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Paralysé, il retrouve l'usage de ses mains
Par LEXPRESS.fr, publié le 16/05/2012 à 18:02

Grâce à une technique consistant à rebrancher des nerfs, un homme paraplégique de 71 ans peut de nouveau se nourrir seul, rapporte une étude américaine publiée dans le Journal of Neurosurgery.
Des médecins américains ont pour la première fois permis à un homme paralysé à la suite d'une blessure à la colonne vertébrale de retrouver l'usage de ses mains. Comment ce miracle a-t-il pu se produire? Grâce à une technique consistant à rebrancher des nerfs, selon une étude parue ce mardi aux Etats-Unis.
Dans le détail, les chirurgiens ont attaché un nerf de ce patient qui ne fonctionnait pas, et qui contrôle normalement le mouvement de pincement de l'index et du pouce, à un autre nerf encore actif situé dans l'avant-bras. Ce nerf permet de bouger l'épaule.
Après plusieurs mois de rééducation, l'homme de 71 ans a pu se nourrir seul et même écrire avec un peu d'aide, précisent les médecins dans l'étude, parue dans le Journal of Neurosurgery.
Une opération qui suscite l'espoir
Le patient était devenu paraplégique à la suite d'un accident de la route. Son tronc était partiellement paralysé. La blessure du patient se situe dans la vertèbre la plus basse du cou. Chez les personnes blessées plus haut dans le cou, une telle intervention ne pourrait probablement pas rétablir le mouvement des mains et des bras, selon ces médecins. Ces derniers se disent encouragés par les progrès du patient, d'autant que cette intervention a eu lieu deux ans après son accident, et bien qu'il ait fallu huit mois de thérapie pour qu'il commence à bouger les doigts.
Cette opération expérimentale "suscite l'espoir que des personnes ayant la même blessure à la colonne vertébrale pourraient bénéficier de la même intervention", estime le Dr Lewis Lane, chef de la chirurgie des mains à l'hôpital de l'Université North Shore à New York, qui n'a pas participé à cette opération. Environ 12 000 personnes subissent des blessures de la moelle épinière chaque année aux Etats-Unis.
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Pollution atmosphérique : mieux informer sur les risques

Le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) vient de publier un rapport sur La pollution dans l'air ambiant. Ses responsables critiquent la politique actuelle centrée uniquement sur la gestion des « pics » de pollution.
La pollution par les particules est à l'origine du développement des maladies cardiovasculaires, respiratoires, des cancers et des allergies. Générée essentiellement par les transports et les activités industrielles, elle est chaque année responsable directement ou indirectement de 400 000 décès prématurés en Europe.
« Pour lutter efficacement contre les particules en suspension dans l'air et garantir une meilleure qualité de l'air au long cours, une politique centrée sur la gestion des ‘pics' de pollution n'est pas suffisante », explique Denis Zmirou-Navier du HCSP.
A ses yeux, « la priorité doit être donnée à la réduction des expositions chroniques, significativement plus néfastes en termes de santé publique ». Selon la HCSP, une baisse de la moyenne annuelle des concentrations en particules atmosphériques aurait donc une incidence beaucoup plus importante sur la baisse de la mortalité. « Elle permettrait également de réduire significativement l'occurrence des ‘pics' de pollution ».
Enfin pour Denis Zmirou-Navier, il est essentiel de mieux sensibiliser le public. « Une information régulière et ciblée est indispensable pour sensibiliser efficacement la population générale et les professionnels sur les risques liés à la pollution ».
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Bientôt un vaccin contre la leishmaniose humaine?

Le premier essai clinique d'un candidat vaccin contre la leishmaniose chez l'homme, a débuté en février dernier. Mené aux Etats-Unis et en Inde, il suscite un immense espoir dans la lutter contre cette zoonose, dont l'incidence s'établit entre un et deux millions de cas par an.
« La leishmaniose viscérale tue 50 000 personnes chaque année. Des enfants, dans 70% des cas » explique le Dr Franco Piazza de l'Infectious Disease Research Institute (IDRI), basé à Seattle aux Etats-Unis.
C'est pourquoi un vaccin permettrait de lutter efficacement contre cette affection, qui est la deuxième maladie parasitaire la plus mortelle dans le monde, après le paludisme. Pour le moment, 72 volontaires participent à l'essai. Les scientifiques cependant, ne crient pas victoire. « Le développement de ce vaccin prendra encore des années », soulignent-ils.
Encore un fléau porté par le moustique
Cette maladie, transmise par des phlébotomes – qui sont en fait de petits moustiques- se retrouve principalement au Népal, au Bangladesh, au Brésil, au Soudan ou en Inde. C'est dans ce pays précisément, que se déroule en partie l'essai clinique. Et ceci pour des raisons de coût. Selon Sanjay Singh, directeur exécutif de Gennova Pharmaceuticals - le laboratoire indien participant à l'essai -, « si le vaccin passe tous les tests, sa production en Inde le rendra beaucoup plus abordable aux personnes concernées par la leishmaniose viscérale ».
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Le Dr Dukan radié de l'Ordre des médecins à sa demande

