers aux Etats-Unis qui ont accepté de se soumettre aux trois examens annuels (mammographie, échographie et IRM). Près de 54% avaient des antécédents familiaux de cancer du sein.
Un total de 2.662 femmes ont subi 7.473 mammographies et échographies et 111 cancers du sein ont été détectés dans ce groupe. Près de 53% ont été décelées avec une mammographie, 29% par échographie seule et 8% par IRM après que les deux précédentes techniques d'imagerie eurent échoué à les dépister, détaillent les chercheurs. Onze cancers (10%) n'ont été détectés par aucune de ces trois techniques. « Malgré sa plus grande sensibilité, ajouter un IRM à la mammographie plutôt qu'une échographie dans une population plus étendue de femmes avec un risque intermédiaire de développer un cancer du sein n'est pas souhaitable vu le taux déjà élevé de détections faussement positives, le coût et également du fait que l'IRM est moins bien toléré », concluent les chercheurs.
France soir
Une étude américaine montre que dans le cas de femmes à haut risque, passer ces trois examens de santé peut s'avérer utile pour détecter à temps un cancer du sein.
Associer une mammographie annuelle, une échographie et parfois un IRM peut être utile pour les femmes ayant un risque élevé de cancer du sein et des tissus mammaires denses, en permettant une meilleure détection de certaines tumeurs, selon une étude publiée ce mardi. « Une échographie annuelle dépisterait ainsi de petites tumeurs du sein non détectées par la mammographie, et l'IRM (imagerie par résonance magnétique) permettrait de voir des cancers du sein que n'ont pas vus les deux précédents examens », expliquent les auteurs de cette étude parue dans le Journal of the American Medical Association daté du 4 avril.
Favoriser l'échographie à l'IRM
L'étude a porté sur 2.809 femmes à haut risque, âgées de 25 à 91 ans, dans 21 centres hospitaliers aux Etats-Unis qui ont accepté de se soumettre aux trois examens annuels (mammographie, échographie et IRM). Près de 54% avaient des antécédents familiaux de cancer du sein.
Un total de 2.662 femmes ont subi 7.473 mammographies et échographies et 111 cancers du sein ont été détectés dans ce groupe. Près de 53% ont été décelées avec une mammographie, 29% par échographie seule et 8% par IRM après que les deux précédentes techniques d'imagerie eurent échoué à les dépister, détaillent les chercheurs. Onze cancers (10%) n'ont été détectés par aucune de ces trois techniques. « Malgré sa plus grande sensibilité, ajouter un IRM à la mammographie plutôt qu'une échographie dans une population plus étendue de femmes avec un risque intermédiaire de développer un cancer du sein n'est pas souhaitable vu le taux déjà élevé de détections faussement positives, le coût et également du fait que l'IRM est moins bien toléré », concluent les chercheurs.
France soir
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Re: Actualités 2012
Strasbourg : Un abonnement au vélo gratuit pour les malades
Une proposition du maire de Strasbourg, Roland Ries, d'offrir un an d'abonnement au vélo en libre-service sur prescription médicale. Un divertissement apprécié par les médecins, qui saluent une "très belle idée" ou dénoncent un "coup de pub".
Même si l'idée doit, en principe, partir d'un bon sentiment, on pourrait presque appeler ça de la discrimination positive par le sport. Le projet du maire de Strasbourg : faire prescrire par une cinquantaine de médecins de la Communauté urbaine (CUS) une activité sportive, comme le vélo, à cent patients présentant des pathologies comme le diabète, l'hypertension artérielle, l'obésité ou souffrant de problèmes cardio-vasculaires.
Munis de cette prescription, les malades auraient droit à un abonnement d'un an au système de location de vélo en libre-service, qui coûte 80 euros. L'opération devrait débuter en septembre et pourrait encore être élargie à d'autres médecins de la CUS. Cette expérimentation, d'envergure limitée, « permet de rapprocher les mondes de la santé et du sport, qui s'ignorent largement actuellement », explique l'ÉDILE, rappelant que la proposition datait de début 2011.
Un médicament qui coûte peu cher
« Il y a un médicament qui ne coûte pas cher, c'est l'activité physique, qui intervient en complément ou en remplacement d'un traitement thérapeutique », a-t-il souligné. Pierre Tryleski, médecin généraliste à Strasbourg et président départemental du syndicat MG France, salue pour sa part cette « très belle idée » qui « permet au médecin de parler au patient d'une activité physique au quotidien ».
Le président de l'Union généraliste, Claude Bronner, s'est de son côté inquiété d'une « opération pub » de la mairie. « Tout ce qui favorise l'activité physique est bien, mais on utilise le médecin comme outil promotionnel », a -t-il dénoncé. Selon lui, il faudrait « une évaluation correcte après l'année d'activité » pour valider l'expérience. Le président s'est également étonné qu'aucun des médecins de son syndicat, majoritaire en Alsace, n'ait été contacté en amont de la proposition par la mairie. Idem pour les malades.....
