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mel73
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Re: Actualités 2012

Message par mel73 »

Merci Mémo pour tous ces articles !!!
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mel73
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Re: Actualités 2012

Message par mel73 »

Progéria : une injection pour prolonger la vie.
(janvier 2012)

Une injection de cellules souches dans l'abdomen a été suffisante pour que des souris atteintes de progeria voient leur taux de survie multiplié par trois. Chez l'homme, cette maladie se traduit par un tel vieillissement prématuré que des enfants de 10 ans ont l'apparence et la santé de vieillards. La progéria n'a pas de traitement et elle ne se guérit pas, l'espérance de vie des personnes affectés est très courte (environ 14 ans). A la naissance, elle frappe environ une personne sur huit millions.

Les travaux sont publiés dans Nature Communications.
Les essais sont très simples. "Nous avons injecté des cellules souches de souris jeunes et en bonne santé dans l'abdomen de souris atteint de progéria et âgées de 17 jours" explique le Dr Johnny Huard du Service de Chirurgie Orthopédique et de microbiologie et génétique moléculaire de la Faculté de médecine Pitt (Pittsburgh, Etats-Unis). "Généralement, les animaux malades meurent lorsqu'ils sont âgés de 21 ou 28 jours, mais les animaux traités ont vécu beaucoup plus longtemps, certains plus de 66 jours. Ils étaient également en meilleure santé."

Le mécanisme d'action des cellules souches n'est pas clair. La première hypothèse était qu'elles se dédiaient à la réparation des organes vieillis prématurément mais il fallut l'écarter parce qu'il fut observé que les cellules ne migraient pas et qu'elles ne régénéraient rien, bien qu'on ait pu constater une production accrue de vaisseaux sanguins dans le cerveau. En conséquence, le Pr. Laura Niedernhofer de l'Institut du Cancer de l'Université de Pittsburgh, avait pensé que ce qui était arrivé était que ces cellules avaient généré des "facteurs pour créer un environnement qui aide à corriger les dysfonctionnements qui existent dans les cellules souches natives et dans les tissus vieillis".
Pour vérifier cela, "dans une expérience, nous avons cultivé de jeunes cellules souches tout prés – mais sans les toucher – de cellules souches de souris atteintes par la progeria, et là, nous avons constaté que les cellules malades se sont fonctionnellement améliorées", ajoute le Pr. Niedernhofer.
Maintenant, nous devons identifier les facteurs qui sont activés par le traitement.
En l'absence de plus de détails sur les travaux, Federico Pallardó, du centre de recherche biomédicale en réseau sur les Maladies Rares (CIBER), parmi lesquelles on trouve la progéria, estime que "cette recherche semble très intéressante". "Les cellules qu'ils utilisent sont des cellules progénitrices dérivées de muscle de jeunes animaux et lorsqu'elles sont injectées dans l'animal qui souffre de vieillissement accélérée, améliore sa masse musculaire, son activité et surtout son espérance de vie. Bien que l'augmentation de cette espérance de vie soit de trois fois, passant de 21 jours à 60 jours, elle reste très inférieure à la durée de vie moyenne d'une souris », explique le chercheur.
"L'importance de ces travaux réside dans la possibilité d'isoler les substances qui produisent les cellules qui agissent de façon trophique ou comme facteur de stimulation de la prolifération cellulaire. Et en ce qui concerne les muscles, cela est très important pour ralentir la sarcopénie (perte de masse musculaire et de force), qui est l'une des complications les plus graves et fréquentes dans le vieillissement humain. "


La progéria
La progeria est une maladie héréditaire qui accélère le vieillissement d'une façon atroce. Les enfants qui souffrent de la forme la plus sévère, dite progeria de Hutchinson-Gilford, meurent généralement de vieillesse à l'âge de 13 ans avec toutes les rides, les cheveux gris, la perte de cheveux, les cataractes, les protubérances veineuses, les taches sur la peau et les douleurs arthritiques qui sont normalement les stigmates d'une longue vie.

SOURCE : http://www.grid-france.fr/actualite/447 ... ger-la-vie
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mel73 »

PB : Décrivez l'organisation du système de soin hospitalier.