Pierre Dukan, monsieur régime le plus vendu de France, a été radié de l'ordre des médecins à sa demande, sans donner de motif, le 19 avril dernier, a révélé mardi le quotidien La Croix. " Je pense qu'il a pris cette décision quand il a vu que cela bardait pour lui au niveau des instances ordinales ", a réagi le docteur Irène Kahn-Bensaude, présidente du conseil départemental de Paris, dans les colonnes du quotidien.
Le célèbre nutritionniste fait face à deux procédures disciplinaires. Toutes deux ont été engagées par l'Ordre des médecins, national et départemental de Paris qui lui reprochent de faire plus de business que de médecine. Avec plus de quatre millions de livres vendus, Pierre Dukan engrange plus cent millions d'euros de chiffres d'affaires par an. Un sens du commerce que les conseils ne voient pas d'un bon oeil. L'Ordre départemental des médecins lui reproche également d'avoir manqué de prudence dans ses propos. Dans son dernier livre intitulé " La Lettre ouverte au futur président de la République ", le père du régime protéiné proposait aux candidats à l'élection présidentielle d'instaurer une option " poids d'équilibre " au bac, qui favoriserait alors les élèves capables de ne pas prendre de poids entre la seconde et la terminale. Le docteur Dukan qui se targue d'avoir plus " de 30 millions de lecteurs dans le monde " se défend de vouloir faire de la publicité pour recevoir davantage de patients puisqu'il est à la retraite.
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SANTÉ AU BUREAU : C'EST LA PHOTOCOPIEUSE QUI NOUS REND MALADE

Selon une étude sur la santé des salariés sur leur lieu de travail, un salarié sur 5 a déjà été contaminé par un collègue faute de mesures pour éviter la propagation des microbes... notamment à la photocopieuse !

Les microbes sont partout et tout particulièrement sur le lieu de travail. C’est ce qui ressort de l’étude « Gestion du bien-être et de la santé des salariés sur leur lieu de travail » commanditée par Kimberly-Clark Professional en il y a quelques semaines et qui indique que près de 20% des salariés ont été contaminés par une maladie infectieuse sur leur lieu de travail et/ou par un collègue. Et parmi ceux-ci, 54% ont été obligés de poser un congé maladie.
Bien sûr, on peut se dire que cette étude n’est pas tout à fait anodine. Ce projet pour le bien-être au travail mis en place par Kimberly-Clark Professional permet en effet à l’industriel de proposer ses solutions (essuie-mains en papier, solutions désinfectantes pour les mains…) pour réduire la contamination sur le lieu de travail. Mais elle a au moins le mérite de rappeler que notre bureau est un véritable nid à microbes et que certains gestes simples permettent d’éviter la contamination.
Microbes : les lieux les plus à risques
L’ascenseur : Un seul doigt sur le bouton d’ascenseur du rez-de-chaussée permet de propager des microbes dans le bâtiment entier. Petit conseil : nettoyez-vous les mains avec un gel désinfectant dès que vous arrivez à votre bureau.
La photocopieuse : il a été montré que nous touchons en moyenne notre visage 15 fois par heure… déposant ensuite les éventuels microbes sur tous les objets que nous touchons, parmi lesquels la photocopieuse partagée avec tout l’open space ! Un personne porteuse d’un virus peut transmettre jusqu’à 7 fois ses microbes sur une surface dure. Nettoyer la photocopieuse avec une lingette désinfectante n’est donc pas une mauvaise idée.
La salle de réunion : de façon logique, lorsque plusieurs personnes se réunnissent dans un lieu clôs, le risque de propagation des microbes s’accroît de façon exponentielle. Pour limiter la propagation des microbes, qui restent actifs jusqu’à 48 h sur une surface dure, on conseille donc de nettoyer la table avec un désinfectant avant de débuter la réunion.
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Un cancer sur six est d’origine infectieuse

Deux millions de cancers d’origine infectieuse, sont recensés chaque année dans le monde. Il s’agit pour la plupart, de cancers du col de l’utérus, du foie ou de l’estomac. Selon une nouvelle étude du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS à Lyon, il y a là 2 millions de nouveaux patients dont la maladie aurait pu être évitée. Contre ces cancers en effet, il existe des moyens de prévention et parfois, des traitements d’autant plus efficaces qu’ils sont précoces.
« Les infections par certains virus, des bactéries ou des parasites représentent l’une des plus importantes causes de cancers évitables dans le monde » explique le Dr Catherine de Martel, chercheur au CIRC. Avec sa collègue le Dr Martyn Plummer, elle a mené une veille épidémiologique précise sur 27 types de cancers, pour déterminer la proportion de ceux dont l’origine infectieuse était avérée. Une recherche véritablement exhaustive puisqu’elle porté sur 184 pays.
Leurs conclusions sont sans appel : 16% des cancers recensés en 2008– c’est-à-dire pas moins d’un sur six - ont été causés par une infection. Ce chiffre naturellement, traduit une moyenne mondiale. La proportion de ces cancers à l’origine infectieuse est en effet bien plus élevée dans les pays en développement (23%) que dans les pays développés (7,4%).
Des mesures simples
La moitié des cancers du col de l’utérus et 80% des cancers de l’estomac ou du foie chez l’homme, sont induits par des agents infectieux. Les premiers sont provoqués par des papillomavirus, les deux autres par les virus de l’hépatite B ou C, et par la bactérie Helicobacter pylori.
En 2008, plus de 600 000 cas de cancers gastriques attribués à cette bactérie ont été diagnostiqués dans le monde. Ce qui a représenté dans les pays développés, 46% des cancers infectieux. Pourtant, une prévention existe et « repose surtout sur des traitements antimicrobiens » rappellent les auteurs.
Plus globalement, des méthodes de prévention éprouvées permettent de diagnostiquer précocement ou d’éviter ces cancers infectieux. « Elles ont amplement prouvé leur efficacité » insiste Catherine de Martel. Il s’agit notamment du frottis cervico-vaginal qui permet de détecter des lésions précancéreuses, et de certaines vaccinations spécifiques. « La vaccination contre le virus HPV (permet de) prévenir le cancer du col de l’utérus. Il y a aussi la vaccination contre le virus de l’hépatite B (HBV), responsable du cancer du foie. C’est pourquoi augmenter la couverture vaccinale devrait donc être une priorité de santé publique dans les régions les plus touchées » conclut le Dr de Martel.
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Les Français sont de moins en moins machos

