Culture Générale
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Tout à fait en lien avec l'actualité, et la sécheresse encore cette année....
ESI 2013 / 2016 a Tours CHRU
En reconversion professionnelle... j'y crois !!!
S1 : EHPAD - 30 ECTS/30
S2 : DERMATOLOGIE
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Re: Nombre de lignes en culture générale
Les alinéas c'est bien mais sauter des lignes c'est bien aussi. A ma prépa on m'avait dit que c'était mieux de faire les deux 

Re: Actualités 2012
Êtes-vous "nomophobe" ?
De plus en plus de personnes confessent ne plus pouvoir se passer de leur mobile. Effrayant.
Se sentir "très angoissé" à l'idée de perdre son portable ou être incapable de s'en passer plus d'une journée : la "nomophobie", contraction de "no mobile phobia", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés. En février, une étude menée auprès d'un millier d'utilisateurs de mobiles au Royaume-Uni - où le terme de "nomophobie" est apparu en 2008 - révélait que 66 % d'entre eux se disaient "très angoissés" à l'idée de perdre leur téléphone. La proportion atteint même 76 % chez les jeunes de 18-24 ans, selon ce sondage réalisé par l'entreprise de solutions de sécurité pour mobile SecurEnvoy. 40 % des sondés indiquaient en outre posséder deux téléphones.
"Le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités. Chacun a accès à une panoplie de services : où suis-je ? Y a-t-il des restaurants à proximité? J'achète mon billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée, etc.", résume Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence de conseil numérique FaDa. "Il y a quelques années, le SMS était déjà une forme de nomophobie, on parlait même de la "génération des pouces" pour décrire ceux qui tapaient non-stop des textos. Mais l'Internet mobile via un smartphone, c'est le SMS puissance 10 000", selon lui. "Le réflexe Google a été transposé au mobile : j'ai besoin d'une information, et je trouve réponse à tout, c'est la facilité incarnée", souligne Damien Douani.
22 % des Français avouent qu'il leur est "impossible" de passer plus d'une journée sans leur téléphone portable, selon un sondage en ligne réalisé en mars par la société Mingle auprès de 1 500 utilisateurs, un pourcentage qui grimpe à 34 % s'agissant des 15-19 ans. 29 % des sondés indiquent qu'ils pourraient se passer de leur téléphone plus de 24 heures "mais difficilement", contre 49 % qui estiment qu'ils y arriveraient "sans problème".
Toujours connecté
"On peut comprendre que les gens soient accros à leur smartphone, car ils ont toute leur vie dedans, et si, par malheur, ils le perdent ou qu'il est en panne, ils se sentent totalement coupés du monde", souligne l'écrivain Phil Marso, organisateur depuis une dizaine d'années des Journées mondiales sans téléphone portable, les 6, 7 et 8 février de chaque année. "C'est un outil qui déshumanise. Un jour, dans la rue, une personne qui cherchait son chemin m'a tendu son smartphone avec le plan du quartier sur l'écran au lieu de me demander où se trouvait la rue qu'elle cherchait", raconte-t-il.
"Parallèlement à tout cela, les réseaux sociaux créent des liens avec des communautés et font qu'il y a un besoin de mise à jour constante et de consultation en permanence. S'il y avait un petit compteur sur chaque téléphone comptabilisant le nombre de fois où on le vérifie, on serait surpris", souligne Damien Douani. Cet expert parle de "véritable extension du domaine de l'addiction" : "Il y a ce syndrome je suis toujours connecté, je vérifie mon téléphone au cas où."
"On est dans une société robotique où on doit faire plein de choses à la fois. Une partie de la population pense que si elle n'est pas connectée, elle loupe quelque chose. Et si on loupe quelque chose ou si on ne peut pas réagir tout de suite, on développe des formes d'angoisse ou d'énervement. Les gens n'ont plus de patience", selon Phil Marso, également auteur en 2004 du premier livre entièrement rédigé en SMS. "Le smarpthone détruit une forme de fantaisie, tout est servi sur un plateau et il n'y a plus de spontanéité ou d'effet de surprise, comme trouver un restaurant au fil des rues au lieu de le repérer grâce à une application mobile et s'y rendre directement. On est en train de tuer une forme d'inattendu", estime-t-il.
Source : lepoint.fr
De plus en plus de personnes confessent ne plus pouvoir se passer de leur mobile. Effrayant.
Se sentir "très angoissé" à l'idée de perdre son portable ou être incapable de s'en passer plus d'une journée : la "nomophobie", contraction de "no mobile phobia", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés. En février, une étude menée auprès d'un millier d'utilisateurs de mobiles au Royaume-Uni - où le terme de "nomophobie" est apparu en 2008 - révélait que 66 % d'entre eux se disaient "très angoissés" à l'idée de perdre leur téléphone. La proportion atteint même 76 % chez les jeunes de 18-24 ans, selon ce sondage réalisé par l'entreprise de solutions de sécurité pour mobile SecurEnvoy. 40 % des sondés indiquaient en outre posséder deux téléphones.
"Le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités. Chacun a accès à une panoplie de services : où suis-je ? Y a-t-il des restaurants à proximité? J'achète mon billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée, etc.", résume Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence de conseil numérique FaDa. "Il y a quelques années, le SMS était déjà une forme de nomophobie, on parlait même de la "génération des pouces" pour décrire ceux qui tapaient non-stop des textos. Mais l'Internet mobile via un smartphone, c'est le SMS puissance 10 000", selon lui. "Le réflexe Google a été transposé au mobile : j'ai besoin d'une information, et je trouve réponse à tout, c'est la facilité incarnée", souligne Damien Douani.
22 % des Français avouent qu'il leur est "impossible" de passer plus d'une journée sans leur téléphone portable, selon un sondage en ligne réalisé en mars par la société Mingle auprès de 1 500 utilisateurs, un pourcentage qui grimpe à 34 % s'agissant des 15-19 ans. 29 % des sondés indiquent qu'ils pourraient se passer de leur téléphone plus de 24 heures "mais difficilement", contre 49 % qui estiment qu'ils y arriveraient "sans problème".