PB : A quels obstacles quotidiens doit faire face un handicapé moteur par rapport aux personnes ne présentant aucun dysfonctionnement physique?
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mila974
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Re: Actualités concours 2012

Message par mila974 »

Jen18 a écrit :Tous les sujets qui sont tombés cette année :

- les maladies chroniques (tours)
- la télévision au berceau (caen)
- les adolescents et l'ivresse (flers)
- la réforme des retraites et csq sur l'emploi des jeunes (la réunion)
- le culte de la jeunesse chez les plus âgés (annonay)
- la dépendance des personnes âgées (pontarlier)
- les risques que l'homme encourt dans son environnement (la rochelle, thouars)
- le congé parental et la relation de la pauvreté de la femme (saintes)
- l'étendue de la consommation de la cocaïne à tous les milieux sociaux (belfort-montbelliard)
- les filles toujours première en classe...Mais jamais chefs d'entreprise (bourg en bresse)
- l'augmentation de la population et son vieillissement (dijon)
- facebook et vie professionnelle (bordeaux)
- le Plan SIDA 2010-2014 (bordeaux pellegrin)
- la condition féminine (Martinique)
- L'école casse-t-elle nos enfants ? (vienne)
- internet un autre lien social (granville, st lô, st brieux)
- la malnutrition et la famine (mayotte)
- les enfants nés en décembre auraient plus de chances d'être en échec scolaire (Brest, Morlaix, Quimper)
- le sentiment de solitude et l'isolement en France (chambery)
- les cerveaux français préfèrent les États-Unis (mâcon)
- l'annonce a un malade qu'il a une maladie grave (chartres)
- l'inéquité de l'état sanitaire en France (agen)
- la maltraitance des personnes handicapées (le puy en velay)
- la tyrannie du beau (périgueux)
- les inégalités s'aggravent en france (Auxerre-Sens)
- le pessimisme des français (metz)
- le suicide des personnes âgées (marseille)
- les bébés "médicaments" (thionville)
- l'autisme (st egreve)
- l'art de piloter sa vie (AP HP)
- l'achat de médicaments sur internet (gueret)
- le travail est un foyer de créativité permanente (mont de marsan)
- la consommation de tabac repart elle à la hausse ? (villeneuve sur lot)
- investir dans la jeunesse (pau, dax)
- le tabagisme féminin (st dié, neufchâteau)
- l'obsession de maigrir (annecy)
- Naitre et être gardé en france (rouen)
- facebook tisse sa toile (toulouse rangueil)
- la précarité des jeunes face a l'emploi (Pau, Dax, orthez)
- Les accidents révélateurs du mal être des jeunes (besançon)
- L'insertion des handicapées (beaune)
- le trafic de faux médicaments (aurillac)
- L'intégration des handicapés par le sport (briey)
- En finir avec les tabous (handicap) (PACA)
- journee internationale de la femme - inegalites entre hommes et femmes (st etienne)
- - UMD (unité pour malade dangereux) - (Havre)
- Les nanotechnologies (grenoble)
- la cyberdépendance des adolescents (pamiers, montauban,...)
- le vieillissement de la population (béziers)
- les enfants sous surveillance électronique (nantes)
- La télévision d'aujourd'hui (Colmar)
- l'alcool rend t'il violent (chaumont, troyes)
- les antidépresseurs (nimes)
- le travail des femmes (bourgoin jailleu)
- les périls de la course à la greffe (nevers)
- le respect (crf paris)
- l'immigration au secours de l'Europe (Forbach)
- le mariage, le pacs et l'augmentation de la fécondité (corrèze)
- Pourquoi l'obésité explose dans les pays émergents (paris st joseph)
- les ados et internet (yvelines)
- la violence liée a l'alcool (charleville mézières)
- la souffrance au travail (verdun)
- la dignité (rochefort sur mer)
- les hypocondriaques d'internet (bayonne)
- les nouvelles addictions (crf toulouse)

certains de ces sujets sont à nouveaux tomber cette année ça vaut la peine d'y jetter un coup d'oeil ne serait que se poser la question ^^



Au fait, vu que j'ai déjà passé mon concours, n'hésitez pas si vous voulez avoir des renseignements comment ça se passe etc ;)
Demain dernier jour de travail pour moi après je suis à vous ;)
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Un gaz cancérigène autorisé pour stériliser les tétines

Par Pauline Fréour - le 13/04/2012
Les autorités sanitaires maintiennent la stérilisation à l'oxyde d'éthylène des biberons destinés aux prématurés. La raison : aucune autre technique n'est aussi efficace pour éliminer certains germes, tandis que le risque toxique reste très faible.

En novembre, une enquête du Nouvel Observateur dénonçant l'utilisation d'un gaz classé cancérigène pour stériliser les tétines utilisées dans les maternités avaient suscité une vive inquiétude. Appelant au retrait de ces produits, le gouvernement avait dans la foulée ordonné une enquête, dont les conclusions viennent d'être rendues. Le verdict se veut plutôt rassurant. Si l'utilisation de l'oxyde d'éthylène est désormais interdite pour les biberons destinés aux bébés nés à terme, elle reste autorisée pour les prématurés en raison de son efficacité inégalée pour détruire les micro-organismes auxquels ils sont particulièrement vulnérables.