France soir
Une proposition du maire de Strasbourg, Roland Ries, d'offrir un an d'abonnement au vélo en libre-service sur prescription médicale. Un divertissement apprécié par les médecins, qui saluent une "très belle idée" ou dénoncent un "coup de pub".
Même si l'idée doit, en principe, partir d'un bon sentiment, on pourrait presque appeler ça de la discrimination positive par le sport. Le projet du maire de Strasbourg : faire prescrire par une cinquantaine de médecins de la Communauté urbaine (CUS) une activité sportive, comme le vélo, à cent patients présentant des pathologies comme le diabète, l'hypertension artérielle, l'obésité ou souffrant de problèmes cardio-vasculaires.
Munis de cette prescription, les malades auraient droit à un abonnement d'un an au système de location de vélo en libre-service, qui coûte 80 euros. L'opération devrait débuter en septembre et pourrait encore être élargie à d'autres médecins de la CUS. Cette expérimentation, d'envergure limitée, « permet de rapprocher les mondes de la santé et du sport, qui s'ignorent largement actuellement », explique l'ÉDILE, rappelant que la proposition datait de début 2011.
Un médicament qui coûte peu cher
« Il y a un médicament qui ne coûte pas cher, c'est l'activité physique, qui intervient en complément ou en remplacement d'un traitement thérapeutique », a-t-il souligné. Pierre Tryleski, médecin généraliste à Strasbourg et président départemental du syndicat MG France, salue pour sa part cette « très belle idée » qui « permet au médecin de parler au patient d'une activité physique au quotidien ».
Le président de l'Union généraliste, Claude Bronner, s'est de son côté inquiété d'une « opération pub » de la mairie. « Tout ce qui favorise l'activité physique est bien, mais on utilise le médecin comme outil promotionnel », a -t-il dénoncé. Selon lui, il faudrait « une évaluation correcte après l'année d'activité » pour valider l'expérience. Le président s'est également étonné qu'aucun des médecins de son syndicat, majoritaire en Alsace, n'ait été contacté en amont de la proposition par la mairie. Idem pour les malades.....
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Re: Actualités 2012
Recyclage des médicaments : La collecte a augmenté en 2011
La collecte de médicaments non utilisés a connu une hausse de 9% au cours de l'année dernière.
La collecte est en hausse. L'organisme Cyclamed a en effet indiqué que la collecte des médicaments non utilisés (MNU) a progressé de 9% au cours de l'année dernière et par rapport à 2010. Plus de 14.000 tonnes ont ainsi été collectées. Les médicaments ont d'abord été récupérés par les pharmaciens directement auprès de leurs clients, avant d'être regroupés par les grossistes dits répartiteurs et d'être enfin éliminés dans les quelques 52 incinérateurs sélectionnés pour leur conformité aux normes environnementales. Ces derniers en tirent par la suite de l'énergie sous forme de chaleur ou de chauffage. A noter, le Limousin, la Picardie et la Champagne-Ardenne s'imposent en tête du classement régional des quantités rapportées par habitant avec respectivement 363, 299, et 279 grammes.
Les femmes meilleures élèves
En matière de tri sélectif des MNU, une enquête sur les comportements du grand public a par ailleurs confirmé que les trois quarts des Français déclarent rapporter leurs médicaments non utilisés chez leur pharmacien. Ils seraient ainsi 75% en 2012 contre 72% en 2011. Plus de la moitié d'entre eux (66%) assurent même le faire « toujours », tandis que moins de 20% déclarent le faire « souvent ». Autre fait notable, les séniors (81%), les femmes (80%) et les provinciaux résidant dans des communes de moins de 2.000 habitants (81%) seraient ceux qui effectuent le plus souvent des tris. Dans près de la totalité des cas, le dépôt des MNU se fait « à un moment périodique » et non à chaque fin de traitement.
France soir
La collecte de médicaments non utilisés a connu une hausse de 9% au cours de l'année dernière.
La collecte est en hausse. L'organisme Cyclamed a en effet indiqué que la collecte des médicaments non utilisés (MNU) a progressé de 9% au cours de l'année dernière et par rapport à 2010. Plus de 14.000 tonnes ont ainsi été collectées. Les médicaments ont d'abord été récupérés par les pharmaciens directement auprès de leurs clients, avant d'être regroupés par les grossistes dits répartiteurs et d'être enfin éliminés dans les quelques 52 incinérateurs sélectionnés pour leur conformité aux normes environnementales. Ces derniers en tirent par la suite de l'énergie sous forme de chaleur ou de chauffage. A noter, le Limousin, la Picardie et la Champagne-Ardenne s'imposent en tête du classement régional des quantités rapportées par habitant avec respectivement 363, 299, et 279 grammes.
Les femmes meilleures élèves
En matière de tri sélectif des MNU, une enquête sur les comportements du grand public a par ailleurs confirmé que les trois quarts des Français déclarent rapporter leurs médicaments non utilisés chez leur pharmacien. Ils seraient ainsi 75% en 2012 contre 72% en 2011. Plus de la moitié d'entre eux (66%) assurent même le faire « toujours », tandis que moins de 20% déclarent le faire « souvent ». Autre fait notable, les séniors (81%), les femmes (80%) et les provinciaux résidant dans des communes de moins de 2.000 habitants (81%) seraient ceux qui effectuent le plus souvent des tris. Dans près de la totalité des cas, le dépôt des MNU se fait « à un moment périodique » et non à chaque fin de traitement.