INFOGRAPHIE - La masculinité évolue vers une virilité plus apaisée.
Les hommes d'aujourd'hui sont globalement des partenaires plus attentionnés, dans leur vie de couple comme en société, mais ils sont aussi jugés moins bons vivants et moins forts que ceux des générations passées. Autant dire que chacun pourra trouver matière à se réjouir - ou à s'inquiéter - en lisant les résultats de la dernière enquête Ifop-Lilly, «Regards croisés sur la masculinité». Le sondage, réalisé en ligne les 3 et 4 avril dernier sur un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans, dessine le portrait d'hommes moins caricaturaux qu'on ne le dit parfois.
Nombreux sont les hommes pour qui l'affirmation de la virilité n'est plus vécue comme une règle de vie. La masculinité s'est trouvée redéfinie par la prise de conscience que la sexualisation des rôles n'était pas une donnée naturelle immuable, dans une société civilisée, mais relevait nettement de processus de socialisation sexistes. Une évolution profonde qui ne se fait pas sans grincements de dents. C'est là pourtant un antidote à «la face sombre de la masculinité», dénoncée par les psychologues américains Louise Silverstein et Gary Brooks, au sujet de la propension masculine à l'impulsivité, l'agression et la violence. Selon eux, il est toujours tentant, mais trop facile, de réduire à une problématique individuelle les comportements déviants de certains hommes, telles que la violence ou les agressions sexuelles: «Bien que nous considérions que chacun est responsable de son comportement, nous sommes aussi convaincus que la solution à cette face sombre doit être trouvée autant à un niveau sociétal qu'individuel», écrivaient-ils il y a une dizaine années déjà. En somme, il faudrait se défier d'une norme de masculinité qui met l'accent sur la force physique et le stoïcisme émotionnel, l'agressivité, la compétition, la performance en évitant soigneusement tout ce qui est jugé comme «féminin».

Persistance d'inégalités
Pas de doute: pour les personnes interrogées, les hommes des générations passées étaient franchement plus «patriarcaux» que ceux d'aujourd'hui et aussi plus «forts» et plus «machos». Hommes et femmes s'accordent sur ce point. D'autres consensus apparaissent: les hommes modernes seraient plus séducteurs qu'avant mais aussi des partenaires plus attentionnés et de meilleurs pères de famille. Ils se montrent sensibles, font preuve d'ouverture d'esprit, sont à l'écoute, disposés au dialogue et ont le sens des responsabilités. Pour Georges Vigarello, historien et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales: «Les valeurs ont beaucoup évolué: la prise en compte et l'attention de l'autre sont devenues fondamentales. C'est pourquoi le dialogue et le partage ont pris plus de place dans l'intimité.»
Très majoritairement, les Français estiment que les hommes sont plus nombreux à participer, désormais, aux tâches domestiques et à l'éducation des enfants. Une comparaison qui ne doit pas masquer la persistance d'inégalités fortes dans le partage des tâches. Par exemple, on compte encore un tiers des couples dans lesquels la femme s'occupe seule de la cuisine, du ménage et des courses, alors que ce n'est le cas que de 1 % des hommes. Les inégalités professionnelles n'expliquent pas tout. Plus subtilement, il y a quatre ans, les sociologues de l'enquête sur la sexualité en France soulignaient comment «la polarisation des rôles masculins et féminins s'effectuait progressivement dans le couple, avec une accélération marquée lors de l'arrivée des enfants».
Un peu cyniquement, on pourrait pourtant considérer que c'est un mauvais calcul pour les hommes, car si leur sexualité est particulièrement sensible aux problèmes professionnels et économiques, celle des femmes dépend davantage des conditions de vie au sein du ménage. Comme le conseillait avec humour la psychologue Leonore Tiefer, aux hommes qui se plaignent d'un manque de désir de leur partenaire: «Commencez par sortir la poubelle!»
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Les staphylocoques résistants viennent des grands hôpitaux
Par Cyrille Vanlerberghe -