Toujours connecté
"On peut comprendre que les gens soient accros à leur smartphone, car ils ont toute leur vie dedans, et si, par malheur, ils le perdent ou qu'il est en panne, ils se sentent totalement coupés du monde", souligne l'écrivain Phil Marso, organisateur depuis une dizaine d'années des Journées mondiales sans téléphone portable, les 6, 7 et 8 février de chaque année. "C'est un outil qui déshumanise. Un jour, dans la rue, une personne qui cherchait son chemin m'a tendu son smartphone avec le plan du quartier sur l'écran au lieu de me demander où se trouvait la rue qu'elle cherchait", raconte-t-il.
"Parallèlement à tout cela, les réseaux sociaux créent des liens avec des communautés et font qu'il y a un besoin de mise à jour constante et de consultation en permanence. S'il y avait un petit compteur sur chaque téléphone comptabilisant le nombre de fois où on le vérifie, on serait surpris", souligne Damien Douani. Cet expert parle de "véritable extension du domaine de l'addiction" : "Il y a ce syndrome je suis toujours connecté, je vérifie mon téléphone au cas où."
"On est dans une société robotique où on doit faire plein de choses à la fois. Une partie de la population pense que si elle n'est pas connectée, elle loupe quelque chose. Et si on loupe quelque chose ou si on ne peut pas réagir tout de suite, on développe des formes d'angoisse ou d'énervement. Les gens n'ont plus de patience", selon Phil Marso, également auteur en 2004 du premier livre entièrement rédigé en SMS. "Le smarpthone détruit une forme de fantaisie, tout est servi sur un plateau et il n'y a plus de spontanéité ou d'effet de surprise, comme trouver un restaurant au fil des rues au lieu de le repérer grâce à une application mobile et s'y rendre directement. On est en train de tuer une forme d'inattendu", estime-t-il.
Source : lepoint.fr
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Deux petites problématiques pour la route!
- Qu'est-ce que la PMI. Quelles sont ses objectifs?
- En France 57% des accidents de la vie courante touchent les enfants de 0 à 16 ans et surviennent à l'intérieur de la maison. Si une majorité de ces accidents est sans conséquence, d'autres en revanche laissent des séquelles. Par ailleurs, les accident de la vie courante des enfants sont souvent considérés comme faisant partie de l'apprentissage de l'autonomie.
Qu'en pensez-vous ?
Quels sont les moyens de prévention mis ou à mettre en oeuvre ?
Je ne reprend pas le sujet de Breakdown étant donné que Mémo l'a parfaitement bien traité
!
Je sais que l'on peut tomber sur une image à l'oral, ça pourrait nous servir si l'une de vous à une idée pour un sujet de ce type
- Qu'est-ce que la PMI. Quelles sont ses objectifs?
- En France 57% des accidents de la vie courante touchent les enfants de 0 à 16 ans et surviennent à l'intérieur de la maison. Si une majorité de ces accidents est sans conséquence, d'autres en revanche laissent des séquelles. Par ailleurs, les accident de la vie courante des enfants sont souvent considérés comme faisant partie de l'apprentissage de l'autonomie.
Qu'en pensez-vous ?
Quels sont les moyens de prévention mis ou à mettre en oeuvre ?
Je ne reprend pas le sujet de Breakdown étant donné que Mémo l'a parfaitement bien traité

Je sais que l'on peut tomber sur une image à l'oral, ça pourrait nous servir si l'une de vous à une idée pour un sujet de ce type
"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Juste mettre une photo à commenter ? sur n'importe quel sujet ? (en lien avec la formation of course!)
si oui j'ai une idée de photo
si oui j'ai une idée de photo
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Si vous voulez essayer, j'ai trouvé cette photo sur internet.
http://www.google.fr/imgres?start=264&u ... ndicap-int
http://www.google.fr/imgres?start=264&u ... ndicap-int
__ ESI 2016.
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
"L'eau" c'est trés vague comme sujet...Maë a écrit :Bonjour, à tous!
Pour tous ceux qui sont admissibles à l'oral et qui ne l'on pas encore passé, j'ai passé mon oral cet apres midi à gueret !
Alors si ça peut vous aider et surtout vous entraîner voici le sujet que j'ai pioché : " L'eau"
Pouvez vous me donner des idées si vous en avait...
Merci
J'aurai commencé en disant que l'eau est L'Element indispensable à la vie.
En effet composant majoritaire de notre corps (le corps humain est composé à 65% d'eu environ), base de l'alimentation (le nourrisson se nourrit exclusivement de lait et d'eau, d'autant que le lait en poudre est reconstitué avec de l'eau).
On survivre plusieurs semaines sans manger mais pas plus de quelques jours sans boire.
Par ailleurs élément de base de l'hygiène, donc de la santé, si à la Renaissance on pensait que se lavait entrainait des maladies (voire la mort), on sait aujourd'hui que l'hygiène est la première précaution afin d'enrayer les épidémies.
Dans les pays développés, comme la France, l'accés à l'eau est facile, il suffit d'ouvrir le robinet, mais l'eau douce est une denrée rare et précieuse.
Dans les pays en voie de développement le manque d'eau est une triste réalité. Peu de points d'eau douce, rares points d'eau potable, l'eau alors consommée est vectrice de maladies au lieu de les enrayer.
Le contrôle de l'eau est donc une priorité dans le monde entier: construction de barrages, création de puits, entretien des réseaux d'eau, mise en place de méthodes de recyclage de l'eau. A échelle individuelle on veille à lutter contre le gaspillage: repérer et réparer les points de fuites, ne pas laisser couler l'eau, privilégier les douches aux bains, installer des cuves de récupération d'eau de pluie (pour un usage non alimentaire), installer des réducteurs de débit ou des mousseurs...
L'eau est réellement vitale, tant à l'Homme qu'à son environnement, le manque d'eau tue, mais trop d'eau cause également énormément de dégats: innondations et augmentation du niveau de la mer sont un réel danger.
L'eau est donc à la fois sauveuse et destructrice.
Pas de pla

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- hibiscus1985
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
J'aime bien l'approche que tu as faite sur l'eau soraya. Avec 10mn de préparation je ne sais pas si j'aurais pu dire tout ça.
Je ne saurais mes résultats que le 11mai mais je commencerais à faire des sujets d'oral la semaine prochaine et travailler mes motiv'. Je posterais alors des sujets de mon bouquin afin qu'on les voit tous ensemble.