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Re: Actualités 2012
Le sport sur ordonnance, une idée qui fait son chemin
Par Pauline Fréour - le 03/04/2012
A Strasbourg, des médecins vont pouvoir prescrire du vélo à leurs patients, qui auront gratuitement accès aux deux-roues en libre-accès dans la ville. L'idée ? Améliorer la santé des malades chroniques pour faire des économies à long terme.
«Une demi-heure de vélo par jour»: voilà une prescription que les médecins n'ont pas l'habitude d'écrire sur leurs ordonnances. Cela sera pourtant possible à partir de septembre pour une cinquantaine de généralistes et cardiologues strasbourgeois. La municipalité a passé un contrat avec le gestionnaire de Vélhop, le système local de vélos en libre service, pour que les patients munis d'une ordonnance puissent disposer gratuitement des bicyclettes pendant la durée recommandée par leur praticien.
Les bénéficiaires seront des malades atteints d'affections de longue durée (diabète, hypertension artérielle, obésité ou troubles cardio-vasculaires) pour lesquels les bénéfices de l'activité physique ne sont plus à prouver, en complément du traitement médicamenteux. La pratique du sport présente en effet de nombreux avantages: elle protège contre la survenue des maladies cardio-vasculaires, aide à mieux équilibrer la glycémie, diminue les risques de récidive après un cancer, facilite la stabilité de la pression artérielle, protège contre les lombalgies, améliore le sommeil et permet de lutter plus efficacement contre le stress ou la dépression.
Sous contrôle médical
L'expérimentation sera dans un premier temps limitée à un an et une centaine d'abonnements (coûtant 80 euros à l'unité pour les Strasbourgeois). Les patients seront en outre conseillés dans leur pratique par un éducateur sportif. La ville de Strasbourg est par ailleurs en pourparlers avec l'Agence régionale de santé et l'Assurance-maladie pour une prise en charge par la Sécurité sociale de ces dépenses, a déclaré le Dr Alexandre Feltz, médecin généraliste et conseiller municipal en charge de la santé, au Quotidien du médecin.
Le président de la société française de la médecine du sport Jehan Lecoq a salué cette première nationale, en rappelant toutefois la nécessité d'associer l'initiative à un contrôle médical. Une demande relayée par le président du syndicat de médecins l'Union généraliste, Claude Bronner, qui réclame «une évaluation correcte après l'année d'activité» pour valider l'expérience.
Vecteur d'économies?
La prise en charge par la Sécurité sociale du sport pratiqué par les malades chroniques est une mesure également défendue en mars par l'Imaps, société anonyme issue du mouvement mutualiste, à l'intention des candidats à la présidentielle. Selon son président Jean-Pierre Davant, ex-président de la Mutualité française, le remboursement partiel des frais liés à une activité physique encadrée, à hauteur de 150 euros par an et par personne, par les régimes obligatoires et complémentaires pourrait permettre d'économiser 250 euros en soins par personne. Soit près d'un milliard d'euros annuels si l'on applique la mesure aux diabétiques, aux personnes ayant eu un cancer du côlon ou du sein et aux patients en insuffisance respiratoire grave, estime-t-il.
Fin 2010, la France comptait 9 millions de personnes bénéficiant d'une prise en charge en affection de longue durée.
Le Figaro
Par Pauline Fréour - le 03/04/2012
A Strasbourg, des médecins vont pouvoir prescrire du vélo à leurs patients, qui auront gratuitement accès aux deux-roues en libre-accès dans la ville. L'idée ? Améliorer la santé des malades chroniques pour faire des économies à long terme.
«Une demi-heure de vélo par jour»: voilà une prescription que les médecins n'ont pas l'habitude d'écrire sur leurs ordonnances. Cela sera pourtant possible à partir de septembre pour une cinquantaine de généralistes et cardiologues strasbourgeois. La municipalité a passé un contrat avec le gestionnaire de Vélhop, le système local de vélos en libre service, pour que les patients munis d'une ordonnance puissent disposer gratuitement des bicyclettes pendant la durée recommandée par leur praticien.
Les bénéficiaires seront des malades atteints d'affections de longue durée (diabète, hypertension artérielle, obésité ou troubles cardio-vasculaires) pour lesquels les bénéfices de l'activité physique ne sont plus à prouver, en complément du traitement médicamenteux. La pratique du sport présente en effet de nombreux avantages: elle protège contre la survenue des maladies cardio-vasculaires, aide à mieux équilibrer la glycémie, diminue les risques de récidive après un cancer, facilite la stabilité de la pression artérielle, protège contre les lombalgies, améliore le sommeil et permet de lutter plus efficacement contre le stress ou la dépression.