Une étude génétique réalisée en Grande Bretagne montre que les souches de staphylocoques dorés résistants aux antibiotiques que l'on retrouve dans tout le pays sont principalement issues des hôpitaux des grandes villes.
Malgré d'importants efforts pour tenter de les éradiquer, les staphylocoques dorés résistants à la méticilline (un antibiotique) sont encore aujourd'hui l'une des principales causes de décès par infection à l'hôpital. Des chercheurs du Roslin Institute de l'université d'Édimbourg en Écosse ont utilisé des méthodes modernes de criblage génétique à haut débit pour tenter d'identifier le mode de contamination de ces microbes résistants aux antibiotiques.
Par un hasard qui simplifie l'enquête des scientifiques, les infections en Grande-Bretagne par des staphylocoques dorés (Staphylococcus aureus) résistants à la méticilline (SARM) sont issues d'un nombre très restreints de souches, et les chercheurs ont pu reconstituer l'évolution et le déplacement géographique de l'une d'elles en regardant ses mutations sur une période d'un peu plus d'un demi-siècle. Les premiers staphylocoques dorés résistants à la méticilline ont été découverts en 1961 en Grande-Bretagne, juste deux ans après l'invention de cet antibiotique.
Grâce à l'étude génétique de 87 échantillons, le Dr Ross Fitzgerald du Roslin Institute à Édimbourg et son équipe ont établi que les staphylocoques dorés résistants que l'on retrouvait dans toutes les régions de Grande-Bretagne étaient issus des grands hôpitaux des plus grandes villes.
Échanges entre les malades
«Notre conclusion est finalement assez logique, explique au Figaro le Dr Fitzgerald. Les grands centres hospitaliers des plus grandes villes, comme Londres ou Glasgow, sont ceux où il y a le plus d'allers et venues de patients, et le plus d'échanges possibles entre les malades. C'est aussi dans ces grands établissements de référence qu'arrivent les patients les plus sérieux venant des hôpitaux régionaux. Et nombre de patients qui sont à cette occasion infectés par des SARM sont ensuite renvoyés dans leurs hôpitaux d'origine, où ils transmettent à leur tour les microbes résistants.»
Ces premiers travaux, publiés cette semaine dans la revue de l'Académie des sciences américaines (PNAS), sont assez préliminaires et ne concernent que quelques régions autour de Londres et de Glasgow mais ils seront poursuivis sur un plus grand nombre de souches. «Notre étude ne concerne pas la France, mais je pense que la situation ne devrait y être tellement différente», remarque le Dr Ross Fitzgerald. «Pour l'instant le principal moyen de lutte contre les staphylocoques dorés multirésistants est d'améliorer encore l'hygiène à l'hôpital, principalement en insistant sur le lavage des mains, mais après notre étude, on peut aussi imaginer de faire des tests sur tous les patients avant de les renvoyer dans les hôpitaux régions dont ils sont issus,» propose le chercheur.
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Violences conjugales : et l'enfant ?

Gifles, coups de poing, humiliations voire sévices sexuels… Les femmes paient un lourd tribut aux violences conjugales. Dans son dernier ouvrage, le psychothérapeute Jean-Luc Tournier a toutefois choisi de s'intéresser à des témoins dont on parle finalement peu dans ce contexte : les enfants. Avec une question principale : comment se construisent-ils ?
Phil, Stanislas, Sophie, Jérémie, Séverine – et bien d'autres – sont aujourd'hui adultes. Leur point commun : ils ont tous été témoins de la violence conjugale. L'enfant exposé à la violence conjugale est un livre parfois bouleversant – sinon touchant – sur l'évolution de ces enfants qui ont vu leurs parents se déchirer.
A partir de leurs témoignages respectifs, l'auteur décrit et explore la façon dont ils ont vécu ces scènes cruelles. Mais aussi et surtout les éventuelles conséquences identitaires. Comment vit-on quand on est le fils d'une mère frappée par son mari, donc son propre père ? Ces enfants témoins de violences conjugales ont-ils tendance à reproduire le même schéma ? Parviennent-ils à se dégager de cette violence ? « Les impacts sont très variables d'un enfant à l'autre », décrit Jean-Luc Tournier.
L'auteur nous apprend également que « dans plus de la moitié des cas, la violence conjugale apparaît avec l'annonce d'un enfant à venir. Le passage du lien conjugal au lien parental est un tournant redoutable pour de nombreux couples ». Un livre qui incite à la réflexion autour du vécu et du devenir de « ces enfants pris dans la tourmente conjugale ». L'enfant exposé à la violence conjugale, de Jean-Luc Tournier, De Boeck éditeur, 20 euros.
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Médicaments : une armoire à pharmacie bien rangée