Le ministère de la Santé, l'Agence française du médicament (Afssaps) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire, ont diffusé un communiqué vendredi pour faire le point sur les conclusions de leurs rapports. Ils expliquent notamment que la santé des prématurés et les nourrissons gravement malades exige des ustensiles (biberons, pipettes pour administrer les médicaments…) répondant à des critères microbiologiques strictes. Or, «selon les contacts établis avec les différents industriels, il apparaît que les processus autres que la stérilisation à l'oxyde d'éthylène ne peuvent, à ce jour, permettre d'atteindre ces critères microbiologiques», indique le communiqué. Cette technique reste donc autorisée les concernant.

Des résidus «indétectables»

Les mesures effectuées par les agences sanitaires «ne mettent pas en évidence d'excès de risque chez les nourrissons et prématurés nourris à l'hôpital à l'aide de biberons stérilisés à l'oxyde d'éthylène», affirme le communiqué. En outre, les analyses effectuées sur 85 ensembles «tétines + biberons» ont n'ont relevé que des quantités «indétectables» de résidus d'oxyde d'éthylène. L'oxyde d'éthylène, connu pour ses propriétés bactéricides, a été classé en 1994 dans le groupe 1 des agents cancérogènes chez l'homme par le Centre international de Recherche sur le Cancer. Son utilisation est interdite depuis le début des années 1990 pour stériliser des objets en contact avec de la nourriture. Elle est autorisée pour les dispositifs médicaux, mais les biberons et tétines, mêmes utilisés dans les maternités, n'entrent normalement pas dans cette catégorie.

Moins vulnérables que les prématurés, les nouveau-nés à terme et ne souffrant d'aucune pathologie ne nécessitent pas le recours à la stérilisation à l'oxyde d'éthylène, précise en revanche le communiqué. Ils doivent donc se voir proposer des biberons débarrassés de leurs microbes par une technique différente.

L'Afssaps se voit confier la tâche d'établir avec les industriels le mode opérationnel du contrôle des résidus non dangereux pour la santé.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le blues du Rased

Qui se souvient encore des Rased ? C’était en 2008 : les maîtres spécialisés et les psychologues regroupés derrière cet acronyme (Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) avaient bruyamment battu le pavé pour s’opposer aux velléités ministérielles de tailler dans leurs effectifs et de les remplacer par une "aide personnalisée" (effectuée par en dehors du temps scolaire par les instituteurs). Quatre ans plus tard, la réforme a fait son œuvre : au nombre de 15 000 en 2008 sur l’ensemble du territoire, les Rased ne devraient plus être que 10 000 à la rentrée 2012, d’après le Snuipp-FSU, le principal syndicat du premier degré.

Dans le département de l’Indre-et-Loire, 15 postes seront supprimés en septembre, dont deux à Saint-Pierre-des-Corps. Lionel Laboudigue fait partie des "victimes". Et le moins qu’on puisse dire est qu’il le vit mal. Très mal.

Lionel Laboudigue a 40 ans, dont quinze années de carrière en tant que professeur des écoles. Il a bourlingué aux quatre coins du département (La Ville-aux-Dames, Neuillé-le-Lierre, Château-Renault, Bléré, Amboise…), s’est frotté à pratiquement tous les niveaux existants dans le primaire avant de décider, il y a un an, de devenir "maître G", nom donné aux enseignants spécialisés dans l’aide éducative. A l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Tours, il était seul en formation l’an dernier. Diplôme en poche, il a ensuite été nommé dans plusieurs écoles de Tours et des environs, notamment à Saint-Pierre-des-Corps. C’était sa première affectation. Ce sera sa dernière.

Quand l’Inspection académique lui a signifié, il y a un mois, que son poste ne serait pas reconduit, les sentiments se sont bousculés. "Etonnamment, je n’ai pas été surpris, raconte-t-il. Révolté oui. Très en colère également. Mais pas surpris car cela était dans l’air depuis le début de l’année scolaire. En faisant cette formation de maître G, je savais également que la perspective de rester longtemps en poste était hasardeuse. Mais je m’étais lancé là-dedans à la manière d’un acte militant."