Sous contrôle médical
L'expérimentation sera dans un premier temps limitée à un an et une centaine d'abonnements (coûtant 80 euros à l'unité pour les Strasbourgeois). Les patients seront en outre conseillés dans leur pratique par un éducateur sportif. La ville de Strasbourg est par ailleurs en pourparlers avec l'Agence régionale de santé et l'Assurance-maladie pour une prise en charge par la Sécurité sociale de ces dépenses, a déclaré le Dr Alexandre Feltz, médecin généraliste et conseiller municipal en charge de la santé, au Quotidien du médecin.
Le président de la société française de la médecine du sport Jehan Lecoq a salué cette première nationale, en rappelant toutefois la nécessité d'associer l'initiative à un contrôle médical. Une demande relayée par le président du syndicat de médecins l'Union généraliste, Claude Bronner, qui réclame «une évaluation correcte après l'année d'activité» pour valider l'expérience.
Vecteur d'économies?
La prise en charge par la Sécurité sociale du sport pratiqué par les malades chroniques est une mesure également défendue en mars par l'Imaps, société anonyme issue du mouvement mutualiste, à l'intention des candidats à la présidentielle. Selon son président Jean-Pierre Davant, ex-président de la Mutualité française, le remboursement partiel des frais liés à une activité physique encadrée, à hauteur de 150 euros par an et par personne, par les régimes obligatoires et complémentaires pourrait permettre d'économiser 250 euros en soins par personne. Soit près d'un milliard d'euros annuels si l'on applique la mesure aux diabétiques, aux personnes ayant eu un cancer du côlon ou du sein et aux patients en insuffisance respiratoire grave, estime-t-il.
Fin 2010, la France comptait 9 millions de personnes bénéficiant d'une prise en charge en affection de longue durée.
Le Figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Comment le stress rend malade
Par damien Mascret - le 02/04/2012
Les cellules du système immunitaire sont comme endormies à force de baigner dans le cortisol, l'hormone du stress.
On dit souvent que le stress peut provoquer des maladies. Encore fallait-il le prouver. Des chercheurs de l'université de Pittsburgh l'ont fait. Ils ont étudié en détail comment l'organisme de personnes en bonne santé réagit face à une infection selon qu'ils sont stressés depuis plusieurs semaines ou pas stressés du tout. Le niveau de stress des «cobayes» était évalué grâce à un questionnaire et lors d'une consultation.
Pour leur démonstration, les chercheurs ont choisi le rhume. D'abord parce que c'est une maladie bénigne et courante que l'on peut facilement provoquer en déposant des rhinovirus dans le nez de volontaires en bonne santé. D'autre part, parce qu'il est facile de suivre l'apparition de la maladie, les symptômes étant faciles à repérer. Enfin, même si un rhume n'est pas à proprement parler un problème de santé majeur, il a l'avantage d'avoir été bien étudié, notamment sur le plan des réactions immunitaires locales (dans le nez), ce qui en fait un outil de choix pour la recherche.
Immunité déprimée
On sait que le stress affaiblit l'organisme. On sait aussi qu'une immunité déprimée rend vulnérable à certaines maladies. Il restait à faire un lien: démontrer pour une personne donnée que, si son organisme est diminué à cause d'un stress prolongé, il sera alors plus vulnérable aux virus, avec un plus grand risque d'être malade.
Le Pr Sheldon Cohen et ses collègues ont donc évalué le niveau de stress de 125 hommes et 151 femmes âgés en moyenne de 29 ans. La notion de stress prolongé inclut des difficultés depuis au moins un mois et entraînant des modifications de la routine quotidienne.
Taux de cortisol
Les volontaires ont aussi subi des tests immunologiques au cours des cinq jours d'hospitalisation imposés après l'administration des doses virales de rhume dans les narines. Il s'agissait, pour les chercheurs, d'observer ce qui se passait sur le plan immunitaire dans l'organisme des patients et de surveiller l'apparition ou non de symptômes respiratoires.
Le cortisol est une hormone libérée par les glandes surrénales en réponse à une agression et qui a un puissant rôle anti-inflammatoire. Les gens stressés ont habituellement un taux plus élevé de cortisol. Mais cette expérience inédite a montré que leur système immunitaire finit par s'adapter et résister à l'action du cortisol. Comme le souligne ce mardi l'équipe de Pittsburgh dans les PNAS (les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences): «Ce qui pourrait être important n'est pas le taux de l'hormone elle-même, mais la façon dont les tissus-cibles répondent au cortisol.»
En d'autres termes, quand le niveau de résistance au cortisol des cellules immunitaires est élevé, cela signifie qu'elles sont en quelque sorte endormies, sourdes au message anti-inflammatoire du cortisol qui leur est adressé.
Résistance
Cette théorie séduisante pourrait expliquer les résultats si souvent discordants dans les études où l'intensité du stress est simplement évaluée sur le niveau de cortisol. Et surtout, elle est confortée par les résultats mêmes de l'étude.