Une majorité de Français serait très ordonnée en ce qui concerne leurs médicaments. C’est ce que révèle une étude publiée par les entreprises du médicament (Leem). D’ailleurs, 75% d’entre eux déclarent les ranger tous au même endroit chez eux. Parmi les lieux de rangement, deux se distinguent : la salle de bains pour près des deux tiers des gens, et la cuisine. Or, l’armoire à pharmacie devrait avant tout rester au sec !
« Les médicaments peuvent s’altérer s’ils sont dans un endroit humide », peut-on lire sur le site du Centre de Recherche et d’Information des Organisations de Consommateurs belges (CRIOC). Rangez-les à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. Par conséquent, la cuisine et la salle de bain sont à éviter. Optez davantage pour une chambre ou un couloir.
D’autres recommandations vous permettront de maintenir une armoire à pharmacie en bonne état et bien rangée. D’abord, ce contenant doit être exclusivement dévolu au rangement des médicaments. Et il faudra y séparer les médicaments des adultes, des enfants et des animaux, afin de ne surtout jamais les confondre. Placez-la en hauteur et tenez-la fermée à clef pour que vos enfants n’y aient pas accès. Veillez aussi à ne pas laisser traîner les médicaments, car les petits risqueraient de s’intoxiquer en les ingérant.
Péremption et tri des médicaments
Dans votre armoire à pharmacie, vos médicaments doivent être conservés dans leurs emballages d’origine, c’est-à-dire avec leur boîte, leur blister et leur posologie avec la date de péremption visible. Cette dernière vous indique le temps de conservation après ouverture de votre médicament. En effet, cette durée varie en fonction du type de produit. Dans tous les cas, demandez au pharmacien les conditions de conservation du médicament et lisez attentivement la notice.
Enfin, faites régulièrement le tri dans votre armoire à pharmacie. Rangez les médicaments pour éliminer les produits périmés. Ces derniers ne doivent pas être jetés à la poubelle. Rapportez-les au pharmacien en vue de leur destruction.
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Cancer de la prostate : radiothérapie versus chirurgie

Le recours aux traitements non chirurgicaux se développe contre certains types de cancer de la prostate. La radiothérapie notamment, progresse grâce à la mise en œuvre de traitements mieux ciblés par des techniques comme le Cyberknife®. D’introduction récente, celle-ci pourtant pâtit d’un certain manque d’évaluation. Une carence à laquelle plusieurs études s’attachent à remédier, comme on l’a vu lors de l’édition 2012 du congrès européen de radiothérapie et d’oncologie (ESTRO) à Barcelone. Une nouvelle étude y a été présentée. Son objectif : comparer cette approche thérapeutique avec celles qui reposent sur l’ablation chirurgicale de la prostate ou le recours à la radiothérapie conventionnelle. Deux critères dévaluation ont été retenus : l’efficacité clinique, et la toxicité.
Le Cyberknife® met en œuvre une radiothérapie stéréotaxique. Appliquée au corps entier, elle permet de beaucoup moins irradier les tissus et organes sains, situés à proximité de la tumeur. Les rayons attaquent en effet la tumeur sous des angles très nombreux, réduisant ainsi les doses reçues par les zones saines qu’ils traversent. L’étude PACE -pour Prostate Advances in Comparative Evidence -devrait inclure 1 000 patients sur 4 ans. Douze centres européens disposant de la machine de radiothérapie ciblée - dont 5 situés à Lille, Lyon, Nancy, Nice et Tours - peuvent y participer. C’est le cas par exemple, du Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Oscar Lambret, de Lille.
« Cette étude est intéressante pour aller plus loin que les bons résultats déjà obtenus. Nous avons observé une efficacité du traitement, proche de (celle obtenue par) la chirurgie, avec bien moins d’effets secondaires urinaires et sexuels », souligne le Pr Eric Lartigau, chef du service de radiothérapie du CCLC Oscar Lambret. Et une première étude publiée en 2011, a confirmé ces observations sur 5 ans.
Les patients seront suivis sur une période de 10 ans après traitement. Des données intermédiaires seront également recueillies après un, deux et cinq ans. « Il faut rappeler que l’ablation de la prostate si elle est parfois nécessaire, provoque une impuissance sexuelle et induit un risque d’incontinence urinaire », insiste le Pr Lartigau.
Et la radiothérapie conventionnelle ?
« Si vous proposez à un patient de 75 ans, 35 séances de radiothérapie en 5 à 8 semaines, il part en courant ! En revanche avec cette machine, 5 séances suffisent. Cela fait une énorme différence dans l’acceptabilité du traitement », insiste-t-il. La rapidité du traitement, et une toxicité inférieure à celle d’autres techniques, restent « l’objectif de la radiothérapie ».
Pour le moment, les rayons du Cyberknife® ciblent l’ensemble de la prostate malade. « L’avenir de cette technique réside dans un traitement encore plus localisé. Il s’agira de ne traiter que la partie de la glande atteinte par la tumeur », espère le Pr Lartigau. Mais pour y parvenir, « les techniques d’imagerie doivent encore être améliorées ».
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"Il faut d'urgence interdire le tabac !"


C'est à la fois un cri d'alerte, notamment à l'égard des pouvoirs publics, une mise en garde pour les jeunes et leurs parents, une mise en accusation des industriels du tabac et des vendeurs de l'herbe à Nicot. Le livre* que le docteur Martine Perez, rédactrice en chef au Figaro, consacre au tabac est remarquablement documenté. Il commence par une scène banale, observée par cette journaliste qui suit l'actualité médicale depuis plus de vingt ans : sur un trottoir de Paris, devant un lycée, trois jeunes filles manifestement âgées de 10 à 12 ans fument leur première cigarette : un rituel initiatique, un moment important de leur existence, puisqu'il est désormais prouvé que l'addiction au tabac survient très vite. Et qu'ensuite la dépendance est tenace !