Je ne saurais mes résultats que le 11mai mais je commencerais à faire des sujets d'oral la semaine prochaine et travailler mes motiv'. Je posterais alors des sujets de mon bouquin afin qu'on les voit tous ensemble.
Etudiante IFAS Brive 2012/2013
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
C'est bien c'est comme ça qu'il faut faire : commencer de suite à réviser pour l'oralhibiscus1985 a écrit :J'aime bien l'approche que tu as faite sur l'eau soraya. Avec 10mn de préparation je ne sais pas si j'aurais pu dire tout ça.
Je ne saurais mes résultats que le 11mai mais je commencerais à faire des sujets d'oral la semaine prochaine et travailler mes motiv'. Je posterais alors des sujets de mon bouquin afin qu'on les voit tous ensemble.

Re: Actualités 2012
Cosmétiques : Des produits de beauté Halal de la tête aux pieds
Nouveauté : les produits de beauté de la société française "Jamal Paris" sont certifiés sans alcool, ni extraits animaux. Un créneau porteur en Asie, mais qui en est à ses balbutiements dans le reste du monde, notamment en France.
Cette année, c'est au salon Halal Expo de Paris, qui s'est achevé mercredi, que la Française a pu constater combien les cosmétiques halal étaient encore inhabituels pour beaucoup de musulmans. « Pour nous, ça ne sert à rien », certifie par exemple un responsable d'une association de contrôle de la viande halal présente sur le salon. « Le maquillage, les femmes ne vont pas le manger, elle vont le mettre ! ».
C'est mal connaitre ce marché qui pèse plus de 3 milliards d'euros, selon l'estimation d'une université malaisienne, essentiellement porté par la Malaisie, l'Indonésie et l'Arabie Saoudite. C'est d'ailleurs dans la péninsule arabique que Jamal concentre l'essentiel de son activité, avec « 14 points de vente » et un label « made in France », essentiel pour ses exportations. Son chiffre d'affaires ne s'élève qu'à 500.000 euros cette année, mais elle compte dépasser un million d'euros en 2013 et 3 à 5 millions d'euros en 2014, notamment grâce à son développement sur le marché français, dont elle estime le potentiel à « 750 millions d'euros ».
En partenariat avec la Mosquée de Paris
Au salon Halal Expo de Paris, la Française a néanmoins constater du mieux : « On a bien ramé les premières années, mais on sent qu'il y a vraiment un réveil du marché », assure-t-elle. Un marché qu'elle compte bien conquérir. Pour ce faire, Jamal Paris se distingue de ses concurrents en France (OnePure ou Samina) par un partenairiat de poids : sur tous les flacons est en effet imprimé le logo de la Mosquée de Paris, un label obtenu en échange de deux visites annuelles de certification et du reversement de 1% de ses ventes.
« C'est un don pour la Mosquée, qui peut se servir de cet argent pour ses associations caritatives », explique la chef d'entreprise, ajoutant : « Le recteur de la Mosquée de Paris est médecin et on a travaillé sur cette formule ensemble ». Responsable du dossier halal à la Mosquée de Paris, Al-Sid Cheikh a déjà vu défiler « une dizaine de sociétés cosmétiques » qui cherchaient son agrément. Mais « elles n'avaient pas un dossier recevable » et « voulaient juste le logo », assure-t-il, ravi de son partenariat avec Jamal.
Outre ce soutien, la marque a mis en place une stratégie afin de faire évoluer les habitudes des musulmanes françaises. Elle compte ainsi « travailler avec les coiffeuses, les maquilleuses et les esthéticiennes de la communauté » et a récemment passé un partenariat avec Gazelle, le magazine des « femmes maghrébines », un bimestriel diffusé à 75.000 exemplaires.
Chantal Japhet dit maintenant attendre l'arrivée des grands groupes avec impatience : « Ils vont enfin ouvrir le marché. Mais pour eux, le halal sera un plus, pas un argument, ils feront ça très discrètement », assure-t-elle. De fait, les intéressés ne ferment pas la porte. Et le groupe L'Oréal, pour ne citer que lui, d'indiquer : « Le marché des cosmétiques halal est un marché que nous regardons, comme d'autres, compte-tenu de notre ambition d'universalisation de la beauté ». Traduire : un marché où il y a de l'argent à prendre...
France soir
Nouveauté : les produits de beauté de la société française "Jamal Paris" sont certifiés sans alcool, ni extraits animaux. Un créneau porteur en Asie, mais qui en est à ses balbutiements dans le reste du monde, notamment en France.
Cette année, c'est au salon Halal Expo de Paris, qui s'est achevé mercredi, que la Française a pu constater combien les cosmétiques halal étaient encore inhabituels pour beaucoup de musulmans. « Pour nous, ça ne sert à rien », certifie par exemple un responsable d'une association de contrôle de la viande halal présente sur le salon. « Le maquillage, les femmes ne vont pas le manger, elle vont le mettre ! ».
C'est mal connaitre ce marché qui pèse plus de 3 milliards d'euros, selon l'estimation d'une université malaisienne, essentiellement porté par la Malaisie, l'Indonésie et l'Arabie Saoudite. C'est d'ailleurs dans la péninsule arabique que Jamal concentre l'essentiel de son activité, avec « 14 points de vente » et un label « made in France », essentiel pour ses exportations. Son chiffre d'affaires ne s'élève qu'à 500.000 euros cette année, mais elle compte dépasser un million d'euros en 2013 et 3 à 5 millions d'euros en 2014, notamment grâce à son développement sur le marché français, dont elle estime le potentiel à « 750 millions d'euros ».
En partenariat avec la Mosquée de Paris
Au salon Halal Expo de Paris, la Française a néanmoins constater du mieux : « On a bien ramé les premières années, mais on sent qu'il y a vraiment un réveil du marché », assure-t-elle. Un marché qu'elle compte bien conquérir. Pour ce faire, Jamal Paris se distingue de ses concurrents en France (OnePure ou Samina) par un partenairiat de poids : sur tous les flacons est en effet imprimé le logo de la Mosquée de Paris, un label obtenu en échange de deux visites annuelles de certification et du reversement de 1% de ses ventes.