La désillusion est d’autant plus grande que Lionel Laboudigue a – ou plutôt "avait" - le sentiment d’avoir "trouvé sa voie". Redonner confiance à des élèves perdus dans le champ des savoirs, utiliser des jeux et des voies détournées pour y parvenir, travailler les ressources affectives comme on malaxe une pâte, faire le lien avec les familles… Lui qui, lorsqu’il était "simple" instituteur, se sentait démuni face à des élèves en difficulté n’aura eu qu’une petite année pour vérifier de lui-même l’utilité du système Rased.

Quand on lui demande si des enfants ont progressé lors des séances hebdomadaires d’une heure maximum qu’il effectue dans une salle de classe adaptée, il répond "oui" sans ciller. "On est la soupape qui fait diminuer la pression entre ces enfants et leurs appréhensions face à l’école. Sans cette soupape, le risque d’imploser devient énorme. Que deviendront-ils si on arrête de les aider ? On peut imaginer qu’ils seront éjectés du système scolaire à un moment ou un autre."


A sa déception personnelle d’arrêter si tôt son nouveau métier se mêle une sensation plus sournoise, indicible, "comme l’impression d’avoir été un peu lâché", dit cet ancien "désobéisseur". A Saint-Pierre-des-Corps, une mobilisation locale avait pourtant pris forme dès l’apparition des premières menaces sur les deux postes. Enseignants, parents d’élèves, élus avaient lancé des pétitions, quémandé des rendez-vous en haut-lieu, accroché des banderoles aux grilles des écoles, distribué des tracts au marché, alerté les médias… Et puis les vacances de février sont passées par là. Le soufflet est retombé.

Etonnamment, la perspective de l’élection présidentielle a également joué un rôle dans le découragement ambiant. Comme l’expliquait une de ses collègues il y encore un mois, "la campagne ne nous aide pas. Les gens se disent : 'pourquoi continuer à manifester alors que tout peut changer en fonction du vote ?' C’est un peu paradoxal, mais c’est comme ça."

Contraint de revenir à son premier job, Lionel Laboudigue formule actuellement ses vœux en vue d’un poste d’instituteur pour la rentrée de septembre. Retourner à l’ordinaire d’une salle de classe a tout d’"un renoncement", confie le maître spécialisé, inconsolable d’avoir pratiqué trop peu de temps un "métier qui disparaît".
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Comment l'employeur pourrait pister la consommation de drogue de ses salariés


Un plan gouvernemental, des groupes de travaux, des assises régionales, des états généraux, un baromètre largement médiatisé avant une conférence internationale prévue au mois de mai : impossible d'ignorer le récent intérêt des autorités sanitaires pour la drogue au travail. "C'est un tabou qui va être levé", motive Etienne Apaire, de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Cela reflète "une problématique qui est de plus en plus importante dans le débat publique", estime de son côté François Beck de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), institut auteur du baromètre. Mais derrière cette thématique émerge un enjeu crucial : le rôle que peut jouer l'entreprise dans la prévention et le contrôle des pratiques addictives.


Pour les autorités sanitaires, l'argument central est la sécurité : selon la Mildt, "près de 15 % à 20 % des accidents professionnels, d'absentéisme et de conflits interpersonnels au travail seraient liés à l'usage d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants". D'après le baromètre de l'Inpes, la plus forte consommation d'alcool quotidienne correspond aux secteurs de l'agriculture, de la pêche et de la construction. Or, note François Beck, "ce sont des métiers où la prise de risque est plus fréquente, pour quelqu'un qui manipule une grue ou fait des travaux en équilibre par exemple". Et la Mildt de noter la responsabilité juridique de l'employeur en cas d'accident. Enfin, l'usage de substances illicites, comme la cocaïne, "pose un problème de vigilance et de légalité pour un employeur qui est face à un comportement interdit", souligne François Beck. Certaines entreprises comme la SNCF pratiquent ainsi des dépistages pour les postes de sécurité.

"APTE" OU "INAPTE" : LE DÉPISTAGE


"La mise en place de dépistages est un outil comme un autre pour savoir si quelqu'un est apte à occuper un emploi", considère Etienne Apaire. Dépistage à l'embauche, dépistage aléatoire : l'entreprise peut ainsi déterminer, sans connaître le détail des résultats, si un employé est "apte" ou "inapte". En mai 2011, le Comité consultatif national d'éthique avait rendu son avis sur le dépistage de substances illicites sur le lieu de travail : il l'avait étendu mais autorisé uniquement pour des "postes et fonctions de sûreté et de sécurité", établis au cas par cas par les entreprises. En des termes sibyllins, Etienne Apaire encourage "les partenaires sociaux" de toutes les entreprises à "débattre de ce sujet" et mettre en place des "politiques de prévention", ce que font déjà certaines entreprises avec des affichages et des campagnes de sensibilisation. D'autres pays vont bien au-delà, "aux Etats-Unis, un salarié sur deux est dépisté", révèle ainsi Astrid Fontaine, sociologue et auteure de Double vie: les drogues et le travail.