En effet, si l'on s'en tient à rechercher un lien entre le taux de cortisol et la survenue de rhume, rien de probant n'émerge. En revanche, si l'on tient compte du niveau de résistance au cortisol des cellules immunitaires, tout s'éclaire d'un jour nouveau. Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
Facteur de risque
D'ailleurs, ce sont bien les patients dont le système immunitaire était endormi depuis plusieurs semaines par un stress prolongé, et donc avec la résistance au cortisol la plus nette, qui ont eu un rhume dans les jours suivant l'exposition au virus.
Cet enchaînement serait-il valable pour d'autres maladies? Il faudra le démontrer, car l'identification du stress psychologique comme facteur de risque pour la santé n'a, pour l'instant, été relevée de façon convaincante que pour les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes, le diabète et la dépression.
Et même dans ce cas, l'existence d'une association ne signifie pas automatiquement qu'il y ait un lien de cause à effet. Ce sont des études adoptant, comme à Pittsburgh, une méthodologie fine pour évaluer le stress réellement perçu au niveau des cellules qui pourront donner la réponse
Le Figaro
Par damien Mascret - le 02/04/2012
Les cellules du système immunitaire sont comme endormies à force de baigner dans le cortisol, l'hormone du stress.
On dit souvent que le stress peut provoquer des maladies. Encore fallait-il le prouver. Des chercheurs de l'université de Pittsburgh l'ont fait. Ils ont étudié en détail comment l'organisme de personnes en bonne santé réagit face à une infection selon qu'ils sont stressés depuis plusieurs semaines ou pas stressés du tout. Le niveau de stress des «cobayes» était évalué grâce à un questionnaire et lors d'une consultation.
Pour leur démonstration, les chercheurs ont choisi le rhume. D'abord parce que c'est une maladie bénigne et courante que l'on peut facilement provoquer en déposant des rhinovirus dans le nez de volontaires en bonne santé. D'autre part, parce qu'il est facile de suivre l'apparition de la maladie, les symptômes étant faciles à repérer. Enfin, même si un rhume n'est pas à proprement parler un problème de santé majeur, il a l'avantage d'avoir été bien étudié, notamment sur le plan des réactions immunitaires locales (dans le nez), ce qui en fait un outil de choix pour la recherche.
Immunité déprimée
On sait que le stress affaiblit l'organisme. On sait aussi qu'une immunité déprimée rend vulnérable à certaines maladies. Il restait à faire un lien: démontrer pour une personne donnée que, si son organisme est diminué à cause d'un stress prolongé, il sera alors plus vulnérable aux virus, avec un plus grand risque d'être malade.
Le Pr Sheldon Cohen et ses collègues ont donc évalué le niveau de stress de 125 hommes et 151 femmes âgés en moyenne de 29 ans. La notion de stress prolongé inclut des difficultés depuis au moins un mois et entraînant des modifications de la routine quotidienne.
Taux de cortisol
Les volontaires ont aussi subi des tests immunologiques au cours des cinq jours d'hospitalisation imposés après l'administration des doses virales de rhume dans les narines. Il s'agissait, pour les chercheurs, d'observer ce qui se passait sur le plan immunitaire dans l'organisme des patients et de surveiller l'apparition ou non de symptômes respiratoires.
Le cortisol est une hormone libérée par les glandes surrénales en réponse à une agression et qui a un puissant rôle anti-inflammatoire. Les gens stressés ont habituellement un taux plus élevé de cortisol. Mais cette expérience inédite a montré que leur système immunitaire finit par s'adapter et résister à l'action du cortisol. Comme le souligne ce mardi l'équipe de Pittsburgh dans les PNAS (les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences): «Ce qui pourrait être important n'est pas le taux de l'hormone elle-même, mais la façon dont les tissus-cibles répondent au cortisol.»
En d'autres termes, quand le niveau de résistance au cortisol des cellules immunitaires est élevé, cela signifie qu'elles sont en quelque sorte endormies, sourdes au message anti-inflammatoire du cortisol qui leur est adressé.
Résistance
Cette théorie séduisante pourrait expliquer les résultats si souvent discordants dans les études où l'intensité du stress est simplement évaluée sur le niveau de cortisol. Et surtout, elle est confortée par les résultats mêmes de l'étude.
En effet, si l'on s'en tient à rechercher un lien entre le taux de cortisol et la survenue de rhume, rien de probant n'émerge. En revanche, si l'on tient compte du niveau de résistance au cortisol des cellules immunitaires, tout s'éclaire d'un jour nouveau. Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
Facteur de risque
D'ailleurs, ce sont bien les patients dont le système immunitaire était endormi depuis plusieurs semaines par un stress prolongé, et donc avec la résistance au cortisol la plus nette, qui ont eu un rhume dans les jours suivant l'exposition au virus.
Cet enchaînement serait-il valable pour d'autres maladies? Il faudra le démontrer, car l'identification du stress psychologique comme facteur de risque pour la santé n'a, pour l'instant, été relevée de façon convaincante que pour les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes, le diabète et la dépression.