« C'est un don pour la Mosquée, qui peut se servir de cet argent pour ses associations caritatives », explique la chef d'entreprise, ajoutant : « Le recteur de la Mosquée de Paris est médecin et on a travaillé sur cette formule ensemble ». Responsable du dossier halal à la Mosquée de Paris, Al-Sid Cheikh a déjà vu défiler « une dizaine de sociétés cosmétiques » qui cherchaient son agrément. Mais « elles n'avaient pas un dossier recevable » et « voulaient juste le logo », assure-t-il, ravi de son partenariat avec Jamal.
Outre ce soutien, la marque a mis en place une stratégie afin de faire évoluer les habitudes des musulmanes françaises. Elle compte ainsi « travailler avec les coiffeuses, les maquilleuses et les esthéticiennes de la communauté » et a récemment passé un partenariat avec Gazelle, le magazine des « femmes maghrébines », un bimestriel diffusé à 75.000 exemplaires.
Chantal Japhet dit maintenant attendre l'arrivée des grands groupes avec impatience : « Ils vont enfin ouvrir le marché. Mais pour eux, le halal sera un plus, pas un argument, ils feront ça très discrètement », assure-t-elle. De fait, les intéressés ne ferment pas la porte. Et le groupe L'Oréal, pour ne citer que lui, d'indiquer : « Le marché des cosmétiques halal est un marché que nous regardons, comme d'autres, compte-tenu de notre ambition d'universalisation de la beauté ». Traduire : un marché où il y a de l'argent à prendre...
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Paludisme résistant : Inquiétudes en Afrique et en Asie
L'émergence en Thaïlande de parasites du paludisme résistants au traitement le plus efficace actuel fait craindre une propagation en Asie et en Afrique avec une forte mortalité, ont prévenu jeudi des chercheurs qui espèrent éviter ce scénario grâce à leurs avancées.
Une équipe du Texas Biomedical Research Institute (TBRI) a étudié, de 2001 à 2010, un groupe de 3.202 malades du paludisme traités dans des cliniques du nord-ouest de la Thaïlande, à 800 km d'une région du Cambodge où des cas de résistance à l'artémisinine, la thérapie la plus efficace, ont déjà été observés. Comme l'annonce l'AFP, les chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue médicale britannique The Lancet, ont constaté un fort déclin de l'efficacité de cet anti-paludéen durant cette période. De plus, en mesurant l'efficacité de ce médicament chez les malades infectés avec des parasites du paludisme, Plasmodium falciparum, identiques génétiquement, ils ont montré que cette résistance provenait de la propagation de gènes mutants. « La dissémination des parasites résistants à l'artémisinine en Asie du Sud-Est et le risque de propagation en Afrique subsaharienne, où la plupart des décès se produisent, seraient un désastre en terme de santé publique et provoqueraient des millions de morts », informe Standwell Nkhoma, chercheur du TBRI et principal auteur de l'étude.
Un développement d'anti-paludéens préoccupant
La résistance aux autres anti-paludéens comme la chloroquine et le fansidar s'est répandue dans le passé de l'Asie du Sud-Est à l'Afrique, créant un précédent préoccupant. « Avec la propagation des parasites résistants à l'artémisinine on risque de se retrouver sans autres traitements contre le paludisme » redoute le chercheur. Initialement les responsables sanitaires avaient espéré pouvoir éviter que ces parasites mutants résistants se propagent du Cambodge à d'autres zones géographiques en essayant de les détruire tous, explique le Dr Nick White, un responsable des programmes anti-paludéens au Wellcome Trust, fondation britannique de charité qui a co-financé ces études avec les Instituts américains de la santé (NIH).
Une seconde étude publiée
Une seconde étude menée par ce même groupe de chercheurs, publiée simultanément jeudi dans la revue américaine Science, suscite toutefois un certain espoir. Ces scientifiques ont identifié une zone clé dans le génome de ces Plasmodium falciparum, les plus mortels des parasites du paludisme dans lequel siège la résistance à l'artémisinine. Cette découverte pourrait bientôt permettre de créer des marqueurs moléculaires efficaces pour surveiller la propagation des parasites résistants. « Si à partir de là nous pouvons identifier le ou les gènes spécifiques, dont les mutations sont à l'origine de cette résistance, nous pourrons alors en comprendre le mécanisme », a déclaré le Dr Tim Anderson du TBRI.
Le paludisme a fait 655.000 morts en 2010, majoritairement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes en Afrique subsaharienne, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Bien que ce bilan soit encore élevé, la mortalité résultant du paludisme a baissé de 30% depuis dix ans grâce à un contrôle efficace avec une combinaison de thérapies comprenant de l'artémisinine. L'artémisinine, qui provient d'une plante chinoise et définie en 2001 par l'OMS comme « étant le plus grand espoir contre le paludisme », a quelquefois été mal utilisée, ce qui explique cette résistance. En 2006, l'OMS avait recommandé de ne pas donner ce médicament seul. L'artémisinine affaiblit le parasite mais ne le détruit pas systématiquement, ce qui requiert de l'utiliser en le combinant à d'autres traitements. Les parasites du paludisme sont transmis par des moustiques Anophèles.
France soir
L'émergence en Thaïlande de parasites du paludisme résistants au traitement le plus efficace actuel fait craindre une propagation en Asie et en Afrique avec une forte mortalité, ont prévenu jeudi des chercheurs qui espèrent éviter ce scénario grâce à leurs avancées.
Une équipe du Texas Biomedical Research Institute (TBRI) a étudié, de 2001 à 2010, un groupe de 3.202 malades du paludisme traités dans des cliniques du nord-ouest de la Thaïlande, à 800 km d'une région du Cambodge où des cas de résistance à l'artémisinine, la thérapie la plus efficace, ont déjà été observés. Comme l'annonce l'AFP, les chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue médicale britannique The Lancet, ont constaté un fort déclin de l'efficacité de cet anti-paludéen durant cette période. De plus, en mesurant l'efficacité de ce médicament chez les malades infectés avec des parasites du paludisme, Plasmodium falciparum, identiques génétiquement, ils ont montré que cette résistance provenait de la propagation de gènes mutants. « La dissémination des parasites résistants à l'artémisinine en Asie du Sud-Est et le risque de propagation en Afrique subsaharienne, où la plupart des décès se produisent, seraient un désastre en terme de santé publique et provoqueraient des millions de morts », informe Standwell Nkhoma, chercheur du TBRI et principal auteur de l'étude.