Le dépistage généralisé en entreprise "pose des questions éthiques pas simples", évoque François Beck, dubitatif. Un médecin du travail rattaché à une entreprise pratiquant des test de dépistages sur des postes dits de sécurité partage également son scepticisme : "cela n'est pas d'une grande utilité si ce n'est de faire peur et faire perdre confiance : il vaut mieux en parler". Pour Astrid Fontaine, c'est l'enjeu économique qui motive une telle volonté, "le lobby pharmaceutique produit et cherche à vendre des tests de dépistage en entreprise, c'est un marché énorme". Face à "un marché américain saturé", l'industrie pharmaceutique s'intéresserait à l'Europe. "D'autant plus qu'en parallèle, les laboratoires produisent aussi les produits qui permettent de falsifier les tests, ce qui représente un marché", dénonce la sociologue. Alors que tests et campagnes de prévention sont financés par les entreprises les pratiquant, la Mildt se défend de tout transfert de responsabilité.

LIMITER LES POTS EN ENTREPRISE, DONNER L'ALERTE


Sans aller jusqu'à pratiquer des tests pour cibler les substances illicites, Philippe Hache, de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, questionne la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Le code du travail l'autorise mais l'entreprise peut l'interdire. "Il faut éviter les pots avec alcool lorsqu'on a identifié des personnels ayant des problèmes avec cette substance." Qu'en est-il de la convivialité, du libre-arbitre de l'employé ? "Il s'agit d'aider, de soutenir, il faut que la convivialité reste sans montrer du doigt", tente Philippe Hache. Le pilote de la thématique drogue au travail à l'institut préconise également la signalisation de collègues alcooliques auprès du médecin du travail. "Ce n'est pas de la délation, c'est une alerte face à quelqu'un en danger pour lui-même et l'équipe," justifie Philippe Hache.

"Je crois beaucoup à la médecine du travail", avance de son côté François Beck. "ll faut faire passer des questionnaires de façon systématique" pour cerner ce que le salarié "ne dévoile pas car cela peut être considéré comme une faiblesse", estime le spécialiste. Astrid Fontaine doute quant à elle de l'efficacité de l'action des médecins du travail, déjà "en sous effectif énorme" et en déficit de formation sur la question des drogues. A l'appui du cas pratique d'un salarié licencié de son entreprise peu après un test positif au cannabis, la sociologue s'inquiète de l'ingérence de l'entreprise dans l'addiction des individus : "le risque est que, sous le prétexte d'aider, on fragilise".

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Re: Fiches culture générale 2012

Message par sixela95 »

c'est les sujets de l'année dernière?
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par mila974 »

sixela95 a écrit :c'est les sujets de l'année dernière?
y'en a des 3 qui sont retombés cette années voire plus j'ai pas tout suivi ^^
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mel73 »

Je me lance, néanmoins le résultat n'est pas concluant :? :oops:

Décrivez l'organisation du système de soin hospitalier

I) HISTORIQUE
Généralités :
Les premiers hôpitaux sont apparus aux environ du Moyen-Age. Pour Pauvres et nécessiteux. Tenu pas des Religieuses.
- Accueil se tourne vers les malades de plus en plus (maison psychiatrie ex)
- Professionnalisation profession d'infirmière
- 1949 : Création D.E Aide-soignante
- 1970 : Planification par Agence Régionale hospitalisation
- Charte du patient de 2002
- 2007 : Loi "Patient, H, S, Territoire" = plus grande autonomie chef établissement recrutement
Evolution statut infirmière :
- religieuse, bénévole
- dévotion, obéissance car sous l'ordre du médecin
- Professionnelle à part entière


II) DE NOS JOURS
Fonctionnement
- Hopitaux public : mission de service à la personne
Directeur + C.A + Conseil execution composé de pro de santé et d'administration
- Etablissements privés :
Cliniques : Mm organisation
- Partout : Equipe médicale : médecin, infirmier, AS, ASH. Hierarchie service.
-Organisation an différents services
Des dvlpt
- Aide à Domicile = alternative
- Soins palliatifs
- Formation CHU ou IFSI = fonction enseignement
Mais Inegalités :
-equipement hopitaux différents
- répartition inégale sur territoite

CCL : Evolution syst soin hospitalier accompagnée évolution de la réprésentation du métier d'inf.
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mila974 »

mel73 a écrit :Je me lance, néanmoins le résultat n'est pas concluant :? :oops:

Décrivez l'organisation du système de soin hospitalier

I) HISTORIQUE
Généralités :
Les premiers hôpitaux sont apparus aux environ du Moyen-Age. Pour Pauvres et nécessiteux. Tenu pas des Religieuses.
- Accueil se tourne vers les malades de plus en plus (maison psychiatrie ex)
- Professionnalisation profession d'infirmière
- 1949 : Création D.E Aide-soignante
- 1970 : Planification par Agence Régionale hospitalisation
- Charte du patient de 2002
- 2007 : Loi "Patient, H, S, Territoire" = plus grande autonomie chef établissement recrutement
Evolution statut infirmière :
- religieuse, bénévole
- dévotion, obéissance car sous l'ordre du médecin
- Professionnelle à part entière


II) DE NOS JOURS
Fonctionnement
- Hopitaux public : mission de service à la personne
Directeur + C.A + Conseil execution composé de pro de santé et d'administration
- Etablissements privés :
Cliniques : Mm organisation
- Partout : Equipe médicale : médecin, infirmier, AS, ASH. Hierarchie service.
-Organisation an différents services
Des dvlpt
- Aide à Domicile = alternative
- Soins palliatifs
- Formation CHU ou IFSI = fonction enseignement
Mais Inegalités :
-equipement hopitaux différents
- répartition inégale sur territoite

CCL : Evolution syst soin hospitalier accompagnée évolution de la réprésentation du métier d'inf.
Pas d'intro?

moi je trouve précis (trop??) mais après si en 10 min de préparation tu le fais , je te dis Bravoo :D :ave: moi je pourrais pas :lol: :lol:

j'aime beaucoup ta conclusion en tout cas ^^ 8)
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Memo »

Décrivez l'organisation du système de soin hospitalier.

L'hopital: suite aux urgences ou suite aux conseils d'un médecin de ville

I_Organisation des hopitaux:
_Carte sanitaire
_Disparition des hopitaux, cliniques, maternité ne faisant pas assez d'actes
_Loi Hopital 2012 agglomération de plusieurs hopitaux et modernisation des hopitaux

II_Organisation des équipes de soins:
1/ASH
2/AS
3/Infirmière
4/Cadre
5/Médecin

III_Système de soin:
1/Le patient
Communique ses symptomes et sa douleur
2/La famille du patient
Communique en complément du patient
3/Médecin
Diagnostic et prescrit le traitement approprié
4/L'infirmière
Diagnostic les complications et applique le traitement

Conclusion:
L'importance de chaque acteur dans le système de soin et les diverses lois qui ramènent le patient au centre des soins: 2002 Kouchner....

Maintenant je lis le tien Mel!!
Bonne phrase de conclusion!!!
Ta première partie centré sur l'évolution je trouve ça intéressant personnelement je connaissait pas les dates du DE d'aide soignante.... :?
La partie évolution du statut d'infirmière j'adore!!
J'avais pensée aussi un instant à faire la dstinction public privée mais je l'ai pas fait :oops: ....
J'aurais dû le noter tout de suite avant de l'oublier!! :mal:
L'aide à domicile j'aurais plutôt parlé HAD: Hospitalisation à Domicile!! (Le mot Hopital est dedans!! :clin: => système de soin HOSPITALIER!!) J'y avais pas du tout pensée... :oops:

Mon plan est différent... J'attends vos commentaires... :oops:
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Memo »

A quels obstacles quotidiens doit faire face un handicapé moteur par rapport aux personnes ne présentant aucun dysfonctionnement physique?

Handicapé moteur: fauteuil, béquille....

I_Obstacle dans leurs résidences
1/equipement de la maison: barre, fauteuils espacé pour permettre le déplacement d'une personne handicapé
2/Toilette: Fauteuil dans les douches
3/Miroir, Armoire... Adapté pour une personne se trouvant dans un fauteuil
4/Ascenseurs

II_Déplacements
1/troitoir assez large
2/Place pour voiture personnelle adapté: à leur résidence et à leur destination
3/Autobus adapté: place pour fauteuil, bouton pour arret, barre pour se retenir...

III_Loisirs, Travail
1/Cinéma, théatre... place adapté où fauteuil absent...
2/Aménagement du lieu de travail pour que la personne handicapé ai accès aux documents qui lui sont nécessaire
3/Suivi par un médecin du travail qui peut aménager ses horaires, son poste.....