Et même dans ce cas, l'existence d'une association ne signifie pas automatiquement qu'il y ait un lien de cause à effet. Ce sont des études adoptant, comme à Pittsburgh, une méthodologie fine pour évaluer le stress réellement perçu au niveau des cellules qui pourront donner la réponse
Le Figaro
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Re: Actualités 2012
Drogue : offre variée et effets renforcés
Le Point.fr - Publié le 02/04/2012 à 16:38 - Modifié le 03/04/2012 à 15:01
Cocaïne, héroïne, cannabis, crack, ecstasy, médicaments détournés de leur usage initial, tous sont sous étroite surveillance.
L'image de la cocaïne serait de plus en plus altérée, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), qui vient de publier ses dernières observations concernant les "phénomènes marquants et émergents en matière de drogues illicites". Alors que ce produit était associé au monde de la fête et à la réussite sociale depuis une quinzaine d'années, cette vision positive se dégrade. "Elle perd progressivement l'aura de produit inoffensif qui pouvait la caractériser au début de la banalisation de sa consommation", estiment les spécialistes du dispositif Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues).
Les motifs d'insatisfaction des consommateurs les plus expérimentés sont variés : l'impact sur leur santé, la baisse du plaisir à force d'en consommer, le coût et la pureté de la cocaïne vendue. Le rapport qualité-prix serait en nette dégradation (les prix seraient récemment passés de 60 à 70 euros le gramme). Conséquence : alors que le nombre de consommateurs est passé de 250 000 à 400 000 entre 2005 et 2010, il semble diminuer actuellement pour la première fois.
Nouvel usage de l'héroïne
Parmi les autres tendances récentes, l'année 2010 "semble constituer un point d'inflexion dans le processus de diffusion de l'héroïne et de sa consommation". Pour la première fois depuis 1999, tous les sites interrogés s'accordent sur une hausse de la disponibilité et de l'accessibilité de l'héroïne brune, y compris dans la région marseillaise où l'arrivée des médicaments de substitution aux opiacés avait eu tendance à assécher le trafic. L'héroïne est désormais disponible partout à des tarifs bas (10 euros le gramme), y compris dans les petites villes de province et dans les zones rurales.
Les spécialistes s'inquiètent de l'essor de la "chasse au dragon", qui consiste à inhaler les vapeurs produites par le chauffage, à l'aide d'un briquet, de l'héroïne posée sur une feuille d'aluminium. Le passage du principe actif dans le sang a lieu au niveau des alvéoles pulmonaires, qui sont très perméables aux gaz, ce qui rend les effets très rapides et intenses. Ce mode d'administration, apparu en Chine dans les années 1920, s'est largement répandu aux États-Unis et en Europe. Il concerne essentiellement les nouveaux consommateurs d'héroïne.
Baisse des prix
D'autre part, alors qu'en 2009 il y avait eu en France, comme dans le reste de l'Europe, une forte pénurie de MDMA (ou ecstasy), due à des saisies massives au Cambodge, la situation est redevenue "normale" en 2010. Et il est de nouveau facile de s'en procurer sous forme de comprimés, de poudre et de "cristal". La consommation de ce dernier (qu'il faut réduire en poudre avant de le sniffer ou de l'ingérer) est en nette hausse dans des villes comme Bordeaux, Metz, Marseille, Paris ou encore Rennes, ses effets étant plus forts que ceux de la poudre. Autre facteur de diffusion, son prix, qui est passé de 80 à 55 euros le gramme en trois ans.
Enfin, il est facile de se procurer un cannabis fortement dosé en THC (le principe actif) - qu'il s'agisse d'herbe ou de résine - par le biais de réseaux de diffusion connus des initiés. La variété "Amnésia", présente à Lille, comme celles baptisées "Hase" ou "Afghane" sont très prisées. La résine est également proposée sous un nouveau conditionnement nommé "olive" ou "olivette" en raison de sa forme, voire "shit en pâte", et elle procure des effets intenses. Quant au crack, il ne semble pas sortir de son domaine géographique d'origine (Paris et la Seine-Saint-Denis).
Par Anne Jeanblanc
Le Point.fr - Publié le 02/04/2012 à 16:38 - Modifié le 03/04/2012 à 15:01
Cocaïne, héroïne, cannabis, crack, ecstasy, médicaments détournés de leur usage initial, tous sont sous étroite surveillance.
L'image de la cocaïne serait de plus en plus altérée, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), qui vient de publier ses dernières observations concernant les "phénomènes marquants et émergents en matière de drogues illicites". Alors que ce produit était associé au monde de la fête et à la réussite sociale depuis une quinzaine d'années, cette vision positive se dégrade. "Elle perd progressivement l'aura de produit inoffensif qui pouvait la caractériser au début de la banalisation de sa consommation", estiment les spécialistes du dispositif Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues).
Les motifs d'insatisfaction des consommateurs les plus expérimentés sont variés : l'impact sur leur santé, la baisse du plaisir à force d'en consommer, le coût et la pureté de la cocaïne vendue. Le rapport qualité-prix serait en nette dégradation (les prix seraient récemment passés de 60 à 70 euros le gramme). Conséquence : alors que le nombre de consommateurs est passé de 250 000 à 400 000 entre 2005 et 2010, il semble diminuer actuellement pour la première fois.