Un développement d'anti-paludéens préoccupant
La résistance aux autres anti-paludéens comme la chloroquine et le fansidar s'est répandue dans le passé de l'Asie du Sud-Est à l'Afrique, créant un précédent préoccupant. « Avec la propagation des parasites résistants à l'artémisinine on risque de se retrouver sans autres traitements contre le paludisme » redoute le chercheur. Initialement les responsables sanitaires avaient espéré pouvoir éviter que ces parasites mutants résistants se propagent du Cambodge à d'autres zones géographiques en essayant de les détruire tous, explique le Dr Nick White, un responsable des programmes anti-paludéens au Wellcome Trust, fondation britannique de charité qui a co-financé ces études avec les Instituts américains de la santé (NIH).
Une seconde étude publiée
Une seconde étude menée par ce même groupe de chercheurs, publiée simultanément jeudi dans la revue américaine Science, suscite toutefois un certain espoir. Ces scientifiques ont identifié une zone clé dans le génome de ces Plasmodium falciparum, les plus mortels des parasites du paludisme dans lequel siège la résistance à l'artémisinine. Cette découverte pourrait bientôt permettre de créer des marqueurs moléculaires efficaces pour surveiller la propagation des parasites résistants. « Si à partir de là nous pouvons identifier le ou les gènes spécifiques, dont les mutations sont à l'origine de cette résistance, nous pourrons alors en comprendre le mécanisme », a déclaré le Dr Tim Anderson du TBRI.
Le paludisme a fait 655.000 morts en 2010, majoritairement des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes en Afrique subsaharienne, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Bien que ce bilan soit encore élevé, la mortalité résultant du paludisme a baissé de 30% depuis dix ans grâce à un contrôle efficace avec une combinaison de thérapies comprenant de l'artémisinine. L'artémisinine, qui provient d'une plante chinoise et définie en 2001 par l'OMS comme « étant le plus grand espoir contre le paludisme », a quelquefois été mal utilisée, ce qui explique cette résistance. En 2006, l'OMS avait recommandé de ne pas donner ce médicament seul. L'artémisinine affaiblit le parasite mais ne le détruit pas systématiquement, ce qui requiert de l'utiliser en le combinant à d'autres traitements. Les parasites du paludisme sont transmis par des moustiques Anophèles.
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Re: Actualités 2012
Les personnes âgées veulent vieillir à domicile
Le Point.fr - Publié le 06/04/2012 à 12:36
L'adaptation de leur logement et un parcours de santé spécifique devraient leur permettre de rester chez elles et de faire des économies.
Le chiffre est sans appel : 90 % des Français préfèrent adapter leur logement plutôt que d'intégrer une maison de retraite, selon un sondage OpinionWay (réalisé auprès de 1 006 individus représentatifs de la population du 22 au 23 mars 2012, pour l'Observatoire de l'intérêt général). Un autre chiffre vient enfoncer le clou : adapter son logement revient a minima à 4 280 euros, alors que le coût moyen mensuel d'une maison de retraite est de 2 200 euros. Il faut y ajouter ce qui n'est pas chiffrable : la perte de ses souvenirs, accumulés au fil des ans, souvent l'éloignement de ses voisins et amis, de son quartier.
Dans la même enquête, 69 % des personnes interrogées disent ne pas pouvoir assumer le coût d'un hébergement médicalisé. C'est pourquoi Muriel Boulmier, présidente du groupe de travail Évolutions démographiques et vieillissement, du Comité européen de coordination de l'habitat social, préconise, entre autres, un réaménagement des aides publiques et du dispositif fiscal, à dépense budgétaire constante : "Souvent inabordable pour une personne seule, le maintien à domicile peut se révéler une manne d'économies pour la dépense publique. Si la prise de conscience collective naissante s'accompagne d'une mutualisation des moyens publics (santé, logement, cohésion sociale), l'économie réalisable pour la dépense publique apparaîtra clairement. En effet, bien que majoritairement propriétaires, les personnes âgées n'ont pas pour autant les moyens d'assumer cette dépense, ou son reste à payer, aides publiques déduites."
Ni une maladie ni un handicap
Un message d'autant plus important que nous sommes en période électorale et que, pour la première fois en France, la majorité des voix exprimées à l'élection présidentielle le sera par des électeurs de plus de 50 ans. En effet, près d'un quart de la population française a plus de 60 ans aujourd'hui, et le nombre d'individus de plus de 75 ans a progressé de 45 % en 20 ans. Or les professionnels, du milieu sanitaire et social comme du secteur des assurances, caisses de retraite et mutuelles, s'accordent à dire que la vieillesse n'est ni une maladie ni un handicap et que la place des personnes âgées n'est pas à l'hôpital. Bref, qu'il faut réserver les établissements spécialisés et hôpitaux, coûteux pour l'État comme pour les familles, aux derniers moments de la vie.
C'est dans ce contexte que les candidatures de sept agences régionales de santé (Bourgogne, Bretagne, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) viennent d'être retenues pour les expérimentations sur les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie. Menées pendant cinq ans (dès cette année), elles doivent permettre de fluidifier les parcours de soins, de façon à éviter des hospitalisations et à améliorer les conditions de sortie de l'hôpital des personnes âgées. Elles s'appuieront notamment sur des dérogations tarifaires pour les professionnels libéraux. Dix à vingt projets, prolongeant des actions déjà existantes, devraient être financés pour une enveloppe totale d'un million d'euros.
Enfin, demain, samedi 7 avril, ce sera la Journée mondiale de la santé. À cette occasion, l'Organisation mondiale de la santé appelle à agir d'urgence pour faire en sorte qu'avec le vieillissement rapide de la population mondiale les personnes arrivent à un âge avancé dans le meilleur état de santé possible. Ces prochaines années, pour la première fois, le monde comptera davantage de personnes âgées de plus de 60 ans que d'enfants de moins de 5 ans. D'ici à 2050, 80 % de la population âgée de la planète vivra dans des pays à revenus faibles ou moyens. C'est maintenant qu'il faut y penser.
Le Point.fr - Publié le 06/04/2012 à 12:36
L'adaptation de leur logement et un parcours de santé spécifique devraient leur permettre de rester chez elles et de faire des économies.