"Sur le plan personnel, je suis libérale, écrit Martine Perez. Les interdictions de quelque côté qu'elles surgissent me dérangent le plus souvent. Mais il y a quelque chose d'indécent à entendre tous les jours dans les médias des appels à "sortir du nucléaire", à voir des députés s'opposer fermement aux biberons au bisphénol A, à assister aux arrachages réguliers de plants d'OGM, à lire des réquisitoires incessants contre les antennes-relais ou les pesticides. Et à ne rien faire, ne rien dire face aux 5 millions de victimes du tabac dans le monde. Des décès pour lesquels il n'y a ni compassion ni indignation. Et vis-à-vis desquels les groupes si médiatiques censés agir au nom de la santé publique, et qui s'émeuvent souvent de tout et de rien, ne disent pas un mot. Si on totalise les cancers, les maladies ou les morts liés à ces produits tant décriés (nucléaire, OGM, bisphénol, antennes-relais...), on n'atteint sans doute qu'une microscopique proportion des millions de décès annuels liés au tabac dans le monde."

"L'État, dépendant au tabac !"

Le ton est donné. Car l'auteur le rappelle : le tabac tue dix mille fois plus par an en France que tous ces risques additionnés. (...) Il entraîne la disparition de 60 000 personnes chaque année - soit l'équivalent de la population de Quimper - et en rend malades des dizaines de milliers d'autres. Autre chiffre terrible : si 16 fumeurs sont présents dans la même pièce, statistiquement l'un décédera d'un cancer du poumon, un autre d'un cancer de la vessie, trois d'une maladie cardio-vasculaire... La moitié des fumeurs mourront des conséquences du tabac. "Imaginez qu'aujourd'hui un industriel mette sur le marché un produit récréatif qui causerait autant de morts, il se retrouverait tout de suite en prison avec une peine maximale, ou risquerait la chaise électrique dans les États américains qui n'ont pas aboli la peine de mort", conclut-elle.

Face à cela, que fait notre pays ? Loin de déclarer une guerre salvatrice, il en tire des profits indus. En taxant le tabac, il gagne beaucoup d'argent - une nécessité a fortiori en période de crise -, ce qui le pousse à la clémence. Bref, il pactise avec l'ennemi plutôt que de lancer l'offensive. "L'État est devenu lui aussi dépendant du tabac !" écrit Martine Perez qui a le sens de la formule. Et pourtant, le bénéfice est inférieur à celui entrevu : le coût net du tabagisme était de plus de 47 milliards d'euros en 2005 (18 milliards pour les dépenses de santé, 18 milliards de pertes de productivité, 7,5 milliards de pertes de revenus, 4 milliards pour les prélèvements obligatoires non perçus...), donc bien supérieur aux taxes perçues (13 milliards d'euros) et aux retraites non versées du fait de la mort prématurée. Sans compter les souffrances et les drames familiaux, impossibles à chiffrer.

Par ANNE JEANBLANC
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* "Interdire le tabac. L'urgence ! Le plus grand scandale de santé publique", éditions Odile Jacob, 256 pages, 17,90 euros.
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Génétique, éthique : une question de décision