Nouvel usage de l'héroïne
Parmi les autres tendances récentes, l'année 2010 "semble constituer un point d'inflexion dans le processus de diffusion de l'héroïne et de sa consommation". Pour la première fois depuis 1999, tous les sites interrogés s'accordent sur une hausse de la disponibilité et de l'accessibilité de l'héroïne brune, y compris dans la région marseillaise où l'arrivée des médicaments de substitution aux opiacés avait eu tendance à assécher le trafic. L'héroïne est désormais disponible partout à des tarifs bas (10 euros le gramme), y compris dans les petites villes de province et dans les zones rurales.
Les spécialistes s'inquiètent de l'essor de la "chasse au dragon", qui consiste à inhaler les vapeurs produites par le chauffage, à l'aide d'un briquet, de l'héroïne posée sur une feuille d'aluminium. Le passage du principe actif dans le sang a lieu au niveau des alvéoles pulmonaires, qui sont très perméables aux gaz, ce qui rend les effets très rapides et intenses. Ce mode d'administration, apparu en Chine dans les années 1920, s'est largement répandu aux États-Unis et en Europe. Il concerne essentiellement les nouveaux consommateurs d'héroïne.
Baisse des prix
D'autre part, alors qu'en 2009 il y avait eu en France, comme dans le reste de l'Europe, une forte pénurie de MDMA (ou ecstasy), due à des saisies massives au Cambodge, la situation est redevenue "normale" en 2010. Et il est de nouveau facile de s'en procurer sous forme de comprimés, de poudre et de "cristal". La consommation de ce dernier (qu'il faut réduire en poudre avant de le sniffer ou de l'ingérer) est en nette hausse dans des villes comme Bordeaux, Metz, Marseille, Paris ou encore Rennes, ses effets étant plus forts que ceux de la poudre. Autre facteur de diffusion, son prix, qui est passé de 80 à 55 euros le gramme en trois ans.
Enfin, il est facile de se procurer un cannabis fortement dosé en THC (le principe actif) - qu'il s'agisse d'herbe ou de résine - par le biais de réseaux de diffusion connus des initiés. La variété "Amnésia", présente à Lille, comme celles baptisées "Hase" ou "Afghane" sont très prisées. La résine est également proposée sous un nouveau conditionnement nommé "olive" ou "olivette" en raison de sa forme, voire "shit en pâte", et elle procure des effets intenses. Quant au crack, il ne semble pas sortir de son domaine géographique d'origine (Paris et la Seine-Saint-Denis).
Par Anne Jeanblanc
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Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture générale
BONJOUR A TOUTES ET A TOUS!
(pour les rares garçons qui s'aventurent ici!)
Je crée ce topic autour de l'oral mais seulement pour l'entraînement à la culture générale.
Il y en existe déjà un, mais mélangé avec les motivations, les questionnement et tout ça... Ce n'est pas très clair.
Je vous propose donc chacune à notre tour, de poser des problématiques et de partager nos idées, nos plans... En espérant que vous serez nombreux (ses) !
(pour les rares garçons qui s'aventurent ici!)

Je crée ce topic autour de l'oral mais seulement pour l'entraînement à la culture générale.
Il y en existe déjà un, mais mélangé avec les motivations, les questionnement et tout ça... Ce n'est pas très clair.
Je vous propose donc chacune à notre tour, de poser des problématiques et de partager nos idées, nos plans... En espérant que vous serez nombreux (ses) !
Dernière modification par Siaana le 04 avr. 2012 21:02, modifié 1 fois.
Raison : edit titre
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"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
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Re: SUJET ORAL IFSI 2012
Je commence avec une première problématique! J'attends votre participation!
Décrivez les moyens actuels de contraception. Quelles sont leurs conséquences au niveau national?
Décrivez les moyens actuels de contraception. Quelles sont leurs conséquences au niveau national?
"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"
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- PandoraLaeti14
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- Messages : 123
- Inscription : 29 mars 2012 15:44
Re: SUJET ORAL IFSI 2012
Bonjour Mel!
Personnellement je n'aurais pas de problème pour décrire les moyens de contraception:
Préservatif masculin et féminin
Pilule micro dosée et pilule du lendemain
Patch, implant
Stérilet
Abstention ...
Mais je bloque sur la deuxième partie, peut tu m'aider a me débloquer!
Sur le faite je dirais les conséquences comme les effets indésirable, ou Les grossesse non voulu suite a un manque d’information sur la contraception, ou les oublie, un contracpltion mal adapter.. Mais je pense pas que sa répond vraiment a la question. Aider moi!
Personnellement je n'aurais pas de problème pour décrire les moyens de contraception:
Préservatif masculin et féminin
Pilule micro dosée et pilule du lendemain
Patch, implant
Stérilet
Abstention ...
Mais je bloque sur la deuxième partie, peut tu m'aider a me débloquer!
Sur le faite je dirais les conséquences comme les effets indésirable, ou Les grossesse non voulu suite a un manque d’information sur la contraception, ou les oublie, un contracpltion mal adapter.. Mais je pense pas que sa répond vraiment a la question. Aider moi!