Le chiffre est sans appel : 90 % des Français préfèrent adapter leur logement plutôt que d'intégrer une maison de retraite, selon un sondage OpinionWay (réalisé auprès de 1 006 individus représentatifs de la population du 22 au 23 mars 2012, pour l'Observatoire de l'intérêt général). Un autre chiffre vient enfoncer le clou : adapter son logement revient a minima à 4 280 euros, alors que le coût moyen mensuel d'une maison de retraite est de 2 200 euros. Il faut y ajouter ce qui n'est pas chiffrable : la perte de ses souvenirs, accumulés au fil des ans, souvent l'éloignement de ses voisins et amis, de son quartier.
Dans la même enquête, 69 % des personnes interrogées disent ne pas pouvoir assumer le coût d'un hébergement médicalisé. C'est pourquoi Muriel Boulmier, présidente du groupe de travail Évolutions démographiques et vieillissement, du Comité européen de coordination de l'habitat social, préconise, entre autres, un réaménagement des aides publiques et du dispositif fiscal, à dépense budgétaire constante : "Souvent inabordable pour une personne seule, le maintien à domicile peut se révéler une manne d'économies pour la dépense publique. Si la prise de conscience collective naissante s'accompagne d'une mutualisation des moyens publics (santé, logement, cohésion sociale), l'économie réalisable pour la dépense publique apparaîtra clairement. En effet, bien que majoritairement propriétaires, les personnes âgées n'ont pas pour autant les moyens d'assumer cette dépense, ou son reste à payer, aides publiques déduites."
Ni une maladie ni un handicap
Un message d'autant plus important que nous sommes en période électorale et que, pour la première fois en France, la majorité des voix exprimées à l'élection présidentielle le sera par des électeurs de plus de 50 ans. En effet, près d'un quart de la population française a plus de 60 ans aujourd'hui, et le nombre d'individus de plus de 75 ans a progressé de 45 % en 20 ans. Or les professionnels, du milieu sanitaire et social comme du secteur des assurances, caisses de retraite et mutuelles, s'accordent à dire que la vieillesse n'est ni une maladie ni un handicap et que la place des personnes âgées n'est pas à l'hôpital. Bref, qu'il faut réserver les établissements spécialisés et hôpitaux, coûteux pour l'État comme pour les familles, aux derniers moments de la vie.
C'est dans ce contexte que les candidatures de sept agences régionales de santé (Bourgogne, Bretagne, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) viennent d'être retenues pour les expérimentations sur les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie. Menées pendant cinq ans (dès cette année), elles doivent permettre de fluidifier les parcours de soins, de façon à éviter des hospitalisations et à améliorer les conditions de sortie de l'hôpital des personnes âgées. Elles s'appuieront notamment sur des dérogations tarifaires pour les professionnels libéraux. Dix à vingt projets, prolongeant des actions déjà existantes, devraient être financés pour une enveloppe totale d'un million d'euros.
Enfin, demain, samedi 7 avril, ce sera la Journée mondiale de la santé. À cette occasion, l'Organisation mondiale de la santé appelle à agir d'urgence pour faire en sorte qu'avec le vieillissement rapide de la population mondiale les personnes arrivent à un âge avancé dans le meilleur état de santé possible. Ces prochaines années, pour la première fois, le monde comptera davantage de personnes âgées de plus de 60 ans que d'enfants de moins de 5 ans. D'ici à 2050, 80 % de la population âgée de la planète vivra dans des pays à revenus faibles ou moyens. C'est maintenant qu'il faut y penser.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Ostéoporose : des traitements pas anodins
Par Anne Prigent - le 05/04/2012
Certains médicaments peuvent entraîner plusieurs complications, notamment des troubles ophtalmiques.
Depuis plus de quinze ans, les médicaments de la famille des biphosphonates sont de plus en plus prescrits pour prévenir l'ostéoporose. Des millions de femmes ménopausées en prennent dans le monde, pour réduire le risque de fractures liées à l'âge. Or ces molécules efficaces ne seraient pas dénuées de complications, comme on le croyait au départ. «Aucun médicament n'est anodin. En plus de ses effets bénéfiques existe un cortège d'effets indésirables qu'il convient de connaître pour mieux les gérer», rappelle le Pr Jean Calop, professeur de pharmacie clinique à la faculté de pharmacie de Grenoble.
Les biphosphonates, médicaments contre l'ostéoporose mais aussi utilisés pour prévenir des problèmes osseux chez les malades atteints d'un cancer, ne font pas exception à la règle. Déjà connus pour provoquer des nécroses de la mâchoire et des fractures atypiques, ces molécules augmenteraient le risque de développer des uvéites et des sclérites, selon une étude canadienne publiée le 2 avril dans le Canadian Medical Association Journal(CMAJ).
L'uvéite correspond à une inflammation de l'uvée (tunique intermédiaire de l'œil). Cela concerne l'iris, les corps ciliaires et la choroïde. La sclérite touche la sclère qui est la tunique externe du globe oculaire formant le blanc de l'œil. «Cet effet indésirable est bien connu. Il est répertorié dans le résumé des caractéristiques produits, qui est le résumé de l'autorisation de mise sur le marché», précise au FigaroCatherine Deguines, responsable de l'unité de médicaments en rhumatologie de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Mais c'est la première fois qu'une étude en évalue la fréquence. Pour cela, les scientifiques ont mené une étude épidémiologique auprès de 934.147 personnes s'étant rendues chez un ophtalmologue entre 2000 et 2007 en Colombie-Britannique. Sur ce total, 10.827 prenaient des biphosphonates pour la première fois et 923.320 n'en avaient jamais pris. Parmi les utilisateurs de biphosphonates, l'incidence des uvéites s'élevait à 29/10.000 années-personnes, celle des sclérites à 63/10.000 années-personnes. Elle était de 20/10.000 pour l'uvéite et de 36/10.000 pour la sclérite chez les personnes non traitées par biphosphonates. «Certes, la fréquence s'élève de 50% pour l'uvéite mais, attention, cette affection est très rare au départ», souligne le Pr Bernard Bannwarth, rhumatologue au CHU de Bordeaux. «Autrement dit, il faut traiter 1100 patients pour qu'une uvéite apparaisse. Pour la sclérite, c'est 370 patients qui doivent être traités. Mais ce nombre me paraît surestimé.» Ces inflammations ne sont pas bénignes, mais pour les spécialistes, il n'y a surtout pas lieu de s'alarmer. «D'autant que les effets indésirables ophtalmiques apparaissent tôt après le début du traitement et se terminent vite dès lors qu'il est arrêté», insiste le Pr François Chast, chef du service pharmacologie-toxicologie de l'Hôtel-Dieu à Paris. Inutile donc de mettre en place des mesures de surveillance particulières. «Mais un patient sous biphosphonate dont l'œil est rouge et douloureux doit consulter un médecin», souligne le Pr Chast.