IV_Médecine de ville, hopital
1/Aménagement adapté: ne pas blindé les salles d'attentes de chaises pour laisser la place à des personnes en fauteuils roulants, Acceuil adapté pour pouvoir parler à la personne handicapé sans se pencher sur son bureau.....
2/Aménagement adapté: d'une ou plusieurs salles de soins pouvant permettre le déplacement du fauteuil et accessoire pouvant aider la personne handicapé à se hisser sur la table d'osculation

Conclusion: loi 2005 vise à permettre l'accès à tous: handicapé moteur, sensitif....


J'ai plus parlé des aménagements que des obstacles, non??? HS... :(
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melachou
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

C’est inéluctable, dans 40 ans nous finirons tous déments

Une étude publiée par l'Organisation mondiale de la santé estime que d'ici une quarantaine d'années la population mondiale atteinte de démence aura triplé. Les personnes âgées sont en effet plus touchées par les maladies neurodégénératives. Atlantico : Selon les résultats d'une étude publiée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), d'ici 2030 le nombre de patients atteints par la maladie d'Alzheimer aura doublé, avant de tripler d'ici 2050. Comment expliquer des prévisions aussi affolantes ?

Bernard Croisile : La médecine et les laboratoires pharmaceutiques ont fait leur travail, ils ont obéit aux exigences de la population et des pouvoirs publics. Grâce à de meilleurs soins et à l’éradication de certaines maladies, l'espérance de vie s'est allongée et entraîne naturellement un vieillissement qui explique le développement de maladies liées à l’âge dont la démence, et plus fréquemment Alzheimer.

D’ailleurs, ce problème de vieillissement de la population n’est pas – comme on a tendance à le faire croire – une tendance uniquement observable dans les pays occidentaux, il existe aussi dans les pays en voie de développement. En effet, ils ont bénéficié des bienfaits des actions de santé publique et désormais, on est en mesure de dire que des cas de démence existent en Chine, au Nigéria ou au Brésil. L’OCDE a publié une étude, il y a cinq ou six ans, estimant que désormais le vrai problème n’était finalement pas la santé des jeunes mais la santé des vieux.
Par quels moyens peut-on tenter de juguler cette augmentation des cas de démence ?

Il faudra mettre en place une réelle prévention. Cette étape est même plus importante que d’essayer de trouver d’autres traitements. Dans le cas des démences vasculaires – très fréquentes au Japon – il faut contrôler les facteurs de risques : l’hypertension, le diabète et le cholestérol. Ce faisant, on réduit considérablement les risques d’infarctus du myocarde, les infarctus cérébraux et par conséquent les démences vasculaires.

On sait comment prévenir aussi l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Quatre solutions sont possibles :

Comme pour les démences vasculaires, il faut contrôler les maladies vasculaires à risques car on sait qu’elles font apparaître un peu plus tôt la maladie d’Alheimer.
Maintenir un régime alimentaire sain. Pour ce faire, il est intéressant de favoriser le régime crétois ou méditerranéen, car il protège les neurones.
Il ne faut pas négliger l’exercice physique. Trente à cinquante minutes par jour permettent au cœur de se maintenir en forme, et ce qui est bon pour le cœur est bon pour le cerveau.
Il faut entretenir des relations cognitives riches et variées. Cela implique un style de vie intellectuellement riche. Pour cela, il est généralement conseillé de ne pas partir trop tôt à la retraite, d'avoir des activités de jardinage, de voyage, de lecture. On doit continuer à utiliser son ordinateur, garder ses petits-enfants, aller au cinéma, sortir avec ses amis. Toutes ces activités peuvent se faire grâce à l’entretien d’un réseau social et des activités de loisirs riches. La solitude et la dépression sont une véritable catastrophe.

Toutes ses recommandations ne vont évidemment pas empêcher le développement de la démence et de la maladie d’Alzheimer, mais considérablement retarder leur apparition. Le principal est de garder des neurones en bonne santé ; c’est-à-dire qui soient capables de créer des connexions rapides grâce à des stimulations. Dans le meilleur des cas, cette activité neuronale intense participera à la création de nouveaux neurones. Ces nouveaux neurones vont créer ce que les médecins appellent la réserve cérébrale, qui permettra au cerveau de mieux résister à l’arrivée de la maladie.

L'étude de l'OMS pointait du doigt un manque de formation des agents de santé, rencontre-t-on ce problème également en France ?

Le problème est qu'il existe des médecins qui ne croient pas en la maladie d’Alzheimer et qui ne peuvent donc pas la repérer. D’autre part, certains agents de santé croient encore qu’il existe une démence sénile, que l’on a remise en question depuis longtemps. Donc il est clair qu’en France, un effort doit être fait sur la formation du personnel de santé, afin de mieux repérer les signes annonciateurs de la maladie à partir du moment où le patient entre dans la zone à risque, établie à l’âge de 75 ans.