ESI 2012-2015 à l'IFSI de Rouen
Re: SUJET ORAL IFSI 2012
la contraception a été une révolution dans notre société, lors de sa légalisation en france dans les années 70. Plus de 40 ans après, la contraception est toujours présente et s'est même diversifié. Quels sont ces différents moyens? quelles osnt les conséquences au niveau national?
1- les moyens
-pillule
-pillule du lendemain
-preservatif masculin
-preservatif féminin
-l'implant
-le stérilet hormonal
-le stérilet mécanique
2- les conséquences
-effets secondaires liés à l'implant comme règles toute l'année,entrainant une fatique intense, prise de poids
-association tabac +pillule = dangereux pour la santé
-les femmes qui prennent une contraception ne se protègent pas forcémment donc risque d'attraper une ist comme sida, hépatite, papillo mavirus
-cout supplémentaire pour la secu car soin liés aux ist très couteux comme la trithérapie, ou alors les interventions liés aux papillomavirus si cela dégénere en cancer etc.
Par conséquent, la contraception a revolutionné la vie des couples.
Cependant, la contraception est certes un moyen d'éviter une grossesse non désirée mais elle ne permet pas de se protéger contre les ist .Il faut donc associer préservatif avec contraception et aucun cas l'un ne remplace l'autre. Les camapgnes d'informations en ce sens permettront peut être de le faire prendre conscience aux individus.
1- les moyens
-pillule
-pillule du lendemain
-preservatif masculin
-preservatif féminin
-l'implant
-le stérilet hormonal
-le stérilet mécanique
2- les conséquences
-effets secondaires liés à l'implant comme règles toute l'année,entrainant une fatique intense, prise de poids
-association tabac +pillule = dangereux pour la santé
-les femmes qui prennent une contraception ne se protègent pas forcémment donc risque d'attraper une ist comme sida, hépatite, papillo mavirus
-cout supplémentaire pour la secu car soin liés aux ist très couteux comme la trithérapie, ou alors les interventions liés aux papillomavirus si cela dégénere en cancer etc.
Par conséquent, la contraception a revolutionné la vie des couples.
Cependant, la contraception est certes un moyen d'éviter une grossesse non désirée mais elle ne permet pas de se protéger contre les ist .Il faut donc associer préservatif avec contraception et aucun cas l'un ne remplace l'autre. Les camapgnes d'informations en ce sens permettront peut être de le faire prendre conscience aux individus.
Re: SUJET ORAL IFSI 2012
oh fait , j'ai passé l'oral d'as et j'ai eu :
La conso du cannabis chez les jeunes et en constante augmention.
Quelles sont les causes?
ensuite elles m'ont demandé:
que pensez vous de la légalisation du cannabis en france?
ce phénomène ce constate que chez les jeunes?
La conso du cannabis chez les jeunes et en constante augmention.
Quelles sont les causes?
ensuite elles m'ont demandé:
que pensez vous de la légalisation du cannabis en france?
ce phénomène ce constate que chez les jeunes?
Re: SUJET ORAL IFSI 2012
Pour moi les conséquences:
1/Recul des naissances=> les femmes font des enfants plus tard (après leurs études) et c'est un projet plus réfléchi. Elles peuvent choisir quand le faire=> Augmentation de l'âge des mères
2/Beaucoup de moyen=>ne sait pas lequel choisir/ pas vraiment informé (pilule moins active quand malade...)=> Augmentation IVG
3/Amalgame: Pilule protège contre les naissance non désiré, Pas besoin de préservatif or le préservatif protège contre les grossesses mais aussi contre les IST
=> Augmentation de personne infecté par le Sida ou autre IST
1/Recul des naissances=> les femmes font des enfants plus tard (après leurs études) et c'est un projet plus réfléchi. Elles peuvent choisir quand le faire=> Augmentation de l'âge des mères
2/Beaucoup de moyen=>ne sait pas lequel choisir/ pas vraiment informé (pilule moins active quand malade...)=> Augmentation IVG
3/Amalgame: Pilule protège contre les naissance non désiré, Pas besoin de préservatif or le préservatif protège contre les grossesses mais aussi contre les IST
=> Augmentation de personne infecté par le Sida ou autre IST
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Re: SUJET ORAL IFSI 2012
Les causes sont :lea2010 a écrit :oh fait , j'ai passé l'oral d'as et j'ai eu :
La conso du cannabis chez les jeunes et en constante augmention.
Quelles sont les causes?
ensuite elles m'ont demandé:
que pensez vous de la légalisation du cannabis en france?
ce phénomène ce constate que chez les jeunes?
- banalisation de la drogue (peu de condamnation quand on en possède ou on en consomme)
- effet de masse on veut faire comme les copains de plus en plus tôt
Légalisation du cannabis :
Pour : vérifier la composition pour qu'il ne soit pas couper à n'importe quoi,
Contre : de plus en plus se développer comme la tabac
Non cela ne touche pas que les jeunes mais aussi les personnes de 35 à 40 ans qui ont continué à consommer depuis leur première fois.
Dites moi ce que vous en pensez
Infirmière depuis le 17/07/2015
En réanimation neurologique
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