La génétique. Voilà un terme qui, encore aujourd’hui suscite la peur chez certains. En quelque sorte « inventée » au XIXè siècle par le moine allemand Johann Gregor Mendel, elle s’est réellement développée au XXè siècle. Ses progrès se sont appuyés sur des découvertes spectaculaires comme celle de la structure en double hélice de l’ADN. Depuis lors, la génétique fait l’objet de bien des interrogations, et de spéculations parfois proches de la science fiction. Celles qui sont relatives au clonage humain notamment, ont fait couler beaucoup d’encre. Dans tous les cas, les considérations éthiques ne sont jamais très loin. « Est-ce que la qualité d’un homme se juge à ses gènes ? ». C’est par cette interrogation que Jean-François Mattei, professeur de génétique médicale et membre de l’Académie nationale de médecine, aborde cette relation entre éthique et génétique. Entretien très philosophique avec ce spécialiste de la bioéthique.
« La génétique est la science de l’hérédité » rappelle-t-il. « Elle est vieille comme le monde. En fait, elle a débuté lorsque le premier couple s’est penché sur son enfant, constatant qu’il avait les yeux de sa mère ou les oreilles de son père. L’idée était née que quelque chose se transmet, de parents à enfant ».
Une histoire de petits pois
Le pas décisif grâce auquel la génétique est devenue une science, survient au XIXè siècle. Il est le fait d’un moine, Johann Gregor Mendel qui croise entre elles différentes variétés de… petits pois ! Il s’intéresse particulièrement à des caractéristiques comme la forme des graines - lisse ou ridée - qui disparaissent et réapparaissent au fil des expériences. C’est alors que les bases de l’hérédité se trouvent posées.
Pour que la génétique entre dans l’ère moderne, il faudra qu’en 1953 Francis Crick, James Watson et Maurice Wilkins découvrent la structure en double hélice de l’ADN. En 1962, leurs travaux leur vaudront le Prix Nobel de médecine. Les explorations et les découvertes alors, vont se succéder à un rythme effréné. En 1956, le nombre de chromosomes dans l’espèce humaine est connu : ils sont au nombre de 46, répartis en 23 paires. En 1959 la première anomalie chromosomique, la trisomie 21 est décelée..
« Si l’on devait comparer les chromosomes à des livres, nous pourrions dire que nous avons étudié les volumes eux-mêmes avant de parvenir aux pages, aux lignes. Nous sommes aujourd’hui capables de lire, lettre après lettre. D’épeler le message génétique. Ce qui a débouché sur l’identification des gènes » commente notre spécialiste. « Nous connaissions plusieurs maladies héréditaires, comme l’hémophilie. Nous avons commencé à les associer à des gènes qui pouvaient en être responsables. Il s’agissait là d’un changement définitif par rapport à ce qui était imaginé par le passé ».
Génétique et éthique : l’heure des choix
Une fois les premiers gènes identifiés, les scientifiques se sont penchés sur leur qualité. « Dès que l’on commence à apprécier la qualité d’un gène, se pose une question quasi métaphysique : est-ce que la qualité d’une personne dépend de ses gènes ? ». C’est ainsi que sont apparues les premières questions d’éthique en génétique. Les nouvelles connaissances impliquent des situations inédites. « Il y a 30 ans, on ne parlait pas d’embryons congelés » précise Jean-François Mattei. « Et devant ces situations, il convient de faire un choix de comportement. C’est cette étape du choix, du questionnement qui constitue l’éthique ».
Le questionnement éthique se déroule en deux phases : la conviction que chacun se forge en conscience, et la réflexion collective qui doit conduire à l’harmonie sociale. Même si ces concepts paraissent relativement récents, le questionnement médical a toujours existé. « L’homme a toujours eu besoin de médiateurs pour gérer sa vie et répondre à ses questions. Entre lui et Dieu, les médiateurs sont religieux. Le médecin pour sa part, fait office de médiateur entre l’homme et son corps ».
Au cours de la seconde Guerre mondiale, les « expériences » des nazis ont démontré que la médecine lorsqu’elle était dévoyée, pouvait asservir l’homme et l’avilir. « Les premiers questionnements éthiques sont apparus dans le domaine de l’expérimentation. A mon sens, le texte fondateur de la démarche bioéthique est le Code de Nuremberg, élaboré en 1947 dans le cadre du procès intenté contre certains médecins nazis ».
La question génétique dans la loi de bioéthique de 1994
Dès lors, la génétique a suscité la réticence et parfois, une certaine méfiance. « Il ne faut pas oublier que ‘Gène’ est la racine de ‘Genèse’ synonyme de ‘Commencement’… mais aussi de ‘Génocide’ et donc d’extermination » insiste Jean-François Mattéi.
L’irruption récente de la génétique dans le débat éthique, grâce à la loi de bioéthique de 1994 relative au respect du corps humain, est intimement liée au progrès scientifique et et en particulier, du diagnostic prénatal. A en croire Jean-François Mattei, celui-ci s’est imposé comme une évidence pour préserver les couples qui avaient un enfant handicapé, et n’osaient enfanter à nouveau. « On ne pouvait décemment pas priver ces couples de toute perspective de bonheur familial équilibré »..
Autre interrogation et elle est fondamentale : celle de la normalité. Dès lors qu’il y a diagnostic prénatal, le choix de poursuivre une grossesse ou non devient possible. « C’est en quelque sorte faire le tri entre ceux qui auraient le droit de vivre et ceux qui n’y auraient pas droit ». Le Pr Mattei reconnaît là qu’il s’agit « d’eugénisme compassionnel, mais donc tout de même, d’eugénisme ».
A l’avenir, le débat tournera sans doute également autour de la médecine prédictive. C’est un concept en effet, qui commence à faire parler de lui. Grâce aux tests génétiques, connaîtra-t-on bientôt les risques pour chacun de développer un diabète, un asthme, ou tel ou tel type de cancer ? Pour l’heure, la pratique est interdite… en France. Mais jusqu’à quand ? Elle se développe en effet dans certains pays, et les avancées scientifiques méconnaissent les frontières !
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Sida: les séropositifs ont quatre fois plus de risque de mourir d'une crise cardiaque

C'est ce que révèle une étude menée par des chercheurs américains. D'où la nécessité de prendre en compte ce risque potentiel pour les patients atteints du VIH, selon eux. Les séropositifs et les malades du sida présentent un risque plus élevé de mourir d'une crise cardiaque, selon des chercheurs américains. Dans une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, deux professeurs de l'Université de Californie San-Francisco concluent que les personnes atteintes du HIV présentent quatre fois plus de risques de souffrir d'une "crise cardiaque mortelle".
Priscilla Hsue et Zian Tseng ont examiné les cas de 2.860 séropositifs dont les circonstances de la mort depuis dix ans avaient été méticuleusement enregistrées par une clinique de la ville de San Francisco spécialisée dans le sida, la San Francisco General Hospital's Ward 86.
15% des patients décédés d'une maladie liée à un trouble cardiaque
L'étude a montré que de 2000 à 2009, 15% des patients étaient morts d'une maladie liée à un trouble cardiaque. A l'intérieur de ce groupe, 86% des personnes sont mortes d'une crise cardiaque soudaine, soit quatre fois plus que le reste de la population de San Francisco. L'étude a pris en compte les facteurs démographiques, d'âge et d'origine.
De ces résultats découle "la nécessité que nous prenions en compte ce risque potentiel pour les patients qui sont atteints du VIH", a écrit Priscilla Hsue. Ces conclusions pourraient s'avérer particulièrement importantes pour améliorer les traitements médicamenteux qui ont permis aux séropositifs et les malades du sida de vivre plus longtemps.
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Famille et amis, cure de jouvence des seniors