Ces études pharmaco-épidémiologiques permettent avant tout de connaître la fréquence des effets indésirables sur une large population et de mieux évaluer le rapport risques/bénéfices des médicaments. «Elles sont d'autant plus nécessaires pour ces médicaments très largement utilisés dans l'ostéoporose post-ménopausique, ou cortico-induite», estime Jean Calop. Car, rappelle Bernard Bannwarth, il est impossible d'avoir détecté ces événements rares avant la mise sur le marché des médicaments. Les essais cliniques sont réalisés sur un nombre trop faible de malades pour les repérer. C'est uniquement après la commercialisation, dans la «vraie vie» qu'il est possible de les détecter grâce à la pharmacovigilance et aux études de suivi.
Fractures atypiques du fémur
Pour les biphosphonates destinés à éviter les fractures provoquées par l'ostéoporose, l'apparition de fractures atypiques du fémur a donné lieu l'année dernière à une mise au point de l'Afssaps. «Ces effets indésirables qui, j'insiste, restent exceptionnels nous aident à traiter le malade différemment. Nous apprenons à connaître le médicament, à mieux le prescrire», estime Bernard Bannwarth.
La découverte d'effets indésirables possède aussi une autre vertu: cela permet aux médecins et aux malades de s'interroger sur le bien-fondé d'une prescription de médicament. «Les biphosphonates ont pris leur envol au moment où les traitements hormonaux substitutifs étaient sur la sellette. L'enthousiasme des années 1990 fait place aujourd'hui à plus de circonspection», constate François Chast.
Le Figaro
Par Anne Prigent - le 05/04/2012
Certains médicaments peuvent entraîner plusieurs complications, notamment des troubles ophtalmiques.
Depuis plus de quinze ans, les médicaments de la famille des biphosphonates sont de plus en plus prescrits pour prévenir l'ostéoporose. Des millions de femmes ménopausées en prennent dans le monde, pour réduire le risque de fractures liées à l'âge. Or ces molécules efficaces ne seraient pas dénuées de complications, comme on le croyait au départ. «Aucun médicament n'est anodin. En plus de ses effets bénéfiques existe un cortège d'effets indésirables qu'il convient de connaître pour mieux les gérer», rappelle le Pr Jean Calop, professeur de pharmacie clinique à la faculté de pharmacie de Grenoble.
Les biphosphonates, médicaments contre l'ostéoporose mais aussi utilisés pour prévenir des problèmes osseux chez les malades atteints d'un cancer, ne font pas exception à la règle. Déjà connus pour provoquer des nécroses de la mâchoire et des fractures atypiques, ces molécules augmenteraient le risque de développer des uvéites et des sclérites, selon une étude canadienne publiée le 2 avril dans le Canadian Medical Association Journal(CMAJ).
L'uvéite correspond à une inflammation de l'uvée (tunique intermédiaire de l'œil). Cela concerne l'iris, les corps ciliaires et la choroïde. La sclérite touche la sclère qui est la tunique externe du globe oculaire formant le blanc de l'œil. «Cet effet indésirable est bien connu. Il est répertorié dans le résumé des caractéristiques produits, qui est le résumé de l'autorisation de mise sur le marché», précise au FigaroCatherine Deguines, responsable de l'unité de médicaments en rhumatologie de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Mais c'est la première fois qu'une étude en évalue la fréquence. Pour cela, les scientifiques ont mené une étude épidémiologique auprès de 934.147 personnes s'étant rendues chez un ophtalmologue entre 2000 et 2007 en Colombie-Britannique. Sur ce total, 10.827 prenaient des biphosphonates pour la première fois et 923.320 n'en avaient jamais pris. Parmi les utilisateurs de biphosphonates, l'incidence des uvéites s'élevait à 29/10.000 années-personnes, celle des sclérites à 63/10.000 années-personnes. Elle était de 20/10.000 pour l'uvéite et de 36/10.000 pour la sclérite chez les personnes non traitées par biphosphonates. «Certes, la fréquence s'élève de 50% pour l'uvéite mais, attention, cette affection est très rare au départ», souligne le Pr Bernard Bannwarth, rhumatologue au CHU de Bordeaux. «Autrement dit, il faut traiter 1100 patients pour qu'une uvéite apparaisse. Pour la sclérite, c'est 370 patients qui doivent être traités. Mais ce nombre me paraît surestimé.» Ces inflammations ne sont pas bénignes, mais pour les spécialistes, il n'y a surtout pas lieu de s'alarmer. «D'autant que les effets indésirables ophtalmiques apparaissent tôt après le début du traitement et se terminent vite dès lors qu'il est arrêté», insiste le Pr François Chast, chef du service pharmacologie-toxicologie de l'Hôtel-Dieu à Paris. Inutile donc de mettre en place des mesures de surveillance particulières. «Mais un patient sous biphosphonate dont l'œil est rouge et douloureux doit consulter un médecin», souligne le Pr Chast.
Ces études pharmaco-épidémiologiques permettent avant tout de connaître la fréquence des effets indésirables sur une large population et de mieux évaluer le rapport risques/bénéfices des médicaments. «Elles sont d'autant plus nécessaires pour ces médicaments très largement utilisés dans l'ostéoporose post-ménopausique, ou cortico-induite», estime Jean Calop. Car, rappelle Bernard Bannwarth, il est impossible d'avoir détecté ces événements rares avant la mise sur le marché des médicaments. Les essais cliniques sont réalisés sur un nombre trop faible de malades pour les repérer. C'est uniquement après la commercialisation, dans la «vraie vie» qu'il est possible de les détecter grâce à la pharmacovigilance et aux études de suivi.
Fractures atypiques du fémur
Pour les biphosphonates destinés à éviter les fractures provoquées par l'ostéoporose, l'apparition de fractures atypiques du fémur a donné lieu l'année dernière à une mise au point de l'Afssaps. «Ces effets indésirables qui, j'insiste, restent exceptionnels nous aident à traiter le malade différemment. Nous apprenons à connaître le médicament, à mieux le prescrire», estime Bernard Bannwarth.