En effet, comme le profil de la pathologie ne permet pas de la repérer vingt ans avant, le « diagnostic précoce » ne peut se faire que deux ou trois ans avant l’âge à risque. Il se fait grâce aux témoignages des défauts de mémoire que nous rapportent les familles. D’ailleurs, en communicant sur cette maladie, les médias ont joué un rôle fondamental, car désormais les familles font attention aux réactions de leurs proches et rapportent assez précisément leur réactions. Cela permet une détection de la pathologie et une prise en charge rapide des patients.

Comment réussira-t-on à prendre en charge dans près de 50 ans une telle population ? La France dispose-t-elle des structures adaptées ?

Oui et non. Si on crée des accueils de jour où la personne est prise en charge de 9h à 16h, le trajet en taxi ou transport en commun pour y arriver n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Pour pallier cet inconvénient, on pourrait envisager un service de ramassage, mais ce ramassage ne peut couvrir que quelques kilomètres. On ne peut donc pas créer des établissements qui sont loin des patients et qui ne sont pas pris en charge.

A cela, on pourrait répondre par l’aide à domicile, mais les patients y sont généralement réfractaires et pas seulement eux, leurs conjoints, leurs familles aussi, car elles ne veulent pas, en raison d’une certaine pudeur, se sentir envahis par toute une équipe de soignants : l’auxiliaire de vie, l’orthophoniste, le kinésithérapeute, l’infirmière.

Mettre en place des aides c’est bien, mais il faut faire attention à ne pas en faire trop. Il faut tabler sur la qualité de l’aide et sur le désir des patients. Aussi, plutôt que de faire rembourser l’infirmière par la Sécurité sociale, on pourrait se concentrer sur le remplacement des équipements à domicile, la douche par exemple, qui peuvent aider à l’autonomisation du patient et de sa famille. Dans le futur, il faudra davantage faire attention à la qualité de l’aide et faire en sorte qu’elle soit adaptée à chaque cas.

Propos recueillis par Priscilla Romain
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Allemagne: la chirurgie esthétique bientôt interdite aux moins de 18 ans

Les jeunes allemands sont chaque année des centaines de milliers à passer au bistouri. Selon l'Association des chirurgiens plasticiens allemands, 10 % des interventions chirurgicales à visée esthétique concernent des patientes âgées de moins de 20 ans. Or l'Union chrétienne-démocrate (CDU) veut faire interdire aux mineurs les opérations de chirurgie esthétique qui ne sont pas indispensables sur un plan médical, rapporte le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. En cause: le risque élevé de conséquences psychologiques négatives lorsque la décision de modifier son apparence physique a été prise trop tôt chez la patiente.

«Même dans le cas d'une explication en bonne et due forme, il n'est pas garanti que le jeune soit conscient de la portée de sa décision», estime le parti majoritaire en Allemagne.

Sont visées en première ligne les opérations pour augmenter le volume des seins et les liposuccions. Les piercings et les tatouages ne sont par contre pas concernés. Aujourd'hui, une autorisation parentale suffit pour qu'un mineur puisse se faire opérer, rappelle le Spiegel Online.

C'est également le cas en France, où un projet de loi voisin a été déposé en 2010 à l'Assemblée nationale par la députée UMP Valérie Boyer. Il ne vise par contre pas à interdire, au motif que cela «engendrerait le tourisme de ces opérations vers les pays qui les autorisent», mais à encadrer l'accès des mineurs aux interventions de chirurgie esthétique par le biais de consultations préopératoires avec un psychiatre et un deuxième chirurgien.

Le projet de la CDU s'inscrit dans la nouvelle loi des droits des patients, sur laquelle planche actuellement le gouvernement allemand, et qui devrait entrer en vigueur début 2013. L'appellation «chirurgie esthétique», aujourd'hui entourée d'un flou juridique très favorable aux charlatans, devrait également être clarifiée et protégée.

La nouvelle loi prévoit également la création d'un fonds de dédommagement des victimes d'erreurs chirurgicales qui serait doté de plusieurs millions d'euros. Celui-ci devrait être financé par les assurés eux-mêmes et les médecins. Il permettrait notamment aux «ratés» de la chirurgie esthétique de pouvoir bénéficier rapidement d'une opération de chirurgie réparatrice, sans être obligés d'attendre la décision de la Justice pour obtenir réparation.

http://www.slate.fr/lien/53255/allemagn ... x-huit-ans
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