Pour les plus de 50 ans, la convivialité est le meilleur remède anti-âge.
«Vieillir jeune»: un paradoxe à la mode. Pour gagner des années de vie en bonne santé, les seniors multiplient les stratégies. Mais, au fil des années, les ingrédients de leur cure de jouvence évoluent. Hier, l'entrée «en forme» dans l'âge mur puis dans le grand âge passait en priorité par un engouement pour les Oméga 3 ou les produits allégés. Aujourd'hui, le bien-vieillir a tendance à rejoindre le bien-vivre et le maintien des relations sociales riches a pris le pas sur le médical et le paramédical.
La famille et les amis arrivent en tête des «secrets» anti-âge des 50 à 85 ans selon une enquête réalisée par LH2 pour le cabinet de conseil en stratégie et marketing Seniosphère. 81 % des seniors et des personnes âgées interrogés jugent très important de voir leurs enfants et petits-enfants pour vieillir harmonieusement et 79 % d'entre eux plébiscitent les relations amicales. Le respect d'une alimentation diversifiée ou la pratique d'activités sportives ou culturelles ne sont pas abandonnés mais ont quitté le haut du tableau. Aller consulter régulièrement un médecin n'est enfin cité que par 41 % des sondés.
«Les tendances se sont inversées, relève Sophie Schmitt, fondatrice de Seniorsphère. En 2008, l'alimentation arrivait en tête des actions pour bien vieillir. C'était l'époque de la campagne “Manger cinq fruits et légumes par jour”. Aujourd'hui, le message a été intégré et les seniors se sont rendu compte que ce n'était pas la seule réponse. Peut-être faut-il y voir également un effet de la crise.»
«Aujourd'hui, la convivialité est un des maîtres mots pour les plus de 50 ans. Pour les baby-boomeurs, le bonheur se niche dans les relations sociales», selon le sociologue Serge Guérin (1), qui évoque un effet de génération.«Les seniors qui se mettent au sport privilégieront une activité collective comme la marche nordique.Ils en sont d'autant plus conscients qu'ils ont traversé des décompositions familiales, qu'ils ont vu leurs propres parents vieillir. Certains ont connu des ruptures dans leur carrière. Leur grande peur, c'est la solitude.»
Conserver une bonne estime de soi
Psychiatre et gérontologue, Olivier de Ladoucette salue ce changement de priorité des plus de 50 ans.«C'est une évolution logique qui s'amorce depuis deux ou trois ans,estime-t-il. Maintenant que l'on arrive à maintenir les gens en bonne santé physique assez longtemps, la dimension cognitive prend une importance croissante.» Maintenir la relation à l'autre, c'est indispensable pour bien avancer dans l'âge, martèle ce spécialiste. Les liens sociaux et amicaux constituent un antidote à la dépression, au stress, et stimulent les capacités cognitives. «Conserver des relations riches avec sa famille et ses amis permet aussi de conserver une bonne estime de soi. Un atout primordial à l'heure où l'on doit faire le deuil de son apparence physique, de sa performance et d'un statut social souvent lié à un métier»,précise Olivier de Ladoucette. La vie relationnelle, spirituelle et intellectuelle prend alors le relais et contribue à bien se maintenir.»
La longévité repose à 30 % sur le capital génétique et pour 70 % sur le style de vie, note Sophie Schmitt, études américaines sur le «well-aging» à l'appui. De plus en plus sensibles aux méthodes «antirouille», «les seniors et personnes âgées sont convaincues de la pertinence d'une approche globale qui associe santé, socialisation, alimentation et activités», avance-t-elle. Reste à savoir comment ils vont s'organiser pour les combiner. Dans le détail, l'étude relève notamment quelques différences de comportements entre Paris et la province. En région parisienne, les seniors favoriseraient une alimentation légère et frugale, le recours au médical, les activités et leur cercle de proches. En province, une alimentation saine, diversifiée et des liens étroits avec leur famille auraient la préférence des plus de 50 ans.
(1) «La Nouvelle Société des seniors», Éditions Michalon.
(2) «Rester jeune, c'est dans la tête», Éditions Odile Jacob.

Des stratégies selon les âges
LE «bien-vieillir» a encore du chemin à faire en France. Champion de l'espérance de vie des femmes, l'Hexagone connaît un léger recul de l'espérance de vie en bonne santé depuis quelques années. Selon une récente étude de l'Institut national des études démographiques (Ined), l'espérance de vie en bonne santé des hommes est passée de 62,7 ans à 61,9 ans entre 2001 et 2008 et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes. «Il faudrait nuancer ces résultats, sans doute marqués par le pessimisme des Français», estime Sophie Schmitt, de Seniosphere, qui évoque également des différences de stratégies antivieillissement en fonction des périodes de la vie. «Entre 50 et 62 ans, les actifs se révèlent moins concernés et actifs que leurs aînés, sauf sur trois aspects: consommer des produits allégés ou light, et plus faiblement se faire plaisir en mangeant, et voir leurs enfants et petits-enfants», selon l'étude LH2.
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