La découverte d'effets indésirables possède aussi une autre vertu: cela permet aux médecins et aux malades de s'interroger sur le bien-fondé d'une prescription de médicament. «Les biphosphonates ont pris leur envol au moment où les traitements hormonaux substitutifs étaient sur la sellette. L'enthousiasme des années 1990 fait place aujourd'hui à plus de circonspection», constate François Chast.
Le Figaro
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Re: Actualités 2012
Les médecins plus connectés à leurs patients, mais débordés
Par Caroline Piquet - le 06/04/2012
Mails, smartphones ou simple téléphones fixes, tous les moyens sont bons pour rester en contact avec leurs patients, même si les praticiens sont parfois dépassés par l'affluence des appels.
Les professionnels de santé s'ouvrent de plus en plus aux nouvelles technologies. Près de la moitié des généralistes franciliens déclarent ainsi échanger des emails avec leurs patients, selon une étude des Unions régionales des professionnels de santé (URPS) médecins Ile-de-France, présentée jeudi. Parmi les 164 médecins généralistes interrogés par questionnaire, 43% disent le faire «occasionnellement» et 4% «systématiquement». Environ la moitié d'entre eux affirment aussi avoir donné leur numéro de téléphone portable personnel à leurs patients.
Cette hyperconnexion n'est pas sans conséquences. «Avec la crise, les patients appellent de plus en plus pour prendre conseils, demander une ordonnance et ainsi éviter de payer une consultation», constate le Dr José Clavero, secrétaire général adjoint de l'URPS médecins Ile-de-France. Soucieux d'être disponibles, les professionnels de santé passent environ sept heures et huit minutes au téléphone par semaine, toujours selon cette enquête. Majoritairement contactés par des patients, ils répondent en moyenne à 15 appels téléphoniques par jour pour des prises de rendez-vous (45% des appels), des conseils sur une prescription (20%) ou des conseils sans consultation (13,5%).
Les patients préfèrent appeler pour éviter la consultation
Si la majorité des médecins essaient de rester au maximum joignables, 56,4% d'entre eux «se sentent harcelés par téléphone», au point de ne plus pouvoir répondre à partir de sept appels reçus. «Sur une consultation durant en moyenne 17 minutes, on est dérangé toutes les deux ou trois minutes», déclare le médecin. La principale cause viendrait du fait qu'environ sept médecins sur dix ne disposent pas de secrétaire d'accueil et trois sur dix doivent gérer leurs appels tous seuls. «Il faut travailler l'équivalent d'une semaine de travail pour pouvoir payer une secrétaire et quand on a recours à une télésecrétaire, cela coûte entre 500 et 1000 euros», signale le Dr Clavero.
Pour garder le contact avec leurs médecins, les patients sont aussi tentés de les ajouter sur Facebook. Cette pratique s'avère délicate et risquée pour les praticiens, qui se retrouvent à partager leurs données privées (photos, vidéos, activités personnelles) avec les personnes qu'ils suivent. Une étude publiée en 2010 a révélé que 87% des étudiants en médecine possédaient un profil Facebook et que 44% seraient prêts à accepter une demande d'ami venant d'un patient mais feraient toutefois au cas par cas.
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 06/04/2012
Mails, smartphones ou simple téléphones fixes, tous les moyens sont bons pour rester en contact avec leurs patients, même si les praticiens sont parfois dépassés par l'affluence des appels.
Les professionnels de santé s'ouvrent de plus en plus aux nouvelles technologies. Près de la moitié des généralistes franciliens déclarent ainsi échanger des emails avec leurs patients, selon une étude des Unions régionales des professionnels de santé (URPS) médecins Ile-de-France, présentée jeudi. Parmi les 164 médecins généralistes interrogés par questionnaire, 43% disent le faire «occasionnellement» et 4% «systématiquement». Environ la moitié d'entre eux affirment aussi avoir donné leur numéro de téléphone portable personnel à leurs patients.
Cette hyperconnexion n'est pas sans conséquences. «Avec la crise, les patients appellent de plus en plus pour prendre conseils, demander une ordonnance et ainsi éviter de payer une consultation», constate le Dr José Clavero, secrétaire général adjoint de l'URPS médecins Ile-de-France. Soucieux d'être disponibles, les professionnels de santé passent environ sept heures et huit minutes au téléphone par semaine, toujours selon cette enquête. Majoritairement contactés par des patients, ils répondent en moyenne à 15 appels téléphoniques par jour pour des prises de rendez-vous (45% des appels), des conseils sur une prescription (20%) ou des conseils sans consultation (13,5%).
Les patients préfèrent appeler pour éviter la consultation
Si la majorité des médecins essaient de rester au maximum joignables, 56,4% d'entre eux «se sentent harcelés par téléphone», au point de ne plus pouvoir répondre à partir de sept appels reçus. «Sur une consultation durant en moyenne 17 minutes, on est dérangé toutes les deux ou trois minutes», déclare le médecin. La principale cause viendrait du fait qu'environ sept médecins sur dix ne disposent pas de secrétaire d'accueil et trois sur dix doivent gérer leurs appels tous seuls. «Il faut travailler l'équivalent d'une semaine de travail pour pouvoir payer une secrétaire et quand on a recours à une télésecrétaire, cela coûte entre 500 et 1000 euros», signale le Dr Clavero.
Pour garder le contact avec leurs médecins, les patients sont aussi tentés de les ajouter sur Facebook. Cette pratique s'avère délicate et risquée pour les praticiens, qui se retrouvent à partager leurs données privées (photos, vidéos, activités personnelles) avec les personnes qu'ils suivent. Une étude publiée en 2010 a révélé que 87% des étudiants en médecine possédaient un profil Facebook et que 44% seraient prêts à accepter une demande d'ami venant d'un patient mais feraient toutefois au cas par cas.
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Re: Nombre de lignes en culture générale
Je fais comme toi JouliieJouliie a écrit :Moi je n'ose pas sauter des lignes. Parce que déjà que 25 lignes, c'est pas énorme. Si en plus je saute des lignes, ça va faire vraiment vide sur ma copie. Du coup je mets des alinéa

C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
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